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  • Idée n° 10) Essai de réflexion sur la causalité.

    Principe 0): La magie n'existe pas, c'est à dire qu'aucun effet ne peut être sa propre cause, rien ne peut se créer de et par lui-même (Bouddha), que cette cause soit connue ou inconnue, que les lois de la nature qui sous-tendent la cause et ses effets soit connues ou inconnues sinon ce serait remettre en cause l'entropie, les moteurs à explosion et l'existence de la vie elle-même...

    1) J'appelle un « causal » l'ensemble des relations entre les causes et leurs effets, c'est l'unité de causalité.

    2) Les causals sont simples.


    3) Leurs effets sont complexes.


    4) Les effets cachent, avec le temps, les causals et leurs causes.


    5) On ne peut véritablement comprendre un effet qu'en en comprenant son causal.


    6 )Un causal génère toujours des effets multiples.


    7) Un causal est une singularité évènementielle venant toujours de la conjonction de causes venant d'effets divers provenant de causals dissemblables.


    8) La durée d'un causal est directement liée au temps moyen d'existence des principales causes venant d'effets divers initiateurs de ce causal.

    9) Le sentiment que nous avons de la durée d'un causal est directement relative à l'éloignement temporel et/ou spatial que l'observateur a de ce causal.


    10) Un effet ne peut provenir de causals multiples.


    11) Il ne peut y avoir de rétroaction d'un effet vers son causal (sauf à remettre en cause le principe entropique).


    12) Un effet peut générer une cause secondaire, un pseudo-causal, ressemblant au causal originelle (un écho).


    13) Le nombre de causals est directement proportionnel à la complexité du milieu dans lequel ils se produisent.


    14) Les causals obéissent obligatoirement aux lois et principes de la nature, qu'ils soient connus ou inconnus.


    15) Les lois et principes de la nature connus et inconnus ne sont pas toujours les effets initiateurs principaux de causals.


    16) J'appelle substrat causal les lois et principes de la nature connus et inconnus en relation avec un causal.


    17) Tous les lois et principes de la nature n'interviennent jamais ensemble dans un causal.


    18) Il y a une hiérarchisation causal suivant la dimension du causal se produisant ( la chute d'une petite météorite ou d'un lourd météore produirons des effets différents).


    19) Un causal doit sûrement se structurer suivant des loi mathématiques.


    THEURIC

  • Troisièmes aphorismes et quelques billevesées.

    Voici la troisième série d'aphorismes que je fais remonter des limbes du passé.

    Je laisse pour partie le préambule d'origine, vais un petit peu réorganisé ce billet puis corriger la définition que j'avais donné de ce que peut être que la valeur d'une monnaie.

    J'y rajoute, de plus, quelques définitions, plus un approfondissement d'une série d'hypothèses sur la causalité, thème que j'avais déjà abordé il y a quelques années.

    Que j'aie tord ou raison importe peu, l'importance étant que mes diverses approches puisse faire réfléchir chacun d'entre-vous, amis lecteurs.

    Ainsi, toutes publications, telles que celles ici même, n'appartiennent plus à l'écrivain dès lors que le premier lecteur en prend plus que connaissance, se l'approprie de par sa lecture.

    Ce n'est pas que je me débarrasse de mes idées, tout au contraire,  je les partage, là se trouve le secret de toute écriture, quelle soit matériellement publiée sur papier ou au sein  de quelques mémoires virtuelles, virtuelles parce qu'étant la résultante de flux électroniques et de processus mémoriels établis au-dedans de mécanismes quantiques et purement mathématiques et, ce, sur des matériaux aussi infiniment P1020429 - Copie.JPGpetits que complexes.

     

    Il y a quatre sortes de libertés, la liberté d'action qui génère toujours la loi du plus fort, la liberté de penser qui réclame toujours celle d'expression, la liberté de posséder qui, si elle n'est pas contrainte, crée toujours des riches, des pauvres puis, à la fin, les ruineront tous et, enfin, la liberté d'être qui ne concerne que soi.

    Une horloge c'est comme l'argent :

    -la première ne fait que décompter le temps qui passe mais n'est pas le temps lui-même ;

    -le second ne fait que compter la richesse potentiel que l'on détient mais ne saurait être la richesse elle-même.

    Quand je contemple le ciel, les étoiles, la nuit, comment ne pourrais-je pas rêver à l'infinité des peuples divers qui traversent sans bruit le sombre, éclatant et démesuré espace qui fonde l'univers ?

    Être ni heureux ni malheureux serait-il le bonheur ?IMGP0086.JPG

    La joie c'est de marcher dedans une merde de chien du pied gauche en se disant que ça porte chance.

    La réelle liberté est de comprendre ses propres contraintes.

    Toute haine n’est jamais réellement la haine de l’autre mais toujours la haine inconsciente d’une partie de soi-même, détestée et rejetée, puis refoulé et projeté, parfois travesti, sur un être différent et/ou plus faible que soi, représentant symboliquement cette partie de soi que l’on rejette et hait.

    Il est bon d’aimer les plaisirs de la vie pour apprécier le plaisir de vivre mais il est malsain de ne faire d’horizon de la vie que des seuls plaisirs.

    Ne vivre que d'apparence nuit au sentiment que nous avons de la réalité de notre existence, ne faire que paraître est une manière de se faire oublier, de s'oublier soi-même et une façon de ne pas se vouloir être.

    Faire un choix c'est agir, sinon nous ne faisons que réagir.

    Devoir choisir veut dire avoir affaire à deux alternatives au moins, ce n'est que quand de telles alternatives surviennent que nous nous retrouvons à faire un choix, sinon, le reste du temps, ce choix fait, nous ne faisons plus que de suivre le cours naturel des événements.

    P1020251.JPGLes peuples détestent, avant tout, être trahis par leurs dirigeants, même si il leur faut une incroyable dose de temps et de trahison avant qu'ils ne réagissent, leur patience envers ceux qui les gouvernent est immense mais jamais infini.

     Les deux jambes de la pensée sont la raison et l'intuition, la première repose sur la logique et la recherche de cohérence, la seconde s'entend d'avoir une approche globale à toutes questions.

    Toute soumission s'appuie sur deux émotion primaires, la peur et la colère, supprimez l'une des deux et vous supprimerez toutes soumissions ; Plus cette soumission s’établira tôt, plus elle sera puissante et réflexe.

    Toutes victoires d'une guerre économique ne sont que de Pyrrhus.

    Tout empire finissant génère son ultime réformateur annonçant sa disparition prochaine.

    La différence entre le communisme et le capitalisme c'est que le premier nivelle culturellement par le haut, c'est à l'état de dire ce qui est bien et beau, phénomène qui fait stagner la société ; le second nivelle par le bas parce qu'il faut plaire au plus grand nombre afin de lui vendre le plus possible, même la pire des inutilités et la pire des sottises, ce qui fait baisser le niveau culturel de la société, jusqu'à ce que le vendeur lui-même en vienne à en apprécier ses propres crétineries et qu'acheteurs et vendeurs en deviennent tous deux les pires des crétins.

    Le degré d'instabilité d'une organisation ou d'une société, quelle que soit saIMGP0207.JPG dimension, est directement proportionnel du niveau d'incompétence du plus haut de sa hiérarchie.

    L’Éden existe et a duré pour chaque être humain neuf mois.

    L’Éden, pour toute l'humanité, a existé et est appelé paléolithique.

    Une idée est l'amorce d'une pensée.

    Les vérités n'ont de valeur que quand elles s'appuient sur la réalité.

    La réalité est le monde tel qu'il est, tant du nôtre propre de la profondeur de notre psyché que de celui dans lequel nous vivons, nous pouvons ne pas la percevoir, nous pouvons ne pas la comprendre, mais elle est telle qu'en elle-même, elle agit sur nous tout comme nous agissons sur elle parce que nous participons à son épanouissement.

    Le réel est la réalité telle qu'elle fut, telle qu'elle est et telle qu'elle sera, en cela le réel est d'un infini infiniment plus grand que la réalité.

    La vérité est l'expression du sentiment du sens que nous donnons de notre perception du monde.

    L'esprit de magie consiste toujours de considérer les liens de cause à effet comme n'ayant pas lieu d'être.

    La haine vient de ce que nous aimons trop notre reflet.

    L'ennui est le fils aîné de la frustration.

    P1020490.JPGUne bulle spéculative consiste à croire qu'il serait possible de se faire beaucoup d'argent quand tout le monde se fait beaucoup d'argent sans se demander d'où cet argent provient et sans songer au risque évident de tout perdre.

     Il est rassurant de suivre la majorité, la preuve, les moutons font la même chose.

     Il y a deux sortes de passions, les passions individuelles et les passions collectives, les premières sont plus puissantes que les secondes tant que ces dernières n'ont pas inondé la pensée de la majorité de la population de son  unicité, ensuite, pauvre de nous.

     Ce qui est le plus ardu pour tout observateur n'est pas l'observation en elle-même, mais de pouvoir écarter ses préjugés sur le sujet étudié ou, mieux encore, de ne pas en avoir, ceci afin d'éviter le risque de rechercher, lors de la-dite observation, la preuve que ses présupposés décrivait une réalité qui pourrait très bien ne se révéler, dans les faits, qu'illusoire, si ce préjugé se révèle faux.

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    L'étrange attraction des peuples pour leur inconscient social : Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun une partie en nous, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines.

     

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    Rétrogression historique : retour momentané partiel, ou total, suivant la violence du traumatisme subit, d’un peuple, d’un pays, d’une nation, sur une base sociologique et/ou anthropologique passée, en raison d’une catastrophe de grande ampleur et/ou d'un intense stress social et, ce, quelle qu’en soit la nature.

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    Valeur d'une monnaie : la valeur nominale d'une monnaie est proportionnelle à la richesse présente, potentiellement future et des réserves d'état faites de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, au regard de la quantité qui en est conçue sous quelle que forme que ce soit.

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    Réflexions sur la causalité

     

    Principes 0):

    A) Rien ne peut être la cause de son propre effet, ce sont les effets qui génèrent les causes composant leur causal, générant ses effets, infiniment.

    B) Tout effet ne peut provenir que d'un causal résultant de la conjonction d'un certain nombre de causes ne pouvant que provenir que hors de lui-même.

    C) La magie n'existe pas, c'est à dire qu'aucun effet ne peut être de sa propre cause, rien ne peut se créer de et par lui-même que cette cause soit connue ou inconnue, que les lois de la nature qui sous- tendent la cause et ses effets soit connues ou inconnues sinon ce serait remettre en cause l'entropie, les moteurs à explosion et l'existence de la vie en elle-même...

    D) Toute causalité survient que parce qu'il y a interaction entre des éléments divers et différents et l'intensité de cette causalité dépend de la richesse des interactions entre ces divers et différents éléments.

     

    1) J'appelle un « causal » l'ensemble des relations entre les causes et leurs effets, c'est l'unité de causalité.

    2) Les causals sont simples.

    3) Leurs effets sont complexes.

    4) Les effets cachent, avec le temps, les causals et leurs causes.

    5) On ne peut véritablement comprendre un effet qu'en en comprenant son causal et ses causes.

    6 ) Un causal génère toujours des effets multiples.

    7) Un causal est une singularité événementielle venant toujours de la conjonction de causes venant d'effets divers provenant de causals dissemblables.

    8) La durée d'un causal est directement proportionnel au temps moyen d'existence des principales causes venant d'effets divers initiateurs de ce causal.

    9) Le sentiment que nous avons de la durée d'un causal est directement relatif à l'éloignement temporel et/ou spatial que le ou les observateurs ont de ce causal.

    10) Un effet ne peut provenir de causals multiples.

  • Ce que nous cache la crise.

    La croyance en la toute puissance d'une pensée économique de gauche à droite sensée, en des utopies édéniques, résoudre tous les affres que l'humanité a cru transcender tous les problèmes, toutes les traverses, nous a ébloui tant de temps que nous en avons tous perdu l'habitude de nous interroger sur sa valeur.

    Elle ne fut que celle du rêve, de celui qui fait l'histoire.

    Aujourd'hui, en dernier rejeton, le néolibéralisme, en sa fin prochaine, nous montre l'achèvement de cette époque qui, en près de deux cents ans, a rythmé le monde.


    Sachez, lecteur, que plus personne ou presque ne croit en ce néolibéralisme et le communisme, quand il n'est pas oublié, ne fait plus que fantasmer.

    Ici, en sa gouvernance, l'Union-Européenne n'a plus que des comédiens ne faisant que semblant et de rares et derniers acteurs, derniers à encore agir, pour le bien de tous croient-ils, pauvre d'eux lorsque leur univers explosera.

    L'Amérique, elle, se noie et dans son effroi de sa mort prochaine, appuie la tête sous l'eau de tous ceux voulant l'aider, jusqu'à ses diplomates et son présidents ne pouvant retenir les mots de dédain et d'injure à l'endroit de l'Europe, de la France, de l'Angleterre.

    Ailleurs, partout dans le reste du monde, les fils d'épées s'aiguisent, les ententes futures se nouent, le jeu complexe des forces débute, la politique, si longtemps refroidie, se rallume et vite s'échauffe à l'approche de la fin du dernier des géants, du dernier empire, de l'empire ultime et finissant: l'U.S..


    Ensuite, déjà, la première ronde du temps va bientôt se refermer sur notre espèce encore enfant, ce qui a commencé il y a deux cent mille ans s'achèvera en quelque décennies, lisez Pierre Grou ("les arbres de l'évolution" P.grou, J. Chaline, L. Nottale), vous comprendrez, un monde nouveau s'ouvre.

    Ou nous ne serons plus.


    D'ici peu ces puissantes forces de la politique vont reprendre leurs danses, bénéfiques et macabres.

    Avant que n'émerge, en nous, une moderne humanité de laquelle nous ne savons encore rien, les folles passions retentirons du plus profond des gorges d'Homo Sapiens Sapiens.

    L'Europe, la France, bien qu'aujourd'hui reniflant le fondement de ses dominateurs en sa crainte d'elle-même, de sa fureur meurtrière, de ses passés délires sanglants, l'Europe, bientôt plus, bientôt désagrégée (nul ne peut diriger une nation hors l'assentiment du peuple sans un jour disparaître) peut seule, de son Paris central, endiguer ces passions.

    Mais pour cela il lui faudra puissance et probité.

    Ainsi, dans peu de temps, il nous faudra, il faudra que chacun d'entre nous participe au relèvement de notre pays, de l'Europe mais au-delà nous allons devoir réinvestir et reprendre les chantiers que nos anciens avaient laissés en plan dans leurs lubies de la pure économie: la connaissance, le savoir, la conquête du doute et, surtout, la pratique, la mise en pratique, l'application de la probité.


    Certes nombreux sont ceux croyant que nous avons atteint le summum de notre intelligence, que toute découverte ne peut qu'être close, que notre monde est fini, compris, découvert.

    Or, même si la question du comment fut si bien reconnu, celle du pourquoi n'a pas toujours sa réponse et c'est le pourquoi qui dit de la cause à l'effet, du causal à l'effet:

    Idée n° 10) Essai de réflexion sur la causalité.

    Or ce n'est là que le fruit de l'apparence qui s'habille toujours du parfum de vérité pour nous cacher ces bribes de réalité que nous nous devons, nous, êtres humains, nous, Homo Sapiens Sapiens, découvrir pas à pas: de comprendre que répondre au comment n'est pas de même que de répondre au pourquoi.

    Nous cherchons souvent les chemins des certitudes en ceux des apparences en nous égarant au-dedans des labyrinthes de nos dogmes, certitude et apparence sont frères.


    Ainsi sommes-nous.


    Et le paradoxe nous en montre le chemin, lui qui n'est, en vrai, qu'une vérité en devenir.


    Si le contraire d'une vérité profonde est une autre vérité profonde, chaque vérité n'est que l'étape transitoire vers la compréhension d'une nouvelle vérité, toujours plus proche du réel.

    Parce que ce qui compte c'est le réel, et plus nous nous approchons de lui, plus il nous abreuve de questions, toujours plus ardues, toujours plus complexes, c'est cela la vie d'un être humain: l'aventure de soi avec les autres êtres humains de rendre intelligible le monde.


    Cela n'est pas l'individualisme, l'individualisme est l'état transitoire de notre humanité pour lui permettre de grandir, une adolescence, une ébauche de reconnaissance de soi, par soi et par les autres.


    Cela, c'est l'individualité qui est la volonté inextinguible de vouloir apprendre à vivre le savoir vivre.

    Et "croire - ne pas croire" ne seraient-ils pas de même essence, de même matière, chacun disant oui ou non sans savoir vraiment de quoi il s'agit, si vraiment cela existe, si ce que nous percevons est une cause ou un effet?

    Ou si cela existe vraiment, ou si c'est autre chose que ce que nos sens discernent, découvrent, éprouvent, si cela était d'un sens autre?

    Croire ou savoir, il faut choisir, si nous savons, nous savons, si nous croyons, nous croyons mais nous pouvons savoir que nous ignorons, là nous ne croyons plus, du-moins éloignons-nous de la croyance.


    Parce que, en cela, un cerveau humain peut-il vivre sans croire?


    Je suis athée, d'aucune religion, d'aucune philosophie, je ne crois en rien si ce n'est de croire que je ne crois en rien, en mien paradoxe, et je souffre de savoir le bientôt malheur de l'homme.


    Je sais aussi que notre esprit est bâti pour la catastrophe, la vie elle-même s'est bâtie le long des catastrophes, elles, elles sont l'un des piliers, l'un des moteurs incontournable de l'évolution et rien ni personne ne peut y interférer, même les plus grands saints, même les plus grands sages.

    Mais il est possible d'en limiter les ravages, autant que faire se peut, en ne voulant que ce que l'on peut.


    Ce bouleversement en marche nous atteint déjà tous et l'ignorance est une façon dérisoire de s'en protéger et pire que tout, de vouloir ignorer que nous sommes ignorants, je suis un ignorant qui s'ignore, nous sommes tous des ignorants qui s'ignorent.


    Comme nos sens ne perçoivent qu'un fin filet du cours impétueux et irrésistible des informations qui nous traversent, la compréhension que nous en avons en est presque autant limitée..., presque, voilà le mot, c'est ce presque qui fait le sage et le fou.


    Alors, faites ce que vous avez à faire mais faites le bien, personne ne vous jugera sauf vous-même, mais ce juge est le plus terrible qu'il soit, surtout si il se tait, surtout si il est inconscient.


    Connais-toi toi même disait Socrate, rien ne peut être la cause de lui-même disait Bouddha, aime ton prochain comme toi-même disait Jésus, voilà le temps qui passe et ces leçons commencent à être comprises, sont enfin comprises.


    Vous ne vous rendez pas compte que l'époque n'est plus celle d'hier mais elle vous a changé, m'en suis-je vraiment rendu compte moi-même, elle nous change tous, sinon écrirais-je cela?.


    Nous sommes à l'aube du temps, à l'aube de l'histoire, hier encore c'était la préhistoire, notre devenir est entre nos mains à tous, notre responsabilité est grande, ne la gâchons pas.

    L'époque est incertaine, commençons par le commencement, comprenons la!

     

    THEURIC

  • Angoisses et déconfinement.

    P1020193.JPGJe vous avoue que, personnellement, le confinement que nous vivons actuellement m'est bénéfique.

    Je savais pertinemment qu'une fois que je ne verrais plus (depuis il y a un ans et demi environ) ce malade mental qu'est ce faux ami pervers narcissique qui m'avais éloigné de mes connaissances et amis antérieurs ainsi que de possibles nouveaux, ceci pendant 35 années ( vous retrouverez trois billets traitant de ce sujet vers Septembre, Octobre 2018), puis que ma mère décéderait (il y a un an), dont je m'occupais une semaine sur deux en faisant des allers-retours de chez-moi à chez-elle, ceci suivit des longues affaires de sa succession, étant donné que, de plus, je n'aurais pas tout-à-fait achevé ma grave décompensation nerveuse, ma dépression de fatigue due à 25 ans de conduite d'un bus dans Paris (débuté il y a douze ans, juste avant mon départ à la retraite);

    Etant donné tout cela en effet et du fait d'une solitude constitutive de cet ensemble dont j'avais conscience, je savais très bien que pendant deux à trois ans je me retrouverais seul à faire un travail de construction et constitution d'une nouvelle vie, ceci en achevant une auto-analyse me montrant le sens dudit ensemble au plus proche de ce que fut la réalité le plus profonde de mon existence, jusqu'à mes 61 ans d'aujourd'hui.

    C'est, à mon sens, en fait, de comprendre les causes premières des événements passés et présents, en les réunissant en un ensemble causal structuré, qui permet ensuite d'en saisir au mieux le sens de ces effets, toutefois pour cela il faut d'abord, P1030774.JPGla majorité du temps, appréhender au mieux ces derniers en remontant progressivement vers le passé, afin d'en retrouver ensuite la ou, le plus souvent, les sources, ces causes premières, pouvant se retrouver pour partie au sein des deux à trois générations antérieures.

    Donc, de ce fait, sachant où j'en étais lors du début de ce confinement dû à mon isolement social constitutif, qui, pour ma part, s'effectuait déjà, si je puis le dire ainsi, depuis quelques mois déjà, je ne ressens pas la même gêne, contrairement à ce que nous vivons pour la majorité d'entre-nous.

    Je le vis, en quelque sorte, l'esprit libre, puisque m'y ayant préparé depuis des années et m'y retrouvant d'une manière cohérente, non point forcé mais en un achèvement personnel d'une époque passée, contrairement à ce que arrive pour une très large part de mes concitoyens.

    Or, en toutes ces raisons d'avoir traversé toute une partie de ma vie aux tensions importantes, j'ai acquis une certaine expérience en ce qui concerne les phénomènes d'angoisse, de compensation, de décompensation... qui peuvent s'exprimer différemment suivant la nature psychologique, physique et réactive de chacun.

    Là je perçois, pour l'instant, neuf sujets d'inquiétude et d'angoisse, en une liste non exhaustive, pouvant mener à une compensation plus ou moins importante, ceci pour éviter les douleurs neuronales dues à ce stress, conduisant possiblement: soit dés à présent àP1020902.JPG une décompensation pour les personnalités les plus fragiles, soit à ce qu'elle advienne dès lors que le déconfinement surviendra, voire même bien après, dont l'ampleur dépendra du niveau d'inconscience à laquelle cette anxiété se trouvera:

    -Notre manque de confiance quasi absolu, collectif, compréhensible, en notre équipe gouvernementale qui est consubstantiel de ses errements, contradictions, mensonges, gabegies et graves impérities que nous pourrions tous détailler en une très longue litanie (c'est en effet en 2003 que le Dr. Raoult prévenait les autorités que le pays n'était pas prêt pour affronter une pandémie, montrant de fait que cette sottise collective est ancienne, puis, dès novembre 2019 que les services secrets US avait averti Israël et l'OTAN, donc la France, d'une probable épidémie en Chine, ce à quoi Mr. Philippe n'avait pas trouvé de mieux à dire le 29 Novembre que: « Je vous informe que nous n’avons pas de plan pour la fin du monde à Matignon » propos bien que prémonitoires, plutôt stupides et impudents);

    -Nos difficultés, bien que les scientifiques internationaux travaillent dessus, de comprendre la nature du SRAS-COV-2, de ses capacités de nuisances, de son évolution et de ses rebonds futurs, bénéfiques ou  maléfiques, supposés, plausibles, possibles, probables à d'évidences, mais aussi de ses origines, deux étant envisageables pour l'instant, chinoise ou étasunienne:

    -Comment se passera ce déconfinement où, une fois encore, nous ne voyons pas poindre une grande efficacité gouvernementale tant dans le discours comme dans l'action présente tout autant que préparatoire, vous y trouverez, dans cette vidéo, P1010825.JPGquelques éléments de réflexion;

    -La survivance de l'union-européenne dont, je l'ai dit, la disparition prochaine vraisemblable ne peut que tourmenter beaucoup de gens qui, pour différentes raisons, sont pour son existence, ce qui peut aussi atteindre ceux qui sont pour le France-quitte, ceci parce qu'être contre quelque chose peut vouloir dire de maintenir un lien inconscient et constitutif avec celle-ci et que, si, ou plutôt quand elle disparaîtra, de ne savoir plus contre quoi lutter, de se retrouver ainsi, pour l'un qui est pour comme pour l'autre qui est contre, dedans un monde inconnu parce que n'étant pas encore là, donc angoissant de la craindre que cela ne survienne;

    -La disparition des USA et du néolibéralisme autour desquelles tournent bon nombre de positions politiques et économiques, que ce soit conscient ou non, empire qui a structuré, aussi, toute notre existence, de notre vie télévisuelle et artistique, jusqu'à celle scientifique et commerciale, menant à un état semblable au précédent cas pour les mêmes raisons (Mr. Trump est un vieil homme qui n'a qu'une seule chose en tête à en être entêté: réindustrialiser son pays à tous prix, je vous revoie à ce que j'avais écrit en Juillet 2018 sous le titre: URSS/USA, d'un empire à l'autre, en seconde partie au niveau de la fleur de pissenlit);

    -La crise économique déjà là, qui risquerait bien ensuite de se révéler d'être très violente, et que tout le monde pressent, est multiforme: industrielle et agricole, bancaire et boursière, monétaire et spéculative, même si cela fait peur et avec raison, à  bien y réfléchir cela pourrait se découvrir être une bénédiction dès lors que nos neuneus politiques, économiques, de la haute administration et journalismes cornichons auront disparus de la scène, ainsi que notre union mortifère (notre gouvernement, encore lui, laissant se vendre nos réserves de blé, pouvant nousP1030431.JPG mener à une disette, ainsi s'affirme ce que je vous expliquais plusieurs fois, il est composé de personnes ne pouvant pas se projeter dans le temps, dès lors de ne pas pouvoir considérer les effets de leurs décision et actions, puisque ayant perdu leur identité et sont donc en eux-mêmes psychiquement indéterminé, dès lors ne pouvant avoir de limite sociale, de morale, par un manque cruel des interdits du surmoi, vous trouverez ici une série de textes traitant de ces sujets, il y en a d'autres);

    -Une nouvelle société que cette pandémie annonce, en raison même des bouleversement qu'elle génère, et que personne ne peut définir, ceci d'autant  plus qu'à cause de nos évolutions sociétales, paradoxalement, c'est la grande majorité de la population française qui, elle, est dans la capacité de prévoir ces bouleversements futures, contrairement à la minorité que sont nos élites, or, de ne pas pouvoir considérer la structure de ce futur bien qu'en comprenant que ne pouvant qu'advenir est angoissant;

    -Nous vivons donc  une bifurcation anthropologique généralisé de grande dimension, ce que tout le monde présage et entrevoit, là encore, sans pouvoir le nommer, d'où ce stress que nous pourrions considérer comme extrêmement partagé à l'international;

    -De ne pouvoir agir, pour la plupart d'entre-nous, nous mène également à une détresse déstabilisante d'avoir comme le sentiment d'être pris dans un piège dont nous ne pouvons sortir, ce à quoi les agriculteurs, les soignants et les policiers, par P1030654.JPGexemple, réchappent.

    A ce stress correspond une compensation psychique et corporelle d'égale niveau qui, suivant chacun, peut mener à une décompensation pouvant s'exprimer de diverses manières, au mieux en un sentiment de mal-être tout juste gênant, au pire à une crise psychotique, violente ou non, pour les plus fragiles d'entre-nous, voire à une maladie grave de type cancer, ou même d'attraper le vilain virus, d'en décéder ou d'en devenir infirme (infirmer un fait étant de le récuser).

    Voire même à un désir de vengeance envers ceux qui se montrèrent si incompétent tout en étant tant péremptoire, accentuant par leurs discours et leurs actions nos difficultés actuelles, quand, en cela, la simple justice suffit, puisque la faire passer au plus juste en  terme de justesse serait la preuve de notre bon niveau civilisationnel.

    Autant pour les enfants, qui ne peuvent que sentir l'angoisse de ses parents et des gens croisés dans la rue, ce qu'ils ne comprennent pas et, du-fait, auxquels il est possible d'expliquer simplement ce qu'il se passe sans blabla inutile, que pour les adultes en une introspection nécessaire, de conversations et échanges entre gens, de recherches dans les médiats et le net (c'est du propre), d'être et de rester lucide autant des événements comme des effets que cela produit en nous est d'importance pour ne pas nous laisser emporter par des pulsions et/ou un effondrement nerveux ou physique qui nous déborderaient.

    C'est la différence qui fait la différence, je vous laisse, de cet aphorisme aucunement P1030242.JPGde ma création, à vos méditations.

     

     

    THEURIC