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Rechercher : indétermination de soi

  • Détermination & indétermination.

    Bon, j'ai mis la journée à taper ce texte, ouf, c'est terminé, je suis épuisé, demain je le décorerais de mes photos florales et le corrigerais, en y laissant, comme à chaque fois, quelques coquilles, ce à quoi je vous prie de m'excuser.

    L'idée de l'indétermination m'est venu en pensant à l'électron, oui, je sais, je ne suis pas physicien.

    Je l'imaginais se baladant seul, de ses 300 000 km./s. dans la noire nuit silencieuse des confins de l'univers et, disent les professionnels de la chose, qu'il n'est pas possible de savoir si, dans ce cas, c'est une onde ou un corpuscule, ni même, c'est là que c'est amusant, si j'ai bien compris tout cela, où il se trouverait, il P1000745 - Copie.JPGpourrait se situer un petit peu partout en même temps dans l'univers, ce qui est, ma foi, quelque peu singulier.

    Ce ne serait que quant il interagirait avec un bidule quelconque, l’atmosphère d'une planète, une montre-à-gousset, un astéroïde, une pivoine, un vaisseau spatial ou un cheval à bascule qu'il dirait: "Coucou, j'suis là", puis qu'il disparaitrait en interagissant d'une manière ou d'une autre d'avec ce bidule.

    Parce que sa rencontre bidulienne (néologisme), d'une certaine façon, déterminerait son existence,  puis le ferait disparaître lors de cette interaction, enfin, c'est ce que j'ai compris de ce machin, hein, si je fais erreur quelque part, n'hésitez pas à corriger ma ou mes inexactitudes.

    Enfin, partant de cette idée, tout à coup je me suis dit: "Tiens, en fait, la raison en serait parce qu'il est indéterminé puisqu'il n'a aucune relation, si je puis dire, d'avec aucun autre corps physique jusqu'à ce qu'il ait une interaction bidulienne qui le déterminerait".

    Et puis je me suis demandé, de fil en aiguille, si, pour nous autres Êtres Humains, l'indétermination ne serait pas l'un des maux psychologiques dont nous pourrions souffrir (bon, c'est ça l'intuition, ça te passe du coq à l'âne sans hésitation en faisant des correspondances parfois hasardeuses, et le pire c'est que ça marche).

    Quelques temps après, je ne pourrais pas vous dire combien, des mois, ça oui, pour que murisse cette idée, je me suis demandé si cet obscurantisme, dont mes anciens lecteurs, ou ceux qui eurent la patience, la curiosité et la persévérance de tout lireP1010043.JPG virent que j'en faisais souvent mention.

    Si l’obscurantisme actuel, donc, ne serait pas en lien étroit avec cet indétermination psychologique qui est le sujet de ce billet.

    Ensuite, ben ensuite je n'ai que peu creusé ce thème, attendant, comme d'habitude, pour l'approfondir, que je le pose sur le papier le dépose dans mon blog par écran interposé.

    (D'ailleurs il va falloir que je rapatrie tous mes textes à partir, si mes souvenirs sont bons, de mes troisièmes aphorismes, allez-y voir, ceux qui ne les ont pas lu, j'en suis particulièrement content, il y aussi des poésies, tapez aphorisme ou poésie sur le moteur de recherche du blog, il les trouvera tout seul, comme un grand.).

    Vous trouverez en seconde partie de ce long billet, en toute fin, mes explications des immenses difficultés dans lesquelles nous nous retrouverons en France, mais aussi partout ailleurs, lorsque le système économique globalisé sera forclos, ce qui arrivera, n'en doutez pas.

    J'ai amené ça de manière assez subtile et j'en suis plutôt content.

    C'est vrai, j'ai la manie de mélanger les sujets, c'est que pour moi ceux-ci sont liés, et puis quand j'en ai un en tête il faut que je le note ici.

    P1010084.JPGJe n'écris pas ça pour me justifier, bien que cela pourrait sembler tel puisque j'affirme que je ne me justifie pas, ben oui, c'est comme ça que nous fonctionnons, nous-autres Homo Sapiens (pas encore vraiment) Sapiens, mais pour montrer comment je fonctionne: à l'intuition, ce n'est qu'ensuite que la logique prend le relais.

    Si je puis rajouter comme un Post-Scriptum avant la lettre (ouarf, la blague), ce n'est que quand un système débilitant tel que le nôtre, l'U.E. néolibéral, arrive à la fin de son existence, que collectivement nous en venons à le comprendre au mieux, il en fut ainsi pour l'U.R.S.S..

    Voilà, bon courage à vous, ce billet est long et je ne suis pas mécontent des hypothèses que j'y dégage.

    Quand à moi, il est tard, je vais manger, j'ai une faim de loup, hou, hou, hou, hou.

    En soi ( d'en soit à en soi, j'ai longtemps fais la faute de sens, mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas?), en soi, donc, il ne peut que paraître singulier de considérer la notion d'indétermination (site que je conseille pour toute recherche du sens d'unP1010086.JPG mot et d'un synonyme) comme étant majeur pour comprendre notre situation psychologique et sociologique d'en ce moment (ce texte faisant suite au libelle précédent).

    De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui conditionne notre condition d'Être Humain (ça c'est de moi), notre volonté dans l'action et celle de la compréhension du monde ainsi que la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, celui de s'exprimer à l'oral comme à l'écrit).

    Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?

    Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer comment l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.

    Ainsi, les inverses du substantif détermination, ses antonymies, dont celui le plus évident d'indétermination, montre, s'il en était besoin, l'inquiétude angoissée que génère cette perte de repère moderne.

    J'aurais pu choisir les mots d'indéterminisme, d'incertitude, de confusion, d'indécision par exemple.

    P1010055.JPGMais celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela produit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence.

    Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos réflexions que lors de nos actions, mais aussi et surtout de l'ordonnancement et de la structure de notre pensée et dès lors de notre raison.

    C'est pourquoi tant de gens vivent de la seule représentation, faisant de l'apparence le nec-plus-ultra de la vie sociale, ne se souciant que de l'image qu'ils produisent, masque cachant ce vide de sens de l'existence en un simulacre de bonheur.

    Notre indétermination mène donc à un affaiblissement, une désorganisation, une destructuration, voire à une destruction de la structure de notre psychisme, parce que nous ne savons plus qui nous sommes., nous n'avons pas ou plus d'identité ou, ad minima, nous n'avons plus qu'une identité incertaine et confuse.

    Pouvons-nous être déterminés dans nos pensées et nos actes si nous sommes indéterminés dans notre identité?

    Notre détermination d'existence en tant qu'Être Humain se construisant pas à pas à deux niveaux intimement liés: individuelle (le qui je suis) et collective (le ce que je suis) et, ce, dès notre naissance.

    C'est dans nos relations aux autres, à la mère d'abord, au père et à la fratrie, si il y enP1010128.JPG a une, ensuite, puis dans notre relation au monde que nous nous déterminons progressivement.

    (Quand bien même, après notre naissance, notre individualité n'est encore que potentielle, celle-ci se construit progressivement au même rythme que la-dite double identité, j'émets donc l'hypothèse que notre détermination d'Être détermine cette double identité individuelle et collective et que, de ce fait, l'affaiblissement de l'une ou de ces deux identités est directement proportionnelle à nos capacité de nous déterminer dans la vie, soit de penser, de décider, d'agir, d'aimer, de se considérer en tant que Soi..., soit de devenir et être un Être responsable.) 

    C'est quand cette détermination se construit d'incohérences, de paradoxes et de non-sens, d'une confrontation d'avec des transformations sociales soudaines, rapides et/ou violente comme il peut en être aujourd'hui, lorsqu'il n'est plus possible, pour la personne, de pouvoir dire qui  elle est, tant individuellement que socialement, qu'il y a indétermination de l'Être en une grave perte d'identité, voire une identité quasiment inexistante, ce qui conduit à une instabilité du narcissisme (ce qui définit l'individualité de chacun dans le regard de l'autre et dans celui du sien propre), déstabilisant de fait l'égo (ce qui définit l'extension de nous-mêmes par nos créations et nos avoirs sous forme de biens, de savoirs et de compréhensions du monde...).

    Ainsi, pendant la seconde guerre mondiale en France, les résistants, mais aussi les collaborateurs (ignobles, cela va de soi), ainsi que les juifs et les tziganes, de ceux qui les y aidèrent, fuyant et se cachant du danger mortel des nazis et leurs collabos, se déterminèrent par leurs actions mêmes et le choix de leur camps, contrairement P1010099.JPGau reste de la population qui, elle, fut dans une situation de survie, ce qui est compréhensible, mais rendit leur conscience de Soi, l'identité d'une majorité de Français instable, surtout de ceux qui ne collaborèrent que pour les seuls appâts du gain, puisque de camps ils ne choisirent que le leur.

    Les manipulateurs pervers narcissiques et psychopathes usent justement de la faiblesse de cette détermination de leur proie pour prendre le contrôle de son ou ses victimes par la remise en cause et accusation de leurs pensées, paroles, conduites, décisions, actes, allant parfois jusqu'à la remise en cause de leur existence en attentant à leur vie.

    De même de la fameuse tartuferie de la théorie du genre voulant que la sexualisation de l'enfant ne se fait, essentiellement, que par la seule éducation et, qu'en cela, la biologie et la génétique ne peuvent en être, de quelque façon que ce soit, responsable, ce qui mène filles et garçons à ne plus savoir qui ils sont, en cela, plus tard, les psychiatres, voire les policiers, par ces dérives pseudo-philosophiques, auront infiniment de travail pour contrôler des adultes psychologiquement désemparés, faisant n'importe quoi.

    Ne serait-ce qu'en détruisant les rapports hommes-femmes.

    Cette perte d'identité, réelle, que nous vivons actuellement, par celle de notre détermination d'Être Humain, a de nombreuses causes, que j'ai pu étudier tout au long de ce blog.

    Il en est de même de leurs effets qui, aujourd'hui, mène à une sorte de boucle rétroactive où ces effets en viennent à accentuer la violence de ces causes.

    En deux seuls exemples, que les écologistes politiques prônent les réductions de pollution est en soit une bonne chose, mais qu'ils se laissent enferrés dans le présupposé réchauffement climatique anthropogénique dû à un excès de C.O.2 dans l'atmosphère, puis que cela les mènent à réclamer la mise en place d'éoliennes qui, en plus d'être très peu efficace, tendent à détruire et tuer oiseaux et chauves-souries est un paradoxe niant le caractère véritablement écologiste de leur mouvement, ceP1010127.JPG qui ne peut qu'affaiblir leur identité politique et donc collective de chacun et du groupe.

    Il en est ainsi aussi de l'économie monétariste, l'indétermination pathologique de l'oligarchie française, européenne et étasunienne, due à ce que l'empire qu'est les États-Unis-d'Amérique se trouve au bord de sa disparition, en en entrainant, dans ce néant, dans cette faillite, le joyau impérial qu'est l'Union-Européenne, mais aussi le Japon, la Chine et nombre d'autres pays, provoque un paroxysme, quasi caricatural, de décisions économique délirantes pour tenter de sauver l'empire et sa monnaie, le dollar, ne pouvant qu'accroitre l'instabilité de cet empire et de ses colonies.

    Mais surtout de générer un affaiblissement croissant de leur détermination d'Être par la perte de confiance en leur propres croyances idéologiques (d'où l’exacerbation, en France, de la propagande néolibérale et de la censure macronien, réaction logique aux doutes puissants qui se développe chez nos oligarques et leurs zélés zélotes et leurs angoisses de perdre un pouvoir qui n'existe que parce que la France est une colonie américaine d'un empire finissant).

    Ces décisions n'étant qu'une parodie ridicule de la manière que notre oligarchie fantasme l'empire U.S..

    Cela provenant de ce que nos richissimes ne peuvent que se déterminer en négation, c'est à dire en générant une différentiation: il y a nous, les riches, et eux, les pauvres, ce qui leur permet d'avoir une identité à moindre coût (ce qui est le cas de le dire).

    (Pour les classes-moyennes intermédiaires à hautes intellectuelles c'était, jusqu'à présent, un petit peu la même chose, il y a ceux qui savent, nous, et ceux qui ignorent, eux; C'est parce que les  classes-moyennes intellectuelles et économiques [ces derniers proches des oligarques] s'appauvrissent que, progressivement, elles prennent faits et causes des classes-moyennes basses et des ouvriers et employés maintenant chômeurs.)

    J'ai appris, de la sorte, qu'en France, un projet de loi, caricature d'une américanolâtrie frénétique et fanatique, voudrait qu'un homme ayant, dans la rue, un regard trop appuyé à l'endroit d'une femme pouvait être puni d'une forte contravention, cela faisant suite à ce que nous apprîmes des Etasunis des viols et tentatives DSC00065.JPGque des hommes aux métiers de pouvoir y firent subir à telles ou telles actrices ou journalistes.

    (Hommes et femmes de pouvoir sont sans limite, d'où la nécessité des contrepouvoirs.)

    Allez donc prouver qu'il y aurait eu ou non un regard appuyé, moi-même pouvant, à certains moments, porter un regard vague n'importe où, sans regarder quoi que ce soit, si je réfléchis à quelque chose ou tout simplement quand je laisse mon esprit vagabonder.

    Et puis, combien de femmes trouvent-elles qu'un tel regard est le reflet du désir qu'elles inspirent ou de la simple admiration et affirmation de leur féminité?

    Combien seraient déstabilisées et frustrées, et donc d'amoindrir leur identité féminine, dès lors leur détermination d'Être, de ne pas le rencontrer, s'y confronter à ce regard masculin, même si, parfois, il peut se faire égrillard?

    Ce qui montre le délire dedans lequel est plongé la-dite oligarchie, laquelle appartient, obéit et participe le macronisme-philippard, mais aussi et surtout d'une mouvance d'élites intellectuelles, journalistiques et politiques, sans laquelle cette oligarchie n'existerait pas, perverties par leur perte d'identité, leur perte de détermination d'Être, ce qui génère chez elles la même unilatéralité idéologique et doctrinale, caricaturant leur maître étasunien, que nous pouvons observer aussi chez nos oligarques.

    C'est pourquoi ils tiennent tous presque le même discours, à quelques détailles près.

    Ceci provenant de ce que ce discours tenu en commun, souvent délirant, sert, pour cette collectivité plus ou moins formelle, à tenter de donner du sens, de se déterminer collectivement, dans une situation où leur perte d'identité devient évidente en raison de l'effondrement en cours de cet empire U.S. et de l'économie-monde.

    Détermination qui se fait également contre et à l'encontre de la population qu'elle déteste, puisqueP1010153.JPG sachant encore qu'elle est française avant tout et s'accrochant à cette idée, même si l'intense propagande européiste de l'oligarchie et du macronisme-philippard fait que souvent le discours pro-unioniste se produise presque en boucle, jusqu'au paradoxe le plus étrange.

    Ainsi ai-je entendu dans une vidéo, après qu'un agriculteur ait égrainé ses difficultés dues à l'U.E. :"Sans l'Europe on est, restera dans la misère dans laquelle on est actuellement."

    Elle, l'oligarchie et ceux qui la suivent, qui, parce que l'Union-Européenne et sa construction multi-décennale avait brouillée leur identité nationale, avait adopté, en une Amérique fantasmée, une façon de se déterminer en une modernité illusoire mettant le monétarisme mondialisé au centre de leur réflexion, se retrouve désormais, dès l'élection de Monsieur Trump à la présidence étasunienne, au-devant de la réalité: l'empire U.S. n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut et, ce, de tous les points de vues.

  • Indétermination, suite et fin.

    Je me suis aperçu que ce thème de détermination/indétermination n'était pas vraiment complet, je vous soumets donc l'achèvement d'une réflexion.

    Il me semble normal que je puisse être critiqué, que des désaccords, pourquoi pas absolus, se soulèvent, des précisions soient menées par d'autres, ou une refondation sur ma perception de la chose.

    En revanche, ce qui me chagrinerait ce serait qu'il y aurait réaction sans qu'il n'y ait eu compréhension.

    Quoi qu'il en soit, chacun à le droit de s'exprimer ou de ne pas le faire.

    Bon , quand à moi, je vais prendre un bon bouquin et lire un peu, ça me reposera, je corrigerais plus tard.

    C'est fou comme une longue concentration me fatigue et, ça, depuis que je suis petit, je pense que c'est pour cela que ne fus pas un élève assidu.

    Ceci dit, bonne lecture à tous, je vous conseille de commencer par le premier de ces textes, puis le second et enfin celui-ci, mais vous pouvez faire comme bon vous semble.

     

    P1010042.JPG

    Suite, donc, des deux libelles précédents, par ordre chronologique celui-ci puis celui-là.

    L'un des effets les plus délétère de l'indétermination d'Être, avec la perte d'identité, est celle de la temporalité.

    Or, qui lit mes lignes depuis quelques temps y a vu mon article sur la nature de la pensée y observera qu'à mon sens celle-ci, en scindant conscient et inconscient, en a fait émergé le sentiment de temporalité humaine.

    Le fait remarquable d'aujourd'hui est cette rupture plus ou moins importante d'avec la-dite temporalité que notre modernité présente (modernité qui ne fait que s'appeler telle mais n'est, en réalité, que technologique) a fait surgir.

    Ce n'est pas tant que les gens aient oublié que la S.N.C.F. et le système hospitalier fonctionnaient infiniment mieux il y a ne serait-ce qu'une vingtaine d'années auparavant, mais qu'ils ont perdu le contact d'avec ce passé en raison de l'affaiblissement de cette fonction psychique qu'est la pensée.

    P1010129.JPGCertes, l'histoire telle qu'elle est enseignée actuellement semble être, de ce que je m'en suis laissé dire, du grand n'importe quoi.

    Mais là il s'agit de se qui se relève que d'une génération antérieure, vingt ans, c'est à dire rien à l'échelle d'une vie.

    Nos anciens et nos ancêtres avaient, en cela, une mémoire infiniment plus longue que nos contemporains: ainsi, pendant moult génération, chacun savait, en plaine ou à la montagne, qu'il ne fallait pas construire de maison en un endroit précis, en raison d'une crue ou d'une avalanche possible.

    Ces connaissances se passaient de générations en générations de bouches à oreilles, vaille que vaille, même si parfois il y pouvait y avoir des oublis et des erreurs.

    Je ne dis pas que le passé était idyllique, loin s'en faut, n'oublions pas, justement, que la dernière grande guerre française fut celle d'Algérie qui ne s'acheva qu'en 1962, que la dernière grande famine en Europe-de-l'Ouest eut lieu en Irlande à la moitié du XIX° siècle et qu'en Ukraine, celle qui avait sévi au début des années trente fit de 2 à 5 millions de morts.

    Quand aux siècles d'avant, point n'est besoin de s'appesantir sur leurs cruautés, il n'est qu'à penser aux pandémies qui s'y étaient développées, la dernière, celle de la grippe dite espagnole de 1917, fit plus de mort que la première guerre mondiale...

    De fait, ce que je veux exprimer ici c'est que notre modernité contemporaine n'enP1010113.JPG est qu'un succédané, une apparence, une virtualité, se basant, pour l'essentiel, que sur une technologie informatique qui, il faut le remarquer, marque un temps d'arrêt évolutif depuis une à une décennie et demi.

    La raison en étant, entre-autre, de cette perte de détermination d'une bonne proportion de la population et, ce, à tous les niveaux des hiérarchies sociales, ce phénomène en touchant infiniment plus fortement les échelons supérieurs.

    En cela, je suis un progressiste, en renouant avec une tradition française ancienne, d'où l'intitulé de mon blog: une nouvelle renaissance, en un appel à sa réémergence.

    Revenons, je vous prie, au thème de ce billet et, surtout, de sa raison d'être.

    Il est remarquable que ceux, nos chers oligarques, qui, après moult manipulations et autres propagandes, voudraient prendre le contrôle, entre-autre, de ces deux services publiques sus-nommés, les services hospitaliers et les chemins-de-fer français, grâce au blanc-seing de l'U.E., ne se rendent pas compte des dangers auxquelles ils s'exposent.

    Privatiser et/ou mettre en concurrence le second ne peut pas mener à une meilleurs efficacité du service rendu à un moindre coût, tout au contraire, cela ne pourra que P1010146.JPGproduire sa défaillance, allant jusqu'à des accidents mortels, et à une augmentation du prix du voyage.

    Les britanniques s'y sont essayés bien avant tout le monde et nous ont montré, par les accidents, vétusté des infrastructures, retards récurant et hausses des prix des billets, que ce choix ne pouvait qu'être qu'une fausse bonne idée, voire un délire (j'aborderais ce thème important des services publiques en réseau un autre jour).

    Ce fut l'une des raisons pour lesquelles le référendum sur le brexit emporta une majorité des votants, d'ailleurs les britanniques veulent, désormais majoritairement, que leur chemin-de-fer soit renationalisé.

    Ce qui ne peut que fragiliser l'oligarchie anglaise par la perte de confiance qu'en a la population.

    Affaiblir les hôpitaux par leur privatisation larvée est encore pire puisque là il s'agit d'un risque fort de pandémie qui ne pourra être contenu en France, dans l'U.E. et dans le monde et, ce, toujours pour les mêmes raisons: vétusté des infrastructures, réduction du nombre de médecins et infirmiers, hausse du prix des soins, affaiblissement de la sécurité sociale..., tout cela étant déjà en cours.

    Nos gros nababs imbéciles, ne percevant que leurs picotins de milliardaires de courte vue, ne pouvant pas comprendre, étant dans la plus totale incapacité de pouvoir comprendre quoi que ce soit, d'ailleurs, que d'affaiblir, amoindrir, rendre partiellement inopérant un service de santé fiable pour tous, mènera inéluctablement à ce qu'une pandémie de grande ampleur tuera certes les petitesPhoto0016.jpg gens, mais ravagera tout autant leurs rangs.

    Et ils auront beau mettre en place la censure qu'ils veulent, cela ne changera rien à l'affaire, il y aura autant de mort chez eux que chez nous, en proportion, cela va de soi, la maladie n'a que faire de la censure, au contraire, elle en profite par le silence des médiats.

    Et il n'est que de regarder les vidéos de monseigneur Gattaz pour percevoir que son état de santé ne doit pas être au mieux.

    Là encore, par ces deux seuls exemples, nous pouvons percevoir combien nos élites et leurs zélotes zélés sont dans l'impossibilité de se projeter dans un futur possible ou probable, leur rejet populaire en cours, voire leur décès par pandémie, parce que leur indétermination d'Être, menant à leur perte d'identité, affaibli leurs pensées à un point tel qu'ils se retrouve déconnecté autant de leur passé que de leur futur.

    De sorte qu'ils ne peuvent plus planifier quoi que ce soit.

    C'est pourquoi Monsieur macron provient d'une banque étasunienne, Rothschild, et qu'ils suivent tous toutes les directives de l'Union-Européenne dont l'essence doctrinal provient de l'empire U.S. et, maintenant, d'une Allemagne souffrant, à n'en pas douter, des même maux que nous, et, de ce fait, ne font qu'appliquer le P1000883.JPGmême dogme néolibéral mortifère.

    Il est à remarquer que le brexit du Royaume-Uni et l'élection de Monsieur Trump à la présidence étasunienne montre que, dorénavant, les anglo-saxons retrouvent progressivement, collectivement, leur détermination d'Être à toutes les strates sociales.

    Sauf, aux U.S.A., une bonne part de leurs oligarques et de toute la mouvance des idiots utiles qui, comme ici, croient dure comme fer à leur futur paradis néolibéral fantasmatique, ceux que l'équipe de Monsieur Trump veut, je n'en doute pas, réduire à rien.

    Pour finir sur ce sujet, quand le système économique monétariste globalisé se sera effondré, tous ceux qui, à divers degrés, auront pris pour eux une partie ou tous les bobards (inconscients) néolibéraux déversés dans nos médiats et considérés comme des vérités ultimes, se retrouveront à faire face à un choc émotionnel égal à la part de ces élucubrations qu'ils auront adoptés.

    Il en est, toujours les mêmes et caricaturaux exemples, de ce réchauffement climatique anthropogénique ou de l'indépassabilité de l'existence de l'Union-Européenne, ainsi que de tout un tas de croyances qui y sont liés, comme ce qui se fait appelé la théorie du genre ou du délire économique dit de la décroissance...

    Tous ceux, donc, qui sont pour ou disent lutter contre le néolibéralisme en un total inverse, se retrouvent dès lors en parti pris à l'intérieur de la même machinerie néolibérale en un recto-verso obscurantiste.P1010160.JPG

    (Vouloir l'exact inverse d'une idéologie c'est n'avoir d'existence politique et, dès lors, pour partie sociale, qu'au regard de la masse doctrinale de cette idéologie, ainsi beaucoup de monde dit vouloir "sauver la planète" et lutte contre le "réchauffement de la planète", les néolibéraux et les anti-néolibéraux, qui tous passent à la télé, preuve s'il en est.)

    Ce choc psychologique sera pour tous violent, pouvant mener, pour certains, à de fortes crises psychologiques, puisqu'ils se retrouveront à faire face à leur indétermination, sans avoir cette idéologie en pour ou en contre comme béquille.

    C'est pour cela que j'écris ces lignes, pour prévenir d'un futur choc émotionnel, enfin, pour tenter d'en prévenir de la forte éventualité.

    Ou du-moins de ne pas être surpris d'en voir les effets chez le voisin ou en soi-même.

     

     

    P1010040.JPGTHEURIC

  • Non pas de l'espoir mais de la détermination!

    Je trouve la guêpe germanique, Vespula Germanica, plus élégante que celle commune plus ronde et ramassée, aux pattes plus courtes.

    Il y a de cela fort longtemps, dans le jardin de chez mon frère, un nid s'était constitué au fond, je m'en étais rapproché, non pas trop près, et avais vu cette myriade d'insectes s'agitant sur la brouette retournée, sans quelles ne me fassent le moindre mal.

     

    Avis:

     

    Je fus contraint de supprimer quelques-uns de mes anciens billets en raison de ma limitation de place sur ce site Hautetfort, en en ayant choisi ceux me semblant périmés.

     

    Peut-être est-ce aussi pourquoi il ne m'est plus possible d'y poster mes petites photos.

     

    Je reprendrai des textes passés, me semblant d'importance, ce qui me permettra de les compléter et de les corriger si cela s’avérerait (plutôt) nécessaire.

     

    J'avais toutefois, auparavant, quoi qu'il en soit, enregistré dans mon ordinateur la teneur de mon blog, suivant les événements US, il est à prévoir une panne possible du WEB via Windows.

     

    N'oublions pas la composante des possibilités événementielles futures: impossible, plausible, éventuel, possible, probable, d'évidence.

     

     

    Avant-propos:

     

    Je ne suis en rien contre avoir de l'espoir en toutes choses, toutefois l'époque se prête à ce que nous devrions être déterminés, ceci dans sa double acception, dans notre identité et dans notre résolution et volonté dans l'action, tel que j'avais pu le concevoir et vous le proposer en Mars 2018.

     

    j'y avais écrit ceci (m'apercevant qu'à l'époque j'étais encore très confus, c'est pourquoi ici je l'ai un peu corrigé):

     

    ".................................

     

    ... en soi, il ne peut que paraître singulier de considérer la notion d'indétermination comme étant majeur pour comprendre notre situation psychologique et sociologique d'en ce moment (ce texte faisant suite au libelle précédent).

     

    De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui dicte notre condition d'Être Humain, notre volonté dans l'action, celle de la compréhension du monde ainsi que de notre résolution à la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, tant dans l'expression orale qu'écrite).

     

    Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?

     

    Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer comment l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, de l'indolence intellectuelle et de volonté, de la confusion mentale, aussi qu'à de nombreux biais cognitifs, de l'inconséquence décisionnelle..., d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.

     

    ................................

     

    ... celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela produit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence;

     

    Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos réflexions que lors de nos actions, mais aussi et surtout de l'ordonnancement et de la structure de notre pensée et dès lors de notre raison.

     

    C'est quand cette détermination se construit d'incohérences, de paradoxes et de non-sens, comme il en est de ces français se croyant américains sur le sol de France, d'une confrontation d'avec des transformations sociales soudaines, rapides et/ou violente comme il peut en être aujourd'hui.

     

    Lorsqu'il n'est plus possible, pour la personne, de pouvoir dire qui  elle est, tant individuellement que socialement, qu'il y a indétermination de l'Être en une grave perte d'identité, voire une identité quasiment inexistante, ce qui conduit à une instabilité du narcissisme (ce qui définit l'individualité de chacun dans le regard de l'autre et dans celui du sien propre), déstabilisant de fait l'égo (ce qui définit l'extension de nous-mêmes par nos créations et nos avoirs sous forme de biens, de savoirs et de compréhensions du monde...).

     

    Être déterminer en tant qu'Être Humain c'est, conjointement arrivé à l'âge adulte, être dans la volonté de se comprendre, comprendre son identité, que de ce qu'être Soi soit naturel dans le présent pour pouvoir se projeter dans le futur, de le concevoir, de pouvoir planifier, de percevoir les effets possibles de ses décisions et actions.

     

    Mais aussi saisir ce qu'est le temps, celui passé de l'histoire du pays, du sol, de la terre où l'on vit, elle qui forge notre manière de penser, de parler, d'écrire, d'aimer, de s'émouvoir, de réagir, d'agir ..., d'Être, donc, quelle que soit l'origine de ses aïeux proches ou lointains.

     

    Tout comme de la sienne, d'histoire, et celle de ses générations antérieures (si on le peut, bien sûr).

     

    Notre présent, bien entendu, se doit d'être apprécié et considéré pour ce qu'il est, ni en bien, ni en mal, mais dans la résolution d'aller vers ce que le progrès veut réellement dire, de ce que peut être une société dynamique et harmonieuse autant que respectueuse de chaque citoyen.

     

    Aussi que de ressentir ce clair-obscur qu'est le futur, du sien propre comme celui de nos descendants.

     

    C'est en tout cela que se situe notre détermination."

     

    La détermination, en tant que structure psychologique, renvoie nécessairement à la notion d'identité dans ses quatre fondements:

     

    -La sienne en propre dans sa particularité absolue consciente et inconsciente;

     

    -Sociale, autant de comment nous nous considérons que du comment nous sommes considérés, aussi que de comment nous considérons être considérés;

     

    -De celle collective en tant que citoyen d'une nation elle aussi particulière à toutes les autres;

     

    -Enfin d'espèce vivante distincte de toute autre en tant qu'Homo Sapiens Sapiens.

     

    Cette perte d'identité par son indétermination d'Être affaiblissant gravement la pensée dans sa nature et, par-là même, la conscience, du monde comme de Soi, l'inconscient prenant dès lors naturellement les commandes du sujet, le menant dès lors à de seules réactivités aux excitations dues à la dynamique du milieu et non pas à une réflexion préalable.

     

    La détermination renvoyant en toute cohérence à l'action par le truchement de la pensée et, dès lors par extension, à la raison, qui vient, là, la planifier par notre projection sur un temps plus ou moins long d'une réflexion qui en compose le socle.

     

    Savoir qui nous sommes est donc d'une importance capitale pour tout Être Humain en notre modernité complexe.

     

    Plus que cela, en raison même de l'affaiblissement continuel, devenu une décadence quasiment arrivé à son terme, des Etats-Unis-d'Amérique, à ce qu'une hystérisation réflexe d'une majorité des élites internationales les conduisent à agir à l'encontre de leurs propres convictions démocratiques et à toute efficience économique, détruisant par là toutes les monnaies et, dès lors, à celle de leur conception du monde.

     

     

    Introduction:

     

    Il se passe, en ce moment même, tant en Union-Européenne, aux Etats-Unis-d'Amérique qu'à l'international, des événements significatifs des bouleversements nationaux, unionistes, occidentaux et mondiaux en cours qui, je le présume, iront s'accélérant quand notre blocage anthropologique actuel aura pris fin.

     

    Dès lors, nous sommes à la veille d'intenses chamboulements quand la paralysie sociétale actuelle aura cessé, dont nous ne pouvons toutefois percevoir que les prémisses, lors, ceux-ci ne peuvent pas être déterminés dans leur nature exacte, du-moins est-il possible d'en saisir les contours dynamiques futurs pour s'en faire une idée.

     

    Ici je vais revenir sur deux points d'importances, intimement liés, que j'avais déjà abordés antérieurement: ce que cache les élections étasuniennes et les raisons les plus profondes pour lesquelles nous avons le sentiment d'une société bloquée.

     

    Pour cela je vais activer le principe de parcimonie, soit appliquer l'hypothèse la plus simple en regard des informations qu'il m'eût été donner de percevoir.

     

    Le second concept avivé sera celui de "misonéisme", de miso-, qui déteste, et -néisme, de nouveauté, dont la définition, suivant le site CNRTL, est: "Tendance d'esprit ou attitude systématique d'hostilité à l'innovation, au changement (dans les habitudes et les préjugés établis)".

     

    Mon seul et unique but étant de vous aider à rechercher la nature de la réalité au sein de cette  glauque et insensée période puis de vous en proposer le résultat.

     

     

    D'un lointain roi français à une élection présidentielle US:

    Comme il peut en être de naturel, souvent ce ne peut qu'être qu'en considérant les leçons portées par les événements passés que nous pouvons comprendre ceux présents.

     

    Ce que je nomme les modèles historiques.

     

    Ainsi, Monsieur Greiling, au pseudonyme Observatus Politicus, sur son site: "Chronique du grand jeu", nous montre-t-il que les Etats-Unis-d'Amérique sont un empire thalassocratique à l'exemple de ce que furent ceux de l’Athènes antique et de la Grande-Bretagne des XVIII° et XIX° siècle.

     

    Ce type de modèle ne pouvant qu'être, en toute évidence, qu'approximatif, du-moins propose-t-il une base de lecture structurelle de ce qui, sinon, ne pourrait que rester grandement flouté.

     

    Il en est ainsi des dernières élections US, dont les malversations du parti démocrate furent si grossières qu'elles ne purent que faire rire le monde entier, faisant perdre à ce pays tout son sérieux lui restant, en raison de ce ridicule.

     

    Le c

  • De la prédictivité.

    Préambule:

    Je me dois, tout d'abord, m'expliquer des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit depuis près d'un mois et demi.

    Au décès de ma mère  en Mars et de la réorganisation de ma vie qui ne peut qu'accompagner mon deuil, je devais tout autant me débarrasser définitivement de ce pseudo-pote qu'est le pervers narcissique dont je vous avais fait état en Septembre et Octobre de l' année dernière.

    Il avais laissé chez-moi une multitude de choses, derniers liens qui subsistait de cette fausse amitié, ce qui, je m'en rend compte aujourd'hui, embrouillait d'un bon peu mon esprit, il est venu les récupérer il y a de cela un peu plus d'une semaine, c'est pourquoi, maintenant, je peux de nouveau m'épancher ici de mes conceptionsP1010793.JPG iconoclastes.

    De plus, de ce deuil de ma mère qui n'est jamais vraiment une chose simple, je dois réaménager mon emploi du temps puisque, depuis 8 ans environ, je faisais la navette de chez moi à chez elle, d'une heure et demi de route, pour lui tenir compagnie une semaine sur deux.

    Cette triple contrainte une fois disparue laissait en moi un compréhensible sentiment de vide qui s'acheva lorsque le malade mental qui me manipulait me libéra définitivement de son empreinte en emportant ses encombrants.

    C'est pourquoi j'ai pu écrire trois longs textes desquels je n'ai pu aboutir ni publier, n'ayant pas pu, pour se faire, retrouvé une stabilité suffisante.

    Bon, vu votre long temps d'attente je vous laisse un billet aux mensurations respectables, vous y aurez de quoi lire en vous y laissant en profonde réflexion.

     

    Prologue:

    Tant que l’on tiendra pour des demi-dieux omniscient et que tous voudront ressembler à ces êtres cupides, stupides, primitifs et ignares que l’on appelle les oligarques, ceci pour la seule raison de leur richesse monétaire, ainsi que de lorgner avec envie de l’autre coté de l’Atlantique, en direction de l’ultime empire en P1010827.JPGpleine décadence, les États-Unis-d'Amérique, en voulant faire de l'Europe un même empire, en pire, ou de n'avoir comme désir que de se vouloir devenir cet allemand toujours souffrant de son antédiluvien hybris, ceci dans la détestation de soi en tant que français, nous ne serons pas capable d’une efficacité quelconque.
    Le problème des personnes et des peuples intelligents provient de quand ils se pensent plus sots que des crétins desquels ils sont en relation ou quand ils désirent suivre la folie des autres.
    La bêtise et la passion sont comme des pandémies, elle se propagent et se partagent, de çà, c'est mon expérience qui me le susurre.

     

    Avant-propos:

    Ceci dit, venons-en au titre de ce billet, soit la prédictivité.

    J'ai inventé ce néologisme pour désigner notre capacité, plus ou moins efficace, de prévoir certains événements futurs, majoritairement dans les grandes lignes, que ce soit par intuition et/ou réflexion.

    Je n'y écarte pas les phénomène de voyance qui, à mon sens, appartiennent de la même dimension que la synchronicité, je ne vais ici que frôler ces deux sujets, ne lesinflorescence de mahonia ayant pas encore vraiment conceptualisé, mais, contrairement à ce qu'il s'en dit, l’a-causalité y est impossible, ce n'est pas en effet la causalité qui y est en jeu mais la nature du temps qui, de ce fait, n'est pas tel qu'il est perçu.

    Il n'y a pas, il n'existe pas de paradoxe temporel mais une inconnaissance de ce que peut être que le temps.

    Mais de conceptualiser cela va me nécessité de longues réflexions et j'en ferai peut-être cas un jour.

    J'y préfère pour l'instant de ne me pencher que sur les processus de causes et d'effets, si je puis dire mécaniques, en montrant que, déjà, de percevoir les règles et lois qui président aux situations peut permettre, dans les grandes lignes, de concevoir la dynamique historique du moment et, dès lors, d'en extrapoler un avenir d'un plausible au probable.

    Je vais donc tenter de dégager quelques outils qui vous permettront de mieux comprendre ce vers quoi nous allons.

    J'ai décidé d'être plus rude dans mes écrits, la raison en étant que nous nous rapprochons de la dernière phase de désintégration de la société néolibérale internationale à la forte tendance haute-moyenâgeuse, il me faut donc secouer mes lecteurs bien plus qu'à présent.

    Je centre toujours mes réflexions sur la France, autant parce que c'est mon pays, que j'y connais plus de faits, que parce qu'il est de nature de se retrouver au centre de toutes les attentions internationales, ceci d'autant plus depuis l'advenue du P1010336.JPGtraité d'Aix-La-Chapelle et du mouvement des gilettistes (J'abandonne définitivement le terme gilet  jaune qui, en réalité, est infantile et infantilisant.).

     

    Les ferments de nos divagations:

    Pour pouvoir comprendre le fond originel des folies de notre époque, l'ouvrage d'un anthropologue étasunien publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée", est d'une grande importance (lecture que je vous recommande vivement) où il y écrit ceci à la page 130 à la dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure des cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    ( Dans cet ouvrage, il y montrait que dans l'île britannique de James, aux dimensions limitées, des cerfs y vivaient sans prédateur (je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui) mais mourraient en grand nombre de façon cyclique, du fait du seul stress dû à leur surpopulation, puisque il y avait encore suffisamment de végétaux pour alimenter tous ces animaux.P1010730.JPG

    Il est aussi à remarquer que la fameuse grippe espagnole,  de 1917/18 à 1919, qui fut plus meurtrière que la guerre elle-même, fait suite au stress intense due à la première guerre mondiale, vous constaterez aussi, sur ce texte de Wikipédia que le nombre par siècle de pandémie de cette maladie s'accroit au même rythme que s'amplifie la population mondiale, ce que vous trouverez également sur le même site, c'est la vaccination et les antibiotiques qui ont permis de réduire l'extension et les effets des maladies.

    Bien que vous pouvez noter, là encore, le délaissement de cette vaccination par une part notable de la population, phénomène notoirement autodestructeur et l'une des multiples conséquences de cette importante instabilité sociale.  )

    Ce n'est pas tant que cette surpopulation humaine soit en soi néfaste, mais qu'aucune société n'était prête à s'y confronter.

    Tout comme dans la profondeur de l'âme nous sommes toujours les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes des centaines de millier d'années,  notre esprit, lui, reste forgé par les sociétés agropastorales qui durèrent dix à vingt siècles,  passant, parfois, pour certaines d'entre-elles, de la préhistoire à l'histoire moderne en quelques générations seulement, certaines société n'y entrèrent en effet qu'au milieu du XX° siècle à peine.

    DSC00103.JPGEt oui, notre modernité ne débuta qu'avec la renaissance européenne il n'y a que cinq cents ans tout au plus, lente en ses début, le siècle qui passe vit une accélération croissante des avancées philosophiques, artistiques, scientifiques, technologiques et de bien d'autres spécialités.

    A la fin du XX° siècle, elles furent, pour certaines d'entre-elles, foudroyantes, sans que cette évolution rapide n'ai engendré de nouvelles approches fondamentales depuis les 70 dernières années.

    Vous en remarquerez la contradiction.

    Et depuis le tout début de ce siècle il apparaît qu'un arrêt s'est produit en ces domaines fondamentaux, tout au plus pouvons-nous assister à quelques améliorations de détails, preuve que ce stress social atteint, aujourd'hui, son point culminant.

    Cette surpopulation est le facteur premier d'un choc civilisationnel d'une violence extrême que même l'européen peine à contextualiser, l'Union-Européenne tendant de plus à leur embrouiller une raison déjà défaillante.

    C'est le nombre qui rend fou par l'incompatibilité qu'il crée entre les us anciens, le sens donné au vécu, la compréhension de la vie et de la mort bâtie pendant de longsP1010447.JPG lustres, et une confrontation entre des vieux toujours plus vieux et une marée humaine qui se bouscule toujours plus.

    Et plus les villes sont grandes et peuplées, plus grande est cette folie.

    ( Commencez-vous à comprendre le phénomène du R.E.M. et du délirant attrait pour une union autant débile que débilitante, ruineuse de toutes les facultés et richesses des hommes autant que des femmes, auquel s'y rajoute les pressions déculturantes constantes d'un empire U.S. entré en déclin dès l'assassinat de J. F. Kennedy en 1963 et du retour actuel de l'hybris germanique autodestructeur.

    Mais ce n'est pas seulement l'ouest eurasiatique qui souffre de ces maux d'inadaptation, loin de là, mais bien quasiment toutes les sociétés d'homo Sapiens Sapiens. )

    L'informatique y venant rajouter sa fulgurance de communication, plus encore que la radio, la télévision, l'automobile, l'avions..., blessant parfois gravement les relations aux autres, des proches comme des lointains, en sa fausse évidence d'une connaissance encyclopédique tout autant virtuelle que partielle et de pauvres relations humaines par de seules images d'écrans.

    De dire cette évolution trop rapide est stupide, elle est ce qu'elle est et nous nous P1010482.JPGdevons de faire avec.

    Il n'est dès lors, pour chacun d'entre-nous, de sauve conduite que de prendre une conscience pleine et entière de ce phénomène, d'en dégager le substrat fait de délires nombreux et composites, puis d'aller puiser à l'essentiel l'entendement de ce qui nous anime, de comprendre puis de réduire en nous les effets de ce que nous croyons être la réalité mais qui n'est que la résultante d'un formidable stress collectif qui traverse autant les pays que les nations et qui nous conduit vers une abyssale divagation.

    Il faudra un choc violent pour que nous nous réveillions puis du temps avant que les populations comprennent ce qui leur est arrivé, mais avant cela nous devrons traverser bien des calamités, nous sommes allés trop loin sans que nous ne l'ayons recherché, il nous faudra faire un retour en arrière, revenir à un avant où nous ne nous décomptions pas encore en 7, 6 milliards d'Être Humains sur Terre.

    Encore une fois, je ne promets ni le pire, ni le meilleurs, je vous confie juste de ce qu'il me semble être notre proche devenir en analysant de ma position une  situation présente qui, si nous l'observons de près, recèle une multitude de contradictions dont il faut bien comprendre le sens, je vous soumets ici le résultat de mes méditations sur ce sujet primordial.

    P1010789.JPG

    De la cause à ses effets:

    Il est possible également de faire la liste non exhaustive des effets et contraintes sous-jacentes et inconscientes qui en découlent qui, dès lors, nous animent, ce sont ces bases sur lesquelles je m'appuie pour mes réflexions, les voici:

    -la compulsion de répétitivité centrée sur l'Europe, Russie comprise, et les États-Unis-d'Amérique, menant  à un ensemble d'événements semblables à ce qu'il s'était passé lors de la seconde guerre mondiale sous une forme surtout économique, le tout se centrant sur l'Allemagne.

    (Je suis tout de même stupéfait, quoi que je puisse en dire et puisse faire mon cake, de ce qu'il se passe actuellement où, en Grande-Bretagne, une Theresa May remplace formidablement un Neville Chamberlain, tout autant que Boris Johnson remplace à la perfection Wiston Churchill.

    Plus encore, Mme. Merkel fut prise par deux fois d'un fort tremblement, ce  qui ne faire me fait penser à ceux dont souffrait Hitler, parkinsonien, vers la fin de sa vie.

    A suivre...)

    -tout début de la réappropriation populaire du passé et des traditions du pays par P1010741.JPGcet "Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social"  que je n'ai encore pas vraiment développé mais dont j'avais proposé la définition suivante:

    Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun conservé une partie en nous, parfois en de seules reliques, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et socialement ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines;

    -Effondrement du champ idéologique de notre époque en raison de la disparition de ce qui le composait, soit l'économisme dogmatique et, dès lors, de tous les mouvements politiques ayant eu cours au XX° siècle, plus que visible lors des dernières élections et dont je trace le portrait depuis des années;

    -brouillard conceptuel qui, en raison des délires  émis par les détenteurs de la parole politique, économique, médiatique et, pour parti, scientifique et philosophique, rend illisible la réalité, ce que j'avais conceptualisé précédemment pour rendre compte du monde imaginaire dedans lequel vivent les pervers narcissique, monde de du même type de celui à l'intérieur duquel nous baignons;P1020793.JPG

    -indétermination psychologique et psychosociologique d'une partie représentative des plus hautes classes sociales, les trois quart environ, leur faisant perdre leur identité et leurs capacités mentales, thème que j'avais abordé lors du billet précédent;

    -usage de très nombreuses drogues absolument pas anthropologiquement contrôlées comme peut l'être d'antan encore l'alcool en Europe et l'opium au moyen-orient (j'émets l'idée que le taux d'usage de drogue, toutes sortes confondues, ainsi que toutes formes de dépendances technologique ou de loteries, est corrélé  au niveau d'instabilité social qu'une société donnée a atteint);

    -commencement d'une "nouvelle renaissance", ce phénomène étant loin d'être anecdotique, il est celui qui, dans l'avenir, deviendra d'une importance capitale pour comprendre le dynamisme futur des nations, d'où le nom de ce blog;

    -désagrégation de ce qui fut le bloc de l'ouest, soit l'Occident sous l'égide de l'empire U.S., en un reflet inversé de ce que fut la désintégration du bloc de l'est, intégré à l'ouest-européen devenu depuis lors l'Union-Européenne, par l'absorption des pays anciennement du pacte de Varsovie par l'empire U.S., en les faisant entrer au sein de P1010584.JPGl'U.E.€.O.T.A.N., thème étudié dans: U.R.S.S./U.S.A., d'un empire à l'autre;

    -L'inéluctable disparition prochaine des États-Unis-

  • De la chaleur climatique fantasmatique aux égarements psychologique collectifs.

    (Mon blog a bogué, le voici remis à l'endroit.)

    (Psychologique et non pas spychologique, j'en fais un beau, de spychologuqe, hé, banane, et la banane, c'est moi!)

    Le présupposé réchauffement climatique anthropogénique est, à mon sens, ni une théorie, ni une hypothèse, ni même une vague idée, mais juste l'une des nombreuses résultantes d'une grave instabilité psychologique collective.

    En cela, cette chimère exprime quelque chose.

    Cette chose ne se situant pas dans le domaine de la science climatique mais dans la profondeur de notre psyché.

    D'autres signes le montre, comme il peut en être de l'amour immodéré des puissances monétaristes au sein des gouvernements de l'union et de l'Union-Européenne elle-même, dont les banques Rothschild et Goldman abeille.jpgSachs, grands pourvoyeurs et employeurs de nos élites zélées (macron en sortirait), sont les plus puissantes, visibles et nuisibles.

    Il en est de même d'une représentation exagéré des États-Unis-d'Amérique en tant que parangon de modernité, de puissance et de démocratie et symbole de la vertu.

    Si Monsieur Trump est haï c'est surtout que de part sa simple présence en tant que président de l'empire U.S., il montre et démontre, en raison de sa vulgarité naturelle, que la représentation qu'il se fait en Europe et en France de cette nation n'est pas telle qu'elle peut généralement se fantasmer.

    L'indépassabilité de la construction européenne et la négation de son triple verrouillage, politique, idéologique et institutionnelle, et ses effets autodestructeurs font également partie des symptômes de cette instabilité émotionnelle collective européenne.

    La détestation de la Russie fait également parti de ces obsessions, où il est possible d'entendre que le froid auquel nous nous confrontons aujourd'hui proviendrait de là-bas, par une vague Moscou/Paris, comme une sorte d'accusation, un reproche voilée.

    Sans compter tout ce qui peut se raconter au sujet de Monsieur Poutine et de ses services.

    Mais là où nous pouvons, sans hésitation, parler de délire, c'est quand nous apprenons que des nazis sont au gouvernement ukrainien, auquel l'O.T.A.N., donc la France, est allié, quand dans le même temps de longues émissions télés se font sur la Shoas.DSC_9621.JPG

    Ou quand, dans  nos mêmes médiats, se poussent de hauts cris au sujet du bombardement de la Goutha par le gouvernement syrien, où des extrémistes islamistes lié à Al Qaïda, se terrent, extrémistes que l'O.T.A.N., dont fait, là encore, parti la France, a armé, et qui, peut-être, put téléguidé l'un ou l'autre des attentats qui eurent lieu dans notre pays.

    Ces quelques exemples montrent cette instabilité psychologique, d'une partie de la population, certes, mais surtout d'une immense majorité de l'élite économique, politique et journalistique française, européenne et étasunienne.

    C'est donc de cette instabilité là que je me vais tenter d'analyser en m'appuyant sur la moins que supputation de ce présupposé réchauffement climatique anthropogénique (un refroidissement serait en tous points infiniment plus destructeur et meurtrier et ce serait vers quoi nous nous dirigeons).

    P1000816.JPGCe texte plus avant que je vous propose est le copié-collé retravaillé d'un commentaire que j'avais laissé ici .

    Qu'est-ce que sont les symboles, sinon les images archaïques inconscientes, un pré-câblage neuronale en quelque sorte, qui s'expriment, entre-autres, lors de nos rêves pour nous aider à donner sens à ce que nous vivons et avons vécu, ou qui peuvent nous faire prendre des décisions, bonne ou mauvaise, peu importe, sans que nous ne nous en rendions toujours compte, ce sont les archétypes.

    Ces symboles s'expriment aussi lorsqu'il y a dissensions entre ce qui nous fait humain et le vécu, ils permettent ainsi, vaille que vaille, à ce que la personne, le groupe et/ou la société s'adaptent à leur propre civilisation.

    Collectivement cela peut s'exprimer de diverses façons, cheminsP1000859.JPG initiatiques, prières, rites, etc...

    Ça c'est le fait religieux (je suis athée...) ce qui est autre chose que la foi (...métaphysicien).

    La particularité de notre époque est que tout valant tout, nous nous retrouvons à faire face à une indétermination conceptuelle de la valeur de nos actes et actions, de nos pensées, de notre  socialité et sociabilité, de notre fonction et métier, de notre identité, tant sexuée, sociale, familiale, de la nôtre propre, donc psychique aussi et surtout.....

    Et qu'à ceci soit triplé d'un violent effondrement idéologique et d'un long éloignement à la religion, sans que rien ne soit venu pour en combler ce vide psychologique, ce sont les archétypes qui, si je puis dire, en sont venu à prendre les décisions pour combler cette indétermination mortifère, cette béance laissé, ce délaissement de soi, hormis dans la seule apparence.

    Ce vide est celui du sens, donc celui de la vie.

    En fait, ce à quoi nous assistons c'est, par ce fantasme d'un réchauffement climatique anthropogénique, la tentative désespérée de notre psyché profonde collective, donc de l'addition de celle d'une large majorité d'entre-nous, de retrouver une harmonie entre pensée, conscient et inconscient, de retrouver un tant soit peu du sens de l'existence et de l'existant.

    P1000753 - Copie.JPGIl est à remarquer la culpabilité sous-jacente, la haute chaleur ayant trait à l'enfer des pécheurs, qu'il y a de considérer que ce soit l'Être Humain qui est en train de détruire la planète, je ne fais là que traduire l'expression: "il faut sauver la planète!".

    Penser cette culpabilité (d'autres aussi nous travaillent de l'intérieur, dont deux guerres mondiales), dont là encore l'origine archétypale est notable, démontre une responsabilité, moderne au demeurant, de notre espèce envers la vie, oui, mais de quelle vie s'agit-il?

    Celle de la planète, de la vie, de sa vie ou de la vie psychique?

    Je dirais surtout que c'est d'abord de cette dernière que notre inconscient collectif nous montre, en raison même de notre malsaine indétermination.

    Nous ne pouvons en effet faire sens du monde et du vécu si nous ne commençons pas par faire sens d'abord en nous, de nous comprendre de ce que et de qui nous sommes, de saisir la responsabilité de comprendre le sens de notre humanité, ad minima de faire la démarche d'être dans la décision de vouloir comprendre cela (de toute façon c'est un cheminement quasiment sans fin).

    Ou du-moins, comme nos anciens, de vivre le ce que et qui nous sommes, il est vrai sans vraiment le comprendre, mais de le vivre vraiment au travers des diverses rites religieux ou par l'adoption d'un rigorisme P1000889.JPGpolitique il est vrai souvent dangereux.

    Cela venant, entre-autre, de ce que nous confondons individualisme, qui est la recherche des seuls plaisirs et pouvoirs, avec individualité qui est la responsabilité d'être en tant qu'Être Humain, responsabilité individuelle autant que collective.

    Il s'agit donc de la compensation collective d'une instabilité psychologique grave due à une modernité que nous ne comprenons pas parce que celle-ci nous a conduit à une acculturation plus ou moins importante suivant les pays, les peuples et leur liens, aussi, entre leur passé et leur présent (ce à quoi les russes se sont éloignés, d'où la haine envers la Russie).

    Parce que c'est une compensation psychique, vouloir montrer l'inanité de l'idée même de cet insane présupposé réchauffement, qui entre en contradiction formelle d'avec la réalité scientifique, ne peut que générer une angoisse importante.

    D'où la violence avec laquelle les porteurs de cette inexistante abstraction réagissent, en projetant leur malêtre intérieur, leurs profondes angoisses existentielles, sur leurs contradicteurs, allant jusqu'à l'injure en s'empêchant encore à la violence physique.

    P1000896.JPGToutefois nous pouvons observer la puissante censure sur ce sujet et sur bien d'autres, ainsi avons-nous vu deux journalistes météos être chassés des chaînes publiques pour avoir simplement eu l’audace de simplement questionner la réalité de cette abstraction.

    Pourquoi donc fais-je le lien entre le dit supposé réchauffement et la béatitude, pour ne pas dire l'exaltation envers le monde américain et l'Union-Européenne, ainsi que tout ce qui les entoure, entre-autre l'imbécile théorie du genre, qui éprend autant l'élite politique, journalistique qu'économique et, ce, même si c'est, à terme, évidemment, à leur propre dépend?

    En raison même de ce vide de sens mortifère provenant de cette indétermination psychique qui est leur, processus qui s'est aussi, en un degrés moindre, répandu dans la classe-moyenne haute et intermédiaire, même chez des universitaires et scientifiques hautement instruits (le reste de la population étant infiniment moins touché par ces errements).

    Classe-moyenne, d'ailleurs, qui en vient à se détourner progressivement de cet ensemble de chimères, si je puis dire, morceau par morceau, certains rejetant les unes tout en approuvant les autres et vice et versa.

    Dans leur recherche d'une identité pour fuir leur indétermination psychique, ces élites oligarchiques se voudraient américains, c'est pourquoi elles obéissent autant aux désidératas étasuniens que du bureau deP1010129.JPG l'Union-Européenne, le second représentant les États-Unis-d'Amérique fantasmé.

    Bureau de l'U.E. ainsi que toute son administration, la majorité des élus de l'assemblée européenne aussi que les gouvernements des pays de l'U.E. se pensant eux-mêmes détenteurs des États-Unis-d'Europe en une illusion plus ou moins inconsciente, d'où leur appropriation pleine et entière, plus même, caricaturale, de l'idéologie néolibérale anglo-saxonne que les britanniques et une majorité d'étasuniens remettent désormais en question, voire en cause.

    C'est sur ce terreau fertile quasiment hallucinatoire que s'assoie l’hégémonie impériale U.S. sur l'Europe et, ce, depuis des décennies.

    Oligarchie U.S. en proie aux mêmes tourments, c'est la raison même pour laquelle elle refuse toute tentative de réforme de l'empire, son sentiment de domination impériale lui donnant l'impression, fausse, d'avoir une identité, d'où sa haine envers Monsieur Trump, représentant, de plus, à leur idée, le peuple, voire la masse populacière (ce que nos propres oligarques considèrent également, d'où aussi leur détestation du président étasunien et celle de leur population).

    P1010109.JPGDorénavant l'oligarchie européenne et française se retrouve entre deux feux, d'un coté les conservateurs réactionnaires U.S. qui considèrent comme justifié que l'empire vole les richesses européennes, donc celles de cette oligarchie naïve, et, ce, à n'importe quel prix.

    De l'autre les réformateurs U.S. qui, voulant abattre les précédents dans leur intention de réformes impériales, ne peuvent que rechercher à les atteindre en menant à la faillite des banques européennes trop grosses pour faire faillite, celles qui ont des liens trop étroits avec les deux banques U.S. sus-nommées, Rothschild et Goldman Sachs (je ne peux pas dire lesquelles, j'espère que celle où j'ai mon compte n'est pas de celles-là).

    Toujours est-il que cette lutte interne à l'empire peut être le déclencheur de cette faillite mondiale cataclysmique dont je fais état depuis tant de temps.

    Cet effondrement économique international ne pouvant que mener autant à la disparition de l'Union-Européenne qu'à celle de cet ensemble hétéroclite de dogmes et à leurs porteurs les plus intransigeants.

    Ce qui ne pourra que mener à un nouveau vide puisque cet ensemble dogmatique, ainsi que ce qui soutient ceux bataillant contre, disparaîtra avec inéluctablement.P1010035.JPG

    Ce qui mènera à ce que j'appelle une rétrogression historique (j'en donne la définition en bas de cette page), processus d'ailleurs en ce moment en cours, la floraison des barbes, similaires à celles qui avaient cours lors de la troisième république, et Monsieur Macron agissant, à son insu, d'une manière semblable à Napoléon III, n'en étant que l'une des preuves.

    C'est pourquoi que les églises, dans le futur, se remplissent de nouveau ne serait pas quelque chose qui me surprendrait, je trouverais ça logique et même cohérent.

    Que le patriotisme (la terre), que Monsieur Asselineau et son parti, l'U.P.R., représente d'ores et déjà, et même le nationalisme (le peuple), jusqu'au plus échevelé, revienne sur le devant de la scène me parais aussi du plus pur des naturels.

    Que l'anarchisme, déjà en voie de développement, en vienne à s'étendre me semble également dans l'ordre du probable.

    Ceci étant dû à ce que le néolibéralisme, la masse dogmatique qui l'accompagne et sa couverture culpabilisante, le réchauffement climatique anthropogénique, qui couvraient le vide psychologique dû à l'indétermination du sens du vécu, aura entièrement, ou presque, disparu.

    P1010126.JPGUn tel vide ne pouvant que demander à être comblé par autre chose, or, puisque aucune doctrine nouvelle ne vient donner du sens à cette vacuité, ce ne pourra qu'être celles anciennes qui viendront assouvir ce manque cruel.

    Cruauté en raison de la douleur psychique intense que ce sentiment de néant donne, douleur insensible mais bien là, compensée par tout ce tas de trucs et de machins que nous connaissons si bien et dont je viens de relater de ce qui en est, à mon avis, de son origine.

    En effet, d'autres, et nombreux, symptômes de ce mal étrange nous assaillent encore, mais ce présupposé réchauffement climatique anthropogénique est peut-être l'un de ceux, voire celui des plus importants, tant dans sa fonction de compensation psychique, que dans celle symbolique.

     

     

    THEURICP1010164.JPG

  • De la logique intérieur.

    Comprendre un système c'est en saisir la logique intérieur.

    C'est ce que je m'essaie de faire ici.

    Vu que ce site est surtout dédié à la politique, créé à l'époque où, justement, cette pensée se retrouvait grandement récriée, c'est dès lors à deux niveaux que je tente de démêler les complexes écheveaux des-dits systèmes: ceux de la psychologie et de l'organisation, là ne me penchant que sur le premier.

    Bien qu'il soit impossible, en effet, d'analyser l'un sans questionner l'autre, ce que je ne cesse de faire dans ce blog, au risque, sinon, de rendre cette réflexion imprécise, voire caduque.

    Quand bien même mes réflexions tendent à être parcellaire, peut-être à l'image d'un puzzle, vu que je note mes idées au fur et à mesure que celles-ci arrivent à mon esprit, sans en faire un tout cohérent, ce dont je doute de pouvoir faire.

    Dans ce court billet, je vais donc vous en donner deux exemples basés sur mes propres bourdes.

    Ainsi, d'oublier, comme je l'avais fait dans mes deux derniers billets, que notre oligarchie nationale eurolâtre souffre d'une avarice maladive due à leur délire de vouloir à toute fin de dépasser, en tant que richissime, l'oligarchie étasunienne, fut une erreur.

    P1020055.JPGCeci parce que cela réduit ma perception de la dynamique interne prévalant au sein de toute cette mouvance néolibérale du pays et, au-delà, dans l'Union-Européenne.

    Ainsi s'explique les décisions de la magistrature macronnienne, en tant qu'employés de nos oligarques et des G.O.P.E. de l'union, mais aussi les justifications qu'il en a été porté, soit d'expliquer qu'ainsi ce seront les détenteurs de fortunes qui pourront bien mieux investir dans le pays, puisqu'une manne d'argent leur est offert.

    Mais aussi que la mise en concurrence des services publics ne pourra que les améliorer en en faisant baisser les prix.

    Du fait que les modèles britanniques et américains passés et présents nous montrent et démontrent l'inefficacité pleine et entière d'une telle approche, essentiellement contraire à ce qu'il en est et en sera, pour nous, en France, nous pouvons dès ce moment saisir en plein les très grandes faiblesses intellectuelles de cette ploutocratie, de l'administration de l'U.E. et de leurs commis.

    Ce qui, donc, nous démontre d'autant plus leur fuite-en-avant mortifère, en raison de l'accélération foudroyante de ces décisions, toutes provenant naturellement de l'Union-Européenne via ces fameux G.O.P.E., mais aussi de l'approbation discrète d'une oligarchie qui, peut-être, craint que, tout de même, cela ne soit, justement, trop rapide et trop voyant.

    Ils rentreront un tas d'argent, c'est vrai, mais en se conduisant ainsi, à terme, il ne pourront qu'entièrement le perdre, inéluctablement, s'ils ne se retrouvent pas, pour certains, en prison.

    Tout comme l'appauvrissement rapide de la Grèce entama une désindustrialisation mondiale qui, il est vrai, était déjà présente mais plutôt lente, celui actuel de la France, deuxième économie de l'U.E., ne peut qu'en accroitre la vigueur d'une manière considérable.

    Vous remarquerez, dans cette longue vidéo, la sincérité du conseillé du président de la République, intervenant dans la seconde partie au-delà des 38 mn 30 s.

    Ce qu'il dit est absurde et de la plus parfaite langue de bois, certes, mais en cela il est sincère, et comme j'ai pu déjà l'écrire, le pire se trouve là: la plus pure des âneries faite d'un galimatias de la plus pure sincérité.

     

    Ici vous pouvez observer l'authenticité plutôt sotte d'un personnage, Monsieur Carlier, qui, paraît-il, serait humoriste (lui qui ne m'a jamais, au grand jamais fait rire), et qui fut depuis des décennies l'un des multiples adhérents télévisuels de cette mouvance synarchique, montrant une position ambiguë face aux grévistes d'un magasin proche, si j'ai bien compris, de chez lui.P1020041.JPG

    Plutôt que de faire rire les rieurs, soient ceux qui, comme lui, ont, pour la majorité de leurs concitoyens, de cette fausse commisération bienpensante qu'ont ceux qui, bien qu'ils en pensent et en vivent l'inverse, se voudraient d'une gauche sociale;

    Ne vaudrait-il pas mieux que ce sieur aille à la rencontre de ceux-là qu'il ironise pour, ensuite, rendre compte à ses paires de la situation précaire dans laquelle vit une majorité des français, voire tout simplement les instruire de la meilleurs manière d'écrire et de parler, plutôt que de se moquer comme cela éhontément de quelqu'un qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a et, si j'ai bien compris, le fait bien.

    Si tant est qu'il en soit lui même capable, ce dont je doute fort: critiquer est aisé quand on prend le gueux de haut.

    Va-t-il déplorer la baisse de niveau d'instruction de nos contemporains?

    Bien sûr que non, et ce d'autant plus qu'elle se retrouve au plus haut de l'état ( moi-même ne cessant de me corriger ).

    Va-t-il critiquer la réalité de l'Union-Européenne et de l'oligarchie, sources premières de nos difficultés?

    Évidemment que non, déjà parce que cela ne ferait pas rire son publique, ses P1020059.JPGsemblables, mais aussi et surtout parce qu'il se retrouverait au chômage, et puis il l'aime tellement son union préférée.

    Comme nous le montre son cher et génial président, Mr. Macron, il lui faut être fort avec les faibles et faible avec les puissants.

    Là encore je n'avais pas pris suffisamment en compte ce fait capital: Guy Carlier et ceux qui l'entourent nous montre là, lors de son intervention dans cette radio, la violente dissonance cognitive qui agite une partie des classes-moyennes intermédiaires à hautes, ce qui est audible en ce qu'il se sent obligé d'adoucir, en fin de texte, un discourt pour le moins violent qu'il tient à l'endroit du meneur de cette grève.

    Cette dissonance cognitive provenant de ce que les-dites classes-moyennes sont pris entre deux forces opposées tenant à leur idéologie complexe et contradictoire:

    -européiste et néolibérale d'un coté, avec tout ce que cela sous-entend;

    -de l'autre un humanisme mal structuré, réducteur, racialiste (il ne peut y avoir de français pauvres, surtout s'ils sont blancs), méprisant, condescendant, parce que essentiellement émotionnel.

    C'est cette impossibilité structurelle, tenant plus à la résultante d'une propagande impériale (U.S.) s'étendant sur trois à quatre décennies, dont le but était de détruire, chez les européens et, donc, les français, les notions de nation et de patrie, qui conduit à tous ces égarements et à une perte structurelle d'identité.

    Ce qui a généré une déstabilisation culturelle et sociale de ces deux classes sociales, étendue à l'ensemble de la population, ainsi qu'une position sociologique paradoxale, qui mène à cette indétermination psychologique que j'avais exploré par trois fois, , ici et , raison pour laquelle le public de Mr. Carlier a ainsi pu rire de si bon cœur, mais, ce, avec uneP1020054.JPG culpabilité discrète et sûrement inconsciente.

    Perte d'identité de plus compensée par le rejet culpabilisant des classes considérée comme inférieures, rejet lui aussi compensée par cet humanisme réducteur tourné, pour l'essentiel, envers les immigrés, tout en oubliant, par aveuglement, la part de la population la plus pauvre qui, pour certaine d'entre elle, souffre aussi grandement de manques, voire de disette.

    C'est pourquoi le silence qui entoura la toute fin de cette bêtise, où le chroniqueur avait, maladroitement, plaidé en faveur de cette grève, ne peut que nous indiquer que cela avait naturellement rassurés les autres intervenant en les déculpabilisant de leur amusement, amusement lui-même provenant de cette même culpabilisation (c'est fou ce que l'esprit humain est complexe).

    Étant entendu qu'une part de mes lecteurs sont eux-mêmes de cette classe-moyenne intermédiaire ou haute, économique et/ou intellectuelle, cela va de soi, ce qui ne peut qu'être rassurant pour l'avenir, moi-même m'étant laissé prendre par cette propagande, et il me fallut bon temps pour m'en défaire.  )

    Cette dissonance cognitive, telle que je vous l'ai décrite, ne pouvant s'achever collectivement que quand ceux pris dans ses rets se retrouveront déclassés et/ou ruiné, ou angoissés dans leur crainte de l'être, par les exigences d'une Union-Européenne dorénavant germanique, tendant à la maniaquerie idéologique.

    Allemagne qui, dès maintenant, se confronte aux mêmes réflexes autodestructeurs que d'antan, ceux-ci s'étendant sur quatre siècle et, ce, depuis le début de la guerre de trente ans en 1618.

     

    Ces deux illustrations nous montrent qu'il nous faut faire tout notre possible de percevoir, sinon l'ensemble de ce qui compose un système complexe, du-moins ceux d'entre-eux qui en sont les plus représentatifs, afin d'en conceptualiser au mieux la logique intérieur.

    Parce que c'est cette logique là qui peut permettre d'en comprendre la dynamique interne et, de ce fait, d'en percevoir, autant que faire se peut, l'évolution future.

     

     

    P1020120.JPGTHEURIC

     

    P.S.: Vous trouverez ci-joint un billet, datant un peu, le 30 Mai 2017, où j'y avais exploré les effets, à mon sens les plus durs, de la catastrophe économique qui vient.

     

     

     

     

  • De la régénération.

    Assurément aucune société ne peut être fleurissante et heureuse si la partie de loin la plus grande de ses membres est pauvre et misérable.

    Adam Smith.

     

    Nous nous retrouvons aujourd'hui en une situation étrange.

    Si en 2008 le système économiste monétariste avait, dès cette époque, cessé de fonctionner, la majorité de la population mondiale n'aurait absolument pas compris ce qu'il se serait passé.

    En retour, nous aurions eu une bien plus grande facilité, et pas seulement en Europe et en Occident, pour repartir rapidement  sur des bases infiniment plus  saines.

    Depuis lors, tous les quatre ans environ, nous nous retrouvons à devoir faire face àP1020814.JPG une accentuation des tensions économiques globales provenant de l'appauvrissement continuelle de toutes les classes-moyennes, mais aussi des plus pauvres.

    L'origine s'en trouvant que, pour pouvoir sauver le-dit système, les gouvernements présents à chaque période se retrouvent contraints de devoir tous les ponctionner de leurs richesses, souvent déjà réduites, à chaque crise cyclique de 4 ans.

    Ce qui mène à ce que cet appauvrissement génère des dégâts progressifs sur le tissu industriel international, conduisant inéluctablement à une nouvelle crise, discrète, dissimulée, omise, qui suit ces quatre années passées à ces délitements, puis ce cycle reprend, paupérisant chaque fois d'autant plus les populations.

    Après celles de 2012 puis de 2016, nous parvenons maintenant à 2020 où s'y discute, du-moins en France de ce que j'en sais, d'une possible, voire d'une probable faillite mondialisée.

    Là se situe de cette étrangeté, bien compréhensible, de notre situation présente: autant ces dégâts occasionnés en bientôt douze ans n'ont fait que grandement s'accentuer, autant la part de la population qui en saisit le fait augmente, c'est normal, elle s'appauvrit plus à chaque fois.

    En outre, ce que nous explique Monsieur Sannat ici c'est que les bourses peuvent fonctionner sans trop de problèmes encore longtemps, tout en ce que ces P1020939.JPGinstabilités sociale et industrielles continuent de s'enfler à la même cadence que les bulles spéculatives.

    Pour comprendre ce que je veux expliquer il me faut rajouter, en plus de l'économie monétariste des oligarques de toutes nationalités, et de celle réelle, industries, fabriques, mines et agricultures, une troisième partie participe de cet ensemble, celle de la politique et donc des peuples.

    Ce qui, en quelque sorte, est la réalité pleine et entière de l'économie réelle puisque, en toute fin, toute économie fonctionnelle ne peut avoir d'existence que pour et par le peuple.

    C'est cela, bien que ce ne soit pas formulé, que la population française commence à comprendre.

    Il y a donc trois composantes en présence, l'économie monétariste oligarchique d'un coté, les nations continuellement appauvries et dès lors les pays de l'autre, tous deux aux intérêts divergents et, au milieu, l'économie réelle qui se délite.

    Sachant que, dans l'ensemble, la plupart des gouvernements sont, de manière plus ou moins formelle, assujettis aux oligarchies.

    Même la Chine semble, en raison de ses décisions, dans une situation analogue, quand bien même de ses riches quitte ce pays, Xi Jinping parait être, par idéologie ou par pression, empreint des mêmes contraintes qu'ici.

    Il y a désindustrialisation, le signe le plus juste en cela c'est de remarquer que l'IranP1030007.JPG et le Vénézuéla, au moins, sont en interdiction de commercer avec le reste du monde par ordre des États-Unis-d'Amérique et, donc, que 40 à 60% du pétrole mondiale se retrouve de fait en situation de blocage d'exportation, le prix du pétrole, et dès lors de celui de l'essence et du gasoil qui devraient tous exploser, ne se retrouvent pas à avoir un coût si exorbitant que cela, voire, même, il stagne.

    La raison de cette interdiction en étant pour les USA de pouvoir vendre son pétrole de schiste à un prix raisonnable.

    Il eut été une autre époque où une telle restriction des carburants aurait fait flamber leurs prix en une inflation très importante.

    Comme nous l'avons vu au début de ce billet, la spéculation monétariste, les bourses, voire même le système monétaire international, peuvent perdurer pendant encore longtemps, pour ce dernier la raison en étant que ce sont toutes les monnaies qui se dévaluent en même temps, ce que vous percevrez comme moi dans cet audio vers les 15mn., du même intervenant qu'indiqué plus haut (sauf de la Russie et de l'Islande, je ne sais pas comment ils maintiennent leur monnaie dont la valeur se devrait de s'enfler puisque toutes les autres s’atténuent, sauf à ce qu'ils vivent en semi-autarcie).

    Par conséquent les instabilités de ce système tendent toujours plus à s'accroitre, à cause de cette désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des classes-moyennes de tous pays, via les ponctions monétaires oligarchique par le biais des impôts, des privatisations, augmentations des prix, productions monétaires, crédits/dettes pour tous et autres subterfuges (même les USA trumpiennes n'y échappent pas).

    P1020488.JPGIl est à remarquer que de plus en plus de peuples tendent à se révolter contre leur gouvernement, tous attendaient que la France se réveillât pour se faire.

    Cela provient autant de leurs difficultés grandissantes, de leur prise de conscience de leurs provenances, même si celle-ci est quelque peu indéfinie, que de la fragilité progressive des-dites oligarchies et, dès lors, de ces gouvernements sous leur autorité.

    C'est pourquoi je dis qu'il y a le retour de la politique.

    Pour le moins, chaque peuple choisit normalement celui de gouvernement qui lui convient, sauf quand une force supérieur au-dit peuple, ici ploutocratique, y met à la place un fantoche à sa botte, celui des macronniaiseux en étant l'exemple typique, il en est de même de celui merkellien en Allemagne.

    Or, de 2008 à bientôt 2020, le rapport de force tend à s'équilibrer entre un pouvoir oligarchique, anciennement puissant et désormais déclinant, et la prise de conscience populaire montante, continuelle, des raisons de la situation économique nationale et internationale.

    Ce mouvement est, actuellement, entrain de se croiser, d'où ce retour à la politique de la population, puis, à un moment donné, ce rapport de force, momentanément égal, s'inversera.

    Il m'est de prudence que de vouloir considérer que ce phénomène d'inversement de ces forces puisse être déjà  pleinement présent aux USA, ainsi de ne rester qu'uneP1030286.JPG idée seulement potentiel tant qu'aucune preuve formelle ne vienne l'étayer, il est toutefois à remarquer que ce pays a, depuis 7 décennies, une avance évolutive d'une dizaine d'années sur les pays européens, donc sur la France.

    A ceci j'y rajoute mon hypothèse (puisque elle n'est pas également vérifiée totalement par des faits) que la déchéance des deux empires, URSS/USA, à trente ans intervalle, s'effectue suivant un processus inversé en miroir.

    Partant de cette idée, je considère qu'il est fortement probable que ce sera à cause de mécanismes politiques US, dès lors provenant du peuple, que le système économique monétariste mondialisé s'effondrera.

    Si j'y fait intervenir une autre de mes idées, celle, en postulat, voulant qu'il n'est pas possible de réformer une organisation politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, sauf à l'auto-détruire.

    Et que des trois composantes en jeu en temps de réforme autodestructrice d'une telle organisation, j'en rajoute une quatrième, nouvelle, concernant l'empire US, mais aussi sa perle coloniale qu'est l'Union-Européenne:

    1)-la première critique et réformatrice, l'équipe trumpienne et ses affidés;

    2)-la seconde conservatrice, l'état profond et ses affidés;

    P1030531.JPG3)-la troisième subversive et dissolvante, d'un ensemble d'obédiences complexes d'une forme de sociale-démocratie jusqu'à un socialisme libertaire radical, en passant par un communisme à l'ancienne;

    4)-cette quatrième composante serait faite, donc, suivant cette perspective, d'un nationalisme d'état se développant au sein de  l'union Outre-atlantique, au Texas notamment;

    Nous pourrions considérer comme hypothèse, que je pense solide, la séparation de plusieurs de ces états des Etasunis qui remettraient en cause l'existence du dollar US en mettant en place une nouvelle monnaie nationale.

    Il n'est pas possible, en effet, que de telles instabilités économiques et politiques partout dans le monde et qui ne font que s'accroitre, ne génèrent un phénomène de rupture à un moment ou à un autre.

    Son centre de gravité, aux deux sens du terme, se trouvant au pays de Tonton Sam et du dollar US, puisque c'est là que s'y trouvent les tensions les plus fortes, comme de plus il y a des désaccords idéologiques de ces deux premières composantes entre la plupart des états des États-Unis et que des forces sécessionnistes s'y développent au sein de certains d'entre-eux.P1030098.JPG

    J'émets donc cette hypothèse, une de plus, que cette nouvelle dissidence pourrait être la raison pour laquelle ce système économique monétariste international s'effondrerait, un début de sécession précédant l'éclatement des USA.

    Aucune de celles que je vous avais déjà proposé par le passé à votre réflexion ne me paraissent pleinement satisfaisantes, celle-ci, du-moins, bien que surprenante, au parfum, je l'avoue, quelque peu fantasque, me semble être la plus solide de toutes, même si je n'en ai pas non plus une pleine satisfaction.

    Cela voudrait dire en effet que ces quelques états seraient en phase discrète de mise en œuvre de cette indépendance et, ce, de tous points de vues, politique, économique entre-autre, sans être repéré par le pouvoir central.

     

    Mais pourquoi  donc donner comme titre de ce billet: De la régénération?

    C'est parce que je sens l'envie populaire grandissante d'un renouveau de la connaissance, de l'érudition et de la critique des croyances, chose que je ressens en France, ben oui, c'est mon pays, sinon, aussi, je n'en serais pas à écrire ces lignes, de vouloir comprendre la réalité des causes de notre situation, de vous en P1020207.JPGexposer mes réflexions.

    Lié à la monté puissante du sentiment patriotique que les gilettistes nous ont montré, faisant la preuve que notre indétermination d'Être, notre perte d'identité, s'efface à  son rythme, ce qui ne peut que nous conduire à la régénération de notre pays, du-moins à ses débuts.

    Parce que, aussi, je ne vois pas comment les USA pourraient se sortir autrement du bourbiers dedans lequel ils se sont mis et nous ont mis à leur suite, des forces  contraires qui s'y confrontent de plus en plus, ainsi que de l'affaiblissement continu de leur état profond et du pouvoir central.

    Que si je suis logiquement cette hypothèse d'un effondrement inverse des USA par rapport à ce qu'il s'était passé en URSS, où, pour ce second, l'éclatement de cette union à fait suite à sa dissolution, je peux donc postuler que pour le premier cet éclatement

  • De la nature de la pensée.

    Voilà une chose bien mystérieuse de ce que peut être que la nature de la pensée.

    Alors, en attendant que pour nous s'apaisent les tensions du système à notre endroit, je vous propose de vous confier ce que, de la pensée, j'ai pu en concevoir.

    Ben oui, que voulez-vous, mes doigts s'agaçaient de ne pas clavioter (pas mal ce néologisme, non?) sur mon blog.

    Alors, plutôt qu'ils ne se morfondent et se chagrinent, je me vais me pencher sur ce sujet, mais je vous préviens, ceci n'en est qu'une ébauche.

    Allons camarades, à chacun d'en compléter la trame:

    J'ai pu croire un moment que la pensée, qui est, d'une certaine façon, se parler en P1000850.JPGsoi, avec, en plus de l'audio, la possibilité de la vidéo puisqu'il est parfaitement possible de générer des images mentales.

    J'ai pu croire, donc, que la pensée était la résultante de l'apparition du néolithique, soit le début de l'agriculture et de l'élevage.

    Qu'elle serait paru pour que, dans les sociétés complexes que ne put que générer la vie agropastorale, chacun puisse conserver en soi ses petits secrets, son quand-à-soi.

    Or, après réflexion, je pense maintenant qu'il n'en est rien.

    Tout juste cela n'étant que l'un des effets émergeant de l'apparition de la pensée et non pas l'inverse.

    Alors, quel en serait l'origine?

    A mon avis, la nécessité de la planification temporelle de la vie sociale, de son organisation, de sa complexification progressive.

    Ce serait même la raison pour laquelle le néolithique serait survenue: il fallait déjà avoir les capacités de réfléchir après avoir observé comment plantes et animaux réagissent, pour pouvoir, ensuite, mettre en place l'organisation nécessaire pour l'ébauche d'agriculture et d'élevage.P1010035.JPG

    Mais avant de continuer, permettez-moi de remonter dans le temps (ce que je viens déjà de faire).

    Ainsi, comme je le conçois, la pensée serait la dernière fonction mentale humaine déterminante (dans le sens qui détermine l'individu en tant que tel) et régulatrice, comme il en serait (normalement) pour l'égo et le narcissisme, (je ne dis pas qu'il n'y en aura pas d'autres plus tard), celle-ci ne peut que s'être développer sur, si je puis dire, un terreau fertile: la conscience.

    La conscience, elle-même, résultante de la monté en puissance de l'intelligence.

    Conscience qui ne peut que se concevoir que comme étant la conscience de Soi, il est d'ailleurs possible, à l'aide d'expérience, d'en observer une, archaïque, chez certains animaux tels que les chimpanzés, les éléphants ou les orques.

    C'est la fameuse tâche de peinture tracée sur le dos ou sur la tête d'un représentant de chacune de ces espèces et de laisser un miroir dans son enclos ou son bassin, et vous le verrez s'y mirer, toucher leur parti du corps peinte, preuve de leur conscience d'eux-mêmes, frustre, certes, mais présente.

    Mais la conscience seule ne suffit pas à projeter dans le futur le résultat d'actions présentes, tel que le semage ou le pâturage, juste aide-t-elle à déterminer la période P1000884.JPGpropice pour la chasse d'un gibier ou la cueillette d'un fruit, de retrouver un long chemin ou l'emplacement d'un point d'eau.

    Ceci parce qu'il n'y a pas de temporalité pour la conscience tant qu'elle reste intimement liée à l'inconscient, tant que toutes deux forme encore un tout.

    C'est pourquoi la pensée a émergé, sûrement en raison d'une plus grande efficacité de la vie de nos ancêtres à la toute fin du paléolithique, qui leur permit d'amorcer une vie sociale plus large, entraînant ce temps libre et ce bienêtre utile pour que la nouveauté paraisse: la pensée.

    Mais pourquoi donc la pensée aurait-elle comme attribut la perception temporelle du futur et, donc, de la détermination du passé et du présent?

    Parce qu'elle est le filtre, ou mieux encore, la membrane semi-poreuse, en quelque sorte, permettant un aller-retour entre le conscient et l'inconscient.

    Ce qui, je le conçois, ne peut pas être une notion simple à appréhender pour l'Homme moderne que nous sommes pour qui, justement, cela relève aujourd'hui de notre plus ordinaire nature.

    Alors, essayons-nous de comprendre en quoi le fait que la pensée puisse être laP1010050.JPG membrane entre conscient et inconscient fit émerger la temporalité du vécu.

    Le corps, le métabolisme, le cerveau qui, bien entendu, fait parti du corps, n'ont que le temps de l'âge, c'est-à-dire qu'ils évoluent et s'adaptent, de la naissance à la mort, d'abord à la monté vers la vie adulte puis à la dégradation lente vers la senescence.

    En soit, ils n'ont pas besoin d'une temporalité quelconque puisqu'en eux-mêmes, que ce soit par l'apprentissage et l'expérience passée grâce à la mémoire, ainsi que l'action dans le monde, la vie sociale, au travers des us, coutumes et tabous, et la résistance aux agressions de toutes sortes, ils ont en eux l'ensemble des ingrédients nécessaires à la vie.

    De nature nous sommes et restons toujours les chasseurs-cueilleurs du paléolithique, ce sont l'éducation et l'instruction aussi bien que la vie sociale dans toute sa complexité, de l'enfance jusqu'à la vieillesse, qui fondent cette structure psychique très particulière que peut être la pensée.

    D'ailleurs, si un stress intense survenait, tel que se retrouver au-dedans d'une bataille dans une guerre moderne, voire ancienne, ou une vie misérable dans les campagnes perdues et oubliées ou dans des banlieues infâmes, un grand nombre de nos contemporains retrouve(raient) des réflexes antédiluviens qui, actuellement, ne s'expriment plus qu'au travers des symboles ou de ces réflexes à peine pensés (justement): cette temporalité sera momentanément P1010151.JPGécartée par l'exigence de survie.

    D'où la nécessité d'une formation poussée du soldat qui, sinon, retrouverait rapidement ses automatismes séculaires et instinctifs, ce qui, pour un certain nombre d'entre-eux, se passe, quoi qu'il puisse en être de cette formation.

    Pour qu'une planification puisse s'effectuer, il faut, pour que la personne puisse se projeter dans un futur d'essence incertaine, que s'établisse cette membrane entre un inconscient, une corporalité de substance intemporelle, et un conscient qui a la faculté, restant potentielle tant que la pensée n'aura pas émergé, de délimiter les contours du passé, du présent et du futur.

    Dès que cette pensée prit forme, de nouvelles dispositions l'accompagnèrent, se parler en soi, imaginer et visualiser des situations, des histoires, des formes, des techniques, des expériences, des conceptions nouvelles, les mettre en pratique, les essayer, et même trouver des procédés pour s'aider à mémoriser, à agir de manière plus efficace, à imaginer ou a mener son corps au-delà d'une limite théorique, comme il peut en être des arts martiaux ou de la danse classique notamment......

    Notre souci est que la pensée n'est parue qu'il n'y a que très peu de temps, quinze, vingt milles ans à tous casser, et que la méthode principale pour l'organiser, la philosophie, n'a elle d'existence que de quelques milliers d'années tout au plus.

    Quand bien même cette philosophie soit chinoise, grecque ou de toute autre origine, l'imprécision fonctionnelle de la pensée rend celle-ci profondément instable et la tend régulièrement à ne pas agencer correctement cette temporalité devenueP1010055.JPG incontournable dans la société moderne telle que nous l'avons bâtie.

    Ainsi en est-il, en quelques exemples rapides et des plus anodins, de la procrastination, des oublis de rendez-vous, de ne pas savoir prendre son temps ou de s'ennuyer à ne rien faire, de l'impression du déjà vu.....

    La pensée peut aussi se rigidifier de façon telle que la conscience se fragilise et que dès lors la personne n'agit plus que sous la gouverne d'un inconscient devenu tout puissant, lors de maladie mentale, entre-autre...

    Parce que jeune, donc, et parfois, voire souvent, peu maitrisable, la pensée est, comme je l'ai dit, fragile, c'est pourquoi elle est facilement rejeté comme n'étant pas essentielle, c'est pourquoi également la conception de la temporalité, elle aussi, peut-être répudiée.

    Il est vrai que celle-ci ne peut pas gérer  plusieurs choses à la fois, d'une certaine façon elle éclaire, le plus souvent, un et seulement un lieu précis dans l'inconscient pour le faire remonter à la conscience, soit pour agir, prendre une décision, faire une évaluation, un choix, remonter un souvenir, ou pour toute autre raison.

    Mais vouloir écarter la pensée, comme le prône certaines religions, techniques de méditations ainsi que des philosophies, ne me paraît pas être une très bonne chose, en faite dire que la pensée est mauvaise ou que l'on peut trop penser est faux.

    Nous ne pensons jamais trop mais souvent nous pensons mal, ce qui veut dire que nous n'utilisons pas cet outil extraordinaire, notre pensée, de la bonne manière.

    P1000880.JPGMais qu'est-ce que peut être que de penser d'une bonne façon, soit de façon efficace?

    Très souvent nous nous arcboutons, focalisons, nous nous contractons sur une seule idée sans laisser la pensée faire son travail naturel.

    Il lui faut, en effet, de façon régulière, lorsque la concentration pour l'accomplissement d'une tâche n'est pas nécessaire, la laisser vagabonder entre conscient et inconscient, pour qu'elle remplisse son rôle de membrane psychique entre ces deux dimensions primordiales de notre esprit.

    C'est lors de ces instants que des images mentales vont et viennent, un petit peu pareillement lors d'un endormissement ou d'un rêve, à la différence fondamentale qu'il est bien plus aisé de comprendre ce qui a pu émerger de ces moments de repos.

    Là, toutes les techniques sont permises, relaxation, douche, lecture, marche, course à pied ou autre....., du moment que celles-ci ne demandent pas un grand effort intellectuel.

    Ainsi en ai-je posé les premières bases, de cette ébauche, pour que nous le comprenions, un jour, collectivement, mais cela ne peut que commencer que par unP1000863.JPG travail d'individualités.

    N'est-ce donc pas, l'esprit, le pari de ce blog, d'appeler chacun d'entre-nous à une nouvelle renaissance, de questionner les évidences, de les remettre sur l'établi, les pétrir, les malaxer pour voir si d'autres jus de connaissances n'en sortiraient point?

    Et quoi de mieux pour cela que de cultiver notre pensée, l'aider à se développer?

    Allons, foins de mascarade, camarades, travaillons le, ce renouveau de la pensée humaine.

    Et tant pis pour l'erreur possible ou plausible, plutôt avancer sur la route que de rester au bord du chemin à se lamenter.

    Moi, ici, je le continue, mon petit bonhomme de chemin réflexif...

    Est-ce du-moins ainsi de ce que je la pense.

     

     

    THEURIC

  • Chère Murielle Robin.

    Chère Madame,

    Vous fûtes prise à parti début juillet de cette année, je ne m'en aperçois que maintenant, pas bien méchamment d'après les vidéos qu'il m'ait été donné de voir, lors de votre manifestation contre ce que vous nommez les féminicides, ce néologisme quelque peu vaseux, fleurant bon les méandres propagandistes oligarchiques euro-atlantistes.

    Demandez-vous donc d'où provient ce terme qui, comme beaucoup d'autres, paraissent comme par magie et, souvent, disparaissent remplacés par d'autres, comme celui de "climatosceptique" par exemple.

    Sûrement, n'avez-vous pas compris le pourquoi de cette altercation, ceci d'autant plus que vous aviez eu très peur, vous qui défendiez l'année dernière ce mouvement des gilets jaunes, l'interprétant, avec une trop grande grande facilité, par un rejet de l'homosexualité, ce qui  est une erreur, du-moins pour la majorité des gilettistes qui s'y exprimaient.

    Quand, si vous y réfléchissiez bien, les raisons en sont d'évidence.

    Ce n'était pas contre vous que les personnes qui étaient là s'exprimaient, mais à l'encontre de ce que vous représentiez, et souffrez, Madame, si la charge de ce billetP1030121.JPG vous contrarie quelque peu.

    Il n'est, pour commencer, de constater qu'à bon droit les manifestants de jaune vêtu ne pouvaient que se demander si votre présence et celle de vos consœurs n'étaient pas une manière de contrecarrer leur propre défilé.

    Ce que je traduirais par une simple question: n'auriez-vous pas été instrumentalisée pour rendre invisible leur protestation?

    Que cela ce soit vraiment passé ainsi ou non, comprenez qu'en raison des diverses, nombreuses et ignominieuses manipulations médiatiques dont ils ont souffert, qu'ils réagissent ainsi me parais de bon aloi.

    C'eût été à vous, ayant, je l'imagine, suivi un cursus long et dotée d'une large imagination théâtrale, qui  auriez dû comprendre, dès l'avant, qu'une telle animosité se serait développée à votre endroit dès votre présence, en ayant pris les mesures adéquates pour éviter ces légères échauffourées.

    Vous remarquerez qu'en ses débuts l'absence de police, qui ne pouvait que savoir par avance que ces deux rassemblements seraient présents au même lieu en même temps, à croire que ce qui s'était passé fut recherché.

    Mais allons plus loin, voulez-vous.

    Il vous y fut reproché de détester les hommes, d'être misanthrope, je n'en sais rien, en revanche je sais que de tous temps les milieux artistiques, du spectacle, comme ceux du P1030213.JPGpouvoir, ont très souvent une approche de la sexualité bien plus relâchée que dans le reste de la population.

    Ce n'est pas sur cela que se porte ma raison, je n'ai que faire des choix et attirances de chacun du-moment que cela n'interfère en rien sur la vie de tout autre et que nul n'en est forcé.

    Ainsi, là encore, sans que vous puissiez le remarquer, il est vrai qu'une longue et violente propagande se fait pour affaiblir, voire détruire, le sentiment de sexualisation des gens et, ce, dès les plus bas âges, le but en étant de faire perdre, aux populations, leur identité nationale par celle sexuée, ceci pour s'assurer de leur domination.

    Si vous allez voir mes aphorismes, j'y ai écrit la chose suivante:

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme et de la femme;

    -L'animalisation et ou la chosification de l'homme, de la femme et de l'enfant.

    Ceci sous la forme de cette niaiserie ayant de nom "Théorie du genre" autant anti-éthique qu'anti-scientifique et qui est d'une violence sociale inouïe, qui est socialement égale, qui est aussi destructrice qu'une guerre totale pour tout peuple.

    Vous pouvez également parcourir ce texte dédié à l'indétermination de l'Être, celui-ci étant le troisième sur ce  thème, et même celui-là sous le titre de: "Vous les croyez menteurs, Il sont délirants...".

    Vous y découvrirez que j'y produit un ensemble de réflexions sur ce sujet.

    Ainsi m'en voyez-vous fortement navré, mais je crains que vous ne fûtes, vous et vos compagnes, instrumentalisées, Madame, prises, comme nous le sommes tous, dans P1020488.JPGun puissant brouillard conceptuel.

    La preuve en étant que quasiment le même nombre de policiers, sûrement en raison du mauvais sentiment que leur procurèrent leurs exactions envers les gilettistes, mais aussi d'agriculteurs, ceci sans compter les chômeurs, se suicidèrent dans l'année, sans que vous ne vous en émouviez le moins du monde, puisque ce n'était pas cette cible là que l'on vous avait assigné, à l'insu de votre plein gré, cela va de soi.

    Je n'irais pas plus loin, Madame, au risque, sinon, de vous faire grand mal, encore serait-il bien que vous réfléchissiez, avec prudence et sans ces inutiles sentiments de culpabilité, sur certains de ces voyages télévisés que vous aviez accompli par le passé.

    Vous êtes une bonne personne, Madame, à l'image de beaucoup de ceux qui sont des mêmes classes sociales que vous, mais vous vivez, comme eux, dans ce monde fantasmatique, infantile et narcissique qui vous égare dans les dédales obscures de croyances vaines qui ne sont que les résurrections archétypales des sociétés primitives (sans jugement de valeur).

    Si vous en avez la curiosité, le courage et le temps, promenez-vous dans ce blog et vous comprendrez d'où proviennent vos angoisses dont je n'ai fait, ici, qu'en effleurer autant le sens que l'origine.

    P1020964.JPGBien à vous,

     

     

    THEURIC

  • De la cohérente incohérence du temps.

    J'avais, par mégarde, publié hier ce billet avant son plein achèvement, veuillez m'excuser de cette étourderie.

     

    Nous vivons une période pour le moins incongrue et, pour en montrer l'essence, il n'est rien de mieux que le paradoxal titre de ce libelle.

    Hier encore, allant siroter mon café en la terrasse de mon troquet préféré, j'ai discuté avec un homme de mon âge, sûrement d'un certain niveau social, à qui j'avais, après moult circonvolutions, expliqué que les Etats-Unis se trouvent, en ce moment même, en une situation de grand danger de disparition.

    Lui démontrant, de plus combien nous en sommes encore et toujours assujettis sous la forme de l'Union-Européenne.

    Comment décrire le soulagement qui fut sien quand des amis à lui survinrent, la douleur générée par cette idée le malmenant quelque peu.

    Il est vrai que, le pauvre homme, je fis de même au sujet du réchauffement climatique anthropogénique que je remettais en cause.P1040653.JPG

    Ce qui est proprement incroyable c'est à quel point il y a une importante inhibition  collective pour ce qui concerne un ensemble de sujets desquels je vous ai déjà fait part de nombreuses fois.

    Ainsi:

    Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, raconte, dans le journal Le Point, que: " l'Europe (entendez  l'union) est devenu une sorte de petit paradis pour bisonnours", où il y affirme que c'est à la demande des européens, à la sorti de la seconde guerre mondiale, de ce que les étasuniens en viennent  à les protéger, quand en fait ce sont les USA qui avaient contraint l'Europe-de-l'Ouest à entrer autant dans la construction européenne qu'à l'OTAN dès cette époque, aidé en cela par d'anciens nazis et vichystes.

    En ce face-à-face d'avec l'URSS lors de la guerre-froide (pour les plus jeunes, de 1946 environ jusqu'en 1991).

    Je ne reviens pas sur le pétage de plomb de Monsieur Asselineau, ici et , qui survint, dès lors qu'il avait compris que l'Union-Européenne et l'empire US ne peuvent que disparaître dans un relatif court laps de temps de quelques années.

    Et que dire de cette crise d'hystérie collective des français après la mort d'un noir américain tué par un policier blanc, où il est visible qu'en France la police, bien P1040833.JPGqu'en son sein il puisse y avoir des éléments qui soient racistes et qu'une cinquantaine de pour-cent vote pour RN, n'en ont pas moins commis les mêmes exactions envers les banlieusards qu'envers les gilettistes, autant envers les noirs qu'envers les blancs.

    D'en être obligé d'aller rechercher un fait légèrement ressemblant en France vieux de quatre ans pour tenter de trouver un petit peu de similarité d'avec notre bon maître US décati, ceci pour ridiculement singer ce que les américains font.

    ( Les policiers sont, certes, responsables de leurs actes mais, de fait, la véritable comptabilité de toute cette gabegie judiciaire sont:

    -I), ceux qui considèrent que quelques mois suffisent pour former les policiers, ceci d'autant plus d'un seul entrainement pour une telle technique dangereuse (c'est encore une fois Sputnik qui traite de cette sorte d'information);

    -II), ceux qui considèrent qu'il n'est nul besoin de subir un test psychologique pour remplir cette fonction;

    -III), ceux qui, par faiblesse mentale et politique, laissent des zones entière de la république sans foi ni loi sans ne rien jamais décider, à environ 40mn;

    -IV), ceux qui, par esprit de classe et de caste, par sottise et incompétence, par morgue, par idéologieP1040794.JPG et par obéissance veule à l'union et ses GOPE en sont venus à faire des économies sur le dos du pays et de la nation, de l'en avoir gravement déstabilisé et désorganisé, sans que ces crétins ne s'en soient rendu compte, en en étant totalement incapables.

    N'étant juste que de petits comptables ou petits commerciaux (je n'ai rien contre les comptables et commerciaux honnêtes qui ne font pas politique de leur métier). )

    Ces quatre petits exemples, simples échantillons d'une foultitude d'autres phénomènes de même types, montrent qu'il ne s'agit pas là de mensonge, de manipulation ou de véritables malfaisance(ils pensent pour la majorité d'entre-eux bien faire, si tant est qu'ils puissent penser), bien qu'il y ai des malveillants dans ce milieu composé de pur naïfs, mais plutôt de plus qu'un déni, d'une scotomisation (mot découvert après recherche d'un synonyme sur le CRNTL plus appuyé que celui de déni et dont voici la définition: en psychopathologie et en psychanalyse, refus inconscient de percevoir une réalité extérieure indépendante du sujet, mais sur laquelle il projette des désirs et des fantasmes subjectifs contre lesquels lui-même se défend.), ici collective.

    Il s'agit du rêve américain qui, d'avoir traversé nos psychismes pendant plus de 70 ans au travers de biais culturels US tendant à la nécrose, de nous avoir, nous aussi bien que nous en sortons sinon je n'écrirais pas ces lignes et vous ne les liriez, depuis si longtemps seriné la même rengaine de la puissance américaine, relativement réelle il y a encore 10 ans mais aujourd'hui totalement obsolète, les conduisant à fantasmer de vouloir y ressembler par le biais de l'union.

    P1020958.JPGParce que en vrai l'Union-européenne est pour nombre d'entre-eux ce fantasme de toute puissance impériale sous égide US.

    Mène à ce que, maintenant, pour une part non négligeable de la population, la simple idée de la faiblesse de l'empire, de celle de l'UE, voire d'observer que l'OTAN est en voie de délitement, une grave instabilité psychologique émerge telle que cela les en conduit à un refoulement absolu.

    Cela est particulièrement visible pour beaucoup de ceux dénommés bobos parisiens, que Monsieur Todd appelle les CPIS, que moi-même désigne être les classes-moyennes hautes à supérieures de la capitale, où, cela devient caricaturale aujourd'hui, BFMTV met en place comme émission télé traitant de la campagne électorale seule celle dédiée à celle de Paris.

    Leur repli nombriliste sur Paris intra-muros signant, à mon sens, cette angoisse existentielle collective due à la compréhension non consciente de cette prochaine double disparition UE€ / USA$ et, dès lors, de l'OTAN, les conduisant à un pathologique repli sur soi, ce que les programmateurs de cette chaîne nous démontre.

    Et il faut être de ces enfants dont de la bouche sort la crue vérité, même atteints des quarante ans passés, comme Monsieur Macron, pour pouvoir affirmer que ladite OTAN puisse être en mort cérébrale.

    Ce qui a fait hurler, prudemment tout de même, les journalistes et chroniqueurs biens pensants sur la scène théâtrale médiatique.

    Voyez-vous, amis lecteurs, nous surnageons dans un monde fait de faussetés et l'école de la république, la télévision, la radio ainsi que les médiats officiels, en sont les vecteurs.P1040411.JPG

    Ce n'est même plus, ce ne sont même pas des mensonges mais juste des vérités abracadabrantesques desquels les porteurs croient puissamment.

    Vous les penseriez menteurs quand, la plupart du temps, ils ne sont juste qu'imbéciles, et la méchanceté surnage toujours autour de l’imbécillité, dut-elle être heureuse.

    Et il est malheureux de constater que pour retrouver les faits réels dans ce fatras d'absurdité il nous faut faire ces recherches par nos propres moyens et les trouver décrites, parfois, dans des ouvrages vieux de décennies, voire des siècles antérieurs.

    Par exemple, il est de fait que les propositions des écologistes neuneus ne peuvent que se révéler plus polluants que tout autre choix politique: ainsi les éoliennes détruisent toutes les créatures ailées sans que cela ne les émeuvent quand les mêmes pleurent quand un ours est tué dans les Pyrénées.

    Cherchez-y l'erreur (tout comme pour les comptables, les commerciaux et les policiers, je n'ai rien contre les ours ( second degré)).

    Notre ennemi véritable ce n'est pas toute cette bande d'olibrius qui s'agite à dire n'importe quoi en pensant, si tant est qu'ils pensent, qu'ils disent la vérité vrai de la P1040600.JPGmarche du monde.

    Mais c'est bien la bêtise qui, ayant grandement envahi les cerveaux, mais surtout le leur, nous pollue autant les cœurs que les esprits.

    Et c'est cette pollution là la première de toutes puisque nous faisant perdre le sens de toute cohérence.

    Nous avons, avec toutes ces conneries dues à notre domination impériale par la thalassocratie US au sein de leurs créatures, les UE€/OTAN, aidée en cela, en ses tous débuts, par d'anciens nazis et autres vichyste recyclés par les officines US, dont il reste de graves traces aux hautes hiérarchies de notre société, perdu 70 ans d'évolution sociétale et, ce, sur tous les plans.

    Quand bien même, comme j'ai pu l'expliquer antérieurement ici puis , ce processus avait déjà débuté dès avant la fin du XIX° siècle, sinon le reste n'aurait pas eu lieu.

    Rien en cela n'est perdu et la France, une fois de plus, ne peut que réémerger de l'ornière dedans laquelle elle est.

    Cela ne pouvant qu'être un travail autant personnel que collectif.

    Jamais de nos aïeux n'eurent de tâche aussi importante, passionnante qu'éblouissante, alors, amis lecteurs, ne serait-il pas temps que nous nous y mettions tous au plus tôt?

     

     

    P1040756.JPG

    THEURIC

    PS.: De monsieur Delamarche: "Si j'était au gouvernement, la première chose que je ferais sera de virer tous les incompétents...!"

    Ce qui est tout un programme...

  • De la crise: un pas en avant!

    Avant-propos:

     

    La bouffée délirante dont je me pensais m'être délivrée depuis six à sept mois c'est, depuis lors, allongée jusqu'à aujourd'hui.

     

    Je n'ai pu, pendant tout ce temps, me pencher au-dessus des événements, toutefois, depuis aujourd'hui, je ne peux que remarquer que le néolibéralisme montre des signes plus qu'inquiétant de graves perturbations, voire, plutôt, de leur relatif lent effondrement.

     

    C'est pourquoi je reprends et ne reprends qu'ici et maintenant mes réflexions de toutes sortes tout en poursuivant l'écriture de mes histoires extravagantes,  petites coquineries et autres gourmandises poétiques.

     

    Du reste, je vous en conterai l'histoire bien plus tard en vous en faisant le récit...

     

     

    Du pas en avant de la crise économique:

     

    De ladite crise économique qui, comme cela n'était qu'à prévoir et comme je vous en avais fait cas auparavant, ne peut que se révéler d'une toute première violence faisant passer celle de 1929 comme une toute petite promenade de santé, se trouve, dorénavant, juste au-devant de notre porte.

     

    De toute évidence, celle-ci ne peut qu'avoir d'épicentre formel que les Etats-Unis-d'Amérique.

     

    Je vais m'appuyer, pour ma démonstration, des publications de "Businessbourse", le seul site qui, à ma connaissance, dépeint au mieux, par le relevé de vidéos et textes de toutes sortes, parfois traduits, souvent de manière succincte, qui, proposés pêle-mêle, déterminent en même temps l'incorrigible aveuglement de notre oligarchie monétariste mondialisée tout autant que de la réalité déplorable de la situation économique mondiale.

     

    Ainsi, les USA se trouvent donc aux portes de leur dépos de bilan, ce que montre bien cette vidéo.

     

    Ce qui ne peut que vouloir dire que le dollar, bientôt, ne vaudra plus un clou, que dalle et ballot de crin, trois ronds, de la gnognotte, des queues de cerise, plus rien, quoi (poils aux doigts).

     

    Etant donné qu'il soit à supposer que, ici et là-bas, tel qu'il en est d'habitude dans le milieu politique et médiatique, les premières annonces véritables avertissant la population des difficultés et défis immenses desquelles elles auront à se confronter, attendent le dernier moment pour l'annoncer.

     

    Le reste des pays, hormis l'Island qui  sut, lors de la crise de 2008, mettre au pas son oligarchie par son emprisonnement et refusa, de toutes forces, de rembourser des dettes iniques, cesdits pays, donc, vont voire la valeur nominale de leur monnaie respective être subjectivement stable face aux autres, mais s'effondrer toutes au-devant des métaux précieux, ceux dédiés en tant que monnaie de réserve, soit l'or, l'argent et le platine.

     

    Donc, l'ensemble de la grande majorité desdites monnaies, Euro compris, sinon plongeraient déjà, du-moins le ferait sous peu quasiment en même temps (en raison d'une même hyperproduction dont je vous avais fait cas par le passé), face auxdits métaux précieux, c'est pourquoi elles paraissent encore et paraîtront toutes par le suite d'une valeur à peut près fixes par rapport aux autres.

     

    Or, pour nous, citoyens, cette question monétaire internationale, bien que ne nous paraissant que secondaire  (j'y reviendrai, poil à ma barbe), ce qui nous importerait et nous importe dès lors maintenant, ce serait de savoir ce qu'il va se passer dans les mois qui viennent, ce qui se révélera à nous d'être d'un intérêt majeur puisque cela concernera et concerne déjà le flux du commerce international,  dorénavant, de ce que mon intuition m'en susurre, en grand ralentissement.

     

    Pour l'instant, nous faisons face à une inflation en une fluctuation relativement importante, en hausse comme en baisse, qui pourrait être pire dans le futur, la raison en serait, à mon sens, en ce que la spéculation fait des va-et-vient continuels des bourses, quand elles montent, aux matières premières et produits de premières nécessitées, quand elles redescendent.

     

    A n'en pas douter, à un moment donné, nous nous retrouverons au-devant de rayons de magasins vides, en raison de l'arrêt du dit commerce international, ceci dans quelques mois tout au plus, sauf ceux qui sauront, desdits magasins, avant tous autres, se rapprocher des producteurs régionaux.

     

    Le pire étant, en effet, quand ledit commerce international cessera de fonctionner, je dirais pendant deux à quatre mois, mais cela n'en est que moins que rien de sûr (autant envisager le pire pour ne pas en être surpris. (Ceci parce que quand le pire n'est pas sûr, il n'est pas sûr que le sûr soit le pire, poêle à frire)).

     

    ( Comme le disait Monsieur Churchill:

     

    "L'Angleterre s'effondre dans l'ordre, la France, quand à elle, se rebâtit dans un désordre constructif et affirmatif de ses principaux ingrédients:

     

    L'ordre dans le désordre et le tendre acharnement à se débattre d'avec ses sentiments dérisoires de pensées constructivistes et légèrement hypocondriaques (c'est ainsi  que les britanniques (ta mer) considère notre esprit libertaire) et saltinbantesques (de saltimbanque, encore elles).

     

    Elle fait ce qu'elle sait faire, du vent quand tout va bien, de l'orage quand tout va mal, puis du désespoir quand tout va mieux et, enfin, du remue-ménage quand tout va pour le mieux.

     

    En un mot comme en cent: l'Angleterre se remue quand tout est au pire, la France se remue quand tout va vers le pire."

     

    Je dirais, quand à moi de ceci, d'avoir compris que, comme d'habitude, la Grande-Bretagne,  toujours en avance sur son temps et sur toutes les nations, est parti vers ces glauques nouvelles frontières du néolibéralisme (mais en quittant l'union et ce néolibéralisme avant tout le monde) quand, avant tous les autres pays de l'Union-Européenne, la France, elle, eut, de ces choses destructrices, ses dix à quinze ans habituels de retard sur sa voisine d'Outre-Manche.

     

    Mais aussi que notre si cher voisin, notre si tendre perfide Albion, qu'elle nous est tout aussi étrange et étrangère que nous-mêmes le sommes pour elle, comme deux vieux frères ennemis se rabibochant quand les heurs et les heures les plus sombres nous rapprochent. )

     

    Je réitère mes conseils en ces raisons, c'est- à dire de faire des réserves tant en nourriture qu'en produit de soin pour le corps et pour nettoyer son chez-soi, d'objets pour du troc, d'un potager aussi que des poules si cela est possible, ainsi que de faire le plein de son auto de manière régulière.

     

    Le principal restant de ne pas s'affoler et, tout au contraire, de se préparer à ce défi majeur, sachant que la nation aura et a désormais  l'absolu besoin de toutes les forces qui la compose, dont ceux des mieux formés, les plus dynamiques et les plus imaginatifs parmi-nous, ceci pour reconstituer autant notre tissu industriel, agricole, minier que commercial qui ont  tous gravement souffert des errances économiques de notre oligarchie nationale, européenne et mondiale.

     

    Il est probable, de plus, que ladite oligarchie ne puisse comprendre de la moindre des façons cette situation catastrophique telle que, de manière succincte, j' ai pu vous l'exprimer et vous en avertir par le passé ici-même, ceci avant que je ne compose mes petites facéties littéraires et  mes aimables poésies.

     

     

    THEURIC

     

    PS: Il se dit que la banque Crédit Agricole (celles régionales étant indépendante de celle parisienne) ne faisant pas de spéculation (poils au menton de la femme à barbe) et, donc, de l'investissement productif, agriculture, mine et industrie, ne dépouille pas les particuliers de leurs économies, je vous conseillerais donc de placer vos économies chez-elle.

     

    Bien entendu, cela ne pourra qu'accélérer l'effondrement en cours des autres banques.

  • De la réalité des temps modernes.

    La réalité a ceci de particulier qu'elle est incontournable, elle est, par nature, et se révèle surtout à nous lorsque nous nous confrontons à elle, lorsque nous nous efforçons de tricher avec elle, lorsque nous nous efforçons de la tordre à notre volonté sans vouloir ou pouvoir en comprendre la constitution, l'essence.

    Elle n'est pas tyrannique, tous nous avons la liberté du choix, mais celui-ci ne peut se faire que dans le cadre plus ou moins étroit, plus ou moins large de la situation donné lorsque ce choix se fait.

    Il y a, ainsi, des choix plus ou moins mauvais, plus ou moins bon, plus ou moins efficace, parfois il n'y a que de mauvais choix, d'autres fois il n'y en a que d’excellents, cela dépendant essentiellement des conditions aux moment où ce choix s'effectue.

    Quand nous commençons à ressentir revenir la réalité, commençons à en ressentir la morsure, après l'avoir contourné plus ou moins longtemps pour des raisons ou d'autres, le premier geste est le plus souvent la fuite en avant, soit de continuer dans notre ancienne façon de faire, par réflexe et automatisme, anciennes manières qui, justement, nous avaient déjà conduit dans les difficultés que la réalité révèle lors de crises, ce qui accentue encore des effets déjà néfastes.

    Si nous n'y prenons garde et ne changeons pas notre façon de faire et d'agir en faisant évoluer la perception que nous avons du monde, cela nous conduira inéluctablement à la catastrophe à un moment ou à un autre.

    Généralement, cette catastrophe était prévisible par les différentes crises avant-coureuses qui se produisirent précédemment.

    Ce devrait d'être au moment de l'une de ces crises qu'il aurait fallu agir avec célérité et vigueur, cela en considérant l'importance du choix, ce qui veut dire de comprendre la situation dans son ensemble le plus précisément possible, quitte, parfois, de s'avouer nos fautes, nos faiblesses et/ou nos forfaitures ainsi que de celles de notre ou nos vis-à-vis.

    Puis de percevoir au mieux le meilleurs des choix, soit ce que devrait être l'ensemble des actions à mener, ou de non action, ce qui revient au même, qui nous permettraient d'éviter la catastrophe venant, ou du-moins, d'en limiter les effets les plus délétères

    Dès lors, nous pouvons considérer qu'une crise, ici celles passées concernant l'ensemble de l'humanité et de son économie, mais cela pouvant se révéler aussi de problème ne concernant que nous-même, voire d'un couple, d'une famille ou d'un petit groupe de personnes comme d'une entreprise, de relations amicales ou d'une association..., une crise, donc, est ce moment privilégié où il est possible de redéfinir, individuellement et/ou collectivement, notre perception de cette situation et ensuite d'en infléchir au mieux le cours.

    Or, et c'est là l'origine de ce court développement, nous pouvons tous percevoir combien, à l'échelle nationale, européenne et mondiale, les divers crises qui traversèrent les 40 dernières années ne furent que l'occasion de réflexions limités ou sinon, lorsque ces réflexions étaient plus riches et complètes, ne provenaient que de gens n'ayant qu'une audience réduite.

    Hormis, il est vrai, de ne faire que justifier les décisions qui furent prises dès cette époque par des présupposés vaguement théoriques, ce qui accoucha de ce que, faute de mieux, nous nommons en France le néolibéralisme et dans les pays anglo-saxons le néoconservatisme, ce qui donna le terme de néocon qui, en langue française, se révèle fort savoureux.

    Depuis, donc, tout ce temps, aucune réelle remise en question des présupposés ayant donné naissance à notre conjoncture actuelle ne fut entreprise (ou cela ne fut le fait que d'une infime minorité de ces gens ne pouvant pas vraiment se faire entendre).

    Crise après crise, la-dite conjoncture, nationale, européenne et internationale, s'est dégradé à un point telle que nous pouvons observer que, dorénavant, la moindre des décisions prises, la moindre des actions entreprises ne font que délabrer encore plus l'état des choses.

    C'est pourquoi je pense que nous sommes arrivés à ce moment catastrophique où la réalité, dans ce qu'elle peut avoir de plus grimaçant lorsqu'on ne tient pas compte depuis longtemps de sa nature, reprendra durement ses droits.

    Déjà, de nombreuses informations peuvent être perçues montrant, à qui veut bien l'entendre, que le système économique globalisé se désagrège.

    Ses quatre piliers, idéologique, monétaire, industriel/commerciale et ce qui soutenait l'ensemble, soit l'empire U.S., se fissurent de toutes parts.

    Et il est loisir, pour chacun d'entre-nous, de constater cette désagrégation de l'économie-monde sous ses quatre formes:

    1) l'effondrement idéologique;

    2) la perte de valeur des monnaies par leur surproduction;

    3) la désindustrialisation, la mise au chômage des peuples et l'arrêt concomitant du commerce international;

    4) la dissipation de la puissance étasunienne, l'affaissement des U.S.A. en tant qu'empire, voire la bientôt disparition de ce pays en tant qu'union.

    Pour cela, les outils que nous offrent internet sont centraux.

    Or, de paraître insatisfait, j'ai remarqué qu'en réalité les fantastiques chamboulements technologiques qu'a généré l'électronique et l'informatique jusqu'à aujourd'hui, ainsi que d'autres avancées, comme en médecine ou en science du vivant, ne furent que les prolongements de découvertes fondamentales, telle que la physique quantique ou la découverte du génome, qui se firent pendant une centaine d'années, soit entre le milieu du XIX° et celui du XX° siècle.

    Après cela, rien ou pas grand chose, si ce n'est que le développement de ces découvertes passées, mais sans chercher à les remettre véritablement en question, sauf, là encore, à de rares exceptions près, de personnes inventives souvent ostracisées.

    Pourtant, ce furent les continuelles remises en questions des savoirs de l'époque qui permirent ces remarquables découvertes fondamentales, ce fut parce que des personnalités telles que Messieurs Einstein, Marx et Pasteur questionnèrent les connaissances et les vérités de leur temps, qui leur permirent leurs magnifiques trouvailles.

    Il est à remarquer qu'il en est pareillement en science humaine, en économie notamment.

    Notre monde a changé et évolue encore à un rythme accéléré, les technologies nouvelles n'y étant pas pour rien, la vitesse des échanges, des transports, des communications ont chamboulé le monde d'une manière incroyable.

    Le fait que pendant dix ans environ ait pu exister un empire absolu (1991, fin de l'U.R.S.S., à 2001, krach technologique et attentat de New-York), celui des États-Unis-d'Amérique, que, contrairement à ce qui a pu se passer auparavant, celui-ci se soit bâtit, dès le début de la guerre froide, non pas par les armes mais par la culture et par la monnaie, ce qui était jusqu'alors inconnu (les empire coloniaux européens s'étant établis classiquement par des conquêtes armées).

    Le fait, également, qu'une virtualité (soit ce qui n'existe pas) quasiment palpable puisse exister, que ce soit sous forme de jeux, de modélisations scientifiques, de flux monétaires ou sous toutes autres formes encore, est là aussi d'une incroyable nouveauté.

    Les exemples de mêmes sortes sont nombreux mais nous sont invisibles parce qu'ils représentent la réalité présente.

    Pourrions-nous imaginer vivre sans électricité, sans eau courante chez soi, sans four miro-onde (je n'en ai pas), sans téléviseur (cela arrive chez certains), sans réfrigérateur, sans chauffage dans toutes les chambres, sans internet et ne parlons pas de l'ordinateur, sans automobile ou tout autre moyen de transport moderne, sans G.P.S., sans radio, sans téléphone, ...

    Pourrions-nous imaginer la société sans satellite, sans avion à réaction, sans machine à billet de banque, sans route goudronnée, sans plastique, sans feu rouge et panneau de signalisation, sans hôpital et son matériel ultra-moderne, ...

    Or, tout cela et beaucoup d'autres choses ont, pour les plus anciens, pas plus du siècle et demi, la plupart des personnes nées avant les années cinquante en France ont vécu sans.

    Songeons aussi que dans les années 70 vivaient 3, 5 milliards d'êtres humains quand maintenant nous en sommes à plus de 7, 3 milliards, ce fait est d'une importance capitale et est à mettre en parallèle avec nos chamboulements technologiques.

    Il est également important de penser que toutes les productions électriques, hormis celles dues aux barrages, viennent de machines à vapeur, qu'elles soient nucléaires ou fossiles (charbon, gaz, pétrole), vous imaginez-vous voyager en train à vapeur?

    Moi non, et pourtant personne ne sait encore tirer de l'énergie électrique autrement qu'en faisant chauffer de l'eau, si ce n'est celle hydroélectrique de ces mêmes barrages, ressemblant tout de même aux moulins à aubes.

    Et qu'en est-il des éoliennes qui ne sont que des moulins à vent munis d'une turbine.

    Quand aux panneaux solaires, ils sont l'une des résultantes de ces découvertes fondamentales en physique, celles des quantas...

    Je pourrais longuement égrainer la litanie d'une modernité qui, en réalité, n'en est pas tant que cela une, hormis, comme je l'ai dit plus haut, celle des communications, de l'électronique et de l'informatique.

    Ainsi la chimie, les propulsions, dont celle des fusées et des automobiles sont arrivés au maximum de leurs possibilités.

    La philosophie, le plus souvent, rabâche les mêmes antiennes dans un monde ayant largement changé, et parfois ne fait que vaguement jacasser.

    Les sciences de l'homme, celles de la matière, de la vie découvrent, c'est vrai, mais où se trouvent l'originalité, la réelle trouvaille, qui lit Madame Morgan et sa théorie d'une origine aquatique de notre humanité ou qui se penche sur la théorie des univers gémellaires porté par Monsieur Petit, plutôt que de bêtement les réfuter succinctement?

    Les arts également sont touchés par ce même travers du rabâchage et de la jacasserie, en exemple parmi tant d'autre, en musique, écoutez-donc James Brown et vous découvrirez que le rap existait déjà bien avant que l'on en connaisse le nom et Boris Vian faisait déjà de la musique planante 20 ans avant Pink floyd (personnellement j'écoute du classique, plus ancien encore, ce qui ne nous rajeunit pas, mais les compositeurs modernes manquent pour le moins de structure, ils font de la jacasserie, en quelque sorte).

    Quand à la pensée politique, elle ne patauge même plus, elle erre, sauf en Russie où y commence tout juste à en frémir d'un tout début de germination de nouveauté.

    Alors oui, si nous pouvons dire que notre société est moderne, ce n'est juste que grâce à des avancées technologiques dont les origines, parfois relativement anciennes, proviennent, pour certaines, de découvertes faites bien avant que la plupart d'entre-nous soient nés et datant, pour les autres, de nos arrières-arrières-arrières-grands-parents au moins.

    Le reste est du contemporain, d'ailleurs, c'est ainsi que se nomme notre époque.

    Voilà le diagnostique que je pose sur la réalité de notre modernité: elle butte sur une montagne de conformisme et de conservatisme tout en se pensant moderne pour avoir adopté des mesures comme le mariage pour tous, qui n'était que la résultante de l'abandon du mariage par les couple mixtes, ou pour courir derrière des avancées technologiques qui, à un moment donné, n'ont fait que miniaturiser les machines.

    Quand à l'économie et à la politique, nous retournons comme d'un seul homme à ce qu'elles furent au XIX° siècle, toujours dans l'idée que cela fait moderne.

    Ce diagnostique n'est en rien celui d'un déclin, les bouleversements technologiques et sociologiques furent tel que nous n'eûmes pas le temps d'en appréhender les dimensions, voilà la raison d'être de ce texte, déterminer nos difficultés présentes.

    Ainsi, la monté de l'égalité entre l'homme et la femme, provenant de leur instruction partagée et de la compréhension plus ou moins consciente que l'intelligence est asexuée (contrairement au reste de leurs différenciations biologiques), fit que le mariage, rite ô combien féminin pour conserver au sein du foyer cet homme naturellement volage, nécessaire pour une éducation harmonieuse de l'enfant, perdit progressivement sa raison d'être et, dès lors, de sa légitimité.

    De même, les montées en puissances des technologies informatiques accélérèrent les vitesses des flux de capitaux, rendant de plus en plus difficile leur contrôle par les états, ce qui permis à leur détenteurs d'acheter une part grandissante du personnel politique, ce qui ne peut qu'aboutir à un effondrement économique catastrophique d'échelle mondiale comme j'ai pu le détailler.

    Et nous pouvons également réfléchir à cet affaiblissement continuel de cet empire U.S. qui sut, d'antan, formater, par sa monnaie et par sa culture, une majorité des esprits de ce qui fut l'Europe de l'ouest de telle sorte qu'aujourd'hui un grand nombre de gens ne peut ne serait-ce qu'envisager sa monté en faiblesse, alors, sa disparition totale ne peut que leur être que ho

  • De notre perte intellectuelle.

    Une structure politique est naturellement intimement liée à sa société, sauf dans les moments historiques où une puissance supérieurs, le plus souvent impériale et/ou hégémonique, force la-dite société militairement, culturellement, économiquement et/ou par tout autre moyen.

    Une fois ce processus de domination mis en place, l'élite de cette ou ces sociétés perpétue cette domination en influant sa population puisque celle-là se retrouve à subordonner son existence à l'impérium sous lequel elle est elle-même sous le joug.

    L'élite de ces colonies ayant dès lors tendance à suivre les mêmes biais, en positifs ou en négatifs, de celle du pays colonisateur.

    Ainsi avons-nous pu voir émerger dans les années trente à cinquante un ensemble d'intellectuels de très haut niveau provenant des colonies françaises, à l'exemple d'Ho-Chi-Minh et de Félix Éboué, ceci en écho de la vigueur de l'intelligentsia française de l'époque, en un même phénomène de ce qu'il se passait dans lesP1020190.JPG possessions de l'empire britannique.

    Il est d'ailleurs à se demander si ce penchant imitatif ne serait pas l'un des signes annonçant un achèvement de l'action colonisatrice impériale et de sa prochaine disparition, ce à quoi je pense.

    Or il est à remarquer que ce même cas se retrouve aujourd'hui dans les pays européens colonisés par les États-Unis-d'Amérique sous la forme de l'Union-européenne.

    Sauf que contrairement à ce qu'il se passait à cette époque devenant lointaine, nous ne voyons pas se développer une même intelligentsia européenne mais, à l'inverse, prendre place une semblable médiocratie que celle qui a cours chez notre dominateur outre-atlantique.

    Non pas qu'il n'y ai pas de tête pensante de qualité chez nous autres les colonisés, ainsi que chez notre colonisateur, mais bien plutôt que ceux qui sont maintenant honorés à l'aune de leurs créations, ici comme là-bas, ne sont pas de ceux qui font preuve d'une grande inventivité remettant en question les concepts du temps, mais, tout au contraire, suivent et développent avec déférence et obséquiosité les moindres des chimères de l'air du temps.

    P1020165.JPGIl n'est en outre que d'observer qui, aujourd'hui, dirige la France, l'Union-Européenne, Ursula Von Der Leyen, proposée par notre cher Macron (tout y est dit), tout comme il en est de Christine Lagarde, nouvelle dirigeant de la banque centrale européenne, plus étasunienne que vraiment française (nos travailleurs immigrés l'étant infiniment plus qu'elle).

    Quand à nos réels intellectuels, ils se retrouvent dorénavant censurés dans les médiats, hormis de très rares exceptions.

    Cette monté en force de la vulgarité, aussi que de la sottise, facilement compréhensible si nous effectuons la simple comparaison de ces  deux réformateurs impériaux U.S. que sont Roosevelt et Trump, ce dernier infiniment plus intelligent qu'Obama, ne peut qu'être que le révélateur de cette déchéance impériale naturellement accompagnée par celle de ses colonies que sont les pays de l'U.E..

    L'art aussi en est un révélateur primordiale où, là encore, il ne suffit que de ne comparer ce que fut le Jazz des années 40 avec ce que peut être le rap d'aujourd'hui tout comme il en est de la musique classique composée il y a encore 70 ans et celle dite contemporaine manquant de toute structure (non, tout ne vaut pas tout, autre croyance débilitante accompagnant notre époque).

    Ou entre la statuaire en création par ce passé et celle reconnue d'aujourd'hui ressemblant à des bonbons acidulés.

    Quand tout ce qui se fait de qualité est toujours écarté, il en devient ardu de l'apprécier, ainsi a-t-il fallu qu'une chanteuse, Marguerite, et son mari compositeur fassent une chanson sur les gilettistes pour enfin être vraiment connue.P1020779.JPG

    Comme j'ai pu déjà l'expliquer, ce fait n'est que transitoire et sous peu disparaîtra, du-moins en Europe.

    Mais ce qu'il est le plus intéressant c'est d'en définir le soubassement idéologique.

    Je le perçois à trois niveaux intimement liés:

    Le premier concerne le violent conformisme qui fait que la classe sociale supérieur, suivit par une partie de la population, rejette automatiquement toute opinion, quel que soit le domaine évoqué, sortant des fantasmagories, des approches, des hypothèses, des analyses et théories actuellement acceptées.

    Le second, toujours dans le même milieu, fait que ne soit plus considéré comme progrès que les seules créations et fabrications des objets manufacturés, ceci en la fable d'un rejet en rien factuel et, ce, dans le même temps, quelque peu hypocrite.

    Le troisième  qu'il m'a déjà été donné d'évoquer, fait se confondre les causes et les effets et, encore une fois, les-dites classes supérieurs emmènent, en cet P1010725.JPGembrouillamini, une bonne part de la population.

    C'est Charles Sannat qui, dans l'une de ses interventions vidéos, vers 3mn. 36s., m'a fait comprendre, bien malgré lui, ce triple mécanisme où, après qu'il ait donné la définition économique du progrès, m'a fait me lever de mon siège comme un beau diable en disant: " Mais ce n'est pas ça le progrès!" (j'aime bien soliloquer, je me suis un excellant compagnon de conversation, d'ailleurs, là, j'ai failli sursauter de surprise, me retournant et me regardant droit dans les yeux en m'entendant m'exclamer de la sorte).

    De fait, il ne peut y avoir de progrès matériel tant que le psychisme n'a pas atteint lui-même un niveau collectif le lui permettant, ce qui mène à des qualités mentales présentement quelque peu oubliées.

    Un louis XVI dépressif, laissant Marie-Antoinette prendre les manettes du pouvoir (l'une des causes de la réussite de la révolution républicaine de la France) parce que sa fille chérie était  morte en bas âge était plutôt inenvisageable des siècles plus tôt où la vie et la mort étaient considérées comme allant de soi.

    ( Tout du-moins, auparavant, les enfants étaient-ils baptisés dès leur naissance pour que Dieu puisse les reconnaître au Paradis, ce qui, déjà, montrait une avancée conceptuelle par rapport au passé. )

    Ce fut à la même  époque où les révolutionnaires considérèrent que la  guillotineP1020490.JPG était une condamnation à mort plus humaine que d'être roué vif pour vol ou d'écartelé sur place publique, après moult  torture, pour avoir voulu tuer le roi, comme il en fut 142 ans plus tôt lors de l'attentat de 1757 de Damien contre Louis  XV.

    Faire preuve d'humanité envers ses proches et ses semblables est, à mon sens, l'un des effets de ce développement mental, tout comme il en fut de l'inventivité de la première machine à vapeur, le fardier de Cugnot, ou de la première montgolfière des frères Montgolfier en 1782, par exemple.

    Ce furent les réflexions et évolutions humanistes, mathématiques, philosophiques, politiques, artistiques, économiques, technologiques..., du proche moyen-âge à la renaissance, de la renaissance au siècle des lumières, de ces lumières à la révolution, suivit de la révolution industrielle mais aussi scientifique qui complexifia progressivement la sensibilité humaine.

    N'empêchant en rien l'esclavagisme et la colonisation il est vrai, mais nous ne devons surtout pas faire d'anachronisme, ce processus fut lent et nous pouvons même considérer qu'il en fut l'un des effets paradoxal de ce progrès antérieur, n'ayant pris fin que quand la machine à vapeur, l'usage de l'énergie chimique, devint efficace.

    P1020108.JPGCe qui, de même, engendra au XX° siècle deux guerres mondiales en raison des troubles que cela généraient chez nos anciens et ancêtres.

    Et c'est bien cet esprit de progrès qui régressa à la suite de quatre formidables et violents coups de butoirs, ces deux guerres mondiales, la guerre froide angoissante et, enfin, notre domination pleine et entière par un empire devenu vacillant dès le début du XXI° siècle, les États-Unis-d'Amérique, sous l'égide d'une philosophie économique absurde, avilissante et ruineuse, le néolibéralisme, impérium lui-même en une défaillance multifactorielle montrant un affaiblissement constant de cet esprit l'amenant aujourd'hui en un état de décrépitude avancé.

    Défaillance dedans laquelle il nous entraine plus encore dans la mesure où, justement, nous nous retrouvions à être auparavant psychiquement gravement diminués et perturbés, mais aussi parce que nous souffrons aussi de cette même inadaptation sociale au grand nombre d'habitants, la surpopulation, et à un accroissement du nombre de vieillard.

    Ce brusque arrêt graduel de l'évolution du-dit esprit de progrès des nations européennes, débuté dès l'achèvement de la grande guerre, soit il y a un siècle, mène aujourd'hui à un phénomène que j'appelle "une phase historique inachevée" qui fait que, comme son intitulé le montre, les peuples européens n'ont pas accompli leur évolution progressiste, que ce progrès a été stoppé net, en quelques décennies, et qu'une tension croissante à sa reprise est dores et déjà présente.P1010654 - Copie.JPG

    (  Contrairement à ce qu'il peut en être des U.S.A. qui, eux, entrent en un même mécanisme que ce qu'il se passait lors de la disparition de l'empire romain d'occident, soit leur entrée dans une époque semblable de ce qui fut pour nos ancêtres ces deux périodes dites des grandes invasions puis du haut moyen-âge, ne sachant quelle forme cela prendra ni pour combien de temps.   )

    Les russes se retrouvant dès lors à être précurseurs de ce retour au-dit progrès en raison de la disparition de l'U.R.S.S. il y a déjà 37 ans quand, sous le joug de l'Union-Européenne germanico-étasunienne, le reste de l'Europe régresse encore.

    La disparition de notre cher oncle, tonton Sam, aura le même effet sur les populations qu'un ressort qui se détend après qu'il ait été étendu à son maximum, un retour rapide vers ce qui faisait la réelle puissance européenne, l'idée et le goût au progrès, ceci accompagné d'une rétrogression historique  dont je vous avais déjà fait cas, plus les autres processus en cours auxquels je vous avais aussi entretenus.

    Le siècle qui vient sera européen, d'abord français, britannique et italien, les trois peuples qui, dès maintenant, ne sont pas loin de quitter cette union d'une façon ou d'une autre, en tous cas qui n'en veulent plus.

    Bien entendu et c'est devenu traditionnel en ouest-eurasiatique, c'est la Grande-Bretagne qui est la première en cela, elle sera rapidement suivie par la France et l'Italie juste avant que cette construction politique crétine ne s'évanouisse dans le néant.

    P1010804.JPGLa reprise de l'esprit de progrès ne pouvant qu'être accompagnée tout autant d'une très forte natalité, de celui du retour à la terre d'un grand nombre d'agriculteurs, mais aussi, momentané, de celui des structures familiales antérieures.

    Il est toutefois fortement possible que dans certains pays il y ait, peu de temps après la disparition de l'U.E., des massacres populaires de travailleurs provenant de l'immigration.

    Ce ne sont, je vous l'accorde, qu'un ensemble d'hypothèses qui se doivent d'être confirmés par des faits.

     

     

     

    THEURIC

  • Les stigmates de la déchéance néolibérale.

    Il est de fait que le monde dedans lequel nous vivons semble nébuleux, confus, embrouillé, flou, obscur, filandreux, désordonné, enfin bref, que nous avons le sentiment de ne rien y comprendre.

    Je me suis donné le travail de le rendre compréhensible, de dégager de tout ce fatras le socle solide suffisant, au fur et à mesure que je le découvre, pour que vous, amis lecteurs, puissiez, comme moi, commencer à percevoir la claire réalité au-dedans de ce capharnaüm.

    Il s'agit donc de donner du sens à ce qui n'en a pas.

    Au début de ce billet je vous renvoie vers une adresse où il vous sera possible d'observer que ce cloaque social a, entre-autre, d'origine un empire aujourd'hui déclinant, les États-Unis-d'Amérique, ceci pour prendre le contrôle de la population européenne.

    Afin que, comme je l'ai fait, vous puissiez remonter aux origines, à l'une des causesP1030095.JPG premières, peut-être la principale, de nos difficulté: le besoin impérial des U.S.A. d'agrandir ses possessions après avoir conquis l'Amérique-du-Sud et, ce, dès les années 50 à la suite de la guerre 39/45.

    Mais ce système est progressivement devenu fou car à force de rendre crétines les populations, les descendants de nos crétinisateurs (néologisme) en sont devenus plus stupides encore.

    A ceci il faut y rajouter le fait de l'existence d'une union, l'Union-européenne, que, quand elle n'est pas dissimulée, est présentée comme ne pouvant pas être quittée au risque, sinon, des pires malheurs, sans que quiconque, vous le remarquerez, ne puisse en expliquer les mécanismes.

    Il se dit ainsi que de refermer les frontière mènerait à la guerre, à la pauvreté, au chaos politique..., pourquoi, comment, par quels mécanismes, personne ne peut le moins du monde l'expliquer, ce qui est normal puisque il ne s'agit que de faire peur au peuple.

    Quand en fait quasiment toutes nos difficultés proviennent de notre appartenance à l'U.E., et que l'on vienne tenter de me prouver le contraire que je m'amuse...

    Les questions écologiques par groupes de pression interposés sont de même ordre.

    P1020446.JPGDéjà, combien d'écologistes déclarés se sont instruits des bases scientifiques nécessaires pour les comprendre?

    Physique, chimie, biologie, minéralogie, préhistoire, climatologie, logique philosophique, connaître et reconnaître un nombre minimal de plantes et d'arbres, d'animaux, insectes, oiseaux, reptiles, mammifères, de champignons, ..., la liste est très longue de ce que le moindre adhérent à l'un des partis se devrait de s'instruire, au risque sinon de se laisser manipuler et berner par des oligarques anglo-saxons.

    Ne penser qu'à ce fumeux réchauffement climatique anthropogénique, par exemple, ne peut qu'empêcher que de véritables et graves problèmes écologiques ne soit perçus, tel que l'existence des plastiques inutiles (les pailles et coton-tige entre tant d'autres) ou les effets de la 4G sur les insectes et les éoliennes sur les oiseaux.

    Tout cela et le reste, que vous aurez le plaisir de découvrir, le long de mes pages, de ce que la bienpensance absurde déverse en vomissure dans les médiats officiels trouble naturellement nos esprit puisque cela entre en dissonance d'avec la réalité, cela parce qu'il y a toujours une petite voix qui nous susurre au fond de nous même: "C'est faux ce que l'on te raconte, c'est totalement faux!", quand bien même n'en aurions-nous pas conscience.

    C'est pourquoi certains en viennent à réfuter tout et n'importe quoi, allant jusqu'à arguer que la Terre est plate ou n'importe quelle sottise de cette sorte.

    Vous remarquerez que les médiats français ne cessent de critiquer la Russie et la Chine de la façon dont ils gèrent les manifestations populaires quand, envers les P1020793.JPGgilettistes, la police française en fit, en cela, soit autant, soit infiniment pire.

    Cet aspect psychotique du journalisme officiel montre, là encore, le désordre mental collectif dedans lequel se trouve les trois quarts de la classe-moyenne supérieur, celle qui est la plus mentalement touchée par cette perte de cohérence des concepts sociaux.

     

    Et c'est bien parce que  nombre de gens parlent de déclins de la France, de l'Europe, de l'Occident et de que sais-je encore, que je fais ici plutôt état d'une déchéance, celle du néolibéralisme, de l'empire étasunien et de leurs porteurs.

    Avant que vous ne poursuiviez cette lecture, je vous recommanderais celle-ci qui bien qu'elle soit longue et qu'il faille en rester un petit peu prudent, montre toutefois une hypothèse intéressante aux origines de notre abrutissement et qui remonte aux années 50.

    Moi-même pensant que cet arrêt de notre intérêt pour la découverte et la monté de la crétinerie a commencé à la même période mais pour des raisons complémentaires, traumas social suite à deux guerres mondiales, surpopulation non préparée par des sociétés humaines inadaptées et, là, ça devient intéressant, notre domination par un empire, les États-Unis-d'Amérique, qui en aurait accru le processus par une P1030111.JPGmanipulation de la population sur le temps long d'après ce billet, ce qui me paraît d'une certaine cohérence, au vu par exemple des spectacles débiles US proposés à la télévision.

    Vous remarquerez que les inventeurs de ce système sont soit devenus très vieux, soit devenus très morts.

    Mais venons-en à l'intitulé de ce papier.

    Il y a un an de cela, j'avais publié un libelé (à la belle fleur de pissenlit) traitant de la ressemblance entre ce que furent les dernières années de l'URSS et ce qu'il est possible d'observer du délitement grandissant des USA, ceci corroboré par moult vidéos comme celle-ci aux U.S.A..

    Mais à cette réflexion purement intellectuelle, je viens ici y apporter quelques observations.

    La semaine dernière, donc, je suis parti en des vacances autant délicieuses que nécessaires dans le sud de la France, dans une région de basses montagnes où, à la forêt remplaçant les prés et les champs d'antan (ça faisait des années que je n'y étais pas allé et la paysannerie, là-bas, s'y meurt), des routes sinueuses y relient maisons seules, petits villages et gros bourgs.

    A l'abord de l'une de celle-ci, quelle ne fut pas ma surprise d'y voir un panneau y étant écrit "attention, route gravillonnée".

    En soi il n'y a pas là grand mal, sauf que cela me faisait me souvenir quand, vers 14P1030113.JPG ans, j'avais accompagné mes parents en Allemagne-de-l'Est (RDA ou DDR) dans les années 70, et où, sur les routes, le même type d'avertissement était loin d'être rare.

    Il revient en effet infiniment moins cher de répandre de petits cailloux sur la chaussée en périodes chaudes que de les ré-goudronner.

    Il est à souligner que 25 000 ponts en France sont en mauvais état sur 240 000 environ et c'est le journal Le Monde qui l'affirme, ceci en faisant référence à celui qui s'était effondré en Italie, sans faire le rapprochement, vous le remarquerez, entre cette catastrophe italienne, la situation française et notre appartenance à l'Union-Européenne.

    Nous ne pouvons pas tout demander à un tel quotidien, n'est-ce pas?

    Ceci sans compter la décrépitude du réseau ferré dont j'avais déjà expliqué le mécanisme dans: "Des services publics et ceux en réseaux" écrit en Mai 2018, dont déjà en 2005 il y avait été fait cas dans les médias, sans que rien ne semble avoir été effectué de réparation majeur jusqu'à présent.

    Il est à remarquer la double tendance de justification et de dissimulation des différents acteurs, ceci pour cacher  la réelle et triple origine de ces problèmes, l'idéologie, ce dogme religieux néolibérale eurolâtre, l'incompétence au plus haut de P1020917.JPGla direction et notre appartenance à l'union mortifère.

     

    Il n'est pas seulement du chemin-de-fer et des route qui nous montre la déliquescence de l'européisme béat, des signes plus subtiles l'indiquent aussi.

    Ainsi, fumeur, ai-je découvert une marque de cigarette, d'autant plus française, ayant, d'après le buraliste, beaucoup moins de produit chimique que celle que je fumais  habituellement.

    Voulant en avoir le cœur net, j'ai voulu comparer la composition de ces deux marques d'herbe de Nicot en tube papier.

    Las, je me suis aperçu que depuis l'obligation légale de remplacer les logos de ces paquets par des photos imbéciles montrant des gens dans  la souffrance d'un abus tabagique, cette liste approximative des produits chimiques avait disparu, ce qui, vous en conviendrez, est contradictoire si, comme c'était annoncé à l'époque, c'était dans la volonté de diminuer le nombre de fumeur.

    Alors je me suis demandé s'il ne s'agissait pas là d'une sottise ou d'une escroquerie du pouvoir exécutif, sachant que les ligues de vertu anti-tabac n'en ont rien dit, ce qui en dit long de leur nature.

    Parce qu'il y a en cela trois possibilités:P1030091.JPG

    -Soit ce ne fut fait que pour supprimer cette liste de composition sous couvert de santé publique, ceci pour que les tabatiers puissent y mettre n'importe quelle substance en n'importe quelle quantité (ce qui voudrait dire au pire de la prévarication ou au mieux(?) de la faiblesse politique);

    -Soit c'est le résultat de la stupidité du ministre qui, à l'époque, avait mis ces paquets en place sans songer un instant à cette liste dans le texte du décret puis, ensuite, aurait laissé faire pour ne pas perdre la face;

    -Soit ce serait parce que ces gens nous prennent pour des crétins en pensant que l'émotion générée par ces photos serait plus importante que l’intellect, en ce dernier cas cela aurait voulu dire d'obliger les fabricants, par la loi, d'une énumération exhaustive, écrite en gros, des produits mélangés au-dit tabac.

    Quoi qu'il en soit, cette affaire démontre, là encore, le terrible délitement au plus haut de la société française.

     

    Mais revenons un instant, je vous prie, au parallèle entre la fin du bloc de l'est et notre situation présente.

    P1030166.JPGQuand le pacte de Varsovie se trouva définitivement forclos en 1989, les économistes invités à la télévision ne cessaient tous de disserter sur la situation déplorable d'une majorité des entreprises de ces pays qui, de fait, n'étaient, pour beaucoup, pas rentables.

    Je ne sais plus si elles étaient dites zombies mais l'idée était là.

    Or, justement, un nombre sûrement important des entreprises occidentales sont désignées par ce sobriquet en raison de leur facilité pour obtenir du crédit et de leur fragilité affligeante.

    Autant à l'époque la déficience de ces usines est-européennes provenait du fait que c'était l'état qui se chargeait de renflo

  • De la catastrophe qui vient.

    J'ai, dans un premier temps, voulu montrer que ce que je pronostique depuis longtemps, soit l'effondrement de l'économie-monde, repose sur les bases d'une réflexion sensée et que, de plus, je m'appuie sur des informations sérieuses.

    Et puis, après quelque temps, je me suis aperçu que cela ne servait à rien, non pas que cela ne vous intéresserait pas, amis lecteurs, mais plutôt que je considère cela comme étant particulièrement inutile, ceci parce qu'il ne s'agit pas, ici, de faire assaut d'esprit et de connaissances mais de prévenir, autant que faire se peu, de difficultés que les populations de France, d'Europe et d'Occident n'ont plus connu depuis plus de soixante cinq ans et auxquelles quasiment personne n'est préparé.

    Mais surtout parce qu'il est maintenant moins important de savoir  par quels mécanismes cette défaite économique globalisée se parachèvera, quel événement conduira à cette grande débâcle, quel en sera le détonateur, Grèce, Chine, banque ou bourse, ..., que de songer de ce que nous devrions dès à présent faire pour nous y préparer au mieux.

    Déjà, la guerre économique que nous avons subit depuis les années 80 prend fin, ceci signé par la désindustrialisation mondialisée en cours dont le signe évident en était, jusqu'à présent, la baisse du prix des matières premières.

    Leur remonté, hormis ceux de la nourriture montrant l'insolvabilité des peuples, ne provenant que de la baisse de production pétrolières et d'une légère reprise industrielle d'échelle mondiale due à des réserves de carburants à bas coût que firent de nombreux pays.

    Ce qui montrera combien j'ai raison ou tord, sera ou non le retour rapide à une baisse du prix des matières premières prouvant que cette désindustrialisation est inéluctable et mortifère.

    C'est ainsi que dans peu de temps nous découvrirons qu'une guerre économique est tout autant destructrice qu'une guerre armée, bien qu'elle soit moins meurtrière: elle ne permet et ne permettra jamais de déterminer ni un vainqueur, ni un vaincu, mais juste des pays et des peuples anéantis de pauvreté.

    Nous percevrons, aussi, que ceux qui l'entamèrent et s'y livrèrent avec le plus d’assiduité, au premier chef les États-Unis-d'Amérique aux populations déjà dévastées, en seront les principaux perdants.

    Enfin, nous comprendrons que cette guerre entre les nations fut aussi celle d'un affrontement que livrèrent une infime minorité de personnes détenant d'immense fortune contre les peuples de la Terre entière.

    Mais ces questions hautement politique et nécessaires ne doivent pas faire oublier devant quoi, d'ici un proche avenir, nous devrons faire face, c'est la raison de ce texte.

    Souvenez-vous de ce que j'ai pu écrire auparavant, soit que les industries et commerces mondiaux seront, pour une majorité d'entre-eux, en cessation d'activité pour un temps indéterminé.

    Et qu'à ceci, déjà terrifiant, viendra s'y surajouter la disparition de l'ensemble des établissement économiques privés ainsi que de l'impossibilité d'internationalement définir la valeur des monnaies les unes par rapport aux autres, l'or, l'argent et le platine risquant également d'en éprouver les effets.

    Alors, pour nous, comment tout cela débutera?

    Dans un premier temps ce sera plutôt discret, des marchandises commenceront à manquer sur les étals et dans rayons des magasins, mais cela sera caché d'une façon ou d'une autre, surtout dans les grands établissements.

    Ensuite viendra l’éclaircissement des étalages, autant en nombre qu'en volume de produits présentés.

    Ce qui nous montrera le ralentissement du commerce et de l'industrie international.

    Les banques  seront de plus en plus réticentes de vous voir retirer  votre argent de leurs succursales et il vous faudra un temps incroyablement long pour que vous encaissiez vos chèques, cela en raison de leur débâcle en cours qu'elles veulent à tout prix cacher, surtout à des autorité politiques qui, pour la plupart, ferment les yeux.

    Les grands et petits magasins afficheront une baisse importante de leurs ventes, ceci liée à une hausse vertigineuse du chômage due au manque de débouchés pour les marchandises produites également en France.

    Les pièces détachées, automobile, informatique ou audio-vidéo, par exemple, seront progressivement en rupture de stock, même pour des marchandises de qualité et cher, il vous sera devenu impossible de les faire réparer et plus ardu pour les remplacer.

    Quand cela commencera à devenir visible, il ne nous restera que quelques semaines, tout au plus, soit pour remplir nos placards du nécessaire pour nous approvisionner au jour le jour, soit pour compléter vos réserves.

    Il serait bien, dès à présent, d'avoir de l'argent liquide chez soi, parce que quand la situation économique commencera à se dégrader, tout le monde se ruera vers les banques et sachez qu'à ce moment là, il n'y aura pas de billet pour tout le monde.

    Ce sera la première phase, assez simple, de cette catastrophe systémique.

    La seconde phase, elle, sera bien plus violente et rapide, pour tout dire, elle risquerait même d'être fulgurante.

    Certes, je ne peux être, en ces choses, que d'une sûreté relative, très relative, même, mais, quoi qu'il en soit, je pense que ce seront l'ensemble des établissements économique et monétaires, des bourses et de la valorisations des monnaies qui seront soufflés d'un coup comme peut l'être la flamme d'une bougie.

    En quinze jours, une semaine, voire moins, nous apprendrons, ébahis, que l'ensemble des établissement financiers feront faillite, et quand bien même nous apprenions, au préalable, lors de la première phase, que telles ou telles banques ou sociétés d'assurances auraient fermé leurs portes ou seraient rachetées par la concurrence, cela nous sera présenté, dans les médiats officiels, comme étant d'un événement de second ordre.

    C'est à ce moment là que la pénurie commencera graduellement, de la pièce d'un euro jusqu'à la farine pour la boulangerie, en passant par l'huile des moteurs auto et motomobiles.

    C'est pourquoi je vous en conjure, faites des réserves.

    Les pertes pour les fortunés, petits et grands, seront abyssaux beaucoup seront totalement ruinés, et dans un premier temps certaines banques disparaîtront, surtout celles dites en ligne, les autres seront nationalisés, et ces dernières n'auront tout simplement plus d'argent à distribuer.

    En raison d'une certaine inertie, le commerce international, maritime et aérien continuera, cahin caha, de fonctionner et ne cessera ses activités que progressivement, comme peut se fermer progressivement un robinet d'eau.

    Du fait d'un amoindrissement en produits pétroliers puis de leur quasi disparition, il en sera de même pour les transports routiers nationaux et internationaux.

    Pour une période plus ou moins longue et pour les mêmes raisons, les bus et les cars ne fonctionneront plus ou, au mieux, se raréfieront.

    Ne restera donc plus, pour pouvoir se déplacer, que les transports par rail, métro, train et tram, le vélo et les pieds pour certains, puis la voiture hippomobile deviendra une solution pour d'autres.

    Là, les boutiques se videront tout doucement de leurs marchandises et les particuliers, ne pouvant plus utiliser leur automobile, se replieront sur les magasins de centre-ville, ceux qui sauront s'adapter, en proposant leurs marchandises en vrac ou provenant de fermes ou d'usines proches, par exemple.

    Cela mènant inéluctablement la majorité des supermarchés à leur fermeture, souvent définitive.

    Les cartes de paiement ne fonctionneront plus en raison même de cette faillite bancaire généralisée et les assurances, si elles existent encore, ne pourront plus maintenir leurs fonctions premières.

    Sauf pour celles des banques et des assurances qui seront sauvées par l'état, nationalisées à l'euro symbolique ou pas loin.

    Alors, résumons-nous et voyons si rien ne sera oublié des dégâts innombrables que causera cet ruine universelle en France et partout en Occident, ruine provenant de la désindustrialisation occidentale et de la recherche du moindre coût salarial international qui conduit, aujourd'hui, à ce que les entreprises ne trouvent plus preneurs pour leurs productions.

    Ceci doublé d'une financiarisation à outrance qui pompa et pompe toujours, jusqu'à plus soif, la moindre goute de richesse partout dans le monde et, ce, jusqu'au moindre recoin.

    Plus de banque, de société de placement et d'assurance, sauf celles qui seront nationalisés, si, et seulement si le gouvernement alors en place, sûrement celui qui nous gouverne actuellement, réagit avec promptitude et audace, ce dont je ne suis pas sûr au vu de la médiocrité de ses ministres et élus.

    Les magasins de toutes tailles seront dégarnis, sauf de ce qui est encore produit en France, le tout convoyé par train, seul transport encore vaillant.

    Les grandes villes, surtout Paris et sa banlieue, auront des difficultés à être approvisionnées, là encore, les métros et trams pourrons suppléer au déficit de camion.

    Ailleurs, le cheval reprendra ses droits.

    Pour savoir de quoi nous manquerons, c'est très simple, promenez-vous dans un centre commercial, avec le grand magasin en son centre, rajoutez-y un garage, et dites-vous que 90 à 97 % de ce que vous voyez aura disparu de toute vente en France et partout ailleurs.

    Ne restera plus que de la nourriture produite par nos paysans, ce que fabrique les dernières usines survivantes dans notre pays ( si la matière première ne lui manque pas, ce qui n'est pas si sûr), ce que contiennent quelques entrepôts et les réserves que des personnes prévoyantes ont pu faire pour le troc, de ceux ayant un jardin et potager et du surplus de la propre consommation de chacun.

    Et ne croyez pas que nos voisins pourrons nous aider, ils seront tous dans une situation similaire, leur gouvernement essayant, comme ici, de se débrouiller avec le peu qui subsistera dans leur pays.

    Chez certains de ceux-ci, la situation sera plus catastrophique encore, et chez notre maître à tous, les États-Unis-d'Amérique, ce sera pire que tout.

    L'Allemagne sera dans un état déplorable, elle qui se fait croire puissance n'est plus que l'ombre d'elle-même.

    Il n'est aujourd'hui que le réflexe de nos élites de lui obéir et de ses capacités manœuvrières lui permettant de contrôler l'Union-Européenne, les U.S.A., le F.M.I., ainsi que d'autre organisations d'essence U.S., qui lui permettent de maintenir son autorité.

    Hormis cela, elle est au bord de la totale désintégration économique et sociale en un processus suicidaire dont elle seule détient le secret.

    Ses ouvriers appauvris, sa classe-moyenne déclassée, son gouvernement n'est plus tendu que vers une seule direction: que ses vieux, tant majoritaire en ce pays, perçoivent leur retraites provenant de ces fonts de pensions qui ne cessent de dérober les richesses du monde.

    Une agriculture intensive, tout comme son élevage, souffriront au premier chef lors de l'arrêt du commerce international, certes, elle pourra nourrir sa population mais qu'en sera-t-il de son cheptel quand le commerce international aura cessé en ne pouvant plus la fournir en fourrage?

    Mais en attendant, elle détruit la nôtre par ses prix bas et son agressivité commerciale, elle qui a déjà détruit nos usines, de même que notre société, avec l'aide bienveillante U.S..

    N'allez pas croire son industrie soit florissante, elle qui ne fait que monter ses automobiles de pièces détachées provenant d'ailleurs, de préférence des anciens pays de l'est qui lui feront payer très cher le moindre phare lorsqu'elle montrera à tous ses terribles faiblesses, si ils ne décident pas de monter eux-mêmes les voitures.

    Quand aux machines-outil, la gloire de ce pays, à quoi serviront-elles quand toutes les usines du monde auront fermé?

    Et puis, une violente symbolique la secoue, venant se surajouter de l'effet désintégrant d'une ancienne Allemagne de l'Est cherchant à se rescinder d'une Allemagne de l'ouest conquérante, hautaine et tyrannique.

    Quelle est cette symbolique?

    L'Allemagne a conquis par trois fois la France, en 1870, en 1940 et maintenant, sous l'égide de l'Union-Européenne et des États-Unis-d'Amérique, or, trois fois, c'est deux fois de trop!

    Pourquoi?

    Depuis l'an 840, il y a donc 1175 ans, la Francie Orientale, le Saint-Empire-Romain-Germanique, l'Allemagne, la Germanie n'a qu'un rêve collectif, un désir inconscient, celui de vouloir à tous prix réédifier l'empire de Charlemagne sous sa seule bannière, avec en son centre la Lotharingie, mais surtout, mettre la Francie Occidentale, la France, genou à terre.

    Or, par trois fois elle y a réussi.

    Ainsi en France, à Versailles, au château, a vu se créer la Deutschland, se couronner son empereur, se récupérer l'Alsace et la Lorraine en 1871 (Lorraine, descendante en nom de cette Lotharingie) et nous obliger à la désigner comme "Allemagne".

    En 1940 elle conquit encore une fois la France et, par la traitrise de Pétain, de son gouvernement et d'une partie de la population, elle y donna son heure et ses lois, dont celles anti-juives et tziganes, oui, nous vivons toujours à l'heure de Berlin.

    Et enfin, aujourd'hui, nous vivons sous le régime d'un Deutschemark au nom d'euro et de la loi de la Bunsdesbank et de l'Union-Européenne, quand ce n'est pas celle de la Chancelière Merkel.

    Or, de cette volonté depuis si longtemps inconsciente ayant enfin abouti et par trois fois, que lui en reste-t-il sinon que de se perdre, elle qui n'a plus aucune raison de vivre, d'exister?

    C'est pourquoi cette nation, ce pays, cet état nous montrera, nous montre déjà ses fragilités qui deviendront manifestes dès que l'économie mondialisé cessera ses activités et que l'Union-Européenne s'évanouira dans les vapeurs de sa décomposition.

    Là, les autres états de l'union reprendront, contraints et forcés, leur indépendance: ce qui n'est pas encore clairement établi, ce qui est encore empreint de tergiversations, de craintes et de louvoiement en raison des terribles coups assénés aux grecs deviendra plus qu'une obligation, plus qu'une évidence, un fait et une réalité.

    Cette ruine universelle, sa rapidité du fait, sa fulgurance, génèrera de graves perturbations vidant l'Union-Européenne de sa substance, ainsi ne soyons pas surpris lorsque des ministres ou des chefs de gouvernement ne se rendent pas à des réunions de l'euro-groupe, de rixes entre eurodéputés ou d'attitudes étranges ou déplacées provenant de responsables importants de l'U.E., comme de la grande fatigue, des frasques ou du délire, comme il en fut de la part de Monsieur Junker.

    Quand à la télévision, aux journaux et à la radio, attendez-vous de ce que l'ensemble de ces médiats appartenant à de grands groupes et grandes fortunes ne disparaissent rapidement.

    La troisième phase, quand à elle, ne sera que la longue suite logique de la deuxième.

    Il faudra, dans le même temps, reconstruire l'industrie, l'administration, la loi, la justice, l'armée, la police, le franc, la science et les université, une culture  de qualité, des relations diplomatique en Europe et hors Europe, l'instruction nationale, nourrir les jeunes enfants dans les écoles, expliquer ce qu'il s'est passé, je l'espère, sans langue de bois, réparer les infrastructures qui furent le plus longtemps abandonnés, rétablir les services publique universels (j'en oublie sûrement) et gérer les manques qui, je le répète, seront excessivement nombreux.

    Je le dis depuis longtemps, notre problème vient de ce que nous n'aurons que très peu de temps pour ce travail colossal qui, de plus, se devra d'être accompagné d'une pensée géopolitique et géostratégie renouvelée remettant en question et le plus souvent en cause, l'ordre ancien,  allemand, étasunien et eurolâtre.

    Si nous avions dix ans devant nous, ce serait le maximum, ceci en raison des graves perturbations mondiales, déjà préexistantes, ne pouvant aller qu'en s'aggravant et risquant de nous mener, nous Homo Sapiens Sapiens, à toutes et pires des  aventures.

    Ce sera la quatrième phase, la plus dangereuse et la plus passionnante aussi...

    Quand à la cinquième, elle sera dans les étoiles et le vide infini en ce voyageur impénitent que nous sommes............ou ne sera pas.

    Serais-je encore en vie?

     

     

    THEURIC

  • Là où les idées sont complexes il faut de la simplicité.

    Là où les idées sont complexes parce qu'il y a des avis divergents, il faut venir avec de la simplicité.

    Je me suis retrouvé à visionner deux vidéos ici et , faisant part des positions de chacun en ce qui concerne les propositions du docteur Raoult pour soigner les gens du COVID-19 à l'aide de l'hydroxychloroquine (coquine hi, hi, hi).

    Le problème en France et ailleurs en Europe, si j'ai bien saisi le hiatus, c'est le manque cruel de test.

    Vous remarquerez deux points capitaux en ce qui concerne ces deux vidéos:

    1) Tous deux ont une position extrême, tout en affirmant être à l'écoute de l'autre partie, ce qui se révèle contradictoire en soi;

    2) Aucun ne fait mention des tests nécessaires pour en connaître le vrai du faux.P1030218.JPG

    Le premier fait référence au manque de rigueur scientifique du docteur, ce qui est possible, et de ne pas attendre de héro sauvant le monde au-devant d'une crise, ce qui va de soi, mais sans proposer d'autres alternatives, ce que je pense très réducteur.

    Le second, mettant tout autant en garde d'héroïser un homme, ce toubib, parle de communauté des sceptiques au sujet de ceux trop prudent envers ce traitement, ce qui renvoie à la croyance contre une autre croyance, ceci d'un air dénigrant le formalisme scientifique, ce qui est, là encore, une approche que je conteste.

    Toutes ces paroles ne faisant en rien avancer la résolution du problème.

    Parce qu'il y a un phénomène d'accroissement exponentiel du nombre de malades et que les systèmes de santé français et belge ont été affaibli de manière dangereuse par les économies de bout de chandelle obligées par l'Union-européenne via les GOPE.

    A un moment donné il deviendra impossible de soigner tant de malade dans nos hôpitaux, nous n'avons pas des semaines devant nous, c'est en cela qu'il y a urgence!

    Qui va choisir qui va mourir?

    Il y a aussi le confinement qui tue, lui, l'économie mondiale.

    Du-moins l'un et l'autre font bien remarquer la précarité sanitaire dedans laquelle nous sommes, alors, comment peut-on départager ces deux positions semblant irréconciliable?

    Or, pour, justement, en séparer le vrai du faux, tout en gérant cette urgence, que faudrait-il qui pourrait entrer dans ce débat déjà houleux et le réduire, sinon d'accroître plus que fortement le nombre de tests et, ce, pour toute la population.

    Là se trouve l'idée simple.

    P1030245.JPGOn teste on traite, en double aveugle, pourquoi pas, et on voit, sans plus ni moins, avec des gens malades et d'autres infecté par ce virus (vit russe, ouaf, je l'aime bien celle-là, ne le prenez juste que comme un bon mot, une gaudriole) sans en souffrir.

    Et pourquoi ne pas faire cela dans une ville de quelques dizaines de milliers d'habitants avec hôpital, puis re-tester au bout de quelque jours pour voir ce qu'il en est, le tout avec un suivit médical.

    Puisque Mr. Raoult a affirmé que grâce à ce traitement, en peu de temps la masse virale disparaît des sujets.

    Mais pour que cela soit effectif, ben il faudrait un très grand nombre de tests, or notre équipe de  ribouldingues gouvernementaux a oublié ce tout petit détaille.

    Enfin, s'il n'y avait que ça qu'elle avait oublié...

    Dès lors que nous considérons que vu ce manque cruel et, oserais-je le dire, meurtrier, leur discours à l'un comme à l'autre ne vaut absolument rien, sauf à jeter la population les uns sur les autres, leur réflexions n'a plus dès lors aucune espèce d'importance.

    Ce qui est aussi, me semble-t-il, la preuve de leur propres angoisses.

    Ces deux messieurs feraient bien mieux de militer pour que leur gouvernement en acquière l'équipement nécessaire plutôt que de se pourfendre par vidéo interposée, puisqu'ils pérorent ainsi à l'aveugle.

    La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité.P1020168.JPG

    Nous pouvons percevoir ici que nos décennies de perte intellectuelle en Europe mène à des égarements pouvant se révéler grandement nocifs.

    Et là, la complexité ne provient pas d'un ensemble de réflexions personnelles ou collectives, mais de la confrontation de positions opposées sur un sujet important sans que ne soit pris en compte un élément clef et majeur: des tests!

    Et sans ces tests vous aurez beau vous engueuler, chers vidéophiles, cela ne fera en rien avancer la réduction de cette crise sanitaire.

    Tout simplement parce que nous le sommes tous aveugle de ce qu'il se passe vraiment.

    PS: dans un texte précédent j'avais expliqué que de tester tout le monde était ardu en raison du nombre d'habitant, voire impossible, or, c'était de ma part un grosse bêtise.

    Depuis lors, j'ai appris que c'était de cette façon que la Chine et la Corée, font pour lutter contre le COVID-19, ce qui leur a plutôt réussi ne trouvez-vous pas?

    Nous en connaissons le résultat.

    Alors, quelqu'un a-t-il des idées pour accroître le nombre de ces tests, pour en acquérir?

    P1030450.JPGCe billet venant en complément de celui précédent.

    IL NOUS FAUT DES TESTS, MERDE!

     

     

    THEURIC

  • idée n°2: de l'Ennui

          Cette leçon n'a pas pour but de discuter de ce petit ennui du tout les jours venant de ce que, à un moment, en un lieu donné, nous ne trouvions rien à faire ni à penser qui ne nous satisfât.

    L'Ennui dont il est question, ici, est ce sentiment d'insatisfaction conscient et/ou inconscient qu'éprouve celui qui ne peut exprimer, assouvir ce vers quoi ses capacités, ses talents, ses facultés le susciteraient.

    Certes, un désordre ou un manque affectif peut conduire à de telles carences mais les pressions collectives aux interdits ainsi que la commune opinion d'un achèvement, d'un parachèvement de tous savoirs, découvertes et créations (ce que nous vivons actuellement) mènent, tout autant, à ce travers.

    Ivresses des dérobades, des tribulations, des calamités recherchées, des drogues et des alcools, des violences sont le lot  de l'état de manque (manque de soi-même) auquel conduit l'Ennui.

    Il n'est de solution que dans la confiance en soi et questionnement des vérités établies.

    Il y a-t-il plus grand plaisir intellectuel que de passer au crible les dogmes, sentences, certitudes actuels, qu'ils viennent des orthodoxies officielles ou des convictions informelles?

    Ainsi de ce fameux réchauffement climatique: nombres d'écologistes et de climatologues nous mettent en garde contre le risque de ce dérèglement atmosphérique dû aux gaz à effet de serre alors que des physiciens craignent un refroidissement de cette même atmosphère en raison d'une baisse d'énergie irradiée par notre soleil.

    Voilà, pour moi, à tout point de vue, un sujet, au centre d'un débat, digne d'intérêt.

    A chacun son chemin, mais il est domage que beaucoup de mes contemporains souffrent de se penser enfermés entre ces remâchements et ces renoncements.

    THEURIC

  • Economie: les instabilités s'accroissent autant que la médiocrité du temps!

    Si nos sociétés humaines et, d'autant plus occidentales, se retrouvent aujourd'hui dans une situation calamiteuse c'est bien parce que la médiocrité est devenue la norme.

    Vous trouverez ici ( lisez-le avant de poursuivre ce billet ) une bonne définition de ceP1010142.JPG que peut être la médiocratie, la gouvernance des médiocres, mais où y est glissé toutefois cette hypothèse absurde du réchauffement climatique anthropogénique, preuve s'il en est que cette tendance traverse tous les espaces intellectuels, même là où celle-ci est reconnue dans sa substance.

    C'est bien cette médiocrité généralisée qui mène le monde à sa faillite, c'est bien l'impossibilité formelle de ceux qui ont à leur charge la vie publique et économique des pays de conceptualiser les effets temporels de leur décisions et actes, qui entraine le délitement progressif de la mondialisation heureuse et celle des pays.

    Cette brève dissertation de ce philosophe québécois, que j'ai découvert sur le site "les crises" de Monsieur Berruyer, nous montre ce court-termisme qui se retrouve à être la trame générale des sociétés s'étant répandu partout depuis maintenant de longues décennies.

    P1010159.JPGC'est, tout compte fait, cette longue médiocrité délétère qui constitua ce moyen-âge moderne consubstantiel au gras obscurantisme qui, telle une chape de crétinisme, a enveloppé la pensée humaine et dès lors la nôtre propre.

    Là se trouve cet affaiblissement de la pensée provenant de cette indétermination psychologique dont je vous ai longuement entretenu en Mars de cette années et qui, en ne sachant plus se déterminer en tant qu'Être Humain, rend notre espèce malade de ce non être.

    En un exemple vibrant, vous trouverez , sur le site de Businessbourse, l'annonce de la monté des prix des carburants, phénomène déjà remarqué lors du tout début de la crise dite des subprimes de 2017/2018, ce qui était prévisible mais ne semble pas être souligné par quiconque.

    Ce que j'avais prévu depuis des mois et dont je vous avais déjà entretenu: en raison des instabilités financières dues à la fragilité grandissante de l'industrie mondiale, des instabilités boursières et de la perte quasiment totale de la valeur nominale intrinsèque de quasiment toutes les monnaies, les spéculations monétaristes et boursières se reportent désormais sur les matières premières, dès lors sur le pétrole, mais aussi, bientôt, sur la nourriture sur les productions minières.

    ( Il y eu une telle situation il y a six mois environ qui s'était lentement rétablie par un accroissement des Q.E., mais depuis les dégradations industrielles et boursièresP1010042.JPG ne firent que s'amplifier, ceci d'autant plus que le gouvernement U.S. semble (je suis prudent) tendre à éliminer ses oligarques par leur faillite, d'où la monté des taux de la F.E.D. vers les 3%, la même monté qu'en 2007... )

    Ce qui ne pourra que générer deux effets convergents, une instabilité croissante des nations et la fermeture progressive des usines et autres manufactures.

    Dès lors, en raison de l'appauvrissement des populations, les bulles immobilières,  s'égayant ici et là, commenceront à se racornir, ce qui mettra à mal la situation financière des banques.

    Ceci sans compter d'autres bulles tout autant gigantesques, dont nombre se trouvent aux États-Unis-d'Amérique, entre-autre dédiées aux crédits pour les étudiants et à l'achat d'automobiles.

    En France, le crédit à la consommation a franchi une nouvelle étape où il est visible P1010177.JPGque les grands magasins se mettent à devenir banquier et en viennent à faire du crédit pour des dépenses de 50 euro et moins, ce qui est une preuve supplémentaire de cet appauvrissement généralisé.

    Ceci quand, dans le même temps, le gouvernement macronnien tend à vouloir restreindre, non pas des avantages, mais la masse des émoluments qui, jusqu'à maintenant, permettait à un ensemble de salariés de faire, cahin-caha, fonctionner l'économie du pays, à la S.N.C.F. notamment.

    Tout en voulant privatiser le chemin-de-fer français, quand l'exemple britannique ne peut que nous montrer à l'envi la plus totale inefficacité, parfois mortelle, d'une telle démarche, ne pouvant, là encore, que mener à réduire les capacités économiques du pays.

    En fait, même s'il a de très nombreux visages, dont celui des experts, des journalistes en vu, d'une classe politique et économique éreintée, même si une nouvelle équipe gouvernementale et législative, de même essence, nous avait étéP1010188.JPG sorti du chapeau, notre ennemi véritable se cache au fin fond de notre esprit et se nomme la médiocrité et son corolaire, l'obscurantisme.

    A nous donc de reprendre en main notre liberté, qui est de comprendre ses propres contraintes, et notre indépendance d'esprit, qui consiste à penser par soi-même en remettant en doute, ce qu'affirme avec raison Mr. Deneault, des évidences qui, en seconde lecture, ne peuvent que se révéler ne pas être telles qu'elles se présentent et telles que nous nous les représentons.

    Sinon, le moment me parait propice pour vous redonner, peut-être pour la dernière fois avant que le système économique globalisé n'explose, mes conseils (une partie est du copié-collé d'un texte précédent datant d'Avril 2017, déjà):

    Faites donc des réserves, ayant moi-même compté au minimum:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les P1010234.JPGassurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez des économies dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, l'une peu disparaître mais pas l'autre;

    -si vous achetez de l'or, de l'argent et/ou du platine, plutôt en petites pièces, conservez-les chez-vous, bien cachés, dans un trou au fond du jardin par exemple, mais sachez que cette monnaie ne vous servira que dès que le système économique du pays repartira et pas avant;

    -si vous avez beaucoup d'argent, même hors des frontières, transformez-le en matières premières et entreposez-les discrètement près de chez-vous, ou achetez des terres agricoles, des concessions minières dans votre propre pays, de petits objets d'art que vous mettrez dans votre maison, enfin, tout ce qui peut permettre à un pays de se refaire une industrie et à vous de ne pas trop perdre d'argent (de toute façon, vous en perdrez et beaucoup);

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage de printemps, semez  des tomates par exemple, pour avoirP1000816.JPG votre récolte au plus tôt;

    -si c'est possible, ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    P1000749.JPG-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement d'internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autantP1000886.JPG les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Mais surtout, surtout, surtout, pensez par vous-même, même si cela entre en contradiction d'avec les idées de l'air du temps, même si vous vous retrouvez à vous disputer avec vos proches, et même si vous êtes en désaccord avec ce que j'écris, je ne détiens aucune science infuse (ce qui est une évidence).

     

     

    THEURIC

  • Du mensonge, de nos élus et des médiats.

    Prologue:

    Ici je vais effectuer une critique de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui leur font propagande, les journalistes officiels aux émoluments parait-il gracieux.

    Cette critique s'établit sur une mise en garde: il n'est pas possible de mentir à longueur de temps, tout en sachant que ce qui est raconté est faux, ou ad minima d'une réalité dévoyée, sans que les personnes qui agissent de la sorte ne deviennent mensonge eux-mêmes.

    Or, vue que de dire un mensonge, surtout si c'est sur ordre, rend soi-même mensonge, cela ne peut que générer le sentiment profond, donc inconscient, de sa non existence.

     

    Ne soyons pas puritain, le mensonge nous est consubstantiel à nous autres êtresP1030656.JPG humains, mais, du-moins, il n'est, le plus souvent, qu'employé que par instants brefs, que ce soit pour résoudre des affaires importantes ou non, pour éviter un choc émotionnel trop violent pour son vis-à-vis, pour ne pas se faire disputer, pour se montrer d'une plus grande valeur que de celle dont nous sommes dotés, face à un danger par exemple...

    Le mensonge est donc bien de notre nature.

    Mais vous remarquerez que nous ne l'utilisons, le plus souvent, que de manière fugace, transitoire et, qu'avec la temps, nous apprenons qu'il nous faut éviter de mentir continuellement, que de proférer un mensonge trop gros peut facilement être démasqué, soit parce que des faits en viennent à le contredire, soit parce que nous-même en arrivons, plus tard, à affirmer le contraire de ce que nous disions préalablement.

    Mais ce qui nous préoccupe aujourd'hui c'est cette spécificité de notre modernité faisant du mensonge pur une façon de gouverner les pays tout comme l'union et, ce, produit au sein d'une minorité sociale, politique et journalistique, sans qu'une puissante idéologie tautologique mais fragile, telles de celles qui traversèrent le XX° siècle, nécessitant qu'il faille à l'époque la préserver de l'idéologie contraire.

    P1030030.JPGCe fut la triple lutte entre le communisme, le capitalisme et la sociale-démocratie.

    Rien ne le nécessiterait donc maintenant, sauf que la seule qui reste actuellement est diablement plus fragile que ces trois  antérieures.

    Il ne s'agit donc pas ici de ce mensonge dont le but serait de protéger sa vie ou celle d'un proche, de cacher une faute quelconque, voire même de tenter de se justifier d'une action maladroite ou mauvaise, il ne s'agit de rien de tout cela.

    Ce besoin de mentir ne provient que de permettre à une infime minorité sociale, celle dite oligarchique, de s'enrichir toujours plus et de faire perdurer une union utopique, ultra & néolibérale, l'Union-européenne, leur tiroir-caisse, que tout le monde sait aux malfonctions majeures, aux portes de son démembrement et, oserais-je le dire sans risquer des problèmes, de structure totalement totalitaire.

    Certes, ceux qui déversent continuellement ainsi cette énorme masse informe de tromperies en profitent par les émoluments officiels et peut-être officieux, qu'ils peuvent percevoir, tout autant que d'avoir le sentiment d'une position sociale avantageuse (quel pouvoir a aujourd'hui l'Assemblée  Nationale et le sénat sinon aucun), mais ont-ils médité des dangers qu'ils font courir à leur mental?

    Si à longueur de temps quelqu'un d'une bonne santé psychologique en vient à proférer dans les médiats, sans réelle et aucune raison valables, continuellement, deP1030829.JPG ces hâbleries dont nous sommes abreuvés, en sachant fort et for bien que ceux-ci ne reflètent en rien la réalité, il est à craindre qu'à force il ne vienne à en développer des troubles psychiques gravissimes.

    Tous savent mais cachent en effet que la France est appauvrit toujours plus, jour après jour, à cause de l'UE€, il ne suffit pour cela que regarder l'historique de l'économie française.

    Tous savent mais cachent que les retraites à point, demandée expressément par l'Union-européenne, ne sont là que pour que des fonds spéculatifs, comme le Blackrock US, puisse accaparer une part des retraites des français.

    Tous savent mais cachent que la population a entièrement raison de faire grève sur ce sujet puisque tous les pays qui les ont mises au point voient les retraites de leurs vieux baisser.

    Tous savent mais cachent que la police s'est conduite envers la population provinciale des gilettistes d'une manière similaire à celle d'autres pays telle que la Chine à Hong Kong, qu'ils critiquent hypocritement en plus.

    Tous savent et cachent qu'ils trahissent allègrement, continuellement, leur mandat électif pour les uns, leur  éthique professionnelle principielle pour les autres.

    P1030481.JPGMais aucun ne vient à se demander si, par hasard, leur façon de se conduire ainsi n'aurait pas sur eux des effets psychologiques néfastes, hormis en ce qui concerne, bien sûr, les pervers narcissiques en place, déjà psychiquement détruits par leur maladie.

    Ceci d'autant plus qu'ils se savent parfaitement responsables de la situation actuelle: qui d'entre-eux a-t-il réagi quand Junker avait dit "qu'il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités européens"?

    Aucun.

    Certes, les élus du REM, les radioéléments, sont pour la plupart d'une naïveté affligeante, comme beaucoup de ceux des classes-moyennes hautes à supérieures dont ils sont issus, ils se disent, ils nous  disent s'ennuyer, de ne servir à rien dans l'hémicycle, sans comprendre qu'en effet ils sont inutiles puisque les décisions se prennent toutes, ou presque, à Bruxelles.

    Mais les autres, tous les autres, tout comme les journalistes dont nous pouvons admirer la trombine télévisuelle soir et matin depuis parfois des décennies, ainsi que ceux élus pour la majorité depuis longtemps, qui font tout pour ne surtout pas nous parler de l'union, sauf à en dire qu'il faudrait la réformer, ce qui est, je le redis, impossible, sont responsables en première instance de la situation déplorable deP1030354.JPG notre pays.

    Et il n'est pas possible, sauf à ce qu'ils soient des malades mentaux qui en jouissent, qu'ils n'en culpabilisent pas en leur fond intérieur.

    Plus encore, ils ne peuvent, dans leur vie du tous les jours, que de continuer de mentir éhontément pour un rien, par habitude, par réflexe conditionné, ce qui ne peut que rendre leur existence déplorable, personne n'ayant plus confiance en eux, même leur conjoint, quand bien même vivraient-ils dans l'entre-soi d'un certain confort, qui dans  ces couples malgracieux aurait confiance véritablement en l'autre?

    Qui, dans les rédactions ou dans les enceintes des assemblées délibératives à confiance en son voisin du même journal, même chaîne télé, même parti politique que lui?

    Qui, parmi eux, n'a pas développé une tendance paranoïde, voire carrément paranoïaque?

    Mais pire encore, par survie psychique ils ne peuvent qu'en venir à se mentir à eux-mêmes en refoulant la réalité, même, par extension, celle se présentant dans la vie quotidienne.

    PICT0264.JPGPhénomène d'autant plus dangereux qu'il est collectif.

    Là se trouve ce brouillard conceptuel dedans lequel je fus plongé également, je sais donc parfaitement de quoi je cause.

    Certains me lisent et vont donc comprendre dans quoi ils sont plongés, toutefois il faut du temps pour que de ce brouillard une brume moins dense ne le remplace, puis que la réalité pointe comme le soleil perce lentement, progressivement cette grisaille nébuleuse.

    Pour le peuple provincial aussi, au contraire de ce qu'il se passe pour beaucoup des classes sociales les plus hautes et de ceux sus-nommés, cette dure réalité paraît en raison du vide du porte-monnaie, et il n'est plus que le réchauffement climatique anthropogénique qui, encore un peu, leur voile, de moins en moins, la véracité de l'euro sous l'égide de l'Union-Européenne germano-étasunienne.

    Notre gouvernement, notre président et nos élus des chambres délibératives, les journalistes-chroniqueurs et autres experts de pacotille ne nous servant plus à rien qu'à mettre en place les petits caprices européistes sous les conseils malavisés, gonflés d'égoïsme, des oligarchies mondialistes.

    Il leur fut commandé de dire changement climatique à la place de réchauffement climatique, qu'à cela ne tienne, ils répètent tous changement climatique à la placeP1020644.JPG du mot réchauffement, ils ne savent pas pourquoi, ni ne comprennent d'où cela provient, mais qu'importe, s'il leur était demandé d'affirmer que le ciel est violet avec  des petites fleurs roses, ils diraient que nos cieux d'une belle couleur violettes sont joliment décoré.

    Certains en feraient même des poèmes et des chansons.

    Il est à remarquer que ce sont les écolos et les féministes extrémistes qui se retrouvent à avoir leur cervelle la plus rongée par ces tromperies et que, tout de même, les médiats papier font preuve d'un petit peu plus d'honnêteté que de ceux radios et télés.

    Ainsi, si s'accroit la proportion de gens qui ont retrouvé leur état normal par la contrainte de leur appauvrissement et ont recouvré leur identité en chassant de leur esprit, non encore totalement, les fantasmatiques histoires abracadabrantesques dedans lesquelles nous baignâmes pendant tant de décennies;

    Les propagandistes de ces foutaises du-moins, eux et ceux qui les écoutent encore, continuent de s'enfoncer dans ce monde imaginaire d'où leurs certitudes se font l'inverse de ce que peut être que la réalité.

    Ce monde imaginaire, digne de celui du pays du Jamais-Jamais d'un Peter Pan infantile, mêlant angoisses  archétypales et impression d'une éternelle perfection, étant conforté, de plus, par cette sensation inconsciente mais puissante de non existence qu'il vient remplacer.

    De ce vide mental, cosmique, qui en vient à accroitre P1030485.JPGautant le délitement de leur pensée structurée que de leur identité propre, puisque les informations qu'ils perçoivent montrant le réel est l'exacte inverse de ce qu'ils racontent eux-mêmes et, ce, sans qu'ils en aient de véritable intérêt, sauf d'être acheté d'un petit peu d'argent  autant que de pouvoir, ce qu'ils savent également.

    Leur faisant perdre, pour certain définitivement, leur intelligence naturelle, leur potentiel, c'est pourquoi il y eut des ministres qui montrèrent à la face du monde qu'ils ne connaissent même pas les mathématiques les plus basiques, la règle de trois.

    Désormais, depuis le début de la révolte des gilettistes, le nombre de gens qui croient en ce qu'ils racontent se réduit, tous médiats et partis politiques officiels confondus.

    Jusqu'aux dites classes-moyennes hautes à supérieures qui en viennent, elles aussi, à s'appauvrir, ainsi se réduit doucement le nombre de ceux qui se fient encore à ces foutaises conceptuelles.

    Ainsi, à un moment donné, peut-être pas si lointain, elles ne seront plus considérées historiquement que comme le reflet d'une époque.

    Et  nous ne sommes pas loin de ce jour où, de ces journalistes en vue grassement payé déblatérant n'importe quoi sur ordre et de nos  élus nous contant de belles mais fausses P1030245.JPGvérités, plus personne n'en écoutera les sornettes.

    Que de ce principe de plaisir dedans lequel ils s'enfoncent encore, viendra en remplacement le principe de réalité qui les réveillera violemment.

    Peut-être en se retrouvant à ce moment là à devoir faire face à la colère du peuple, de ce mot devoir dont ils ont oubliés le sens et, ce, jusqu'à la moindre lettre.

  • Sur les routes de l'incertain.

    Comme vous avez pu vous en apercevoir, je fais dorénavant des textes courts.

    Je peux vous en présenter deux dans une journée ou un tous les deux à trois jours, cela suivant les événements et mon inspiration.

    Quand je prendrai des vacances je mettrai mon site, bien entendu, en repos, il en a bien  besoin, je vous en avertirai, cela va de soi.

     

    Ne nous le cachons pas, nous sommes tous en pleine incertitude: de quoi demain sera-t-il fait?

    A la pauvreté qui s'accroit et qui a mis les gilettistes dans la rue;

    Une équipe gouvernementale incompétente où nombre de gens se demande si elle ne virerait pas en un fascisme monétariste sous obédience oligarchique et germanique;P1020108.JPG

    Une désorganisation du pays qui gagne tous les secteurs de la société;

    Les usines et les exploitations agricoles qui disparaissent les unes après les autres;

    Une Union-Européenne dont tout le monde a bien compris qu'elle est à l'origine de quasiment tous nos problèmes mais de laquelle la majorité d'entre-nous, de peur, n'ose même pas songer à en sortir bien que le voulant résolument (d'où ce vote Le Pen qui est la résultante de cette double contrainte);

    Les mouvements politiques qui se délitent et dont ne reste plus qu'un R.E.M. que presque tout le monde déteste, un R.N. pour qui les électeurs votent en se pinçant le nez, se demandant à chaque fois s'ils n'avaient pas fait une grosse sottise, et une F.I. dont plus personne ne comprend rien;

    Des tensions internationales, entre les U.S.A. et l'Iran notamment, dont on nous promet la guerre sans que n'en soit saisi vraiment les raisons et en soupçonnant qu'il n'en  sera rien;

    Un président U.S., Mr. Trump, qui nous est présenté comme le pire des renégats mais que chacun au fond de lui-même plébisciterait presque pour la France;

    P1020040.JPGUn Poutine dirigeant la Russie et qui serait un tyrannique va-t-en-guerre mais que les français aimeraient tant en tant que président;

    Un président de la République Française dont chaque concitoyen conçoit autant comme étant un mioche, un drogué, un pauvre type, un malade mental ou un total incompétent, sans savoir vraiment ce qu'il est réellement et en ayant pour lui un important dédain;

    Une Allemagne qui, une fois encore, a réussi à se faire haïr des populations européennes et où, en France, il n'est pas loin que les vieux termes injurieux à l'égard des allemands reviennent;

    Une situation où tout le monde sent bien  qu'elle est bloquée, qu'elle nous conduit vers toutes les calamités, que chacun souhaiterait que tout se casse pour tout reconstruire tout en craignant que cela se fasse, tout en voulant que, surtout, plus rien ne bouge, en étant conscient que cela est impossible et en désirant une révolution que personne ne veut.

    A une dame à Paris a qui j'avais donné quelques conseils pour prendre en photo un bâtiment, je racontais ensuite, et elle était chaque fois d'accord avec moi, que les immeubles modernes sont laids au regard de ce qu'il se faisait auparavant, puis que le pays se désindustrialisait, que nous nous retrouverons à un moment donné à faire face à une effondrement économique généralisé, que notre équipe gouvernementalP1020069.JPG est composé d'incompétents qui fuiront leurs responsabilités dès alors que l'Union-Européenne s'en délitera... 

    Puis je commença à lui expliquer les immenses difficultés que nous aurons à affronter dès que le système économique globalisé aura cessé de fonctionner, à ce moment là elle avait fuit en ne cessant de me répéter 4, 5, 10 fois peut-être: "Je ne veux pas savoir, je ne veux pas savoir, je ne veux pas savoir...".  )

     

    Messieurs-mesdames mes lecteurs, à mon sens aujourd'hui nous nous devons de faire simple, foin de toutes ces angoisses.

    Certes la période est brouillonne, confuse, nébuleuse, désordonnée, désorganisée, tumultueuse, embrouillée, violente, excessive et cruelle, de telle façon que plus grand monde n'y comprend grand chose, en en étant anxieux sans en comprendre pourquoi.

    De telle sorte qu'une truie y perdrait ses petits au milieu de sa bauge et que le meilleurs des latinistes y perdrait son latin.

    P1020886.JPGEt que tous nous en souffrons d'une manière ou d'une autre, que certains en ont même perdu un œil ou une main.

    Mais il est plus vrai encore qu'un jour, bientôt, il nous faudra reconstruire le pays, comme après une guerre de grande ampleur, et à ce moment là tout le monde aura besoin de tout le monde, chaque français de chaque français.

    Personne ne sera là pour nous y aider, les Amériques seront aux cents-dixièmes dessous, l'Allemagne, détestée, se délitera, la Grande-Bretagne sera dans la même panade que nous en moins pire, nos autres voisins auront les mêmes chats à fouetter que partout ailleurs et la Russie devra revoir ses alliances à l'est de l'Eurasie.

    Nous nous retrouverons dès lors au-devant d'un beau merdier....., la belle affaire, c'est aujourd'hui qu'il nous faut donc nous y préparer et non pas quand nous serons les deux pieds dedans.

    C'est ça, faire simple: voir l'essentiel de la situation et écarter ce qui est inutile dans nos réflexions.

    Ainsi, c'est le bordel en France, c'est vrai, nous ne pouvons pas y faire grand chose pour le moment, c'est vrai aussi, nous devrons reconstruire un tissu industriel et agricole en partant de quasiment rien, c'est vrai également, la structure économique du pays est bousillée, c'est tout autant vrai, les mouvements politiques anciens neP1020020.JPG seront plus, oui, c'est encore vrai.

    Mais là, le renouveau est déjà présent, l'U.P.R., le connaissez-vous? Même d'autres partis existent, bien que souvent encore en jachère.

    Les médiats nous racontent presque que des foutaises, notre langue, le français, est bafouée tous les jours, l'école perd de son savoir quand elle arrive à le transmettre, le mensonge est érigé comme une preuve de probité, la publicité est vulgaire, l'Union-Européenne est dirigée par des médiocres, elle est irréformable et destructrice, c'est vrai, cent fois vrai, mille fois vrai, et alors?

    Les médiats nous content des salades, nous mentent ou rabâchent les mêmes sornettes que ce que l'oligarchie euro-atlantiste leur enjoignent de dire, alors, controns-les, lisons entre les lignes comme le fait si bien Tatiana Ventôse et son équipe du "Fil d'actu", vous verrez c'est très instructif (demandez-vous et demandez autour de vous pourquoi il faut dire aujourd'hui "changement climatique" sans rien y rajouter et répétez la question puisque personne n'en connait la réponse, moi si, allez voir ce que je dis au sujet du brouillard conceptuel).

    ( N'oubliez pas ce que je me répète sans cesse quand je ne comprends pas un événement: toute action humaine est toujours le résultat d'une résolution, quand  bien même serait-elle insensé: tout fait et est sens chez l'Être Humain même si ce sens est extravagant, absurde, sot, excessif ou dément. )

    La langue française est outragée, réapproprions-nous la, bannissons-y les mots anglais inutiles, travaillons jour après jour à y retrouver son exactitude qui fit d'elle P1020090.JPGce langage si apprécié d'antan partout en Europe, jusqu'en Russie.

    Redonnons lui ce renouveau qu'elle nous réclame et montrons par l'exemple et par l'éducation aux enfants que savoir est gratifiant.

    Quand à l'Union-européenne, ma foi, plus ça va et plus il y a de monde qui veut sa peau, même les classes-moyennes les plus hautes commencent à se demander si, par hasard, ce bidule plutôt débile ne serait pas la cause des déboires de leurs progénitures.

     

    Alors résumons-nous en y posant une conclusion:

    La société française est actuellement un véritable capharnaüm où tout part à vau-l'eau et il ne peut qu'en être de même partout en Occident au moins.

    L'économie mondiale est très mal en point et va craquer à un moment ou à un autre.

    Mais il faut dès maintenant commencer à nous préparer à réparer cette double déconfiture actuelle.

    Seules les savoirs, les connaissances et une entraide généralisée peuvent nous le permettre et que cela se fasse avec la plus grande des promptitudes.

    Nous serons seuls et devrons faire avec ce que nous avons.P1010260.JPG

    C'est pourquoi c'est maintenant qu'il nous faut y songer.

    Quand aux complexes divagations de l'époque, elles ne sont complexes que parce qu'elles ne sont que de pures divagations, ni plus, ni moins!

     

     

    THEURIC

  • Surmoi, narcissisme et sentiment de toute puissance.

    Nous ne sommes rien si nous nous pensons être tout.

    Tout autant à ce que la société dedans laquelle nous vivons aussi que ce que nous vivons ait du sens, ce sont les limites en toutes choses bien comprises qui peuvent nous permettre, en cherchant à les dépasser, de grandir, de nous épanouir.

    Et cela a un nom, le surmoi et ses deux instances sociales que sont la morale et l'éthique, le premier désignant ce qui est bien et mal dans l'action sociale du tout les jours, le second relevant de ce qui est, dans ses choix, collectivement constructeur ou destructeur, au sein d'un corps social quelconque de toutes dimensions, surtout professionnel.

    La question n'est pas dans le fait que l'individu soit aujourd'hui reconnu en tant que personne, cela est définitivement posé et fait parti, dorénavant, de nos évidences partagées.P1030727.JPG

    Bien qu'il subsiste de très larges part d'ombre là-dessus fortement hypocrite, à l'exemple du: "Il y a ceux qui ne sont rien et ceux qui sont tout..." d'un Emmanuel Macron souffrant d'un infantilisme forcené.

    Cette reconnaissance là est d'importance dans notre modernité, du-moins elle ne doit être en rien empreinte de ce même infantilisme.

    La question, dès lors, se trouve à se poser de nos responsabilités envers nos semblables, donc de ce que l'on peut faire et ne pas faire en société.

    Tout autant que de comprendre que ce n'est pas ce surmoi, la morale qu'il nous faudrait dissoudre, dont nous ne devrions plus en être astreint, de comprendre que cette amoralité ne peut être le fait que de personnalités psychiquement instables.

    De saisir en plein que pour pouvoir nous développer, tant individuellement que collectivement, il nous faut savoir mettre momentanément en veilleuse ces mêmes interdits, de devoir être ponctuellement un instant dans l'inconvenance, en en conservant toute conscience, le temps, pour nous, d'être dans un processus d'invention, de création et de découverte.

    P1030699.JPGEt puis, n'y a-t-il pas plaisir, par exemple, à être dans l'humour grivois au risque d'une lourdeur rigolarde entre gens de bonne compagnie, grisés d'un doux breuvage alcoolisé?

    Or et j'y reviens, c'est la pensée correctement développée qui, en aiguisant nos capacités d'observation par son effet de développer notre conscience et, par delà, notre intelligence qui, à la suite de l'éducation de notre enfance, verra morale et éthique complétés tout au long de notre vie;

    D'en trouver tout autant leurs limites pour éviter un carcan trop pesant nous empêchant toute création et découverte.

    Ainsi ne découvrirait-on pas que si, ce qui existe de fait et pourrait être observé et que nous ne voyions pas, aveuglé par cet interdit de ne pouvoir voir la nouveauté, nouveauté qui se révélerait en nous dès que nous remettrions en question les connaissances de l'époque en écartant pour un temps ces mêmes interdits?

    N'en serait-il pas de même pour toute réelle création et œuvre artistique?

    Plus encore, si ce surmoi se trouve trop affaibli, si nous nous retrouvons à n'avoir que trop peu de ce sens de la limite, nous nous serions mis de fait au-devant d'un vide de nous même nous empêchant plus encore de concevoir la possibilité desdites nouveautés et créations.P1030701.JPG

    De plus, comment pourrions-nous apprendre, comprendre et être curieux si notre surmoi ne nous imposait pas d'être attentif au monde pour recueillir tout cet entendement en notre cerveau comme une sorte de réceptacle mental, comment le verre pourrait-il être rempli si son fond est percé?

    Comment sinon notre cognition pourrait-elle être effective?

    Il ne s'agit pas là de gaver comme une oie sa mémoire de savoirs incompris mais bien plutôt de saisir au mieux ceux-ci pour ensuite le reformuler en soi pour développer une pensée éclairante, de se le rendre utile et utilisable à vie.

    De plus, comment pouvoir Être si nous ne mettons pas de barrière entre le Moi et le Nous, si nous ne savons pas faire preuve de ce tact posant le respect dû à autrui, de le reconnaître en tant que tel?

    Comment pouvoir être vraiment à l'écoute de notre vis-à-vis sinon?

    Ce qui n'empêche en rien une provocation douce, légère, si la nécessité s'en révèle, ni même la colère légitime.

    La pensée a un  absolu besoin de cette limite, c'est pourquoi, pour être déterminé tant dans le temps, dans notre être comme dans nos actions, il nous faut savoir ce P1030739.JPGqui est bien et ce qui est mal en comprenant les raisons d'être desdites limites, de ce que l'on doit, l'on peut faire ou ne pas faire.

    Tout comme la maison a besoin de murs et d'un toit pour exister, pour y loger et y vivre.

    Sinon nous nous annihilerions dans un angoissant bâillement d'ennui avec, pour seuls viatiques d'existence, en un narcissisme et un ego dévoyés remplissant ce vide béant, prenant forme d'une méchanceté multiforme et difforme doublé du partage d'un monde imaginaire avec tous ceux qui, similairement que nous, se trouveraient à ne pas avoir cet obstacle à surmonter qu'est cette clôture sociale: le surmoi.

    Si ce ne sont pas les anxiolytiques, les drogues, l'alcoolisme et toutes les autres pulsions autodestructrices qui ravagent tant les corps que les psychismes, prenant la place de notre Être pour oublier de ne savoir qui être.

    Parce que le suicide est l'acte social ultime de se sentir, à tort ou à raison, rejeté par la société, mais toujours d'être socialisé, est encore le signe d'existence d'être Soi en tant qu'Être sociale.

    Quand, à l'inverse, celui qui ne se sent plus, ne se sentit jamais avoir été Soi-même ne se suicide pas mais vivote dans son vide de vie puisque n'ayant pas en lui-mêmeP1030708.JPG cette enceinte mentale déterminant sa réelle socialité.

    De se sentir, même entouré de monde, même d'être en famille, mais seul, terriblement seul de ne pas savoir ce qu'est qu'être Soi, de ne savoir pas reconnaître en cet autre comme étant autant semblable que différent que Soi.

    Ô il est vrai, d'avoir l'impression, le sentiment de ne pas avoir de limite en rien peut donner la sensation d'être tout puissant, mais toujours, toujours la réalité rattrape le quidam ayant cette perception plaisante, fausse et infantile.

    Chacun en effet sait ou apprend que ce n'est pas de savoir agir et penser d'une sorte, sur un sujet, qui peut vouloir dire de pouvoir le faire d'une autre sorte, d'un tout autre sujet, c'est en cela aussi que de reconnaître ses forces et ses faiblesses, ses facilités et ses difficultés, ses facultés et ses impuissances, montre à chacun d'entre-nous ses propres limites: personne n'est tout puissant, personne ne sait tout faire, jamais.

    C'est en cela que nous sommes tous complémentaires.

    Du-moins faut-il pour cela réduire autant que faire se peut un quelconque complexe d'infériorité (j'en sais quelque chose) que d'un hubris plus néfaste encore.

    P1030699.JPGLe savoir-vivre, la bienséance, la délicatesse, la vertus, la finesse, l'élégance.., voici six de ces maîtres mots désignant la noblesse, autant celle du cœur que de l'esprit, qui ne doivent en rien faire oublier la rigueur de la réponse à toute forme d'agression.

    Cette noblesse ne désigne plus une aristocratie, ce gouvernement des meilleurs, depuis plus de deux siècles, mais celles et ceux qui sont d'envie de devenir au mieux Être Humain en parcourant le chemin sans fin de ce devenir.

    N'est pas obligatoirement noble celui et celle au plus haut de la hiérarchie sociale, ce serait presque une forfaiture que de le croire, une terrible erreur, cela ne dépend pas non plus d'un quotient quelconque, intellectuel, émotionnel ou autre.

    Il s'agit juste de savoir qui nous sommes, de l'identité de authenticité de notre entité, de se comprendre en Soi, du-moins de se vouloir être dans cette dynamique là, aussi que  de connaître les règles sociales qui nous animes, de les respecter autant que de savoir y déroger avec toute la raison nécessaire.

    ( Notre monde n'est pas fou, il a juste sa structure interne terne devenu incompréhensible par l'égarement de ce que peut vouloir dire en France d'être français, en Pologne d'être polonais, en Chine d'être chinois, en Espagne d'êtreP1030738.JPG espagnole, en Grande-Bretagne d'être britannique, en Californie d'être californien, en Allemagne d'être allemand..., en Europe d'être européen, ce dernier n'étant ni un pays, ni un état, ni une nation, mais juste une union décidée par la thalassocratie impériale étasunienne.

    Souvent, si nos gouvernements ne savent pas ce qu'ils font c'est parce qu'ils ne savent pas qui ils sont, plongés qu'ils sont dans leur sentiment de toute puissance et dans leur monde imaginaire, seuls, ensembles, parce que indéterminés par leur manque cruel de limite.

    Leur narcissisme et leur ego blessés d'une incommensurable boursouflure venu de ce vide du manque de démarcation, de frontière, psychique autant que physique, les rendant, de plus, totalement aveugles à eux-même et aux autres, dans la plus totale incapacité de pouvoir se projeter dans le temps, ne pouvant pas conceptualiser les effets de leurs actions passées autant que présentes.

    Et, comme des gamins capricieux, accusant les autres, n'importe qui, de leurs propres manquements et grandes insuffisances.

    S'insinuant, de plus, au sein de leurs groupes, quelques malfaisants pervers, au narcissique dévoyé et malade, les enfonçant toujours plus en leur croyance fausse en P1030688.JPGleur inégalable efficience.

    Je ne les excuse en rien mais juste pense tenter de donner du sens à ce qui semble ne pas en avoir. )

    Ainsi nous faut-il autant cultiver notre pensée que notre détermination en déterminant au mieux nos limites, notre façon d'y déroger, tout en définissant au mieux notre identité individuelle et collective.

    Ce n'est pas seulement notre monde qui attend que nous recouvrions notre intelligence, c'est l'univers qui, lui, attend de nous que nous le découvrions en son infinie aventure.

    Parce que que peut être l'Être Humain si l'aventure ne lui tend pas les bras, sinon qu'une ombre, l'ombre de lui-même.

    Et que peut-être la noblesse sans cette double aventure, celle de la découverte de l'infini de l'univers et l'infinité de ce que nous sommes nous-mêmes?

    La noblesse ne se trouve plus en l'aristocratie mais  peut émerger en chacun d'entre-nous, et de cette noblesse découverte, la sagesse nous guette.

     

     

    THEURICP1030739.JPG

  • Façon de réflexions sur les contrôles des flux internets.

    A n'en pas douter, de par les discours que je tiens, un œil informatique doit être jeté sur mes écrits, peut-être bien par les services d'écoute français, assurément par ceux des américains.

    Que les services français m'aient lu me paraît normal puisque, dans plusieurs de mes fictions, j'ai imaginé notre Président de la République dans des situations, il est vrai, plutôt avantageuses pour lui, moi qui aie, il y a peu de temps, écrit un texte à son attention.

    Je ne serais pas surpris, également, que les services américains me lisent, vu mes remises en causes continuelles de la domination de notre maître sur notre état, sur notre pays et sur nous, le peuple.

    Mais ce maître est bien malade et cette écoute forcenée des textes du monde le montre: un pouvoir puissant n'a que faire de tous les petits écrivaillons qui, de leur chambre, gesticulent et vocifèrent, surtout au vu du faible nombre de leurs lecteurs, de 10 à 1 500 par mois.

    De dire cela me met-il en danger sans savoir si il existe vraiment et de quelle sorte il pourrait être?

    Mais allons plus loin dans cette façon de réflexion sur ce service d'écoute et la faiblesse constitutive actuelle du pays qui l'abrite, les U.S.A..

    En vrai, j'ai grande pitié pour les américains, même pour leurs plus grandes fortunes, tous se retrouverons bientôt nus de tout bien en revivant un far-west et une guerre de sécession plus terrible encore que ceux d'il y a cent cinquante ans.

    Alors, imaginons ce que pense celui recueillant de mes textes, des vôtres et de tous ceux écrivant dessus chaque clavier, imaginons comment cela se passe là-bas.

    Écartons le rideau, écoutons et voyons...

     

    Ce moindre des employés contemple autour de lui la triste pauvreté de la pensée des chefs.

    Amély passe rapidement en emplissant son parfum de ce pur bonheur, sans un regard, craintive, aussi, ici tout le monde a peur, ces chefs sont bêtes mais méchants et se font plaisir de tourmenter l'employé.

    Pourquoi faut-il toujours que cette bêtise s'allie de méchanceté?

    Pourquoi faut-il que ce ne soient que des niais qui commandent ici.

    Voyant et comprenant comment se délite une société sous ses yeux, il comprend d'un coup ce qu'il se passe réellement chez lui.

    Lui n'a même plus le choix, comme là-bas en France, d'une attente de fin d'empire, il n'a plus juste que celui de s'armer ou de s'enfuir, il n'a même plus celui de la révolte.

    "Viens, traducteur, va en France, la cuisine y est bonne et les femmes jolies."

    Lui murmure une petite voix du tréfonds de son âme.

    "Ou pars te réfugier dans des réserves indiennes, seuls lieux où encore la paix serait peut-être permise parce que là-bas ce ne sera pas le chacun pour soi et le sauve qui peut."

    Mais comprendra-t-il, ce cher traducteur, arrivera-t-il à s'arracher de cette peur tenace qui le fait partir au travail l'angoisse au ventre et le fait trembler chaque fois qu'un chef passe?

    Et pourtant il a tout compris, lui, cet amoureux de la langue française, de sa culture, de son histoire et se ruine de vins, de livres et de foies gras.

    Et puis, pourra-t-il s'éloigner de ses livres, ses chers livres, ses délectations, sa culture, sa vrai culture?

    Il a compris les terribles chemins de traverses, lui qui aime autant son pays, son Amérique, qu'il dévore le foie gras et ses chers et tendres livres, le bon pain français qu'il trouve si loin de sa maison, boit ce vin de fortuné et écoute la musique du temps ancien d'une Europe glorieuse.

    Il sait mais ne comprend pas pourquoi ce savoir vient à lui, il ne comprend pas et souffre de son intelligence et se cache.

    Alors il reste là et reste silencieux, se tait de crainte et de l'incompréhension des autres, sourit quand il faut, rit plus fort que les autres, mange quand on mange de ce n'importe quoi qui fait gras et fait gros et boit ce café qui n'a plus jamais de nom.

    Il se cache à tous en étant devant eux.

    Et traduit parce qu'il avait été choisi pour ça, qu'il aime ça et peut-être aussi parce que c'est son rôle, le seul qu'il lui ait été offert, un peu, un tout petit peu d'une reconnaissance, les miettes d'une renaissance.

    Mais au plus profond de lui il sait que ce n'est pas sa vie, une voix le lui a dit, cette même voix qui se rit de lui quand il fait ce n'importe quoi, une voix qui est lui en son plus profond de Soi, qui s'est assoupit et se réveille ainsi, qui lui dit qu'il est bien plus que ça.

    Lui, ne sachant pas vraiment qui il est, où est son Soi.

    Lui, paraissant si discret, évanescent, transparent, furtif, effacé, il lui est même attribué du bête le sobriquet de "bonhomme invisible".

    Si tous savaient mais le sait-il lui-même qui réellement il est?

    Il ne sait pas encore que de comprendre ouvre les portes et anime les chemins, que le seul futur se trouve au présent quand on en comprend la trame subtile du passé.

    Alors, il traduit encore et encore, des notes débiles, des manuscrits sublimes, des pages sans raison en de pure verbiage ou de délicats contenus aux sens lumineux.

    Mais de traduire ainsi il sait que son monde est fini à jamais, il l'a lu mainte fois, sa patrie est perdue pour toujours dans un jeu obscur qui enfonce peu à peu son pays dans le puits sans fond des erreurs cumulées...

    Alors il ne sait que faire et que dire, continue de traduire, et encore, et encore et de s'oublier ainsi, lui.

    Et peine à vaincre sa peur, de l'oublier aussi.

    Que faire?

    Va-t-il fuir ce prochain désastre comme le firent d'autres, ces cadres des banques déconfites aux semblances de vaillance?

    Ou rester là à traduite encore plus de ce que ces grandes oreilles et ces gros yeux globuleux gobent à longueur de temps d'en espionner le monde.

    Et d'attendre que ce monde gobe à son tour son pays ruiné de s'être voulu se croire enfin empire lorsque l'autre, le concurrent, était un jour redevenu Russie.

    Il remarqua la poussière, la moquette est sale, même la saleté ne craint plus l'Amérique.

    "A quoi je sers", se dit-il, "ici, à rien!".

     

    Quittons-le maintenant, laissons cette solitude, cette tristesse, cette brisure, refermons le rideau, partons à pas de loup...

     

     

     

    THEURIC

     

     

  • D'un COVID à une élection.

    Un pholque Phalangique installé tranquillement à l'encoignure entre mur et plafond,  chez-moi, dessus sa toile, attendant le casse-croûte.

     

    Bonjour tout le monde.

    Salut que j'avais oublié dans mon billet précédent.

     

    D'une double observation:

    Hier, dans l'après-midi, je me retrouvais à soliloquer en faisant les cents pas,P1000758.JPG tournant dans mon salon, imaginant, serait-ce de la parano amusée, que quelques micros cachés chez-moi permettraient à des curieux de comprendre comment je peux faire pour avoir de telles idées, me donnant au moins le sentiment que quelqu'un m'écoute?

    (Serait-ce de l'imaginaire digne d'un grave problème psy ou du véritable ressenti dû à une intuition exacerbée? Seul l'avenir le dira.)

    Dans l'après-midi, donc, je réfléchissais à haute voix ( ce qui me permet de mieux me concentrer, moi pour qui s'en fatigue rapidement  ), des raisons qui font que les médiats français s'acharnent ainsi, lors de ces élections US, à l'encontre de Monsieur Trump détenant, pour eux, tous les défauts de la terre, alors que, de fait, cela fait montre d'une grande incohérence.

    Sauf si nous sommes, de fait, une colonie étasunienne et que tous ceux qui détiennent un tant soit peu de pouvoir ici savent qu'ils le perdront dès lors que nous ne serons plus sous les Fourches Caudines ( y lire les dates "avant JC", dites également "avant l'ères commune" ) de notre cher oncle d'Amérique.

    Soyons en effet logique, si nous étions un pays indépendant de toute domination, alors les seules choses qui devraient nous intéresser ce sont les approche politiques et géopolitiques de chacun, de leur psychologie ainsi que, rapidement, des équilibres P1050137.JPGentre républicains et démocrates au sein de leurs chambres délibératives, de leurs différences s'il y en a.

    Du reste, des tricheries des démocrates ou de celles supposées républicaines, par exemple, ne devrait pas le moins du monde  nous toucher, cela ne devrait que de ne seulement les concerner.

    De plus, nous ne devrions pas, si notre patrie n'était pas dominée par l'empire thalassocratique US, être ainsi abreuvé du matin jusqu'au soir par ces élections, dont nos médiats nous parlent plus que de ceux nôtres nationaux passés.

    Cette contradiction manifeste peut se lier à celle dérisoire mais angoissante du tombereau de messages terrifiants que nos médiats officiels déversent sans discontinuer à notre endroit au sujet d'une pandémie au SRAS-COV-2 qui, pour les professionnels de la santé non achetés par les entreprise pharmaceutiques ou par l'état, est grandement passé.

    Nous laissant à croire qu'un cas, c'est à dire une personne qui a soit le virus sans être malade, soit en a juste quelques résidus épars dans son corps, est un malade, grâce à des tests imprécis, ne faut-il pas être un fichu pervers, ou le devenir, pour agir de la sorte?

    Ceci pour justifier notre second confinement.

    ( Il est à concevoir que tous les parisiens et habitants des grandes métropoles les ayant fuis vont se retrouver à se confronter à la réalité du pays, ce qui ne pourra que les mener à un choc important. )P1060064.JPG

    ( je laisse à votre soin ces quelques adresses explicatives de mon approche: Alexandra Henrion-Caude, généticienne, Youlia Zvantsova, journaliste, article de France-Soir, Zérohedge, Businessbourse, AFP, businessbourse.

    Pour ce dernier, je le rajoute avec toute la prudence requise. )

    Là encore, la logique doit être appelée pour en déduire les ressors.

    Ce qui ne restait pour moi, jusqu'à présent, qu''un simple ouï-dire, se montre dorénavant sous l'angle de la réalité, ainsi, cette vidéo du Docteur Fouché montre qu'en effet les hôpitaux ont reçu l'ordre de comptabiliser un grand nombre de décès, gens trépassés pour toutes autres raisons, comme étant la résultante du vilain virus ( non, je ne referais pas la même blague qu'au billet précédent ).

    Or, là encore, notre gouvernement et notre haute administration font montre d'une incroyable sottise puisque, dès lors que la France se retrouve avec le plus grand nombre de mort dû au COVID, au-devant de tout autre nation, alors ils seront tous considérés comme étant gravement incompétents ( ce qui est vrai part ailleurs ).

    Ils vont donc se retrouver, à un moment donné, à être considérés soit comme des menteurs de la pire espèce, soit comme des incompétents notoires.

    Soit même à ce que, pour effrayer au maximum les citoyens, ce mensonge organisé pour accroître ce nombre accru de défunt dû, supposément, à cette maladie et que nos médiats diffusent avec gourmandise, et pouvant être si facilement découvert, puisque ce choix est parfois demandé à la famille et que les médecins en parlent, à ce que nos évaporés du  bulbe soient dans le P1060260.JPGmême temps accusés de mensonge, de tricherie, mais aussi de profonde bêtise.

    Ce à quoi quelqu'un comme Charles Sannat se laisse avoir comme un gamin.

    Je ne m'étendrai pas sur notre confinement, ni sur son sens véritable que j'ai déjà traité, ni sur l'amateurisme et l'impréparation de nos paraît-il élites qui, en toute bonne déduction, ne peut que tous nous mener à une ruine de grande ampleur d'échelle internationale.

    Ces deux exemples, les plus représentatifs de cette saga de nos énergumènes, montrent qu'en effet quelque chose d'autre y est sous-jacent, c'est cela que j'avais découvert lors de ma promenade dans mon salon.

     

    Du sens donné de ces paradoxes:

    Cette idée, en fait, je la tiens depuis des années mais, m'en semble-t-il du-moins, je n'en avais pas, jusqu'à présent, vraiment fait cas ou de manière succincte.

    ( Il est évident que certains des mots que je renvoie vers leurs synonymes sont connus par nombre de mes lecteurs, toutefois je me suis aperçu que leur connaissance fut quelque peu égaré par nombre de concitoyen, d'où ledit renvoi, enP1050215.JPG en profitant pour en vérifier le sens puisque moi-même ne les emploie plus vraiment et n'en ai que des réminiscences passées. )

    Je pose ainsi l'hypothèse que, dans certaines situations, un système sociale, politique, économique, scientifique ou autre, une organisation donc, peut prendre, si je peux le dire ainsi, son indépendance de ses propres acteurs.

    Ceci parce que cette organisation se retrouve perturbée et instable de manière importante, se corrompe, se décompose, se mettant en situation de désagencement, tel le gouvernement et l'état profond français, ou est sur la voie de son délitement comme il peut en être de l'Union-Européenne et des Etats-Unis-d'Amérique.

    Lesdits acteurs se retrouvant de fait de ne plus agir de leur propre chef, avec réflexion et méthode ( même si c'est à l'encontre de la population ), mais de ne plus faire que de réagir pour tenter de faire survivre cette structure, en en faisant, de plus, qu'accentuer ses déséquilibres et en accroissant sa désagrégation.

    Ainsi cette hystérie collective au sujet d'une élection US qui ne devrait pas émouvoir à ce point la classe médiatique, aux ordres de l'oligarchie, de la haute administration et/ou des pouvoirs exécutifs et législatifs;

    Ainsi que de la façon avec laquelle les mêmes nous plongent dans les méandres mortifères des peurs épidémiques, des pestes antiques, me montre, plus que toute P1060062.JPGautre chose, l'extrême faiblesse de ce pouvoir français.

    Il serait de concevoir qu'il en est de même en ce qui concerne l'Union-Européenne.

    La cause principale en étant que les Etats-Unis-d'Amérique s'éloignent, certes à petits pas, de l'union, mais aussi de l'OTAN, les républicains l'ayant annoncé, d'où cette haine frénétique pour Monsieur Trump qui l'avait clamé et cet amour insensé pour Monsieur Biden dont la probité ne semble pas être la vertus cardinal ( il se dirait même qu'il serait souffrant d'une maladie neuro-dégénérative ).

    Peut-être se reconnaissent-ils tous simplement entre-eux?

    Ne se pensent-ils pas américains eux-mêmes en une altération de leur identité, en un phénomène morbide, leur faisant perdre toute détermination, j'avais, sur ce sujet, écrit ceci le 11 Mars 2018:

    De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui dicte notre condition d'Être Humain (ça c'est de moi), notre volonté dans l'action et celle de la compréhension du monde ainsi que la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, celui de savoir s'exprimer à l'oral comme à l'écrit).

    Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?

    Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer commentP1060063.JPG l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.

    Ainsi, les inverses du substantif détermination, ses antonymies, dont celui le plus évident d'indétermination, montre, s'il en était besoin, l'inquiétude angoissée que génère cette perte de repère moderne.

    J'aurais pu choisir les mots d'indéterminisme, d'incertitude, de confusion, d'indécision par exemple.

    Mais celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela induit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence.

    Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos P1050062.JPGréflexi

  • Des choses de l'esprit: le paradoxe.

    Dans l'une de mes quatre séries d'aphorismes j'y racontait qu'un paradoxe est une vérité en devenir.

    Dans l'un de mes textes j'y montrais que le mental en a horreur, que ce soit l'injonction paradoxale ou la double contrainte, par exemple, c'est le type même de situation qui peut rendre quelqu'un de complètement fou.

    Le premier c'est, entre-autre du plus classique, le: "sois naturel!" Où la personne se trouverait dès lors à ne pas pouvoir s'exprimer pleinement de soi-même puisqu'elle aurait toujours cette injonction à l'esprit, comment pourrait-elle le faire entre énonçant sa pensée en toute liberté ou obéir?

    En effet, dès qu'elle s'exprime par elle-même elle ne pourra qu'être tenue par cette injonction en lui donnant le sentiment d'obéir en pervertissant ainsi ses propres élans.

    Le second c'est la situation collective devant laquelle le gouvernement français seP1020008.JPG retrouve où, à son obéissance aux ordres donnés par l'administration unioniste par l'entremise des GOPE, il doit faire face à la broncas et révolte de la population, à l'exemple de la retraite à point.

    S'étant placé de lui-même dans ce piège où, désormais, d'avancer, de reculer ou de rester sur place au sujet de ce projet de loi ne peut que le mener au désastre en emportant avec lui le macronisme puis l'Union-européenne.

    C'est donc la double contrainte dedans laquelle il se trouve entre les ordres données par l'UE et le refus des français de ces nouvelles formes de retraite qui ne peut que mettre ministres, président et élus du REM dans une situation psychologique épouvantable avec tout ce que cela entend, ceci sans compter les fragilités psychologiques précédemment présentes pour certains d'entre-eux, ceci expliquant autant leurs violences que leurs dénis de leur rejet du peuple.

    En fait, nous pouvons dire qu'un paradoxe se doit d'être réduit à l'image d'un os cassé en ce sens où il nous faut faire la synthèse de cette conjoncture ayant pris cette forme duale.

    Mais là où cela devient intéressant c'est que l'inconscient lui-même manie ce paradoxe avec une grande facilité tant que nous n'avons pas compris la complexité de son message.

    P1020914.JPGEn allant plus loin de notre réflexion et en reprenant le début de ce billet, il est quelque chose à remarquer, un paradoxe n'en est jamais un véritablement parce que nous le percevons comme tel en raison même de notre subjectivité perceptive et de compréhension.

    Ceci parce qu'un paradoxe révèle toujours une complexité non encore perçue et dès lors résolue.

    Ainsi me suis-je aperçu que bien que m’apaisant doucement d'un stress qui, à bien y regarder, dura une très grande part de ma vie (depuis l'âge de dix à douze ans environ), je n'en ressens pas moins des tensions intérieures importantes recouvrant ce bien-être, ce qui est en soi un paradoxe.

    Or, j'ai comprit que lesdites tensions provenaient de ce que ni mon métabolisme, ni mon cerveau n'étaient habitués à cet état de bienêtre, ce qui fait que cela les force tous deux à faire un important travail d'adaptation ne pouvant que mener à ces troubles corporels qui peuvent parfois être quelque peu douloureux.

    Là nous pouvons observer que ce paradoxe fut réduit en en comprenant les fondements: l'adaptation lente de mon corps et mon cerveau à une situation à laquelle ils n'étaient absolument pas familiarisé et qui me génère des raideurs, des douleurs et, parfois, de légers malaises.

    Un paradoxe peut aussi s'inscrire en ce que quelque chose peut, dans le mêmeP1030162.JPG temps, exister et ne pas exister.

    Qui est le fait de nos capacités créatives permettant, le plus souvent, de rendre compte d'une réalité discrète ou d'un sentiment.

    Le narcissisme et l'ego sont de ceux-là.

    Ces deux composantes de la psyché dont j'ai pu faire mention dans des textes passés, existent-elles réellement ou ne sont-elles désignées, les a-t-on nommés pour simplement rendre compte de notre manière de nous considérer dans le monde et de ce qui nous appartient en propre, de notre complexe façon de porter notre identité, différente pour chacun d'entre-nous, et de percevoir la relation de lien et d'appartenance que nous entretenons entre les choses, les gens, nos créations et nous même?

    De fait nous pouvons affirmer que le narcissisme et l'égo, dans le même temps, existent et n'existent pas, nous les avons nommés essentiellement pour rendre compte de processus mentaux  sans que, pour cela, nous puissions véritablement en déterminer leur matérialité, quelle soit ondulatoire, matérielle, tout juste pouvons-nous les définir comme informationnels, mais par ailleurs ils nous permettent de comprendre nombre de processus psychiques qui, sinon, resteraient incompréhensibles.

    P1030189.JPGMais plus complexe encore à déterminer ce sont les paradoxes que nous propose notre inconscient, lors de rêve ou de sensations notamment, où il est possible de percevoir que le sens à y donner y est contradictoirement double, en un sens et son contraire.

    En ce cas, que j'ai pu rencontrer il y a de cela fort longtemps et dont je ne me souvient plus du sujet, il faut comprendre qu'en effet il peut s'agir d'un état ou d'un fait qui peut, de sa définition, être non pas de l'un ou de l'autre, mais dans un entredeux précis, qu'il faut définir tel qu'un curseur gradué mentalement.

    Puis de ces réflexions, inachevées, sur ce paradoxe que nous cessons de rencontrer et qui ne peut que nous perturber, je ne peux également que d'évoquer notre relation au monde qui, parce que nous ne le comprenons que peu, fait que, face à des événements, traumatiques ou non, nous fait en donner un sens qui, à la suite de son développement, se révèle à nous paradoxal.

    Si nous en sommes conscient nous pouvons nous y pencher et, après réflexion, comprendre qu'en fin de compte ledit sens que nous y donnions se révèle à nous partiel ou tout simplement faux.

    En revanche, si, par déni ou bien parce que nous n'y avions pas porté une attentionP1030502.JPG suffisante pour l'avoir mémorisé consciemment, voire à ce que ce sens que nous en donnions préalablement n'était pas en adéquation d'avec la réalité, alors nous pouvons nous égarer au- dedans de considération oiseuses.

    Ce qui peut mener à un stress, à prendre des décisions contreproductives et inadaptées à la situation, voire à nous retrouver à souffrir de maux, d'angoisses, de difficultés parce que nous nous serions en ce cas en totale inadaptation.

    La politique telle que nous pouvons l'observer aujourd'hui nous en offrant une multitude d'exemples.

    Nos médiats, en cela, en étant la porte ouverte en béance.

    J'en veux pour preuve le moment de cette émission: "Balance ton poste" que je ne regarde jamais, la trouvant d'une beaufitude exemplaire, mais dont cet extrait, publié sur le site de Sputnik, ne peut que nous en montrer un magistral exemplaire.

    Vous remarquerez le paradoxe qu'exprimais Monsieur Messiha où à la question, plutôt bateau, de Monsieur Hanouna, de savoir s'il est ou non l'alibi du Rassemblement National, il aurait pu répondre tout simplement que ce parti n'était pas le moins du monde raciste, plutôt que de réagit avec une telle véhémence en affirmant que le premier tenait des propos de ce genre.

    P1030021.JPGPuis à Madame Myriam s'exprimant sur l'antisémitisme, le même lui a enjoint de "...retourner dans son pays d'origine", reprenant là des termes que nombre de français de souche ont pu tenir envers les arabes.

    Nous pouvons percevoir là, de part ses contradictions, un double phénomène collectif inconscient en jeu chez nombre de gens d'origine arabo-musulmane en un paradoxe que je vais tenter de réduire:

    -Une identification en tant que français, ce qui est normal puisqu'il l'est, mais excessive, montrant ainsi sa peu d'assurance de son identité, d'où son adhérence à RN;

    -De ce qu'il a pu dire tant à l'animateur qu'à l'autre intervenante, tous deux d'origine juive, montre, là, quelque chose de beaucoup plus subtil.

    Cela est à mettre en parallèle avec le fait que des musulmans radicaux aient mis, lors d'une manifestation, sur le vêtement des enfant présents, une étoile jaune, comme celle portée par les juifs lors de la seconde guerre mondiale en France.

    A mon sens donc, il y a le désir inconscient, pour ces français d'origine arabo-musulmane, de vouloir prendre la place historique des juifs, non pas pour les remplacer mais pour vivre les mêmes instants de terreur passé en de même sorte de héro.P1030466.JPG

    Là aussi nous pouvons considérer que cela devient franchement intéressant, c'est de constater que la position victimaire des uns et des autres ressemble à s'y méprendre à une tentation, toujours inconsciente, de ressembler aux saints chrétiens, martyres des premiers temps.

    Ceux-ci oubliant, part ailleurs, le rejet raciste que subissent les français d'origine asiatique, preuve s'il en est que chacun de ces deux groupes ne veulent en rien lutter contre le racisme mais veulent juste passer pour des victimes, tout en affirmant de cette façon tonitruante une identité communautaire à l'américaine, ne sachant plus dès lors qui ils peuvent être.

    (Pssst, entre vous et moi, voyez-vous, je vais vous dire un secret: vous êtes français.)

    Ce sur-jeu victimaire étant aussi perceptible par l'affaire Mila où une gamine de 16 ans reçu des messages haineux pour avoir fortement critiqué l'Islam.

    (Nombre d'officiels, imbéciles bienpensants, considérant, dans les médiats, que le crime de blasphème envers l'Islam, et non pas envers le catholicisme qu'ils ne défendent pas, est naturel, rejetant donc de fait le principe de laïcité, sûrement parce qu'ils ont reçu l'ordre d'aider RN à prendre le pouvoir lors des prochaines élections nationales.)

    Il est loisir d'imaginer que nombre de français de souche et des non musulmans, ainsi que des musulmans tout autant, ne peuvent que considérer, à tort sûrement je l'espère, les mahométans comme étant des lâches pour s'en prendre ainsi à une si jeune femme.

    P1030116.JPGOubliant par ailleurs l'oumma, la communauté des croyants, sachant le nombre de gens de leur religion qui sont contraints de vivre dans des bidons-villes aux abords du périphérique parisien, et c'est un chrétien, catholique, qui s'en offusque, Monsieur Asselineau, c'est comme ça que se détruit une religion.

    La raison que j'en donne, donc, ce serait leur volonté inconsciente de prendre la place des juifs, qu'ils jalousent, en tant que victimes de notre patrie.

    Enfin, je ne peux pas ne pas aborder le paradoxe que peut représenter les exactions de la police à l'encontre les manifestants, mais aussi de l'homme et de la femme de la rue.

    Vous remarquerez, dans cette vidéo, la façon avec laquelle les choses se passent, ressemblant à s'y méprendre à quelques événements d'un état tyrannique ou dans d'autres républiques bananières d'Afrique ou d'Amérique-du-Sud, voire à ce que fut notre pays sous... Napoléon III.

    Ce paradoxe étant de se demander pourquoi les policiers de la BRAV... (demandez-vous, chers policiers, comment vous considèrent vraiment les membres de notre gouvernement: seriez-vous de braves quoi?) agissent ainsi sans se rendre compte qu'ils risquent, un jour ou l'autre, de se retrouver au-devant de juge pour leursP1030126.JPG brutalités, ceci d'autant plus qu'ils ne doivent pas en recueillir quelques avantages pécuniers réellement gratifiants.

    Certes, nous pouvons estimer que ceux qui furent choisis pour ce poste le soit pour avoir un esprit plus ou moins évanesce

  • De l'accélération des processus historiques.

    Je viens de retrouver cette vidéo de Monsieur, ou plutôt maître François Boulo, n'oublions pas qu'il est avocat, et de Charles-Henry Galois, débat animé par Zamane Ziouane, ceci sur UPRTV.

    Du 24 Octobre 2019 à aujourd'hui, le 24 Janvier 2020, soit juste un trimestre, dès la présentation du projet de loi sur les retraites par le gouvernement, la situation a radicalement changé, et il est loisir d'observer, surtout, l'accélération des processus historiques.

    Qui n'a pas l'impression qu'entre le dernier trimestre de l'année 2019 et ce début 2020 nous ne sommes déjà plus dans la même situation qui prévalait alors?

    Comme très souvent je vais vous proposer une série d'hypothèses qui, quand bien même en aurais-je aucune preuve, parce que juste déduite, n'en resteront du-moins logique dans la dynamique en cours.

    Ce projet des GOPE sur les retraites touche toutes les strates sociales, hormis bien sûr les oligarques, leurP1020478.JPG employés du gouvernement, de la majorité des chambres délibératives et leur bouclier, la presse de toutes sortes et la police, pour ces derniers j'y reviendrai.

    En revanche nul n'est fait mention des militaires et de leur statut si particulier puisque ces professionnels ne sont engagés, pour le simple troufion, que pour un temps donné de quelques années et je ne pense pas que ledit projet soit de leur intérêt, loin de là...

    Donc, nous pouvons percevoir facilement que celui-ci touche également à la catégorie sociale intellectuelle et économique que j'appelle la classe-moyenne haute à supérieure, dont celles dédiée aux lois, celle des avocats étant la plus visible pour l'instant.

    De cette classe sociale, que monsieur Boulo disaient ne pas pouvoir saisir les implications de notre domination par une oligarchie avaricieuse euro-atlantiste via l'Union-européenne, ne peut qu'en émerger l'entendement, eux aussi ont à y perdre.

    Il ne peut qu'être que d'évidence qu'une grande part de ceux-ci n'en viennent à agir, certains n'en étant encore qu'en pleine réflexion,  mais dès que cette actions deviendra tangible, ceci en reviendra à redoubler et aider les grèves portées par les agents et ouvriers des transports, des dockers, des raffineries...

    Il est possible dès alors de postuler que cette accélération de la dynamique P1020251.JPGhistorique française, commencée par le mouvement des gilettistes en Décembre 2018, ne commence à accroître encore plus sa vitesse de développement dans peu de temps.

    Par exemple, s'il en est qui savent lire et comprendre le droit, national, certes, mais aussi international, et là, plus spécifiquement, du traité de Lisbonne de 2007 faisant suite et éliminant de fait le référendum de la prétendu constitution européenne de 2005 rejeté par les français et les hollandais, ayant voté non, ce sont tous ceux-là qui ont de métier celui de la législation dans son sens le plus large.

    Je ne serais dès lors pas surpris d'apprendre qu'une guérilla judiciaire et juridique débute en un temps court puisqu'il doit  y avoir un ensemble de contradiction entre la constitution française, même si elle fut largement amendée, et ce fameux traité.

    Voire même à ce qu'il y ait quelques paradoxes entre les GOPE et celui-ci.

    Des sciences humaines, de la vie ou de celles dédiées à l'étude de la matière, il n'est pas possible que chacun ait, dans sa besace, en raison de ses connaissances, quelque moyen pour faire pression sur l'état.

    Pour en revenir aux policiers, ceux-ci commencent aussi à appréhender qu'ils ne furent que des pions utiles pour faire rentrer chez-eux les gilets jaunes mais que, comme le gouvernement s'est fait taper sur les doigts par l'union et l'ONU, rendreP1020206.JPG borgne des manifestants ça fait mauvais genre pour un pouvoir bruxellois qui se dit censément démocrate, alors les juges vont envoyer quelques-uns de ces représentant de la loi au gnouf, de ceux les plus violents et répressifs, voire même à ce que ne soient choisis que de naïfs boucs-émissaires.

    Non pas pour l'exemple mais parce que nos ministres en notre président sont dans la plus totale incapacité d'assumer leurs décisions.

    De plus, le retrait de la retraite à point pour la maréchaussée par le gouvernement, annoncé avec grand fracas par nos journalistes cornichons, n'est que partielle et fragmentaire, ce qui nous montre encore l'inconséquence foncière de ceux qui nous dirigent, ne comprenant pas que les forces de l'ordre ne sont plus loin de ne plus défendre celui oligarchique euro-atlantiste eurobéas.

    J'écoute en ce moment même France-musique et qu'entends-je?

    Une reprise de la Carmagnole réarrangée d'une manière plus classique, ce que je ne retrouve pas dans les vidéos du net, écoutez les paroles et pensez au sentiment de trahison que ressentent les classes sociales qui avaient voté Macron.

     

    Ceux pour qui comprendre des textes de loi parfois alambiqués leur est d'une grande P1030530.JPGfacilité, ce qui n'est pas mon cas, il ne peut que leur être visible que l'Union-européenne  est verrouillé institutionnellement.

    Changer la moindre de ses virgules nécessiterait un accord de tous les états et de leurs chambres délibératives.

    Ce qui conduit mécaniquement à un autre verrouillage, politique et idéologique (thème que j'ai déjà traité part ailleurs).

    Ne restant plus, en effet, ce suivant les pays, ceux de ces partis qui veulent y rester, ceux qui veulent en sortir, avec ou sans l'activation de l'article 50, ceux qui veulent la réformer et ceux, comme en Hongrie, qui tentent de plus ou moins tricher avec lesdits traités.

    L'état hongrois semblant rentrer dans les rangs puisqu'il risque de prendre une amende importante de plusieurs points du PIB, provenant de l'UE.

    A la vue de cette accélération croissante de la dynamique historique en cours en France, il serait prévisible de concevoir que la lucidité en ce triple verrouillage se fasse jour ici pour un nombre de gens accru.

    Cela ne se reflète pas encore vraiment politiquement, à l'UPR notamment, pour cela il faut tout de même encore du temps, mais je suis grandement optimiste.P1010577.JPG

     

    Le Liban amorce un virage à 180 degrés: les libanais quittent désormais leurs luttes confessionnelles et, tel qu'en Syrie et en Irak, deviennent patriotes, disons plutôt que les difficultés politico-économiques de ce pays mènent à ce qui n'était encore qu'en jachère il y a peu de temps s'exprime maintenant.

    Là aussi les événements y accélère le temps.

    Vous trouverez deux vidéos complémentaires, ici et , si vous ne les avez pas vu pour l'instant, qui vous en expliqueront les raisons.

    Ce qui il y a à y remarquer c'est qu’Arte n'y parle pas des verrouillages bancaires, empêchant la population de pouvoir utiliser, dépenser leur argent, ce qu'explique très bien Mr. Jovanovic, et que ce dernier paraît avoir enfin saisi que marine Lepen, avec son entreprise, RN, n'est en rien l'alpha et l'oméga d'une quelconque rébellion mais, tout à l'inverse,  l'un des acteurs obéissant à la volonté unioniste contre intérêts forts bien compris.

    Je pense que ce qu'il se passe tant en France, en Irak, en Syrie, au Liban, mais aussi en Grande-Bretagne avec son brexit, ceci entre-autre, n'est que le reflet d'un mouvement de fond, général à l'échelle mondial, d'une émergence ou d'une P1030120.JPGréémergence des états-nations accompagnant très exactement l'effondrement de l'idéologie néolibérale.

    Deux processus, me semble-t-il, sont en ce cas en jeu:

    -les politiques suivies en raison de cette doctrine tendent vers leur inefficacité absolue, tant parce qu'elle mènent à des incohérences économiques formelles en privilégiant la virtualité monétariste au-devant d'une économie réelle s'effondrant doucement;

    Que de ce qu'elle entraine avec elle une bonne part de l'élite économique et politique mondiale à la prévarication et à la concussion, ce quoi observent les français chez-nous.

    -le retour croissant à l'identité de Soi à cause même de cet affaiblissement, le système ne parvenant plus à subordonner les peuples à leurs désidératas.

    Ce dernier mécanisme, à mon avis le plus important, redonnant aux populations l'intégrité de leur détermination, dans tous les sens du terme, conduit à ce rejet des classes dominantes, les divers chocs sociaux dus à des décisions gouvernementales, suivant les nations, n'étant que les détonateurs de ce processus.

    S'il y a donc une accélération des dynamismes historiques c'est parce que, dorénavant, le bloc néolibéral multifonctionnel se délite tant dans les esprits que par les choix politico-économiques faits par leur détenteurs directes, ceux qui en tirent toutes leurs prébendes, choix qu'ils ne pouvaient qu'effectuer pour tenter de sauver la structure même tant de leur doctrine, de leur narcissisme que de leur richesse.

    C'est bien parce que maintenant, en France, les classes-moyennes hautes àP1020603.JPG supérieures recouvrent leur identité propre en tant qu'élites réelles du pays, ce qu'elles pressentaient déjà inconsciemment lors de leur réaction après l'attentat de Charly-Hebdo en janvier 2015, mais aussi parce que l'oligarchie ploutocratique est désormais aux aboies et que l'Union-européenne se corrompt,  s'altère et se dégrade, que le cycle des événements tend à s'accélérer, quand bien même les médiats n'en relatent que peu la trame.

     

     

     

    THEURIC

    PS: Voilà vers quoi mène un processus de panique dépassé, ici il s'agit de Mr. Macron, cela va de soi, quand à Tatiana Ventôse, ma foi, elle a tout dit, ou presque!

  • Essai de réflexion sur l'angoisse contemporaine.

    Cette angoisse est multiforme avec un soubassement symbolique toujours semblable: celle d'une fin du monde apocalyptique.

    Ce sentiment profond et réel, en ce sens où, justement, le monde ancien, agropastoral, hérité et développé pendant dix à quinze mille ans en ligne directe du néolithique, disparaît en un chaos des sociétés humaines allant en s'accroissant, en nous mettant en face d'une modernité dont nous ne sommes que très peu adaptés.

    Mais dont nous tirons des bénéfices, surtout pour ceux placés au plus haut de l'échelle hiérarchique des nations qui, du fait même de cette angoisse, en viennent à détruire le fondement même des pays dont ils se devraient d'être les garants, en Union-européenne notamment.

    A cette angoisse existentielle vient s'y surajouter un stress social considérable d'une surpopulation doublé d'un accroissement de l'âge de la mortalité humaine dont aucune civilisation n'était prête à s'adapter.P1020443.JPG

    Ces formes symboliques sont multiples:

    -faux réchauffement climatique anthropogénique et CO² censément polluant, faisant oublier, de plus, les vrai sujets de préoccupations telle que l'existence des matières plastiques pouvant être remplacés, soit quasiment toutes, nous privant de leur existence d'un carburant dont nous avons bigrement besoin;

    -l'aspect indépassable, inéluctable et éternelle d'une construction européenne en réalité autodestructrice;

    -amour immodéré pour toutes les créations artistiques provenant des États-Unis-d'Amériques, même les plus désespérantes de sottises;

    -disparition fantasmé des civilisations humaines, occidentales, française ou autres en une détestation de soi autodestructrice;

    -destruction des milieux naturelles qui serait absolu bien qu'en vrai relatif ( il est vrai qu'en certains lieux il y ait de réels problèmes sur ce sujet );

    -perte d'un langage précis dans le milieu intellectuel avec souvent un emploi des mots à contresens et une acceptation sans évaluation préalable des croyances de P1020251.JPGl'époque;

    -perte des capacités de remise en question, de débat, de différent et de querelle dans les milieux scientifiques;

    -perte d'appréciation de la beauté à tous les niveaux sociaux;

    -inversion de sens de la notion de démocratie, de l'état de droit et de la séparation des pouvoirs et effondrement du sens du bien commun des élites des pays de l'union-Européenne et des U.S.A.;

    -baisse multidécennale de l'instruction nationale (on éduque un  chien mais on ne l'instruit en rien);

    -oubli presque général de l'économie réelle par les économistes dans leurs réflexions, au bénéfice, si je puis dire, des seules approches monétaristes et bancaires;

    -réduction admise, acceptée, des capacités de concentration et de lecture des  jeunes;

    -encensement par les hautes classes-moyennes envers les immigrés en un factice humanisme et violence policière importante appréciées, quasiment militaire, envers les populations provinciales françaises de souche.....

    Il nous est donc loisir d'observer à l'envie les multiples instabilitésP1020891.JPG psychosociologiques, dont je n'ai fait que montrer quelques exemples, que génèrent ces angoisses sociales inconscientes,  et qui, plus que toutes autres, ébranlent et désorientent les classes sociales les plus hautes.

    Vous remarquerez de plus que nombre de ces faux sentiments sont paradoxaux et grandement visibles, le plus saisissable étant ce rejet des gilettistes, leurs semblables, et ce faux humaniste envers les immigrés en un doudouisme faisant montre d'un racisme irréfléchi.

    Cet ensemble de phénomènes, établi en une liste non exhaustive, loin de là, est la résultante de cette angoisse qu'il est possible de définir comme anthropologique.

    C'est bien parce que la-dite angoisse est inconsciente qu'elle mène à de tels fantasmes & débordements.

    Mon but ici est donc dès lors de ce que le plus grand nombre de gens adopte une conscience pleine et entière d'un processus de délitement mental et sociétal qui, lui, peut nous mener au chaos, ceci pour que cette conscience en devienne collective.

    Cette détestation de Soi mène à ce que à force de répéter que l'Homme est mauvais il le redevienne.

    Qu'à force de répéter que l'Humanité est un cancer pour la nature que celle-ci ne soit dégradée encore plus.

    P1020094.JPGQu'à  force de nous seriner que les immigrés sont de pauvres malheureux, ce qui est le plus souvent vrai par ailleurs, tout en oubliant que les provinciaux font face à de mêmes difficultés, c'est de préparer le terrain de haine inextinguible à leur endroit.

    Que si les journalistes, chroniqueurs, personnel politique et les 3/4 des classes-moyennes les plus hautes, européistes et eurolâtres, cessaient de croire et de faire croire à cette fausseté de dire notre pays et l'Union-européenne comme étant de réelles démocraties dotées d'une séparation des pouvoirs et d'un état de droit, cela leur permettrait d'éviter à ce qu'une révolution les mette en grand danger de mort puisque un tel évènement remettrait en cause et à bas les institutions de l'état.

    Ce à quoi il serait fortement possible que la famille Rothschild songe après la signature du traité d'Aix-La-Chapelle entre Macron et Merkel.

    Il serait ainsi infiniment mieux de laisser parler et débattre dans les médiats les représentant de l'U.P.R. et à ce que l'article 50 de la pseudo constitution européenne, définissant la sortie légale et apaisée de l'U.E., soit largement évoquée, ce qui permettrait une quiète séparation de notre pays de cette union, soit voulu par les urnes, soit en raison de la disparition de la-dite union, ce qui se ferait ainsi sans cri ni heurt, tout au plus certaines personnalités devant faire quelques années, voire décennies de prison bien méritées.

    Ainsi, plus qu'en Occident, en France nous avons déjà un double défi à relever, éteindre l'incendie de croyances obtuses et sans grand sens qui nous empêche d'avancer et faire croitre une vision apaisée de notre espèce qui, quoi qu'il en soit,P1020067.JPG est, à mon sens, d'une dimension sans égale.

    Et peut-être est-ce là que se trouve l'angoisse primordiale qui nous anime en ce moment, nous ne voyons, en la rejetant, que la bête qui s'agite en nous sans vouloir percevoir le sage qui lui aussi s'y sommeille.

    Or, à force de ne contempler que la bête il n'est que de risque qu'elle ne se réveille, et peut-être bien qu'elle s'étire déjà en baillant, et non pas du seul ennui.

     

    J'y rajouterais un mot:

    Aux scenarii que j'avais pu précédemment vous proposer d'un effondrement plus que probable du système économique mondialisé, j'ai réalisé qu'il y en avait un que je n'avais pas envisagé et qui, pourtant, pourrait se révéler probable.

    Cette autre possibilité serait que nous n'assisterions pas à une brusque cessation de fonctionnement de ce système, ni à un effet de domino rapide, U.E. d'abord suivit par les U.S.A., l'Amérique-du-Sud, les pays d'Afrique puis d'Asie, mais plutôt à ce que ce soit la politique qui l'y mènerait en un mécanisme s'étendant sur des années.

    P1020040.JPGEn ce cas ce serait l'évanouissement de l'Union-Européenne par la sortie progressive des pays la composant, la France sûrement la seconde après les britanniques, qui mènerait à un recul de cette crise économique en même temps que s'amplifieraient les instabilités politiques de l'empire U.S. et au morcellement de l'Allemagne.

    L'Europe, en tant que région du monde et non plus d'union, retrouverait dès lors progressivement un dynamisme économique par la fermeture semi-poreuse des frontières de chacune de ses nations, comme le fait la Suisse, mènerait à ce que les pays hors ouest-eurasiatique obtureraient de la même manière les leurs.

    Ce serait dès lors les fragilités bancaires et les hyper-productions monétaires qui conduiraient, suivant cette idée, à un effondrement lent de la sphère économique internationale.

    Si nos grands argentiers mondialisés n'étaient pas trop sots, pour leur survie économique, quoi qu'il en soit restant momentanée, la sortie de la France de l'U.E. et la disparition modulée de cette dernière devrait être leur objectif commun, sachant toutefois que nombre des oligarques et banquiers français se retrouveraient dès lors embastillés s'ils restaient en ce pays, ceci en raison de leurs malversations.

    Si les événements se passaient de la sorte, nous aurions infiniment moins à souffrirP1020112.JPG de la sortie de l'U.E. et nous pourrions ainsi rebâtir un tissu industriel, agricole, voire minier cohérent infiniment plus rapidement, dans les cinq à sept ans suivant notre France-quitte.

     

     

    THEURIC

  • L'excentricité comme mode de pensée.

    Le préfixe "ex-" renvoie ici au fait de porter "au-dehors", de mettre hors-de...", exprime donc, dans le mot "excentricité, de se placer hors du centre du cercle, d'en sortir.

    Excentrer sa pensée ne consiste pas à sortir du cercle, mais plutôt à s'éloigner de son centre, voire même d'en agrandir la circonférence.

    Sortir du cercle est, me paraît-il, de l'ordre de la folie, de la schizophrénie, du délire imaginaire...ou tout simplement, plus sainement, du résultat de l’œuvre artistique.  )

    Il s'agit, je le concède, d'un exercice périlleux en ce sens où cela peut facilement générer une relative asocialité si l'époque ne se prête pas aux concepts novateurs et/ou aux idées inédites.

    En revanche, cela permet de percevoir le monde et sa dynamique sous un angle nouveau, d'en rendre mieux compte de sa réalité.

    Je ne saurais pas en apporter de recette constitutive, je ne saurais pas dire comment faire pour avoir une pensée excentrique, le faisant naturellement sans en rechercher l'effet.

    Mais ce qui est remarquable c'est de constater combien ce centre s'est racorni autour d'un noyau dur composé de présupposés qui, pour nombre d'entre-eux, sont totalement insensés.

    Je vais donc montrer ici la nécessité de cette excentricité pouvant permettre un développement d'idées autrement impossible, ceci par deux exemples.P1010791.JPG

    Pour le moins, ceux qui se font appeler les gilets jaunes sont admirables.

    Et il n'y a pas que le gouvernement français que cela affole, les gouvernements des pays de l'Union-Européenne, l'administration non élue de l'union aussi ne peuvent que craindre que cela ne s'étende comme il pourrait en être, de leur avis, d'une pandémie.

    Déjà la Belgique et la Bulgarie en sont atteints et il se dirait même que l'Allemagne aurait aussi les leurs.

    Dans le monde également nombre d'états doivent craindre que la même révolte des gueux, des sans-dents, des gens de rien ne s'établisse chez-eux.

    Cette jacquerie, cette pas tout-à-fait sédition est donc admirable sur bien des points et la retenue de ses acteurs y est au premier chef, eux qui sont tant emprunt de colère et de désespoir montrent, à un macronisme ayant perdu la moindre légitimité, élu aux forceps d'une propagande éhontée, en ayant détruit, dans le même temps, tous les corps intermédiaires, des partis politiques aux syndicats, montrent dis-je à la face du monde l'esprit républicain d'un peuple qui, lentement, reprend sa légitimité.

    Mais au-delà de cela, ce qu'il faut retenir d'abord de ce mouvement c'est que, du bas de l'échelle sociale, les français se reconnaissent en tant que peuple un et indivisible, c'est pourquoi la Marseillaise fut tant entonnée, il n'est, que de le constater, que d'observer une carte des blocages s'étendant partout en France.

    Ce qui est dommageable, voire à terme dangereux, c'est le peu de représentants de l'immigration.

    Mais allons plus loin voulez-vous et réfléchissons aux raisons qui font que les macronniaiseux se voient ainsi contraints d'augmenter les taxes sur l'essence et tentent, très maladroitement, de vendre des automobiles censément moins polluantes (ce qui reste à prouver), à moteur électrique ou hybride, en interdisant la circulation des voitures anciennes, ceci lié à la hausse du prix de la nourriture.

    Tout cela étant inextricablement lié, la seule question de l'automobile se résumant P1010723.JPGau simple fait qu'il s'en vend de moins en moins puisque la population s'appauvrit.

    L'origine de cette monté du prix des carburants vient des U.S.A. (et oui, de si loin) et de la remonté des taux de prêt du dollar par la F.E.D. et de la cessation des Q.E., du-moins ceux officiels, vous trouverez, là-dessus, mes réflexions dans mon billet précédent au niveau des œillets.

    Ce phénomène, débuté avant les élections de Donald Trump, a diminué la quantité de monnaie mondialement disponible.

    En effet, à chaque fois qu'il y a une baisse boursière, une perte dans une opération spéculative ou de tout autre chose de ce genre, l'argent ainsi disparue l'est pour de bon, il n'existe plus au sens stricte du mot, il est reparti dans le néant dont il fut extirpé par la banque centrale U.S..

    Or, le système ne peut dorénavant exister que si et seulement si ces pertes sont compensées par un apport de nouvelles monnaies, les fameux Q.E., sinon c'est l'effondrement de l'économie-monde à terme.

    La raison en étant sa quasi-faillite puisque les banques et fonds d'investissement  ne survivent plus que grâce à ces opérations spéculatives hautement risquées, à des jeux d'écriture comptable cachant cette misère et à des prêts faits à des particuliers, des entreprises et des états pouvant de moins en moins les rembourser.

    Vu que le dollar ne remplit que peu ou plus du tout cet office, bien entendu cette monnaie doit se trouver ailleurs et l'euro se trouve tout désigné pour le remplacer.

    Il faut en effet savoir une chose, les bourses étasuniennes et européennes au moins se trouvent, en ce moment, dans une situation extrêmement préoccupante etP1010804.JPG peut-être même critique, ne cessant pas de faire du yoyo entre brusques descentes suivies de remontés.

    Ce qui signe le fait que les acteurs boursiers s'en dégagent pour se reporter sur les matières premières, la baisse boursière, puis que les banques centrales ne font que boucher les trous causés par cette fuite (dans les deux sens du terme), la remonté boursière.

    Mais étant donné la désindustrialisation mondiale n'allant qu'en s'accroissant, les matières premières industrielles, énergétiques comprises, ne sont plus intéressantes puisque leur prix ne fait que baisser en raison de cette destruction des usines et fabriques.

    Ne reste plus, dès lors, que les produits de bouche sur lesquels reporter cette spéculation monétariste, ce qui génère, pour nous, de l'inflation ne pouvant elle aussi que s'accroitre, ce qui diminue d'autant nos capacités d'achat.   )

    Pour revenir sur cet accumulation et hausse des taxes de tous genres, disparitions des aides d'état à la population, des impôts sur les grandes fortunes, privatisation de nos services publique, monté du prix de l'essence et du gasoil et tutti quanti..., la cause en est simple à comprendre:

    Il s'agit dorénavant, pour nos employés bancaires gouvernementaux, ces zélotes zélés de la globalisation joyeuse en fin de partie, sous ordre de l'oligarchie monétariste, de l'U.E. et de la Germanie merkélienne, de compenser les pertes monétaires de la spéculation par l'argent frais provenant de nos impôts, amendes et autres ponctions, ceci sous couvert de remboursement des dettes ineptes, lutte P1010783.JPGcontre un réchauffement climatique fantasmatique, réductions hasardeux de l'action de l'état dans les processus économiques, ..., cet ensemble de justifications oiseuses que nos croquemitaines ridicules nous déblatèrent à ravir.

    Il faut dire que la situation des banques européennes trop grosses pour être nationalisées faire faillite est réellement calamiteuse.

    Quand à ce qu'il peut en être de la réduction des impôts locaux à laquelle nous eûmes droit au début de législature de Monsieur Macron, ce ne fut que la tentative malheureuse et poussive de faire remonter un P.I.B. national mal-en-point, idée idiote provenant sûrement d'un Jacques Attali ou d'un Alain Minc qui, ni l'un ni l'autre, n'ont jamais rien compris à l'économie, hormis le fric qu'ils se foutent dans leur fouille.

    En fait, il faudrait refermer les frontières et se débarrasser de notre chère union pour que cela fonctionne, comme le font les britanniques en ce moment, mais ça, c'est une autre histoire.

    Pour en revenir aux gilets jaunes, l'autre chose à en dire est que la propagande euro-atlantiste et germanique ne prend presque plus et les déclarations tonitruantes de nos chroniqueurs (qu'aiment les alsaciennes) ne donnent plus les résultats escomptés.

    D'après ceux-ci, 77% de la population approuve toujours l'actions des gilétistes, connaissant le peu de probité des instituts de sondage, les 80 à 85% ne devraient pas être loin.P1020489.JPG

    Comme de logique, le gouvernement et les partis politiques officiels (passant dans les médiats) commence à paniquer, en voulant éteindre l’incendie pour les uns, en voulant récupérer le mouvement pour les autres, ils ne cessent de jeter allègrement une huile bien chaude sur un feu commençant à ronfler joliment (un feu ronflant ce n'est pas un feu qui dort, tout au contraire) tout en continuant à se décrédibiliser à tour de bras.

    Ce mouvement des gilets jaunes peut péricliter tout doucement ou continuer, d'ailleurs en suivant mon hypothèse de la rétrogression historique (en fin de page), celui-ci ressemble drôlement en un mixe de ce que fut le printemps des peuples en 1848 et de la commune de Paris, cela en un tout tout doux, tout comme Monsieur Macron a un petit air de Louis-Napoléon Bonaparte, dit Napoléon le petit par Victor Hugo, pas piqué des hannetons (je vous laisse à la joie de découvrir tout cela sur le net).

    Je sens que la VI° république n'est pas loin, le plus amusant en cela c'est qu'il risque fort que ce soit Monsieur Asselineau et son parti l'U.P.R. qui pourraient bien en être les fondateurs.

    Qui d'autre, en effet, sera encore présent lorsque le système économique monétariste mondialisé aura explosé?

    Ah, autre chose là-dessus, messieurs-dames certains des immigrés vivant dans les banlieues, surtout noir et/ou musulmans, que le personnel politique avait mis en P1020198.JPGplace depuis plusieurs décennies dans ces ghettos (appelons un chat, un chat) pour se cacher à eux-mêmes l'existence de tant de blancs provinciaux ruraux pauvres ( sachant que les arabes sont des blancs, cela va de soi ), je vous conseillerais de cesser de vivre comme si vous passiez votre existence dans un état dans l'état.

    Francisez-vous.

    L'histoire à montré qu'en France il peut y avoir un long laissé-aller puis que, d'un coup, après un changement de régime, le nouveau pouvoir veuille reprendre les choses en mains, avec brutalité s'il le faut.

    Or, vous faites parti de la société française, quelle que soit la façon dont vous êtes considérés, quoi qu'il s'en dise ou se laisse paraître, quoi que vous en pensiez, quoi que vous puissiez en supputer de sa véracité, que cela vous dérange, vous agace ou vous remplisse de joie, vous êtes français, ni plus, ni moins.

    Alors, sachez que l'effondrement de l'économie-monde génèrera la nécessité de reconstruire la nation, ses usines, ses fabriques, son agriculture, et que tous les bras, toutes les intelligences seront dès lors requises parce que nécessaires.

    Sans compter que ce pouvoir futur rejettera avec force ce misérabilisme hypocrite, ce racisme discret, ce vulgaire doudouisme, cette avilissante infantilisation dont vous êtes autant victime que vous en profitez, vous mettant alors dans une situation de port-à-faux si vous vouliez faire perdurer cette bassesse, ceci d'autant plus que votre religiosité de réaction n'aura plus de raison-d'être.P1020010.JPG

    Il vous faudra donc, dès lors, vous adapter à une société, dans ce pays dont vous êtes, que parfois vous ne connaissez pas ou peu, mais dont vous faites parti, et, suivant les régions (lisez ou visionnez les vidéos d'Emmanuel Todd pour comprendre ça), à vous confronter à un racisme pouvant se révéler violent.

    Pour finir sur ce sujet des gilets jaunes,  ce que craint le plus l'oligarchie ce serait la cristallisation de cette colère dans la population dans son entier, jusqu'aux classes-moyennes les plus hautes, d'où ses multiples tentatives pour discréditer ce mouvement.

    Ce que marque justement celui-ci c'est que maintenant la soumission populaire aux désidératas oligarchiques euro-atlantiste a disparu, cette seule colère étant la marque de la disparition de la peur, puisque une soumission s'établit sur ces-dites émotions primaires, colère et peur.

    Ce phénomène n'est que le début du processus de sauvegarde de la population, ensuite viendra le moment où s'établira une réflexion collective sur la nature de cette domination oligarchique, en un phénomène d'éloignement du brouillard conceptuel qu'elle avait généré et dedans lequel nous étions tous empêtrés.

    Par nature, cela ne peut que prendre du temps: on ne se débarrasse pas ainsi d'une manipulation multidécennale, toutefois le fait même que de plus en plus de gens en viennent à commencer à en comprendre l'essence montre que l'Union-européenne n'en a plus pour longtemps.

    P1020149.JPG 

    Comme vous pouvez l'observer, en s'éloignant du centre de l'entendement collectif du monde, il est possible de percevoir un peu mieux la constitution des événements, leurs intrications dyn

  • Réflexion sur une plaisanterie de bas de page dont pas grand monde fait cas.

     Il s'agit d'un aveu, de ces mouches piquantes lancées en signe d'agacement ou de dédain envers une personne qui semble inférieur à soi, un moins que rien.

    Mais en aucun cas il est bienvenu de traiter son hôte, hôte de marque, de cette manière, surtout en publique, c'est autant le signe d'un manque de goût et de tact, de grossièreté que d'agir de la sorte, ou bien il est inutile d'inviter cette personne.

    Quelle est cette injure proférée sous forme d'une plaisanterie mesquine et douteuse qui ne peut que faire perdre la face à celui qui en est le sujet?

    Quelle est cette injure que fait le sot en marque de domination sur l'autre?

    Quelle est cette injure que fait un dominant perdant sa prédominance?

    Monsieur Barack Obama, Président des États-Unis-d'Amérique a comparé la Grande-Bretagne et la France à ses filles lorsque, répondant à la question d'un journaliste, il disait, qu'entre ses filles c'était pareille qu'entre ces deux pays, paraît-il alliés, il ne savait qui choisir.

    Mais pourquoi donc le peu de réaction de monsieur François Hollande en réponse à cette pique?

    Parce qu'il en a aussitôt compris les détestables implications nationales et internationales et lui n'avait pas vraiment besoin de cela, surtout maintenant, à la veille de deux élections dont celle européenne.

    Ce fut pour lui, me semble-t-il, d'une violence inouïe qui, en quelque mots, ont effacé toutes les bonnes intensions et sentiments qu'il avait pour le président américain.

    Demain il ne fera que donner le change avec lui parce qu'il ne sait pas si c'est ou pas une manipulation, il ne sait plus si il peut ou non avoir confiance en lui surtout il ne sait plus comment il est considéré ou déconsidéré.

    Souvenez-vous de ce que j'ai écrit dans:

    "Aphorismes!"

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme ou de la femme;

    -L'animalisation de l'homme ou de la femme (j'y rajoute, aujourd'hui, l'enfant).

    Il s'agit donc, sous cet air de rigolade, en plus de l'aveu d'un fait, notre vassalisation, d'une double injures proférée à l'endroit de notre Président de la République et, dès lors, une double injures à tous les français et, bien entendu, double injures faite aux anglais et à leur gouvernement qui s'en complait.

    Il y a eu, en effet, féminisation et infantilisation de monsieur Hollande, notre féminisation et infantilisation de nous tous.

    Mais le président américain était-il conscient que cela fut injurieux?

    Est-il de cette crétinerie là?

    Et vu la manière qu’il a, lui et son équipe, de se conduire avec l’un et l’autre de ces états-nations, je ne peux que plaindre ses enfants.


    Mais bon, que peut-on faire d’un pays qui a inventé le macdo, le créationnisme et le rapp et de gens qui le considère comme le centre du monde et qui prient pour que leur pays en soit vassal, sinon rien.

    Sommes-nous les esclaves de l'Amérique?

    Dans la bouche de monsieur Barack Obama, le mot "bon" est-il sans c?

    Pour faire rire son publique à bon compte cela ne gène pas ce môsieur le pitre de mettre les gouvernements français et anglais dans les pires difficultés, sans s'excuser sans même comprendre et, peut-être, sans même percevoir que cette triviale légèreté, cette médiocre indifférence peut mener au rejet, à terme, de son pays.

    Sans compter les conséquences désastreuses autant du regard porté des autres peuples européens, surtout du sud, sur nous que celles de l'ensemble des peuples mondiaux: ne serions-nous, pour Môsieur Obama, que des femmelettes et des enfants, des pantins?

    C'est la vulgarité avec laquelle s'exprima monsieur Obama, ce contentement non feint, cette gourmandise du maître  parlant de son larbin en sa présence (sa fifille) mais, surtout, du sentiment étrange que celui-ci avait, en des mots proches, émis la même idées avec ses conseillés qui me confond: monsieur Obama est-il aussi stupide, sait-il si peu tenir sa langue ou serait-il si désespéré?

    Cela nous montre, surtout, combien nous sommes tous les serviteurs dociles de ces pervers que sont la gouvernance américaine.

    Demain monsieur Obama dirait-il qu'il aime la France comme il aime son chien?

    Ô tempora, ô mores…

    Alors, fut-ce un lapsus linguae révélateur ou la tentative ridicule de monsieur Obama de se valoriser aux yeux de ses convives en proférant ces insanités, surement les deux.

    Pauvre monsieur, lui qui sait son empire finissant, fini même, pays n'ayant même plus la force de sa politique et qui, comme seul exutoire, ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de deux de ces derniers alliés, de ces deux derniers alliés.

    Voyez ce que j'ai pu écrire, là encore, dans "Aphorisme":

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Pensez, lecteurs, ce que vous voulez de notre Président de la République, mais ne laissons pas un pays, à ce qu'il paraît, ami, l'injurier et nous injurier de la sorte.

    Mais cette injure ne se montre pas que lors d'un dîné d'état, la bassesse des feuilletons d'Amérique, les anglicismes récurant et imbéciles jusqu'aux portes de nos magasins, la pensée néolibérale qui a envahi toutes les sphères sociales, les titres des film américains non traduit, et bien d'autres signes que nous ne voyons plus de notre asservissement, tout cela ne sont qu'injure continuel à notre intelligence.

    Alors monsieur Obama a beau jeu de nous considérer comme sa fifille parce que nous nous considérons nous-même ainsi!

    Et cela depuis fort longtemps, allez voir les différentes vidéo de monsieur Assélineau, vous comprendrez.

     

    THEURIC

  • Cher Charles Sannat, lequel de l'état ou de l'union serait-il notre vampire?

    Ce billet a de base un commentaire que j'avait déposé sur le site "Vu du droit" dont j'ai partiellement changé le sens originel ainsi que le développé.

     

    Suite à l'un de vos derniers billets relayé par Businessbourse, je vous propose que nous fassions de la politique voulez-vous, cher Charles Sannat, en analysions la situation de ce seul fait et, ici, je vais revenir sur ce sujet en résumant notre véritable situation que j'ai pu traiter  tout au long de mes pages.

    Je vous apprécie, cher Monsieur, oui, oui, je vous apprécie, vous qui, à mon sens, êtes de ceux qui, en dynamique sociale, la sent le mieux et, en économie, ne dit pas trop de sottise.

    Mais, comme aussi la majorité de tous ceux faisant votre métier, vous oubliez cette moindre petite chose qu'est l'existence d'un fatras fait d'une union, d'un euro, d'un empire thalassocratique US et d'une oligarchie française que Monsieur Todd ditP1020964.JPG strato (c'était une bévue) stato-financière.

    Pourquoi, plutôt que de critiquer un état et son administration asservis, facilement remplaçable pour le premier, ne le faites-vous pas au sujet de nos maîtres?

    Pourquoi ne rendez-vous pas compte des fortunes que doit verser la France à une union où chacun de ses acteurs se paie grassement ainsi sur notre dos, elle qui, de plus, montre une criarde inefficacité dès lors que la moindre crise survient.

    ( Je fais un copier d'une partie de texte écrit ici:

    Voici un tableau relevé dans le livre d'Emmanuel Todd: "Les luttes des classes en France au XXI° siècle" page 55, dont la source de l'auteur est Eurostat :

    14 des pays de l'Union-Européenne en première colonne, en seconde, les emplois industriels, soit de cette économie dite réelle, en pourcentage % de la population active totale:

    République tchèque       /      30,6

    Slovénie                            /      27,4

    Slovaquie                         /      27,3

    Hongrie                            /      24,0

    Pologne                            /      23,8

    P1010457.JPGAllemagne                       /      20,7

    Italie                                 /      20,0

    Autriche                           /      17,3

    Finlande                          /      14,8

    Espagne                           /      13,8

    France                              /      13,6

    Danemark                       /      12,9

    Suède                               /      11,4

    Royaume-Uni                 /      11,1

    Il y a plusieurs observations à y faire:

    Nous comprenons pourquoi les britanniques ont voulu quitter l'union.

    A la vue des pourcentages des employés industriels et, dès lors, de la puissance en terme d'économie, usines et fabriques, pour chacun des pays:

    Qui de l'Allemagne ou de la République Tchèque est la plus riche?

    Qui de la France ou de la Pologne est la plus riche?

    Qui de l'Italie ou de la Hongrie est la plus riche?

    l'Allemagne est-elle vraiment la première puissance économique de l'union?P1030298.JPG

    La France est-elle vraiment la seconde puissance économique de l'union?

    L'Italie est-elle vraiment la troisième puissance économique de l'union?

    Sachant de plus que l'Allemagne, la France et l'Italie verse des subsides, via l'UE, à la République Tchèque, à la Pologne et à la Hongrie.

    L'Union-européenne est-elle vraiment une construction sérieuse?

    Quels sont les pays véritablement ruinés? )

    Certes, nos impôts sont devenus des tonneaux des Danaïdes, mais, justement, pourquoi ne pas aller au cœur des problèmes et de ne pas en montrer les pourquoi véritables, autant de cette gabegie que de cette flemme d'une administration devenue, pour l'essentiel, que de celle coloniale de nos dominants, comme il en fut de celle indienne quand l'Inde était une colonie britannique.

    Ils ne font rien, certes, pour beaucoup d'entre-eux, mais c'est parce qu'aucun n'a à décider, ou en des marges si réduites, qu'ils ne songent plus qu'à leur carrière et à leur compte en banque plutôt que de leurs responsabilités devenues du néant.

    Ainsi, nous ne pouvons pas poursuivre une quelconque politique économique de la nation sans P1020910.JPGque notre souveraineté pleine et entière soit rétablie au sein de nos frontières, ce qui est loin d’être d’évidence pour tous, là s'en trouve le pire.

    L'est-ce pour vous-même?

    La libre circulation des biens, capitaux et personnes, en étroite corrélation d’avec les traités définissant l’Union-européenne, rien que cela, déjà, nous en empêche.

    Ceci accentué dans le même temps, en plus desdits traités, d'un ensemble idéologique ordo et néolibéral accepté par tous les partis politiques siégeant dans les assemblées délibératives, plus les GOPEs devenus obligatoires depuis quelques années au risque sinon d’amendes importantes pour les pays qui ne les respecteraient pas, sans compter un euro qui, du fait de son formalisme, accentue plus que de raison nos difficultés.

    D'évidence, parce qu’il faut l’accord de tous les chefs d’état et de gouvernement pour réformer l’union, celle-ci est, de facto, irréformable et, en raison même de ce fait, vouloir la réformer et en être dans la capacité ne peut que mener mécaniquement à son autodestruction en raison des désaccords tant politique, économiques, monétaires, géopolitique et géostratégique qui ne peuvent que survenir en ce cas entre les pays de l'union.

    C’est bien parce que Monsieur Gorbatchev avait voulu amender l’Union-Soviétique que l’URSS explosa en vol, ceci en raison d’un mécanisme purement automatique.P1030473.JPG

    Pour faire vite, trois forces apparaissent et se combattent, réformatrice, conservatrice et contestataire du système, ce dernier, en raison des tensions politiques s’accumulant provenant des deux autres, tendant à devenir extrêmes, prend de la puissance puis en vient à détruire ce système politique devenu fragile, si ce ne sont pas les deux belligérants qui en viennent à l'anéantir par leurs conflits.

    Mais faudrait-il encore reconnaître ce fait pour que nous nous en dégagions: nous sommes sous le joug de l'Union-Européenne et de ses formalisme abscons et stupides, dirigée en même temps par les Etats-Unis-d'Amérique ainsi que par l'Allemagne, qui se combattant tous deux en secret, et tous nos problèmes viennent de là!

    Dès lors, soit l’on veut que le pays reste dans l’UE, mais en ce cas les questions économiques, législatives, d'impôts et de tant d'autres ne se posent plus, sauf à ce que l’on reste dans la rêvasserie ou le mensonge, soit l’on veut vraiment régler toutes les questions qui se posent à nous, auquel cas il ne peut y avoir d’autre moyen que d’en sortir.

    Pour l’instant, toute autre prise de position sur ce sujet ne peut que se retrouver, en toute logique, caduque.

    Je me dois de préciser la chose suivante:

    P1030257.JPGA cause de l’unilatéralité idéologique de la classe politique officielle, soit celle siégeant à l’Assemblée Nationale et au Sénat, à quelques détailles près, cela va de soi, les notions de gauche et de droite, qui, historiquement, sont liées à la relation au pouvoir du temps, royauté, bourgeoisie, religions, militarisme, capitalisme et autres… n’ont plus cours tant que nous ne retrouvons pas notre souveraineté, puisque le pouvoir d'aujourd'hui c'est l'union.

    C'est pourquoi je dis depuis des années qu'en France au moins il s'est produit un effondrement idéologique et, dès lors, politique.

    Les droites étant définies dès le début comme appuyant ledit pouvoir, la gauche luttant contre, le centre étant la recherche d’équilibre entre ces deux perceptions sociétales, à l’image de la sociale-démocratie d’antan.

    Puisque considérant que, désormais, c’est l’Union-Européenne qui détient les pouvoirs sur la nation, à quelques détailles près là encore, et qu’elle est de fait irréformable, sauf à la détruire, que, de plus, ne siègent aux assemblées délibératives que des personnes ne remettant pas en cause l’union, puisque la remettre en question lui serait destructeur, ce que, de plus, chacun déclame, soit vouloir la réformer, sans jamais vraiment y joindre du geste à la parole, sachant que cela est, en vrai, irréaliste.

    ( Le pouvoir grec actuelle, celui de Mr. Tsipras, en étant l'exemple le plus frappant depuis 2012, lui qui cru pourvoir, justement, réformer l'UE s'y est cassé les dents avec logique: cette organisation savait très bien que si cela survenait elle se déliterait inéluctablement. )

    Ainsi et du fait de cette impossibilité de sa régénération, mais aussi du déni de son existence par l'élite de la nation, qui suit dans le même temps les ordres de l'UE viaP1030098.JPG les GOPEs (ce qui montre chez-eux un collectif grave biais cognitif) nous ne pouvons donc en conclure que tous ces partis politiques que nous pouvons dire officiels sont de droite (ce qui a une certaine saveur), ceci d’autant plus de leur unilatéralité doctrinale les rende tous soumis, soit, du RN au PCF en passant par FI le PS, EELV, l’UDI, LR et bien sûr le REM des radioéléments.

    Tout les autres partis politiques voulant que le

  • Les choses de l'esprit: l'agoraphobie.

    Si je traite de ce sujet maintenant c'est en raison de mon sentiment d'urgence que vous comprendrez, que de sortir de chez-vous puisse vous causer quelques douleur ou non.

    Ayant remis le texte que je vous promettais à plus tard.

     

    Tel que j'avais pu vous l'exposer  le 27 Avril au sujet de notre déconfinement, nous sommes, plus ou moins, naturellement envahis par des angoisses à l'idée de retourner dehors après environ deux mois d'être resté chez-soi.

    Hier matin je suis allé marcher au marché et, quelques temps auparavant, j'ai senti une tension, une inquiétude due au fait que, justement, j'allais sortir de chez-moi.

    Puis, lors de cette réflexion me posant, si je puis dire, ce diagnostique, j'ai pressenti que je ne devais pas être le seul dans ce cas, loin de là.P1030007.JPG

    Ce phénomène, je l'ai dit, est naturel, ceci d'autant plus d'une pandémie que l'on nous dit, dans les médiats, sûrement récidivante, ce que nombre de professionnels contestent, en un seul exemple où vous y comprendrez l'historique de notre confinement;

    Nous nous retrouvons, de fait, tout autant à percevoir plus ou moins intuitivement que notre monde dedans lequel nous vivions il y a encore peu de temps en vient à vaciller gravement, nous qui le sentions déjà en phase de délitement avant même l'advenue du SRAS-COV-2, que bien que nous ne connaissons que celui-là nous en venions à le détester, ressentant qu'il ne pourra pas perdurer encore longtemps, sans que nous sachions de quoi notre futur sera fait réellement.

    Or, d'une certaine manière, quittant ce mode honni mais reconnu, de nous retrouver confiné, nous nous sentions ainsi en sécurité cloîtrés chez-nous de ne pas voir ainsi notre univers se chambouler, en une sécurité illusoire, j'en conviens, mais rassurante.

    Cela étant accru par lesdits médiats et, au travers d'eux, l'oligarchie strato-financière qui les détient, ainsi que du gouvernement, qui n'eurent que de cesse d'accroître notre frayeur pour que la majorité d'entre-nous reste le plus longtemps possible chez-eux.

    La raison en est simple à comprendre: du fait de leur immense impéritie lors de cette crise sanitaire, de ce que la plupart des français a plus que du ressentiment à son égard, ce qu'Emmanuel Todd a compris, faire de manière à ce que son plus grand nombre de gens ne sorte pas de son habitation,  tout en tentant de faire P1030281.JPGrepartir la machinerie économique, leur est devenu leur enjeu majeur du moment.

    Ceci en prolongeant l'effroi populaire en cette épidémie.

    Souvenez-vous de ce que je vous avais exposé par le passé, toute soumission est la résultante de la double activation complexe de ces deux émotions primaires que sont la colère et la peur se retrouvant en relation confrontante de blocage et dès lors d'obéissance, ce qui fait que ladite soumission tombe quand ces alarmes ne sont plus en relation de conflictualité paralysante ou que l'une ou l'autre disparaît.

    Mais au-delà de cette tentative de manipulation dans le but chimérique de nous asservir dans leur crainte que nous nous révoltions, reste toutefois la question de nos craintes légitimes en un bouleversement sociétal d'importance.

    il est à envisager qu'infiniment plus encore que les exactions policières envers le mouvement populaire des gilettistes et des divers manifestants, soignants venant en réaction à l'appauvrissement du système de santé, dont des hôpitaux, ainsi que du projet de réforme des retraites, de la tendance totalitaire du gouvernement français et de l'oligarchie, l'ensemble des ministères européens ne purent qu'être horrifiée par l'incompétent amateurisme dont notre gouvernement fit preuve lors de cette crise sanitaire.

    Il est même possible que tous, d'une manière ou d'une autre, envisagent de seP1020775.JPG défaire de l'union, voyant que la France tend, désormais, à les attirer vers le fond de la faillite généralisée en raison de l'incompétence grandissante, foncière, de son gouvernement et de son président.

    Qui sait quelle bévue feront-ils encore?

    Telle est la question ne pouvant que se poser un  petit peu partout dans le monde mais, surtout, en UE.

    Je me demande même si, ayant fait une relative erreur dans mes considérations, même l'Allemagne n'aurait pas décidé, possiblement avant le début de cette crise, de se retirer de l'UE.

    L'idée de la double disparition de l'Union-Européenne/euro et des Etats-Unis-d'Amérique est, par essence, angoissante, parce que cela représente un chamboulement sociétal de première importance, c'est pourquoi tant de monde dans ces mêmes médiats, mais aussi sur le WEB, n'évoque jamais l'existence même de l'union.

    Les effets des décisions du pouvoir exécutif, mais aussi législatif français, que chacun soit pour ou contre celle-ci, ne pouvant que conduire de fait, à terme, à sa disparition.

    Dès lors, il est logique de penser que, en même temps que de ne même pas citer son nom marque une façon de la protéger en la cachant, cela signe aussi, et peut-être surtout, un comportement d'évitement provenant d'un tourment majeur, plus ou moins inconscient, de concevoir la disparition de l'UE€, et dès lors de se protéger de P1020873.JPGce futur choc.

    A tout cela, l'évidence de problèmes économiques liés à ce confinement de plus de la moitié de la population mondiale mène aussi à une toute autant intense anxiété.

    Pouvant aller jusqu'à l'arrêt du fonctionnement de l'économie-monde purement et simplement, ce que, là encore, nombre de personnes ressent, ne sachant, de plus, jusqu'où tout cela pourrait aller.

    Alors, de ces futurs chamboulements sociaux, politiques, économiques, de ce vers quoi la société va et que nous ignorons tous, s'il c'y rajoute des faiblesses psychologiques personnelles, ce qui m'a mené à ma solitude d'aujourd'hui, qu'une forme ou une autre d'agoraphobie, soit la peur des milieux ouverts et/ou du grand monde autour de soi, soit présente, plus ou moins fortement suivant chacun, ne peut ni ne doit nous surprendre.

    Et la meilleurs façon de s'en soigner c'est de la comprendre, d'en saisir les origines au cas par cas, d'en être conscient, et, si ce phénomène est puissant, de s'en désensibiliser progressivement en se forçant à sortir de plus en plus longuement et, pour les cas les plus graves, de commencer par l'imaginer de chez soi avant de faire le premier saut dehors.

    De ne pas repousser, de plus, les émotions, images mentales, chanson, mot ou expressions venant à l'esprit, puisque ce sont eux qui guideront ceux en souffrant ainsi, ces remontés mnésiques en  appelant à être décryptés.

    La vie n'est pas un rêve éveillé baigné de douceur, elle est telle qu'en elle-même, gracieuse parfois, âpre ou terrible aussi.P1030668.JPG

    Nos sociétés humaines sont en pleine mutation, elles ont évolué, certes, mais la nôtre d'évolution de chacun d'entre-nous nous mène a des difficulté, nous nous retrouvons à ne pas vraiment être adaptés à la société que nous avons nous-mêmes bâtie: nous sommes toujours autant chasseurs-cueilleurs, cultivateurs-éleveurs que d'une modernité que nous peinons de suivre.

    Ceci accompagné par un égarement de notre identité qui amplifie nos incompréhensions de ladite mutation, thème que vous retrouverez plus loin sur mon blog.

    C'est pourquoi s'agitent en nous des forces inconscientes que nous avons des difficultés à définir: cela parce qu'il nous faut faire un pas en arrière pour que nous recommencions d'aller résolument vers l'avant.

    Et si nous nous retrouvâmes en nos logements c'est bien parce que ces forces inconscientes firent émerger un archétype de notre inconscient collectif similaire pour tous les peuples de la terre affin que nous nous retrouvions nous- même en nous-même.

    Le monde change comme il se dit, cela est vrai, tout comme il peut en être pour nous, mais bien fou celui qui pourrait dire comment cela se fera, c'est çà qui P1030271.JPGangoisse, alors préparons-nous au moins à l'imprévisible, à nous y adapter.

     

     

    THEURIC