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  • Aphorismes!

    Je vous renvoie, pour ceux qui ne les ont pas lu, mes quatre séries d'aphorismes auxquels je n'ai apporté aucune modification hormis cet avant-propos.

    La situation politique actuelle semble évoluer à grande vitesse, je n'en ferais état que quand celle-ci se sera déterminé d'une manière ou d'une autre.

    Mon seul but ici est juste de faire comprendre à mes lecteurs que la ronde du monde n'est pas telle que nous pourrions croire, quand bien même ferais-je parfois erreur, ce que j'ai déjà exprimé part ailleurs.

    Les temps qui viennent peuvent nous entraîner vers les passions collectives, seule la conscience que nous en avons peut nous permettre d'agir en toute clarté du choix.

    L'esprit humain moderne est ainsi fait que la partie de nous-même la plus profonde est si tant oubliée qu'elle peut nous conduire à l'action et à la réflexion, sans même que nous nous en rendions compte, ne faisant dès lors que de justifier ce que nous faisons et pensons, sans même que nous puissions saisir les raisons desdites actions et réflexions.

    Le texte qui suit, enfin normalement, traitera du fait que, adultes, nous ne sommes pas des enfants vivant dans le pays de Jamais-Jamais de Peter Pan, Pan étant la divinité archaïque des grecs anciens dont la flûte est la représentation instrumentale la plus ancienne qu'il soit, retrouvé par des archéologues en os.

    En attendant ce nouveau texte,P1010825.JPG je vous représente mes aphorismes publiés en 2014, puis en Septembre 2018, le dernier en date, le quatrième, ayant été produit en 2019.

     

     


    L'obscurantisme, "état d'esprit réfractaire à la raison et au progrès" comme la défini Monsieur Grou, est le plus grand danger que nous nous devons de vaincre, le plus grand parce qu'il se loge au fin fond de tous les esprits, il s'y est incrusté et, ce, dans toutes les strates de l'échelle sociale, c'est lui qui peut nous mener à tous les cataclysmes (la cause en est ce brouillard conceptuel provenant des pervers narcissique qui nous dirigent).

    L'histoire ne donne que rarement des leçons, quand elle le fait personne n'écoute, ensuite tout le monde a oublié.

    Un mensonge répété fini toujours par être cru par le menteur lui-même, c’est le piège du mensonge d’état.

    Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées.

    Il y a un pas entre une idéologie et son suivit dogmatique, le principe de réalité rappelle toujours à l’ordre le dirigeant ou le renverse.P1020603.JPG

    Les magistrales avancées technologiques actuelles font oublier que tous systèmes trop complexes (et parfois simples) deviennent sensibles aux conditions initiales, c’est à dire chaotiques, du chaos déterministe, vouloir faire contrôle de la population grâce à l’informatique, quelque soit la puissance de calcul, rendra ce contrôle impuissant: un facteur crucial sera toujours oublié, ou ignoré.

    L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée.

    Ne pas confondre technologie, science appliquée, science de la recherche (on peut ne rien trouver) et science fondamentale, c’est cette dernière qui nous manque parce que c’est essentiellement elle qui répond aux paradoxes, et les paradoxes font légions aujourd’hui, surtout en science.

    La réflexion en science politique est le fait de philosophes, qu'en est-il de la philosophie et de la science?

    Croire que nous sommes arrivés à la limite ultime de nos capacités de découvertes c’est être sûr qu’aujourd’hui plus rien ne peut évoluer, or tout, naturellement, P1020045.JPGévolue, même nos croyances, beau paradoxe, non?

    Un paradoxe est une vérité en devenir.

    Une société dominée par les femmes est de même nature qu’une société dominée par les hommes, violente, quand cette domination féminine ne se fait que pour la base de la société et non pas pour son élite c'est un mensonge et une manipulation, dès lors celle-ci ne peut que revenir en arrière parce que ce n’était qu’un moyen de contrôle.

    Nier les différences physiques entre l'homme et la femme est stupide, nier  les différences psychologiques entre l'homme et la femme, bien qu'à la mode, est aussi stupide, nier que l'intelligence est asexués est encore stupide, c'est là que se trouve le seul ferment pour une égalité homme-femme mais il est de taille.

    La domination de l'homme sur la femme ou la domination de la femme sur l'homme rend toute société instable et violente en raison de la frustration que cela induit chez la femme ou l'homme, mais l'égalité homme-femme générera, avec le temps, une spécialisation sexuée des métiers.

    Toute hiérarchisation est comme une échelle quasiment infinie, il y a toujours des barreaux au-dessus et des barreaux en-dessous, l'égalité des droits c'est bien, cela empêche, par la loi, que le malfaisant n'écrase le plus faible, quand le droit ne remplit plus cette fonction c'est l'un des signes des dysfonctionnements sociaux et de l'affaiblissement de la puissance publique, la crise en signera son rétablissement ou l’éclatement du pouvoir en place.P1020193.JPG

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme et de la femme;

    -L'animalisation et ou la chosification de l'homme, de la femme et de l'enfant.

    Quand on y songe, la publicité infantilise souvent et les extrêmes droites animalisent, seuls les enfants croient en la dualité du bien et du mal, les adultes, non.

    Une morale trop rigide rend pervers parce qu’il n’est pas possible d’obéir à tous les préceptes puisque ne pas s’y plier est un péché et s’y plier part trop empêche l’esprit de s’élever, le frustre, ça s’appelle une double contrainte, là inconsciente.

    La recherche d’harmonie des contraires et l’inter-contrôle, ne serait-ce donc pas là la solution plutôt que de croire en la toute puissance d’une main invisible, invisible ou irréelle?

    Prendre un outil, l’informatique en exemple, pour plus qu’il n'est, n’est-ce pas être animiste?

    En politique, tout manipulateur l'est parce qu'il est manipulable, tout manipulateur P1020088.JPGse devrait de se demandé par qui il est manipulé et, s'il le sait, si celui qui le manipule n'est pas manipulé lui-même et par qui, parce que quand la situation aura changé, ce sera toujours ceux de ces manipulateurs qui sont au bas de l'échelle qui subiront les foudres de leurs anciennes victimes, ce ne sont que des fusibles facilement remplaçables.

    Un pouvoir est comme un fruit, il ne tombe que quand il est mûr.

    Tout pouvoir s'adosse aux savoirs, lorsque le pouvoir est ignorant ou s'est part trop contenté de la spécialité de l'air du temps il sera remplacé quand l'époque le nécessitera.

    Quand un pouvoir politique n'a plus de moyen de décision et d'action alors, pour exister, il fait n'importe quoi, comme une poule, il pond, quel est le pire des tourments que d'avoir le sentiment de ne servir à rien?

    Tout extrémiste oublie souvent, mais pas toujours, qu'il y aura éternellement plus extrémiste que lui et que cet extrémiste sera à jamais son seul et véritable ennemi, c'est pourquoi l'histoire est ponctué de petits meurtres entre amis de mêmes familles.

    C'est par amour de son humanité que l'extrémiste tue, du-moins le dit-il.

    Des médiats, ce n'est jamais ce qu'il s'y dit qui importe mais ce qui ne s'y dit pas, ou si peu, là est la réelle information.

    Les maffias ne font jamais que ce que font bien d'autres, de l'argent, avec, peut-être, un petit peu plus de violence.

    Un accord entre des états ne vaut que ce qu'il vaut, celui de l'intérêt des états,P1020038.JPG lorsque cet intérêt n'y est plus, même pour un seul de ces états, alors l'accord n'a plus de raison d'être, même pour un seul de ces états.

    Pour assoir sa domination il est toujours possible pour un pouvoir de désigner un bouc émissaire, le montrer ou même le faire venir, mais cela signe tragiquement sa faiblesse.

    Pour lutter contre une opposition puissante, un pouvoir affaibli peut avoir la tentation d'aider au développement d'une autre opposition, minoritaire mais plus immodérée, jusqu'à ce que cette nouvelle opposition devienne plus dangereuse que la précédente ou prenne le pouvoir.

    Une idéologie est comme une chemise, quand elle est vieillissante il ne sert à rien de la rapiécer, sauf à vivre en haillons il faut la remplacer, mais cela coûte.

    Il est sagesse, pour un pouvoir politique, de se plier aux désidératas d'une autre puissance plus puissante que lui et d'oublier le peuple, mais lorsque cette puissance s'atténue, il est folie de se plier encore à ses exigences parce que, à ce moment là, le peuple aura le dernier mot.

    Un pays est comme un navire, plus il est petit, plus rapide pourra se faire un P1020176.JPGchangement de cap.

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Il est dit que: "quand le sage montre la Lune l'imbécile regarde le doigt"; j'y rajoute: "quand le manipulateur montre la Lune il est bon de se demander pourquoi".

    Il est normal que dans les hautes fonctions politiques il y ait des silences et des mensonges, en revanche lorsque ces hautes fonctions politiques se mettent à se justifier, alors l'heure est grave.

    Un pouvoir n'a de limite que celle que le peuple lui confère, quel que soit ce pouvoir, mais encore faut-il lui donner à temps ses limites.

    Un pouvoir sans limitation est toujours voué à sa disparition en entrainant à sa suite tout ce qui est sous sa domination.

    Un pouvoir est toujours collectif, n'est que relatif et en vrai limité, il ne concerne pas seulement que la politique, loin de là, bien qu'elle soit la plus puissante, ainsi il est de ces pouvoirs qui sont ignorés par ceux-là même qui les détiennent.

    Pouvoir veut dire pouvoir, pas nécessairement intelligence, la sottise fit plus pour la disparition des empires que tout autre chose.

    Il n'existe plus, pour l'instant, de parti de gauche, ni de droite d'ailleurs.

    La gauche d'aujourd'hui est simplement républicain-démocrate mais il faut P1020430.JPGmaintenant définir ce que c'est.

    En temps de crise il y a deux choix, soit s'obstiner dans ce qui fut sa cause, le plus facile, soit oser l'inconnu de la nouveauté, le plus difficile, notre condition humaine nous contraint souvent à la paresse, elle n'est jamais une solution mais elle paraît tellement l'être.

    Une crise est toujours le résultat d'un aveuglement, les petits arrangement avec les principes rendent aveugle et les petits arrangements s'additionnent aux petits arrangements, infiniment.

    Ce n'est pas tant le moment de la survenue d'une crise qui est grave mais sa suite.

    Ô ces braves gens déclarant n'avoir pas vu survenir la crise de 2008, pourtant ils furent prévenus, parfois par des savants renommés, mais ils n'écoutèrent, hormis eux-mêmes, que les sirènes leur contant que les récits délicieux de la suave béatitude de leurs géniales décisions, ceux qui disaient que tout allait mal gênaient cette transcendance.

    C'est étrange, ce seraient les mêmes, imbéciles, qui conduisent leurs propres économies, et les nôtres, à la ruine et seraient, dans le même temps, des génies fomentant des plans réussis de manipulations complexes, seraient-ce des crétins géniaux ou de géniaux crétins?

    Nos élus détestent les crises mais font tout pour nous y conduire.

    Lors d'une crise quand l'homme politique en parle peu c'est que la situation n'est pas trop grave, quand il dit que la crise est derrière nous c'est que la situation est grave, quand il n'en fait pas mention c'est que la situation est très grave, mais si P1020246.JPGl'homme politique confirme l'existence de la crise c'est que la situation est désespérée.

    L'ennui des crises ce n'est pas tant les problèmes qu'elles posent que la difficulté d'y trouver des réponses efficaces.

    Considérer l'argent comme un bien, quelle drôle d'affaire, non, il est la représentation d'un bien potentiel, nuance.

    La gouvernance européenne fait toutes les erreurs possibles et imaginables, à croire qu'elle n'aime pas l'Union-Européenne.

  • Essai de plan théorique de l'évolution d'un champ idéologique

    Un schéma, une vidéo:

     

    L'équipe du: "Le fil d'actu", lors de leur dernière vidéo, traitant du sujet du nouveau gouvernement italien, a fait là un excellent travail et, de  plus, voyant la masse de matériel qu'ils sont allés chercher pour se faire, bravo les artistes.

     

    Ils me prouvent, de plus, que ce qui n'étais, pour moi, qu'une hypothèse de travail, soit ce que je nomme un effondrement politico-idéologique que je centrait surtout en France, ne suivant que de loin ce qu'il se passe au-delà, devient, par cet exemple outre-alpin, une théorie clairement établie que nous pouvons facilement étendre à tout ou partie de l'Union-Européenne, voire au-delà.

     

    J'avais, il y a de cela quelques années, commencé à établir le tableau ci-dessus (qu'il vous faudra agrandir au maximum pour pouvoir le lire), à main levé sur un cahier, que j'avais retrouvé puis développé grâce au programme utilisé: j'avoue que de ces choses informatiques me sont quelque peu abscons, comme que ce qui se fait appelé "classeur".

     

    Je ne sais pas si ce plan dédié à l'apparition, à l'évolution puis la disparition d'un "champ idéologique" est complet, du-moins je vous le propose comme étant un outil de réflexion, chacun pouvant le reprendre, du-moins me serait-il agréable que vous notiez, par mon pseudo et l'adresse de mon blog, son origine.

     

    Le "brouillard-conceptuel", bien plus complexe que je ne le pensais, duquel je vous avais fait mention auparavant, étant l'un des signes, de fait, suivant cette approche, de la disparition prochaine dudit champ, tout comme il en est de celui dudit effondrement idéologique, qui ne peuvent qu'être avant-coureur d'une crise politique paroxysmique (il y a une faute d'orthographe sur ce mot dans le tableau, liée à ma dysorthographie structurelle) prochaine.

     

    Dedans ce brouillard conceptuel s'y trouve, entre-autre il est vrai, l'absurde réchauffement climatique anthropogénique dont j'avais montré l'inanité par le passé, mais aussi de ce qui se fait appeler la théorie du genre, odieusement criminel, remettant en cause nos connaissances biologique quand à la nature de la détermination sexuelle d'un être humain.

     

    Le billet précédent, dédié à la poésie, étant autant un hymne à la vie que de celui voué, pour l'homme que je suis, aux femmes que, de toujours, je ne peux pas ne pas considérer comme mon égal, de mes aphorismes dont je suis très content:

     

    "Nier les différences physiques entre l'homme et la femme est stupide, nier  les différences psychologiques entre l'homme et la femme, bien qu'à la mode, est aussi stupide (j'y rajouterais aujourd'hui: déterminer les différences sexuelles homme et femme par les seules contraintes sociétales est infiniment plus stupide), nier que l'intelligence est asexués est encore stupide, c'est là que se trouve le seul ferment pour une égalité homme-femme mais il est de taille."

     

     

     

    THEURIC

  • Seconds aphorismes.

    Voici le second de mes trois séries d'aphorismes, celui-ci écrit en Mai 2015.

    Je vais, comme pour le premier, aller voir si des coquilles ou des imprécisions ne s'y cacheraient pas.

    A l'époque ce fut un exercices intéressant qu'il me faudra un jour reprendre.

    Tiens, je vais même tenter d'en recomposer quelques-uns.

    Le tout premier de cette série est l'un de ceux qui m'amuse le plus parce qu'il fait P1020261.JPGécho à lui-même.

    Pour le troisième, vous attendrez un peu.

    Bonne lecture.

     

     

    L'aphorisme est le pari stupide et impossible consistant à tenter d'en dire autant sinon plus dans une courte phrase ou un minuscule paragraphe que dans un livre de plus de deux cents pages.

    Les idées contemporaines sont comme les plats en boite vendus dans les grands magasins: elles ne sont pas cher, elles ne sont pas bonnes et ont toutes le même goût, à de rares exceptions près, mais dans ce cas là, quel extase.

    Ce n'est pas l'ignorance qui est grave, ce qui est grave c'est de vouloir rester ignorant!

    Ce n'est pas l'erreur qui est grave, ce qui est grave c'est de vouloir rester dans l'erreur!

    Un empire est ce qu'il est et agit en tant que tel, il est possible de lui reprocher n'importe quoi, sauf cela; la première chose que toute nation colonisée doit faire c'est d'extirper en elle le verni culturel du colonisateur, ensuite l'intendance suivra.

    Le seul et réel ennemi d'un empire c'est lui-même; quand son élite commence à P1020228.JPGcoloniser son propre peuple en le paupérisant, c'est que sa fin est proche.

    Connaissance, croyance et foi sont tous trois différents, les confondre c'est s'égarer.

    La foi est un sens nous donnant le sentiment de l'infinité de l'univers qui, parfois, se fait appelé Dieu.

    Il y a Moi, ma Famille, ma Société, mon Espèce, comprendre l'un permet de comprendre les trois autres et ainsi de faire cesser leurs chamailleries.

    Tout projet de destruction provient de la fascination qu'exerce sa propre annihilation, c'est cela le mal.

    En été tout les français savent que nous avons deux heures de décalage avec l'heure solaire et qu'en hivers nous n'en avons plus qu'une heure, et ce, pour cette dernière restante, parce que nous vivons toujours sous les horaires allemands, nazis et vichystes depuis 1940, ceci expliquant peut-être cela.

    Connaître le passé permet de comprendre le présent et de percevoir le futur; rendre, pour la population, incompréhensible l'histoire rejaillira toujours contre ceux qui en furent les promoteurs et/ou sur leurs descendances, il en est de même d'y raconter des mensonges sur un fait capital.

    La meilleurs façon d'être heureux c'est de ne pas être malheureux, parce que le bonheur n'est pas un fait mais un état, mental et métabolique et dès lors physique.

    Lorsqu'une catastrophe inévitable va survenir, il n'est plus de solution que de s'y P1020262.JPGpréparer, ignorer son avènement en doublera ses effets par la surprise que cela génèrera, en nier sa survenue sera pire encore puisque celui qui en réfute le commencement en niera ensuite toujours le fait, quand bien même cette catastrophe serait déjà pleinement là.

    Les puissances marchandes font ce qu'elles savent faire, elles marchandent, c'est de ne pas avoir compris cela que nous en sommes arrivés là où nous en sommes.

    Nous savons tous ce que nous sommes mais savons-nous qui nous sommes?

    Qu'y a-t-il de philosophiquement plus beau que le brin d'herbe poussant au milieux de l’asphalte?

    Légaliser le hachich comme le proposent certains laudateurs, pourquoi pas, les gouvernements ont toujours besoin de citoyens imbéciles et sans mémoire, il est ainsi plus facile de les manipuler.

    Nos sens sont limités, certes, mais l'interprétation de ce que nous percevons aussi, nous ne sommes pas sorti de l'auberge entre l'apparence du monde que nous donnent nos sens et celle de ce que nous en concevons.

    Quand une idéologie en arrive à sa fin, ses porteurs tendent à une violence accrue à mesure que cette idéologie s'effiloche, comme aujourd'hui en France, en Europe et aux U.S.A.; cela devait faire depuis longtemps que l'idéologie communiste s'était effilochée en U.R.S.S., 1991 n'en ayant été que la ponctuation.

    En vrai, nous voudrions tous cheminer vers la sagesse mais cela ne peut que se faireP1020268.JPG qu'en bon ordre: d'abord nous sommes adeptes aux opinions simplistes, comme il en est pour la majorité de l'humanité, ensuite nos conceptions du monde deviennent complexes, ainsi devenons-nous savants, puis, enfin, nous abordons la simplicité de notre compréhension des principes universels, c'est cela être un sage, mais ils sont bien rares et je ne pense pas être tel.

    Depuis que la vie existe sur Terre, les catastrophes ont traversées le monde, notre cerveau s'est, entre autre, bâti au fil des ères pour s'y adapter, quand le bien-être fait société, le cerveau, le corps des êtres humains s'ennuient; jusqu'à quel point la catastrophe économique universelle qui vient ne proviendrait-elle pas de cela?

    Rien ne se fini, rien n'est achevé, tout est en devenir!

    Tout juste avons nous eu le temps de nous adapter à la société d'agriculteur-éleveur que, déjà, nous devons la quitter: qu'est-ce donc que quinze milles ans pour une espèce?

    Je ne comprends toujours pas quel est l'utilité d'avoir une fortune telle qu'une grande proportion est improductive et ne sert qu'à gonfler ce capital, paraît-il que ça s'appelle le faire fructifier; fructifier du superflu ne serait-il pas vain?

    P1020268.JPGLes premiers racistes ne seraient-ils pas ceux qui, de part leur immense fortune, appauvrissent les peuples, soit la large majorité de l'humanité, nous, en ne considérant pas ceux-ci comme faisant parti du genre humain, c'est à dire eux?

    L'une des origines de l'intelligence, c'est le degré d'attention que l'être vivant porte sur le monde, ainsi Homo Sapiens Sapiens a-t-il un degré d'attention au-dessus de tous les animaux, ce n'est pas pour cela qu'il s'évite d'être bête et bestial, que voulez-vous, on ne se refait pas...

    En France, le peuple n'aime pas être trahi par leur gouvernement, ça l'agace, 1789 nous le montra, cycliquement, le pouvoir politique glisse sur cette pente savonneuse, la politique rendrait-elle certains masochistes?

    Lorsque quelqu'un ne se laisse guider, pour ses décisions et actions, que par son seul dogme, toujours cela le conduira à la catastrophe, mais il pensera à chaque fois que ces catastrophes ne surviennent que parce qu'il n'a pas su suivre suffisamment correctement ses préceptes.

    Parfois rien n'est plus douloureux que d'entendre quelqu'un d'autre décrire la réalité et de le comprendre.

    Une croyance n'est que relative à elle-même, il est toujours possible de croire l'inverse, mais ainsi s’annihileraient-elles l'une l'autre.P1020164.JPG

    Sans intelligence il ne saurait y avoir de conscience, sans conscience il ne saurait y avoir de pensée, sans pensée il ne saurait y avoir de raison, et dire que c'est notre inconscient qui guiderait tout ça.

    L'aventure nous l'attendons mais nous la craignons aussi, ceci expliquant peut-être cela.

    La patience c'est bien, encore faut-il savoir de quoi nous nous patientons: l'attente sans but est dérisoire.

    La plus belle des élégances ne se combine pas.

    Il y a mieux que de se sauver d'un danger, le prévoir.

    Il y a-t-il de la justesse dans la justice et de la justice dans la justesse?

    Le hasard existe, sinon le photon ne serait pas en même temps onde et corpuscule.

    Tout dictateur et toute oligarchie oublient une toute petite chose: ils sont mortels.

    La gentillesse est une belle et douce douleur.

    Le plus beau cadeau de la vie c'est son écho.

    P1020267.JPGla différence entre le christianisme et le bouddhisme? Le premier est de passion, le second de compassion.

    L'insatisfaction n'est qu'un long ennui.

    Faut-il ne pas aimer sa mère que de vouloir brusquer et injurier une femme plutôt que de lui sourire?

    Le savoir n'a de valeur que quand on en fait usage.

    Nous sommes tous double entre Soi et les Autres, entre les deux il y a le narcissisme et l'égo.

    Je préfère la recherche de la compréhension de la réalité à la croyance, la première ne se suffit pas d'une vie, la seconde apaise de sa satisfaction de répondre à toutes les questions desquelles nous n'avons plus à nous poser.

     

     

    THEURICP1020264.JPG

  • Quatrième aphorismes.

    Je reprends cet exercice pouvant se rapprocher d'un art, portant la concision de l'expression de l'idée à son extrême achevé.

     

    Un aphorisme, de sa concision, est l'expression d'une idée laissant libre le lecteur de sa propre réflexion, à lui d'en jauger et juger de sa justesse.

    Tout savoir n'a d'utilité que de par sa pratique et de son usage.

    Tout conseil et toute idée ne sont que des pistes de réflexions.

    Celui qui oublie la profondeur de l'esprit ne sera plus que sa marionnette, quand bien même en certifie-t-il le contraire.

    Le chemin véritable de la liberté est de comprendre ses propres contraintes, la solitude en étant une.

    En tant qu'être grégaire, nous ne saurions vivre sans contrainte au risque, sinon, de disparaître d'une mort sociale, psychique ou physique.

    Une religion peut être, comme toute institution, pervertie, faut-il être naïf de croire le contraire.

    Une philosophie n'ayant pas de substrat pragmatique ne peut qu'être que sans grand intérêt.

    Il est de la plus extrême importance de ne pas confondre croire et savoir, mais croire savoir est bien pire.

    Ce n'est pas d'affirmer son doute qui importe vraiment mais de mettre celui-ci au centre de ses réflexions tant qu'elles ne sont pas corroborées par des faits tangibles observés dans le temps.P1030012.JPG

    Il n'est de vérité que toute personnelle.

    La sagesse c'est de savoir qu'elle n'est toujours que toute relative.

    L'existence des biais cognitifs, tout comme de la folie, est la manifestation sensible de la jeunesse évolutive d'Homo Sapiens Sapiens.

    Ce qui est caché ou invisible est perdu.

    L'Europe et l'Amérique-du-Sud ont ceci en commun que leur domination impériale par les États-Unis-d'Amérique a stoppé leur évolution, ce qui ne reprendra que quand ce dernier aura disparu.

    Il ne peut y avoir de pensée politique concrète si l'histoire et la géographie ne sont pas comprises dans leur essence.

    L'on confond souvent liberté, indépendance et autonomie:

    -la première  est de comprendre ses propres contraintes (nous l'avons vu);

    -la seconde est de penser et d'agir de et par soi-même;

    -la troisième est la résultante d'être pleinement adulte.

    P1030464.JPGCe sont, dans l'esprit, les mêmes que dans les années 30, de par leur aveuglement, leur lâcheté et leur dogme, qui laissèrent à Hitler le libre champ de ses exactions, que de ceux qui, aujourd'hui, gouvernent l'Union-européenne et de tous ceux qui les suivent et leur obéissent.

    Il y a un aspect suicidaire chez tous ceux qui soutiennent l'Union-Européenne, quelles qu'en soient les raisons, quelle que soit leur classe sociale, quelle que soit leur citoyenneté.

    Être déterminé veut autant dire de connaître et reconnaître son identité que d'avoir la volonté dans l'action et la pensée, l'un ne pouvant aller sans l'autre.

    Le choix existe, il est rare et bref, mais est pleinement déterminant dans notre existence.

    Le futur est incertain et parfois potentiel.

    Le cryptage sur internet nous permettrait, nous est-il dit, de protéger toutes les informations sur notre identité, mais de tous les temps toutes serrures surent être forcées.

    Pourquoi donc vouloir faire des vols à main armée quand il ne suffit que d'apprendre  la programmation informatique pour voler de l'argent en prenant beaucoup moins de risque?

    Un végan c'est un âne qui mange du foin.P1030150.JPG

    Ceux qui disent vouloir sauver la planète se devrait, d'abord, de songer à sauver leur intelligence.

    En 1990 le GIEC annonçait que tous les glaciers auraient fondu à l'orée du XXI° siècle, j'attends toujours, c'est étonnant comme les simples d'esprit ont peu de mémoire.

    Il est criminel d'instruire les enfants de faussetés quand cela est fait d'une manière délibérée.

    Un oligarque de tous temps est un imbécile et un voleur, que l'on croit brillant, détruisant la société qu'il asservit pour s'enrichir et qui pense que son pouvoir durera éternellement, rêve pour quelques-uns, cauchemar pour les autres, puis avanies pour tous.

    Il y en a qui déclarent que l'Être Humain est le cancer de la vie sur Terre, pourquoi donc ne se suicideraient-ils pas, cela ne manquerait-il pas de logique?

    Le journalisme est dit le 4ème pouvoir, oui, pour une infime minorité des gazetiers.

    Pourrait-on m'expliquer la différence entre les musiques des peuples chasseurs-cueilleurs et le rap?

    La qualité des programmes télévisuels est inversement proportionnel au nombre de chaînes proposées.

    P1030431.JPGComment les gilettistes peuvent-ils croire au réchauffement climatique anthropogénique dont la propagande essentielle provient des mêmes médiats qui n'ont de cesse que de propager des mensonges sur leur compte?

    La concomitance est d'importance pour comprendre les dynamiques sociales, politiques et historiques du moment, mais il faut bien faire attention de ne pas confondre avec ce qui n'est dû qu'au seul hasard.

    La majorité de la population angoisse à ce que l'empire US disparaisse, non pas pour ce qu'il est mais pour ce qu'il représente, non pas la paix, la richesse ni la puissance, mais le libre cour à l'infantile rêverie du paradis terrestre, quand bien même tournerait-il au cauchemar.

    La vengeance est un plat qui se mange froid de bien mauvais goût.

    Hier on pouvait vendre sa salade pour une poignée de cerise, aujourd'hui c'est hors de prix, c'est ça l'inflation.

    Pour toutes choses les débuts sont simples mais on ne les comprend pas vraiment, ensuite elles se développent et on les comprend de mieux en mieux, puis elles périclitent et on ne les comprend plus, ce n'est que quand elles disparaissent que l'on peut en saisir la substance.

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    THEURIC

     

  • Troisièmes aphorismes et quelques billevesées.

    Voici la troisième série d'aphorismes que je fais remonter des limbes du passé.

    Je laisse pour partie le préambule d'origine, vais un petit peu réorganisé ce billet puis corriger la définition que j'avais donné de ce que peut être que la valeur d'une monnaie.

    J'y rajoute, de plus, quelques définitions, plus un approfondissement d'une série d'hypothèses sur la causalité, thème que j'avais déjà abordé il y a quelques années.

    Que j'aie tord ou raison importe peu, l'importance étant que mes diverses approches puisse faire réfléchir chacun d'entre-vous, amis lecteurs.

    Ainsi, toutes publications, telles que celles ici même, n'appartiennent plus à l'écrivain dès lors que le premier lecteur en prend plus que connaissance, se l'approprie de par sa lecture.

    Ce n'est pas que je me débarrasse de mes idées, tout au contraire,  je les partage, là se trouve le secret de toute écriture, quelle soit matériellement publiée sur papier ou au sein  de quelques mémoires virtuelles, virtuelles parce qu'étant la résultante de flux électroniques et de processus mémoriels établis au-dedans de mécanismes quantiques et purement mathématiques et, ce, sur des matériaux aussi infiniment P1020429 - Copie.JPGpetits que complexes.

     

    Il y a quatre sortes de libertés, la liberté d'action qui génère toujours la loi du plus fort, la liberté de penser qui réclame toujours celle d'expression, la liberté de posséder qui, si elle n'est pas contrainte, crée toujours des riches, des pauvres puis, à la fin, les ruineront tous et, enfin, la liberté d'être qui ne concerne que soi.

    Une horloge c'est comme l'argent :

    -la première ne fait que décompter le temps qui passe mais n'est pas le temps lui-même ;

    -le second ne fait que compter la richesse potentiel que l'on détient mais ne saurait être la richesse elle-même.

    Quand je contemple le ciel, les étoiles, la nuit, comment ne pourrais-je pas rêver à l'infinité des peuples divers qui traversent sans bruit le sombre, éclatant et démesuré espace qui fonde l'univers ?

    Être ni heureux ni malheureux serait-il le bonheur ?IMGP0086.JPG

    La joie c'est de marcher dedans une merde de chien du pied gauche en se disant que ça porte chance.

    La réelle liberté est de comprendre ses propres contraintes.

    Toute haine n’est jamais réellement la haine de l’autre mais toujours la haine inconsciente d’une partie de soi-même, détestée et rejetée, puis refoulé et projeté, parfois travesti, sur un être différent et/ou plus faible que soi, représentant symboliquement cette partie de soi que l’on rejette et hait.

    Il est bon d’aimer les plaisirs de la vie pour apprécier le plaisir de vivre mais il est malsain de ne faire d’horizon de la vie que des seuls plaisirs.

    Ne vivre que d'apparence nuit au sentiment que nous avons de la réalité de notre existence, ne faire que paraître est une manière de se faire oublier, de s'oublier soi-même et une façon de ne pas se vouloir être.

    Faire un choix c'est agir, sinon nous ne faisons que réagir.

    Devoir choisir veut dire avoir affaire à deux alternatives au moins, ce n'est que quand de telles alternatives surviennent que nous nous retrouvons à faire un choix, sinon, le reste du temps, ce choix fait, nous ne faisons plus que de suivre le cours naturel des événements.

    P1020251.JPGLes peuples détestent, avant tout, être trahis par leurs dirigeants, même si il leur faut une incroyable dose de temps et de trahison avant qu'ils ne réagissent, leur patience envers ceux qui les gouvernent est immense mais jamais infini.

     Les deux jambes de la pensée sont la raison et l'intuition, la première repose sur la logique et la recherche de cohérence, la seconde s'entend d'avoir une approche globale à toutes questions.

    Toute soumission s'appuie sur deux émotion primaires, la peur et la colère, supprimez l'une des deux et vous supprimerez toutes soumissions ; Plus cette soumission s’établira tôt, plus elle sera puissante et réflexe.

    Toutes victoires d'une guerre économique ne sont que de Pyrrhus.

    Tout empire finissant génère son ultime réformateur annonçant sa disparition prochaine.

    La différence entre le communisme et le capitalisme c'est que le premier nivelle culturellement par le haut, c'est à l'état de dire ce qui est bien et beau, phénomène qui fait stagner la société ; le second nivelle par le bas parce qu'il faut plaire au plus grand nombre afin de lui vendre le plus possible, même la pire des inutilités et la pire des sottises, ce qui fait baisser le niveau culturel de la société, jusqu'à ce que le vendeur lui-même en vienne à en apprécier ses propres crétineries et qu'acheteurs et vendeurs en deviennent tous deux les pires des crétins.

    Le degré d'instabilité d'une organisation ou d'une société, quelle que soit saIMGP0207.JPG dimension, est directement proportionnel du niveau d'incompétence du plus haut de sa hiérarchie.

    L’Éden existe et a duré pour chaque être humain neuf mois.

    L’Éden, pour toute l'humanité, a existé et est appelé paléolithique.

    Une idée est l'amorce d'une pensée.

    Les vérités n'ont de valeur que quand elles s'appuient sur la réalité.

    La réalité est le monde tel qu'il est, tant du nôtre propre de la profondeur de notre psyché que de celui dans lequel nous vivons, nous pouvons ne pas la percevoir, nous pouvons ne pas la comprendre, mais elle est telle qu'en elle-même, elle agit sur nous tout comme nous agissons sur elle parce que nous participons à son épanouissement.

    Le réel est la réalité telle qu'elle fut, telle qu'elle est et telle qu'elle sera, en cela le réel est d'un infini infiniment plus grand que la réalité.

    La vérité est l'expression du sentiment du sens que nous donnons de notre perception du monde.

    L'esprit de magie consiste toujours de considérer les liens de cause à effet comme n'ayant pas lieu d'être.

    La haine vient de ce que nous aimons trop notre reflet.

    L'ennui est le fils aîné de la frustration.

    P1020490.JPGUne bulle spéculative consiste à croire qu'il serait possible de se faire beaucoup d'argent quand tout le monde se fait beaucoup d'argent sans se demander d'où cet argent provient et sans songer au risque évident de tout perdre.

     Il est rassurant de suivre la majorité, la preuve, les moutons font la même chose.

     Il y a deux sortes de passions, les passions individuelles et les passions collectives, les premières sont plus puissantes que les secondes tant que ces dernières n'ont pas inondé la pensée de la majorité de la population de son  unicité, ensuite, pauvre de nous.

     Ce qui est le plus ardu pour tout observateur n'est pas l'observation en elle-même, mais de pouvoir écarter ses préjugés sur le sujet étudié ou, mieux encore, de ne pas en avoir, ceci afin d'éviter le risque de rechercher, lors de la-dite observation, la preuve que ses présupposés décrivait une réalité qui pourrait très bien ne se révéler, dans les faits, qu'illusoire, si ce préjugé se révèle faux.

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    L'étrange attraction des peuples pour leur inconscient social : Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun une partie en nous, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines.

     

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    Rétrogression historique : retour momentané partiel, ou total, suivant la violence du traumatisme subit, d’un peuple, d’un pays, d’une nation, sur une base sociologique et/ou anthropologique passée, en raison d’une catastrophe de grande ampleur et/ou d'un intense stress social et, ce, quelle qu’en soit la nature.

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    Valeur d'une monnaie : la valeur nominale d'une monnaie est proportionnelle à la richesse présente, potentiellement future et des réserves d'état faites de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, au regard de la quantité qui en est conçue sous quelle que forme que ce soit.

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    Réflexions sur la causalité

     

    Principes 0):

    A) Rien ne peut être la cause de son propre effet, ce sont les effets qui génèrent les causes composant leur causal, générant ses effets, infiniment.

    B) Tout effet ne peut provenir que d'un causal résultant de la conjonction d'un certain nombre de causes ne pouvant que provenir que hors de lui-même.

    C) La magie n'existe pas, c'est à dire qu'aucun effet ne peut être de sa propre cause, rien ne peut se créer de et par lui-même que cette cause soit connue ou inconnue, que les lois de la nature qui sous- tendent la cause et ses effets soit connues ou inconnues sinon ce serait remettre en cause l'entropie, les moteurs à explosion et l'existence de la vie en elle-même...

    D) Toute causalité survient que parce qu'il y a interaction entre des éléments divers et différents et l'intensité de cette causalité dépend de la richesse des interactions entre ces divers et différents éléments.

     

    1) J'appelle un « causal » l'ensemble des relations entre les causes et leurs effets, c'est l'unité de causalité.

    2) Les causals sont simples.

    3) Leurs effets sont complexes.

    4) Les effets cachent, avec le temps, les causals et leurs causes.

    5) On ne peut véritablement comprendre un effet qu'en en comprenant son causal et ses causes.

    6 ) Un causal génère toujours des effets multiples.

    7) Un causal est une singularité événementielle venant toujours de la conjonction de causes venant d'effets divers provenant de causals dissemblables.

    8) La durée d'un causal est directement proportionnel au temps moyen d'existence des principales causes venant d'effets divers initiateurs de ce causal.

    9) Le sentiment que nous avons de la durée d'un causal est directement relatif à l'éloignement temporel et/ou spatial que le ou les observateurs ont de ce causal.

    10) Un effet ne peut provenir de causals multiples.

  • Idée n° 9) appel à de nouveaux concepts

     

    Il nous faut commencer à penser que nos concepts sont dépassés, donc remettre en question ceux-ci, et non pas les remettre en cause ce qui est absurde .

    Cela est le plus ardu parce qu'il est toujours déstabilisant de comprendre que ce sur quoi s'appuie notre représentation mentale du monde est biaisé et, de ce fait, inopérant.

    J'ai pour rendre compte de cela inventé deux concepts, celui de "composition de sens" et de "structure de socialité", le premier représentant l'ensemble des acquis culturels aussi bien sociales (l'inconscient social étudié par les sociologues) que familiales (liés au premier) ainsi que ceux venant de notre confrontation au monde depuis notre plus tendre enfance, la "composition de sens" étant, comme son nom l'indique, ce qui nous permet de donner sens à ce que nous percevons, le discourt que nous nous en donnons, la compréhension que nous en avons, c'est pourquoi, au sein d'une population, il y a une unité générale de pensées communes mais aussi des différences, parfois importantes, de pensées entre les individus;

    La "structure de socialité", elle, vient compléter la première en ce qu'elle concerne les discours partagés par un groupe et donc les actes de chacun de ses participants, qu'il soit professionnel, confessionnel, militaire, politique, associatif (nous pouvons en avoir plusieurs) ou autre, c'est au cœur de la souplesse de notre esprit qui fait notre adaptation et notre désir d'appartenir à un groupe que se trouve son ferment (il était dit, lorsque je faisais mon service militaire que "penser c'est déjà désobéir").

    Cette deuxième notion nous fait comprendre pourquoi beaucoup de personnes ont tendance à adopter le discourt, les agissements, jusque la gestuelle et l'accent du groupe dans lequel ils sont, auquel, à ce moment là, ils appartiennent (c'est appartenir à un groupe qui produit ce processus).

    Une troisième notion se montre par un aphorisme: "qui observe transforme!", étant entendu que c'est aussi bien le sujet ou l'objet observé que l'observateur lui-même qui se trouvent transformés par l'action d'observation de celui-ci, ceci partant du principe que l'on ne peut observer quoi que ce soit sans exercer une quelconque activité sur le sujet / objet ou sur les traces que celui-ci a laissé avec le temps, et que l'observateur lui-même sera transformé en raison de la compréhension qu'il aura du sujet / objet ainsi observé.

    Ce sont trois des outils que je me forge pour que je puisse comprendre le monde qui m'entoure bien qu'il m'arrive parfois de m'apercevoir que ce que j'avais découvert le fut auparavant par quelqu'un d'autre.

    IL en est ainsi de "l'idée force", découvert bien avant moi par des universitaires américain sous un nom que j'ignore et qui dit que si une idée est répétée suffisamment de fois par des personnes ayant une certaine autorité, elle deviendra, avec le temps, une conception que tout le monde adoptera, que celle-ci soit logique ou pas.

    Bon, je vous laisse cogiter là-dessus, étant entendu que toute idée ne peut être adopté par quiconque que si chacun, en son fort intérieur, en jauge et juge de sa validité.
  • Réflexion sur une plaisanterie de bas de page dont pas grand monde fait cas.

     Il s'agit d'un aveu, de ces mouches piquantes lancées en signe d'agacement ou de dédain envers une personne qui semble inférieur à soi, un moins que rien.

    Mais en aucun cas il est bienvenu de traiter son hôte, hôte de marque, de cette manière, surtout en publique, c'est autant le signe d'un manque de goût et de tact, de grossièreté que d'agir de la sorte, ou bien il est inutile d'inviter cette personne.

    Quelle est cette injure proférée sous forme d'une plaisanterie mesquine et douteuse qui ne peut que faire perdre la face à celui qui en est le sujet?

    Quelle est cette injure que fait le sot en marque de domination sur l'autre?

    Quelle est cette injure que fait un dominant perdant sa prédominance?

    Monsieur Barack Obama, Président des États-Unis-d'Amérique a comparé la Grande-Bretagne et la France à ses filles lorsque, répondant à la question d'un journaliste, il disait, qu'entre ses filles c'était pareille qu'entre ces deux pays, paraît-il alliés, il ne savait qui choisir.

    Mais pourquoi donc le peu de réaction de monsieur François Hollande en réponse à cette pique?

    Parce qu'il en a aussitôt compris les détestables implications nationales et internationales et lui n'avait pas vraiment besoin de cela, surtout maintenant, à la veille de deux élections dont celle européenne.

    Ce fut pour lui, me semble-t-il, d'une violence inouïe qui, en quelque mots, ont effacé toutes les bonnes intensions et sentiments qu'il avait pour le président américain.

    Demain il ne fera que donner le change avec lui parce qu'il ne sait pas si c'est ou pas une manipulation, il ne sait plus si il peut ou non avoir confiance en lui surtout il ne sait plus comment il est considéré ou déconsidéré.

    Souvenez-vous de ce que j'ai écrit dans:

    "Aphorismes!"

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme ou de la femme;

    -L'animalisation de l'homme ou de la femme (j'y rajoute, aujourd'hui, l'enfant).

    Il s'agit donc, sous cet air de rigolade, en plus de l'aveu d'un fait, notre vassalisation, d'une double injures proférée à l'endroit de notre Président de la République et, dès lors, une double injures à tous les français et, bien entendu, double injures faite aux anglais et à leur gouvernement qui s'en complait.

    Il y a eu, en effet, féminisation et infantilisation de monsieur Hollande, notre féminisation et infantilisation de nous tous.

    Mais le président américain était-il conscient que cela fut injurieux?

    Est-il de cette crétinerie là?

    Et vu la manière qu’il a, lui et son équipe, de se conduire avec l’un et l’autre de ces états-nations, je ne peux que plaindre ses enfants.


    Mais bon, que peut-on faire d’un pays qui a inventé le macdo, le créationnisme et le rapp et de gens qui le considère comme le centre du monde et qui prient pour que leur pays en soit vassal, sinon rien.

    Sommes-nous les esclaves de l'Amérique?

    Dans la bouche de monsieur Barack Obama, le mot "bon" est-il sans c?

    Pour faire rire son publique à bon compte cela ne gène pas ce môsieur le pitre de mettre les gouvernements français et anglais dans les pires difficultés, sans s'excuser sans même comprendre et, peut-être, sans même percevoir que cette triviale légèreté, cette médiocre indifférence peut mener au rejet, à terme, de son pays.

    Sans compter les conséquences désastreuses autant du regard porté des autres peuples européens, surtout du sud, sur nous que celles de l'ensemble des peuples mondiaux: ne serions-nous, pour Môsieur Obama, que des femmelettes et des enfants, des pantins?

    C'est la vulgarité avec laquelle s'exprima monsieur Obama, ce contentement non feint, cette gourmandise du maître  parlant de son larbin en sa présence (sa fifille) mais, surtout, du sentiment étrange que celui-ci avait, en des mots proches, émis la même idées avec ses conseillés qui me confond: monsieur Obama est-il aussi stupide, sait-il si peu tenir sa langue ou serait-il si désespéré?

    Cela nous montre, surtout, combien nous sommes tous les serviteurs dociles de ces pervers que sont la gouvernance américaine.

    Demain monsieur Obama dirait-il qu'il aime la France comme il aime son chien?

    Ô tempora, ô mores…

    Alors, fut-ce un lapsus linguae révélateur ou la tentative ridicule de monsieur Obama de se valoriser aux yeux de ses convives en proférant ces insanités, surement les deux.

    Pauvre monsieur, lui qui sait son empire finissant, fini même, pays n'ayant même plus la force de sa politique et qui, comme seul exutoire, ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de deux de ces derniers alliés, de ces deux derniers alliés.

    Voyez ce que j'ai pu écrire, là encore, dans "Aphorisme":

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Pensez, lecteurs, ce que vous voulez de notre Président de la République, mais ne laissons pas un pays, à ce qu'il paraît, ami, l'injurier et nous injurier de la sorte.

    Mais cette injure ne se montre pas que lors d'un dîné d'état, la bassesse des feuilletons d'Amérique, les anglicismes récurant et imbéciles jusqu'aux portes de nos magasins, la pensée néolibérale qui a envahi toutes les sphères sociales, les titres des film américains non traduit, et bien d'autres signes que nous ne voyons plus de notre asservissement, tout cela ne sont qu'injure continuel à notre intelligence.

    Alors monsieur Obama a beau jeu de nous considérer comme sa fifille parce que nous nous considérons nous-même ainsi!

    Et cela depuis fort longtemps, allez voir les différentes vidéo de monsieur Assélineau, vous comprendrez.

     

    THEURIC

  • Nouvelles idées en vrac.

    Je vais, une nouvelle fois, vous proposer un ensemble d'idées qui, il est vrai, ne sont pas d'une suite logique reposant sur un thème unique.

    Je vous avoue même que, pour l'instant, je ne sais encore exactement quels sujets j'aborderais, hormis une ou deux approches.

    La première sera toutefois une réflexion sur les suites des meurtriers événements qui eurent lieux dans les bureaux du journal Charlie Hebdo et dans le magasin juif porte de Vincennes à Paris et des manifestations populaires qui suivirent.

    Je vous laisse donc, tout autant que pour moi, à la surprise des thèmes abordés.

     

    Ce qu'a pu vouloir dire le "je suis Charlie", au-delà de toute propagande:

     

    Nous sommes en Mai et quatre mois déjà se sont écoulés depuis que les attentats sus-nommés eurent lieux.

    Depuis, hormis une loi liberticide de notre gouvernement et de l'Assemblée Nationale aux ordres, qui, en vérité, se révèlera inefficace, autant pour contrôler le peuple que pour empêcher de quelconques attentats, ceci simplement en raison de son coût, et qui, à y regarder, ressemble à ce qui pu se faire chez nos maîtres étasuniens dans ce réflexe infantile du féal de vouloir ressembler à son seigneur et suzerain, hormis cela, ces événements semblent s'être éloignées de nous.

    Or, il n'en est rien, tout au contraire.

    Nous pouvons tout d'abord en tirer quelques leçons:

    -la première étant qu'en vrai, tout simplement, les états européens n'ont que faire d'une violence de faible ampleur de cette sorte, ils s'y sont depuis si longtemps habitués, et ce depuis des siècles, que cela ne représente, pour eux, qu'une gène provisoire, et, tout au contraire, nous pouvons voir que cela leur permet d'en utiliser le ressort, de l'instrumentaliser dans le cours et moyen terme;

    -secondement, comme à la fin du XIX°, début du XX° siècle l'anarchisme fut écarté du paysage politique français et européen en raison de la violence de ses adeptes les plus sectaires, ce qui fut suivit par son rejet du peuple, l'Islam subira le même sort, pour les mêmes raisons, quelque soit l'instrumentalisation qui en est fait et quelque soit la valeur de ses préceptes;

    -en troisièmement nous pouvons relever qu'il existe un certain nombre de contradictions dans la suite de ces événements qui, je le pense, nous en montrent leurs dynamiques cachées, la carte d'identité et les empreintes digitales retrouvées dans la voiture des kamikazes, par exemple, étant pour le moins étrange de la part de personnes encagoulées et, donc, sensément, voulant ne pas être reconnues et donc retrouvées par la police.

    Mais au-delà de ces faits, ce qu'il me semble réellement d'importance n'est pas cette ignominieuse tuerie mais les manifestations spontanées et officielles qui eurent lieu ensuite.

    Comme j'ai pu l'écrire auparavant, celles-ci furent l'affirmation du patriotisme des (majoritairement) blancs éduqués, de la classe-moyenne intermédiaire à haute, appelée par dérision bobos.

    Or, une telle réaction ne peut survenir par hasard mais ne peut qu'être la résultante d'une longue maturation individuelle et collective, cette tuerie n'ayant eu d'effet que d'en cristalliser l'évolution.

    Cette affirmation est d'une importance capitale pour comprendre le futur de la France de part les multiples implications qu'elle suggère:

    1) Montée en puissance d'une nouvelle classe dirigeante, là intellectuelle, en remplacement de l'ancienne, bourgeoise, capitaliste et maintenant purement oligarchie ploutocratique finissante, à l'image du développement puis la prise de pouvoir cette même bourgeoisie, du XVII au XVIII° siècle, au détriment de la noblesse et de l'église, ce qui donnera à l'époque la révolution de 1789; nous pouvons observer aujourd'hui le déclin définitif de cette aristocratie d'argent;

    2) Le sentiment nouveau d'unité que ressent cette classe-moyenne éduquée, intermédiaire à haute, fait qu'elle n'a pas encore réellement collectivement compris;

    3) Son rejet de l'Union-Européenne non encore avoué, qu'il est possible de percevoir, par exemple, au-travers de l'important progrès du nombre d'adhésion au sein de l'Union-Républicaine-Populaire ( les-partis-politiques-respectent-ils-lintelligence-des-francais );

    4) Sa particularité c'est d'être fractionnée en une multitude de champs professionnels qui, jusqu'à maintenant, l'empêchait de se comprendre en tant qu'unité sociale, unité qu'ont permis ces attentats, nous montrant ainsi qu'il ne suffisait que d'un événement pour que s'accélère ce sentiment d'identité partagé.

     

    De l'invisibilité de l'effondrement économique en cours:

     

    Cela fait depuis des années que je conjecture un effondrement prochain de l'économie-monde et,  jusqu'à présent, personne, du-moins en France, ne semble en avoir sentit le moindre effet.

    Certes, le chômage augmente très fortement, mais, pour le reste, rien ne paraît indiquer le moindre frémissement d'une telle tragédie, les magasins sont bien fournis en toutes sortes de choses provenant des quatre coins du monde, les banques font leur métier (du-moins paraissent le faire), les médiats nous content, par le menu, des événements sans grande incidence pour la vie de chacun: il fait beau, il pleut, il fait froid, il fait chaud, une gamine se fait tuer par un malade mental, ce qui est triste, c'est vrai, mais ne concerne en rien notre avenir à tous...

    Donc, rien ne semble se passer de dangereux, même la baisse du prix des carburant nous semble être une aubaine ( graph_oil.php ).

    Or, il n'en est rien, cette baisse, accompagnée par celle des matières premières, tel que le fer ( graph.asp?idbank=000810667 ), le cuivre ( historique.phtml?mo=0&form=OUI&code=XD0002742340&symbole=7xCAUSD&choix_bourse_graf=country%3A33&tc=line&duree=120&pe=1&is=0&mm1=50&mm2=&mm3=&comp=0&indiceComp=1rPCAC&codeComp=&i1=4&i2=no&i3=no&grap=1 ) et plus encore le sucre ( graph.asp?idbank=000495557 ), montre, si il en était besoin, que cette diminution du prix du pétrole brut est un événement bien plus important que de simples économies aux stations d'essence.

    Or, ce à quoi nous assistons c'est que, contrairement aux multiples crises passées, l'effondrement industriel précède, là, celui des bourses.

    Il est même probable que ce à quoi nous assistions n'est, ni plus, ni moins, que le premier crash industriel que le monde n'ait jamais connu, ce qui voudrait dire qu'avance discrètement la mise au chômage généralisée de quasiment l'ensemble de l'humanité.

    C'est pourquoi la crise qui arrive nous est, pour tous, invisible, chacun ne regardant que ce qu'il se passe dans son propre pays et, ce, à tous les niveaux hiérarchiques, personne ne percevant cette lente dégradation universelle, d'autant plus que le champ idéologique néolibéral, toujours extrêmement puissant, voile au plus grand nombre la réalité de ce fait.

    Surtout, nous faisons face, à chaque crise, à la certitude réductrice d'une grande partie des populations, de l'ensemble de leur gouvernement, des spéculateurs et des commentateurs que celle qui vient sera semblable à la précédente, ce qui à chaque fois se révèle totalement faux.

    (La raison de cet effondrement industriel est simple: les entreprises occidentales tendant depuis longtemps à s'expatrier hors de leurs frontières à la recherche de coûts de production encore plus réduits, cause de l'augmentation du chômage et de la baisse des salaires occidentaux, déménagent au fur et à mesure que les émoluments des salariés de chaque nation pauvre ainsi industrialisée s'accroissent et qu'émergent leur classe-moyenne.

    Ces industriels n'arrivent plus, aujourd'hui, à trouver suffisamment de clients pour vendre leurs produits puisque les classe-moyennes, pas seulement occidentales. sont pour une large part ruinés.

    Maintenant, pour tenter de survivre, ceux-ci réduisent encore plus le nombre de leurs employés, ferment de plus en plus de fabriques, voire se regroupent pour faire, comme ils disent, des économies d'échelles, ce qui veut simplement dire mettre les gens au chômage.

    D'autant plus qu'en raison des demandes exorbitantes en dividendes des marchés boursiers et autres (dé)investisseurs, les entreprises n'ont que peu, voire pas investi en recherche et développement, ce qui a, par là-même, affaibli leurs positions.)

    La faiblesse des états étouffés par leurs dettes abyssales, la surproduction délirante de monnaies de toutes sortes faisant mécaniquement baisser leur valeur, un déni généralisé quand au danger réel devant lequel nous sommes, les décisions contreproductives des institutions gouvernementales des pays européens, d'Amérique-du-Nord, d'Asie et de bien d'autres, tout cela fait que nos dirigeants politiques sont dans la plus absolue impossibilité d'une action quelconque.

    Il n'est qu'à voir l'incurie de notre gouvernement et de ses décisions calamiteuses pour saisir combien ceux qui nous gouvernent, tant en politique qu'en économie, ne comprennent rien de ce qu'il se passe actuellement, à de rares exceptions près.

    Déjà les premières banques font faillite et je ne serais pas surpris d'apprendre, bientôt, la ruine d'un fond d'investissement, de retraite ou d'une entreprise d'envergure internationale.

    Certes, les mécanismes économiques sont plus complexes que ce que j'en décris mais, dans l'ensemble, la relation de cause à effet de cette baisse du prix des matières premières liée à la désindustrialisation généralisée telle que je vous l'ai montré est cohérente.

    Il est à noter que le nouveau G.E.A.B. d'Avril 2015 s'égare encore plus dans son fantasme d'un système économique néolibéral perpétuellement valide et international en titrant: " Le crash 2015 n'aura pas lieu!", son déni de la réalité rend dérisoire le L.E.A.P..

     

    Des dérisoires tentatives de notre gouvernement pour contrôler le peuple.

     

    En ce moment, à l'Assemblée Nationale, est proposé un projet de loi sur le renseignement qui, je ne vous le cacherais pas, m'amuse beaucoup.

    Suite aux attentats qui firent 17 victimes plus les trois kamikazes, soit vingt personnes, ce qui représente 0, 000 000 3 % de la population française, bien que leurs dimensions symboliques soient patentes, un complexe texte de loi est proposé à nos législateurs, le plus souvent simples représentants d'une chambre d'enregistrement, permettant à la police et aux services secrets, dès lors aux seules forces administratives, d'écouter et lire ce qu'il peut se dire et s'entendre sur internet et par le biais des téléphones.

    J'avais montré, dans la fable: "Le paysan et les grandes oreilles" ( fable-1-le-paysan-et-les-grandes-oreilles-5549498.html ), que les écoutes électroniques demandent un personnel qui seul serait dans la capacité de trier les nombreuses informations saisis par les ordinateurs de ce futur service d'écoute.

    J'avais également montré l'inanité du contrôle du citoyen dans "Aphorisme" ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/apps/search?s=aphorisme&search-submit-box-search-16212=OK ) dans ces trois extraits:

    -"Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées."

    -"Les magistrales avancées technologiques actuelles font oublier que tous systèmes trop complexes (et parfois simples) deviennent sensibles aux conditions initiales, c’est à dire chaotiques, comme la météo, vouloir faire contrôle de la population grâce à l’informatique, quelque soit la puissance de calcul, rendra ce contrôle impuissant: un facteur crucial sera toujours oublié, ou ignoré."

    -"L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée."

    Les exemples sont nombreux dans l'histoire moderne de ces tentatives d'espionnage des citoyens, toujours ces régimes, de droite comme de gauche, se sont effondrés de part l'emploi immodéré d'agents de surveillance, eh oui, ça coûte cher.

    C'est pourquoi, nos gouvernants, nos agents nationaux de la ploutocratie internationales, m'amusent beaucoup, eux qui ne cessent de nous seriner le fait que le pays se doit de faire des économies vont, par cette loi, si elle est votée par les chambres d'enregistrement, ruiner tous leurs espoirs de voir notre pays enfin remis de dettes qui, quoi qu'il en soit, ne seront jamais remboursées.

    Allez, qu'ils fassent encore un petit effort et ils sauront accélérer cet effondrement économique qui, de fait, est déjà bien avancé.

    Toutefois nous montrent-ils, ces messieurs et dames qui nous gouvernent, leur véritable visage: celui, grimaçant et grippe-sou, d'un totalitarisme mou

  • Démocratie!

    Il est tout à fait remarquable que le mot démocratie sorte si peu de la bouche de nos élus, du-moins de ceux dit des partis de gouvernement.

    Le Front-National en détourne même la revendication (le F.N. démocratique, pourquoi pas libellule ou papillon, emprunt à Jacques Prévert), comme ce parti sait le faire, en s'inspirant des notions qu'il "emprunte" ça et là à toute opposition de cette triple gouvernance: P.S., U.D.I., U.M.P., en un amalgame bizarre et souvent contradictoire:

    Un jour ce parti déclare vouloir la sortie manu-militari du pays de l'U.E., le lendemain il dit vouloir que cela se fasse après un référendum on ne sait quand, (à la Saint-Glinglin ou à la Sainte-Nitouche: "Cachez-moi cette démocratie que je ne saurais voir...!"?), quand on sait qu'en 2009 le F.N. déclarait ne pas vouloir sortir de l'Europe en union.

    Un autre il dit vouloir le retour à l'étalon or quand hier il se déclarait plus néolibéral que les néolibéraux ou même rendait visite (par Madame Le Pen) à des élus américains, républicain du Tea Party, dont l'un voulait légaliser toutes les drogues, dont les plus dures, si il avait été élu à la présidence américaine.

    A croire que Madame Le Pen veut se faire adouber par des néolibéraux originels: pourquoi ce double langage, pour quels intérêts?

    Celui du seul pouvoir, du seul intérêt de ses électeurs ou de ses seuls dirigeants?

    C'est pourquoi ce parti me paraît être l'allié objectif de ceux désignés plus haut, des (dés)investisseurs et de l'Union-Européenne en forçant et pourrissant  tous les débats en absorbant l'ensemble des discours et thèmes des réelles oppositions que sont les "Parti de Gauche", "Debout la République" ou "Union Populaire Républicaine".

    Revenons à ce mot de démocratie.

    Il ne doit pas être confondu avec celui de république qui renvoie, tout simplement, à l'abandon de la monarchie.

    Ainsi l'Angleterre reste une monarchie bien qu'elle soit une (très relative) démocratie, personne de parle de la république anglaise.

    Nous devrions donc dire que la France pourrait être une république démocratique mais qu'aujourd'hui elle n'est juste que république.

    Que je sache, le Chili de Pinochet était une république sans être le moins du monde démocratique, sinon ça se saurait.

    Nous pourrions penser que les représentants des partis dits de gouvernement font un abus de langage, or il n'en est rien, de manière consciente ou non, ils affirment, de fait, en oubliant le mot de démocratie et en préférant celui de république, l'absence de plus en plus affirmée de démocratie au sein de la politique française, de la politique des autres pays européens comme dans le dispositif politique prévalant en Union-Européenne.

    Mais qu'est-ce donc qu'une démocratie?

    Une démocratie est  juste un mode de gouvernance aux formalismes stricts reposant sur sept bases indispensables (peut-être plus, j'en oublie sûrement...):

    1) un équilibre des pouvoirs, de quelque nature que soit ce pouvoir, d'abord des trois premiers d'entre eux: exécutif, législatif et judiciaire;

    2) une équité en droit, en confiance, en liberté d'expression de chaque citoyen;

    3) le respect ferme mais proportionné à la loi: faire payer la même amende pour tous est une idiotie, une contravention pour un stationnement interdit est proportionnellement bien plus lourde pour un chômeur que pour un cadre supérieur;

    4) le contrôle et l'aide pour tout pouvoir: le producteur et le marchand de nourriture, agriculteur, restaurateur, épicier ou autres détiennent un pouvoir, celui de nourrir, l'artiste détient aussi un pouvoir, le type de contrôle et d'aide devant être déterminé suivant l'entité sociale (voir le deuxième texte précédent);

    5) la maîtrise, régalienne ou pas, des métiers des armes (armées, polices), des religions et des métiers d'argent (sous toutes ses formes);

    6) la sortie de concurrence, sous tout ses aspects, des services publiques fonctionnant en réseau, route et autoroute, gaz par canalisation, eau, de sa distribution, traitement et évacuation, électricité, de sa production à sa distribution, télécommunication, évacuation des ordures, transport de voyageurs, sauf, peut-être, aérien, transport ferroviaire de marchandises, ceci en raison du très grand coût de leurs infrastructures.

    Il est à remarquer que les entreprises détenant un ou plusieurs de ces services publiques s'enrichissent à grande vitesse et, ce, au détriment de la population, laissant, souvent, également se dégrader ces services publiques.

    Ces entreprises doivent naturellement faire des bénéfices, les infrastructures des services publiques en réseaux sont coûteux à l'entretient et, parfois, même le surcoût de ces services ne suffisent pas à en dégager assez, d'autant plus à notre époque au monétarisme cinglé, féroce et vorace.

    Cela pose la question, lors de cette privatisation, en amont et en aval, de fait, de la probité des contrôleurs et décideurs, élus ou non.

    (Il est criminel d'avoir privatisé les centrales nucléaires, ceux qui ont fait cela auraient dû se retrouver devant le juge, peut-être même pour haute-trahison, et seront les premiers responsables de tout accident!);

    7) bien sûr des élections ou l'égalité des chances doit être totale pour chacun des participants, cette égalité des chances devant commencer dans les médiats, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où les héros de l'heure sont les représentants du Front-National (allez voir à "Aphorisme").

    A croire que les journalistes de nos médiats télévisuels sont encartés à ce parti.

    Il est à remarquer que l'on nous rejoue la même pantomime délirante avec notre Président actuel, monsieur François Hollande, qu'avec le précédent, Monsieur Nicolas Sarkozy:

    Ils sont tous deux continuellement déglingués, et là dans tous les médiats, et il n'est  pas une heure où ici et ailleurs le pire des accusations ne soit porté contre celui-ci et, hier, celui-là, de façon plus ou moins subtile, il y a, chez ces journalistes soumis (pour quels avantages?), comme partout, des gens plus ou moins intelligents.

    Notre Président de la République Française n'est plus là pour gouverner mais pour obéir servilement aux désidératas des pleureuses étasuniens, européens et néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F., ainsi que pour servir de bouc émissaire aux décisions absurdes et destructrices prises par ces même pleureuses étasuniens, européens, néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F.!

    Et nos journalistes ne sont plus là pour nous informer!

    Ça, nous le savons tous déjà!

    Vive la Démocratie!

     

     

    THEURIC

  • La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité.

    Ce nouvel aphorisme, de mon cru, qui fait le titre de ce libelle, représente, à mon sens, l'époque particulière qui, en France, amorce un renouveau sociétal débuté dès que la campagne électorale des présidentielles officielles fut entamée.

    La modestie de Monsieur Asselineau dut-elle en souffrir, C'est autant sa P1000674.JPGdétermination, son intelligence humaine qu'intellectuelle qui permit à un pays au bord du chaos, la France, de commencer à se redresser en comprenant confusément le jeu particulièrement idiot et dangereux que ses élites, devenues d'une débilitante vulgarité, faisait jouer jusqu'à présent à sa population perdue de tout repère.

    Or, ce que montre et démontre les élections suivantes, législatives, par la démesure de l'abstention des premier et deuxième tour, ce fut bien la compréhension, encore indistincte, encore inconsciente, que ce qui nous était décrit par les médiats officiels était loin de représenter la réalité politique de la nation, en était même, sur de bien nombreux points, voire de la majorité des faits, l'exact inverse.

    Certes, les candidats de l'U.P.R. lors de ces élections eurent eux aussi à subir le délaissement populaire pour leur devoir civique et démocratique.

    Mais au-delà de la propagande éhonté qui fut exécuté à l'endroit de Monsieur Macron ainsi que pour son parti, dont ignominieuse marche future sera bien plus destructrice pour ses mandataires, laudateurs et serviteurs zélés que pour le reste de la population.

    Au-delà de cette propagande, dis-je, et de ses effets de court terme, ce fut bien cette émergence d'un désir profond de renouveau qui anima l'électeur et qui le fit, ainsi,P1000758.JPG momentanément se détourner d'enjeux démocratiques qui n'en ont plus, pour l'instant, qu'un reflet distant et déformé.

    C'est le germe de ce désir profond que Monsieur Asselineau commença à faire éclore en chacun de nous et qui se développera à son rythme suivant les événements qui ne sauront pas ne pas advenir.

    Ce germe ne concerne pas seulement la seule politique, loin de là, mais bien la substance même de ce qui compose l'intelligence humaine dans toutes ses dimensions, ce à quoi je fais référence dans l'intitulé de mon blog: "Appel à une nouvelle renaissance".

    En attendant, peu se faut pour que, demain, ce dédain populaire pour cette classe politique éreintée évolue sous forme de dégoût, voire de haine.

    Et ce d'autant plus que le système économique globalisé montre des signes de faiblesses d'une grande morbidité, or, je ne pense pas que l'actuel gouvernement serait dans la capacité de réagir avec la vigueur et la présence d'esprit nécessaire lors d'une catastrophe économique de cet ordre ( de-la-catastrophe-economique-qui-vient-5946580.html ).

    Craignant de plus que beaucoup de nos ministres et de nos députés, surtout provenant de la R.E.M. aient plutôt un réflexe de fuite, emprunts qu'ils sont de cette P1000722.JPGvision infantile du monde que crée l'individualisme forcené provenant de cette idéologie néolibérale monétarisme mondialisé.

    Sans compter les représentants du Parti des Insoumis qui, vaille que vaille, ne cesseront de jeter de l'huile sur un feu populaire ne faisant pour l'instant que couver.

    Des Républicain qui n'arrêteront pas de subrepticement glisser diverses chausse-trapes à la majorité, eux qui furent frustrés de n'avoir pas été choisi par l'oligarchie pour gouverner la France.

    (Ce qui, me semble-t-il, aurait dû être le cas pour les cinq ans à venir, mais le brexit la força à accélérer le processus de macronisation politique avec des personnages qui soient furent choisis faute de mieux à la va-vite, soient n'étaient en aucun cas prêts, leur manquant ces quintuples années de formation et de formatage, et, de plus, une (pseudo)droite française qui, pendant ce temps, se serait retrouvée détruite, ce qui n'est pas vraiment le cas actuellement.)

    Et pendant que le Front-National continuera de se ronger de l'intérieur, aidé en cela par un Le Pen père qui y donnera des coups de butoir tant qu'il vivra encore,  les restes fumant du P.S. termineront leur déliquescence en retournant au néant groupusculaire de ce qu'était, jadis, le P.S.U., et duquel l'avait tiré, d'antan, François Mitterrand.

    Voilà, c'est de cette qualité intellectuel retrouvé dont je remercie FrançoisP1000730.JPG Asselineau.

    Plus encore que de nous avoir proposé une position politique efficace face aux envies impériales de tous bords qui, de l'Union-Européenne Aux États-Unis-d'Amérique, de la Russie à la Chine, en passant par l'Arabie-Séoudite et le Qatar,..., ..., ne cessent, comme autant de vampires, de nous piller de notre substance économique et politique.

    Ceci parce que la qualité génère toujours la qualité et la médiocrité génère inéluctablement de la médiocrité, votre précieux verbe, Monsieur, qu'inconsciemment nous attendions tous, que nous appelions de nos vœux, nous est précieux au-delà même de ce que vous pourriez soupçonner.

     

     

    THEURIC

  • De la PMA à une prise de conscience.

    Chère Agnès Thill,

    Je viens de regarder la vidéo ou vous fûtes interrogée à TV Liberté (je la fais débuter après la présentation d'une, future, de Jean-Marie Le Pen qui m'insupporte, le plus amusant c'est que sûrement va-t-il affaiblir discrètement le RN, mais ceci est une autre histoire).

    De la loi entrain d'être votée sur la PMA, je n'en aurais que peu à dire de plus que vous, hormis le fait qu'elle promet des lendemain qui chante autant aux parents qui vont élever cet enfant que pour l'enfant lui-même.

    C'est simple à comprendre, acheter une personne pour son seul désir, dut-elle être nouveau-né, c'est la considérer comme étant, au mieux un esclave, au pire un objet.

    Et même si cela est tu, voire même surtout si cela est tu, cela va générer une angoisse existentielle de la personne ainsi vendue puisque achetée, que même la recherche de sa filiation de sa mère-porteuse ne pourra résoudre puisqueP1030126.JPG inconsciemment elle se considèrera comme une chose et non pas être un Être Pensant.

    Quoi que puisse en penser et en dire part ailleurs Boris Cyrulnik, que je trouve quelque peu léger sur ce sujet: il sert à quoi de générer des angoisses et des névroses à quelqu'un même pas encore né.

    Tout cela pour assouvir les petits caprices de personnalités qui, dans leur sentiment profond de ne pas être normaux (je ne porte pas ici de jugement de valeur de choix sexuels quelconques, je décris un mécanisme psychique inconscient), veulent à toute fin montrer à la face du monde une normalité qui, de ce fait même d'avoir eu un enfant de cette façon, leur montrera à leur propres yeux leurs ambiguïtés, ce qui accroitra les instabilités psychologiques de tous.

    Et comment se débrouilleront ces femmes qui, en raison d'un trauma d'une relation forcée avec un homme, soit avant l'âge adulte, soit par violence, en est venue à n'avoir de relation qu'avec des femmes dans sa peur et dégoût des hommes, devra élever un garçon?

    Ce sera à l'adolescence que l'explosion d'angoisse sera, pour le-dit enfant, déterminant, et les conduites suicidaires y seront grandement possibles, et sinon ce sera à la troisième génération que cette explosion se fera.

    N'y a-t-il pas déjà suffisamment comme ça de gens au psychisme instable en France pour en rajouter inutilement, mais il est vrai qu'à l'heure de la marchandisation du tout et du n'importe quoi, considérer un Être Humain comme étant un bibelot comme un autre n'est que de la mode du temps, il est bien fait mention, pour quelqu'un cherchant un emploi, qu'il doit savoir se vendre.

    Être un vendu c'est dans l'air du temps.

     

    Mais en fait, Chère Madame Thill, ce billet n'a pas de but de disserter sur cela, ma P1020035.JPGfoi, de cette PMA qui désigne aussi, et ceci est délicieux (c'est un copié/collé) : " Pays les moins développés socio-économiquement (parmi les pays en voie de développement) " (tapez PMA sur votre moteur de recherche et vous trouverez çà).

    En fait ce petit texte n'a de but que de vous montrer, sans ironie aucune, la fantastique naïveté dont vous aviez fait preuve quand vous aviez décidé de vous présenter à la députation au sein du REM, dit des radioéléments, ainsi que d'avoir suivi le sieur Macron, le beau parleur, et pardonnez-moi de cette once de vulgarité, mais vous vous étiez faite empapaouter de première, et profond de plus.

    Du fromage du corbeau de la fable, Madame, les renards vous l'ont volé.

    Vous trouverez plus loin, dans ce blog, une infinité de mes réflexions qui  vous montreront que ceux que vous aviez aidés & accompagnés ne sont pas ce qu'ils disaient être, pourquoi ils furent justement choisis et par qui, mais aussi pourquoi nombre de ceux avec qui vous siégiez sont loin d'avoir cette stabilité mentale menant à ce minimum de probité que réclame une telle fonction.

    Surtout les raisons qui font que ceux qui se révèlent n'être que de vils malandrins ne sont en aucun cas chassés de leur charges électives.

    Peut-être y comprendrez-vous également en quoi vous, comme Monsieur Villani, fûtes utiles à cette coterie qui se cache derrière ce mouvement que vous avez quitté.

    Le puzzle conceptuel qu'est mon blog, j'avoue que les idées s'y développent au fur et à mesure qu'elles me viennent à l'esprit, vous permettra, quoi qu'il en soit, de saisirP1020956.JPG la nature de ceux qui vous ont manipulée, comme nombre de ceux des classes-moyennes hautes à supérieur que je ne cesse, pour cette raison, de vilipender.

    Ceci en en montrant les raisons.

    Mais surtout vous fera saisir les réels enjeux d'aujourd'hui, ce qui pose cette ridicule loi sur la PMA que comme n'étant que les derniers instants d'un monde politico-économique bientôt forclos et devenu, de ce fait, complètement fou.

    Toutefois, que vous souteniez encore un peu Monsieur Macron est tout à fait normal et j'en comprends d'autant plus les mécanismes que moi-même aie vécu quelque chose d'analogue, ce que vous découvrirez à la suite.

    Il est vrai que si vous voulez vous faire votre idée de l'ensemble, le temps long ne peut qu'être que nécessaire, mais vous y trouverez aussi quelques poésies ainsi que des aphorismes de mon cru dont, pour certains, je suis particulièrement content,  qui vous permettrons de vous égayer en un ailleurs momentané.

    Vous êtes loin d'être la seule personne à enfin ouvrir les yeux et de commencer à poser un regard conséquent sur notre réalité, il serait bien en revanche que vous ne vous égariez pas une fois encore au sein d'un autre de ces partis politiques que je dis officiels P1020147.JPGpuisque passant dans les médiats.

    En ce moment, ainsi, le réel aspect contestataire d'un parti est inversement proportionnel au temps que passe ses représentants dans ces-dits médiats.

    Vous y trouverez, aussi, une définition précise de la nature de la gauche et de la droite, ceci considéré de sa base historique.

    Que je vous en prévienne, mes développements sont en plein iconoclastes et risquent de questionner quelque-peu nombre de vos conceptions les plus assurées, et si vous n'êtes pas en accord avec des de mes idées, ce serais pour moi du plus pur du naturel.

    Bien à vous,

     

     

    THEURIC

  • Chère Murielle Robin.

    Chère Madame,

    Vous fûtes prise à parti début juillet de cette année, je ne m'en aperçois que maintenant, pas bien méchamment d'après les vidéos qu'il m'ait été donné de voir, lors de votre manifestation contre ce que vous nommez les féminicides, ce néologisme quelque peu vaseux, fleurant bon les méandres propagandistes oligarchiques euro-atlantistes.

    Demandez-vous donc d'où provient ce terme qui, comme beaucoup d'autres, paraissent comme par magie et, souvent, disparaissent remplacés par d'autres, comme celui de "climatosceptique" par exemple.

    Sûrement, n'avez-vous pas compris le pourquoi de cette altercation, ceci d'autant plus que vous aviez eu très peur, vous qui défendiez l'année dernière ce mouvement des gilets jaunes, l'interprétant, avec une trop grande grande facilité, par un rejet de l'homosexualité, ce qui  est une erreur, du-moins pour la majorité des gilettistes qui s'y exprimaient.

    Quand, si vous y réfléchissiez bien, les raisons en sont d'évidence.

    Ce n'était pas contre vous que les personnes qui étaient là s'exprimaient, mais à l'encontre de ce que vous représentiez, et souffrez, Madame, si la charge de ce billetP1030121.JPG vous contrarie quelque peu.

    Il n'est, pour commencer, de constater qu'à bon droit les manifestants de jaune vêtu ne pouvaient que se demander si votre présence et celle de vos consœurs n'étaient pas une manière de contrecarrer leur propre défilé.

    Ce que je traduirais par une simple question: n'auriez-vous pas été instrumentalisée pour rendre invisible leur protestation?

    Que cela ce soit vraiment passé ainsi ou non, comprenez qu'en raison des diverses, nombreuses et ignominieuses manipulations médiatiques dont ils ont souffert, qu'ils réagissent ainsi me parais de bon aloi.

    C'eût été à vous, ayant, je l'imagine, suivi un cursus long et dotée d'une large imagination théâtrale, qui  auriez dû comprendre, dès l'avant, qu'une telle animosité se serait développée à votre endroit dès votre présence, en ayant pris les mesures adéquates pour éviter ces légères échauffourées.

    Vous remarquerez qu'en ses débuts l'absence de police, qui ne pouvait que savoir par avance que ces deux rassemblements seraient présents au même lieu en même temps, à croire que ce qui s'était passé fut recherché.

    Mais allons plus loin, voulez-vous.

    Il vous y fut reproché de détester les hommes, d'être misanthrope, je n'en sais rien, en revanche je sais que de tous temps les milieux artistiques, du spectacle, comme ceux du P1030213.JPGpouvoir, ont très souvent une approche de la sexualité bien plus relâchée que dans le reste de la population.

    Ce n'est pas sur cela que se porte ma raison, je n'ai que faire des choix et attirances de chacun du-moment que cela n'interfère en rien sur la vie de tout autre et que nul n'en est forcé.

    Ainsi, là encore, sans que vous puissiez le remarquer, il est vrai qu'une longue et violente propagande se fait pour affaiblir, voire détruire, le sentiment de sexualisation des gens et, ce, dès les plus bas âges, le but en étant de faire perdre, aux populations, leur identité nationale par celle sexuée, ceci pour s'assurer de leur domination.

    Si vous allez voir mes aphorismes, j'y ai écrit la chose suivante:

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme et de la femme;

    -L'animalisation et ou la chosification de l'homme, de la femme et de l'enfant.

    Ceci sous la forme de cette niaiserie ayant de nom "Théorie du genre" autant anti-éthique qu'anti-scientifique et qui est d'une violence sociale inouïe, qui est socialement égale, qui est aussi destructrice qu'une guerre totale pour tout peuple.

    Vous pouvez également parcourir ce texte dédié à l'indétermination de l'Être, celui-ci étant le troisième sur ce  thème, et même celui-là sous le titre de: "Vous les croyez menteurs, Il sont délirants...".

    Vous y découvrirez que j'y produit un ensemble de réflexions sur ce sujet.

    Ainsi m'en voyez-vous fortement navré, mais je crains que vous ne fûtes, vous et vos compagnes, instrumentalisées, Madame, prises, comme nous le sommes tous, dans P1020488.JPGun puissant brouillard conceptuel.

    La preuve en étant que quasiment le même nombre de policiers, sûrement en raison du mauvais sentiment que leur procurèrent leurs exactions envers les gilettistes, mais aussi d'agriculteurs, ceci sans compter les chômeurs, se suicidèrent dans l'année, sans que vous ne vous en émouviez le moins du monde, puisque ce n'était pas cette cible là que l'on vous avait assigné, à l'insu de votre plein gré, cela va de soi.

    Je n'irais pas plus loin, Madame, au risque, sinon, de vous faire grand mal, encore serait-il bien que vous réfléchissiez, avec prudence et sans ces inutiles sentiments de culpabilité, sur certains de ces voyages télévisés que vous aviez accompli par le passé.

    Vous êtes une bonne personne, Madame, à l'image de beaucoup de ceux qui sont des mêmes classes sociales que vous, mais vous vivez, comme eux, dans ce monde fantasmatique, infantile et narcissique qui vous égare dans les dédales obscures de croyances vaines qui ne sont que les résurrections archétypales des sociétés primitives (sans jugement de valeur).

    Si vous en avez la curiosité, le courage et le temps, promenez-vous dans ce blog et vous comprendrez d'où proviennent vos angoisses dont je n'ai fait, ici, qu'en effleurer autant le sens que l'origine.

    P1020964.JPGBien à vous,

     

     

    THEURIC

  • Pause prudentielle et son substrat

    Je suis surpris de lire, dans mon ouvrage traitant des hyménoptères (à l'époque de son achat puis de sa lecture je n'avais pas l'esprit bien en place), qu'existent des bourdons parasites et celui-ci, qui me semble être Psithyrus (encore les russes) Rupestris me paraît en être, colonisant les nid des bourdons des pierres qui en viendront à nourrir leurs larves.

    Je suis content de cette photo où l'animal fut pris en plein vol, juste en dessous de cette belle inflorescence bicolore.

     

    Pause prudentielle:

     

    Divers éléments me suggèrent que je me dois d'être prudent dans mon expression ici même et que je me devrais ensuite, pour un temps que je ne saurais définir, cesser toute écriture.

     

    Je vous proposerais la lecture de cette réflexion des interarmées françaises, restant elle aussi prudente.

     

    Ce que je puis rajouter à ce court message tient en quelques formules que j'ai, pour certaines d'entre-elles, mainte fois répété:

     

    - Tout système politique triplement verrouillé, telle l'Union-Européenne, institutionnellement, idéologiquement et politiquement, ne peut évoluer et, dès lors, ne peut que s'acheminer vers son démembrement dès que la nécessité de le réformer, quelles qu'en soient les raisons, s'y fait montre, ce que nous conte les tribulations de l'URSS de la nomination de Monsieur Gorbatchev jusqu'en 1991.

     

    - les dernières élections US démontrent que deux forces impériales, aux frontières floutées, s'y confrontent: l'état-profond d'essence politique (le trumpisme) contre l'oligarchie ploutocratique, dont les GAFAM (le bidenisme), d'essence économique monétariste, les fraudes électives qui y ont eu lieu de la part du second ne pouvant qu'y avoir fait perdre autant de sa crédibilité que de son sentiment de toute puissance, tant politique, monétaire que militaire.

     

    Aux vues de ces insanes malversations, l'état-profond n'a plus d'autre choix que de détruire l'oligarchie US pour tenter de rétablir, ne serait-ce qu'un peu, de sa légitimité impériale et de son crédit politique à l'international, ce pays n'en en ayant plus aucune économiquement.

     

    Quand bien même une guerre civile ne s'y produirait pas, celui-ci deviendra bientôt ingouvernable, si ce n'est pas déjà le cas.

     

    - Valeur d'une monnaie : la valeur nominale d'une monnaie est proportionnelle à la richesse industrielle, minière, agricole et marchande, présente, potentiellement future et des réserves d'état faites de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, au regard de la quantité qui en est conçue sous quelle que forme que ce soit.

     

    Ce qui ne veut qu'expliciter que plus une monnaie est surproduite pour une richesse donnée d'un pays, plus elle perd de sa valeur intrinsèque, ce qui se nomme de l'inflation.

     

    Il ne s'agit plus aujourd'hui d'un risque systémique bancaire, boursier ou d'endettement et de non remboursement (des particuliers, des industries, des acteurs spéculatifs, des banques, des états...) pesant sur les économies mondiales, comme il se le fait dire, mais plus sûrement de celui d'un arrêt, pour une période non déterminé, de la valorisation des monnaies les unes par rapport aux autres, donc, suivant, celui de tous les échanges marchands internationaux.

     

    - Depuis 2008 au moins, voire en 1999, a commencé une désindustrialisation mondiale (le nombre de gens pouvant acheter se réduisant) conduisant à une déflation, soit la perte de valeur des marchandises (baisse des coûts de production et donc des salaires plus mises au chômage, pour pouvoir les vendre), quelles qu'elles soient, compensée par l'inflation sus-montrée, elle aussi d'échelle internationale.

     

    Ce double phénomène s'accélérant continuellement, accélération accrue lors de la survenue du SRAS-COV2, c'est pourquoi nous fonçons vers une banqueroute  généralisée.

     

    - Le " Grand Reset" ne peut que nous démontrer l'inanité peine et entière de l'oligarchie ploutocratique mondialiste, surtout étasunienne, puisque l'industrie, les mines et l'agriculture, contrairement à la monnaie, étant la réalité économique des pays, ce qui n'est pas pris en compte par ces olibrius transatlantiques la composant, celle européenne ne comprenant pas qu'elle se fait spolier par elle.

     

    - De mes aphorismes: Lors d'une crise économique quand l'homme politique ou le journaliste incompétent en parle peu c'est que la situation n'est pas trop grave, quand il dit que la crise est derrière nous c'est que la situation est grave, quand il n'en fait pas mention c'est que la situation est très grave, mais si l'homme politique confirme l'existence de la crise c'est que la situation est désespérée.

     

    Je vous ai proposé-là un certain nombre de mes bases réflexives, vous en trouverez d'autres tout au long de mes billets, éparpillées tel un puzzle.

     

    Je ne peux connaître le choix de chacun, souvenez-vous, du-moins, que prendre un risque inutile est imbécile.

     

    Cela ne veut pas dire qu'il ne faudrait pas agir mais que toute action et son but se doivent d'être au mieux pensés et conçus en amont, individuellement et collectivement (je sais ce qui me manque...).

     

    Soyez et restez conscient de la nature des passions et des pulsions qui vous animent, que vos résolutions soient comprises dans leur nature.

     

    Ceci pour n'être pas les pions de puissances et de ces passions, quelles qu'elles puissent être, mais surtout de celles collectives, soyons des acteurs conscients de leurs actions et de leurs raisons d'être.

     

    Nous sommes devenus, si je puis le dire ainsi, les sujets, à l'insu de notre plein gré, d'un moment historique majeur pour notre espèce, Homo Sapiens Sapiens, il nous faut en être conscients.

     

    Quelle que puisse en être ses freins actuels, notre développement anthropologique et notre réel allant vers le véritable progrès se fera quoi qu'il en soit, en une bifurcation sociétale de première importance.

     

    La vie n'est en rien un long fleuve tranquille, qu'il s'agisse de notre existence individuelle, de celle du groupe formé de nos proche, de notre pays, comme pour tout le genre humain: les tribulations nous suivent tout au long de notre existence.

     

    Ne soyons dupe de rien ni de personne, et surtout, non pas de soi-même, ce qui veut dire que, comme l'affirmais Socrate: "Connais-toi toi-même et tu connaîtra l'univers et les Dieux", j'y rajouterais en notre époque moderne, dans leur nature réelle.

     

    Nous avons tous nos bons et mauvais cotés, nos forces et nos faiblesses, il en est pour qui la balance se porte plus d'un coté que de l'autre...

     

    Soyez prudent et déterminés en votre nature...

     

     

     

     

    THEURIC

     

    PS.: Quand je reprendrai ici l'écriture, cela voudra sûrement dire que cette bifurcation anthropologique sera en ses tous débuts.

  • Détermination & indétermination.

    Bon, j'ai mis la journée à taper ce texte, ouf, c'est terminé, je suis épuisé, demain je le décorerais de mes photos florales et le corrigerais, en y laissant, comme à chaque fois, quelques coquilles, ce à quoi je vous prie de m'excuser.

    L'idée de l'indétermination m'est venu en pensant à l'électron, oui, je sais, je ne suis pas physicien.

    Je l'imaginais se baladant seul, de ses 300 000 km./s. dans la noire nuit silencieuse des confins de l'univers et, disent les professionnels de la chose, qu'il n'est pas possible de savoir si, dans ce cas, c'est une onde ou un corpuscule, ni même, c'est là que c'est amusant, si j'ai bien compris tout cela, où il se trouverait, il P1000745 - Copie.JPGpourrait se situer un petit peu partout en même temps dans l'univers, ce qui est, ma foi, quelque peu singulier.

    Ce ne serait que quant il interagirait avec un bidule quelconque, l’atmosphère d'une planète, une montre-à-gousset, un astéroïde, une pivoine, un vaisseau spatial ou un cheval à bascule qu'il dirait: "Coucou, j'suis là", puis qu'il disparaitrait en interagissant d'une manière ou d'une autre d'avec ce bidule.

    Parce que sa rencontre bidulienne (néologisme), d'une certaine façon, déterminerait son existence,  puis le ferait disparaître lors de cette interaction, enfin, c'est ce que j'ai compris de ce machin, hein, si je fais erreur quelque part, n'hésitez pas à corriger ma ou mes inexactitudes.

    Enfin, partant de cette idée, tout à coup je me suis dit: "Tiens, en fait, la raison en serait parce qu'il est indéterminé puisqu'il n'a aucune relation, si je puis dire, d'avec aucun autre corps physique jusqu'à ce qu'il ait une interaction bidulienne qui le déterminerait".

    Et puis je me suis demandé, de fil en aiguille, si, pour nous autres Êtres Humains, l'indétermination ne serait pas l'un des maux psychologiques dont nous pourrions souffrir (bon, c'est ça l'intuition, ça te passe du coq à l'âne sans hésitation en faisant des correspondances parfois hasardeuses, et le pire c'est que ça marche).

    Quelques temps après, je ne pourrais pas vous dire combien, des mois, ça oui, pour que murisse cette idée, je me suis demandé si cet obscurantisme, dont mes anciens lecteurs, ou ceux qui eurent la patience, la curiosité et la persévérance de tout lireP1010043.JPG virent que j'en faisais souvent mention.

    Si l’obscurantisme actuel, donc, ne serait pas en lien étroit avec cet indétermination psychologique qui est le sujet de ce billet.

    Ensuite, ben ensuite je n'ai que peu creusé ce thème, attendant, comme d'habitude, pour l'approfondir, que je le pose sur le papier le dépose dans mon blog par écran interposé.

    (D'ailleurs il va falloir que je rapatrie tous mes textes à partir, si mes souvenirs sont bons, de mes troisièmes aphorismes, allez-y voir, ceux qui ne les ont pas lu, j'en suis particulièrement content, il y aussi des poésies, tapez aphorisme ou poésie sur le moteur de recherche du blog, il les trouvera tout seul, comme un grand.).

    Vous trouverez en seconde partie de ce long billet, en toute fin, mes explications des immenses difficultés dans lesquelles nous nous retrouverons en France, mais aussi partout ailleurs, lorsque le système économique globalisé sera forclos, ce qui arrivera, n'en doutez pas.

    J'ai amené ça de manière assez subtile et j'en suis plutôt content.

    C'est vrai, j'ai la manie de mélanger les sujets, c'est que pour moi ceux-ci sont liés, et puis quand j'en ai un en tête il faut que je le note ici.

    P1010084.JPGJe n'écris pas ça pour me justifier, bien que cela pourrait sembler tel puisque j'affirme que je ne me justifie pas, ben oui, c'est comme ça que nous fonctionnons, nous-autres Homo Sapiens (pas encore vraiment) Sapiens, mais pour montrer comment je fonctionne: à l'intuition, ce n'est qu'ensuite que la logique prend le relais.

    Si je puis rajouter comme un Post-Scriptum avant la lettre (ouarf, la blague), ce n'est que quand un système débilitant tel que le nôtre, l'U.E. néolibéral, arrive à la fin de son existence, que collectivement nous en venons à le comprendre au mieux, il en fut ainsi pour l'U.R.S.S..

    Voilà, bon courage à vous, ce billet est long et je ne suis pas mécontent des hypothèses que j'y dégage.

    Quand à moi, il est tard, je vais manger, j'ai une faim de loup, hou, hou, hou, hou.

    En soi ( d'en soit à en soi, j'ai longtemps fais la faute de sens, mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas?), en soi, donc, il ne peut que paraître singulier de considérer la notion d'indétermination (site que je conseille pour toute recherche du sens d'unP1010086.JPG mot et d'un synonyme) comme étant majeur pour comprendre notre situation psychologique et sociologique d'en ce moment (ce texte faisant suite au libelle précédent).

    De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui conditionne notre condition d'Être Humain (ça c'est de moi), notre volonté dans l'action et celle de la compréhension du monde ainsi que la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, celui de s'exprimer à l'oral comme à l'écrit).

    Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?

    Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer comment l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.

    Ainsi, les inverses du substantif détermination, ses antonymies, dont celui le plus évident d'indétermination, montre, s'il en était besoin, l'inquiétude angoissée que génère cette perte de repère moderne.

    J'aurais pu choisir les mots d'indéterminisme, d'incertitude, de confusion, d'indécision par exemple.

    P1010055.JPGMais celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela produit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence.

    Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos réflexions que lors de nos actions, mais aussi et surtout de l'ordonnancement et de la structure de notre pensée et dès lors de notre raison.

    C'est pourquoi tant de gens vivent de la seule représentation, faisant de l'apparence le nec-plus-ultra de la vie sociale, ne se souciant que de l'image qu'ils produisent, masque cachant ce vide de sens de l'existence en un simulacre de bonheur.

    Notre indétermination mène donc à un affaiblissement, une désorganisation, une destructuration, voire à une destruction de la structure de notre psychisme, parce que nous ne savons plus qui nous sommes., nous n'avons pas ou plus d'identité ou, ad minima, nous n'avons plus qu'une identité incertaine et confuse.

    Pouvons-nous être déterminés dans nos pensées et nos actes si nous sommes indéterminés dans notre identité?

    Notre détermination d'existence en tant qu'Être Humain se construisant pas à pas à deux niveaux intimement liés: individuelle (le qui je suis) et collective (le ce que je suis) et, ce, dès notre naissance.

    C'est dans nos relations aux autres, à la mère d'abord, au père et à la fratrie, si il y enP1010128.JPG a une, ensuite, puis dans notre relation au monde que nous nous déterminons progressivement.

    (Quand bien même, après notre naissance, notre individualité n'est encore que potentielle, celle-ci se construit progressivement au même rythme que la-dite double identité, j'émets donc l'hypothèse que notre détermination d'Être détermine cette double identité individuelle et collective et que, de ce fait, l'affaiblissement de l'une ou de ces deux identités est directement proportionnelle à nos capacité de nous déterminer dans la vie, soit de penser, de décider, d'agir, d'aimer, de se considérer en tant que Soi..., soit de devenir et être un Être responsable.) 

    C'est quand cette détermination se construit d'incohérences, de paradoxes et de non-sens, d'une confrontation d'avec des transformations sociales soudaines, rapides et/ou violente comme il peut en être aujourd'hui, lorsqu'il n'est plus possible, pour la personne, de pouvoir dire qui  elle est, tant individuellement que socialement, qu'il y a indétermination de l'Être en une grave perte d'identité, voire une identité quasiment inexistante, ce qui conduit à une instabilité du narcissisme (ce qui définit l'individualité de chacun dans le regard de l'autre et dans celui du sien propre), déstabilisant de fait l'égo (ce qui définit l'extension de nous-mêmes par nos créations et nos avoirs sous forme de biens, de savoirs et de compréhensions du monde...).

    Ainsi, pendant la seconde guerre mondiale en France, les résistants, mais aussi les collaborateurs (ignobles, cela va de soi), ainsi que les juifs et les tziganes, de ceux qui les y aidèrent, fuyant et se cachant du danger mortel des nazis et leurs collabos, se déterminèrent par leurs actions mêmes et le choix de leur camps, contrairement P1010099.JPGau reste de la population qui, elle, fut dans une situation de survie, ce qui est compréhensible, mais rendit leur conscience de Soi, l'identité d'une majorité de Français instable, surtout de ceux qui ne collaborèrent que pour les seuls appâts du gain, puisque de camps ils ne choisirent que le leur.

    Les manipulateurs pervers narcissiques et psychopathes usent justement de la faiblesse de cette détermination de leur proie pour prendre le contrôle de son ou ses victimes par la remise en cause et accusation de leurs pensées, paroles, conduites, décisions, actes, allant parfois jusqu'à la remise en cause de leur existence en attentant à leur vie.

    De même de la fameuse tartuferie de la théorie du genre voulant que la sexualisation de l'enfant ne se fait, essentiellement, que par la seule éducation et, qu'en cela, la biologie et la génétique ne peuvent en être, de quelque façon que ce soit, responsable, ce qui mène filles et garçons à ne plus savoir qui ils sont, en cela, plus tard, les psychiatres, voire les policiers, par ces dérives pseudo-philosophiques, auront infiniment de travail pour contrôler des adultes psychologiquement désemparés, faisant n'importe quoi.

    Ne serait-ce qu'en détruisant les rapports hommes-femmes.

    Cette perte d'identité, réelle, que nous vivons actuellement, par celle de notre détermination d'Être Humain, a de nombreuses causes, que j'ai pu étudier tout au long de ce blog.

    Il en est de même de leurs effets qui, aujourd'hui, mène à une sorte de boucle rétroactive où ces effets en viennent à accentuer la violence de ces causes.

    En deux seuls exemples, que les écologistes politiques prônent les réductions de pollution est en soit une bonne chose, mais qu'ils se laissent enferrés dans le présupposé réchauffement climatique anthropogénique dû à un excès de C.O.2 dans l'atmosphère, puis que cela les mènent à réclamer la mise en place d'éoliennes qui, en plus d'être très peu efficace, tendent à détruire et tuer oiseaux et chauves-souries est un paradoxe niant le caractère véritablement écologiste de leur mouvement, ceP1010127.JPG qui ne peut qu'affaiblir leur identité politique et donc collective de chacun et du groupe.

    Il en est ainsi aussi de l'économie monétariste, l'indétermination pathologique de l'oligarchie française, européenne et étasunienne, due à ce que l'empire qu'est les États-Unis-d'Amérique se trouve au bord de sa disparition, en en entrainant, dans ce néant, dans cette faillite, le joyau impérial qu'est l'Union-Européenne, mais aussi le Japon, la Chine et nombre d'autres pays, provoque un paroxysme, quasi caricatural, de décisions économique délirantes pour tenter de sauver l'empire et sa monnaie, le dollar, ne pouvant qu'accroitre l'instabilité de cet empire et de ses colonies.

    Mais surtout de générer un affaiblissement croissant de leur détermination d'Être par la perte de confiance en leur propres croyances idéologiques (d'où l’exacerbation, en France, de la propagande néolibérale et de la censure macronien, réaction logique aux doutes puissants qui se développe chez nos oligarques et leurs zélés zélotes et leurs angoisses de perdre un pouvoir qui n'existe que parce que la France est une colonie américaine d'un empire finissant).

    Ces décisions n'étant qu'une parodie ridicule de la manière que notre oligarchie fantasme l'empire U.S..

    Cela provenant de ce que nos richissimes ne peuvent que se déterminer en négation, c'est à dire en générant une différentiation: il y a nous, les riches, et eux, les pauvres, ce qui leur permet d'avoir une identité à moindre coût (ce qui est le cas de le dire).

    (Pour les classes-moyennes intermédiaires à hautes intellectuelles c'était, jusqu'à présent, un petit peu la même chose, il y a ceux qui savent, nous, et ceux qui ignorent, eux; C'est parce que les  classes-moyennes intellectuelles et économiques [ces derniers proches des oligarques] s'appauvrissent que, progressivement, elles prennent faits et causes des classes-moyennes basses et des ouvriers et employés maintenant chômeurs.)

    J'ai appris, de la sorte, qu'en France, un projet de loi, caricature d'une américanolâtrie frénétique et fanatique, voudrait qu'un homme ayant, dans la rue, un regard trop appuyé à l'endroit d'une femme pouvait être puni d'une forte contravention, cela faisant suite à ce que nous apprîmes des Etasunis des viols et tentatives DSC00065.JPGque des hommes aux métiers de pouvoir y firent subir à telles ou telles actrices ou journalistes.

    (Hommes et femmes de pouvoir sont sans limite, d'où la nécessité des contrepouvoirs.)

    Allez donc prouver qu'il y aurait eu ou non un regard appuyé, moi-même pouvant, à certains moments, porter un regard vague n'importe où, sans regarder quoi que ce soit, si je réfléchis à quelque chose ou tout simplement quand je laisse mon esprit vagabonder.

    Et puis, combien de femmes trouvent-elles qu'un tel regard est le reflet du désir qu'elles inspirent ou de la simple admiration et affirmation de leur féminité?

    Combien seraient déstabilisées et frustrées, et donc d'amoindrir leur identité féminine, dès lors leur détermination d'Être, de ne pas le rencontrer, s'y confronter à ce regard masculin, même si, parfois, il peut se faire égrillard?

    Ce qui montre le délire dedans lequel est plongé la-dite oligarchie, laquelle appartient, obéit et participe le macronisme-philippard, mais aussi et surtout d'une mouvance d'élites intellectuelles, journalistiques et politiques, sans laquelle cette oligarchie n'existerait pas, perverties par leur perte d'identité, leur perte de détermination d'Être, ce qui génère chez elles la même unilatéralité idéologique et doctrinale, caricaturant leur maître étasunien, que nous pouvons observer aussi chez nos oligarques.

    C'est pourquoi ils tiennent tous presque le même discours, à quelques détailles près.

    Ceci provenant de ce que ce discours tenu en commun, souvent délirant, sert, pour cette collectivité plus ou moins formelle, à tenter de donner du sens, de se déterminer collectivement, dans une situation où leur perte d'identité devient évidente en raison de l'effondrement en cours de cet empire U.S. et de l'économie-monde.

    Détermination qui se fait également contre et à l'encontre de la population qu'elle déteste, puisqueP1010153.JPG sachant encore qu'elle est française avant tout et s'accrochant à cette idée, même si l'intense propagande européiste de l'oligarchie et du macronisme-philippard fait que souvent le discours pro-unioniste se produise presque en boucle, jusqu'au paradoxe le plus étrange.

    Ainsi ai-je entendu dans une vidéo, après qu'un agriculteur ait égrainé ses difficultés dues à l'U.E. :"Sans l'Europe on est, restera dans la misère dans laquelle on est actuellement."

    Elle, l'oligarchie et ceux qui la suivent, qui, parce que l'Union-Européenne et sa construction multi-décennale avait brouillée leur identité nationale, avait adopté, en une Amérique fantasmée, une façon de se déterminer en une modernité illusoire mettant le monétarisme mondialisé au centre de leur réflexion, se retrouve désormais, dès l'élection de Monsieur Trump à la présidence étasunienne, au-devant de la réalité: l'empire U.S. n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut et, ce, de tous les points de vues.

  • Angoisses et déconfinement.

    P1020193.JPGJe vous avoue que, personnellement, le confinement que nous vivons actuellement m'est bénéfique.

    Je savais pertinemment qu'une fois que je ne verrais plus (depuis il y a un ans et demi environ) ce malade mental qu'est ce faux ami pervers narcissique qui m'avais éloigné de mes connaissances et amis antérieurs ainsi que de possibles nouveaux, ceci pendant 35 années ( vous retrouverez trois billets traitant de ce sujet vers Septembre, Octobre 2018), puis que ma mère décéderait (il y a un an), dont je m'occupais une semaine sur deux en faisant des allers-retours de chez-moi à chez-elle, ceci suivit des longues affaires de sa succession, étant donné que, de plus, je n'aurais pas tout-à-fait achevé ma grave décompensation nerveuse, ma dépression de fatigue due à 25 ans de conduite d'un bus dans Paris (débuté il y a douze ans, juste avant mon départ à la retraite);

    Etant donné tout cela en effet et du fait d'une solitude constitutive de cet ensemble dont j'avais conscience, je savais très bien que pendant deux à trois ans je me retrouverais seul à faire un travail de construction et constitution d'une nouvelle vie, ceci en achevant une auto-analyse me montrant le sens dudit ensemble au plus proche de ce que fut la réalité le plus profonde de mon existence, jusqu'à mes 61 ans d'aujourd'hui.

    C'est, à mon sens, en fait, de comprendre les causes premières des événements passés et présents, en les réunissant en un ensemble causal structuré, qui permet ensuite d'en saisir au mieux le sens de ces effets, toutefois pour cela il faut d'abord, P1030774.JPGla majorité du temps, appréhender au mieux ces derniers en remontant progressivement vers le passé, afin d'en retrouver ensuite la ou, le plus souvent, les sources, ces causes premières, pouvant se retrouver pour partie au sein des deux à trois générations antérieures.

    Donc, de ce fait, sachant où j'en étais lors du début de ce confinement dû à mon isolement social constitutif, qui, pour ma part, s'effectuait déjà, si je puis le dire ainsi, depuis quelques mois déjà, je ne ressens pas la même gêne, contrairement à ce que nous vivons pour la majorité d'entre-nous.

    Je le vis, en quelque sorte, l'esprit libre, puisque m'y ayant préparé depuis des années et m'y retrouvant d'une manière cohérente, non point forcé mais en un achèvement personnel d'une époque passée, contrairement à ce que arrive pour une très large part de mes concitoyens.

    Or, en toutes ces raisons d'avoir traversé toute une partie de ma vie aux tensions importantes, j'ai acquis une certaine expérience en ce qui concerne les phénomènes d'angoisse, de compensation, de décompensation... qui peuvent s'exprimer différemment suivant la nature psychologique, physique et réactive de chacun.

    Là je perçois, pour l'instant, neuf sujets d'inquiétude et d'angoisse, en une liste non exhaustive, pouvant mener à une compensation plus ou moins importante, ceci pour éviter les douleurs neuronales dues à ce stress, conduisant possiblement: soit dés à présent àP1020902.JPG une décompensation pour les personnalités les plus fragiles, soit à ce qu'elle advienne dès lors que le déconfinement surviendra, voire même bien après, dont l'ampleur dépendra du niveau d'inconscience à laquelle cette anxiété se trouvera:

    -Notre manque de confiance quasi absolu, collectif, compréhensible, en notre équipe gouvernementale qui est consubstantiel de ses errements, contradictions, mensonges, gabegies et graves impérities que nous pourrions tous détailler en une très longue litanie (c'est en effet en 2003 que le Dr. Raoult prévenait les autorités que le pays n'était pas prêt pour affronter une pandémie, montrant de fait que cette sottise collective est ancienne, puis, dès novembre 2019 que les services secrets US avait averti Israël et l'OTAN, donc la France, d'une probable épidémie en Chine, ce à quoi Mr. Philippe n'avait pas trouvé de mieux à dire le 29 Novembre que: « Je vous informe que nous n’avons pas de plan pour la fin du monde à Matignon » propos bien que prémonitoires, plutôt stupides et impudents);

    -Nos difficultés, bien que les scientifiques internationaux travaillent dessus, de comprendre la nature du SRAS-COV-2, de ses capacités de nuisances, de son évolution et de ses rebonds futurs, bénéfiques ou  maléfiques, supposés, plausibles, possibles, probables à d'évidences, mais aussi de ses origines, deux étant envisageables pour l'instant, chinoise ou étasunienne:

    -Comment se passera ce déconfinement où, une fois encore, nous ne voyons pas poindre une grande efficacité gouvernementale tant dans le discours comme dans l'action présente tout autant que préparatoire, vous y trouverez, dans cette vidéo, P1010825.JPGquelques éléments de réflexion;

    -La survivance de l'union-européenne dont, je l'ai dit, la disparition prochaine vraisemblable ne peut que tourmenter beaucoup de gens qui, pour différentes raisons, sont pour son existence, ce qui peut aussi atteindre ceux qui sont pour le France-quitte, ceci parce qu'être contre quelque chose peut vouloir dire de maintenir un lien inconscient et constitutif avec celle-ci et que, si, ou plutôt quand elle disparaîtra, de ne savoir plus contre quoi lutter, de se retrouver ainsi, pour l'un qui est pour comme pour l'autre qui est contre, dedans un monde inconnu parce que n'étant pas encore là, donc angoissant de la craindre que cela ne survienne;

    -La disparition des USA et du néolibéralisme autour desquelles tournent bon nombre de positions politiques et économiques, que ce soit conscient ou non, empire qui a structuré, aussi, toute notre existence, de notre vie télévisuelle et artistique, jusqu'à celle scientifique et commerciale, menant à un état semblable au précédent cas pour les mêmes raisons (Mr. Trump est un vieil homme qui n'a qu'une seule chose en tête à en être entêté: réindustrialiser son pays à tous prix, je vous revoie à ce que j'avais écrit en Juillet 2018 sous le titre: URSS/USA, d'un empire à l'autre, en seconde partie au niveau de la fleur de pissenlit);

    -La crise économique déjà là, qui risquerait bien ensuite de se révéler d'être très violente, et que tout le monde pressent, est multiforme: industrielle et agricole, bancaire et boursière, monétaire et spéculative, même si cela fait peur et avec raison, à  bien y réfléchir cela pourrait se découvrir être une bénédiction dès lors que nos neuneus politiques, économiques, de la haute administration et journalismes cornichons auront disparus de la scène, ainsi que notre union mortifère (notre gouvernement, encore lui, laissant se vendre nos réserves de blé, pouvant nousP1030431.JPG mener à une disette, ainsi s'affirme ce que je vous expliquais plusieurs fois, il est composé de personnes ne pouvant pas se projeter dans le temps, dès lors de ne pas pouvoir considérer les effets de leurs décision et actions, puisque ayant perdu leur identité et sont donc en eux-mêmes psychiquement indéterminé, dès lors ne pouvant avoir de limite sociale, de morale, par un manque cruel des interdits du surmoi, vous trouverez ici une série de textes traitant de ces sujets, il y en a d'autres);

    -Une nouvelle société que cette pandémie annonce, en raison même des bouleversement qu'elle génère, et que personne ne peut définir, ceci d'autant  plus qu'à cause de nos évolutions sociétales, paradoxalement, c'est la grande majorité de la population française qui, elle, est dans la capacité de prévoir ces bouleversements futures, contrairement à la minorité que sont nos élites, or, de ne pas pouvoir considérer la structure de ce futur bien qu'en comprenant que ne pouvant qu'advenir est angoissant;

    -Nous vivons donc  une bifurcation anthropologique généralisé de grande dimension, ce que tout le monde présage et entrevoit, là encore, sans pouvoir le nommer, d'où ce stress que nous pourrions considérer comme extrêmement partagé à l'international;

    -De ne pouvoir agir, pour la plupart d'entre-nous, nous mène également à une détresse déstabilisante d'avoir comme le sentiment d'être pris dans un piège dont nous ne pouvons sortir, ce à quoi les agriculteurs, les soignants et les policiers, par P1030654.JPGexemple, réchappent.

    A ce stress correspond une compensation psychique et corporelle d'égale niveau qui, suivant chacun, peut mener à une décompensation pouvant s'exprimer de diverses manières, au mieux en un sentiment de mal-être tout juste gênant, au pire à une crise psychotique, violente ou non, pour les plus fragiles d'entre-nous, voire à une maladie grave de type cancer, ou même d'attraper le vilain virus, d'en décéder ou d'en devenir infirme (infirmer un fait étant de le récuser).

    Voire même à un désir de vengeance envers ceux qui se montrèrent si incompétent tout en étant tant péremptoire, accentuant par leurs discours et leurs actions nos difficultés actuelles, quand, en cela, la simple justice suffit, puisque la faire passer au plus juste en  terme de justesse serait la preuve de notre bon niveau civilisationnel.

    Autant pour les enfants, qui ne peuvent que sentir l'angoisse de ses parents et des gens croisés dans la rue, ce qu'ils ne comprennent pas et, du-fait, auxquels il est possible d'expliquer simplement ce qu'il se passe sans blabla inutile, que pour les adultes en une introspection nécessaire, de conversations et échanges entre gens, de recherches dans les médiats et le net (c'est du propre), d'être et de rester lucide autant des événements comme des effets que cela produit en nous est d'importance pour ne pas nous laisser emporter par des pulsions et/ou un effondrement nerveux ou physique qui nous déborderaient.

    C'est la différence qui fait la différence, je vous laisse, de cet aphorisme aucunement P1030242.JPGde ma création, à vos méditations.

     

     

    THEURIC

  • Idée n°) 14: Le retour à un tournant historique inachevé: réflexions sur la relation entre l'Europe et l'Afrique (et lég

    Dans mon texte précédent j'analysais les dynamismes en œuvre dans les relations établies entre différents pays ou régions du monde en montrant qu'il était possible, même de façon limitée, de percevoir les évolutions plausible, possibles, voire probables des relations géostratégique entre ces dits pays et régions en y recherchant des similitudes avec des situations passées similaires.

    Auparavant, c'est le processus de rétrogression que j'avais soumis à votre appréciation en y faisant une relative erreur, l'aphorisme; "l'étrange attraction des peuples pour leur inconscient social" n'y était que peu justifié.

    Je propose, dans ce texte, d'explorer un autre mécanisme historique qui, là, rendra cette maxime pleinement effective, "le retour à un tournant historique inachevé".

    Semblable à la rétrogression, c'est là encore un processus de "retour en arrière" collectif, mais autant la rétrogression sociale mettait en avant des mécanismes internes à un pays, une nation, une société donnée (c'est pourquoi je pense possible, voire probable une scission au moins momentanée des États-Unis-d'Amérique, que cela passe par une nouvelle guerre sécessionniste ou bien de façon plus paisible), autant le retour à un tournant historique inachevé se penche, ici, sur des relations de subordinations ou de conflits préalablement établis entre divers peuples, pays, états et/ou région du monde, relations qui, pour des raisons variées, n'ont pas pu se conduire jusqu'à leur terme, ce qui conduit à une frustration, un inassouvissement inconscient des peuples.

    Un bel exemple passé en est les deux guerres mondiales en Europe.

    L'achèvement du premier conflit mondial, à l'est comme à l'ouest, d'une certaine façon, tourna court: certes, l'Allemagne fut vaincu mais, à l'est, la révolution bolchevik empêcha l'Allemagne/Autriche-Hongrie ou la Russie de se déterminer en tant que vainqueurs ou défaits et à l'ouest, que ce soit sur le front français ou italien, l'Allemagne/Autriche-Hongrie, bien que battues, n'ont jamais eu leur territoire envahi, ce n'est qu'après leur défaite que de manière limité l'Allemagne eut à subir une occupation (située dans la Ruhr, soit un bon tiers ouest de l'Allemagne), comme en effet cette défaite allemande et austro-hongroise ne fut dû qu'à leur épuisement, la frustration ressentie par les vaincus fut intense parce qu'ils ne se sentaient pas réellement vaincus et encore moins vainqueurs.

    Ce tournant historique inachevé aurait pu se régler par d'autres biais, économique par exemple, mais 1929 sonna le glas de cette possibilité et l'avènement d'Hitler en détermina la suite, la guerre qui s'en suivit, la deuxième mondiale, avait en partie pour cause cette frustration plus ou moins inconsciente, surtout de la part de l'Allemagne, d'avoir été vaincu sans en avoir le sentiment véritable de l'avoir été, d'où l'impression d'injustice que ressentaient les allemands de cette période.

    Cette même théorie me fait présagé que les pays qui, jusqu'en 1918, composaient ce qui était alors l'empire Austro-hongrois ne "profitent" de la construction européenne et du risque de son prochain démantèlement pour se réunifier de nouveau, sous une forme, bien sûr, différente, sous l'égide d'un pays germanique, l'Allemagne, en remplacement de l'Autriche, c'est pourquoi je ne serais pas étonné d'une partition entre l'Europe de l'ouest et celle de l'est, partition qui ne serait pas sans rappeler celle de la guerre froide.

    La guerre d'Indochine puis celle menée par les américains au Vietnam est du même ordre, la défaite française fut surtout politique, la bataille de Dien Bien Phu n'était pas en soit une défaite française déterminante et je postule qu'inconsciemment, pour les vietnamiens, obtenir leur indépendance après toutes ces décennies de domination coloniale française après un si (relatif) petit succès généra, également une frustration, tout le monde connait la suite, guerre du Vietnam, envoi massif des troupes américaines, progressives dégradations de la situation de l'Oncle Sam, évacuation de leurs troupes puis, pour finir, victoire du nord Vietnam sur le sud, dès lors achèvement de ce processus historique.

    Venons en au titre de ce texte.

    La décolonisation de l'Afrique Subsaharienne n'est pas survenu grâce à la détermination des africains ou des européens, France, Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, (le Portugal, l'Angola et le Mozambique sont à part puisque ces deux derniers pays se sont libérés après de longues luttes)  (encore une fois je ne porte pas de jugement de valeur, je ne suis pas quelqu'un pour qui la colonisation fut un bienfait, ni un méfait d'ailleurs, c'est le trait de l'histoire d'un empire, ici européen, qui s'est fait sur le dos de plus faibles, cela se rajoutant à un racisme à l'encontre les noirs parce qu'ils représentent, pour les peuples non noirs, le rejet inconscient de leurs pulsions, lié au sentiment de saleté, un complexe d'infériorité dû à ces pulsions auto-destructrices, surmonté par un complexe de supériorité, représenté par l'archétypal sentiment donné par une couleur de peau paraissant originel, celle de la préhistoire la plus ancienne, le racisme est donc la projection, sur un autre différent, de sa propre détestation d'une partie de soi, celle la plus sauvage, l'anti-judaïsme est de même ordre, mais en son inverse en ce sens où le juif représente la modernité, la culture et la pulsion réprimée puisque c'est la culture et la modernité qui réprime la pulsion, quand un noir est cultivé la situation est pire encore puisqu'elle conjugue dans le même temps les processus de rejet du noir et du juif.

    C'est donc, dans tout processus de racisme, la haine de ses propres pulsions qui génère la pulsion de haine projeté sur l'autre mais comme est reconnu dans cet  autre soi-même, le soi-même dans le Noirs et le juifs ainsi que tous ceux qui sont différents, renvoient aussi la crainte de perdre son identité par la peur contradictoire qu'ils représentent d'un retour à des temps archaïques, redevenir sauvage par les pulsions haineuses et destructrice que leur contactes génèrent en raison de ce complexe d'infériorité.

    Mais n'oublions pas, noirs, juifs et autres peuvent aussi être raciste, et oserais-je le dire, ont le droit d'être racistes, parce que considérer les noirs, juifs et autres comme naturellement non racistes c'est déjà du racisme: nous sommes tous fait de la même pâte!

    Quand cette pulsion de haine devient destructrice elle devient obligatoirement et logiquement autodestructrice: tout projet de destruction provient de la fascination qu'exerce sa propre annihilation).

    Pourquoi j'affirme cela au sujet de la décolonisation?

    (hou, comme le sujet est difficile, soyons diplomate sinon je serais traité de raciste, sauf que peu de gens comprennent que le racisme et, parfois, son contraire, l'anti-racisme, peuvent être de même nature, si je hais cette partie de moi mais que mon surmoi me l'interdit, une manière élégante de se tirer de ce mauvais pas c'est de lutter contre le racisme, haïr le raciste permet de haïr cette même partie de moi mais à bon compte.

    Le non-raciste lui, comme ce mot l'indique, n'est pas raciste et est majoritaire chez les anti-racistes, la différence se trouve dans le discourt, de dire quelqu'un raciste parce qu'il décrit le fonctionnement social d'un peuple autre que le sien, comme le fait monsieur Emmanuel Todd au sujet des allemands, est imbécile, affirmer en revanche l'infériorité d'un peuple par rapport au sien ou comparer une femme avec un singe c'est du racisme, ainsi pouvons-nous être un parfait crétin mais cultivé.

    Au sujet des musulmans et aussi des arabes, des turques ou de tout autre gens aux origines divers le problème reste semblable hormis le fait que cette crainte fantasmé en un retour  à des temps passés se base sur des périodes moins anciennes, ce n'est pas le retour à des temps préhistoriques mais moyenâgeux et la détestation que certains musulmans ont pour l'Occident provient de la crainte qui est leur de perdre leur âme dans la modernité.

    Ce discourt dédouane-t-il ceux qui se pense supérieur à ceux qui sont autres qu'eux, racistes, donc?

    En fait, le racisme est la réaction la plus primaire qu'il soit, et c'est la réaction de gens primaire que de rejeter toutes ses fautes et son mal-être sur un autre surtout si il est faible ou donne ce sentiment.

    En revanche, ce n'est pas du racisme de considérer que dans un pays à la situation économique critique comme l'est la France, l'immigration doit être étroitement encadrée et réservée exclusivement aux réfugiés politiques et interdite aux réfugiés économiques.

    Parce que tout le monde sait très bien au plus profond de son inconscient que nous sommes tous égaux de fait, mais un ensemble de contraintes sociétales nous assujettissent, telle que celle qui est d'évaluer le poids hiérarchique de son vis à vis, surtout des inconnus, mais pas seulement, et cet assujettissement fait de tel sorte, parce qu'ils ne sont pas compris, que nous ne pouvons pas faire autrement que de projeter sur l'autre ses propres angoisses.

    Quand au F.N. et à sa présidente, ils sont entrés dans un processus autodestructeur pour les raisons que j'ai évoqué plus haut par des mécanismes que j'ai étudié précédemment.

    Ceci dit, je reviens à notre conversation d'origine.)

    Je disais donc que la décolonisation n'était pas survenue en raison de la détermination des pays d'Afrique Subsaharienne mais grâce à la guerre froide et de l'obligation faite aux européens par les U.S.A. et l'U.R.S.S. de se défaire de leurs colonies.

    Là, la frustration fut dantesque puisque ces pays ne se sont pas libérés en raison de leur puissance (comme le Vietnam) mais  parce que les européens en ont été obligés par plus puissants qu'eux, ces peuples, déjà considérés comme immatures par leurs colonisateurs, furent doublement infantilisés par les américains et les russes puisque ne leur a été reconnu ni leurs capacités de négociateur, ni leurs capacités de combattant.

    L'Europe aussi fut frustrée parce que leurs colonies ne se sont pas battus contre eux ni même n'ont négocié avec eux ce qui pourrait sembler un paradoxe, mais se battre contre des colonisés ou négocier avec eux veut dire se retrouver dans une situation d'égalité dans les relations ainsi établies ce qui permet de calmer, un tant soit peu, les angoisses, même si ces relations furent celles du sang, relations d'égalités qui commencèrent à se forger peu de temps avant cette décolonisation et qui n'aboutirent à rien pour les raisons montrées plus haut.

    Ainsi comprenons-nous mieux autant les conflits perpétuels en Afrique venant d'un déplacement de cette agressivité en auto-agressivité provenant de cette frustration, du retour du racisme en Europe, les roms prenant là la place des noirs, là où il y en a peu, pour les mêmes raisons, en France l'équipe de Sarkozy n'ayant fait qu'appuyer sur le bouton roms/noir.

    Nous comprenons mieux, aussi, c'est là où je voulais en venir, ce retour de l'armée française en Afrique Subsaharienne qui n'en est, je le pense, qu'à ses débuts et nous verrons bientôt d'autres pays européens se joindre à ces troupes.

    Ce retour à un tournant historique inachevé met ainsi le doigt sur les mécanismes en cours en Europe comme en Afrique qui ne purent se mettre en place qu'une fois l'effondrement des soviétiques et celui, bientôt, des États-Unis fut patent, que cela soit conscient ou pas.

    C'est la même théorie qui me fait dire un risque important de conflits en Amérique du Sud si les divers guerres qui ont traversées ce continent au siècle dernier se révèlent, également, d'ordre de l'inachevé en raison des interventions continuelles de leur puissant voisin.

    Nous pouvons dater le début de faiblesse irréversible des U.S.A. en regardant à quelle décennie les premiers pays d'Amérique du Sud ont pris leur destin en main et désigné leurs dirigeant à l'encontre des désidératas des américains, 1983 pour l'Argentine, à mettre en parallèle de l'arrivé au pouvoir de monsieur Mikhail Gorbatchev en Union-Soviétique, 1985.


    THEURIC

  • Des choses de l'esprit: le paradoxe.

    Dans l'une de mes quatre séries d'aphorismes j'y racontait qu'un paradoxe est une vérité en devenir.

    Dans l'un de mes textes j'y montrais que le mental en a horreur, que ce soit l'injonction paradoxale ou la double contrainte, par exemple, c'est le type même de situation qui peut rendre quelqu'un de complètement fou.

    Le premier c'est, entre-autre du plus classique, le: "sois naturel!" Où la personne se trouverait dès lors à ne pas pouvoir s'exprimer pleinement de soi-même puisqu'elle aurait toujours cette injonction à l'esprit, comment pourrait-elle le faire entre énonçant sa pensée en toute liberté ou obéir?

    En effet, dès qu'elle s'exprime par elle-même elle ne pourra qu'être tenue par cette injonction en lui donnant le sentiment d'obéir en pervertissant ainsi ses propres élans.

    Le second c'est la situation collective devant laquelle le gouvernement français seP1020008.JPG retrouve où, à son obéissance aux ordres donnés par l'administration unioniste par l'entremise des GOPE, il doit faire face à la broncas et révolte de la population, à l'exemple de la retraite à point.

    S'étant placé de lui-même dans ce piège où, désormais, d'avancer, de reculer ou de rester sur place au sujet de ce projet de loi ne peut que le mener au désastre en emportant avec lui le macronisme puis l'Union-européenne.

    C'est donc la double contrainte dedans laquelle il se trouve entre les ordres données par l'UE et le refus des français de ces nouvelles formes de retraite qui ne peut que mettre ministres, président et élus du REM dans une situation psychologique épouvantable avec tout ce que cela entend, ceci sans compter les fragilités psychologiques précédemment présentes pour certains d'entre-eux, ceci expliquant autant leurs violences que leurs dénis de leur rejet du peuple.

    En fait, nous pouvons dire qu'un paradoxe se doit d'être réduit à l'image d'un os cassé en ce sens où il nous faut faire la synthèse de cette conjoncture ayant pris cette forme duale.

    Mais là où cela devient intéressant c'est que l'inconscient lui-même manie ce paradoxe avec une grande facilité tant que nous n'avons pas compris la complexité de son message.

    P1020914.JPGEn allant plus loin de notre réflexion et en reprenant le début de ce billet, il est quelque chose à remarquer, un paradoxe n'en est jamais un véritablement parce que nous le percevons comme tel en raison même de notre subjectivité perceptive et de compréhension.

    Ceci parce qu'un paradoxe révèle toujours une complexité non encore perçue et dès lors résolue.

    Ainsi me suis-je aperçu que bien que m’apaisant doucement d'un stress qui, à bien y regarder, dura une très grande part de ma vie (depuis l'âge de dix à douze ans environ), je n'en ressens pas moins des tensions intérieures importantes recouvrant ce bien-être, ce qui est en soi un paradoxe.

    Or, j'ai comprit que lesdites tensions provenaient de ce que ni mon métabolisme, ni mon cerveau n'étaient habitués à cet état de bienêtre, ce qui fait que cela les force tous deux à faire un important travail d'adaptation ne pouvant que mener à ces troubles corporels qui peuvent parfois être quelque peu douloureux.

    Là nous pouvons observer que ce paradoxe fut réduit en en comprenant les fondements: l'adaptation lente de mon corps et mon cerveau à une situation à laquelle ils n'étaient absolument pas familiarisé et qui me génère des raideurs, des douleurs et, parfois, de légers malaises.

    Un paradoxe peut aussi s'inscrire en ce que quelque chose peut, dans le mêmeP1030162.JPG temps, exister et ne pas exister.

    Qui est le fait de nos capacités créatives permettant, le plus souvent, de rendre compte d'une réalité discrète ou d'un sentiment.

    Le narcissisme et l'ego sont de ceux-là.

    Ces deux composantes de la psyché dont j'ai pu faire mention dans des textes passés, existent-elles réellement ou ne sont-elles désignées, les a-t-on nommés pour simplement rendre compte de notre manière de nous considérer dans le monde et de ce qui nous appartient en propre, de notre complexe façon de porter notre identité, différente pour chacun d'entre-nous, et de percevoir la relation de lien et d'appartenance que nous entretenons entre les choses, les gens, nos créations et nous même?

    De fait nous pouvons affirmer que le narcissisme et l'égo, dans le même temps, existent et n'existent pas, nous les avons nommés essentiellement pour rendre compte de processus mentaux  sans que, pour cela, nous puissions véritablement en déterminer leur matérialité, quelle soit ondulatoire, matérielle, tout juste pouvons-nous les définir comme informationnels, mais par ailleurs ils nous permettent de comprendre nombre de processus psychiques qui, sinon, resteraient incompréhensibles.

    P1030189.JPGMais plus complexe encore à déterminer ce sont les paradoxes que nous propose notre inconscient, lors de rêve ou de sensations notamment, où il est possible de percevoir que le sens à y donner y est contradictoirement double, en un sens et son contraire.

    En ce cas, que j'ai pu rencontrer il y a de cela fort longtemps et dont je ne me souvient plus du sujet, il faut comprendre qu'en effet il peut s'agir d'un état ou d'un fait qui peut, de sa définition, être non pas de l'un ou de l'autre, mais dans un entredeux précis, qu'il faut définir tel qu'un curseur gradué mentalement.

    Puis de ces réflexions, inachevées, sur ce paradoxe que nous cessons de rencontrer et qui ne peut que nous perturber, je ne peux également que d'évoquer notre relation au monde qui, parce que nous ne le comprenons que peu, fait que, face à des événements, traumatiques ou non, nous fait en donner un sens qui, à la suite de son développement, se révèle à nous paradoxal.

    Si nous en sommes conscient nous pouvons nous y pencher et, après réflexion, comprendre qu'en fin de compte ledit sens que nous y donnions se révèle à nous partiel ou tout simplement faux.

    En revanche, si, par déni ou bien parce que nous n'y avions pas porté une attentionP1030502.JPG suffisante pour l'avoir mémorisé consciemment, voire à ce que ce sens que nous en donnions préalablement n'était pas en adéquation d'avec la réalité, alors nous pouvons nous égarer au- dedans de considération oiseuses.

    Ce qui peut mener à un stress, à prendre des décisions contreproductives et inadaptées à la situation, voire à nous retrouver à souffrir de maux, d'angoisses, de difficultés parce que nous nous serions en ce cas en totale inadaptation.

    La politique telle que nous pouvons l'observer aujourd'hui nous en offrant une multitude d'exemples.

    Nos médiats, en cela, en étant la porte ouverte en béance.

    J'en veux pour preuve le moment de cette émission: "Balance ton poste" que je ne regarde jamais, la trouvant d'une beaufitude exemplaire, mais dont cet extrait, publié sur le site de Sputnik, ne peut que nous en montrer un magistral exemplaire.

    Vous remarquerez le paradoxe qu'exprimais Monsieur Messiha où à la question, plutôt bateau, de Monsieur Hanouna, de savoir s'il est ou non l'alibi du Rassemblement National, il aurait pu répondre tout simplement que ce parti n'était pas le moins du monde raciste, plutôt que de réagit avec une telle véhémence en affirmant que le premier tenait des propos de ce genre.

    P1030021.JPGPuis à Madame Myriam s'exprimant sur l'antisémitisme, le même lui a enjoint de "...retourner dans son pays d'origine", reprenant là des termes que nombre de français de souche ont pu tenir envers les arabes.

    Nous pouvons percevoir là, de part ses contradictions, un double phénomène collectif inconscient en jeu chez nombre de gens d'origine arabo-musulmane en un paradoxe que je vais tenter de réduire:

    -Une identification en tant que français, ce qui est normal puisqu'il l'est, mais excessive, montrant ainsi sa peu d'assurance de son identité, d'où son adhérence à RN;

    -De ce qu'il a pu dire tant à l'animateur qu'à l'autre intervenante, tous deux d'origine juive, montre, là, quelque chose de beaucoup plus subtil.

    Cela est à mettre en parallèle avec le fait que des musulmans radicaux aient mis, lors d'une manifestation, sur le vêtement des enfant présents, une étoile jaune, comme celle portée par les juifs lors de la seconde guerre mondiale en France.

    A mon sens donc, il y a le désir inconscient, pour ces français d'origine arabo-musulmane, de vouloir prendre la place historique des juifs, non pas pour les remplacer mais pour vivre les mêmes instants de terreur passé en de même sorte de héro.P1030466.JPG

    Là aussi nous pouvons considérer que cela devient franchement intéressant, c'est de constater que la position victimaire des uns et des autres ressemble à s'y méprendre à une tentation, toujours inconsciente, de ressembler aux saints chrétiens, martyres des premiers temps.

    Ceux-ci oubliant, part ailleurs, le rejet raciste que subissent les français d'origine asiatique, preuve s'il en est que chacun de ces deux groupes ne veulent en rien lutter contre le racisme mais veulent juste passer pour des victimes, tout en affirmant de cette façon tonitruante une identité communautaire à l'américaine, ne sachant plus dès lors qui ils peuvent être.

    (Pssst, entre vous et moi, voyez-vous, je vais vous dire un secret: vous êtes français.)

    Ce sur-jeu victimaire étant aussi perceptible par l'affaire Mila où une gamine de 16 ans reçu des messages haineux pour avoir fortement critiqué l'Islam.

    (Nombre d'officiels, imbéciles bienpensants, considérant, dans les médiats, que le crime de blasphème envers l'Islam, et non pas envers le catholicisme qu'ils ne défendent pas, est naturel, rejetant donc de fait le principe de laïcité, sûrement parce qu'ils ont reçu l'ordre d'aider RN à prendre le pouvoir lors des prochaines élections nationales.)

    Il est loisir d'imaginer que nombre de français de souche et des non musulmans, ainsi que des musulmans tout autant, ne peuvent que considérer, à tort sûrement je l'espère, les mahométans comme étant des lâches pour s'en prendre ainsi à une si jeune femme.

    P1030116.JPGOubliant par ailleurs l'oumma, la communauté des croyants, sachant le nombre de gens de leur religion qui sont contraints de vivre dans des bidons-villes aux abords du périphérique parisien, et c'est un chrétien, catholique, qui s'en offusque, Monsieur Asselineau, c'est comme ça que se détruit une religion.

    La raison que j'en donne, donc, ce serait leur volonté inconsciente de prendre la place des juifs, qu'ils jalousent, en tant que victimes de notre patrie.

    Enfin, je ne peux pas ne pas aborder le paradoxe que peut représenter les exactions de la police à l'encontre les manifestants, mais aussi de l'homme et de la femme de la rue.

    Vous remarquerez, dans cette vidéo, la façon avec laquelle les choses se passent, ressemblant à s'y méprendre à quelques événements d'un état tyrannique ou dans d'autres républiques bananières d'Afrique ou d'Amérique-du-Sud, voire à ce que fut notre pays sous... Napoléon III.

    Ce paradoxe étant de se demander pourquoi les policiers de la BRAV... (demandez-vous, chers policiers, comment vous considèrent vraiment les membres de notre gouvernement: seriez-vous de braves quoi?) agissent ainsi sans se rendre compte qu'ils risquent, un jour ou l'autre, de se retrouver au-devant de juge pour leursP1030126.JPG brutalités, ceci d'autant plus qu'ils ne doivent pas en recueillir quelques avantages pécuniers réellement gratifiants.

    Certes, nous pouvons estimer que ceux qui furent choisis pour ce poste le soit pour avoir un esprit plus ou moins évanesce

  • A la recherche du sens perdu.

    Avant-propos:

    Je n'émets pas de théorie ni n'effectue de travail théorique, je fais de la philosophie en tant que penseur brut, ce qui est tout à fait différent mais qui, aux horizons de la bêtise ambiante, sont tous trois confondus, nous ne devons absolument pas, de plus, les confondre d'avec la technologie qui est, elle aussi, différente de cet ensemble:

    -Une théorie est la résultante d'un travail scientifique en amont, parfois durant des décennies, faite de recherches par divers moyens suivant la science dont il est sujet et lui étant explicatif de sa nature, recherches effectuées suivant la situation, l'urgence ou non, les capacités du moment, elle n'est jamais absolue parce que réfutable, mais, de par le principe de parcimonie, elle se doit d'être la plus simple au regard de toutes les information disponible sur ledit sujet donné et, enfin, se doit de déterminer réellement sa valeur par son caractère prédictif;

    -Un travail théorique est de définir une série d'hypothèses sur un sujet donné, or,P1040601.JPG l'hypothèse se devrait de rester juste un premier jet réflexif sur ledit sujet, que cela soit le fait de scientifique ou non, et se devrait de rester tel et d'être affirmé ainsi tant qu'aucune preuve tangible telle que définie plus haut n'y est apporté qui, sinon, d'hypothèse, la ferait porté au niveau de la théorie;

    -Une réflexion philosophique est elle proche de la métaphysique en ce sens où elle est la résultante d'observations, de recherche, de compréhension et de méditations tant de soi que du milieu dedans lequel la personne, philosophe de métier ou non, vit, sa finalité se devrait d'être d'organiser la pensée de chacun et, dès lors, de développer sa propre conscience de la réalité de Soi comme du Monde, elle ne saurait être absolue puisque elle se bâtie au sein d'une société donné et, de ce fait même, ne peut qu'être composé d'un ensemble de vérités relatives à elles-mêmes, de la personne singulière comme de ladite société donnée, quand bien même a-t-elle deux buts communs d'avec la théorie scientifique, celle d'être dans la quête ainsi que de définir au mieux cette nature de la réalité.

     

    Nous avions rangé notre intelligence à la cave, du-moins ceci était le fait de nos aïeux qui, toutefois, nous avaient montré l'endroit où ils l'y avaient remisée, et, maintenant, nous commençons tout juste à nous apercevoir, une fois que nous l'avons ressorti de sa malle déposée dans la cave, qu'elle est sale, poussiéreuse et mitée de mythes vaporeux.

    P1040463.JPGCe phénomène est déterminé, à mon sens, par deux processus historique aux origines passées s'activant en ce moment même, ceci simultanément d'une troisième, moins ancienne, tous trois s'activent, donc, depuis quelques décennies déjà.

    Ensemble dont je vais tenter de faire la démonstration.

    Démonstration qui, je le répète, bien que donnant du sens aux événements et/ou aux fait produits, n'en apporte en rien une preuve absolue, mais est juste le développement au plus juste d'un ensemble de considérations explicatives tentant de rendre compte au plus près à ce qui semble incohérent, sans en avoir de preuve concrète mais conformes aux présomptions perceptibles.

    Du moins cela permettrait-il d'amorcer des recherches, pour celui ou ceux qui en auraient l'attrait, desquels je n'ai aucun outil conceptuel me permettant de les effectuer, étant donné que mon cursus ne fut que peut développé, ni en ayant les capacités d'ailleurs de montrer en quoi je pourrais en avoir tort ou raison.

    Alors même que je suis sûr de leur réalité.

    Voici donc ces trois processus, aux portes de la métaphysique, que j'ai conçu de manière purement intuitive et dont je vous avais déjà fait cas auparavant et qui, je le conçois, pourraient être considérés, pour toutes ces raisons même, comme relevant de l'ordre de la magie puisque ne semblant pas corrélés par des mécanismes deP1040447.JPG causalité tels que je les avais exploré avec vous dans mes troisièmes aphorismes en fin de page, bien que j'en pense le contraire:

    1-une rétrogression historique nous faisant remonter anthropologiquement aux alentours de la deuxième moitié au troisième tiers du XIX° siècle jusqu'au début du XX°;

    2-une compulsion de répétition nous conduisant à une période s'étendant de 1917 et la révolution d'Octobre menant à la création de l'URSS, jusqu'au tout début de la guerre froide, soit à la toute fin de la seconde guerre mondiale, ceci maintenant sous une forme économique et non plus militaire;

    3-un effondrement impérial de la thalassocratie US, similaire, mais en un effet miroir gauche/droite-droite/gauche, de celui qui survint pour la Russie en 1991 qui vit la fin de l'Union-Soviétique, ceci accompagné d'un autre effondrement, celui-ci idéologique, accompagné naturellement de celui politique, phénomènes quasiment d'échelle internationale.

    Tous trois sont intimement liés et, telles des poupées gigognes, s'emboîtent temporellement l'un dans l'autre, c'est pourquoi, donc, nous ne pouvons pas comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui sans que nous ne prenions en compte ces trois mécanismes.

    P1040704.JPGEnfin, je dois préciser que j'avais déjà écrit sur ces trois thèmes dans mon blog sans jamais ne les avoir rapprochés.

     

    I-) La rétrogression historique:

    Vu que je fais remonter nos difficultés actuelles à la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 en tant que président de la II° République, suivit de son coup d'état de 1850 menant  au second empire sous l'égide de Napoléon III de 1852 qui s'acheva par la défaite de la France face à la puissance prussienne en 1870 (qui deviendra l'Allemagne pour cette occasion à Versailles, décision prussienne hautement symbolique).

    Parce que la première guerre mondiale est indéfectiblement liée à celle de 1870, qu'elle détermina tout ce qu'il se passa par la suite jusqu'à maintenant, je considère dès lors que c'est cette période qui est constituante de l'histoire mondiale dès le moment de ladite défaite jusqu'à aujourd'hui, c'est cela qui mène à ce que nous vivons une rétrogression historique.

    Les raisons originelles en sont de deux mensonges et deux trahisons qui, parce qu'ils permirent, pour les premières, aux acteurs de l'époque d’asseoir leur politique avec efficacité, et aux secondes que l'idéologie valait mieux que la valeur humaine, qui mena, du fait de cette misanthropie constitutive, à un désenchantement du monde conduisant à une façon de crétinisation des hautes hiérarchies sociales qui, parP1040529.JPG ruissellement, détermina celle d'une part de la population.

    (Il y eut depuis longtemps, sinon de tous temps, des mensonges et des trahisons tout au long de l'histoire, la particularité de ceux-là vient de ce qu'ils déterminèrent tous le XX° siècle et ce début de XXI° et c'est cela qui, pour nous, nous importe.)

    A) Ce premier mensonge fut du fait que Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,qui  fut présenté à la population comme étant un génie du même ordre que son oncle, Napoléon 1er, lui qui en réalité était considéré par les gouvernements européens, à peu de chose près, d'une manière similaire à notre Macron au sein de l'Europe et au-delà: un niais.

    Ainsi, pour Otto Von Bismarck, le chancelier prussien : « L’empereur est une grande incapacité méconnue. »

    Quand Victor Hugo disait de lui : « Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l’air de n’être pas tout à fait réveillé […] Les chefs de la droite disaient volontiers de Louis Bonaparte : C’est un idiot. Ils se trompaient. C’est un livre où il y a des pages arrachées. À tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. »

    Tout ceci ne vous ferait-il pas penser quelques-uns d'un certain gouvernement, voire même d'une union?

    B) Le second mensonge, lié au premier, fut la "dépêche d'Ems", faux diplomatique que le même premier ministre prussien avait créé pour que, la France déclarant la P1040560.JPGguerre, il puisse achever l'unification de ce qui deviendra l'Allemagne de par le conflit que cela générerait entre ces deux pays et de la victoire germanique quasiment assuré dès son début.

    La double trahison est de la même époque.

    A) Ce fut Louis-Napoléon Bonaparte qui fomenta un coup d'état en tant que président élu en reversant la deuxième république, trahissant par là même ceux qui l’élurent à ce poste, quand bien ce fut par un plébiscite qu'il en avait reçu l'approbation du peuple en 1851, ce fut de fait une trahison, puis en 1852 il devint l'empereur de tous les français sous le nom de Napoléon III à la suite d'intenses tricheries de toutes sortes, son régime s'appelant donc le second empire.

    B) Ce fut la trahison du peuple parisien par la troisième république naissante dès lors qu'à la suite de la capture de l'empereur Napoléon III ladite république fut proclamée en 1871 par Adolphe (déjà) Thiers qui conduisit à la Commune de Paris.

    Après l'armistice signé par le nouveau gouvernement élu de la troisième république, dans la crainte de la grande bourgeoisie, toujours royaliste, en la population parisienne républicaine qui, à la suite de la multitude de leurs trahisons ( des ancêtres de nos oligarques stato-financiers, sinon de sang, du-moins d'esprit ) aidant hypocritement les armées prussiennes durant cette guerre, qui, après les deux mois de famine des parisiens due au siège de Paris par les troupes germaniques du 20 Septembre 1870 jusqu'au 28 Janvier 1871,  fut tenté de confisquer les canons que,P1040491.JPG pour parti, les parisiens avaient eux-même acheté par souscription, qui dès lors se révoltèrent.

    Ce fut ladite Commune de Paris qui dura du 18 Mars au 28 Mai 1871 mené par les socialiste révolutionnaires, dont Louise Michel est l'une des figures les plus connues.

    Ce sont donc ces événements qui, dans le même temps, déterminèrent, à mon sens, le XX° siècle et ce début du XXI° et qui mène aujourd'hui à cet étonnant retour anthropologique en arrière qu'est notre rétrogression historique.

    En effet, ce furent les trucages de cette période que furent ces mensonges et trahisons, qui, de Paris, de la France, menèrent aux événements mondiaux jusqu'à aujourd'hui: les Etats-Unis seraient-ils devenus empire thalassocratique, maintenant en déclin,  si les deux guerres mondiales n'avaient pas eu lieu?

    La Russie soviétique serait-elle apparue si la première guerre mondiale n'était pas advenue.

    Et celle-ci se serait-elle produite si l'Alsace et la Lorraine n'avait pas été confisqué à la France par l'Allemagne devenu alors?

    N'y avait-il pas un esprit de revanche en France après que les prussiens se soient P1040609.JPGinstallés si longuement au  château de Versailles?

    Lesdits trucages s 'étaient révélé efficaces et, dès lors, bien plus que par le passé, mensonge et trahison, dont l'empire US furent et sont toujours les champions, devinrent l'habitude, certes dans les populations, mais de manière bien moindre que dans la haute hiérarchie des pays (c'est l'un des gestes majeurs de Monsieur Poutine d'en renverser la tendance).

    Cette façon de faire menant à ce que les peuples en viennent à ne plus croire en des dirigeants politiques qui, de mensonge en trahison, en sont venu, de génération en génération, à refouler le fait même qu'ils puissent mentir et trahir éhontément, n'en étant même plus conscient.

  • Ma philosophie et la chute finale.

    Chers lecteurs, bonjour.

    Je n'arrive pas à placer la grande photo d'entrée de page, excusez-m'en, Hautetfort me faisant une petite taquinerie, peut-être est-ce parce que cela lui fait trop de mémoire ou qu'un bug ferait des siennes...

    Ça y est, cela fonctionne.

    Question avec réponse en fin de page: quel est le plus petit nombre?

     

    Je suis, comme je l'ai déjà écrit, un penseur brut dans le sens où je ne me suis jamais véritablement instruit de la philosophie, piochant, par ci par là, autant des réflexions des anciens, de celles des modernes, des scientifiques, des psychologues, des psychanalystes, des essayistes..., ainsi que de tout ce que j'ai pu rencontré tout au long de mon existence.

    Ainsi le principe de parcimonie demandant à ce qu'une théorie scientifique doit être aussi simple que possible en prenant en compte l'ensemble des observations faite sur le sujet donné peut, également, être employée pour étudier bien d'autres matières, telles que la psychologie et la politique notamment...

    Ma philosophie est simple à définir, plus nous sommes conscient tant de nous-même que du monde qui nous entoure, mieux nous nous acceptons tel qu'en nous-même, mieux nous ressentons notre physique et le comprenons, le mieux nous nous adaptons aux situations et, dès lors, mieux nous sommes et y sommes apaisés et savons réagir face aux vicissitudes de la vie.P1040895.JPG

    A cela s'ajoutant le fait que notre pensée, en tant que fonction psychique, ne peut que se développer au meilleurs possible et, ainsi, conscient et inconscient remplissent leur  rôle d'échange continuel sans interférer de l'un sur l'autre en tous sens, ce qui est toujours dommageable.

    D'où l'un des sens de mon aphorisme: "Qui observe transforme!"

    En son centre j'y place des notions telles que l'identité individuelle comme collective, d'une grande modernité et bien plus centrale aujourd'hui qu'hier.

    Puis celle de frustration qui y est liée dans le sens où, si  l'on nie la nature de chacun, si  on ne la reconnaît pas dans ses dispositions, si elle marque son manque (bien que ne pouvant qu'être toujours présente mais en ce cas refoulée ), qu'elle soit sexuée, nationale, professionnelle, de discernement et d'intelligence ou de toute autre constitution, la personne ne pourra que s'égarer et se morfondre dans la sottise, le vice infantile,  un désaccouplement d'avec la réalité, une temporalité réduite à un présent restreint et à des angoisses terrifiantes non reconnues.

    La complexité de notre esprit venant de ce que tout ce que nous sommes dans le monde commence d'abord par soi, mais que tout ce qui nous détermine en premier lieu se fait par le regard des autres et, au premier chef, de celui de notre mère et de notre famille.

    Être déterminé relève donc autant de la dynamique de nos décisions et actions que de P1040902.JPGnotre assurance en notre identité: naissance, qui nous sommes, connaissance, ce que nous savons en expérience et en apprentissage, provenant de nos faits et d’autrui, des écoutes, lectures, gestes..., ainsi que reconnaissance, ce que nous sommes en tant qu'individu individuel qui fait société, cela étant pour nous un tout en un lien indéfectible de nos actions et de notre état d'être.

    N'oublions pas non plus notre corps que nous nous devons d'apprendre à ressentir au mieux.

    Notre psyché profonde est, à mon sens, triple, l'inconscient collectif qui est la nature de notre espèce depuis l'origine de la vie, voire de l'univers, la présence de notre instinct enfoui profondément, l'inconscient social qui est notre héritage multi-millénaire de ce qui nous fait société, tout autant notre personnalité originelle, celle dont nous sommes doté au moment de notre mise au monde, tempérée par nos obligations et interdits du surmoi.

    Pour Homo Sapiens Sapiens le verbe est de la première importance, rien ne peut s'établir sans lui, c'est pourquoi le mot juste et précis de sa langue maternelle employé avec justesse est central.

    C'est pourquoi l'empire thalassocratique (océanique) US, dans sa nécessité de dominer les pays européens pour contenir et contraindre la Russie, en tant que puissance terrestre, sur son ouest, nous a manipulé pour pervertir la langueP1050100.JPG française par le biais de sa domination culturelle multi-décennale, seule façon pour elle de nous tenir au sein de l'Union-européenne et de l'OTAN.

    ( Nous nous devons donc de récupérer la qualité de notre langage pour nous retrouver nous-même. )

    Ce phénomène, débuté dès la sortie de la seconde guerre mondiale (1939/1945), a atteint un tel niveau  en France que l'affaiblissement continuel des USA mène, dès qu'y a lieu une crise sociale d'une certaine importance, comme il en fut de l'affaire George Floyd, à ce qu'une crise d'hystérie collective s'y déclare chez-nous à la suite pour singer nos colonisateurs, prenant une forme semblable mais sans qu'aucun contexte similaire n'ait paru.

    Ainsi celle d'affaire Adama Traoré avait eu lieu il y a 4 ans, cet homme n'était pas une personne de la classe-moyenne apaisée mais faisait parti de la petite délinquance multirécidiviste plus ou moins violente (ce qui n'excuse en rien son décès mais montre les différences flagrantes entre ces deux cas).

    D'ailleurs l'oligarchie US (en lutte contre l'état profond, je le suppute) ne s'y est pas trompé qui,  pour verrouiller encore plus notre domination économique par l'empire, a offert le prix BET (interdit de rire) à sa sœur, Assa Traoré, qui, se dit-il, ne serait pas non-plus elle-même blanc-bleu, sans jeu de mot.

    Cet exemple caricatural montre bien que ledit phénomène transcende aussi bien les P1040978.JPGcouleurs de peau, les origines ethniques et religieuses des français, touchant de plus nombre de personnes qui, d'une manière ou d'une autre, voudraient que notre pays ne soit plus sous contrainte de l'Union-Européenne et de l'OTAN, tout en désirant secrètement que ces deux entités persistent dans le temps.

    Ainsi va notre vie psychique dans sa complexité individuelle et/ou collective, nous ne voudrions plus vivre dans un système social ou une situation quelconque malfaisant, dépassé ou simplement rejeté, tout en se refusant qu'il disparaisse.

    Telles certaines obédiences et formes de protestantismes chrétien ainsi que d'athéismes qui rejettent, voire haïssent le catholicisme mais, d'une façon de la faire perdurer mentalement, d'en conserver un lien, penchent vers et louent l'un de ses interdits centraux, symbolique, celui du vau d'or, qui mène au précepte de ne devoir pas faire d'argent avec de l'argent, conduisant en cette caricature absolument inverse qu'est l'économie monétariste spéculative néolibérale.

    ( "Le taureau de Wall Street" aujourd'hui faisant face "à la fillette sans peur" est, symboliquement d'importance.

    Cet animal est représentatif de ce "vau d'or", quoi que puisse en dire l'artiste, une oeuvre étant toujours plus que son créateur et de son commentaire envers icelui.

    La figure féminine, la femme, Marianne pour la République Française, ou ici une demoiselle, cette jeune fille au-devant de cet animal sauvage, est la représentation de l'anima dans la psychanalyse de C.G. Jung, soit la figure féminine guidant l'homme, pour la femme se sera l'animus (il est dommage, à mon sens, que peu de littératureP1040939.JPG ne se soit développé au sujet du dernier, ceci provenant de femmes, Jung étant un personnage de son époque avec toute sa subjectivité, je pense son approche n'être pas suffisamment mesuré et ses études, comme toutes autres anciennes, ne pas être assez approfondies aujourd'hui, l'animus ne peut que guider les femmes, alors mesdames, à vos méninges et votre plume, sans extrémisme féministe ).

    Quoi qu'il en soit, la pose de ce dernier bronze annonçant, à mon sens, une transformation radicale tant politique qu'économique des USA. )

    L'autre exemple en est de vouloir, en réaction à l'économie capitalistique d'essence entièrement privée, ceci en raison de sa perversion néolibérale terriblement destructrice des peuples et des pays, de désirer que celle-ci devienne entièrement publique quand, de tout manifeste, ce qui serait à rechercher en serait une juste harmonie régulatrice entre ces deux perceptions politiques, leur juste milieu.

    Cela concernant ma recherche des équilibres des contraires, soit la compréhension du pourquoi ces variations d'un extrême à un autre par réaction non réfléchie, plutôt que de se pencher sur une harmonisation desdits contraires.

    D'avoir fait depuis des années erreur quand à une faillite généralisée de l'économie-monde, du dollar, des autres monnaies et de la disparition de l'Union-Européenne, P1040895.JPGtant en leur date comme de leur processus, je me suis vu contraint de réévaluer mon approche de la dynamique historique en cours.

    Ceci d'autant plus quand j'ai découvert les écrits de Christian Greiling qui, sur le site: "Chronique du grand jeu", montrant cette guerre souterraine entre l'empire thalassocratique US et les deux puissances terrestres, la Russie et la Chine.

    J'ai donc dû en faire évoluer mon approche et, dès lors, ma philosophie, ceci parce qu'une philosophie, pour être valide, se doit d'avoir la capacité d'être évolutive.

    Je reste sur une assurance: l'économie-monde ne peut pas ne pas disparaître en une échéance relativement courte, il en est de même des trois créatures US, les UE/€/OTAN, ceci à cause des déséquilibres extraordinairement importants en leur sein ne cessant de croître.

    En France, la situation politique semble être devenue inextricable pour trois raisons: sa désorganisation s'accroissant, un verrouillage électoral et idéologique médiatique mettant en scène des personnalités de plus en plus incompétentes, un appauvrissement tant économique qu'intellectuel du pays.

    L'euro étant indéfectiblement lié à l'Union-Européenne, vouloir déconnecter le premier d'avec le second me paraît aléatoire, peut-être même impossible, à cause du contrôle politique que l'administration bruxelloise exerce sur les pays y étant liés, ainsi que des pressions économiques qu'elle peut leur pratiquer.P1040998.JPG

    De ce fait, il n'est d'autre solution que de quitter l'union pour se débarrasser de cette monnaie et, en cela, je rejoins Emmanuel Todd quand il affirme que seule une alliance d'avec l'état profond US, ennemi, je le pense, des oligarques, qui est vent debout contre l'Allemagne à cause sa domination quasi  définitive de l'UE, peut nous permettre de nous en débarrasser.

    ( C'est pourquoi les USA retirent ses troupes de la Germanie pour les installer en Pologne. )

    L'OTAN, quant à elle, est l'un des outils impériaux, avec l'union elle permet d'éviter, paradoxalement, que le sud européen ne vienne en conflit avec la Turquie.

    De prendre en compte l'extrême affaiblissement des Etats-Unis-d'Amérique, nous pouvons facilement en conclure que son existence, ad minima en tant qu'imperium, va sous peu, de l'ordre de quelques années, disparaître, cela dépendant entièrement de la pérennité du dollar.

    Y rester en toute vigilance, comme le font les britanniques, ne serait pas, dans un premier temps, une mauvaise idée, il serait idiot

  • Retour sur mes prévisions.

    L'abeille charpentière ou Xylocope Bleue (Xylocopa Violacea), solitaire.

     

    Mes problèmes familiaux décroissent, ce qui va me permettre, après deux mois d'absence, de vous abreuver de ma prose.

    Je vous remercie de votre patience, et puis nous allons recommencer à nous amuser de faire de l'agitation neuronale...

     

    Cher Juan Branco,

    Comme j'ai déjà pu la faire pour une certaine Tatiana Ventôse, vidéophile de son état, participant à un journal vidéo "Le fil d'actu" et organisatrice d'un nouveau IMGP0107.JPGparti politique avec quelques amis,  je m'adresse à vous en espérant que vous me lisiez.

    Je suis déjà heureux de constater que, désormais, une fois encore, j'ai la preuve de par votre seule présence que se renouvelle autant une intelligentsia qui était devenue neurasthénique que d'une réflexion et d'une position politique qui manquait cruellement : je suis adhérent à l'U.P.R.,   le parti anti-U.E. et anti-oligarchique le plus puissant, mais je sais la nécessité de contrepouvoir dès qu'il aura pris la direction du pays (qui d'autre sinon?).

    J'apprécie votre double travail, celui consistant a redonner une dynamique à un mouvement en une formulation politique intéressante, celui des gilets jaunes, mouvement devenant naturellement poli-forme, et aussi de montrer les mécanismes internes de l'oligarchie française.

    (Il est à relever le retour d'une furia francese qui, que l'on l'apprécie ou qu'on le déplore, fut réveillée par les folle décisions que prirent l'U.E. et les oligarques français, européens et U.S., ce que j'avais vu venir il y a quelques années sans pouvoir en définir la forme gilettiste.)

    Au-delà de cela, mon blog a un double but (tout va par deux en ce moment), montrer que chacun d'entre-nous peut avoir une part de réflexion sur le sujet de son choix et, également et peut-être surtout, de prévenir de l'effondrementabeille.jpg économique en cours, système monétariste qui, à un moment donné que personne ne peut définir, cessera totalement tout fonctionnement et, ce, pour un laps de temps qu'il n'est pas possible de déterminer.

    Je passe rapidement sur les questions que pose l'Union-Européenne et, dès lors, l'Allemagne, des deux choix possibles pour en sortir, par le fameux article cinquante de la pseudo-constitution ou par une sortie sèche en en récusant l'appartenance du pays (je ne me souviens plus du terme exacte).

    (Bien qu'il soit également possible que cette cessation de fonctionnement de l'économie monétariste mondialisé en soit le ferment, quoi qu'il en soit l'un et l'autre surviendront inéluctablement.)

    Que vous en aviez ou non parlé dans votre bouquin, que je n'ai pas lu, peu importe, le principal étant cette énorme pierre que vous apportez à la compréhension des citoyens du fonctionnement interne au plus haut de la pyramide hiérarchique politique et économique de la France.

    Si vous en avez le loisir vous pouvez parcourir les pages de mon blog, étant donné que, quand bien même je traite des événements qui se présentent, je m'essaie aussi d'en dégager un certain nombre d'idées, hypothèses, voire de théories.

    P1010825.JPGEn fait mon blog est comme un puzzle composé de concepts divers dont je serais bien en peine de réunir les morceaux pour en faire un tout cohérent, du-moins pour l'instant, je verrai plus tard.

    Dans ce billet je reviens sur certaines de mes prédictions qui se sont avérées exactes, m'appuyant autant sur mon intuition que sur des développements logiques (intuition qui était incapable de pressentir l'émergence des gilets jaunes, oh la vilaine).

    Vous y trouverez aussi quelques idées telles que: l’Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social, la Composition de Sens et la Structure de Socialité, la Rétrogression Historique, une redéfinition des notions de gauche et de droite sur sa base historique ancienne, celle d'effondrement idéologique et quelques autres.

    Vous y trouverez aussi quelques poésies, une fable et trois séries d'aphorisme de mon cru.

    Dans le billet que j'avais adressé à Tatiana Ventôse je montrais les effets délétères de cet effondrement économique définitif contre quoi nous nous retrouverons et qui, à mon sens, pourrait se montrer aussi meurtrier qu'une guerre ou d'une pandémie de grande envergure, ceci d'échelle mondiale.

    C'est pourquoi je souhaiterais que vous me lisiez, l'écrit m'étant infiniment plus P1020003.JPGfacile que l'oral et, de plus, je crains de ne pas être écouté lors d'une intervention audio ou vidéo en raison de mécanisme psychologique que je n'ai pas encore entièrement démêlé.

    Je ne suis en rien survivaliste, nous ne vivons pas aux U.S.A. où cet catastrophe planétaire se révèlera des plus destructrice, mais vous trouverez dans le billet dédié à Mademoiselle Tatiana quelques conseilles me paraissant de bon sens.

    Pour finir cette longue introduction qui vous est destiné, j'avais, je ne sais plus où là encore, postulé du fait que, dorénavant, l'oligarchie française se trouve scindée en deux entre ceux qui sont pour l'empire U.S. et ceux qui ont plutôt des accointances avec la Germanie, si vous avez quelques réflexions là-dessus vous pouvez laisser en commentaire si oui ou non les choses s'y passent bien ainsi.

    Bien à vous.

    Allez, que je me gonfle un petit peu les chevilles, j'avais prévu de petits événements bien que pour d'autres j'aie pu faire erreur.

    Nous ne pouvons avoir raison sur tout, n'est-ce pas?

    Ces prédictions se fondant sur une réflexion de la dynamique historique en cours à l'époque où j'ai pu les écrire, elles peuvent être parfois relativement précises tout comme elles peuvent ne pas l'être, mais surtout elles sont souvent décalées dans le P1010178.JPGtemps, ce que je me suis tenté d'expliquer en fin de page.

     

    J'avais par exemple expliqué par le passé qu'il était folie que de croire que les partis politiques qui sont pour l'Union-européenne (de gauche à droite: P.C.F. / F.I. / P.S. / U.D.I. / L.R. / R.N. pour l'essentiel), qui dès lors se retrouvent être des alliés de fait des oligarques français, européens et étasuniens, de croire, donc, que de tels partis prendront la sécurité des classes-moyennes intermédiaires à hautes comme leur étant d'une absolue nécessité.

    J'avais aussi démontré que pour les-dits oligarques, qu'importe si les bâtiments des grandes métropoles, là où se trouvent les électeurs de leurs hérauts, que peuvent être Macron ou Hidalgo, s'effondrent ou explosent par le gaz.

    J'avais aussi montré que de mettre en concurrence ou de privatiser un service public, d'autant plus s'il est en réseau et de santé, l'affaiblirait gravement et finirait par le déstabiliser puis par le rendre inopérant.

    Or, ce qui devait arrivé arriva, dans la nuit du Dimanche 14 au Lundi 15 Avril, un immeuble vient d'exploser à Paris en raison d'une fuite de gaz.

    Sachez, Messieurs-Mesdames les parisiens qui ont élu Madame Hidalgo comme maire de la capitale et Monsieur Macron comme Président de la République, que vous êtes tous en grand danger: quel immeuble, demain, à Paris, à Marseille, àP1020020.JPG Toulouse ou ailleurs sera brusquement détruit par explosion en raison d'un manque d'entretien du réseau de gaz?

    Comme j'ai pu l'écrire auparavant, les oligarques, les nababs qui nous dirigent réellement se foutent comme d'une guigne que votre habitation soit détruite à cause de la privatisation de G.D.F. ou pour toute autre raison, quand bien même logeriez-vous dans le 16ème arrondissement.

    Pour eux vous n'êtes qu'un électeur bien obéissant, un client solvable joliment manipulable, un bon toutou qu'il suffit de caresser dans le sens du poil et rien de plus!

     

    J'avais également annoncé que l'église catholique ne pouvait pas être la seule à abriter en son sein des pervers narcissiques et que, bientôt, nous apprendrions la présence de tels perfides personnages en d'autres lieux de pouvoir.

    J'avais écrit ici ceci :

    C'est pourquoi, si une église quelconque, quelle que soit la religion, ne fait pas attention, peut s'y glisser nombre de pervers narcissiques qui y trouveront là bonne figure avec, de plus, des proies à foison chez des fidèles rendus naïfs en raison de la place qu'ils occupent.

    P1020022.JPGC'est à cela que l'église catholique se confronte, mais soyez sûrs que d'autres se cachent en d'autres religions et que des affaires similaires surgiront ailleurs.

    Or et toujours dans le journal W.E.B. Sputnik, que voulez-vous, nos médiats adorent l'Islam mais détestent le christianisme, qu'un muezzin et un Imam furent, au Maroc, à la date du 13 Mars 2019, accusé pour le premier, condamné pour le second, pour détournement de mineur.

    C'est le silence qui fonde leur pouvoir, que ce soit au sein de la famille, dans un parti politique, à l'intérieur d'une religion, ou n'importe où d'autre, je pense qu'un test psychologique suffirait à les débusquer, voire, tout simplement, de repérer leurs actes déviants et perfides s’avérant, avec le temps, de perceptible à visible.

    Étant entendu que certains de ces personnages peuvent manipuler de leurs victimes pour qu'elles agissent à leur place.

     

    En revanche, certaines de ces prédictions ne peuvent en aucun cas prévoir la forme que cela prendra.

    Il en est ainsi de l'empire U.S. duquel j'annonce depuis des années la situation déplorable et sa déliquescence avancée, lui qui n'arrive plus à faire baisser son chômageIMGP0195.JPG structurel composé de 102 million de personnes, Monsieur Trump ne pouvant que limiter cette casse sociale.

    La preuve en est : l'empire ne sait même plus fabriquer ses avions, qu'ils soient civile, ainsi du Boeing 737 M.A.X. 8 qui se révèle d'une si grande dangerosité que partout dans le monde il est interdit de vol.

    Mais aussi militaire, ainsi ce fameux nouveau F35 qui se révèle grandement problématique, si ce n'est pire

    Avion que, part ailleurs, nombre de pays européens achètent à Tonton Sam, ces bons toutous gouvernementaux à la solde unioniste et otanesque ont acquis, vont acquérir pour leur pays un zinc qui, se dit-il, est plus proche du fer à repasser que de l'élégant albatros.

     

    Ainsi avais-je également présagé il y a près de cinq ans le retour du fait politique en un geste, à l'époque, poétique, d'une poésie en prose, dont je reproduis en copier/coller le texte ci-dessous, n'en étant pas mécontent, bien que l'ai légèrement retravaillé.

    IMGP0447.JPGAurais-je pu imaginer, à l'époque, que des gens vêtus d'un simple gilet jaune  en viennent à confirmer ce que je ne percevais à l'époque que par des signes si ténus que seules mon intuition alliée de mon imagination m'avaient permis de le pressentir?

    Bien entendu que non, d'ailleurs il n'y a personne qui aurait pu le deviner, même ceux qui, tous les Samedi, descendent en ce moment dans la rue, auraient traité de fou celui qui en aurait formuler la possibilité du bout des lèvres à l'époque.

     

    Voici venir le temps ou la politique reprend ses droits.

    Ne la croyez pas bardée de certitudes, elle ne se montre ainsi qu'aux benêts, c'est justement en cela que se prouve sa puissance.

    Elle qui fut, pendant près d'un siècle, voire doublement plus, abaissée et meurtrie d'avoir été remplacée par des idéologies ne plaçant que l'économie comme seul vecteur de convictions, reprend une place qui ne lui aurait jamais dû lui être ôtée: celle de la gouvernance.

    Ô certes, nous voyons, ici et ailleurs, se débattre tous ces idéologues, ces songe-creux tenter désespérément de sauver une doctrine moribonde d'un monde qui désormais se refuse à eux: la ruine universelle est à notre porte, pour notre plusP1000637.JPG grand bien, nos plus grandes des difficultés, mais pour leur plus absolu malheur.

    Il est sot de penser que ces misères économique ne concerne que la France, ou l'Allemagne, ou l'Europe et sa pauvre union, non, cette misère s'étend à la Terre entière, s'insinue jusqu'au moindre interstice de la plus infime richesse perdue dans le plus petit des ignorés recoins.

    Comme un monstre blessé à mort, un sanglier sentant sa fin prochaine, un lion d'avant son agonie chargeant une dernière fois ses chasseurs...

    Comme cette étoile titanesque tentant de survivre en brulant en son sein un carbone qui ne fera plus que fer avant qu'elle ne se fasse supernova en une implosion, explosion gargantuesque, en illumination des cieux d'une déflagration dantesque, éclairant de sa mort jusqu'aux confins de l'univers, n'en restant plus, ensuite, que les scories, les restes fumants d'une grosse boule faite de neutrons tournant en toupie folle...

    Comme tout cela, les néolibéraux, les petits et les grands, s'enflent d'aigreur et de violence autant que s'enflent ces monnaies produites ne valant plus pipette d'en avoir tant fait paraître, autant que s'enfle le nombre de ces gens entrant au chômage pareil qu'hier leurs aïeux entraient dans les tranchées pour se faire massacrer sur les sols boueux de cadavres de la Marne, de la Somme, de Verdun.

    P1000646.JPGNos pauvres avares, pauvres fortunés, nos pauvres rapiats, pauvres grippes-sous, ces pauvres fesse-mathieu en sont, de ne demeurer si peu de temps encore maître des monnaies, maître des fortunes, de se croire maître de l'humanité, en sont à vouloir nous confisquer, à tous nous confisquer le pain et le toit, ce pain et ce toit de chacun des humains, sans comprendre que chaque dollar, chaque euro, chaque yen, chaque livre sterling, chaque yuan, chaque billet produit, chaque zéro de plus sur un écran est une pelletée de plus du creusement du trou de leur tombe, que chaque usine fermée forge leur cercueil.

    Ils luttent à mort contre la simple réalité de leur prochaine ruine, c'est elle qui déjà les tue, les détruit, les submerge, c'est contre elle qu'ils ruent, contre elle qu'ils se révoltent, aidés en cela par toutes ces petites mains ne voulant que donner le saint baisé à la bague d'abondante gloutonnerie que porte ces nababs, en pâle imitation des catholiques embrassant pieusement l'anneau papal du pêcheur.

    Lutte entre l'apparence et le concret, entre le m'a-tu-vu et l'existant, entre le paraître et l'être, l'Être, entre la beauté de façade et la simple élégance, entre la simpliste évidence et la complexe complexité comprise, entre l'illusoire et le réel, entre l'ostentatoire infamie de la béance narcissique d'un ego boursouffléP1000770 - Copie.JPG et la discrète splendeur de l'intime lumineux.

    Lutte, surtout, entre l'individu toujours et à jamais humain, si humain, du pire au meilleurs, se sachant à jamais différent de l'autre si différent de lui, et le rêve fou, délirant, aliéné des adeptes et apôtres de ce néolibéralisme des marchés et fonds de tous types rêvant de rendre chaque semblable semblable à son semblable, clones universels n'achetant jusqu'à plus soif que du tout et n'importe quoi, du moment qu'il achète en pauvre marionnette et robot.

    Lutte enfin de chacun contre chacun en une concurrence devenue rance à force de rendre ennemi le moindre des voisins, tous partagés entre pigeons, loups et hyènes, en un jeu fait de mensonges et de triches ou il ne s'agit pas de vendre de la qualité à son juste prix mais de faire croire le médiocre de qualité pour le vendre au-delà du plus cher, de ne plus vendre que du médiocre à force de ne vouloir fabriquer qu'aux prix les plus bas, les plus vils.

    Cette lutte paraissant prendre fin dans cet espace semblant ouvert d'une planète sans frontière ou une économie reine s’annihile, en vrai, du mirage de tous ses simulacres et affole de son affaiblissement, de sa prochaine chute, tous les prétendants à sa dote ultime et ridicule: le commandement du monde par la richesse absolue et suprême.

    P1000813.JPGCe monde sans temps, sans passé, sans présent, sans futur, aux commémorations vides de sens, où seul l'achat, la vente et le P.I.B. font réels débats, gouverné d'une ploutocratie mondiale, invisible et voilé, alliée, d'un bord, d'une myriade de commerciaux besogneux et soumis, de l'autre, de gouvernances, élues ou pas, et journalistes chroniqueurs complices de ce monde, oui, ce monde, dis-je, qui se brise sous les coups vigoureux de leur propres manquements, leur propres forfaitures.

  • Essai de réflexion sur les origines d'Homo Sapiens Sapiens.

    Je vous avais conté, amis lecteurs, de ce que je pense des origines du singe ici et là j'y avais exposé ce que je pensais de la nature de la pensée.

    Je vais, derechef, faire cet exercice périlleux consistant à m'essayer de concevoir notre passé lointain, soit ici l'origine de notre langage complexe et notre démarche si intrigante, deux des attributs spécifiques de notre condition humaine.

    Pour cela je vais reprendre comme base réflexive, une fois encore, la théorie du primate aquatique chère à Elaine Morgan (ici vous en trouverez un bref résumé en pour et en contre), que vous retrouverez dans "Les cicatrices de l'évolution", toutefois il me semble que l'explication qu'elle avait fourni pour expliquer l'évolution des pattes arrières de nos ancêtres en jambe fut un petit peu trop rapidement conceptualisée.

    Le livre d'Yvette Déloison: "La préhistoire du Piéton" est également d'une grande importance dans ma réflexion, je vous le conseille également, je suis juste en désaccord avec elle quand elle affirme que la position debout existerait déjà chez le proto-singe, ce qui ne colle pas avec mes propres pensées.

    Quand à l'origine de notre capacité d'échanger oralement, je fais l'essai d'en concevoir les premières évolutions en m'inspirant des échanges sonores des cétacés.

    Il est vrai que cette théorie du primate aquatique n'est pas validée par les paléoanthropologues.

    Celle-ci se dit hypothèse, ce qui en soit c'est logique, souvenons-nous de cet aphorisme de mon cru: "Une théorie n'a de valeur que par son caractère prédictif."P1010624 - Copie.JPG

    Or, toutes les théories, sans une exception, sur l'origine de notre espèce si particulière posent d'infinis tracas conceptuels, c'est pourquoi plutôt que théories, parlons (c'est le cas de le dire), pour l'ensemble de celles-ci, d'hypothèses.

    Une évolution ne peut se faire que si l'espèce a, en elle-même, le potentiel pour que cette évolution se fasse, et une fois celle-ci faite il est (quasiment?) impossible pour elle de revenir en arrière, sauf si elle a conservé en elle des traces archaïque.

    Ainsi, nous ne sommes pas si glabre que cela, nos poils sont juste devenus minuscules, s'il y a nécessité, une longue période glacière de plus d'une centaine de millier d'année par exemple, ce qui fut le cas d'Homo Sapiens Neandertalensis qui lui en avait traversé plusieurs, ceux-ci pourraient très bien, si je puis dire, reprendre du poil de la bête et se redévelopper, il est ainsi possible de représenter Neandertal hirsute, ce qui me semblerait logique.

    Mais une longue pilosité nécessite une  énergie supplémentaire que le métabolisme se devra de fournir, or, l'une des nombreuses particularités humaine c'est d'avoir un cerveau qui, de ses 2% me masse corporelle en moyenne, utilise 20% de l'énergie que le corps produit.

    Ce cerveau a donc, ainsi, un coût énergétique énorme et son évolution ne peut s'être fait que de par la nécessité que cela se produise, ceci doublé de ce potentiel qui rendit ceci possible.

    Il en est du cerveau comme de notre bipédie et de notre langage complexe.

    P1010666 - Copie.JPGDe cette nécessité évolutive due à un nouveau milieu et des contraintes qui y sont liées, au potentiel évolutif de l'espèce antérieur, il faut y rajouter le fait que ce milieu puisse offrir le cadre indispensable pour que la-dite évolution puisse se produire.

    Ce sont, à mon sens, ces trois simultanéité qu'il faut rassembler pour construire un ensemble théorique cohérent et dynamique pour saisir ce qui fait de nous, aujourd'hui, ce que nous sommes: le potentiel, les contraintes et les possibilités.

    Mais à quoi cela pourrait-il servir?

    Tout simplement de nous comprendre dans ce qu'il y a de plus profond dans notre psyché, ce que peut recéler de plus ancien de notre inconscient, nos pulsions instinctuelles d'Être Humain qui peuvent, si nous n'en prenons pas conscience, prendre une place part trop considérable dans notre vie du tous les jours.

    Je vous propose donc que nous fassions ce voyage dans le temps de nos ancêtres d'il y a plusieurs millions d'années passés.P1010577.JPG

     Comprendre le pourquoi de nos facultés à la parole et de notre marche debout, sur nos deux pieds, sans queue servant de balancier, est loin d'être les moindres de nos difficultés.

    N'oublions pas que toute évolution nécessite, comme je l'ai dit plus haut, une dépense, tant en énergie qu'en potentiel évolutif, et une fois ce potentiel épuisé, la forme de vie, le morphogène, disparaitra dès qu'une transformation de l'habitat plus ou moins violente et rapide demanderait de nouvelles adaptations ou que cette dernière parviendra à un sens unique débilitant.

    Songeons simplement au guépard et au panda qui, l'un et l'autre, en raison, entre-autre, de leurs difficultés reproductrices et de leur hyper-spécialisation, sont au bord de l'extinction.

    Donc, notre langage, ou plutôt notre proto-langage, est apparu dès que cette nécessité se fit jour.

    Il ne peut en être autrement pour notre station verticale.

    P1010712.JPGEnsuite ces deux traits ont évolué suivant les acclimatations et les besoins adaptatif à la survie que les représentants de notre proto-espèce et de ceux antérieurs rencontrèrent.

    A ce propos, la première question à se poser serait celle de savoir si nos capacités d'élocution seraient ou non apparues en même temps que notre érection (sans connotation sexuée, hi, hi, hi).

    A cette-dite nécessité évolutive, donc, il faut aussi y adjoindre la possibilité pour que ce soit l'ensemble de la forme de l'espèce qui évolue en même temps, ce qui n'est toutefois pas une obligation mais qui là est essentiel.

    Un autre point important auquel il faut songer c'est que notre cerveau est un ogre d'énergie, de 2% du poids de notre corps, il en consomme, suivant les informations que j'ai recueilli, entre 20 et 25% (toujours cette sacrée énergie sans quoi rien n'existerait).

    De ce fait, je vous propose également cette vidéo où Madame Herculano-Houzel (pas mal ce nom au scrable mais trop long et interdit par les règles du jeu) expose la particularité des cerveaux simiesques et du lien du développement de celui du genre Homo d'avec sa découverte de la maîtrise du feu par Homo Erectus il y a de cela de 400 000 à 800 000 ans.

    Je commence donc par résumer l'idée de Madame Morgan: le milieu semi-aquatique des mangroves, ici celui disparu situé dans le rift africain (ici aussi) à l'est du continent, souvent riches en matière nutritive, fruits des arbres et fruits de mer,P1010759.JPG sans compter les poissons sûrement pêchés par nos lointains ancêtres, une bonne part de ces espèces n'ayant pu, depuis, que s'être éteint avec la disparition de cette mer antédiluvienne, ce milieu semi-aquatique serait donc le moteur de l'érection de l'humain très archaïque.

    Mais si nos aïeux les plus lointains se sont retrouvés, dans le même temps, à nager, entre-autre sous l'eau, et à marcher en même temps dans l'eau et sur la terre ferme, c'est qu'il y avait une nécessité, comme je l'ai dit, il ne saurait y avoir d'évolution sans qu'il n'y en ai eu de nécessité.

    Sinon, se retrouvant hors de l'eau, ils se seraient remis naturellement à se déplacer à quatre pattes.

    Et il en est de même de notre langage parlé.

    Pour explorer cette double nécessité, je vais employer deux outils, celui de causalité tel que je l'avais exposé antérieurement (vous le trouverez en fin de page), et la loi de Dollo qui stipule qu'il n'est pas possible pour un morphogène de revenir sur une évolution passée, qu'il n'y a pas, en cela, de retour en arrière possible, enfin presque.

    Dès lors, commençons par une réflexion sur cette intrigante position debout.

    Pour qui a vu une mangrove et leurs palétuviers à la télé ou de visu, ce qui fut mon cas en Martinique, aura sûrement été surpris d'observer ces racines creuses qui montent à la verticale, des pneumatophores.

    Leur raison d'être est de fournir de l'oxygène aux racines des arbres dans un sol très P1010498.JPGpeu oxygéné, sujet aux marées.

    Or, vous remarquerez, sur la photo du site vers lequel je vous renvoie, la bonne taille des-dits pneumatophore et qu'à certains endroits ils peuvent être très serrés les uns des autres.

    Si nous rejoignons l'hypothèse émise par Madame Morgan que le proto-homo était un être infiniment plus archaïque que les singes que nous pouvons contempler dans les zoos, bonobos compris, ce que la forme indifférenciée et non spécialisée de notre main démontre.

    Celle-ci conserve, en effet, la même forme en étoile des quadrupèdes originel, ce que nous retrouvons chez le lézard par exemple, contrairement à la majorité des mammifères.

    En revanche, notre pied, à l'opposé de la main, se révèle, lui, hautement spécialisé pour la marche.

    Si vous allez voir ou avez lu le billet ou j'aborde la question de l'origine du singe, indéfectiblement lié à celle de l'ongle, vous y verriez que, selon moi, le pied avait commencé à prendre sa forme en raison de cet ongle qui, contrairement à la griffe, ne permet pas une bonne accroche au sol pour courir à quatre pattes.

    Ce proto-pied, relativement allongé, conservait toujours ses cinq doigts, sûrement bien plus aligné à la paume qu'à l'origine mais conservant la souplesse et la puissance nécessaire à la course.

    N'oublions pas que, suivant mes hypothèses, ce qui deviendra des pieds et des mains ont pris cette forme, à l'origine, pour courir et aussi, en même temps, pour saisir en ce qui concerne la main, très tôt chez le proto-primate, c'en serait même P1010631.JPGune évolution consubstantiel.

    Une information à prendre également en compte est de savoir combien de temps nous sépare des grands singes, suivant les chercheurs cela s'étalerait entre 7 et 13 millions d'années, ce qui laisse une large palette d'approximation.

    Mais aussi matière à réflexion puisque cela donne du relief à cette évolution progressive du pied d'une position  quadrupède à celle bipède.

    Revenons à la mangrove, voulez-vous (et si vous ne le voulez pas, ce sera pareil).

    Où donc ce ou ces mangroves se sont-elles formées dans cette région du rift africain?

    N'étant ni géophysicien, ni géologue, je ne pourrais vous le dire, en revanche il est possible d'imaginer, en plus d'un flux et reflux de la mer au fil des ères, suivant les mouvement tectoniques et maritimes de la région (pour ces derniers suivant les différentes phases glaciaires et interglaciaires du quaternaire, débutés il y a 2, 58 millions d'années), que des mangroves se soient développées en plusieurs endroits, séparées par des bras de mer, et que, suivant les époques, celles-ci étaient plus ou moins développées et dense.

    Ce long préambule fait, voyons pourquoi  nous marchons sur deux pieds, enfin, plutôt ce que j'en pense:

    P1010609.JPGPour le dire vite: pour enjamber les pneumatophores.

    Pour comprendre ce que je veux dire, laissez-vous aller à votre imagination, scenario se passant pendant des millions d'années.

    Il y a très longtemps, un petit animal, un singe plutôt archaïque, très proche de ce qu'était celui que je décrivais dans mon texte sur l'origine des ongles, très peu spécialisé, s'était installé un petit peu partout dans le monde en se diversifiant suivant l'habitat où il se trouvait.

    Dans certains endroits plutôt froid, il y en eut qui perdirent leur queue, par évolution pour éviter, si je puis dire, qu'elle ne se gèle, comme il peut en être pour le lynx par exemple.

    L'un de ceux-là devint l'ancêtre de la grande famille des hominoïdes dont  nous sommes avec les chimpanzés, les orangs-outans, les gorilles et les bonobos.

    D'avoir semer tout un tas d'espèces en Afrique et en Asie, il y en a un qui s'était retrouvé bloqué quelque part dans le rift est-africain il y a, donc, entre 7 à 13 millions d'années, à l'intérieur d'une mangrove.

    Pour se nourrir, il y trouvait les fruits des arbres, peut-être des feuilles, et, de plus, tout un tas de fruits de mer, connaissant même les capacités des bonobos et chimpanzés à confectionner des outils et donc potentiellement des armes, le poisson dû être rapidement à sa portée lors de l'invention du premier harpon.P1010474.JPG

    Notre ancêtre commençait donc à pêcher et à cueillir, en ayant souvent la tête sous l'eau, il pouvait peut-être manger tout ça sur place, mais ça ne devait pas être très pratique dans la mer ou au milieu des pneumatophores.

    Il lui fallait donc remonter son petit butin jusqu'à la terre ferme pour déguster le tout avec ses potes et sa copine, et les mains, dans ce cas là, étaient bien  pratiques.

    Alors il devait aller traverser toute cette mangrove d'aplomb, déjà pour tenir sa cueillette, ensuite pour enjamber les pneumatophores, ce qui avait nécessité aussi qu'il grandisse progressivement.

    Et oui, s'il grimpait dans les arbres, ses mimines lui étaient indispensables, il lui aurait donc fallu tout lâcher, ce qui aurait été absurde: il n'est pas bon de grimper aux arbres le ventre vide.

    Vous remarquerez une chose: du fait qu'il pouvait traverser les pneumatophores et, de la mer, regagner la mangrove, il pouvait facilement échapper aux prédateurs, c'est pourquoi il put, puis dut, au fil des myriades de générations, conserver cette position debout, même si cela le conduisait à être infiniment moins prompt que les carnivores.

    P1010561 - Copie.JPGEt oui, face à un quadrupède prédateur qui ne peut qu'être que plus rapide que lui, ou à un requin affamé à la nage tout aussi véloce, sa disposition verticale ne peut que lui être salvatrice.

    C'est pourquoi il pu se redresser progressivement et conserver cette position originale: cette érection, au début utile juste pour se nourrir, lui devenant nécessaire à sa survie, ce qui ne pu que la renforcer en une série d'effets de rétroaction.

    Ceci d'autant plus que, pour nager et n'ayant pas de queue, comme le castor ou la loutre, les jambes et des pieds, sûrement plus souples et plus musclés que les nôtre, pouvaient servir d'organe natatoire primitif.

    Ce furent soit une relative explosion démographique, soit un assèchement de la région par le reflux marin, voire les deux à la fois, qui firent que, sporadiquement, un certain nombre d'individus partirent au loin chercher leur pitance, ce qui fait que les paléoanthropologues retrouvent de nos ancêtres à des évolutions différentes disséminés çà et là, Homo Habilis et Homo Erectus surtout.

    De plus, sa nourriture, fruits de mer et des arbres, poissons, feuilles, algues, ainsi que des insectes et de petits a