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Rechercher : surfusion monétaire

  • L'impression d'une énigme, un graphique, une idée en s'endormant et la surfusion.

    Hier soir j'ai découvert le blog de Monsieur Michel Santi (http://www.gestionsuisse.com/) qui y exposait ce graphique sous le simple titre de: "Quelle reprise économique?" et seulement deux phrases:

    "Celle qui ne concerne que ceux qui sont investis en bourse?
    Constatez par vous-même la déconnexion entre P.I.B. mondial et bourses mondiales"

    Bien sûr, rouge pour le P.I.B., bleu pour la bourse.

    20131213_cross

     

    Pourquoi donc la bourse, avec un tel déséquilibre ne s'effondre-t-elle pas quand il  nous suffit de constater de telles instabilités?

    C'est peu après m'être couché que je me suis remémoré l'histoire des chevaux russe qui, en 1942, lors de la bataille de Leningrad, et suite à l’incendie de forêt dû aux bombardements, se sont réfugiés dans les eaux du lac Lagoda.

    Or, un fort gel s'était installé depuis peu de temps dans cette région mais ce lac n'avait pas encore gelé parce que ses eaux étaient en état de surfusion, c'est à dire que bien qu'elles furent de beaucoup en-dessous de zéro degré, elles n'en restaient pas moins liquide.

    Pour plus de précision je vous invite à aller voir, sur internet, à "surfusion", la question est des plus passionnante et vous y trouverez des site vous expliquant cela bien mieux que je ne le ferais.

    Ces eaux, lors de la tentative de ces animaux apeuré de fuir le bombardement et l'incendie en en traversant le lac, se sont gelées d'un bloc lorsque ces bêtes se sont mis à y nager ne laissant plus à voir, ensuite, que les têtes glacées des équidés morts, c'est ce gel soudain qui fait la particularité de ce rare état de l'eau encore liquide par grand froid, provenant de la baisse rapide de la température et de l'absence d'impureté ou de remous.

    Cela s'appelle un état métastable.

    Cela pour vous dire que je me suis demandé si les bourses et l'ensemble des bulles spéculatives mondiales n'étaient pas dans une situation similaire de surfusion où la vitesse de développement des bulles spéculatives y jouerait le rôle du refroidissement, l'économie mondiale celui de l'eau et le krach futur celui de la glaciation.

    Cela voudrait dire, si j'ai raison en cette supposition, que ce krach, lorsqu'il surviendra, sera extrêmement rapide, autant dans ses effets que dans son expansion, ce que je situerais environ de l'ordre du mois.

    Cela voudrait dire aussi qu'il est improbable de définir une date pour cet effondrement puisque, plus le temps passe, plus l'insignifiance d'un évènement quelconque suffira à ce que cet effondrement se produise, plus le temps passe et plus insignifiance sera cet évènement qui fera cet effondrement.

    Je sais que cette idée puisse générer de la peur et de l'angoisse mais si je vous la confie c'est pour que vous, amis lecteurs, au moins, ne soyez pas paralysés par la stupeur lorsque cela surviendra, parce que ce sera cette stupeur qui nous sera le plus dangereux, stupeur qui a en synonyme interdit.

    Ainsi, la moindre des plumes d'oiseau suffira au désordre du monde.


    THEURIC


     

  • De l'effondrement monétaire qui vient!

    Il ne s’agit pas ici d’une crise mais d’une catastrophe.

    De plus, l’économie réelle est déjà dans son processus d’effondrement par la désindustrialisation généralisée.

    Donc, dorénavant, ce ne sera pas cette économie réelle qui se délitera puisqu’elle est déjà en plein délitement, mais celle de la monnaie et des crédits, ou des dettes, ce qui revient au même.

    De plus, nombre d'économistes sont eux aussi dépassés et ne se rendent pas compte de la réalité de ce processus en cours: l’économie réelle est entrainée à la faillite par l’économie monétariste ou virtuelle qui lui aspire ses richesses par l’entremise de la dette et des Q.E., ces derniers en raison de la perte de valeur des monnaies, ce qui entraine le monétarisme vers sa banqueroute par l’arrêt de la circulation monétaire.

    Le tout étant de savoir quel est le taux de ralentissement de circulation monétaire qu’il faut pour que toute cette machinerie s’effondre et, dès lors, quel est le niveau de désindustrialisation mondialisé faut-il atteindre pour que le circuit monétaire aboutisse à son arrêt.

    C'est cela que je vais tenter de développer plus avant, non pas de ce taux précité, je n'ai ni le savoir, ni la possibilité de le calculer, mais les mécanismes qui me font dire que nous connaîtrons un arrêt soudain de la circulation monétaire.

    P1000143.JPG

    Donc, je ne peux pas faire autrement que d'en reparler, la situation pouvant dégénérer avec une telle rapidité que cela pourrait mener à un brusque arrêt de tout le commerce international dû à la cessation de toute circulation monétaire, même, et peut-être surtout, au sein de l'Union-Européenne et de la zone euro.

    Il s'agira, spécifiquement, d'un effondrement monétaire et non pas purement économique, ceci, tout simplement, parce que le système économique réel, soit la constitution des produits fabriqués puis leurs échanges marchands, est dès maintenant en pleine déconfiture.

    C'est d'ailleurs cette économie réelle qui est en train de mener la financiarisation à sa perte et, ce, depuis 2008, bien que ce processus ait démarré des décennies auparavant, comme j'ai pu l'expliquer antérieurement ici ( les-liens-entre-economie-virtuelle-et-economie-reelle-5892056.html ).

    C'est parce que, me semble-t-il, ce sujet appartient dorénavant au domaine de l'urgence qui me  fait ne pas écrire sur les élections présidentielles qui viennent (j'en toucherais deux, trois mots) mais, plutôt, de vous entretenir, une fois encore, il est vrai, de ce qu'il faut bien appeler une catastrophe économique de grande ampleur (de tous les français, ouarf).P1000848.JPG

    Donc, à l'effondrement économique actuel, la désindustrialisation, se succèdera un second effondrement, monétaire celui-là, soit tout ce qui concerne, certes les banques, les sociétés de crédit et d'assurance, mais aussi les bourses, les fonds de placement, soit l'ensemble des retraites par capitalisation, ce qui touchera au moins la moitié de l'U-E, la valorisation des monnaies les unes, les autres, ainsi que, comme je l'ai dit, les commerces internationaux aériens, maritimes et routiers, la fourniture en matières premières et, également, en produits de première nécessité importés (j'ai du de plus en oublier dans ma liste).

    Les raisons, multiples, sont en fait assez simples à comprendre:

    1) pour tenter de sauver les banques et autres sociétés financières, il fut, par les banques centrales, produit une quantité monstrueuse de monnaies, les Q.E. officiels et officieux, ce qui leur à fait perdre quasiment toute valeur;

    2) pour tenter de remédier et, ce, depuis fort longtemps, à la perte des industries en Occident ainsi qu'à la mise au chômage et baisse des salaires des salariés, les crédits se sont largement ouvert tant aux ménages qu'aux états, ces derniers appauvris par le manque cruel d'impôt, ce qui a conduit, aux U.S.A., à la crise des subprimes, robinet aux crédits qui, depuis, ne s'est pas refermé mais, au contraire, s'est encore plus ouvert.

    IMGP0200.JPGIl est à noter, à ce sujet, qu'un prêt fait à un tiers et une dette contractée sont une création monétaire de même type que les Q.E., dans la situation internationale qui nous occupe, mais là générés principalement dans et par la sphère privée, étant donné qu'ils sont liés à cette tentative maladroite de faire perdurer l'enrichissement des grandes fortunes.

    Il est à noter également que, toujours dans notre situation présente, la dette des états est de même nature que la dette des particuliers puisque ce sont les populations qui s'en retrouvent garantes de la première.

    Enfin, sur ce sujet, ce ne sont pas seulement les particuliers et les états qui sont endettés mais aussi tout le milieu monétariste, les banques, les sociétés financières et tutti quanti;

    3) une large part des monnaies hyper-produites furent déversées au sein des  échanges boursiers, faisant grimper le prix des actions d'entreprises qui, en réalité, n'ont cessé de voir baisser leur chiffre d'affaire, d'où la relative stagnation des cours de bourse fluctuant au plus haut, le déversement d'argent venant compenser la perte de valeur des-dites actions.

    Il est à remarquer que maintenant ce sont les banques centrales qui injectent directement leur monnaie dans les jeux boursiers, ceci, par un processus complexe d'automation informatique, pour tenter d'empêcher les traders traideurs de prendre le moindre bénéfice de leurs achats et ventes afin d'éviter une panique boursière;P1000748.JPG

    4) les directions d'entreprises cotés, pour accroitre leurs fortunes personnelles, réduisent le nombre des actions mises en bourse, actions qui, au total, conserve la même valeur, ceci pour que les leurs propres, d'actions, aient un prix accru à la revente;

    5) l'ensemble de ces déséquilibres convergent vers les banques, les assurances et ce qu'il reste des sociétés financières et fonds de pensions qui, pour essayer de se renflouer, vont dans divers paradis fiscaux et financiers pour spéculer de manière opaque, ce qui aggrave bien entendu les risques qu'ils prennent tout en fragilisant encore plus l'ensemble de ce système

    6) l'origine en étant la concurrence salariale entre les nations les plus riches et celles les plus pauvres, dont l'Union-Européenne est la caricature grimaçante, par l'expatriation et la délocalisation des entreprises là où les émoluments sont les plus faibles, nous pouvons voir là que ce ralentissement monétaire a commencé il y a de longues décennies;

    7) à tout cela y faut y rajouter le fait que les banques centrales, pour éviter que les banques dites systémiques ne fassent faillite, font tout pour ralentir le flux monétaire, mais tout en produisant toujours plus de monnaies pour maintenir les bourses et les prix des matières premières dans une certaine stabilité (voir en fin de phrase) afin de rassurer les traideurs et éviter ce crash boursier (c'est pourquoi le prix des carburants stagne, hier entre 53 et 55$, maintenant dans une fluctuation plus étendue, entre 46 et aux P1000839.JPGenvirons des 55/56$, ce qui montre que cette fluctuation s'accroit en raison de la baisse d'utilisation de produits pétroliers: désindustrialisation= baisse d'utilisation= baisse des prix, puis injection de monnaie = hausse des prix, puis ça recommence).

    Tout ceci, et j'ai dû en oublier là encore, ne peut que mener, à un moment impossible à préciser, à ce qu'une panique, une frayeur, un effroi, une terreur gagne, pour un événement qui sinon serait bénin, l'ensemble des acteurs de cette tragédie future.

    Mais la cause réelle, comme je l'ai raconté en préambule, est le ralentissement puis l'arrêt de la circulation monétaire et, ce, à tous les niveaux, régionaux, nationaux et mondiaux.

    Ralentissement qui, dès à présent, tend à s'accélérer, dans des pays tels que les U.S.A. au premier chef, mais aussi l'Algérie, la Turquie, le Brésil, l'Afrique-du-Sud, la Tunisie, la Chine, l'Inde, la France, la Grèce (la pauvre), l'Espagne, le Portugal, le Japon, la Grande-Bretagne, même si son brexit lui évite le pire, la Belgique..., ...., et même la Suisse et l'Allemagne le subissent de plein fouet [vous trouverez là où je puise ces déductions ( http://www.businessbourse.com/ )].

    Une fois cet faillite de l'économie-monde survenue, ensuite le rétablissement de cette circulation monétaire sera plus aisé à réaliser dans les pays de taille petite à moyenne, telle que la France, contrairement à ceux de dimension importante comme il en est de la Chine, de l'Inde, de la Russie (qui en souffrira moins), du Brésil, des États-Unis-d'Amérique et... de l'Union-P1000825.JPGEuropéenne......

    Il est en effet plus aisé d'organiser et de rétablir une fonctionnalité monétaire sur une petite étendu territoriale que dans un territoire de grande superficie, ne serait-ce qu'en raison des transports, n'oublions pas que l'arrêt du commerce international voudra aussi dire arrêt d'approvisionnement en hydrocarbure.

    De ce fait et également, la qualité des infrastructures et de l'équipe gouvernementale de chacun d'entre-eux étant également d'une importance vitale.

    C'est, comme j'ai pu l'exposer, l'une des deux raisons pour laquelle je voterais pour Monsieur Asselineau et pour son équipe aux prochaines élections, présidentielle et législative, la seconde étant leur volonté pleine et entière, sans faux-fuyant, à ce que la France sorte de manière résolue de toute domination étrangère sous quelque forme que ce soit, soit, dans l'instant présent, des U.E.€./O.T.A.N..

    A remarquer Madame Le Pen qui, elle, après avoir espéré recevoir la bénédiction de Monsieur Trump peu de temps après son élection, en la tour portant son nom, vint rendre ses hommages féodaux à Monsieur Poutine et à la Douma, l'assemblée constituante russe, en d'autres temps il eut fait mention de traitrise à la patrie pour bien moins que cela!

    Mais revenons au sujet de ce libellé.

    Lorsque surviendra cet arrêt de circulation monétaire, qui, rappelons-le, sera P1000812.JPGprovisoire, mais qui s'étendra sur une période indéterminée, toutes les fortunes, petites et grandes, qui auront essentiellement une forme monétaire, électronique, soit virtuelle, ou physique, par monnaie papier et métal, perdront mécaniquement toute valeur en raison même de leur hyper-production.

    (Oubliez le bite-coin ou toute autre monnaie de même type, aucun état sensé ne laissera une telle monstruosité monétaire se mettre en place, les U.S.A. ont déjà commencé à y mettre un terme).

    Pour nous, du moins pour la population française, tout dépendra de qui sera élu, soit Monsieur Asselineau, soit n'importe qui d'autre, étant donné la connaissance que ce monsieur a du fonctionnement de notre pays et de l'économie.

    Mais quoi qu'il en soit nous nous retrouverons en but à deux problèmes centraux, celui du manque de monnaie puisque les banques seront ruinées, nationalisées ou détruites suivant qui gouvernera (en cela Monsieur Mélenchon les nationalisera sans problème idéologique majeur), et celui de notre approvisionnement, de nourriture, certes, mais aussi de quasiment tout le reste.

    En effet, tout ce qui n'est plus fabriqué en France aura disparu de la vente, hormis, bien sûr, le troc toujours possible.

    J'avais, en Janvier 2016, écrit un texte où déjà j'y exposais mes craintes d'unP1000436.JPG effondrement économique violent, thème, je l'avoue, qui a traversé mon blog depuis des années.

    Celui-ci fut suivi de la présentation d'une vidéo d'un économiste que j'avais découvert lors de mes pérégrinations sur internet et qui avait été publiée sur la toile deux mois auparavant.

    Les explications que j'y proposais de cette faillite généralisée venant sont quelque peu dépassés, en revanche les conseils que j'y donne ainsi que la vidéo de André-Jacques Holbecq sont d'autant plus d'actualité.

    Une fois avoir visionné ce film, vous comprendrez pourquoi j’exhorte autant que faire se peut à voter pour Monsieur Asselineau puis les représentants de l'U.P.R. aux votations prochaines.

    Alors, faites comme moi, vos réserves et exhortez, exhortez, exhortez, autant que faire vous pouvez.

    P1000190.JPG

     

    THEURIC

  • De la Grèce!

    Voilà, les grecs ont voté.

    L'économie-monde, est dans un état similaire de ce que pourrait être une surfusion ( https://sciencetonnante.wordpress.com/2011/04/11/la-surfusion-de-leau-cest-supercool/ et surfusion.htm ) et va bientôt entrer dans une période appelée "transition de phase", qui est le moment ou un système passe d'un état à un autre, ce qui, pour nous, prendra la forme de la crise catastrophique qui vient.

    Ce sera donc l'ensemble des sociétés mondiales qui, d'un façon ou d'une autre, subira de profondes mutations et transmutations, après avoir vécu un effondrement global de l'économie international puis plusieurs décennies de terribles convulsions, voire probablement pires.

    Mais, pour l'instant, une sorte de stabilité économique universelle s'est établie depuis quelques années et, comme j'ai pu l'expliquer auparavant ( search?s=surfusion&search-submit-box-search-16212=OK ), cela est autant du à la rapidité avec laquelle cette économie internationale se décompose que des multiples et approximatifs rééquilibrages qui y sont effectués ne faisant, en même temps, qu'accentuer les déséquilibres.

    C'est cela même qui plonge le monde dans cette, pour l'instant, lente et continuelle asphyxie industrielle, commerciale, bancaire et monétaire: les bourses, fonds de pensions et sociétés spéculatives étranglent l'humanité, comme un boa étouffe progressivement sa proie, en suçant littéralement le plus possible des richesse des pays et des peuples par la dette, ceci pour tenter de survivre encore un tant soit peu de temps.

    Cela se faisant avec la complicité d'un personnel politique qui, de l'Occident au Japon, de l'Afrique à l'Asie, s'essaie de conserver une doctrine économico-politique, dite néolibérale, dans leur sentiment illusoire que seule celle-ci détient la vérité d'une légitime gouvernance et la solution à tous nos problèmes.

    Or, les déséquilibres grandissant au sein de cette économie globalisée la rend chaque jour plus fragile et n'est plus, maintenant, qu'un événement secondaire, comme la sortie de l'euro, voire de l'Union-Européenne, ou simplement la crainte en cette sortie possible, d'un pays pourvu d'une économie de faible ampleur comme l'est la Grèce (2% du P.I.B. de l'U.E.), pour que cet événement déclenche toute une cascade de réactions d'échelles nationales, continentales et mondiales conduisant à cette faillite universelle dont je ne cesse de vous mettre en garde.

    Et donc, voilà, les grecs ont voté non.

    Ce référendum, présenté par son gouvernement, n'avait pas pour but de proposer une sortie de la monnaie unique et encore moins de celle de l'union, il n'y était question que de savoir si les électeurs voulaient ou non poursuivre sur la voie qui est proposée par le triumvirat, commission européenne, banque centrale européenne et fond monétaire international, auquel il ne faut pas oublier de rajouter les divers intervenants allemands, Madame Merkel, la Bundesbank ainsi que le ministre de l'économie, Monsieur Gabriel.

    C'est cette voie, celle d'une récession perpétuelle, qui fut rejetée en masse par le peuple hellénique.

    Et quand bien même cette votation, à terme, conduisait au départ de la Grèce de l'U.E. et de l'euro, cela ne devrait pas, en temps normal, conduire à de quelconque effet désastreux, mais, tout au plus, à quelques remuements boursiers ainsi que d'ajustements monétaires et comptables relativement mineurs.

    Mais nous ne sommes plus en un temps normal.

    Déjà, de nombreux soubresauts frappent à nos portes:

    -La Chine s'effraie de sa gigantesque bulle immobilière faisant passer celle de l'Espagne pour une ridicule bulle de savon, elle qui arrive à peine à contenir un peuple qui, naguère, crut pouvoir s'enrichir de la désindustrialisation occidentale et qui, aujourd'hui, suit le même chemin de son appauvrissement;

    -Les étasuniens, eux, s'enfoncent jour après jour dans une pauvreté les faisant s'approcher des habitants de pays de misères, sans compter les armes à foison que beaucoup détiennent rendant les États-Unis-d'Amérique à l'orée du chaos, un personnel politique inepte à l'idéologie purement individualiste et des institutions gouvernementales aussi que les états tendant à leur indépendance d'un pouvoir fédéral finissant;

    -Toute l'Asie se désespère de ne pouvoir plus trouver preneur de leurs marchandises produites et voit, avec effarement, les délires des européistes unionistes germanolâtres ruiner encore plus leurs populations, les seuls clients encore à peu près solvables pour l'est eurasiatique;

    -L'est et l'ouest-africain, le proche et le Moyen-Orient se déchire toujours plus et Turquie, Iran, Arabie-Séoudite, Égypte, Israël ainsi que d'autres n'attendent que le signal de la ruine universelle pour se plonger avec délectation dans les affres d'une guerre indicible, meurtrière et générale;

    -La Russie et les pays d'Amérique-du-Sud, eux, patientent cette ruine universelle en se préparant à une momentanée vie en autarcie;

    -Et l'Europe, cette pauvre Europe, saccagée par des décennies de colonisation discrète U.S. et maintenant par une stupide et acerbe domination allemande, s'égare d'un monde politique, d'une puissance publique, de peuples divers et variés croyant avoir enfin trouvé la paix dans une union dissonante, dominée par un Tonton Sam déliquescent et une Germanie redevenue folle, se perd dans une déferlante idéologique néolibérale lui permettant, en un antédiluvien réflexe, de toujours nourrir, de toujours gaver la dernière aristocratie en date, encore pour quelque temps vivante, celle, bourgeoise, de l'argent.

    Elle qui ne sut, pendant bien plus de deux millénaires, que se faire des guerre incessantes reprend, par les armes de la monnaie, au sein de l'Union-Européenne, ses éternels conflits, retrouvant ses anciennes manies des haines et de la cruauté, guidée par une Allemagne sortie d'outre-tombe et qui, bientôt, se décomposera de nouveau, comme hier ce le fut pour le Saint-Empire-Romain-Germanique, de ne plus vouloir vivre d'avoir abouti à son seul et unique désir: dominer l'Europe.

    La France, quand à elle, se pourrit ne n'avoir pu remplacer des élites incultes, vieillissantes et harassées qui, une fois encore et depuis des siècles, trahit régulièrement leur peuple et leur pays, tant ils haïssent et l'un, et l'autre, au profit d'une Germanie qu'ils adulent en idolâtres transis.

    Ces élites, qui ont fait des Amériques, de l'Allemagne, de l'Union-Européenne et de l'euro l'horizon indépassable de leur imagination, savent inconsciemment les français devenu ces savants que dorénavant elles ne sauraient plus être, savent proche leur fin quand sonnera le glas de l'économie-monde, savent leurs remplaçants déjà présents bien que pas encore prêts, savent qu'elles disparaîtront bientôt, naturellement, sans même que le moindre frémissement d'aigreur et de manifestation ne vienne troubler la béatitude de leurs rêves eurolâtres, savent que le temps leur est maintenant compté.

    C'est cela qu'est devenue l'Union-Européenne, un désert dont les peuples, du nord au sud, de l'est à l'ouest, ne veulent plus, dirigée par une Allemagne suicidaire jouant sa survie, poursuivit par une France craintives aux élites décriées et suivit de loin en loin par une nation U.S. dont on ne peut plus contempler que les os (les accords de libre-échange ne sont pas un danger, un mourant est-il dangereux?).

    C'est cela que combattent les grecs, ces grecs qui, par ce seul référendum, vont peut-être, de domino en domino, faire s'effondrer ce château de sable fragile, évanescent, éthéré qu'est devenu une économie mondiale atteinte depuis si longtemps d'un délire monomaniaque fait de dettes infinies.

    Cette démence de dettes qui fait que plus personne ne sait qui doit quoi à qui, qui a tant et tant fragilisé les banques et les assurances qu'elles cachent à tous leur situation réellement désespérée, qui mène les fonds de pensions à bientôt ne plus pouvoir payer leurs retraités et fortunés, qui va sous peu conduire les bourses à un niveau proche du zéro, qui fera s'autodétruire toutes ces monnaies tellement surproduites qu'elles n'ont depuis longtemps plus de valeur, qui verra les états être contraint de nationaliser banques, assurances et entreprises multinationales, qui verra quasiment disparaître tout le commerce international, aérien et maritime, qui verra se refermer les frontières de tous les états-nations et qui, cerise sur le gâteau, ruinera aussi définitivement les divers maffias s'égrainant partout sur Terre......

    C'est cela que la votation de la Grèce pourrait bien avoir produit, quand bien même son gouvernement en viendrait à trahir ses électeurs, si cela commence, si cela a déjà commencé, cela s'achèvera implacablement.

    Quoi qu'il en soit, quand ce processus de transition de phase, similaire à celui qui advient lorsque l'eau devient glace, se mettra en branle, rien ni personne ne pourra l'arrêter, ni l'empêcher et deviendra totalement indépendant de toute volonté humaine.

    Aucune décision et action n'aurai prise sur un tel processus qui se développera inexorablement, les déséquilibres étant dorénavant bien trop importants, ses mécanismes destructeurs se poursuivront inéluctablement jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre soit trouvé de façon naturel.

    Cela voudra dire qu'aucune démarche humaine de quel que sorte que ce soit n'y aura un effet quelconque, ce processus se poursuivra jusqu'à son achèvement.

    Quel niveau faudra-t-il atteindre pour que nous arrivions à ce nouvel équilibre?

    Personne ne peut le dire!

    Ne serait-ce qu'en raison de l'opacité incroyable de ce système d'endettement et de création monétaire faisant que les différents acteurs, pour certains inconnus et/ou tricheurs, pourraient très bien, par exemple, créer de la monnaie ex nihilo pour la transformer, pourquoi pas  ensuite, en or physique, cacher des dettes supplémentaires dans quelques paradis financiers, falsifier les comptes de concurrents ou, simplement, être parti avec la caisse électronique de leur société...

    C'est pourquoi ce sera terrifiant et extrêmement rapide!

    (J'oubliais de préciser que plus nous avançons dans le temps, moins de gens pensent qu'un tel processus systémique d'ampleur international soit possible et puisse survenir, surtout dans un avenir si proche.

    Et il en est de même pour nombre de mes lecteurs dont, nécessairement, vous êtes.

    Or, il est pour moi inévitable et logique.

    L'instabilité du système économico-politique ne peut que converger vers sa rapide déchéance.

    Cette instabilité est arrivée aujourd'hui à un point de rupture important, mais elle peut se poursuivre encore quelque temps.

    Certes, il y a quelques années, certains, dont je suis, pronostiquaient déjà que cela adviendrait, ce qui fut l'une des causes de cette dénégation.

    Mais la raison essentielle du sentiment que la majorité de la population mondiale a de l'impossibilité qu'un tel avènement puisse survenir se trouve autre-part.

    C'est la nécessité, pour cette majorité, de faire perdurer une structure idéologico-mentale, autrement nommée champs idéologique, sous une forme ou une autre, mais n'ayant plus maintenant de représentant que sous la forme du néolibéralisme, qu'il soit apprécié ou honni, qui forge réellement cette dénégation.

    Il me faut également préciser  que l'essai que je viens de faire de montrer l'aspect logique de ce processus peut également désorienter.

    L'obscurantisme du temps a fait se développer une pensée magique, c'est à dire dénuée de toute relation de la cause et de ses effets ( idee-n-10-essai-de-reflexion-sur-la-causalite.html ).

    Cela mène à divers égarements dont le plus sérieux consiste à considérer que ce qu'il se passe actuellement et se passera dans le proche futur est le résultat de plans complexes ourdis par je ne sais quels démiurges géniaux.

    Certains feraient même intervenir des extra-terrestres, je ne dis pas qu'ils n'existent pas, tout au contraire, mais le simple fait de l'incompétence de nos représentants et autres professionnels suffi largement pour expliquer notre situation déplorable.

    Bien sûr, il est possible de connaître des mécanismes mis en place par les États-Unis-d'Amérique depuis 70 ans au moins pour contrôler, contraindre et dominer les européens, mais il est à remarquer la perte progressive par les élites de ce pays, tout comme des nôtres, de tout esprit de raison, d'éthique et de culture, soit d'intelligence.

    Et je verrais difficilement les hurluberlus actuels, d'un bord à l'autre de l'océan Atlantique, continuer de fomenter quelque plan suffisamment bien conçu, l'Ukraine en est, pour moi, la preuve la plus frappante.

    Oserais le dire, ce à quoi nous assistons et bientôt vivrons, n'est pas autre chose qu'un déroulement naturel et, je le répète, logique, de mécanismes mis en marche depuis longtemps, que je situerais au début de la guerre du Vietnam (1955/1975) qui obligea le Président Nixon à désindexer le dollar de l'or en 1971.

    Étant entendu que nous pourrions faire remonter l'origine de ce mécanisme plus loin encore.

    Maintenant, à chacun d'entre-vous de faire, des idées transmises par ce texte, ce quoi bon vous semble, de pensée comme d'action, cela, naturellement, ne peut être aucunement de mon ressort.

    Du-moins ai-je tenter de prévenir du mieux que j'ai pu de la catastrophe qui vient.

    Mais ai-je été entendu?)

    [Je tiens à souligner la chose suivante: je me suis aperçu que l'I.N.S.E.E. a cessé de produire son indice des prix des matières premières depuis Mai 2015, sauf pour le pétrole brut, ( theme.asp?id=18 ) et France-inflation sur celui du pétrole brut depuis Février de la même année ( graph_oil.php )!

    Ce dernier ayant pu faire faillite, sait-on jamais...

     

     

    THEURIC

  • Les liens entre économie virtuelle et économie réelle.

    Bon an mal an, une grande majorité d'entre-nous a l'impression que le système économique globalisé, bien que d'une extrême fragilité, ne peut, contrairement à ce que je le prétends, s'effondrer, ou si ça se passe, se dit-il, cela ne se fera que dans un temps long, de l'ordre de plusieurs année, voire d'une décennie.

    Et je vous avoue que pendant longtemps je butais, en tout silence, sur  ce paradoxe, pour moi maintenant disparu, d'une économie monétariste devenue totalement folle, aujourd'hui d'une déficience morbide et présentant tous les signes d'une autodestruction rapide, semblant totalement déconnecté d'une réalité économique en totale déliquescence, mais qui paraissait résister vaille que vaille, de toute éternité, à sa propre déchéance.

    De fait, ça devrait faire depuis bien plus de huit longues années qu'elle aurait dû rendre l'âme, or, jusqu'à présent il n'en est rien.

    Wall Street caracole au-delà de tous ses record passé, les prix des carburants remontent, les banques centrales abandonnent leurs taux négatifs pour revenir progressivement à des taux positifs (d'emprunt aux banques et assurances),..., enfin quoi, la vie est belle.

    ...suite...

    IMGP0119.JPG

    En fait non, tout cela annonce juste que les acteurs de cette gabegie monétaire ne savent plus à quel saint se vouer, ne savent plus que faire, rafistolent le système, tentent de le faire tenir encore un peu, comme il en fut de l'autorisation des banques de confisquer les avoirs de leurs clients si elles se trouvent en grandes difficultés (ce qui mena les-dits clients ayant quelques économies bancaires, à dépenser leurs sous, raison pour laquelle la globalisation tient encore).

    En ce moment, c’est en effet l’économie réelle, soit l’industrie et le commerce mondial,IMGP0055.JPG qui s’effondre, et entre les délires monétaires du gouvernement indien (la disparition des plus gros billets, la confiscation de l'or et l'obligation du compte bancaire dans un pays ou l'habitude est l'usage de l'argent liquide et de l'or), la baisse mondiale de production pétrolière, donc cette hausse du prix des carburant, le très fort risque pour que la guerre daeshique s’exporte en l'Arabie-Séoudite, le pays du pétrole, sans compter sur une inflation qui parait s'amener jusqu'à nos portes, ..., ne peuvent que mener à un accroissement de la vitesse de la désindustrialisation en cours.

    La question étant dès lors de savoir si cet effondrement industriel va ou non entraîner l’économie virtuelle et monétaire à sa suite, ou à ce que cette dernière se désagrège avant que la désindustrialisation ne se retrouve en cessation de fonctionnement.

    La question étant laquelle des deux va entraîner l'autre dans le gouffre.

    Pour ma part, je pense que ce sera la dite désindustrialisation qui mènera, en un temps relativement court, à l’anéantissement brusque de toutes les masses monétaires produites, quelles qu’en soient leurs formes.

     Il est vrai que les bourses, les opérations spéculatives et les monnaies furent à peu près totalement déconnectées de l’économie réelle, d’ailleurs c’est pourquoi nombre de pays poussent à ce que la monnaie électronique devienne la seule valeur d’échange, du bite-en-coin à la carte de paiement ( l'autre raison en étant de protéger les banques d'une panique populaire voyant un grand nombre de gens vouloir sortir leur argent des guichets bancaires, un bank run, lors d'un crash boursier par exemple) .

    Ces mécanismes furent mis en place pour, justement, protéger avant tout les banques, sauvéEs, souvenez-vous, de la banqueroute en 2008, ces banques dites trop grosses pour faire faillite.

    IMGP0140.JPGMais ce que les économistes en chef de tout ce capharnaüm n’ont pas ou peu perçu, c’est qu’il existe une perméabilité incontournable entre cette économie monétariste et l'économie réelle: les crédits, origine même de ces énormes bulles spéculatives qui s'égrainent un peu partout dans le monde, causes incontournables de toutes les bulles spéculatives.

     Ne serait-ce qu’au travers des états et des particuliers, les dettes accumulées ne peuvent pas être déconnectées de cette économie purement monétaire, dès lors virtuelle tout autant que destructrice.

    Or, ce lien indéfectible que la dette établit entre l'économie monétariste et économie réelle est l'un des deux points sur lequel s’appuie l’économie monétaire pour exister et survivre.

    Le second étant les hyper-productions monétaires dites Q.E., qu'ils soient officiels comme officieux, ceux-là mêmes qui génèrent de l'hyper-inflation boursière, raison pour laquelle le prix des actions ne cessent de s'envoler (En fait non, ils ne s'envolent pas, ils stagnent, la raison en étant que les entreprises que ces actions se devraient de coter perdent de la valeur au même rythme que leur achat et échange grâce à ces Q.E.)

    [ La valeur d'une monnaie étant égale à sa masse produite au regard de la réalité de la richesse de l'état du pays émetteur .]

    (De plus, les masses monétaires hyper-produites ne permettent que de donner, en réalité, l’illusion d’une efficience boursière et d’une relative santé bancaire, ni plus, niIMGP0139.JPG moins, si je puis dire, pour ne seulement que ne donner le change, un malade dopé, en quelque sorte.).

     Il est à remarquer que, pour l'instant, l'hyper-production monétaire ne mène pas à une hyper-inflation sur l'étal de nos magasins, ceci pour deux raisons, ce découplement entre économie monétariste et économie réelle, et aussi la désindustrialisation internationale de nature déflationniste venant compenser l'inflation monétariste, bien qu'il me semble avoir noté une monté des prix depuis quelques mois.

    Pour en revenir aux crédits, fondement des bulles spéculatives (c'est quand les gens ne peuvent plus rembourser leurs emprunts que le système saute), ils s’étendent dorénavant autant à l’ensemble du système économique réel: particuliers, états, banques centrales, commerces nationaux et internationaux, maritime, aérien et routier, entreprises, producteurs de matières premières et de carburants, matières fissiles comprises, etc…, tout comme à l'économie virtuel (dénomination faute de mieux): les banques, les bourses, les fonds de pension, les fonds d’investissement et purement spéculatif, etc… .

    Ces bulles spéculatives ayant d’origine, par la perversion de l'emprunt, l’absorption, par l’économie virtuelle, de l’économie réelle.

    L'explication en étant que les dette accumulées par les seconds permettent, via les intérêts déversées aux premiers (les actions jouant, depuis deux ou trois décennies, également ce rôle), cette absorption des richesses des peuples, états-nations, entreprises, mais aussi des banques, des assurances etc…

    En fait et là se trouve le piège dans lequel se sont enferrés autant les peuples, les gouvernements, les banquiers que les monétaristes de tous crins: les Q.E. et autres petites ruses monétaires et bancaires qui furent mis en place, ne nous ont que donné l'impression mensongère mais rassurante que ce système monétariste, relativement IMGP0317.JPGdébranché de la réalité économique, pourrait durer et perdurer en toute éternité, ce qu'il y a rien de plus faux: ils n'ont juste fait que leur donner un petit moment de répit.

    Il n'y a rien, en effet pour une banque centrale, de plus facile que de faire tourner la planche à billet à tout va et de croire que les industries d'une économie productive reviendraient comme par miracle par l'inflation ainsi produite.

    Or, comme nous l'avons vu, cette inflation ne se produit que dans les processus spéculatifs et non pas industriels, industries qui, tout au contraire, tendent à être phagocytées et détruites par cette spéculation, par l'enflement des dettes accumulées.

    De fait, ce qui fait l’économie d’une nation ce sont les industries au sein de pays aux frontières semi-poreuses, de quelle que nature que soient ces industries, ainsi que les payes que reçoivent les travailleurs leur permettant d'acheter ce qui est produit, base évidente de ce qui fait tourner le commerce et, dès lors, l'économie.

    L'inflation que génère une telle économie réelle dynamique est due à ce qu'une petite partie de la "plus-value" (dont je ne retiendrait ici qu'une seule définition d'après le C.N.R.T.L. du C.N.R.S. plus-value ] :Augmentation de la valeur d'un bien consécutive à une amélioration qui lui a été apportée.) d'un bien produit, quel qu'en soit la nature, est naturellement détruite sous la forme de cette inflation, autour de 5% environ, le reste devant se partager entre les créanciers, s'il y en a, le propriétaire de la fabrique, du terrain agricole, de la mine etc... et tous ceux qui participèrent à la production et/ou fabrication de ce bien.

    Dès lors qu'une partie trop importante de cette plus-value est confisquée au profit d'une infime minorité de la population, suivant les dénomination, les ploutocrates ou les oligarques, c'est l'ensemble du système économique qui s'en trouve affaibli jusqu'à ce que des crises économiques à répétition en viennent à en déliter les fondements.P1000307.JPG

    Depuis le milieu des années 70, cette confiscation de la plus-value s'effectua sous la forme des délocalisations industrielles, d'abord des pays occidentaux via leurs proches voisins, puis vers les pays où les coûts salariaux étaient de plus en plus bas, aujourd'hui, après la Chine, l'Afrique-Subsaharienne ou certains pays est-européens comme la Roumanie.

    Cette recherche de ces bas coûts salariaux viennent de ce que les acheteurs furent et sont toujours majoritairement occidentaux, occidentaux qui, en raison même de ces longues délocalisations, ont progressivement été ruinés par le chômage et les baisses salariales que cela a induit.

    Dès lors, après que les ploutocrates tentèrent maladroitement de compenser le manque de revenu des populations occidentales par leur octroi de crédits sans limite, comme il en fut au début des années 2 000 aux U.S.A. et comme il en est toujours dans ce beau pays de Tonton Sam, en pire.

    Après que les états tentèrent, là aussi maladroitement, de sauver les banques et autres institutions spéculatives par une profusion de production monétaire, les Q.E..

    Nous faisons bien face maintenant à une accélération vertigineuse, bien que discrète, de ce délitement et destruction des fondements du tissu industriel, agricole et minier d'échelle mondiale, détruisant pareillement tout ce qui a trait au commerce, soit le PICT0351.JPGtransport, aérien, maritime et routier, ainsi que les magasins de toutes tailles et fonctions.

    Le repli des masses monétaires boursières, en raison de manipulations diverses qui s'y produisent, vers des opérations spéculatives centrées sur les matières premières, même si pour l'instant ces opérations ne font que débuter et sont donc relativement limitées, ne pourront, sous peu, qu'accélérer ce délitement industriel, agricole et minier par la hausse des coût de production que cela génèrera.

    L'autre phénomène accélérant est la baisse de production pétrolière ne pouvant qu'avoir le même effet.

    Il est à noter, enfin, que l'angoisse qui fut créé chez les petits spéculateurs internationaux par des informations alarmistes, bien que réelles, de la situation déplorable des banques européennes, ceci autant pour cacher la même situation déplorable des banques U.S., mais aussi pour que ces spéculateurs vendent leurs euro au bénéfice du dollar, ne peut que déstabiliser encore plus une Union-Européenne déjà en but à sa propre faillite, politique, économique, morale, philosophique et intellectuelle.

    L'amusant étant que les puissants liens de toutes sortes tissés entre l'Union-européenne et les États-Unis-d'Amérique, ainsi que ceux établis entre l'euro et le dollar, font que cette déstabilisation de l'union ne peut que mener à celle de cet empire U.S. dont les faiblesses constitutives emmènent le monde à la banqueroute universelle.

    (En fait, plus rapidement cette banqueroute surviendra, moins ses effets seront sévères, nous n'avons que trop attendu, il n'est plus que temps quelle survienne.)PICT0426.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    THEURIC

  • Ce qu'il se passe, entre-autre, en France et ailleurs

    Ceci est juste le début d'explication de ce qu'il pourrait bien se passer sans que, je n'en aie de véritables preuves, toutefois cela me semble logique, je poursuivrai cette réflexion au plus loin lorsque je pourrai le faire plus tard, quand des informations me le permettrons.

     

    Veuillez noter les idées suivantes, bien que, en tant que penseur brut, je ne puis, donc, présager de la réalité intrinsèque de celles-ci :



    Les pays qui, lors de la guerre froide, étaient dits de l'Est et qui, suivant, font maintenant parti de l'Union-Européenne, savent, de fait, quatre faits que je peux que considérer comme logiques :



        1. Depuis la sortie de la Grande-Bretagne de l'union, chacun sait que tous pays qui en sortent doivent rembourser les dettes dues aux pays y restant quand ces derniers n'ont, part ailleurs, à ne rien rembourser auxdits pays qui en sortent ;



        1. De plus, lesdits pays de l'Est savent, depuis 1989 et leur sortie du pact de Varsovie, qu'il n'est nul besoin de signer quoi que ce soit pour quitter un traité d'union, il suffit juste d'attendre que cette union périclite, quitte à la déstabiliser ;



        1. Ils furent industrialisés par nous-mêmes à peu de frais en raison de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux édictées par les traités de l'UE ;



        1. l'argent que les pays de l'Ouest leur ont prêté, qui leur a permis de moderniser leurs infrastructures, ne seront remboursés que si l'Union-Européenne se désagrège d'elle-même.

           

          Veuillez également noter la chose suivante :



    Je subodore ceci :



    Se livre une guerre économique à outrance entre familles oligarchiques, dans les nations qui se trouvent sous le couvert des Etats-Unis-d'Amérique, mais aussi au sein de l'empire étasunien.



    Or, ceci à n'en pas douter, ceux qui, desdites familles, détiennent les ordinateurs les plus puissants, ce sont ces derniers des USA .



    Vu que ce sont des machines à très hautes vélocités, ceux-ci ne peuvent qu'accroître les structures chaotiques naturelles des opérations spéculatives en raison de la profusion, toujours plus nombreuse et rapide, des échanges, tant en vente qu'à l'achat.



    Dès lors, Plus lentes sont cesdites machines, plus les pertes monétaires seront grandes, voire funestes, ceci d'autant qu'à ces pertes pour les ordinateurs les plus lents, pourrait bien se surrajouter les fait que ceux des plus rapides prennent les valeurs monétaires des précédents.



    N'oublions pas ceci :



    Bons du trésor veut dire reconnaissance de dette des états.



    L'or papier ressemble à s'y méprendre aux bons sur l'or sous la régence de Louis XV qui se termina par une crise économique de grande ampleur (de tous les Flançais).



    A n'en pas douter, si les subprimes ont perduré depuis 2008, alors nous nous retrouverions dans une situation analogue à cette époque.



    THEURIC

  • De la catastrophe économique qui vient.

    Ce libellé manquant singulièrement de structure, je l'ai retiré hier pour le corriger et l'améliorer.

    P1000752 - Copie.JPGDe plus, je vais rajouter un long préambule à l'avant propos ci-après.

    La folie collective de l'époque n'est certes pas vraiment pire de celle qui a pu se prévaloir par le passé, les deux guerres mondiales sont là pour nous le démontrer.

    Mais bien que différente, elle ne peut que laisser l'Homme de bien intrigué par les diverses incohérences qu'elle ne se lasse d'insuffler dans l'esprit de chacun.

    Les exemples sont multiples des croyances de l'époque que les professionnels sérieux n'ont que de cesse de tenter d'en démontrer l'inanité.

    Le présupposé réchauffement climatique anthropogénique, la validité et l'efficacité de l'euro, la nécessité et l'impérieux besoin géopolitique de l'Union-Européenne pour faire face aux géants que sont la Russie, la Chine et d'autres, la possibilité de réformer la même union, l'économie comme étant l'élément primordial et quasiment unique pour toute politique, l'Union-Européenne comme étant d'essence démocratique, le calcul du P.I.B. comme étant d'une bonne efficience économique, le chômage funeste pour l'économie et non pas les très très bas salaires qui eux lui seraient bénéfique du moment qu'ils feraint baisser ce chômage...etc...etc....

    Ces quelques illustrations ne pouvant que nous montrer combien ces croyances sont autant délirantes, fallacieuses que dangereuses.

    Mais plus encore, pour l'immense majorité des gens professant ces allégations fausses, dominant partout dans le monde et, ce, à toutes les échelles hiérarchiques des sociétés humaines, il s'agit de concepts inconscients ne renvoyant à aucune observation empirique et/ou d'expérimentale.

    Tout au contraire, les études pondérées et soigneuses faites sur ces sujets et sur bien d'autres montrent et démontrent que ces concepts faux expriment l'inverseP1000831.JPG que ce que peuvent révéler ces études.

    C'est cette dichotomie entre la réalité et cet ensemble de fantasmes collectifs qui révèle cette époque de transition que j'avais précédemment évoqué ( transition-5920286.html ) et que, déjà, dans les années 50, C.G. Jung décelait dans le livre "Présent et avenir" ( present_et_avenir_poche.htm ).

    Il s'agit, en réalité, d'une scission névrotique collective entre les couches profondes et structurantes inconscientes des Êtres Humains, symboliques et archétypales, soit notre inconscient collectif, et la réalité technologique et culturelle, bâtie sur une base d'acculturation profonde, des sociétés.

    Ceci explique pourquoi nous pouvons nous confronter à des réactions parfois violente lorsque nous abordons l'un des multiples thème structurant ce vide symbolique actuel en les remettant en question, même de manière modérée.

    Si, par exemple et de la même façon, telle ou telle décision semble être prise consciemment pour tenter de ralentir l'effondrement de cette globalisation économique si malade, n'en croyez rien, il s'agira juste de décisions inconscientes pour que perdure ce système de pensée plus que de celui de l'économie, inconscient qui, dans le même temps, offrira à la conscience de ces acteurs la justification de leurs actes, qu'elle soit logique ou qu'elle ne le soit pas.

    Justification reprise en cœur par les chroniqueurs des médiats officiels, se déchargeant là à bon compte d'un poids d'incohérence intellectuel trop pesant.

    Comprenez bien que je ne suis pas quelqu'un pensant que nous devrions revenir aux temps passés, à la voiture à cheval, à la bougie et à la prière du dimanche..., pour ce dernier n'ayant rien pour ni contre le retour au catholicisme.

    De plus je suis athée dans le sens premier du terme, soit qui n'a pas de dieu.

    Toutefois cette scission névrotique devrait, en Europe, se résoudre peu ou prou par un renouveau de la religion originel de chacun des peuples, sous une forme différente à celle passée, cela va de soit.

    Mais en attendant, la catastrophe économique qui se développe, sujet de ce rédigé, ne peut être prise en considération que par une minorité de personnes et, ce, pour les raisons invoquées plus haut.

    IMGP0198.JPGCe sera le choc dû à ce phénomène qui, progressivement, renouera, sous une forme ou une autre, nos liens d'avec les profondeurs structurantes et originelles de notre psyché.

    Et qu'ensuite, plus tard, se reformulera, évoluera cet ensemble d'expression symbolique d'antan plus à même de nous offrir à nous autres, Homo Sapiens Sapiens, les capacités de nous adapter au mieux à des transformations sociétales qui n'en sont, aujourd'hui, qu'à leur tout début.

    Il est à noter que ceux saisissant cela aujourd'hui sont les précurseurs d'un mouvement qui deviendra général, bien qu'une infime minorité en ont et en auront pleinement conscience, il n'est pas à en tirer gloriole et de se penser élite au-dessus de la masse, il s'agit là d'un mécanisme humain tout à fait naturel.

    De plus, chacun de ces précurseurs, dont nous sommes, amis lecteurs, conservent pour l'instant, sans le savoir, une partie, même infime, de cette masse de croyances actuelles, sans quoi ils seraient totalement asociaux, leur, notre survie sociale est à ce prix, du-moins pouvons-nous ne pas en être dupes.

     

    Il est nul besoin de s'affoler lorsqu'un événement catastrophique mais prévisible est annoncé, s'y préparer au mieux, calmement, méticuleusement, ne peut qu'en être la meilleurs des réponses.

    Il en est ainsi dans les régions où sévissent régulièrement des cyclones ou des tremblements de terre par exemple.

    Il en est de même pour l'actuel effondrement progressif et dramatique de l'économie globalisée.

    Pour ce qu'il en est des causes, j'en ai déjà discuté maintes fois ici, elles sont multiples et plutôt simples à définir: Désindustrialisation occidentale dès les années 70, suivit maintenant par les pays dits émergents, monté en puissance des crédits et des dettes de tous pour tous (avec le P.I.B. comme  tromperie universelle) pour tenter de faire survivre les états et les banques, ouverture puis béance des frontières, appauvrissement puis déclassement des classes-moyennes, monstrueux enflement des bourses, hyper-productions monétaires...etc...etc... .

    P1000866.JPG

    Toutes ces causes tendent aujourd'hui à accélérer leur développement, ce qui montre que ce processus de faillite généralisée se rapproche de nous.

    Lorsque cela surviendra, ses effets primaires seront, me semble-t-il, facile, là encore, à identifier, thème sur lequel, là aussi, je vous ai également entretenu: Les monnaies auront perdu leur valeur intrinsèque, impossibilité de les apprécier les unes, les autres et, ce, à l'international et au régional, arrêt quasiment total des transports mondiaux, aérien, maritime et terrestre, arrêt concomitant des usines et fabriques, surtout celles spécialisées essentiellement pour l'exportation...

    En revanche, les effets secondaires, ceux qui, somme toute, nous intéresseront au premier chef puisque ce seront eux qui nous toucheront de plein fouet, sont plus ardus à définir, d'autant plus qu'ils auront tendance à évoluer le temps passant.

    Ce sont eux que j'ai décidé d'étudier avec vous aujourd'hui, eut égard au fait que je peux avoir oublié tel ou tel de ces effets futurs, bien sûr.

    PICT0111.JPGAlors, allons y voir.

    Pour le moins, les banques françaises, européennes, étasuniennes ainsi que les oligarques des mêmes lieux furent fort mal avisés d'avoir choisi l'infant Macron pour succéder au mol Hollande à la Présidence de la République.

    Certes, lui et son cerbère Philippe rempliront scrupuleusement le contrat qu'ils passèrent avec eux, sans prendre en compte la psychosociologie particulière du peuple français, prompt à la sédition, à la révolte et à la révolution dès lors qu'il a le sentiment d'avoir été trahi par ceux qui le gouvernent.

    Et peut-être même de l'avoir fait élire mènera définitivement le monde de la financeP1000753 - Copie.JPG à sa banqueroute du fait de l'ingouvernabilité (néologisme) du pays vers laquelle cette simple élection mène déjà.

    Ceci dit, analysons donc les fameux effets secondaires de cette totale banqueroute dès lors qu'elle se présentera à nous.

    Au tout début, les prix des carburants baisseront avec une telle rapidité que la hausse de leurs taxes ne viendra pas contrebalancer cette baisse des tarifs.

    Cet effet sera probablement l'un des plus visibles avec, aussi, la difficulté qu'auront les grands-magasins de renouveler leur stock de marchandise, ce qui laissera nombre de rayon progressivement s'évider, là encore, ce phénomène pourrait très bien être si abrupt que leurs responsables n'auront pas le temps de reconfigurer leur magasin.

    (D'ailleurs nous vîmes quelque chose de semblable l'été dernier lors du début de déroute de la bourse chinoise, qui pris fin dès que la Chine fit ses propres Q.E..)

    Dans le même temps, nous apprendront que les banques centrales de quasiment tous les pays inonderont le monde de leurs hyper-productions monétaires.

    Simultanément, les gouvernements débuteront ce qui se fait appelé des hélicoptères monétaires, soit des Q.E. tournés vers les particuliers que nous sommes.

    En un mot comme en cent, on nous refilera de l'argent pour un rien, comme ça, IMGP0088.JPGpour nos beaux yeux.

    Lorsque ça arrivera, si, bien entendu, cela arrive, sait-on jamais, ces gens sont peut-être moins sot qu'ils en ont l'air, alors et quoi qu'il en soit, ça signera le début de la fin pour le système économique globalisé.

    La raison de cette décision, cet hélicoptère monétaire, est très simple à comprendre: voyant que l'industrie mondiale se ralentit fortement, l'oligarchie fera cette folie pour tenter de la faire repartir, sans comprendre que si ce système se grippe c'est en raison des béances frontalières de l'immense majorité des pays et de la ponction des richesses des populations et des pays au travers des bulles spéculatives, phénomène toujours liés aux crédits, et, donc, des intérêts dus par les emprunteurs à leurs créanciers (sachant que la majorité des créanciers sont tout autant emprunteurs).

    Donc sa seule résultante sera que l'inflation ne sera plus cantonné aux seuls jeux spéculatifs et boursiers, via les banques recevant ce pactole (d'où l'apparente stabilité des-dites bourses, même si une quantité phénoménale de monnaie y fut introduite: elle y fut immédiatement détruite aussitôt placée), mais adviendra également dans la vie réelle pour le moindre des particuliers, c'est pourquoi il sera  urgent de dépenser tout cet argent le plus rapidement possible (l'autre solution serait que personne n'utilise cet argent, ce qui bien  sûr est impossible).

    (Il est à noter que l'inflation provient d'une trop grande production monétaire eutP1000755.JPG égard à la richesse réelle et du dynamisme économique du pays émetteur et qu'elle tend à se développer là où ces fonds surnuméraires sont introduits et utilisés.)

    Au début, ce subterfuge fonctionnera à peu près, c'est à dire que la désindustrialisation mondiale ralentira, puis, par la suite, elle ne pourra que reprendre de plus belle.

    Cela étant dû à ce que l'arrivée d'une telle masse monétaire dans les poches des particuliers fera grimpé les prix à un taux égale à cette masse monétaire introduite (les commerces en grandes difficultés feront remonter leurs prix), du fait de sa perte mécanique de sa valeur: il en faudra plus pour acheter la même chose, d'où l'inflation.

    Comprenant confusément l'inanité de leur planche à billet mais se retrouvant dans l'impossibilité de cesser leur création fiduciaire (mot voulant dire à l'origine confiance), puisque sinon c'est l'ensemble du système économique qui s'effondre, les banques centrales n'auront, dès lors, plus d'autre choix que d'amplifier, puis accroitre leurs Q.E., argent qui sera toujours distribué autant aux banques qu'aux particuliers, sans que cela ne sert à quoi que ce soit, pour inutilement tenter de faire repartir une industrie mondialisée désormais atone.

    Au même rythme que se passera cette hyper-production d'espèce, métal, papier et/ou électronique, le système économique globalisé cessera progressivement de fonctionner, autant par le ralentissement rédhibitoire de la circulation monétaire (puisque les gens ne pourrons que de moins en moins acheter par la baisse salariale et la monté du chômage et puisque que les hélicoptères monétaires mèneront à l'inflation puis l'hyperinflation), par la perte de confiance P1000814.JPGgénéralisée dans la valeur des monnaies que par une désindustrialisation arrivée désormais en dessous de son seuil d'échange marchand efficace et bénéficiaire.

    Puis viendra le moment où le commerce international aura arrêté de fonctionner, ce qui fera que tout ce qui n'est pas fabriqué en France ne se trouvera plus en magasin.

    Ce qui nous posera dès lors d'incommensurables problèmes.

    De ces problèmes, cinq me semblent les plus centraux en raison des privations dangereuses pour la population qu'ils produiront.

    Ce seront les carburants, les médicaments,  la monnaie, les communications: internet et le commerce national & international, aérien, routier et maritime, et enfin (si je puis dire) la nourriture, du reste nous pouvons tous nous en passer, du moins momentanément.

    En eau et électricité, nous seront toujours approvisionnés, les circuits de production, de distribution et d'évacuation, bien que fragilisés en France, ne sont pas, et heureusement, dans le même état de délabrement que dans l'empire U.S..

    Bien que la question du chlore, élément central de purification de l'eau, pourrait bien se poser aussi.

    En revanche, l'arrivée du gaz et des produits pétroliers pourrait en pâtir fortement, du-moins dans un premier temps, soit dans les trois à six mois suivant cette catastrophe planétaire, voire pour plus de temps encore pour ce qui en sera du pétrole.

    Alors, je vous propose que nous les analysions, ces cinq tourments (il s'agira bien de tourments),  qui seront les effets les plus délétères de cette faillite généralisée versP1000879.JPG laquelle nous nous cheminons.

    Sachant que je ne saurais dire quel sera le degré d'intensité des problèmes posés par chacune de ces pénuries ni du temps que ces pénuries dureront.

    Cela dépendant de leur taux de carence, voire de leur manque plus ou moins totale, de la réactivité politique et de la qualité d'organisation des hommes et des femmes qui prendront les affaires en mains, que ce soient ceux actuels ou ceux remplaçant ceux qui seront chassé, du gouvernement ou d'ailleurs:

    -La monnaie: quelle soit papier, métal et électronique, nous n'en serons plus pourvu et cela pour deux raison:

                -des deux premiers par le manque des matériaux nécessaires pour leur production, comme l'encre, le papier, les métaux..., puis par les difficultés d'approvisionnement des particuliers, les banques ayant fait faillite, les distributeurs automatiques et les virements automatiques ne fonctionnant plus, il faudra acheminer ces monnaies par transporteurs, à l'ancienne, jusqu'aux plus petites communes, or, sévira le manque de carburant;

             -du second par la pane d'internet à cause de la banqueroute des États-P1000840.JPGUnis-Amérique (j'y reviendrai), c'est pourquoi les virements automatiques ne se feront plus et les machines distributrices de billets ne fonctionneront plus (à la faillite des banques, leur nationalisation y répondra logiquement, tout dépendra ensuite du temps de réponse des autorités pour que celle-ci se produise);

    Cela engendrera autant une désorganisation sociale par le retour au troc, une déstabilisation politique puisque la majorité de nos élus sont d'une idéologique monétariste, sous une forme ou une autre, la difficulté, pour les chefs d'entreprise, de payer leurs employés, sans compter que l'euro ne pourra que disparaître rapidement, mettant fin à l'existence de l'Union-Européenne.

    Les communications et les transports:

    La faillite généralisée mènera logiquement à l'arrêt des transports nationaux et internationaux, maritimes, routiers et aériens;

    Mais plus encore, vu que ce sera aux États-Unis-d'Amérique que les effets de cette faillite risquerait fort d'être les plus violents et que ce pays est, de fait, celui qui accueille la majorité des outils permettant le bon fonctionnement d'internet, la toile pourrait bien, au mieux très fortement ralentir, au pire ne plus fonctionner du tout;

    Si je les ai regroupé sous la même rubrique, c'est que ce sont ceux les deux noyaux durs de la mondialisation, ceux sans qui les échanges internationaux ne peuvent seP1000900.JPG faire;

    Comme pour ce qui concerne les monnaies et leur flux, dont celle circulant en France aujourd'hui, l'euro, les communication et les transports sont les vecteurs premier du bon fonctionnement de la globalisation;

    Or, l'effondrement des monnaies, dû à l'explosion de la multitude des bulles spéculatives, des plus énormes aux plus insignifiantes, et la désorganisation d'échelle mondiale qui s'en suivra rapidement, conduira vitement à la cessation de fonctionnement du commerce et des voyages internationaux;

    Pour le net, son ralentissement ou son arrêt pourrait bien être plus lent, bien qu'en ces choses je n'ai pas les connaissances nécessaires pour prévoir  quels seront les dégâts qu'occasionneraient, aux U.S.A., la disparition de la globalisation économique;

    Toutefois et au vu du peu que je sais de la situation politique et économique des Etasunis, sachant, de plus, que se trouvent là-bas la majorité des machines permettant le bon fonctionnement du web, internet devrait considérablement souffrir du délitement des États-Unis-d'Amérique;

    P1000129.JPGAutant les effets de la cessation d'activité des transports sont faciles à imaginer, ce sont ceux des plus nuisible que j'examinerai avec vous, amis lecteurs, ci-dessous, autant ceux dus au ralentissement, voire à l'arrêt d'internet se perçoivent comme bien moins lisibles;

    La raison en est l'intrication entre l'informatique et des autres outils de communication, du téléphone à la télévision, du courrier/courriel à la radio, de la police à l'administration, des commerces à l'agriculture...etc...etc..., les exemples sont très nombreux où il y a des liens plus ou moins lâches, plus où moins forts entre les flux du web et le reste de la société, en fait, où donc il y en a-t-il pas?

    Qui peut dire ce qu'il se passera dans les administrations, dans les entreprises, chez le particulier, dans les banques, enfin celles nationalisées, si le téléphone, portable et fixe, la radio, la télévision fonctionneront toujours, si les assurances conservent tous leurs contrats sous forme papier...etc...?

    Enfin bref, qui peut dire à présent quelle sera la résultante d'un arrêt, même partiel, d'internet?  Pas grand monde, je le crains;

    Un point toutefois est que les échanges spéculatifs tendant à ne se faire qu'au travers de la toile, par un flux monétaire, contractuel et informatif d'essence purement électronique, tout ce qui ressemble à de la dette, à de la bourse et aux autres échanges monétaire pourraient fort bien disparaître corps et bien;

    D'une certaine façon et en cela, ce sera le monde

  • De petites idées en goguette...

    Bon ben, je suis allé voir le graphique de l'évolution des prix des matières premières produit par l'I.N.S.E.E. et, comme je l'avais supputé précédemment, ils recommencent à descendre ( theme.asp?id=18 ).

    Ce qui veut dire que la désindustrialisation reprend son cours après la brève accalmie du printemps et du début d'été.

    Ceci dit, ne m’appesantissant pas réellement directement sur des questions économique désormais inéluctables, soit l'effondrement de la globalisation économique, thème que j'ai déjà mainte fois traités, mais je vais ici m'essayer de préciser ma pensée sur des sujets parallèles, ceci pour  affiner notre perception de cet effondrement de l'économie-monde.

    Je vous propose aussi que nous allions rapidement nous balader sur les chemins sinueux de la géostratégie, puis d'aller faire une promenade, toujours aussi rapide, au sein de l'empire U.S. et de sa colonie principale, l'U.E., ensuite, nous verrons bien les thèmes qui émergeront, pour l'instant, je n'en sais pas, en cela, plus que vous...

    P1000840.JPG

    Les composants de la ruine universelle:

     

    C'est hier au soir, en allant me coucher, que je me suis demandé si je ne devais pas, pour comprendre ce processus de ruine universelle et tenter d'en percevoir l'évolution, commencer par décomposer ce système en ses composants les plus importants.

    J'en ai décompté huit: les états et unions, les banques centrales, les hypers-productions monétaire, la désindustrialisation internationale, les banques et fonds spéculatifs et de pensions, les crédits, les bourses et actions spéculatives, et enfin, les bulles spéculatives.

    En fait, je ne me soucie plus des acteurs puisque ceux-ci n'agissent plus mais ne font que réagir aux événements, quand bien même certains tenteraient une quelconque action pour tenter de redresser la situation déplorable dans laquelle se trouve le système économique globalisé, ils ne feraient qu'en accélérer l'échéance funeste.

    1) Les états et unions: pour pouvoir rembourser leurs dettes, ils font naturellement monter les impôts et baisser leurs dépensent, ce qui accélère la désindustrialisation.

    Dans le même temps ils emprunte en négatif, ce qui veut dire que ceux leur prêtant de l'argent doivent en plus leur en donner, ce qui pose d'énormes soucis aux assurances-vies et autres fonds de pensions qui auparavant versaient les intérêts de leurs fonds grâce à ceux des prêts faits aux états, comme ceux des retraités, merci à notre retraite par répartition (voir aussi à quelle date apparue en France les assurances-vies et les retraites complémentaires par capitalisation, il me semble qu'une partie de nos dettes d'états se trouvent dans nos poches).

    De plus, pour sauver leurs banques, ils ont  autorisé celles-ci à IMGP0447.JPGponctionner les comptes des particuliers si elles se trouvaient en mauvaise posture, ce qui ne  saurait tarder, ce qui a fait que nombre de gens ont utilisé leurs économies pendant le printemps et, de façon moindre, en ce moment pour les vacances, d'où le renouveau de la baisse des prix des matières première après leur légère remonté printanier.

    Ils ont aussi créé de toute pièce des banques poubelles pour y jeter toutes les crasses qu'ont accumulé les établissements bancaires tels que des crédits, créances titres titrisés et autres joyeusetés dans l'espoir illusoire que seules ces banques poubelles feront faillite.

    2) Les banques centrales: elles inondent le monde de monnaies, autant pour tenter de renflouer les banques que pour acheter les actions qui se cassent la figure (ce qui est une nationalisation larvée) et, cerise  sur le gâteau, elles vont distribuer de ces monnaies hyper-produites aux populations.

    Tout cela étant naturellement hyper-inflationniste là où cette monnaie parvient, puisque la valeur d'une monnaie est directement proportionnelle à la masse monétaire en regard de la richesse du pays ou de l'union qui l'émet, P.N.B. et non pas P.I.B. bien sûr.

    C'est pourquoi,  si il y a un hélicoptère monétaire, comme il se ditP1000668.JPG sottement dans ce milieu, soit la distribution pour tous de cet argent gratuit, dépensez tout le plus rapidement possible parce que rapidement il ne vaudra plus rien, comme vos paies, retraites et autres émoluments et aides.

    De plus elles prêtent cet argent aux banques à 0% d'intérêt, ce qui montre bien qu'il n'a plus de valeur.

    3) Les hyper-productions monétaire: en faisant perdre aux monnaies leur valeur intrinsèque, cela génère une inflation égale à leur production là où elles sont utilisées.

    De plus, cela encourage certaines entreprises spéculatives de racheter des entreprises avec cette monnaie de singe pour en pomper leurs richesses, ce qui accélère la désindustrialisation mondiale.

    4) La désindustrialisation internationale: sujet abordé maintes fois ici, débuté lors du rapport de force entre l'U.E. et la Grèce qui a amené à l'appauvrissement de cette dernière, ce qui a largement  suffit à littéralement vider les entreprises de leurs clients.

    En fait, ce processus n'attendait, si je puis dire, qu'un événement relativement mineur survienne pour débuter, même si, pour les grecs, leur ruine n'est pas un événement mineur, cela va de soit.

    P1000896.JPGSon origine est à rechercher  dans le déclassement et l'appauvrissement des ouvriers et classes-moyennes dû à la fermeture et/ou exportation des entreprises dès la fin des années 70.

    5) Les banques, fonds spéculatifs et de pensions: Tous sont ruinés, officieusement mais pas encore officiellement, tout le monde le sait, du-moins ceux se trouvant aux manettes politiques et économiques des pays.

    Sinon les Q.E. n'auraient jamais existé.

    Nous pouvons les voir s'agiter en tous sens pour tenter de sauver leur existence, jusqu'à, il y a peu de temps, une proposition de crédit à la consommation, de je ne sais plus laquelle, à 0,5% d'intérêt.

    6) Les crédits: en fait, ce qui est rigolo dans cette  histoire c'est que tout le monde a des dettes, du particulier aux états, des banques aux assurances, des fonds machin chose aux industries..., enfin, tout le monde, quoi.

    7) Les bourses et autres actions spéculatives: plus rien ne vaut quoi que ce soit, gangréné par les surproductions monétaires, les planches àP1000812.JPG billets, puisque plus personne ne connait la valeur réelle des actions achetées grâce aux hyper-productions monétaires sus-cités, ceci dues, à l'origine, à ce que, en 2008, il fallait bien les sauver, leurs directoires desquelles ayant pleurés dans le giron des gouvernements et de leur chef pour que ceux-ci sauve leur cul.

    Ce sont ces mêmes banquiers, qui avaient conduit leur banque et le monde à la banqueroute et qui  avaient fait l’aumône aux états, qui, aujourd'hui, accusent les  banques centrales de ruiner le monde de leurs hyper-productions monétaires.

    Ces hypocrites, parfaitement incompétents pour la plupart, paieront un jour leur forfaitures de leur ruine..., mais aussi de la nôtre.

    Enfin, là encore, le fait amusant est que le rachat par les banques centrales des actions génère une nationalisation qui ne dit pas son nom, même si c'est grâce à la planche à billet.

    8) Les bulles spéculatives: la plus belle est celle industrielle, mais celle-là n'a rien à voir avec celles qui ont traversé ce début de XXI° siècle, en fait, je devrais plutôt parler de bulle des baisses salariales.

    Parce que, en fin de compte, ce sont les salaires des gens, les bénéfice des P.M.E./P.M.I. et des grandes entreprises qui font fonctionner l'économie et non pas les énooormes fortunes qui, elles, les détruisent.

    P1000130.JPGLes autres bulles, gigantesques, imploseront/exploseront lorsque la désindustrialisation mondiale sera arrivé à un point tel que cela stoppera totalement toutes les activités économiques, régionales, nationales et mondiales.

    Ensuite la reprise se fera d'abord régionalement, puis nationalement et enfin à l'échelle internationale, il est à craindre que la remilitarisation du monde en deviendra l'un des ferments les plus puissants.

     

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    Champ idéologique et économisme dogmatique:

     

    Un champ idéologique est un système doctrinal complexe composé d'une doctrine de base, de son inverse et d'un ensemble de nombreux composants gravitant autour de ses deux fondements en des positions subtiles, contradictoires et complémentaires.

    Il est difficile de s'abstraire de celui-ci et ceux qui le font, par nature ou par réflexion, seront irrémédiablement chassés de la sphère des conversations et des  questionnements collectifs, non pas par méchanceté mais plus sûrement par incompréhension.

    Un champs idéologique, et non pas un mème, bien plus restrictif, est donc, dans leP1000771 - Copie.JPG même temps, un phénomène individuel et collectif puisque c'est autour de quoi va se structurer la pensée commune mais aussi la position politique, religieuse, économique, scientifique, artistique...etc... de chacun.

    Nous pouvons donc spéculer du fait qu'un champ idéologique est fait de la somme des croyances d'une époque et d'un lieu donné en un tout dual et composite en une dualité contradictoire et complexe, dont la remise en question ne peut que se révéler difficilement envisageable.

    De plus, s'y intègre, lorsqu'il atteint sa toutes puissance, l'ensemble des connaissances et savoirs sociétaux, ce qui fait  que c'est le-dit champ qui définira pour tous la réalité de ce qui est compris et su.

    C'est cette complexité du champ idéologique, toujours largement majoritaire, qui le rend difficilement discernable pour celui le vivant en son lieu et son époque, ne serait-ce du fait qu'il soit quasiment impossible de le questionner publiquement, même lors de discussion informelle entre amis.

    Un champ idéologique, tout comme un mème qui n'est, après tout, que le nom donné aux composantes de celui-ci en tant que croyance constitutif au-dit champ, a une  existence propre en ceci qu'il nait, évolue puis s'intègre, avec le temps, à l'inconscient social ou disparaît totalement.

    Celui dont nous causons ici nous concerne directement puisque c'est sous son emprise que nous vivons et  que je nomme l'économisme dogmatique.

    P1000825.JPG

    L'économisme dogmatique est le champ idéologique faisant considérer l'économie comme étant la composante essentielle de toute société moderne et démocratique (ce que nous pouvons voir comme étant faux, démocratie et économie de marché étant deux choses tout à fait différents) au-delà de tout autre domaine et composante de la vie sociale.

    Nous pouvons remarquer que celui-ci s'exprime de manière différente suivant les lieux, les milieux, les thèmes abordés mais que diverses mèmes le composant seront niés ou affirmés suivant la personne avec qui nous pouvons échanger.

    Mais, au total de l'ensemble de ces  discours paraissant contradictoires se révèle,  en fond complémentaire, de même schème.

    La particularité de notre époque, et ceci en raison de l'effondrement idéologique ne se produisant pas seulement en France mais  bien partout dans le monde, est que le champ idéologique existant, l'économisme dogmatique, tend à réduire son  ensemble conceptuel en y intégrant les traits les plus représentatifs des structures d'états du XX° siècle, à l'exemple du fonctionnement institutionnel de l'Union-Européenne ressemblant à s'y méprendre à celui de l'Union-des-Républiques-Socialiste-Soviétique, de cette alliance de l'U.E., des U.S.A. et de l'O.T.A.N. avec les nazis ukrainiens ou du rejet de 70% de la jeunesse étasunienne de la société de marché, centre  doctrinal, depuis ses origines, du fonctionnement des Etasunis...

    Ce sont ces signes, avec d'autres, qui me permettent de conjecturer cet 100_1633.JPGeffondrement idéologique actuel, et son inintelligibilité quasiment total rend son processus invisible.

    C'est bien d'être parvenu à la fin de son dynamisme évolutif qui génère son effondrement de part son autodestruction, tant doctrinal qu'effectif, c'est pourquoi considérer, comme je le fais, l'économie monde comme étant en plein dans un mécanisme de délitement ne pouvant que conduire, d'abord à son arrêt total dans un laps de temps proche, puis, par  phases successives et au  fil des années et de  quelques décennies, à l'anéantissement définitif de ce-dit champ idéologique et des bribes d'économie globalisées subsistant encore, ne me peut que me paraître de la plus pure des logiques.

     

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    Rapide visite en terre géostratégique:

     

    Je soupçonne, comme j'ai pu déjà l'écrire, l'empire U.S. de vouloir démembrer l'Union-Européenne, ce qui a déjà commencé lors du référendum britannique (et qui rend compréhensible les étranges erreurs de Monsieur Obama consistant à s'en mêler en en intervenant au pire moment pour les eurolâtres anglais).

    L'attente annoncée du gouvernement de sa très gracieuse majesté de déposer sa demande de sortie de l'U.E. par l'article 50 de sa pseudo-constitution serait, à mon sens, un moyen de désorganiser l'union en laissant sa direction dans l'expectative.

    Si en cela  j'ai raison, alors cette demande sera déposée à un moment où personne ne s'y attend.

    De plus, cela ne pourra pas ne pas s'accompagner d'un début de IMGP0335.JPGdéstabilisation des partis de gouvernements français, P.S./U.D.I./L.R./F.N., ceci a fin de rendre éligibles les courants anti-U.E. lors des élections présidentielles, ce qui, en ce cas, ne devrait pas tarder à survenir.

    Les raisons pour lesquelles les Etasunis

  • Suite au texte précédent, je renouvelle mes conseils.

    Certes, le pauvre sir qu'est Macron ou la prêtresse de Poutine, la mère Le Pen, sera sûrement élu, mais basta, le raz de marrée monétaire balaiera toute cette fange oligarchique par la ruine universelle vers laquelle cela nous conduit.

    Alors, ayez à l'esprit qu'au-delà de ces élections, importantes bien sûr, d'où mon texte précédent que vous devriez lire, nous nous devons de nous préserver de cette déferlante monétaire.

    P1000747 - Copie.JPGC'est pourquoi je copie-colle une série de conseils que je vous avais préalablement servi.

    les voici:

     

    Faites donc des réserves, ayant moi-même compté au minimum:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez des économies dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, l'une peu disparaître mais pas l'autre;

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage de printemps, semez  des tomates par exemple, pour avoirP1000816.JPG votre récolte au plus tôt;

    -ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    P1000749.JPG-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement d'internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autantP1000886.JPG les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.

     

     

    THEURIC

  • Courtes et multiples réflexions.

    Je vais ici proposer un vaste panorama de ce qu'il me semble de notre présent et proche futur.

    Je me dois de souligner me moquer éperdument d’optimisme ou de pessimisme, considérations basées sur la seule émotivité rendant plus ardues une réflexion profonde sur une situation donnée, ici nationale et internationale, situation complexe pouvant déboucher, dans un relativement proche futur, sur des conjonctures dangereuses.

    J'aborderai divers sujets dont quelques-uns sortant, pour le moins, de l'ordinaire.

    Je commencerais par deux de mes relatives erreurs.

     

     

    Réalité du crash économique présent:

    Ma première erreur fut de ne pas comprendre la réelle nature de la bulle spéculative à laquelle nous avons aujourd'hui affaire.

    Il y a deux façon d'aborder ce crash économique, soit ne pas en croire la possibilité en raison du nombre de gens y faisant état sans que personne n'en perçoive un quelconque effet, soit, justement, d'en pronostiquer l'avènement prochain sans que rien ne semble se passer.

    Or, tous, ainsi que moi-même, considérions, avec méprise, que ce crash aurait la même configuration que ceux des années passées, qu'elle soit boursière, bancaire et/ou de crédit, technologique ou de toutes ces autres raisons qui causèrent des dégâts plus ou moins importants dans l'économie mondiale ou, pour le moins, dans celle de telle ou telle région du monde.

    De fait, si rien ne paraît de la réalité de ce crash actuelle, ce n'est pas parce qu'il ne surviendra pas ou que, comme je l'avais envisager précédemment, divers mécanismes mis en place en retarderaient la survenue mais bien parce que celui-ci nous est invisible: il est d'une nature toute autre que de tous ceux qui se sont, les uns après les autres, succédé.

    En effet, cette bulle spéculative est de deux types, complémentaires, et éclate sous nos yeux:

    -   Bulle industriel: la désindustrialisation occidentale (U.S.A., Canada, Europe de l'ouest et Japon pour l'essentiel) qui perdure depuis maintenant près de quarante ans, qui vit les usines s'expatrier là où les salaires sont au plus bas coût pour vendre ces mêmes produits là où ces fabriques ont fermé, s'accentue autant en Occident que dans ces pays aux médiocres émoluments car plus aucun fabriquant ne trouve acheteur de ce qu'il s'usine.

    Il s'agit bien là de la fermeture accélérée d'industries, générant un chômage monstre aux quatre coins de la planète et d'une baisse des salaires occidentaux de même étendue, hormis quelques nations aux rétributions déjà des plus modiques comme en Europe de l'est, et encore, ce qui ne peut pas ne pas s'accompagner d'un ralentissement progressif des échanges commerciaux internationaux, aérien et maritime, et d'une déstabilisation politique croissante des pays;

    -   Bulle monétaire: non pas par la disparition des quatre monnaies que sont $, £, €, ¥, mais de la simple perte de valeur dû à la dantesque surproduction de ces monnaies, totalement déconnectée d'un quelconque réalisme économique et s'amplifiant au fur et à mesure que ces quatre pays et unions, États-Unis-d'Amérique, Angleterre, Union-Européenne, Japon, se désindustrialisent et s'appauvrissent.

    Cette hyper-production monétaire étant dû, à l'origine, pour tenter, dès 2008, de relancer les économies et les industries de ces quatre régions et de sauver des banques qui furent les artisans principaux de cette, déjà, catastrophe économique, avec l'appui aveugle des banques centrales de ces états ainsi que d'un personnel politique incompétent, d'un dogmatisme dangereux, inflexible et extravagant.

    Ces deux bulles spéculatives sont intimement liées en raison de frontières depuis longtemps plus que perméables, béantes, entrainant l'accélération de la fuite et/ou de la ruine des entreprises occidentales, de la monté du chômage ou baisse des salaires par cette concurrence des nations à faibles coûts, suivi de la baisse des bénéfices réels de ces entreprises et dès lors, théoriquement, de celles des bourses si elles n'étaient pas soutenues par ce déferlement de monnaie et de l'achat d'actions par les banques centrales.

    Il y a un renchérissement de cette hyper-production monétaire versée  aux banques, aux bourses et, par delà, aux fonds spéculatifs sous autorité étasunienne: il ne s'agit plus de les sauver mais de retarder le plus longtemps possible leur inévitable banqueroute, conduisant à la ruine universelle mais, surtout, de différer une faillite U.S. déjà effective.

    Hyper-production permettant de prêter aux pays de l'U.E., prêts qu'ils remboursent grâce à  nos propres impôts versés ainsi, indirectement, à ces banques et fonds spéculateurs sans que les états puissent investir dans quoi que ce soit, ce qui ruine d'autant les économies occidentales.

    Nous avons là le plus bel exemple de privatisation de fait des impôts et de la privation du citoyen et de l'état de ses biens puisque, normalement, c'est à la banque centrale de prêter à la patrie.

    Ces crédits aux états sont des vols purs et simples!

    A ce mécanisme vient se surajouter toutes les autres bulles spéculatives qui, à des degrés divers, noyautent et pourrissent l'ensemble des économies mondialisées dont celles de l'immobilier et du crédit sont les plus visibles, comme en Chine ou en France.

     

    L'apparition d'enjeux géostratégiques:

     Ma deuxième erreur est liée à la précédente.

    Elle fut de concevoir que les grands enjeux géostratégiques ne deviendraient centraux que quand l'effondrement boursier en en amorcerait le processus.

    Or, nous sommes dores et déjà entré dans un mécanisme d'éclatement de bulles spéculatives tel que je l'ai précédemment défini et les événements ukrainiens nous montrent combien ces enjeux prennent  de l'importance (étant entendu que dorénavant les enjeux géostratégiques sont essentiellement commandés par des intérêts nationaux et non plus idéologiques).

    Ces événements ukrainiens montrent à tous, d’abord et avant tout, les immenses faiblesses occidentales, tant économiques, politiques, gouvernementales, morales que militaires.

    Plusieurs observations peuvent être faites, entre-autres:

    -la prise de distance progressive de l'Angleterre autant de son allié étasunien que de l'Union-Européenne, sinon son gouvernement n'aurait jamais menacé l'U.E. de faire un référendum pour ou contre la sortie de l'union;

    -la distance prise par la Turquie d'avec l'U.E. et les U.S.A. qui la fait se rapprocher de la Russie;

    -la puissance montante et maintenant incontournable de ces pays qu'avec condescendance l'Occident nomme les B.R.I.C.s;

    -les, pour le moins, déficiences politiques et institutionnelles de l'Union-Européenne, sa gouvernance impossible entre une assemblée sans pouvoir ou en ayant si peu, un conseils européen et des conseils des ministres  inutiles en raison du principe d'unanimité rendant de réelles décisions politiques improbables et la commission européenne, le gouvernement de l'union, aux membres choisis pour leurs mollesses et lacunes.

    L'ensemble de ces déficiences rendant  l'Union-Européenne impossible à gouverner et à réformer, il n'est plus que de la dissoudre..., si elle ne se dissout pas d'elle-même;

    -la détestation montante des peuples de l'U.E. pour cette union qui, en vérité, n'a jamais rien pu leur apporter que le contraire de ce qu'elle leur avait promis: de paix elle ne cherche que la guerre, ici contre la Russie (U.E. étant sans arme, sans munition, sans armée), de richesse elle n'a amené que pauvreté, chômage, ruine, déprédation et désolation, de démocratie elle ne fut qu'autocratie, ploutocratie, aristocratie en ne respectant que toujours moins le vote de ses citoyens, d'égalité entre les peuples elle n'est que domination de l'Allemagne et des U.S.A.;

    -La totale incroyance de nos édiles pour une quelconque valeur de l'Union-européenne, en cela j'en donne trois exemples:

          -Jamais, pendant les jeux olympiques, ne sont décomptés, dans les médiats, les médailles remportées par l'Union-Européenne, jamais aucun athlète ne s'est réclamé de l'union, jamais une personnalité politique de l'U.E. ne s'est, devant les caméra, enorgueillit du résultat de l'ensemble des sportifs européens;

          -La météorologie présentée à la télévision  ne fait nul part mention, hormis sur france24 d'ambition internationale, du temps qu'il peut faire ne serait-ce que chez nos proches voisins, Belgique, Espagne ou Italie;

          -Seules deux élections européennes font cas lors des journaux télévisés, celles d'Angleterre et d'Allemagne, mais quand elles ont lieu aux États-Unis-d'Amérique, le temps d'antenne dépasse, et de loin, ceux des précédentes.

    Cela nous montre bien que l'Union-Européenne n'est qu'une farce dont personne n'accorde foi, même aux plus hautes fonctions et qu'elle n'est que la pauvre résultante de la colonisation de l'Ouest-Eurasie par les étasuniens (parler anglais, hormis pour les scientifiques, la langue anglaise étant devenue langue savante, revient de reconnaitre sa position de colonisé);

    -les puissances régionales montantes, faisant ou non parti des B.R.I.C.s, comme le Brésil ou l'Afrique-du-Sud, poseront, sous peu, le problème de nombreux conflits potentiels;

    -surtout, l'incontournable Russie, détenant des ressources en matière première et en intelligence, ce qui, ironie de l'histoire, la rend centrale en remplacement de U.E.A., elle qui agit avec une grande subtilité et finesse dans sa confrontation ukrainienne avec un gouvernement étasunien ayant perdu toute mesure, esprit et force d'âme et une européenne union ne faisant que suivre les moindre de ses désidératas;

    -je me dois de rajouter une rapide note au sujet d'Israël, sujet sensible s'il en est, proche d'une dynamite de l'écrit et de la parole, quand bien même serais-je juif de par ce qu'il en est dit, d'us ashkenaze athée loin de toute religion et tradition, comme Marx, Freud et Einstein.

    Cette région a été, depuis toujours, d'un intérêt géostratégique majeur et il serait de l'avantage des israéliens et des palestiniens que, dès que la disparition de l'empire U.S. deviendra d'évidence, un terrain d'entente soit trouvé pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne devienne, pour de proches ou lointains voisins, la bonne cause pour occuper une position stratégique de première importance (sans compter que cette situation pourrit chaque jour un peu plus l'ambiance en Europe et en France et je ne veux en aucun cas me retrouver face à des difficultés en raison de causes psycho-anthropologiques profondes et logiques que chacun des belligérants feraient bien de rechercher).

    La découverte de gaz et de pétrole au large des côtes Israéliennes et un fonctionnement psychosocial proche de celui des Anglo-saxons pourrait peut-être, aussi, en faire sens.

     

    Fin des Amériques en tant qu'union:

    La Disparition des U.S.A. représentera un problème géopolitique essentiellement en Europe, au Canada et, bien entendu, pour les étasuniens, le reste du monde se préparant déjà, parfois contraint et forcé, à cette échéance.

    Pour les européens et pas seulement les décideurs, ce sera une réelle catastrophe idéologique, bien pire que ce que put être l'achèvement du communisme et la disparition de l'U.R.S.S..

    Bien que certains pays de l'union en viennent à s'écarter de l'empire U.S., en raison de la situation en Ukraine pour l'Allemagne et, dans une moindre mesure, pour la France ou d'une Angleterre, comme je l'ai montré plus haut, qui, comprenant les faiblesses aujourd'hui patentes des U.S.A. et de l'U.E., en est à vouloir reprendre son indépendance, le centre physique et symbolique du néolibéralisme se trouve, dans l'imaginaire euromaniaque, dans les bureaux de la Maison Blanche et le long des allées de Wall Street.

    En réalité c'est l'Europe qui est la mère de cette doxa devenue extravagante, c'est l'ordre bourgeois européen, en perdant le contrôle du capitalisme depuis les cent ans nous séparant de la première guerre mondiale et en l'ayant exporté dans les Amériques depuis plus longtemps encore qui a le plus à perdre de cette fin prochaine, parce que cet ordre bourgeois est devenu ce que précédemment il haïssait le plus: d'une avidité et d'une lésinerie au-delà de toute retenue tenant lieu de toute valeur morale et de culture.

  • De la régénération.

    Assurément aucune société ne peut être fleurissante et heureuse si la partie de loin la plus grande de ses membres est pauvre et misérable.

    Adam Smith.

     

    Nous nous retrouvons aujourd'hui en une situation étrange.

    Si en 2008 le système économiste monétariste avait, dès cette époque, cessé de fonctionner, la majorité de la population mondiale n'aurait absolument pas compris ce qu'il se serait passé.

    En retour, nous aurions eu une bien plus grande facilité, et pas seulement en Europe et en Occident, pour repartir rapidement  sur des bases infiniment plus  saines.

    Depuis lors, tous les quatre ans environ, nous nous retrouvons à devoir faire face àP1020814.JPG une accentuation des tensions économiques globales provenant de l'appauvrissement continuelle de toutes les classes-moyennes, mais aussi des plus pauvres.

    L'origine s'en trouvant que, pour pouvoir sauver le-dit système, les gouvernements présents à chaque période se retrouvent contraints de devoir tous les ponctionner de leurs richesses, souvent déjà réduites, à chaque crise cyclique de 4 ans.

    Ce qui mène à ce que cet appauvrissement génère des dégâts progressifs sur le tissu industriel international, conduisant inéluctablement à une nouvelle crise, discrète, dissimulée, omise, qui suit ces quatre années passées à ces délitements, puis ce cycle reprend, paupérisant chaque fois d'autant plus les populations.

    Après celles de 2012 puis de 2016, nous parvenons maintenant à 2020 où s'y discute, du-moins en France de ce que j'en sais, d'une possible, voire d'une probable faillite mondialisée.

    Là se situe de cette étrangeté, bien compréhensible, de notre situation présente: autant ces dégâts occasionnés en bientôt douze ans n'ont fait que grandement s'accentuer, autant la part de la population qui en saisit le fait augmente, c'est normal, elle s'appauvrit plus à chaque fois.

    En outre, ce que nous explique Monsieur Sannat ici c'est que les bourses peuvent fonctionner sans trop de problèmes encore longtemps, tout en ce que ces P1020939.JPGinstabilités sociale et industrielles continuent de s'enfler à la même cadence que les bulles spéculatives.

    Pour comprendre ce que je veux expliquer il me faut rajouter, en plus de l'économie monétariste des oligarques de toutes nationalités, et de celle réelle, industries, fabriques, mines et agricultures, une troisième partie participe de cet ensemble, celle de la politique et donc des peuples.

    Ce qui, en quelque sorte, est la réalité pleine et entière de l'économie réelle puisque, en toute fin, toute économie fonctionnelle ne peut avoir d'existence que pour et par le peuple.

    C'est cela, bien que ce ne soit pas formulé, que la population française commence à comprendre.

    Il y a donc trois composantes en présence, l'économie monétariste oligarchique d'un coté, les nations continuellement appauvries et dès lors les pays de l'autre, tous deux aux intérêts divergents et, au milieu, l'économie réelle qui se délite.

    Sachant que, dans l'ensemble, la plupart des gouvernements sont, de manière plus ou moins formelle, assujettis aux oligarchies.

    Même la Chine semble, en raison de ses décisions, dans une situation analogue, quand bien même de ses riches quitte ce pays, Xi Jinping parait être, par idéologie ou par pression, empreint des mêmes contraintes qu'ici.

    Il y a désindustrialisation, le signe le plus juste en cela c'est de remarquer que l'IranP1030007.JPG et le Vénézuéla, au moins, sont en interdiction de commercer avec le reste du monde par ordre des États-Unis-d'Amérique et, donc, que 40 à 60% du pétrole mondiale se retrouve de fait en situation de blocage d'exportation, le prix du pétrole, et dès lors de celui de l'essence et du gasoil qui devraient tous exploser, ne se retrouvent pas à avoir un coût si exorbitant que cela, voire, même, il stagne.

    La raison de cette interdiction en étant pour les USA de pouvoir vendre son pétrole de schiste à un prix raisonnable.

    Il eut été une autre époque où une telle restriction des carburants aurait fait flamber leurs prix en une inflation très importante.

    Comme nous l'avons vu au début de ce billet, la spéculation monétariste, les bourses, voire même le système monétaire international, peuvent perdurer pendant encore longtemps, pour ce dernier la raison en étant que ce sont toutes les monnaies qui se dévaluent en même temps, ce que vous percevrez comme moi dans cet audio vers les 15mn., du même intervenant qu'indiqué plus haut (sauf de la Russie et de l'Islande, je ne sais pas comment ils maintiennent leur monnaie dont la valeur se devrait de s'enfler puisque toutes les autres s’atténuent, sauf à ce qu'ils vivent en semi-autarcie).

    Par conséquent les instabilités de ce système tendent toujours plus à s'accroitre, à cause de cette désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des classes-moyennes de tous pays, via les ponctions monétaires oligarchique par le biais des impôts, des privatisations, augmentations des prix, productions monétaires, crédits/dettes pour tous et autres subterfuges (même les USA trumpiennes n'y échappent pas).

    P1020488.JPGIl est à remarquer que de plus en plus de peuples tendent à se révolter contre leur gouvernement, tous attendaient que la France se réveillât pour se faire.

    Cela provient autant de leurs difficultés grandissantes, de leur prise de conscience de leurs provenances, même si celle-ci est quelque peu indéfinie, que de la fragilité progressive des-dites oligarchies et, dès lors, de ces gouvernements sous leur autorité.

    C'est pourquoi je dis qu'il y a le retour de la politique.

    Pour le moins, chaque peuple choisit normalement celui de gouvernement qui lui convient, sauf quand une force supérieur au-dit peuple, ici ploutocratique, y met à la place un fantoche à sa botte, celui des macronniaiseux en étant l'exemple typique, il en est de même de celui merkellien en Allemagne.

    Or, de 2008 à bientôt 2020, le rapport de force tend à s'équilibrer entre un pouvoir oligarchique, anciennement puissant et désormais déclinant, et la prise de conscience populaire montante, continuelle, des raisons de la situation économique nationale et internationale.

    Ce mouvement est, actuellement, entrain de se croiser, d'où ce retour à la politique de la population, puis, à un moment donné, ce rapport de force, momentanément égal, s'inversera.

    Il m'est de prudence que de vouloir considérer que ce phénomène d'inversement de ces forces puisse être déjà  pleinement présent aux USA, ainsi de ne rester qu'uneP1030286.JPG idée seulement potentiel tant qu'aucune preuve formelle ne vienne l'étayer, il est toutefois à remarquer que ce pays a, depuis 7 décennies, une avance évolutive d'une dizaine d'années sur les pays européens, donc sur la France.

    A ceci j'y rajoute mon hypothèse (puisque elle n'est pas également vérifiée totalement par des faits) que la déchéance des deux empires, URSS/USA, à trente ans intervalle, s'effectue suivant un processus inversé en miroir.

    Partant de cette idée, je considère qu'il est fortement probable que ce sera à cause de mécanismes politiques US, dès lors provenant du peuple, que le système économique monétariste mondialisé s'effondrera.

    Si j'y fait intervenir une autre de mes idées, celle, en postulat, voulant qu'il n'est pas possible de réformer une organisation politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, sauf à l'auto-détruire.

    Et que des trois composantes en jeu en temps de réforme autodestructrice d'une telle organisation, j'en rajoute une quatrième, nouvelle, concernant l'empire US, mais aussi sa perle coloniale qu'est l'Union-Européenne:

    1)-la première critique et réformatrice, l'équipe trumpienne et ses affidés;

    2)-la seconde conservatrice, l'état profond et ses affidés;

    P1030531.JPG3)-la troisième subversive et dissolvante, d'un ensemble d'obédiences complexes d'une forme de sociale-démocratie jusqu'à un socialisme libertaire radical, en passant par un communisme à l'ancienne;

    4)-cette quatrième composante serait faite, donc, suivant cette perspective, d'un nationalisme d'état se développant au sein de  l'union Outre-atlantique, au Texas notamment;

    Nous pourrions considérer comme hypothèse, que je pense solide, la séparation de plusieurs de ces états des Etasunis qui remettraient en cause l'existence du dollar US en mettant en place une nouvelle monnaie nationale.

    Il n'est pas possible, en effet, que de telles instabilités économiques et politiques partout dans le monde et qui ne font que s'accroitre, ne génèrent un phénomène de rupture à un moment ou à un autre.

    Son centre de gravité, aux deux sens du terme, se trouvant au pays de Tonton Sam et du dollar US, puisque c'est là que s'y trouvent les tensions les plus fortes, comme de plus il y a des désaccords idéologiques de ces deux premières composantes entre la plupart des états des États-Unis et que des forces sécessionnistes s'y développent au sein de certains d'entre-eux.P1030098.JPG

    J'émets donc cette hypothèse, une de plus, que cette nouvelle dissidence pourrait être la raison pour laquelle ce système économique monétariste international s'effondrerait, un début de sécession précédant l'éclatement des USA.

    Aucune de celles que je vous avais déjà proposé par le passé à votre réflexion ne me paraissent pleinement satisfaisantes, celle-ci, du-moins, bien que surprenante, au parfum, je l'avoue, quelque peu fantasque, me semble être la plus solide de toutes, même si je n'en ai pas non plus une pleine satisfaction.

    Cela voudrait dire en effet que ces quelques états seraient en phase discrète de mise en œuvre de cette indépendance et, ce, de tous points de vues, politique, économique entre-autre, sans être repéré par le pouvoir central.

     

    Mais pourquoi  donc donner comme titre de ce billet: De la régénération?

    C'est parce que je sens l'envie populaire grandissante d'un renouveau de la connaissance, de l'érudition et de la critique des croyances, chose que je ressens en France, ben oui, c'est mon pays, sinon, aussi, je n'en serais pas à écrire ces lignes, de vouloir comprendre la réalité des causes de notre situation, de vous en P1020207.JPGexposer mes réflexions.

    Lié à la monté puissante du sentiment patriotique que les gilettistes nous ont montré, faisant la preuve que notre indétermination d'Être, notre perte d'identité, s'efface à  son rythme, ce qui ne peut que nous conduire à la régénération de notre pays, du-moins à ses débuts.

    Parce que, aussi, je ne vois pas comment les USA pourraient se sortir autrement du bourbiers dedans lequel ils se sont mis et nous ont mis à leur suite, des forces  contraires qui s'y confrontent de plus en plus, ainsi que de l'affaiblissement continu de leur état profond et du pouvoir central.

    Que si je suis logiquement cette hypothèse d'un effondrement inverse des USA par rapport à ce qu'il s'était passé en URSS, où, pour ce second, l'éclatement de cette union à fait suite à sa dissolution, je peux donc postuler que pour le premier cet éclatement

  • Des services publics et ceux en réseaux.

    Je me disais qu'il me faudrait bien aborder la question des services publics en réseau.

    Ce thème d'actualité ne peut plus être du ressort idéologique parce que devenu, en raison de la complexification croissante de nos sociétés, d'essence socialement mécanique, c'est à dire d'une logique interne à nos sociétés en raison de cette complexification croissante.

    Il est, par exemple, impératif que tous, jusqu'aux plus pauvres, nous puissions voyager à un prix abordable, que ce soit par nos autoroutes, les métros, les bus, les tramways et la S.N.C.F., en raison de ce que nous ne pouvons plus vivre en autarcie, ne serait-ce que pour aller travailler et acheter de quoi manger.

    La question de l'existence des frontières, je l'analyserais plus tard, mais elle est, en réalité, centrale.

    Et celle-ci est inextricablement liée à notre double et bientôt triple domination, par l'Union-Européenne, d'essence totalitaire, de l'empire U.S., en situation avancée de dépérissement et de déclin, et d'une Allemagne, étoile montante de l'U.E., ne comprenant pas que si elle se débarrasse de l'euro elle détruira inéluctablement l'union.

    Ce phénomène a un nom: la mondialisation, qui serait le parangon de modernité.

    Or, cette globalisation, autre nom de la mondialisation, comprend deux processus diamétralement opposés:

    _Une mondialité intellectuelle, et donc également technique, technologique,P1010609.JPG scientifique, philosophique, religieuse, politique et j'en  passe..., à l'image de celle qui se construisit en Europe du moyen-âge jusqu'à la moitié du XX° siècle, qui fait qu'aujourd'hui un mathématicien chinois et français, par exemple, trouveront facilement plus à se raconter que chacun d'entre-eux d'avec l'un de leur concitoyen;

    _Une idéologie conservatrice mondialiste économico-politique, dite néolibérale, dont le socle doctrinal a plus de deux siècles d'âge, aux origines bourgeoises, soit d'une pensée marchande antérieur même à la période médiévale, voire antique, dont le vecteur majeur contemporain fut l'empire ultime qu'ont été les États-Unis-d'Amérique, faisant suite à ceux européens.

    Autant le premier est, en effet, progressiste dans le sens où cet échange continuel est l'un des multiples gages que les sociétés humaines vont dans le développement d'elles-mêmes.

    Autant le second, lui, est la tentative malheureuse d'un petit groupe de personnes, les oligarques et leurs serviteurs, de conserver et faire croitre un pouvoir, ici monétaire, qui, du fait de  leurs errements provenant de leur médiocrité structurelle, ne pourra que se perdre, quoi qu'ils décident et fassent.

    La privatisation, entre-autre, des services publics, dont ceux en réseaux, n'étant que l'une de ces multiples tentatives de conservation de ce pouvoir par une transformation accrue de la richesse réelle des nation en masse monétaire.

    Ce qui, indirectement, ne pourra qu'appauvrir encore plus les peuples et, donc, de détruire encore plus le tissu industriel mondial, cause véritable de la faillite généralisée en cours.

    P1010594.JPGCe que je veux montrer là c'est qu'en effet, et comme déjà dit ailleurs, tout se tient.

    Alors, quand bien même je vais vous montrer que privatiser un service public est une pure foutaise logique, politique et économique, cette idée absurde n'est que l'un des multiples exemples,  criant il est vrai, de l'incompétence et de l'inconséquence formelle de ceux qui ont la charge des nations et de leur économie.

    De leur médiocrité (ce que je ne cesserais de répéter jusqu'à plus soif).

     Par nature, une entreprise doit faire des bénéfices, il ne peut en être autrement, sinon c'est la faillite, d'autant plus que les grandes entreprises tendent à en verser une part de plus en plus importante aux acteurs boursiers.

    De plus, pour le bon fonctionnement de nos sociétés complexes, l'élimination et le retraitement des ordures, la fourniture en énergie, en eau, ainsi que de son évacuation devenue sale, la bonne marche des communications, rails, routes, courriers, télécommunications, un service de santé, une instruction publique, un système judiciaire, une police, une armée, une banque centrale et sa gestion du monétaire, et une administration efficace sont tous nécessaires pour le pays et l'ensemble de la population.

    Tous ont deux particularités, ils ne dégagent aucune plus-value et tendent à un coût d'usage important.P1010448.JPG

    La plus-value étant le gain dégagée par une entreprise quand, d'une matière brut, en sort le produit fini, ou, en-deça, un produit semi-fini, c'est elle qui génèrera le bénéfice de l'entreprise.

    Nous pouvons considérer la même chose en ce qui concerne les matières premières, agricole et minier, énergie comprise, qui, de la plante ou l'animal, tout autant de l'extraction, du pétrole ou du fer par exemple, ont tous besoin qu'un travail productif soit effectué, puis qu'à la mise vente une plus-value en soit dégagé.

    Entre la terre d'un coté, le blé, le poulet, le pétrole, le fer de l'autre, une plus-value ne peut que s'être développée.

    C'est cette plus-value qui, de proche en proche, permet, de la nation (le peuple) au pays, du pays à l'état, à ce que la société, vaille que vaille, fonctionne au mieux.

    C'est pourquoi l'appauvrissement de l'Occident provient essentiellement de la fuite des usines et fabriques de ses régions et de l'accaparement de cette plus-value par l'oligarchie financière (bien qu'il soit à remarquer que, dorénavant, ce sont toutes les plus-values de toutes les entreprises mondiales qui s'en voient spoliées par cette oligarchie mondialisée).

    Les quatre derniers de cette liste, police, armée, banque centrale et sa gestion du fait P1010484 - Copie.JPGmonétaire et administrations sont ou devraient ressortir du seul pouvoir régalien de tout état, si cela n'est pas, alors la société peut être considérée comme étant gravement viciée, sûrement par une domination oligarchique.

    Celui qui précède, le pouvoir judiciaire, fait parti, avec celui exécutif et législatif, de ces trois pouvoirs qui se devraient d'être indépendants les uns des autres, l'inverse montrerait une tendance totalitaire de l'état, ce qui, vous le remarquerez, est le cas en France.

    Un service public de santé efficace est d'une obligation majeur, toute faiblesse faciliterait l'apparition d'épidémie et de pandémie en raison de la fragilisation de la population.

    De plus et c'est le plus important, cet affaiblissement ne peut que mettre les sociétés modernes à un niveau infiniment plus bas que les sociétés dites premières, et même de celles antérieurs, des plus primitives, qui toutes soignent et soignaient, d'une manière ou d'une autre, le moindre de ses citoyens.

    Même les femelles chimpanzés apprennent à leur petits le petit nombre de traitement qu'elles connaissent, pour se débarrasser des vers intestinaux par exemple.

    C'est pourquoi un service de santé efficace dédié à tous les habitants du pays est une évidence morale archétypale que seuls des malades mentaux pourraient remettre en question, et là, mes mots sont pesés à leur juste dimension.

    Ou alors que l'on laisse les plus pauvres crever, mais en ce cas, foin d'hypocrisie, que cela soit affirmé et assumé: l'argent est plus important que la vie de nos semblables.

    Vous remarquerez que celui des États-Unis-d'Amérique est pour l'essentiel privé etP1010594.JPG que, de plus, il n'y existe pas ou peu de sécurité sociale mais des assurances santé privées, ce que nos maîtres voudraient voir à l’œuvre en France, ainsi, qu'une grande part des étasuniens ne peuvent être soignés ou se ruinent pour tenter d'être guéri n'y pose aucun cas de conscience.

    C'est en cela qu'il est possible d'affirmer que les États-Unis-d'Amérique est un pays anthropologiquement malade.

    Une instruction publique efficiente est, comme la précédente, une évidence à l'heur de nos sociétés devenues si complexes.

    Est définitivement fini, à de rares exceptions près, le temps ou les anciens apprenaient aux plus jeunes l'agriculture, la menuiserie ou l'art de la guerre..., et ne savoir que lire, écrire, compter n'est plus suffisant pour chacun d'entre-nous.

    Tous les porteurs de mémoire, l'informatique et internet, même si nous risquons fort de nous en retrouver en panne lorsque le système économique globalisé s'effondrera, mais aussi le livre et l'archivage papier, nous dégageant de devoir tout mémoriser, il est désormais de la plus absolue nécessité que tous aient une culture large et étendue.

    Tout autant que d'apprendre à penser par soi-même.

    D'où l'exigence à ce que l'instruction des enfants, des jeunes, mais aussi des adultes, soit placée hors de tout champ doctrinal, soit laïc dans son sens le plus large, ni régenté par une religion, ni par une idéologie politique, ce qu'est le néolibéralisme, ni par quoi que ce soit d'autre que la connaissance et le savoir.

    C'est pourquoi une éducation part trop spécialisée ne peut que générer de futurs P1010665 - Copie.JPGcrétins-savants ne sachant pas faire à terme, hors du domaine appris, de distinctions entre la réalité et l'irréalité.

    Instrumentaliser les jeunes pour les déterminer à un métier est une horreur sociétale, une erreur politique et le résumé des faiblesses conceptuelles de nos élites et édiles.

    Mais comment voulez-vous que des médiocres puissent concevoir quoi que ce soit hors de leur petit champ d'idéalisme béat?

    Les quatre restants, les services publics en réseau, sont: l'évacuation des déchets et leur traitement, la fourniture & l'évacuation de l'eau, l'énergie fournie par fil, électricité, ou tuyauterie, gaz, les communications, routier, rail, courrier et télécommunications sont devenus nécessaire à chacun d'entre-nous pour le bon   fonctionnement des pays (les transports maritimes et aériens pourraient peut-être être mis à part, cela demandant réflexions suivant les cas).

    Vous remarquerez que tous les services publics en réseaux ont la particularité, en plus de leur prix importants tant dans la mise en place de leur infrastructure que de leur entretien, de leur impossibilité d'en dégager la moindre plus-value puisqu'il ne saurait y avoir de produit fini en bout de chaîne, ces réseaux ne peuvent pouvoir être dédoublés, ne serait-ce qu'en raison de leurs coûts.

    Qui imaginerait ce doublement par une autre entreprise, du passage d'un autre camion poubelle dans les mêmes rues chaque semaine, d'une voie de chemin de fer, d'un même parcours de ligne de bus pour deux entreprises (les britanniques s'y sont essayé et s'y sont cassé les dents), d'une autoroute, de lignes hautes-tensions, des tuyauteries de gaz ou d'eau ou de fils téléphoniques, ceci sur les mêmes tracés, ce serait profondément absurde.P1010358.JPG

    Qui imaginerait cela, personne, cela va de soi.

    Alors, prenons l'exemple de la S.N.C.F. et voyons ce que produira inéluctablement sa mise en concurrence et sa privatisation, puis les raisons qui font que les chemins-de-fer britanniques sont aussi onéreux qu'inefficaces.

    Comme dit plus haut, une entreprise doit faire des bénéfices sinon elles fait faillite, ce qui aurait dû se produire pour les banques en 2008, cela montrait déjà, toutefois, la mainmise oligarchique sur le personnel politique occidental.

    Il y a deux types de privatisation possible pour un service public en réseau:

    1) soit la concession vendu à un opérateur pour un temps déterminé, ce qui, me semble-t-il, est ce qui a eu lieu en Grande-Bretagne, ce qui est aussi le cas de nos autoroutes;

    2) soit la possibilité pour plusieurs opérateurs d'utiliser le même réseau, ce qui est le fait, entre-autre, des chemins-de-fer en Union-Européenne et en France.

    Faisons donc cette analyse logique de ces choix qui s'offrent à ces opérateurs dans cette absurde concurrence libre et non faussée qu'à institué l'U.E. en notre beau pays.

    (  Comprenons bien les raisons d'être de la colonie qu'est l'Union-Européenne de l'empire U.S., consciemment et inconsciemment: il s'agit, pour lui de détruire les pays européens autant par leur haine de ces pays qui forcèrent leurs ancêtres de les quitter, quelle qu'en soient les causes, de l'intelligence que les européens surent P1010498.JPGdévelopper pendant des siècles, et aussi de pomper jusqu'à plus soif la moindre parcelle de richesse de cette région, ainsi que d'empêcher l'ouest eurasiatique de prendre leur place dominante.

    Et oui, l'empire U.S. est en même temps la résultante de la haine envers leur pays originels, de leur jalousie maladive collective, d'un immense et violent complexe d'infériorité, d'une sordide avidité à la cupidité et du sentiment réaliste de la puissance véritable des européens, si tant est que ces derniers puissent se débarrasser de leur rêveries américanolâtres sous toutes leurs formes.    )

    Dans la possibilité numéro 2), pour faire  son bénéfice, dans une situation, donc, où les opérateurs passent par le même réseau, l'entreprise acquéreur a plusieurs choix:

    -Soit augmenter les prix, mais la concurrence l'en empêche, sauf s'il y a accord entre les différents acteurs, phénomène ancien ayant commencé dès les années trente aux U.S.A. pour la vente des ampoules à incandescence, ce qui génère déjà des effets pervers;

    -Soit tout faire pour réduire le coût de réparation des infrastructures, c'est pourquoi l'état a, depuis quelque temps, séparé l'entretien des voies et gares du matériel roulant, mais pensez-vous vraiment que leurs propriétaires ne feront pas tout pour verser le moins possible d'argent à la société chargée de cet entretien, quitte, pour cela, à faire quelques trafiques d'influences?

    Ne soyons, là encore, pas naïfs, déjà que nombre de hauts fonctionnaires ne cessent de passer des administrations au banques et vice et versa, pourquoi pas la même chose provenant des services publiques, si ça paye bien;

    -Soit faire des économies à tous les échelons de l'entreprise: salaire et entretien des machines et des wagons pour l'essentiel.P1010579 - Copie.JPG

    -Soit n'avoir à charge que les lignes les plus rentables, vous remarquerez à ce propos que les pouvoirs publiques ont déjà pris grand soin d'écarter celles ne fournissant que peu de voyageur.

    Ainsi, voyez-vous, nous nous retrouverons sous peu, si le système économique globalisé n'explose pas avant (ce qui remettrait tous les compteurs à zéro), au-devant de grands dangers, ne serait-ce d'accidents ferroviaires mortels et du délaissement d'une large part du territoire du pays.

    Ce dont la chapelle bruxelloise et sa camarilla, l'oligarchie ubuesque et dangereuses et leurs petites mains gouvernementales et journalistique, se foutent comme de l'an quarante, tant ils s'arcboutent sur leurs absurdes idéologies: leur fortune, leur équilibre psychologique et leur survie sociale étant à ce prix.

    Les britanniques, eux, qui commencèrent leur révolution néolibérale avant nous-autres, choisirent la voie, si je puis dire, de concessions vendues séparées en plusieurs tronçons.

    Ce qui fut choisi en France pour nos autoroutes.

    Là encore, les effets pervers tournent toujours autour des deux point d'achoppement que peuvent générer la privatisation de services publics en réseaux, soient le bénéfice nécessaire aux entreprises et, lié, l'entretien de ces réseaux:

    -Cette entreprise peut considérer avec raison qu'elle a un temps déterminé pour faire du profit, auquel cas elle

  • Je reste intrigué!

    Oui, je suis et reste intrigué par notre époque.

    Certes, je me suis essayé de comprendre pourquoi sévit un tel aveuglement, un tel déni de ce vers quoi nous nous conduisons.

    De ce fatras idéologique et d'événement, j'en ai cherché des principes internes pour tenter d'en rendre compte, pour le comprendre, ceci tout en en faisant ressortir des lois évolutives des sociétés humaines.

    Tout en sachant que ma toute petite voix ne peut pas porter bien haut.

    Il est visible, pourtant, que le système économico-politique néolibéral est entré dans une phase de panique, la présence absurde de la gamine Gréta Thunberg au-dedans d'instances nationales et mondiales le montre plus que tout autre chose.

    Les jours précédents la FED, la banque centrale US, a injecté des centaines de milliards de dollar (entre 250 à plus de 300) dans les banques pour les soutenir,P1030098.JPG après que les houthis du Yémen aient mené une attaque de drone sur les installations pétrolières d'Arabie-Séoudite.

    Sinon nous nous précipitions dans l'implosion de la multitude de bulles spéculatives qui, quoi qu'il en soit, imploserons toutes un jour ou l'autre, mais surtout qui, plus le temps passe, s'accroissent tant en nombre qu'en taille.

    Et cela parce que, d'après Mr. Béchade, toutes ont joué le prix du pétrole à la baisse et qu'après cet attentat ses prix ont naturellement monté, les-dites banques se sont donc retrouvé sans liquidité, ce qui veut dire sans argent, et ne pouvaient et/ou ne voulaient plus s'en prêter des unes aux autres.

    Mais pourquoi donc le prix du pétrole baisse-t-il?

    Il se dit que ce serait à cause d'une récession mondiale, un beau joli mot qui veut dire en langage plus cru mais plus exact: une désindustrialisation internationale, mais qui est moins compréhensible pour la population, et ça fait depuis longtemps que je vous en parle, amis lecteurs.

    Nous ne devons pas savoir, en effet, que tous ces banquiers sont entrain de ruiner le monde.

    P1030121.JPG(Et pendant ce temps là on nous parle d'un prétendu réchauffement climatique cataclysmique, le cataclysme ne se trouve pas là.

    Que je vous dise, dans peu de temps, quand ce système sera forclos et que tout le monde aura faim, de ce réchauffement ils pourront se le mettre........ailleurs.)

    La seule chose qui empêche la mondialisation heureuse de faire faillite c'est la monstrueuse production de monnaie des banques centrales, déversement qui accroit les instabilités de l'économie réelle tout en faisant tenir debout l'économie bancaire et, donc, monétariste.

    A la déflation provenant de cette désindustrialisation détruisant les entreprises, vient s'y greffer une inflation due à ce déversement de monnaie, et si nous avons affaire à de l'inflation, ce qui est visible par la diminution de la quantité de marchandise achetée pour un même prix, c'est bien que ce déversement monétaire est plus rapide encore que la-dite désindustrialisation.

    Processus qui conduit à ce que nous achetons moins de chose et que, donc, la déflation s'enfle, les banques, prises à la gorge par cette baisse de capacité d'achat populaire, cette inflation, diminuant d'autant l'usage du crédit, ou ne pouvant plus rembourser leurs dettes, et par les taux d'emprunts négatifs des états (elles payent pour prêter), ne peuvent qu'être contraintes d'aggraver leurs opérations spéculatives pour tenter de survivre, ce qui accélère d'autant cette désindustrialisation et leurs risques pris...

    P1030024.JPG

    Et la boucle est bouclée.

    Ainsi, l'économie mondiale, plutôt que de tourner rond, tourne en rond, ou plutôt en spirale vers son néant.

    Et je suis intrigué du fait que rares sont ceux des classes-moyennes supérieurs qui en comprennent les dangers.

    Mais il n'y a pas que l'économie qui montre d'inquiétantes fragilités, la politique, française, britannique, unioniste, étasunienne, entre tant d'autres nations, se trouvent dans un même état de délabrement.

    Plus que partout ailleurs, au pays où les armes sont rois, les États-unis-d'Amérique,  depuis longtemps en un conflit ouvert restant encore politique, idéologique et institutionnel, peuvent, en raison même de la tentative de l'oligarchie US de renverser Mr. Trump, de basculer dans une guerre civile.

    Là encore, il n'est nullement besoin d'avoir suivit de longues études pour le comprendre: le désespoir populaire y est immense, aussi grand que son ressentiment envers cette classe dirigeante.

    Dans ce pays, les trois forces dont je vous avais fait cas dans mon billet précédent, les deux qui s'affrontent sont celles des pro-Trump, classes-moyennes basses à intermédiaires et des pro-oligarchie, les classes-moyennes hautes à supérieures, ceci sans compter ceux qui ne font que survivre au jour le jour et qui n'ont pas la possibilité d'y penser.

    P1030344.JPGCelles plus ou moins communistes tendant à renvoyer ces deux camps dos-à-dos.

    En Grande-Bretagne, les forces unionistes font tout, elles aussi, pour renverser Boris Johnson et empêcher que le peuple et le pays s'échappe de l'emprise de l'Union-Européenne, mais, là encore, l'autisme collectif, d'une même sorte que de cette maladie mentale, ce totalitarisme mou et hypocrite, ce  fascisme non assumé, cette haine rageuse envers les plus pauvres qu'eux, ce double fantasme de toute puissance  et d'omniscience des mêmes classes-moyennes supérieures  est flagrant.

    Et sachant la colère du peuple britannique, personne ne peut dire comment cela se finira.

    En Allemagne tout tourne à la farce et au comique troupier où, par exemple, il s'y fait construire des centrales à charbon pour faire fonctionner ses éoliennes, elles mêmes présentes pour remplacer ses centrales nucléaire, ce qui lui coûte un fric de dingue, ceci pour faire plaisir aux mêmes classes-moyennes théoriquement éminentes d'esprit.

    Quand au bilant carbone, que je considère comme une pure crétinerie mais que les écolos ignares adorent comptabilisé, il y est de fait déplorable.

    C'est en France où, peut-être, celles-ci pourraient bien se montrer dorénavant plus raisonnables et posées, plus réfléchies surtout, tout simplement à cause de la présence de la petite linotte Thunberg à l'assemblé-national, de par la question qui ne peut que se poser dès lors (en un langage bien moins châtié):

    "Mais diantre, que fait donc cette petite donzelle en cet endroit si sérieux parler deP1010743.JPG réchauffement climatique, là où des questions urgente engageant (normalement) notre devenir s'y débattent, et pourquoi donc nos représentants applaudissent-ils de la sorte une gamine à peine pubère n'ayant pas l'air d'avoir grand chose dans le crâne?

    Cela m'intrigue et m’ébaubis, il y aurait-il quelque malfonction politique en notre beau pays?

    Et pourquoi  nos élus ont-ils voté en même temps leur approbation pour le traité de libre échange entre le Canada et l'Union-Européenne qui, en terme d'écologie, est néfaste?

    Pourquoi ensuite a-t-elle déblatéré de même à l'ONU?

    Quelle-est cette mascarade?

    Bigre, serais-je donc le sujet de quelques manipulations?"

    Ce questionnement ne peut qu'être souvent qu'inconscient mais il ne peut pas ne pas se poser au pays de Descartes.

    Mais il faudra du temps entre le moment où cette interrogation plus ou moins subliminale se fait et l'instant où la réalité, dans son principe, émergera à la conscience.

    Et ce temps là aussi m'intrigue.

    Ce qui m'inquiète le plus c'est que personne ne semble concevoir les effets que cet P1030108.JPGeffondrement économique génèrera, hormis les survivalistes qui, eux, les exagèrent.

    Du fait de la déferlante monétaire des banques centrales dès que les banques privées ont des difficultés et que, vaille que vaille, l'industrie tourne toujours tout en ralentissant de plus en plus vite, je pose l'idée, inverse de ce que j'ai pu raconter par le passé, que ce ne sera pas l'économie qui en sera la cause mais bien la politique.

    Et ce seront les Etasunis qui en seront l'épicentre.

    En y faisant l'hypothèse que cela débutera en un lieu  quelconque, peut-être retiré des centres urbains, en un désaccord agressif entre des pro et anti Trump qui, de cris en invectives, des coups jusqu'aux armes sortantes, en un phénomène de diffusion de proche en proche, un embrasement guerrier s'y fasse.

    Puis qu'à un moment donné l'empire US en vienne à sortir du jeu international parce qu'il  ne sera plus, peut-être seulement en tant qu'empire, peut-être en tant que pays.

    Et de ça aussi je ne le comprends pas: pourquoi cela n'est-il pas envisagé?

    Cela m'intrigue.

     

    P1030162.JPG

     

    THEURIC

  • Charles Sannat et l'inflation.

    Avant-propos:

     

    J'ai d'autres chats à fouetter que de répondre aux élucubrations de Monsieur Sannat, j'ai un petit meuble de salle de bain à finir de construire, suivit d'achever le dessin puis l'achat du bois pour celui, plus grand et complexe, de la cuisine.

     

    Mais aussi d'écrire les poèmes pour que, dès que j'en aurai suffisamment, je les proposerai à un éditeur.

     

    Mais je ne peux pas laisser passer les béances conceptuelles que ce Monsieur déblatère, donc, je ne peux pas faire autrement que de lui répondre rapidement.

     

    Oui Monsieur, vous êtes dans l'erreur la plus totale et cruelle! 

     

    Vous ne voyez d'inflation que de celle des étals populaires, or vous oubliez que celle-ci est bien présente, non pas chez les particuliers mais dans les opérations spéculatives, entre-autre boursière, c'est pourquoi Wall-Street et le CAC40 sont au plus hauts, d'entreprises qui, pour beaucoup, sont dans une situation déplorable.

     

    Alors, que cela veut-il dire que le nouveau gouvernement US va remonter ladite inflation US dans ce pays gravement quasiment désindustrialisé?

     

    Tout simplement qu'en plus de déverser un tombereau de monnaie dans les places financières, nos olibrius outre-atlantique vont faire de même pour sa population et, là, vous pouvez être sûr que vous y aurez une inflation pour ce peuple égale à la masse monétaire qui y sera déversée.

     

    Parce que voyez-vous, mon bon Monsieur, la vrai, la bonne inflation, située entre 5 à 7 % provient de la plus-value dégagée grâce aux transformation des matières brutes ou première en produit finis vendus, ensuite, à la population, le reste, services et monnaies compris, n'étant que les composants nécessaires au bon fonctionnement d'un pays.

     

    Cette inflation n'étant que l'entropie d'une économie pérenne, le reste n'étant que de la pire des sottises!

     

    C'est pourquoi vous avez perçu l'existence de cette inflation dans cette période appelée les trente  glorieuses: et oui, nos usines, fabriques, agricultures, mines étaient présentes en France lors de cette période, parce que notre pays avait ses frontières à demis poreuses et que notre économie se faisait sur notre sol!

     

    D'ailleurs, voici ce que j'écrivait sur ce thème en 2018, :

     

    ( Pour faire vite, les usines et fabriques, ainsi que les mines, fermèrent en France et en Occident pour que la même chose soit extraite et/ou usiné et fabriquée ailleurs, là où les salaires sont plus bas, pour être revendu là où ces usines, fabriques et mines ont fermé, soit dans ce même Occident.

     

    Phénomène débuté dès la fin des années 70, il y mena progressivement à une monté du chômage et baisse des émoluments, puis à un accroissement de la masse des crédits de toutes sortes, ceci fut grandement accéléré dès l'émergence de l'U.E., puis de l'euro.

     

    Dans le même temps, les propriétaires d'usines cherchèrent les pays aux payes les plus basses, Afrique-du-Nord, puis Asie, maintenant les pays africains sub-sahariens, le bout du bout de la médiocrité salariale.

     

    Comme vous pouvez le constater, cette déflation, puisque cela fait perdre aux produits vendus leur valeur intrinsèque, d'abord occidentale, touche aujourd'hui tous les pays mondiaux, sauf la Russie et ses proches alliés en raison des embargos U.S. les rendant autosuffisants.

     

    Ce qui mène aujourd'hui à une désindustrialisation mondiale puisque de moins en moins de gens peuvent acheter ce qui est produit, ce dynamisme étant accru à cause de la transformation de l'économie réelle, productive, en l'économie monétariste néolibérale par le processus de : crédit ⇒ dette ⇒ remboursement des intérêts & du capital, ce qui appauvrit d'autant les gens, les états et les entreprises.

     

    Ce qui nous conduit, ceci lié aux hyper-productions monétaires, directement à un effondrement catastrophique de l'économie-monde. )

     

    Partant de cette idée, je vous renvoie cette autre annotation, déjà un copier-coller datant de Mai 2020 sur la proportion d'ouvrier de 14 pays de l'union:

     

    ( Je fais un copier d'une partie de texte écrit ici:

    Voici un tableau relevé dans le livre d'Emmanuel Todd: "Les luttes des classes en France au XXI° siècle" page 55, dont la source de l'auteur est Eurostat :

    14 des pays de l'Union-Européenne en première colonne, en seconde, les emplois industriels, soit de cette économie dite réelle, en pourcentage % de la population active totale:

    République tchèque       /      30,6

    Slovénie                            /      27,4

    Slovaquie                         /      27,3

    Hongrie                            /      24,0

    Pologne                            /      23,8

    Allemagne                       /      20,7

    Italie                                 /      20,0

    Autriche                           /      17,3

    Finlande                          /      14,8

    Espagne                           /      13,8

    France                              /      13,6

    Danemark                       /      12,9

    Suède                               /      11,4

    Royaume-Uni                 /      11,1

    Il y a plusieurs observations à y faire:

    Nous comprenons pourquoi les britanniques ont voulu quitter l'union.

    A la vue des pourcentages des employés industriels et, dès lors, de la puissance en terme d'économie, usines et fabriques, pour chacun des pays:

    Qui de l'Allemagne ou de la République Tchèque est la plus riche?

    Qui de la France ou de la Pologne est la plus riche?

    Qui de l'Italie ou de la Hongrie est la plus riche?

    l'Allemagne est-elle vraiment la première puissance économique de l'union?

    La France est-elle vraiment la seconde puissance économique de l'union?

    L'Italie est-elle vraiment la troisième puissance économique de l'union?

    Sachant de plus que l'Allemagne, la France et l'Italie verse des subsides, via l'UE, à la République Tchèque, à la Pologne et à la Hongrie.

    L'Union-européenne est-elle vraiment une construction sérieuse?

    Quels sont les pays véritablement ruinés? )

     

    Pour le reste et si tant est que vous me lisiez, il est à mon sens dommageable que vous entraîniez ainsi des gens à vous suivre dedans cette perdition.

     

    Vous trouverez toutefois toutes ces explication dans mes textes précédents, ne retrouvant pas celui traitant plus longuement de ladite plus-value.

     

    Mais bon, chacun est libre de dire et/ou écouter ce qu'il souhaite, toutefois que quiconque ne vienne pleurer de ses propres égarements.

     

    Mais bon sang, qu'il est donc terrible d'entendre et lire de telles ruineuses âneries, et oui, cher Monsieur, vous aussi êtes directement responsable de tant de malheur chez les français de par cette désindustrialisation du pays et de notre domination d'une union antidémocratique et d'un euro ruineux des nations!

     

    Vous aimez les Etats-Unis-d'Amérique, grand bien vous fasse!

     

    Mais quand vous reconnaîtrez vos fautes et cesserez de rêvasser, il sera bien trop tard.

     

    Bien à vous,

     

     

     

    THEURIC

     

    PS: Bon, ben, à partir de maintenant, je ne publierai plus que de la poésie, sauf que c'est plus long à produire...

  • Nous ne devons plus penser l'économie qu'en terme politique et non pas la politique qu'en seul terme d'économie.

    Quand un système économique et social accumule part trop de paradoxes et de contradictions, ce qui est le cas autant en Europe, en Occident, Japon compris, que dans le reste du monde, le poids de ces paradoxes et contradictions et, surtout, les tensions qui les accompagnent ne peuvent que conduire:


    1) à la faillite totale du-dit système;


    2) ces mêmes tensions sociales s'étendant dès maintenant à l'ensemble des sociétés pouvant conduire à des conflits armés.


    Le reste ne sont que des discutions  sur le sexe des anges.


    Aucun, je dis bien aucun peuple ne peut supporter longtemps de telles discordances économiques et de tels bouleversements sociaux, s'agissant là de quasiment toutes les sociétés mondiales.


    Certes, ici et ailleurs, j'ai pointé quelques-unes de ces contradictions interne au néolibéralisme (d'autres le font bien mieux que moi), je me suis aussi agacé de certaines idées précontrainte, mais pour moi cela n'a plus aucune espèce d'importance: il ne sert à rien de se pencher sur les mécanismes internes d'un système moribond, ces mécanismes disparaîtront en même temps que ce système économico-politique.


    Et ce système, dans ses représentations philosophiques, sociales et politiques, ne concerne pas seulement que le seul néolibéralisme, loin s'en faut, il englobe également presque toutes les composantes idéologiques qui ont progressivement  émergé depuis  beaucoup plus qu'un siècle-et-demi, les unes liées à la bourgeoisie conquérante du XIX° siècle (qui plus tard deviendra capitalisme puis néolibéralisme, je me dois de préciser, cela comprend toute la droite d'aujourd'hui, l'U.D.I., l'U.M.P. et le F.N., hormis le gaullisme, historiquement spécifique) et les autres nées de la réaction à cette toute puissance bourgeoise (le socialisme, le communisme,  la sociale-démocratie, bien sûr le social-libéralisme, tous en disparition et, pour partie, l'écologie politique).


    J'appelle cet ensemble: "l'économisme dogmatique" puisqu'il place l'économie et tous ces formalismes, quels qu'ils soient,  comme primordial sur toutes autres sortes de considérations sociales.


    Et aujourd'hui nous en voyons l'aboutissement et,  bientôt, sa fin.


    C'est pourquoi il est impossible de réformer ce-dit système, autant pour des raisons institutionnelles, culturelles que politiques, les trois axes de toutes sociétés complexes.


    Mais, bon sang de bois, vous ne percevez donc pas devant quels cataclysmes nous sommes?


    Je puis vous affirmer que ce qu'il se passe en Ukraine n'est qu'une infime gesticulation en regard de ce qu'il se prépare.


    Et ne croyez pas qu'il se trouverait quelques manipulateurs de haut niveau pour fomenter je ne sais quel plan machiavélique, ce ne sera que le développement logique et chaotique d'une humanité en perdition.


    Regardez, même les américains, orfèvres dans le genre, ne sont même plus capable d'une manipulation de quelque envergure sans que cela ne leur pète à la figure.


    C'est ça le problème ukrainien, les américains ne savent même plus comment se sortir de ce bourbier, parce que, après avoir emporté l'or ukrainien, ils ont enfin compris que ce seront les russes qui vont en tirer tous les avantages futurs, quitte à ce que ces derniers vendent tous leurs bons du trésor U.S....

    Ce qui ne fera qu'accélérer ce processus de désagrégation économique mondiale.

    Le second problème de l'Amérique c'est que de laisser en Mer Noire leur marine de guerre trop longtemps risque de définitivement les ruiner, une telle flotte loin de ses bases coûte cher, le ravitaillement, la logistique est toujours terriblement onéreux pour une armée.

    Bel exemple de choix impossible, de double contrainte: soit les Amériques rentrent chez eux et déclarent de fait leur défaite aux yeux du monde, voire leur déroute, soit ils reste et se ruinent.


    Nous ne devons plus penser, aujourd'hui, au y-a-qu'à-faut-qu'on, cela ne sert plus à rien, il nous faut penser demain, les événements se suivront à une vitesse infernale et nous n'aurons plus que le temps de réagir sans vraiment pouvoir penser nos actions.


    La plupart d'entre-vous n'a même pas idée devant quoi nous sommes et quand j'y pense, cela m'effraie.


    Et je sais, de plus, que cet aveuglement a une large part d'inconscient, tout le monde comprend, du tréfonds de lui-même, que j'ai raison mais d'en être conscient reviendrait à remettre en cause tout ce sur quoi se sont bâtit près de deux siècles d'histoire, imaginez du peu...


    Il a fallu un siècle et trois révolutions pour que la démocratie s'installe en France, deux guerres mondiales pour l'Allemagne, 70 ans d'U.R.S.S. pour la Russie et, au XVII° siècle, une terrible guerre civile en Angleterre et ce fut la pensée économique qui fut le lien entre la période de monarchie plus ou moins absolue et la démocratie.


    Ce processus fut plus brutal encore pour le reste du monde, entre colonisations (Afrique), massacres, guerres civiles et génocides (Amérique), modernisations forcées (Japon) [les parenthèses étant ici des exemples].

    C'est pourquoi la politique, dans son complexe formalisme, doit impérativement prendre le pas sur une pensée néolibérale qui n'est que le dernier avatar grimaçant de cet économisme dogmatique dont  je vous ai, plus haut, entretenu.

    Mais quel est le socle sur lequel assoir une telle doctrine mettant la politique à sa juste place et l'économie en rôle subalterne?

    Il nous faut considérer  tout d'abord les quatre pôles structurant toute nation:

    1) Ses frontières en délimitant l'espace et, ainsi, définissant le dedans et le dehors de cette nation;

    2) Le peuple en déterminant ses habitants sous forme d'une société:

    La multiple complexité de son histoire, de sa géographie, de sa psychosociologie, le type de ses institutions aux origines souvent anciennes fondent, entres autres, ce que peut être un peuple.

    Les immigrés, légaux ou pas, acceptés ou pas, qu'ils se sentent ou non de la nation  accueillante, font partis, de fait, de ce peuple, sauf ceux qui partent, si ils partent;

    3) Le pays en précise l'ensemble en un tout reconnaissable autant par ses habitants que par les autres peuples en une unité relative de langue(s), d'institutions, de relations conscientes et inconscientes entre les ressortissants (la proxémie), sa géographie, les divers régions qui le composes et les spécificités liées à chacune d'elle...;

    4) L'état qui est le tout institutionnel qui formalise cette nation et, dès lors, l'entièreté de son organisation politique, j'entends ainsi que la moindre commune comme faisant parti de l'état, même si la-dite commune s'organise en propre, indépendamment ou non du pouvoir central.

    Une nation doit donc impérativement considérer le dedans et le dehors d'elle-même, c'est cela le socle et le ressort de toute politique.

    Étant entendu les jeux politiques complexes individuels et collectifs qui s'établissent autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de cet état (le mot jeu doit être considérer ici comme les relations complexes d'intérêts convergents et divergents).

    Le rôle du politique, élu en démocratie (sauf, parfois, pour le pouvoir exécutif), c'est à dire de la personne dont est échu la responsabilité, en quelque dimension que ce soit, d'organiser tout ou partie de cette nation, en interne comme en externe, son rôle, donc, revient autant à ordonnancer les différentes et diverses compositions professionnelles, de bases économiques et non-économiques, constituant la nation (les entités sociales), les relations entre individus et, également, les relations établies avec toutes les autres nations, alliées, ennemies ou neutres (les géopolitique et géostratégie).

    Je propose, en discutions, de considérer comme nouvelle gauche toutes approches équilibrées des différentes et divers entités sociales structurant notre nation et, aussi, de considérer le peuple comme suffisamment adulte pour comprendre les nécessités politiques et, collectivement, de voter son accord ou désaccord sur tel ou tel point, votation ne devant pas être remis en question.

    Dès lors nous pouvons considérer que:

    1) La politique, en tant qu'entité sociale, détenant en vrai l'ensemble des leviers sociaux de pouvoir, se doit tout d'abord être sous le joug d'une stricte séparation des pouvoirs empêchant le législatif, l'exécutif ou le judiciaire d'accaparer et/ou dominer une autorité distinct (cela avait été dit bien avant moi, le rappeler est nécessaire).

    Elle doit aussi d'être maîtrisée par des élections permettant d'écarter régulièrement les précédents élus pour éviter tout abus de puissances, d'où qu'ils viennent, à un rythme à déterminer (c'est la constatation de l'uniformisation de la pensée politique et idéologique, dû au formalisme théocratique du néolibéralisme et de l'Union-Européenne ainsi que de la colonisation de fait par les américains de notre nation culturellement, économiquement et politiquement aussi que de toutes les autres nations composant l'U.E. qui, avec logique, pour une large majorité d'électeurs, détermine les errements et égarements électoraux actuels);

    2) Les relations extérieurs, diplomatique et/ou guerrière, ne doivent être considérer que comme du seul intérêt national et non pas pour des intérêts autres, qu'ils soient ceux d'une union (l'U.E.) ou d'une puissance étrangère (les U.S.A.).

    3) (rajout du 11/04/2014) Il est impératif qu'aucune entité sociale ne prenne l'ascendant sur le monde politique, sous quelque forme que ce soit, les aberrations et aveuglements de quasiment  toute la classe politique actuelle vient, justement, de sa domination multiforme, autant décisionnelle qu'idéologique, par l'ensemble de ce qui est dénommé les investisseurs et qui ne le sont plus, désormais, que de nom.

    (Je me dois de préciser que le rôle essentiel des médiats fait qu'ils doivent être placés hors de toute domination, dusse-t-elle être politique et, surtout, en ce moment, économique, ils doivent donc avoir un statut spécifique qu'il reste à définir, son coût de production rendant ce statut complexe à déterminer.)

    L'économie est donc l'une des infinités des composants de notre société, économie, elle-même, pouvant se subdiviser en une infinité de composants, tous, je le conçois, intimement liés, mais aux intérêts, parfois, largement divergents.

    Seuls les détenteurs des flux monétaires ont, aujourd'hui, droit au chapitre, les entrepreneurs et autres agents économiques prenant pour argent comptant ce dogmatisme néolibéral, ce qui n'est que de la pure sottise, parce que en total contradiction avec leurs intérêts propres et leur est de ce fait préjudiciable.

    Toute personne se réclamant de la gauche doit donc considérer, maintenant, comme impératif la soumission et le contrôle de tout flux monétaire, le social-libéralisme que représente en France le Parti- Socialiste ne peut plus, dès lors, être considérer comme représentant de la gauche gouvernementale.

    Je l'ai déjà dit, il y a un glissement de gauche à droite des partis politiques et des idéologies les traversant.

    Mais les nouvelles doctrines qui pourraient représenter une gauche novatrice et moderne ne sont encore qu'à l'état d'ébauche, de plus, il est fort possible que ce travail s'élabore par des personnes ne se considérant en rien de gauche ou même soient eux-même considérés comme ne faisant pas parti de ce mouvement, voire soient jugés d'extrême-droite par la bienpensance euro-béate.

    Mais la pire des difficultés de vouloir explorer de nouveaux horizons en philosophie politique, comme d'en bien d'autres domaines, vient de la solitude que cela risquerait de créer, solitude possible dû à la fuite des personnes proches en raison d'un discourt divergent de ceux ordinairement admis, ou même de l'obligation au silence de celui ne pouvant se permettre de dire ce qu'il pense réellement.

    Nous nous devons, donc, au-delà de tous les aléas, construire pas à pas ces nouveaux principes.

    Le problème est que nous n'avons que peu de temps.

    Sinon, ces nouveaux principes se structureront de par le simple fait des événements, avec tout ce que cela entend d'égarements et de tribulations.

    Que j’aie, en tout cela, tord ou raison.

     

     

    THEURIC

  • Le début du basculement: la rupture.

    Nous sommes entrés dans le basculement des sociétés des hommes, la disparition prochaine des U.S.A. et l'effondrement de l'économie-monde en seront le déclenchement véritable.

    Ce basculement sera certes rapide mais d'une rapidité se comprenant sur une période qui s'étendra sur des décennies.

    Ce basculement sera la mutation profonde de notre humanité, la plus profonde, la plus essentielle que notre humanité ait vécu depuis qu'elle est telle.

    Mais ce basculement ne se fera pas sans que les vertigineuses forces qui sont tapis dans les sombres recoins de notre esprit ne nous poussent aux plus exécrables et destructrices des folies.

    Aujourd'hui nous n'en sommes juste qu'aux prémisses, c'est cela qui fait l'objet de ce texte, c'est pourquoi son sujet premier en sera la rupture.

    Rupture du passé n'ayant plus de raison d'être, mais rupture seulement, pas en lien avec un avenir pas encore en germe, le germe du futur, le basculement.

    Que ceux considérant que je suis trop pessimiste soient rassurés, je ne le suis pas, pas plus que je ne peut être optimiste, à quoi cela me servirait-il?

    Il me paraît plus important d'essayer d'analyser au mieux les dynamismes historiques en cours en ne penchant ni d'un coté, ni de l'autre.

    Comment voulez-vous sinon que chacun puisse se faire son idée?

    Ce qui est en train d'éclater ce sont les infinis déséquilibres mondiaux, sociaux, économiques, politiques, qui rompent les uns après les autres comme peut se rompre un barrage, d'abord pierre après pierre, puis l'eau, entrainant d'un coup le reste de la retenue, se déverse en une déferlante impétueuse et sauvage, fracassant et détruisant tout en contrebas.

    Aujourd'hui, contrairement à ce qu'il peut se dire çà et là, la baisse du prix du pétrole, même après sa rapide et timide remonté ( graph_oil.php ), montre et démontre à ravir la désindustrialisation rapide du monde et non pas de présupposé jeux spéculatifs provenant de la volonté étasunienne de ruiner la Russie, ou de celui des saoudiens déterminés à anéantir l'empire U.S..

    Peut-être l'un ou l'autre, voire l'un et l'autre, n'auraient-ils fait qu'accélérer ce processus, en brusquer l'avènement par des plans sans réelle vision, même à court terme, mais ces déséquilibres sont à ce point faramineux que, même sans le moindre incident, ces mécanismes de délitement se seraient activés.

    Les transports internationaux commencent à souffrir de cette désindustrialisation, maritime d'abord, celui des conteneurs, l'aérien suivant bientôt.

    Les monnaies ne sont pas reste et la valeur et valorisation de chacune ne dépend plus d'une réalité économique d'aucune sorte, tant en fut produite plus qu'à profusion, mais à quelques caprices spéculatrice dont personne, en vrai, ne peut connaître les raisons, même les spéculateurs.

    Les bourses aussi sont dans un état lamentable et, à l'image des monnaies, ne sont plus le reflet de la nature des entreprises d'une région, d'un pays, d'un continent, mais de celle de cette masse monétaire incommensurablement engendrée en une prolifération débilitante, à croire que la seule industrie encore vaillante ce sont les rotatives des banques centrales.

    Bourses montées aujourd'hui plus haut encore que le ciel par de seules manœuvres chimériques faisant croire richesse une montagne d'un argent électronique n'existant que parce que chacun d'entre-nous veut croire que cela veuille dire autre chose que: ça ne vaut rien!

    Mais il n'est pas que de la seule économie dont nous pouvons contempler ce début de désagrégation.

    En politique également nous pouvons voir cette rupture en œuvre.

    Passons rapidement sur les différentes élections dans les pays sud-américains qui virent, depuis maintenant des années, y devenir chef de gouvernement de divers états des personnalités n'étant plus en rien inféodé aux dictats U.S., démontrant par là même la terrible faiblesse des États-Unis-d'Amérique.

    Tout autant, ne nous attardons pas sur le désengagement des pays dits B.R.I.C.A. (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) du dollar et de leur soutient inconditionnel les uns des autres (tant que les U.S.A. resteront un danger), cela pour réduire autant que faire se peut les effets délétères des gesticulations dangereuses de Tonton Sam égalant son manque de prudence et de subtilité.

    Non, pour moi, le fait le plus marquant démontrant cette faiblesse fut la visite que Monsieur Hollande et Madame Merkel rendirent à Monsieur Poutine, qui aboutit à l'accord Minsk 2 pour une paix en Ukraine, en opposition marquée avec les multiples prédispositions des U.S.A. et de l'équipe de Monsieur Obama pour une monté en puissance du conflit civile ukrainien, voire leur tendance sinistre pour développer des querelles avec la Russie.

    Peut-être également y eut-il lieu des échanges au sujet de la Grèce, ce qui ne serait pas pour me surprendre.

    Sachant le besoin crucial des U.S.A. de conserver à sa botte une Union-Européenne qui, comme a pu l'affirmer Monsieur Sapir, est, avec sa monnaie, l'euro, la dernière protection du dollar contre les spéculateurs.

    Ceci expliquant cela, connaissant l'étroite connexion entre l'empire U.S. et l'U.E., cette dernière et sa monnaie ne pouvant survivre sans l'existence de son maître, nous pouvons comprendre les raisons de cette violence économique qui s'abat avec fureur, aujourd'hui sur la tête des grecs, demain sur n'importe quel autre peuple: les dirigeants de notre union ont parfaitement compris que leurs jours sont comptés et suivent le même compte-à-rebours que leur seigneur outre-atlantique, que faire survivre encore quelque temps les banques, assurances et fonds spéculatifs c'est les faire perdurer encore un peu.

    Parce que aussi et également, paradoxalement, aujourd'hui, si l'Union-Européenne lâche, les États-Unis disparaissent.

    Ce contre quoi aucun gouvernement d'un quelconque pays européen ne peut, pour l'instant, économiquement lutter, quand bien même s'appellerait-il Allemagne ou France, même si ces deux puissances indépassables se sont alliées et même si ils ont osé prendre des décisions politiques et diplomatiques.

    Ceci explique également les reculades passées de l'Autriche et de la Hongrie.

    L'histoire a toujours montré qu'une idéologie finissante, grandement partagé par les élites, tend toujours à la monté de sa violence, de sa dangerosité et de son autodestruction, au même rythme qu'elle décline.

    C'est pourquoi, également, les discours sur Monsieur Poutine et l'Ukraine tendent à se scinder de plus en plus entre les médiats publiques (la 2) et ceux du privé: cette mince fissure, encore qu'entrouverte, montre également l'éreintement, l'affaiblissement de cette redoutable ploutocratie dont il est inutile de prononcer le nom de ses représentants tant ils sont visibles, connus et ne sont, en vrai, que de pauvres et ridicules radoteurs de ces mêmes vieilles, sottes et ruineuses sornettes.

    Mais que ce soit au niveau politique ou économique, ce qu'il se passe actuellement n'aura que peu d'incidence dans le futur, hormis, bien sûr, du rapprochement franco-allemand et celui de ce couple d'avec les russes, auquel il faut, bien entendu, rajouter la Grande-Bretagne et son suivisme maladif de l'empire U.S., éloignant encore plus le Royaume-Uni de cet émancipation politique progressive que prend chaque pays de l'union, pour le meilleurs et parfois le pire.

    Le gouvernement d'Angleterre, en de ces ironies que l'histoire aime bien échafauder, risquant de devenir le dernier pays europhile de l'Union-Européenne.

    C'est pourquoi je crains tellement une ruine catastrophique pour une Albion tellement vidée de ses entreprises et de son agriculture, lorsque cette rupture, cet effondrement de l'économie-monde s'abattra sur nous.

    Ce qui disparaîtra également, ce qui disparaît déjà, c'est l'idéologie néolibérale, ce dogme mortifère faisant de l'argent la seule balance mesurant la valeur de toutes choses, qui sut phagocyter jusqu'à la moindre parcelle de sensibilité, par la publicité, notamment, ce viole immonde des consciences, ou par la divulgation d'un art vulgaire et niais, tel que le rap, et qui, en politique, sait si bien s'acoquiner avec les discours les plus creux et les personnalités les plus viles.

    Ce qui est important, en revanche, pour l'avenir, c'est ce qu'il se passe sociologiquement chez chacun des peuples de l'Union-Européenne qui, à son rythme propre, tend à reconstituer une identité devenue indistincte et confuse, malade d'une propagande continuelle datant d'il a des décennies, des exigences folles et dispendieuses de l'U.E. et d'une société marchande néolibérale internationale matraquant continuellement son dogme de telle sorte que chacun en avait perdu son sentiment d'être de sa société, d'être citoyen.

    Parce que tout cela, les populations en avaient perdu toute raison d'être Soi, en avait perdu toute identité.

    (Comment voulez-vous que des gamins paumés puissent se construire dans une telle société où même les élites, pour une large part ignorantes, ne savent même pas ce qu'elles sont et, pire, qui elle sont, tellement elles se haïssent de se vouloir et ne pas pouvoir être Américaines.)

    Maintenant, c'est cela qui revient: l'identité.

    En France ce retour fut tempétueux, farouche, même, lors des attentats qui eurent lieu en Janvier et qui firent vingt morts (j'en avais écrit quinze dans des textes précédents, pardonnez-moi de cette erreur), les dix-sept personnes assassinés et les trois kamikazes.

    Ce fut une explosion identitaire de la classe-moyenne blanche éduquée, ceux qui par dérision furent surnommés bobos, ceux qui, dans très peu de temps, remplaceront cette caste lessivée qui, depuis le milieu des années 70, a gouverné le pays et l'Europe.

    Ce retour d'identité s'exprimera bientôt, comme je l'ai déjà noté, par le retour du fait religieux suivant les antécédents majoritaires dans chaque pays, catholique en France, par exemple.

    Ce retour d'identité s'accompagnera également, paradoxalement, de cette sorte de renvoi sociologique à une époque antérieure que j'ai appelé rétrogression, comme une reprise en main des peuples qui, pendant un siècle, se sont égaré dans le labyrinthe tumultueux des idéologies économiques, l'économisme dogmatique, et qui aujourd'hui ont un immense besoin de poser enfin leurs deux pieds sur un sol solide, même si son essence est quasiment ancestrales.

    Cette rupture commencera par ce retour à des valeurs anciennes, surannées, il ne pourrait en être autrement, tous, nous sommes bien trop meurtris de ne plus savoir, en vrai, qui nous sommes du pays qui fait nôtre.

    Industriel, commercial, monétaire, boursier mais surtout idéologique, avec, central, la dernière utopie encore vivante: l'américanolâtrie, c'est tout ça qui, déjà, s'effrite devant nos yeux et qui, quand ça se sera abattu par les incommensurables forces des contradictions accumulées, sera balayé par cette lame titanesque que sont les incohérences misent en place par l'oligarchie nationale, européenne, étasunienne et mondiale.

    Ne restera, alors,  que l'immense vide laissé par cette déferlante, qui se comblera de lui-même du meilleurs comme du pire.

    Parce que la rupture n'est que le tout début de ce basculement et que nous ne sommes qu'au tout début de cette rupture, nous devons comprendre au mieux tous les dynamismes en jeu, en rester conscient, il n'y a que cela à faire mais c'est d'une importance vitale: "Qui observe transforme!".

     

     

     

    THEURIC

     

  • D'une accélération l'autre.

    Bien, je reviens sur le sujet qui nous occupe ici depuis quelque temps déjà, soit la ruine de l'économie-monde et de ses suites.

    Bon an, mal an, bien que j’aie pensé en avoir fait le tour en essayant d'étudier le plus possible d'éléments pouvant rendre compréhensible la situation présente et celle de notre proche futur, une incroyable accélération de l'histoire nous montre une transformation radicale des enjeux stratégiques et politiques en France comme à l'échelle internationale.

    Je vais toutefois revenir sur certains thèmes anciens en y considérant les diverses informations qu'ils me furent possible de découvrir.

    Mais il y a aussi, c'est vrai, nombre de points que je n'avais pas ou peu soulevé, il en est ainsi de la possibilité qu'il se fasse usage de cocaïne au sein de certaines instances dirigeantes, mais ce sujet restant relativement hypothétique, je n'en ferais pas plus de cas, bien que cela puisse expliquer nombre d'interventions abracadabrantesques et décisions délirantes, restons prudent.

    Quand à ce qu'il en est, aujourd'hui, de la situation économique, celle-ci devient plus que critique et il n'est que d'aller voir sur ce site: (eod.aspx?s=DJIAx&t=lc3) pour percevoir que cette folie monétaire et boursière, de par sa délirante boursoufflure, n'en a plus pour très longtemps (je vous conseillerais de regarder ce graphique sur les vingt dernières années).

    (Demain je vais aller faire quelques courses pour compléter mes réserves, je vous encourage de faire de même.)

     

    Ce ne sont pas seulement les seules bourses qui montrent cette tendance d'une accélération vers la ruine universelle, la baisse du prix des carburants est également un signe évident du rapide ralentissement des échanges mondiaux.

    Baisse se passant en même temps qu'un grave conflit au Proche-Orient gelant pour un temps une partie de ce que peuvent produire des puits d'extraction en Irak et en Syrie, ainsi que ces tensions absurdes de l'Union-Européenne d'avec la Russie ralentissant les échanges commerciaux de ces deux blocs en raison de la guerre civile ukrainienne (#comment-208666).

    Cela pour montrer qu'il est impossible que cet amoindrissement du prix du baril puisse provenir d'une surproduction volontaire de pétrole.

    En fait, il ne pouvait y avoir que quatre possibilités en expliquant les causes:

    -Soit l’effondrement de l’économie mondiale réelle créant un ralentissement généralisé d'utilisation de combustibles;

    -Soit une décision internationale, ne provenant pas seulement des B.R.I.C.s, de ruiner définitivement les U.S.A. pour faire cesser les agissements agressifs de ce dernier;

    -Soit une conjugaison plus ou moins complexe des deux précédentes propositions;

    -Soit une tactique américaine qui visait, à l’origine, à affaiblir la Russie et qui se retournerait maintenant contre ce pays et ses alliés.

    C’est la première proposition qui m’est la plus crédible essentiellement en raison de sa simplicité argumentaire, les autres renvoyant à des complexités qui, bien qu’élégantes, ne se montrent que difficilement en phase avec ce que nous savons de la ploutocratie mondialisée, quand bien même le pouvoir politique étasunien en tient une partie sous son contrôle, puisque ce même pouvoir politique est lui-même manipulé par sa ploutocratie nationale.

    D'autant plus que pour la Russie, la seule attente lui suffit pour faire plier les U.S.A. étant donné que le chef de son gouvernement, Monsieur Poutine, profite de la crise ukrainienne pour se débarrasser de ses dollars en échange de l’allègement de sa dette et de l’achat d’or pour ses réserves d’état, dollars allant toujours plus s'accumuler dans les circuits monétaires, boursiers et spéculatifs internationaux, les polluant d'autant.

    Et en l'absence de Monsieur Poutine, je ne pense pas que les autres gouvernements auraient osé se mettre à dos la Maison-Blanche, même celui de la chine.

     

    L'une des façons de constater la situation économique réelle de notre pays reste d'observer l'évolution du prix de l'immobilier qui a baissé de -1,2% avec des taux de crédit qui se retrouvent à 2,5% ce jour, taux dérisoires qui, il n'y a peu, auraient fait s'envoler ce "marché":prix-immobiliers-dans-le-monde.shtml ), ( les-taux-des-credits-immobiliers-tombent-a-2-50-en-octobre-credit-logement-csa_1618505.html ).

    Mais c'est au centre des capitales, pas seulement occidentales, que se trouve le marqueur le plus sensible de cette banqueroute généralisée, là où le prix de l'immobilier est au plus haut, à Londres, Paris, Tokyo..., une baisse importante en signerait le début de faillite de nos grands argentiers.

    Il en sera le plus perceptible des signes: ce sera quand des fortunés seront proche de la banqueroute qu'ils vendront leurs biens les mieux cotés pour essayer de rembourser des crédits sans règlement possible pour cause de faillite, flambés dans des jeux spéculatifs inconsidérés, ou récupèreront ces quelques liquidités pour fuir leur pays, leur justice, la vindicte populaire et, parfois, les maffias, afin de passer d'agréables moments loin des péripéties que causera cette ruine universelle et des grands désagréments qu'ils risqueraient d'y rencontrer ( fiction-4-se-livrer.html ).

    C'est là que nous trouverons les meilleurs preuves qu'il serait temps pour nous de nous préparer au pire.

     

    D’autres biens de fortes valeurs sont également à surveiller comme peuvent l'être les bijoux, les œuvres d'art (en augmentation à la vente comme à l'achat, les petits objets étant facilement négociables), les voitures de standing ou les yachts..., ce qui fera réellement signe sera la baisse des prix de ces dernières.

    Leur mévente, surtout, signera cette déroute, pas seulement en France, cela se passera partout dans le monde, dans les grands comme dans les petits pays.

     

    Bien entendu, la monté du prix de l'or, de l'argent et du platine en sera, là encore, un signe avant-coureur, étant entendu que nous avons assisté à une manipulation bancaire à la baisse du cours de ces métaux, résultat de manœuvres provenant surtout des États-Unis-d'Amérique et de Grande-Bretagne,Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7280#NAVIGATION  [ici est visible la plus grande liberté de parole médiatique allemande que française]).

    De plus, il ne serait pas étonnant que le tout début de cette banqueroute puisse voir l'euro monter à des hauteurs faramineuses en raison d'une baisse extrême de la valeur du dollar et du report des spéculateurs vers cette première monnaie, puis, progressivement, voire rapidement, le billet européen baisserait jusqu'à ne plus valoir grand chose en suivant, dans cette chute, les bourses de l'U.E..

    C'est dans ce même temps qu'un immense affolement prendra corps au sein des élites économiques et politiques mondiaux et rares seront ceux qui sauront garder la tête froide.

    Ce sera cet affolement qui génèrera les plus grands dangers, les plus grandes catastrophes en raison des décisions absurdes que cela leur fera prendre, surtout, cela rendra difficile, voire impossible l'évaluation des divers monnaies mondiales, autant en raison de la disparition des acteurs qui, jusqu'à présent, s'en chargent par leur spéculations, que du fait des nombreuses inexactitudes et tromperies que les chefs de gouvernement et directeurs de banque centrale servent à ravir à ces spéculateurs, ce qui les aideraient, le pensent-ils, à conduire leurs politiques économiques respectives insensées.

    Inexactitudes et tromperies qui ne bernent que de la multitude de naïfs, abondant dans la finance.

    C'est là que se situe la folie de ces grands argentiers: cette naïveté doublée du sentiment de leur toute puissance!

     

    N'y aurait-il pas, par ailleurs, des plans sensément machiavéliques qui, en ce moment, se fomenteraient contre tel ou tel chef d'état regimbant contre cette toute puissance et, peut-être, y en a-t-il se tramant contre la France et le pouvoir en place, surtout contre notre président de la République.

    Mais en réalité rien ne se produira, ces plans échoueront parce que le compte à rebours de la ruine universelle est déjà lancé (voir le graphique boursier plus haut).

    En effet, combien les gouvernants politiques et économiques de l'Union-Européenne et américains serait heureux que le Front-National prenne les commandes du pays, ceci est visible par le nombre d'invitations que reçoit ses représentants dans les médiats, pas seulement ceux du privé, par la reconnaissance de ce parti par ceux dit de gouvernement, quand bien même quelques crocs-en-jambe lui serait tendus, ne faisant que donner l'illusion que celui-ci lutterait bien contre le système.

    Quand les partis politiques vraiment dangereux pour ces deux pouvoirs en place sont ceux n'ayant aucune audience médiatique, c'est en cela que nous pouvons saisir quels sont ceux voulant réellement combattre l'U.E. (Debout la France et l'Union Populaire Républicaine, le parti de Gauche, quand à lui, bien qu'encore focalisé sur l'Union-Européenne dans sa volonté de la réformer, se rendra bientôt compte de cette impossibilité, ou disparaîtra).

    C'est pourquoi il ne serait pas surprenant que, bientôt, le F.N. retournât à son fond de commerce originel d'une minuscule minorité élective, en une droite extrême, lorsque les événements tels que je les ai décrit surviendrons: à ce moment là les masques tomberont.

    Si il ne se retrouve pas, avant, absorbé par une U.M.P. avide de pouvoir.

     

    Il faut comprendre que plus le temps passe, plus, à l'échelle nationale, européenne et occidentale, nous avons affaire, pour ce qui est de notre gouvernance potentielle ou effective, politique et économique, à des personnalités totalement déconnectée de toute réalité, hormis Monsieur Hollande, ceci étant visible par le nombre de désagréments que lui font tomber dessus ceux qui se devraient d'être ses alliés, de l'Union-Européenne aux chefs d'entreprises du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F., jusqu'à Madame Trierweiler de laquelle je me pose encore la question de savoir si elle n'est seulement qu'une pauvre femme humiliée...

    Ainsi, en France, il ne se passe pas un journal d'information sans que, d'une façon ou d'une autre, ne soit critiqué (parfois avec raison), l'équipe au pouvoir en en donnant, pour unique responsable, que monsieur Hollande, ce ne peut être que pour des raisons d'une recherche de déstabilisation politique, si ce n'est, aussi, pour que nos élites politico-économiques franco-européennes ne se dédouanent de leurs propres égarement, manquements et décisions absurdes.

    Le plus amusant dans tout cela c'est qu'ils puissent penser que Monsieur Hollande ne les voit pas venir de loin, de très loin, même, lui qui, pendant des décennies, a vécu, au sein du Parti Socialiste, tous les coups bas, les chausses-trappes et les pièges de toutes sortes, lui qui en fut même le dirigeant.

    En vrai, si il fut choisi pour devenir Président de la République (oui, la manipulation politique est parvenue à cette maturité) c'est bien parce qu'il était considéré comme étant d'une grande pusillanimité quand, aujourd'hui, sa réelle personnalité commence à être comprise.

    A se demander, encore et toujours, quel rôle à pu jouer, en cela, sa dernière compagne, Madame Trierweiler.

    Ainsi, lorsqu'elle fut "répudiée", avant qu'elle ne publia ce livre de méchante femme il y a si peu de temps, souvenez-vous de ces pressions économiques bizarres que nous avons dû affronter, si peu de temps après leur séparation, de la baisse de la note de notre pays, comme si notre Président de la République et notre nation avaient tous deux été puni de s'être séparer de cette drôle et intrigante conseillère.

    Maintenant ces gens d'importance, du-moins est-ce ainsi qu'ils se définissent, quels qu'ils puissent être, comprennent leur bévue, Monsieur Hollande n'est pas plus ce personnage timoré qu'ils purent croire mais est d'une personnalité dont la maturité s'étant construit tout au long de la vie et non pas, comme nombre de nos contemporains, achevée dès la sortie de l'adolescence, sait dorénavant aller au-delà de sa pusillanimité.<

  • Divers idées et autres pensées...

     

    Du doute:

     

    Le doute se doit d'être pris en considération mais, également, d'être étroitement encadré.

    Le doute est le questionnement naturel de la validité de ce que chacun d'entre-nous connaît et comprend du monde, ainsi que de notre façon d'y vivre, soit le sens que nous lui donnons ainsi que celui de notre adaptation à icelui.

    Il est dès lors normal d'apposer du doute sur le doute lui-même puisque ce doute est inclus dans cette compréhension et connaissance que nous avons du monde.

    L'imbécile croit toujours que remettre en question, douter, ce serait remettre en cause, quand le premier est la simple redéfinition du passé et du savoir et le second la tentative d'effacement du savoir antérieur sans le questionnement réel de ce passé.

    Ainsi, pouvons-nous découvrir de la nouveauté lorsque le sens du monde nous est totalement d'évidence?

    L'évidence étant, dans le même temps, quand elle est de nature, ce qui est, visiblement pour tous, et, tout au contraire, quand elle est restreinte, la croyance en ce que nous donnons pour tel et/ou nommons comme tel, est bien tel que nous l'imaginons, quand bien même cette assurance n'est qu'une vague interprétation de la réalité, cela sans être capable d'entrapercevoir la limite de notre ignorance.

    L'évidence est en même temps, de nature, la vue de la simple réalité partagée et, en son opposé, restreinte, la limite ignorée de notre ignorance due à notre interprétation personnelle et/ou collective de ce qui est perçu et vécu.

    Ou devons-nous questionner le sens que nous donnons au choses et aux événements, ainsi que de nous questionner nous-même sur nous-mêmes, douter, parfois, de ce qui nous est tant assuré?

    Parce que, après tout, cherchons-nous à comprendre le monde ou ne faire que de lui donner le seul sens que nous avons acquis au fil de la vie sans le remettre en question, sans en douter?

    Ce sens acquis de ce que nous percevons ne risquerait-il pas de nous égarer, parfois, dans des apparences toujours trompeuses?

    Mais douter de tout, sur tout, ne nous empêcherait-il pas d'acquérir une assurance nécessaire pour vivre au mieux dans le monde?

    Cela ne risquerait-il pas de nous paralyser dans nos actions, de les rendre inefficaces, de nous empêcher de vivre?

    Alors, où se trouve le juste limite du doute du sens du monde?

    Ce serait de rechercher le Qui nous sommes en comprenant que le "ce que nous sommes" est le fruit nécessaire mais restreint de notre seule représentation de ce que socialement nous sommes.

    La richesse du doute et sa limite se trouve donc au sein de notre Moi profond et l'outil nécessaire pour l'explorer s'appelle le questionnement.

    Parce que, après tout, l'évidence restreinte n'est-elle pas que d'encombrants parasites mentaux nous empêchant de percevoir au mieux la ronde infinie du monde?

     

    Réflexion de géostratégie prospective :

     

    Comme je l'ai déjà montré dans de mes textes précédents, nous devrons bientôt faire face à un effondrement économique mondial de très grande ampleur.

    L'Europe, dont la France, autant en raison de son appartenance à son union, ses tentatives impossibles de rembourser des dettes iniques, sa désindustrialisation quasiment totale, placée, qu'elle est, en tant que colonie, sous le rude mais discret joug d'un Tonton Sam ayant depuis longtemps tout misé sur la spéculation outrancière, pompant à ravir son reste de richesse, et la croyance sotte de la gouvernance U.E. et d'une partie des peuples de l'union que les États-Unis-d'Amérique seront à jamais le maître absolu, gardien armé de l'Union-Européenne, tout cela fait qu'elle s'est peu ou prou débarrassé de tout ce qui peut constituer une puissance militaire quelque peu valide.

    Or, jusqu'à présent, l'Union-Européenne ainsi que les B.R.I.C.s (Brésil, Russie, Inde, Chine, plus l'Afrique-du-Sud) ne doivent leur existence essentiellement qu'en raison de la toute puissance étasunienne, la première parce que l'U.E. est l’œuvre directe, la créature de cette dernière, les seconds en réaction d'une toute puissance du dollar (du pétrodollar) et de l'empire U.S. en déliquescences, ayant tendance, pour tenter de survivre et faire survivre sa monnaie, de s'essayer de déstabiliser ces pays.

    C'est pourquoi ceux-ci, dits émergents, se sont de fait alliés: pour contrebalancer la puissance monétaire, spéculative, militaire, manipulatrice, provocatrice de l'empire étasunien.

    L'Union-Européenne et l'alliance des B.R.I.C.s n'ont et n'auront donc d'existence que tant que les États-Unis-d'Amérique perdureront.

    Ce ne sera qu'ensuite que le véritable danger surviendra.

    La tentation sera grande pour chacun d'entre eux de vouloir remplacer cet empire ultime, du-moins dans sa région.

    Après, toutefois, qu'ils aient rétablis leur économie, ce tsunami monétaire les ayant tous laissé exsangues.

    En Afrique comme en Amérique du sud, le problème ne se pose pas vraiment, au moins dans les premiers temps, l'Afrique-du-Sud et le Brésil sauront prendre leur place ( quand bien même l'Afrique de l'Ouest aura une certaine appétence pour la France et/ou l'Angleterre et que celle de l'extrême Est risquerait bien de subir l'extension du conflit déjà ouvert au Moyen-Orient ).

    En revanche, l'Asie deviendra rapidement une poudrière, deux géants s'y faisant face, l'Inde et la Chine, avec, tout à coté, une Russie qui, me semble-t-il, fera tout pour empêcher cet incendie de prendre.

    Mais sera-t-elle suffisamment puissante et sage pour en avoir la force et la volonté?

    Si un conflit entre ces deux déjà puissances advient, il ne pourra pas ne pas dégénérer en un de grande envergure, avec ou sans alliances, entre des pays neutres et ceux prenant parti pour l'un ou l'autre camp.

    la Belgique de 1914 nous avait montré que la neutralité n'est pas un gage de paix.

    C'est pourquoi les pays européens, surtout du sud mais pas seulement, auront leurs mots à dire ou bien ne seront plus devenus que de vagues scories de ce qu'ils ont pu être par le passé.

    Soit ils seront indépendant de tout dictat, soit se retrouveront sous la férule de l'un de ces deux belligérants, soit, même, mèneront leurs propres jeux.

    La France et l'Angleterre, si cette dernière parvient à surmonter sa totale ruine, devront étroitement surveiller l'archipel antillais, en raison de la proche présence du Canal de Panama.

    Le nord Méditerranéen, donc les nations se situant au sud de l'Europe, dès lors la France, se retrouveront nécessairement au cœur de la lute de pouvoir et d'influence ayant pour enjeu le canal de Suez.

    C'est pourquoi l'arc atlantico-méditerranéen me semble, pour notre proche futur, d'une absolue nécessité.

     

    Réflexion sur l'électronique militaire :

     

    Un conflit moderne se fera grâce, avec et contre l'électronique.

    J'en perçois de plusieurs sortes:

    1) le commandement;

    2) le guidage;

    3) la cartographie;

    4) le codage;

    5) les aides aux soldats;

    6) la robotique;

    7) les aides au pilotage d'engins de toutes sortes.

    Ses faiblesses sont patentes et nombreuses:

    1) mauvaise qualité des composants;

    2) contre-mesures;

         a) brouillages;

         b) décharges et saturations électromagnétiques;

    3) limitation de la compréhension des programmes complexes;

    4) limitation du transport des informations en raison d'une faiblesse des infrastructures;

    5) bogues dus aux rayons cosmiques;

    6) décryptage.

    Les robots-soldats me semblent une aberration en raison de sa dangerosité potentielle:

    1) brouillages là encore;

    2) reconnaissance amis/ennemis, il est toujours possible de retourner ce type de soldat par le décryptage des codes ou émetteurs;

    3) bogues.

     

    Métaphysique de la politique :

     

    En réalité, la finalité de la politique devrait être non pas la puissance de domination mais la puissance de réalisation de chaque citoyen conduisant à la réalisation de la nation.

    Ce but politique de la réalisation de chacun devant se faire par le bon fonctionnement de la société, cela ne pouvant se réaliser que par une loi juste autant en terme de justice que de justesse, égale pour tous, autant que par des institutions équitables et dynamiques.

    Ainsi que par un pouvoir politique légitime et vertueux assurant au mieux la bonne harmonie sociale permettant à chacun de vivre selon son tempérament et sa nature.

    Il en est de même de l'école pour qui la finalité ne doit pas être la recherche d'une productivité sociale ou commerciale.

    Instruire l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, l'homme et la femme de tous âges de toutes les choses dont chacun aurait besoin pour sa vie courante, pour connaître et comprendre la société dans laquelle il vit, pour connaître et comprendre l'ensemble des sociétés humaines, pour connaître et comprendre l'univers dans son entier, pour, surtout, se connaître et se comprendre, devrait être le but, le dessein de l'instruction.

    L'éducation se devant de rester la responsabilité des seuls parents et proches (n'a-t-on jamais vu un chien être instruit de quoi que soit?).

    Cette réalisation de Soi ne devant pas se faire au détriment de la réalisation de quiconque tout en agissant en conformité avec sa personnalité profonde, sauf si celle-ci contrevient à l'existence de son prochain.

    Certes, l'acte social, par le travail et par tout autre participation sociale, est important mais, au-delà, la réalisation de chacun, en solitaire ou collectivement, se devrait d'être le cheminement de tous.

    Étant entendu que la non recherche de sa réalisation personnelle est déjà une forme de réalisation de Soi.

     Bien qu'elle puisse être une affaire publique de par une loi juste, des institutions approuvées et un pouvoir politique légitime et vertueux ainsi qu'une école bien faite, juger, dans le privé, du cheminement d'autrui vers sa réalisation de Soi ne peut, en aucun cas, p

  • Petite vidéo d'un économiste, pour moi, inconnu.

    Je vous avoue ne pas tellement aimer faire ça, mais encore une fois je me laisse aller à vous renvoyer vers une adresse autre, bien que je vous laisse, d'abord, le résultat de mes propres réflexions.

    Ce sera la vidéo d'un économiste, Monsieur Holbecq, qui, de façon bien plus précise que je ne puis le faire, montre et démontre la fragilité du système économique en place et, surtout, de son prochain effondrement, l'un des thèmes prioritaire de ce blog.

    Je vais vous en proposer l'adresse à la fin de mon article.

    Pour ma part, je pense que ce processus est d'ores et déjà en route et que nous sommes dorénavant pris entre deux feux:

    -une monstrueuse surproduction monétaire internationale, les Q.E. et les crédits, faisant perdre aux monnaies toute valeur, avec, de plus, un effet secondaire et destructeur, lors de cet effondrement, pour celles liées, d'une manière ou d'une autre, au dollar, soit quasiment toutes: il les entrainera dans leur chute, même celles n'ayant pas pratiqué cette surproduction;

    -une désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des trois classes-moyennes, basse, intermédiaire et haute, anciennes en Occident, nouvelle dans le reste du monde, seule classe sociale nombreuse à pouvoir véritablement acheter du superflu en quantité, ce socle économique indispensable pour la bonne marche économique d'une société ainsi que pour l'économie globalisée, désindustrialisation générant divers effets tous accélérant ce mécanisme de manière exponentielle:

       1) déflation compétitive concurrentielle des payes et des retraites de chaque nation pour pouvoir vendre ailleurs ce qu'elles produisent, puisque de moins en moins de personne ne peut acheter au sein de ses frontières en raison de cet appauvrissement (même les objets de luxe trouvent dorénavant difficilement preneur);

       2) expatriation, pour celles qui n'ont pas fermé définitivement, des usines et fabriques vers les pays en voie de développement aux salaires les plus bas, ceci pour la recherche du toujours moindre coût et donc appauvrissement et chômage des nouvelles classes-moyennes des pays émergeant;

       3) hausse logique du chômage, ici et partout ailleurs, comme quoi nos problèmes ne se résument pas à une seule question franco-française, ni même européenne;

       4) baisse progressive de qualité des productions, difficultés pour trouver des pièces de rechange;

      5) baisse des prix des matières premières touchant, là encore, certains pays occidentaux, ceux émergeant mais aussi ceux en voie de développement.

    Ces deux lourdes tendances sont inextricablement liées l'une à l'autre et génèrent, elles aussi, leur double effets pervers également accélérant qui sont:

    - Un inflation, en Occident au moins, due à ce que la surproduction monétaire, donc leur perte mécanique de valeur (puisque déconnecté de la richesse réelle des pays), est plus rapide que la désindustrialisation mondiale, elle-même naturellement déflationniste.

    Ce qui veut dire que notre argent, les monnaies, perd plus rapidement de sa valeur que ne baisse les prix à la production dans les usines et fabriques, en rajoutant à cela leur transport, d'où la réalité de cette inflation, d'où aussi l'accentuation des difficultés d'écouler les stocks produits.

    Cela non pas due à une monté des prix, qui désormais, en réalité, baissent, mais à l'effondrement ultra-rapide de la valeur des monnaies;

    - une remonté des taux directeurs de la banque centrale étasunienne, soit le taux auquel la F.E.D. prête aux banques U.S., de 0% à 0,25%, qui peut avoir trois raisons possibles, voire complémentaires, ce qui me semblerait plus logique:

      1) la crainte, pour son patron, Madame Yellen, de perdre la face puisqu'elle annonce régulièrement cette hausse depuis longtemps;

      2) le début d'une nouvelle guerre des monnaies, ceci pour attirer vers la F.E.D. les investisseurs en bons du trésor, vu que le dollar se trouve de plus en plus rejeté par les autres états et les investisseurs.

    Le danger étant qu'un grand nombre de banques centrales dans le monde ayant aussi leur taux directeurs à zéro, ce qui les pousserait à faire de même que la F.E.D. pour également attirer à eux ces mêmes investisseurs.

    Ainsi, nous risquerions de voir la monté des taux de crédit mondiaux par un effet de compétition, ce qui ne pourrait que mettre à mal tous les emprunteurs dont beaucoup se trouvent aux U.S.A. (pétrole de schiste, prêts aux étudiants, automobiles, ..., en un nouvel effet subprime, soit les crédits aux pauvres), mais aussi en Chine (bulle due à une gigantesque construction immobilière anarchique sans habitant), comme en France et en Union-Européenne, pour ces trois seuls exemples;

      3) la tentative de cacher à tous, et peut-être aussi à eux-même, en un aveuglement des décideurs politiques et économiques U.S., dont Madame Yellen, la réelle situation économique plus que déplorable des États-Unis-d'Amérique et celle mondiale.

    En tout état de cause et comme j'ai pu en parler auparavant, plus nous attendons la survenue de cet effondrement de l'économie globalisé, plus ses effets seront rapides, violents et destructeur.

    Et comme j'ai pu vous le conseiller dans des notes précédentes, faites des réserves, ayant moi-même compté:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez plus de 100 000 euro dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, puisque dans un premier temps la différence vous sera confisqué en une tentative inutile et futile de les faire survivre;

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage d'automne tant que le sol n'est pas gelé, semez en pot en intérieur dès la fin des forts frimas, des tomates par exemple, pour avoir votre récolte au plus tôt;

    -ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    -le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autant les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.

    Tous nous avons affaire à des proches, des amis, qui ne peuvent concevoir comme possible un tel effondrement, qui parfois, même, font preuve d’ironie et de moqueries, c'est leur problème, pas le vôtre, du-moins vous pouvez songer à eux lorsque vous ferez vos réserves, le moqueur d'aujourd'hui pourrait se révéler d'une aide précieuse demain, et puis, qui aime compte-t-il?

    Comme je l'ai déjà dit, cet effondrement pourrait se révéler extrêmement rapide, cette vidéo d'un professionnel de l'économie ne faisant que de me le confirmer, avec, de plus, l'impossibilité probable pour que, pour une période impossible à définir, la monnaie ne nous soit que peu ou pas disponible et les machines à billets à l'arrêt.

    En tout cela, je ne suis ni pessimiste, ni optimiste, mais je trouverais juste stupide, de ma part, de ne pas prendre en compte, de ne pas partager et mettre en garde d'autres, ni d'organiser ce que je considère comme inéluctable, soit un effondrement catastrophique de l'économie mondiale.

    Pour le reste, le visionnage de la vidéo de ce Monsieur vous l'expliquera de manière bien plus efficace que je ne saurais jamais le faire.

    Celle-ci dure 55mn. 57, en voici le lien:( watch?v=Z0T0zKFkAEI ).

    Soyez prudent et attentif!

     

     

    THEURIC

  • De la réalité des temps modernes.

    La réalité a ceci de particulier qu'elle est incontournable, elle est, par nature, et se révèle surtout à nous lorsque nous nous confrontons à elle, lorsque nous nous efforçons de tricher avec elle, lorsque nous nous efforçons de la tordre à notre volonté sans vouloir ou pouvoir en comprendre la constitution, l'essence.

    Elle n'est pas tyrannique, tous nous avons la liberté du choix, mais celui-ci ne peut se faire que dans le cadre plus ou moins étroit, plus ou moins large de la situation donné lorsque ce choix se fait.

    Il y a, ainsi, des choix plus ou moins mauvais, plus ou moins bon, plus ou moins efficace, parfois il n'y a que de mauvais choix, d'autres fois il n'y en a que d’excellents, cela dépendant essentiellement des conditions aux moment où ce choix s'effectue.

    Quand nous commençons à ressentir revenir la réalité, commençons à en ressentir la morsure, après l'avoir contourné plus ou moins longtemps pour des raisons ou d'autres, le premier geste est le plus souvent la fuite en avant, soit de continuer dans notre ancienne façon de faire, par réflexe et automatisme, anciennes manières qui, justement, nous avaient déjà conduit dans les difficultés que la réalité révèle lors de crises, ce qui accentue encore des effets déjà néfastes.

    Si nous n'y prenons garde et ne changeons pas notre façon de faire et d'agir en faisant évoluer la perception que nous avons du monde, cela nous conduira inéluctablement à la catastrophe à un moment ou à un autre.

    Généralement, cette catastrophe était prévisible par les différentes crises avant-coureuses qui se produisirent précédemment.

    Ce devrait d'être au moment de l'une de ces crises qu'il aurait fallu agir avec célérité et vigueur, cela en considérant l'importance du choix, ce qui veut dire de comprendre la situation dans son ensemble le plus précisément possible, quitte, parfois, de s'avouer nos fautes, nos faiblesses et/ou nos forfaitures ainsi que de celles de notre ou nos vis-à-vis.

    Puis de percevoir au mieux le meilleurs des choix, soit ce que devrait être l'ensemble des actions à mener, ou de non action, ce qui revient au même, qui nous permettraient d'éviter la catastrophe venant, ou du-moins, d'en limiter les effets les plus délétères

    Dès lors, nous pouvons considérer qu'une crise, ici celles passées concernant l'ensemble de l'humanité et de son économie, mais cela pouvant se révéler aussi de problème ne concernant que nous-même, voire d'un couple, d'une famille ou d'un petit groupe de personnes comme d'une entreprise, de relations amicales ou d'une association..., une crise, donc, est ce moment privilégié où il est possible de redéfinir, individuellement et/ou collectivement, notre perception de cette situation et ensuite d'en infléchir au mieux le cours.

    Or, et c'est là l'origine de ce court développement, nous pouvons tous percevoir combien, à l'échelle nationale, européenne et mondiale, les divers crises qui traversèrent les 40 dernières années ne furent que l'occasion de réflexions limités ou sinon, lorsque ces réflexions étaient plus riches et complètes, ne provenaient que de gens n'ayant qu'une audience réduite.

    Hormis, il est vrai, de ne faire que justifier les décisions qui furent prises dès cette époque par des présupposés vaguement théoriques, ce qui accoucha de ce que, faute de mieux, nous nommons en France le néolibéralisme et dans les pays anglo-saxons le néoconservatisme, ce qui donna le terme de néocon qui, en langue française, se révèle fort savoureux.

    Depuis, donc, tout ce temps, aucune réelle remise en question des présupposés ayant donné naissance à notre conjoncture actuelle ne fut entreprise (ou cela ne fut le fait que d'une infime minorité de ces gens ne pouvant pas vraiment se faire entendre).

    Crise après crise, la-dite conjoncture, nationale, européenne et internationale, s'est dégradé à un point telle que nous pouvons observer que, dorénavant, la moindre des décisions prises, la moindre des actions entreprises ne font que délabrer encore plus l'état des choses.

    C'est pourquoi je pense que nous sommes arrivés à ce moment catastrophique où la réalité, dans ce qu'elle peut avoir de plus grimaçant lorsqu'on ne tient pas compte depuis longtemps de sa nature, reprendra durement ses droits.

    Déjà, de nombreuses informations peuvent être perçues montrant, à qui veut bien l'entendre, que le système économique globalisé se désagrège.

    Ses quatre piliers, idéologique, monétaire, industriel/commerciale et ce qui soutenait l'ensemble, soit l'empire U.S., se fissurent de toutes parts.

    Et il est loisir, pour chacun d'entre-nous, de constater cette désagrégation de l'économie-monde sous ses quatre formes:

    1) l'effondrement idéologique;

    2) la perte de valeur des monnaies par leur surproduction;

    3) la désindustrialisation, la mise au chômage des peuples et l'arrêt concomitant du commerce international;

    4) la dissipation de la puissance étasunienne, l'affaissement des U.S.A. en tant qu'empire, voire la bientôt disparition de ce pays en tant qu'union.

    Pour cela, les outils que nous offrent internet sont centraux.

    Or, de paraître insatisfait, j'ai remarqué qu'en réalité les fantastiques chamboulements technologiques qu'a généré l'électronique et l'informatique jusqu'à aujourd'hui, ainsi que d'autres avancées, comme en médecine ou en science du vivant, ne furent que les prolongements de découvertes fondamentales, telle que la physique quantique ou la découverte du génome, qui se firent pendant une centaine d'années, soit entre le milieu du XIX° et celui du XX° siècle.

    Après cela, rien ou pas grand chose, si ce n'est que le développement de ces découvertes passées, mais sans chercher à les remettre véritablement en question, sauf, là encore, à de rares exceptions près, de personnes inventives souvent ostracisées.

    Pourtant, ce furent les continuelles remises en questions des savoirs de l'époque qui permirent ces remarquables découvertes fondamentales, ce fut parce que des personnalités telles que Messieurs Einstein, Marx et Pasteur questionnèrent les connaissances et les vérités de leur temps, qui leur permirent leurs magnifiques trouvailles.

    Il est à remarquer qu'il en est pareillement en science humaine, en économie notamment.

    Notre monde a changé et évolue encore à un rythme accéléré, les technologies nouvelles n'y étant pas pour rien, la vitesse des échanges, des transports, des communications ont chamboulé le monde d'une manière incroyable.

    Le fait que pendant dix ans environ ait pu exister un empire absolu (1991, fin de l'U.R.S.S., à 2001, krach technologique et attentat de New-York), celui des États-Unis-d'Amérique, que, contrairement à ce qui a pu se passer auparavant, celui-ci se soit bâtit, dès le début de la guerre froide, non pas par les armes mais par la culture et par la monnaie, ce qui était jusqu'alors inconnu (les empire coloniaux européens s'étant établis classiquement par des conquêtes armées).

    Le fait, également, qu'une virtualité (soit ce qui n'existe pas) quasiment palpable puisse exister, que ce soit sous forme de jeux, de modélisations scientifiques, de flux monétaires ou sous toutes autres formes encore, est là aussi d'une incroyable nouveauté.

    Les exemples de mêmes sortes sont nombreux mais nous sont invisibles parce qu'ils représentent la réalité présente.

    Pourrions-nous imaginer vivre sans électricité, sans eau courante chez soi, sans four miro-onde (je n'en ai pas), sans téléviseur (cela arrive chez certains), sans réfrigérateur, sans chauffage dans toutes les chambres, sans internet et ne parlons pas de l'ordinateur, sans automobile ou tout autre moyen de transport moderne, sans G.P.S., sans radio, sans téléphone, ...

    Pourrions-nous imaginer la société sans satellite, sans avion à réaction, sans machine à billet de banque, sans route goudronnée, sans plastique, sans feu rouge et panneau de signalisation, sans hôpital et son matériel ultra-moderne, ...

    Or, tout cela et beaucoup d'autres choses ont, pour les plus anciens, pas plus du siècle et demi, la plupart des personnes nées avant les années cinquante en France ont vécu sans.

    Songeons aussi que dans les années 70 vivaient 3, 5 milliards d'êtres humains quand maintenant nous en sommes à plus de 7, 3 milliards, ce fait est d'une importance capitale et est à mettre en parallèle avec nos chamboulements technologiques.

    Il est également important de penser que toutes les productions électriques, hormis celles dues aux barrages, viennent de machines à vapeur, qu'elles soient nucléaires ou fossiles (charbon, gaz, pétrole), vous imaginez-vous voyager en train à vapeur?

    Moi non, et pourtant personne ne sait encore tirer de l'énergie électrique autrement qu'en faisant chauffer de l'eau, si ce n'est celle hydroélectrique de ces mêmes barrages, ressemblant tout de même aux moulins à aubes.

    Et qu'en est-il des éoliennes qui ne sont que des moulins à vent munis d'une turbine.

    Quand aux panneaux solaires, ils sont l'une des résultantes de ces découvertes fondamentales en physique, celles des quantas...

    Je pourrais longuement égrainer la litanie d'une modernité qui, en réalité, n'en est pas tant que cela une, hormis, comme je l'ai dit plus haut, celle des communications, de l'électronique et de l'informatique.

    Ainsi la chimie, les propulsions, dont celle des fusées et des automobiles sont arrivés au maximum de leurs possibilités.

    La philosophie, le plus souvent, rabâche les mêmes antiennes dans un monde ayant largement changé, et parfois ne fait que vaguement jacasser.

    Les sciences de l'homme, celles de la matière, de la vie découvrent, c'est vrai, mais où se trouvent l'originalité, la réelle trouvaille, qui lit Madame Morgan et sa théorie d'une origine aquatique de notre humanité ou qui se penche sur la théorie des univers gémellaires porté par Monsieur Petit, plutôt que de bêtement les réfuter succinctement?

    Les arts également sont touchés par ce même travers du rabâchage et de la jacasserie, en exemple parmi tant d'autre, en musique, écoutez-donc James Brown et vous découvrirez que le rap existait déjà bien avant que l'on en connaisse le nom et Boris Vian faisait déjà de la musique planante 20 ans avant Pink floyd (personnellement j'écoute du classique, plus ancien encore, ce qui ne nous rajeunit pas, mais les compositeurs modernes manquent pour le moins de structure, ils font de la jacasserie, en quelque sorte).

    Quand à la pensée politique, elle ne patauge même plus, elle erre, sauf en Russie où y commence tout juste à en frémir d'un tout début de germination de nouveauté.

    Alors oui, si nous pouvons dire que notre société est moderne, ce n'est juste que grâce à des avancées technologiques dont les origines, parfois relativement anciennes, proviennent, pour certaines, de découvertes faites bien avant que la plupart d'entre-nous soient nés et datant, pour les autres, de nos arrières-arrières-arrières-grands-parents au moins.

    Le reste est du contemporain, d'ailleurs, c'est ainsi que se nomme notre époque.

    Voilà le diagnostique que je pose sur la réalité de notre modernité: elle butte sur une montagne de conformisme et de conservatisme tout en se pensant moderne pour avoir adopté des mesures comme le mariage pour tous, qui n'était que la résultante de l'abandon du mariage par les couple mixtes, ou pour courir derrière des avancées technologiques qui, à un moment donné, n'ont fait que miniaturiser les machines.

    Quand à l'économie et à la politique, nous retournons comme d'un seul homme à ce qu'elles furent au XIX° siècle, toujours dans l'idée que cela fait moderne.

    Ce diagnostique n'est en rien celui d'un déclin, les bouleversements technologiques et sociologiques furent tel que nous n'eûmes pas le temps d'en appréhender les dimensions, voilà la raison d'être de ce texte, déterminer nos difficultés présentes.

    Ainsi, la monté de l'égalité entre l'homme et la femme, provenant de leur instruction partagée et de la compréhension plus ou moins consciente que l'intelligence est asexuée (contrairement au reste de leurs différenciations biologiques), fit que le mariage, rite ô combien féminin pour conserver au sein du foyer cet homme naturellement volage, nécessaire pour une éducation harmonieuse de l'enfant, perdit progressivement sa raison d'être et, dès lors, de sa légitimité.

    De même, les montées en puissances des technologies informatiques accélérèrent les vitesses des flux de capitaux, rendant de plus en plus difficile leur contrôle par les états, ce qui permis à leur détenteurs d'acheter une part grandissante du personnel politique, ce qui ne peut qu'aboutir à un effondrement économique catastrophique d'échelle mondiale comme j'ai pu le détailler.

    Et nous pouvons également réfléchir à cet affaiblissement continuel de cet empire U.S. qui sut, d'antan, formater, par sa monnaie et par sa culture, une majorité des esprits de ce qui fut l'Europe de l'ouest de telle sorte qu'aujourd'hui un grand nombre de gens ne peut ne serait-ce qu'envisager sa monté en faiblesse, alors, sa disparition totale ne peut que leur être que ho

  • Quelle période étrange!

    Nous vivons une période étrange.


    Plus je m'instruis des déséquilibres économiques mondiaux, plus l'imminence d'une crise majeur me semble probable.


    Or, peu en est fait du cas, surtout de sa suite.


    Certes, sont discutés les-dits déséquilibres: les effets délétères de l'euro sont décortiqués, l'état déplorable des monnaies est montré et démontré, l’effarante accumulation de crédits de toute sorte nous est exposée, la déstabilisation entre producteurs pauvres là-bas et consommateurs appauvris ici est établie, l'apparition et le gonflement démesuré d'une myriade de bulles spéculatives nous est révélé...


    En revanche, rien ou si peu n'est dit au sujet d'un crash mondial qui, pourtant, serait la suite logique de toutes ces aberrations macro-économiques et économico-politiques qui sont égrainées tout au long de bon nombre de sites.


    C'est ce qui fait, pour moi, l'étrangeté de notre époque: ne pas pouvoir, ni collectivement, ni individuellement, envisager, ne serait-ce que la possibilité, d'une rupture désastreuse de l'économie-monde.


    Pourtant, tous les signes sont là et sauf à me prouver le contraire, soit la solidité intrinsèque de l'économie mondiale, je ne vois pas comment ce système peut encore perdurer jusqu'à même un court, voire un très court terme.


    Si cette rupture se produit, ce qui revient pour moi à écrire plutôt: quand cette rupture se produira, le fait qu'aucune réelle analyse sérieuse n'en est fait ne pourra pas ne pas nous plonger dans des difficultés abyssales.

    C'est vrai, il peut y avoir ça et là tel ou tel commentateur qui, comme moi, essaie de prévenir des multiples dangers et adversités vers lesquelles la ruine universelle nous conduira.

    Mais cela n'est pas le fait de personnalité en vue, soit parce que ce sont des personnes qui sont, de même que je le suis, amateurs, soit parce que ces quelques personnalités sont, d'une façon ou d'une autre, misent dans l'impossibilité de s'exprimer.

    Internet existe aujourd'hui, outil d'expression à la parole largement libre, mais je n'y lis que peu, sinon même rien, du-moins en langue française, de ce qui me semblerais faire sens au-delà de la probabilité de cette ruine: des réflexions politiques, géopolitiques et géostratégiques sur les effets à court et moyen terme de la-dite ruine, autant en France, en Europe que dans le reste du monde.

    C'est pourquoi j'exprime ce puissant sentiment d'étrangeté.

    Pourtant cela semble logique: si, comme je le dit, les immenses déséquilibres économiques conduisent, à terme, irrémédiablement au délabrement monétaire et boursier, la désindustrialisation à marche forcée de l'Occident ainsi que du Japon, la production dans des pays aux faiblesses salariales, devenue surproduction de produits invendables en raison de cette crise première, la monoculture étendue à un très grand nombre de pays, et pas des plus riches,  ne pourrons pas ne pas avoir de conséquences majeurs en Europe et dans le monde, le contraire est impossible.

    Il doit tout de même y avoir des officines plus ou moins discrète œuvrant à faire ce travail de conjecture, le L.E.A.P., par exemple, mais celui-ci ne se penche essentiellement que sur les seuls faits économiques et peu sur les autres conjonctures.

    Il est pour le moins étrange pour moi d'avoir l'impression d'être l'un des seuls à s'essayer d'établir quel pourrait être notre proche futur.

    Pourrais-je envisager cela, d'en être que l'un des seuls...?

    N'est-ce donc pas étrange que ce soit aux amateurs qu'est dévolu ce rôle d'alarme?

    Qu'en pourrais-je dire sinon le traumatisme ressenti par les élites et pour partie le peuple lorsque l'empire américain ne sera définitivement plus ce qu'il représente encore un peu aujourd'hui, traumatisme qui nous fera prendre six mois à un an de retard.

    L'effondrement plus ou moins rapide du commerce international, maritime et aérien.

    Le manque cruel de quasiment tous les objets et outils dont nous avons tous besoins ainsi que de toutes les pièces de rechange.

    Le manque, aussi, de matières premières, minières et de l'énergie, ainsi que celles déjà manufacturées tels que les tissus, les aciers ou le papier.

    Les banques, assurances et fonds spéculatifs pour la plupart faillis et les gouvernements obligés de les nationaliser, ad minima pour leur simple sauvegarde.

    Des forces armées européennes réduites à quasiment rien avec une France, en tant que première puissance militaire européenne, pouvant réunir l'ensemble de son armée de terre dans un seul et dérisoire stade de foot.

    Des tensions déjà existants allant en accroissement sur les cinq continents, au sein des pays comme entre divers nations, tensions pouvant mener au pire.

    Toutes les monnaies en déshérence, les états sud-européens soit rejetés par l'Union-Européenne, soit la quittant en se délivrant, dans le même temps, de l'euro.

    La déliquescence des U.S.A., son éclatement ou une seconde guerre de sécession, de toute façon une disparition au moins en tant qu'empire.

    Allez naviguer sur internet et vous verrez que je me base sur des informations pour avancer cela et ce simplement en francophonie.

    Imaginez le nombre d'informations que la personne bien placée, anglophone ou sachant utiliser au mieux l'outil informatique serait dans la capacité de percevoir et comprendre et donc de déduire pour notre proche futur de la situation présente.

    Et pourtant pas grand chose n'est perceptible.

    A croire que tout le monde a compris mais que personne n'ose se l'avouer: nous serons bientôt devant bien des incertitudes et des désolations.

    Quelle période étrange!

     

     THEURIC

  • Vision d'une métaphisique politique de notre situation.

    De tout temps il y eût autant de révolutions technologiques qui menèrent à de fulgurantes transformations sociales que des invariances indépassables qui, bien que sous des formes différentes, n'en demeurèrent et n'en demeurent pas moins des permanences inconscientes incontournables.

    C'est au centre de ces deux mouvements que se trouvèrent confrontées les sociétés humaines de 1918, voire bien avant, jusqu'à 1991: la lutte farouche entre la fulgurante transformation de notre technologie et  notre inconscient collectif.

    Mais maintenant nous en sommes à ce que de cette fulgurante avancée passée, nous vivons une révolution technologique plus inouïe encore, celle de l'informatique, sous tous ses aspects, c'est de cela qui fait que les sociétés tremblent infiniment plus sous leurs bases, bien que chacun en use et parfois abuse de l'outil, prises entre ces deux feux naturels aux Hommes que sont l'allant et l'élan vers la modernité et le frein conservateur constitutif de ce qui a fait société.

    P1000825.JPGC'est à cela auquel nous assistons en tant qu'acteur.

    Comprenez bien que ces forces monétaires, au nom de néolibérales, faute de mieux, sont aux prises, elles aussi, à ces doubles contraintes mortifères, c'est cela qui les détruit, étant entendu que je ne pardonne en rien de ces paroles, ne voulant juste que poser un regard attentif autant sur notre présent que sur notre devenir.

    L'aveuglement, notre aveuglement, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est devenu si puissant, cela en raison de la violence de la transition mutagène que nous vivons, que nous nous murons au-dedans du vain espoir de recouvrer la simple réalité de nos aïeux.

    Celle de ce dualisme complexe du siècle dernier, de ce capitalisme de grand-papa, aujourd'hui devenu fou d'une modernité qu'elle ne comprend qu'à peine, à un communisme désormais forclos de n'avoir existé qu'en contrepoint d'une bourgeoisie en déshérence, en n'oubliant pas les extrêmes d'une droite, hier bestiale et criminelle, maintenant faite de potiches aux ordres de qui paiera au mieux et d'un gauchisme divagant au fil de l'histoire n'étant plus que l'ombre de son ombre.

    Or, c'est devenu impossible, nous ne pouvons pas revenir en arrière, les principes de l'évolution le veulent ainsi, que voulez-vous, les temps changent, internet en fait foi.

    Alors, que faisons-nous, coincés entre ce modernisme nous poussant dans les bras d'un renouveau social que nous craignons et refusons tant parce que inconnu, et d'un arrêt sociétal total impossible parce que l'arrêt d'évolution est la non vie, estP1000895.JPG l'angoisse du désir de mort en face de cette violente évolution que nous réfutons bien que nous la vivons?

    Comment régler cette complexe contradiction angoissante devenue impossible?

    Comme cela n'est pas collectivement pensé, alors ce sera la nature, notre nature, qui guidera nos choix.

    Or, que dit-elle, sinon que pour palier notre paralysie due à cette immensément puissante angoisse, ce seront de nos plus anciens réflexes sociétaux, ce sont déjà de nos plus anciens réflexes sociétaux qui reprendront, reprennent déjà cours, ceux de nos religions partagées, de nos ardeurs patriotiques, de nos désirs de puissance, de ces visions politiques aussi anciennes que celles des deuxièmes et troisièmes républiques, des relations homme/femme antérieures, d'une vie d'un XIXème siècle imaginé, cru et fantasmé bien qu'ignorées...

    Ce ne sera pas un réel retour en arrière, non, ce sera la redécouverte inconsciente du socle ancien sur lequel repose toujours nos pieds mais que nous avons écarté avec dédain, nous et nos anciens, au-devant de ces terribles traumatismes que furent deux guerres mondiales précédées et suivies d'autres conflagrations tout autant P1000866.JPGterrifiant et de la culpabilité des colonisations.

    Nous qui crûmes en écarter la commotion, le trauma, la blessure en laissant, antérieurement à d'autres, si proches et si lointains, russe et américain, le soin de nous guider, en une infantile béatitude, vers le non-être édénique d'une paix éternelle.

    Nous qui nous sommes placés sous le joug paraissant parental et bienveillant, bien que tyrannique, d'une Union-Européenne désormais haïe et rejetée.

    Elle qui n'est pas la cause mais bien l'un des multiples effets de notre désir passé de ne plus exister, elle qui n'est que l'ultime résultat de cette scission névrotique que fut la guerre froide, cette réunion mortifère de ces deux anciennes Europe de l'est et de l'ouest, cette pauvre créature d'un empire U.S. las de ses cendres, las de sa puissance, las de ses nuisances.

    Cet aveuglement dû à ce refus d'une modernité incontournable, cet aveuglement dûPICT0111.JPG à notre refus de penser cette modernité nous guide vers ce nécessaire archaïsme collectif, parce que nous n'avons pas d'autre choix, nous n'avons plus d'autre choix.

    Parce que seul cet archaïsme nous fera enfin accepter ce que cette modernité engendrera et ne peut encore pas générer: non pas le bonheur mais l'aventure, celle de notre humanité.

    L'Europe, fille de Zeus, n'est pas éteinte, n'est pas morte, ne décline pas.

    Contre sa volonté elle se trouve désormais au centre du monde, elle ne le veut pas, regimbe, rue, mord la poussière de se vouloir à terre, trépigne, fait refus d'avancer, s'assoit quand ce monde tourne autour d'elle, mais elle est là et elle le sait, nous le savons tous.

    C'est cet appel que nous refusons, l'appel à l'histoire que nous voudrions sans nous, rêvant encore à nos gesticulations passées, à ces joutes dérisoires par empires interposés.

    Anges et démons, nous mènerons cette modernité à son terme, pour le pire ou pour P1000831.JPGle meilleurs, que nous le voulions ou non, non pas parce que nous le souhaitons mais bien parce que le monde entier nous en fait l'appel.

    Et de l'Europe, au centre, se trouve la France.

    Et elle aussi, à l'encontre de son fort intérieur, de ses rêveries juvéniles, se trouve déjà au centre de tous les désirs.

    Le monde nous attend, ne le décevons pas!

     

     

    THEURIC

  • Ouf, la relève est prête.

    2008 fut une date charnière.

    Certes, il aurait fallu que le pouvoir politique de l'époque cassât les reins des banquiers et oligarques occidentaux qui nous avaient conduit au bord de la faillite généralisée.

    En revanche personne n'était prêt à prendre la relève, en France, d'un personnel politique déjà autant inapte qu'inepte, ni de pouvoir restaurer une économie nationale, européenne et mondiale déjà au bord de l’asphyxie.

    Ni même de remplacer ce fatras d'idéologues de tous poils, surtout journalistes, P1010194.JPGpolitologues et économistes qui, obéissants autant à l'oligarchie euro-atlantiste monétaristes qu'à leurs dogmatismes néolibéraux, ne cessent, dès que la population ne réagit pas de la manière qui leur sied à telle ou telle décision gouvernementale, de se ruer en meute dans les médiats porter leurs bonnes paroles en usant tous des mêmes expressions propagandistes.

    Nous en voyons et en entendons l'exemple type en ce moment même en raison des grèves, dont les chemineaux de la S.N.C.F. sont les fers de lances, qui, progressivement, semblent se propager partout dans le pays.

    Or, aujourd'hui, il est possible d'observer sur internet un ensemble de jeunes qui, contre vents-et-marées, seuls ou en équipes, quelques-uns dans l'indigence, montrent une détermination intelligente pour renouveler une parole journalistique indépendante de toute oppression oligarchique.

    D'autres font de la politique, à l'Union-Populaire-Républicaine ou à France-Insoumise (pas si insoumis que cela, pour l'instant), renvoyant l'oligarchie à leur asile pour vieillard, sinon dans les faits, du-moins, pour l'instant, dans l'esprit et le propos.

    Certains diffusent des cours de vulgarisation sur tel ou tel point scientifique, font des recherches sur des thèmes à peine abordés, remettent en question des vérités si établies que les reposer sur la table c'est faire preuve de provocation.

    Il y en a aussi qui rénovent un art qui, en ce moment, s'est égaré au-dedans d'une vulgarité dont nous pouvons percevoir les détestables effets jusque dans la production monétaire de l'Union-Européenne (observez les billets de l'union) et de notre nation.P1010202.JPG

    Et cette jeunesse, ma foi, me ravit.

    J'étais, jusqu'il y a peu, désappointé par le fait que seuls de vieux barbons, auxquels je dois commencer à ressembler  avec mes 59 berges, seuls eux, dis-je, paraissaient avoir une libre parole, une indépendance d'esprit, une dissidence aux influences à la doxa du politiquement correcte néolibéral.

    Il n'en est rien, cela est fort bien.

    Et je me réjouis de ce renouveau.

    Il est vrai que je peux être en désaccord avec tel ou  tel, ceux soutenant l'existence d'un réchauffement climatique anthropogénique par exemple, mais qu'importe, ils pensent par eux-mêmes et c'est cela qui compte.

    Qui sont-ils?

    Je ne rends visite sur leur site qu'à peu, mais en deux exemples:

    Une Tatiana Ventôse ou à l'équipe du "fil d'actu" auquel elle participe, dont l'attention est porté de renouveler un journalisme indépendant.

    Celle-ci devant faire un boulot de manutentionnaire pour gagner sa vie, ce qui ne peut qu'être considéré que comme dérisoire au vu de sa personnalité et de son intelligence et fait comprendre la colère qui l'habite.

    P1010257.JPGOu celle dont le pseudonyme est "Vue Autrement", travaillant avec celui qui s'exprime sous le surnom de "Penseur Sauvage", la première s'étant présenté aux dernières élections législatives sous la bannière de l'U.P.R..

    Il y en a bien d'autres que j'ai pu visionné sans retenir leur nom ou leur pseudo, traitant de toutes sortes de sujets et vraiment ils font du travail de qualité avec, il faut le souligner, très peu de moyens.

    Si j'ai un reproche à leur faire, il serait de deux ordres:

    Qu'ils cessent d'user d'un anglo-américain devenu d'une vulgarité criante puisque, justement, la politique suivit en France l'est en raison même de son appartenance à la colonie de l'empire U.S. qui se fait appelé l'Union-Européenne, la France n'étant, après tout, qu'à l'image du Vietnam au sein de l'Indochine de l'époque des colonisations française.

    Cet usage, inconscient, je le conçois, affirmant par là même notre appartenance impériale, se décoloniser doit d'abord et avant tout commencer par nous détacher de notre déculturation passée.

    Étant entendu que, dorénavant, la langue anglaise est devenue le langage international comme il en fut, par le passé, du latin en Europe.

    Toutefois, il est à noter que lorsqu'un tel idiome en est venu par être partagé par tous, les élites du moment, pour conserver leur domination, même simplement intellectuelle, en viennent à utiliser une autre langue d'échange, plus complexe et ardue à apprendre.

    Et quelle langue autre que le français réunirait ces conditions, autant de par son orthographie, sa conjugaison que de sa haute précision lorsqu'il en est fait usage dans ses plus complètes délicates subtiles difficultés?

    La langue française devenant déjà, à mon sens, la langue intellectuelle internationale par excellence, comme il en fut hier du grec en Europe en réaction à ce que le "commun" de l'époque en venait à devenir, lui aussi, latiniste.

    Qu'ils évitent, aussi, autant que faire se peu, d'utiliser de la grossièreté, cette inélégance réduit d'autant la porté de leurs réflexions journalistiques, philosophique que politique.

    Sinon, à tous les autres jeunes, s'il y a un conseil que je me permettrais de vous donner, si vous êtes dans la situation de faire des études prolongées, choisissez plutôt les domaines du type de ceux de la technique, des lettres ou scientifiques.... et fuyez tout ce qui a trait au monétarisme et au commerce.P1010269.JPG

    Le premier parce qu'il disparaîtra bientôt (sans que je ne sache quand), le second parce qu'il y a pléthore de vendeurs et de commerciaux et que, quand il s'agira de rebâtir un tissu industriel dans notre pays, le technicien, le tourneur-fraiseur, l'électro-mécanicien, le charpentier, l'ingénieur, l'agriculteur et infiniment d'autres métiers de la sorte seront demandés, contrairement à ceux sus-nommés qui, par la mode de l'idéologie actuelle, deviennent majoritaires sur les bancs des université.

    Et risquent de beaucoup de devenir pour partie inutile.

     

     

    THEURIC

     

    P1010327.JPG

  • Remarque sur le temps présent et le proche avenir 3

     

    Ce système économique devrait déjà s'être effondré et pourtant il perdure.

    Ce serait comme si était retiré la moitié de la base d'un château de cartes qui, cependant, s'obstine à rester debout.

    Parler de terribles bulles spéculatives c'est, pour le moins, faire preuve de modération et plus le temps passe, plus cette au-delà de crise sera sévère.

    Alors quoi, que nous vaut ce sursis, cette pause, cette temporisation ?

    La crainte, la peur d'une faillite de l'économie internationale fait que les décideurs font tout pour que cela n'arrive pas, mais malheureusement cette fin est inéluctable.

    Emmanuel Todd, Pierre Jovanovic, entre autres, nous expliquent tout cela bien mieux que je ne pourrais le faire mais ce dernier, dans une interview donnée en Juin de cette année prévoyait, de façon argumentée, cette catastrophe pour la fin 2012, or elle n'a pas eu lieu, d'où mon interrogation.

    Mais une autre question, en écrivant ces lignes, fait jour : si, en effet, la peur de cet effondrement monétaire fait que les décisions sont prisent pour que la date de son avènement recule, cela voudrait-il dire qu'il y a conscience de la condition déplorable de l'économie mondiale ?

    Alors pourquoi les mesures, qu'il serait simples à appliquer, nous est-il expliqué, ne sont-elles pas immédiatement engagée pour nous éviter la pleine banqueroute ou du-moins la réduire ?

    Parce ce que ce ne sont pas seulement les hommes de pouvoir et politiques européens dont il est ici question mais ceux du Moyen-Orient, d'Asie et d'Amérique, voire d'Afrique et qui seraient, réagiraient comme dans la détresse d'un deuil d'où mon intérogation.

    Au-delà de la manipulation néo-libérale à laquelle nous fûmes soumis depuis plus de quarante ans qui commença par les séries américaines pour continuer par la vulgate marchéiste divulguée avec complaisance dans nos médiats, nous trouvons aussi, discrètement dissimulé au sein de notre inconscient, la rassurante présence de ce gendarme absolu que beaucoup crurent être les États-Unis-d'Amérique.

    En fait, ce policier se révèle être le faiseur de désordre.

    Il faut comprendre que nous restons encore psychologiquement dans la terrible angoisse de la guerre froide et les U.S.A. en furent les vainqueurs par K.O., l'U.R.S.S. s'est ruiné à cette course échevelée aux armements (nous pourrions même nous demander si les U.S.A., aussi, ne subissent pas, aujourd'hui, leur ruine en raison même de cette course).

    Les choses, à cette époque, étaient on ne peut plus claires et simples : il y avait deux camps, celui des russes et celui des américains et même ceux se disant indépendant adoptaient, en réalité, la philosophie politico-économique soit de l'un, communiste ou socialiste, soit de l'autre, capitaliste ou social-démocrate.

    Maintenant ce bipartisme, cette dualité a volé en éclat et les lois complexes de la politique reprend naturellement ses droits, les sud-américains l'ont compris les premiers qui reprennent leur indépendance et liberté de peuple parce que leur encombrant voisin n'est plus, depuis longtemps, ce qu'il a pu être hier.

    Je me demande également si ces deux géants, ces empires moribonds ne nous montreraient pas, de par leur disparition, l'exemple de quelque chose de l'ordre d'un principe social : il y aurait les empires détestés, l'U.R.S.S. et les empires révérés, sinon chéris, les U.S.A..

    Ceci dit, ce sera la qualité et la vitesse de réaction de notre président de la république dont dépendra la suite des évènements mondiaux.

    Je me doute que d'écrire cela doit en surprendre plus d'un mais je ne le fais pas par quelque fanfaronnade ou esprit d'excentricité mais bien parce que ce sujet porte sur la perception, qu' à tord ou à raison, une large part de la population mondiale a des français : la révolution.

    C'est en cela que j'écrivais précédemment que « tout le monde lorgne la France ».

    Les révolutions qui eurent lieu dans le sud méditerranéen fait craindre que cela ne se reproduise ailleurs d'autant plus que d'être resté sous le joug, qui de l'Amérique, qui de la Russie a fait perdre, pas seulement à la seule hiérarchie européenne, le goût de la décision murement réfléchie.

    Infantilisés, ces hiérarques ont perdu l'habitude de penser par eux-même et leur choix ne se font pas, le plus souvent, pour l'intérêt général mais bien dans cette idée de faire plaisir au vainqueur de cette guerre larvée entre ces deux anciens maîtres.

    Quand faillira le monde, si notre président de la république n'entame pas rapidement une politique différente de celle menée actuellement, il est à craindre qu'il ne soit balayé par des forces impétueuses, même si il n'est que peu responsable de l'état actuel du pays.

    En réalité, surveillez l'Angleterre qui, bien qu'aujourd'hui à terre, saurait bien nous étonner par un retournement que seul son talent peut permettre, elle a de tout temps eut ce génie d'être en avance sur le reste de l'Europe, la première révolution fut le fait des anglais, qui s'en souvient ?

    La nôtre suivit un siècle après.

    Mais autant la Grande-Bretagne conservât ses institutions, autant la France renversât la table, là est la différence.

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! »

    Winston Churchill

     

    THEURIC

  • Réponse à une vidéo de Charles Sannat en un petit agacement.

    Bon ben, pour l'instant, mes photos d'entrée de billet ne semblent pas être publiées, ici il s'agit d'un criquet, pour le reste, je chercherai son petit nom plus tard, si j'y pense.

    Avant-propos:

    Voici le commentaire que j'ai fait sur la site de Charles Sannat après avoir visionné sa dernière (?) vidéo, ce que je vous conseillerais d'aller voir avant la lecture de ce billet

    Je vous le présente telle quelle (sauf corrigé de ses fautes et de ses imprécisions s'il y en a avec les rajouts nécessaires), étant donné qu'il ne laisse jamais de réponse de ses visiteurs à ses interventions.

    Il est des gens qu'il ne faut pas hésiter à secouer pour les réveiller et son grenier, maP1060350.JPG foi, lui laisse une large place pour ses songes de monnaies éternelles, dont du dollar.

    Que lui reprocherais-je?

    De ne vouloir pas prendre parti.

     

    Voici le texte que je lui ai laissé:

     

    Cher Monsieur Sannat,

    Il y a deux mouvements contraires qu'il est aisé d'extrapoler:

    -Un mouvement vers la mise en place d'une telle monnaie électronique que vous venez de nous montrer;

    -Ses impossibilités foncières à son installation, très nombreuses:

    1) il y a une dimension noire de toute économie pérenne, le prêt de cinquante euros pour que son pote fasse le plein de sa voiture ou la garde de son bambin par la petite voisine contre un peu de sou, sauf à ce que les enfant aient leur tirelire dans une banque;

    2) la monnaie électronique n'est pas adaptée à la psychologie humaine, son fonctionnement psychique fait qu'il ne peut pas, majoritairement, la décompter, lui qui, quoi qu'il en soit, reste un chasseur-cueilleur dans l'âme, 15 000 ans de néolithique et les quarante ans d'informatique n'est rien au regard de l'évolution de P1050260.JPGnotre cerveau;

    3) quoi qu'il en soit, cette monnaie ne peut qu'user et abuser de l'énergie, il n'est qu'à penser au nombre de transactions nécessaires en billets et piécettes en quelques secondes en France, ceci au moment même où la crise pétrolière, dissimulée plus ou moins, fait surface, quand bien même les problèmes économiques mondiaux se posent très gravement qui en réduit l'usage;

    4) si vous allez voir le site "Chronique du grand jeu", vous comprendrez que la guerre froide entre les USA et ses possessions, dont nous sommes, d'un coté, la Russie, la Chine, l'Iran et d'autres, de l'autre, or, cette cryptomonnaie est d'essence US par l'intermédiaire de ses instances internationales, croyez-vous vraiment que leur ennemis seraient d'accord pour sa mise en place?

    5) Enfin, il ne peut y avoir de gouvernance mondiale que si et seulement si une partie de la population humaine s'installait hors de la Terre ou si nous rencontrions des peuples intelligents non humain, ce qui est loin d'être le cas, nous avons besoin d'un dehors et d'un dedans des frontières pour évoluer, d'où l'échec du néolibéralisme.

    Les masques inutiles et le couvre-feu dignes d'un coup d'état montre qu'il y a une tentative de corseter les pays occidentaux, même la suède suis les ordres de l'oligarchie US, elle qui n'avait pas confiné sa population jusqu'à présent.

    Penseriez-vous que ce serait pour son installation, le souhaiteriez-vous (rajout de dernière minute)?P1050354.JPG

    Voyez-vous, cher Monsieur, je vous pense sincère et intelligent mais vous êtes comme ce cycliste qui regarde son guidon en oubliant la route.

    En effet, si les présupposés au départ d'une démonstration sont faux, alors ladite démonstration le sera tout autant, il en est de la pandémie comme de l'économie.

    Et la monnaie n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais l'économie, de celle réelle comme nombre de vos collègues la nomme et qui est à contrario de celle monétaire, financière et spéculative.

    Si vous avez l'effondrement de cette économie réelle, ce qui est le cas, vous aurez beau créer toutes les sortes de monnaies que vous voudrez, cela ne changera rien à l'affaire: votre monnaie, à un moment donné, ne vaudra plus rien.

    Si, de plus, vous ne prenez pas en compte les réalités politiques, géopolitiques et géostratégiques du moment, ainsi que des forces et fragilités des puissances de l'époque, vous ne pourrez pas avoir une idée suffisamment claire de la dynamique historique en cours.

    Vous m'avez égaré lors du début de cette pandémie, j'aurais dû en être plus vigilant, là se trouve ma part de responsabilité, mais vous, de par l'écoute de votre site, vous en avez tout autant la vôtre.

    P1040742.JPGPlutôt que de suivre ainsi les élucubration d'imbéciles qui nous ont et se sont mis dans cette mouise économique, commencez-donc à réfléchir à comment faire pour rebâtir l'économie d'un pays, la France, qui se retrouve en une telle décrépitude par nos mamamouchis français et unionistes!

    Le reste n'étant plus que de l'inutile à l'heure ou notre bon maître, les Etats-Uns-d'Amérique, agonisent.

     

    THEURIC
    PS: Ce commentaire sera mis sur mon blog avec l'adresse de cette vidéo.

  • Pause prudentielle et son substrat

    Je suis surpris de lire, dans mon ouvrage traitant des hyménoptères (à l'époque de son achat puis de sa lecture je n'avais pas l'esprit bien en place), qu'existent des bourdons parasites et celui-ci, qui me semble être Psithyrus (encore les russes) Rupestris me paraît en être, colonisant les nid des bourdons des pierres qui en viendront à nourrir leurs larves.

    Je suis content de cette photo où l'animal fut pris en plein vol, juste en dessous de cette belle inflorescence bicolore.

     

    Pause prudentielle:

     

    Divers éléments me suggèrent que je me dois d'être prudent dans mon expression ici même et que je me devrais ensuite, pour un temps que je ne saurais définir, cesser toute écriture.

     

    Je vous proposerais la lecture de cette réflexion des interarmées françaises, restant elle aussi prudente.

     

    Ce que je puis rajouter à ce court message tient en quelques formules que j'ai, pour certaines d'entre-elles, mainte fois répété:

     

    - Tout système politique triplement verrouillé, telle l'Union-Européenne, institutionnellement, idéologiquement et politiquement, ne peut évoluer et, dès lors, ne peut que s'acheminer vers son démembrement dès que la nécessité de le réformer, quelles qu'en soient les raisons, s'y fait montre, ce que nous conte les tribulations de l'URSS de la nomination de Monsieur Gorbatchev jusqu'en 1991.

     

    - les dernières élections US démontrent que deux forces impériales, aux frontières floutées, s'y confrontent: l'état-profond d'essence politique (le trumpisme) contre l'oligarchie ploutocratique, dont les GAFAM (le bidenisme), d'essence économique monétariste, les fraudes électives qui y ont eu lieu de la part du second ne pouvant qu'y avoir fait perdre autant de sa crédibilité que de son sentiment de toute puissance, tant politique, monétaire que militaire.

     

    Aux vues de ces insanes malversations, l'état-profond n'a plus d'autre choix que de détruire l'oligarchie US pour tenter de rétablir, ne serait-ce qu'un peu, de sa légitimité impériale et de son crédit politique à l'international, ce pays n'en en ayant plus aucune économiquement.

     

    Quand bien même une guerre civile ne s'y produirait pas, celui-ci deviendra bientôt ingouvernable, si ce n'est pas déjà le cas.

     

    - Valeur d'une monnaie : la valeur nominale d'une monnaie est proportionnelle à la richesse industrielle, minière, agricole et marchande, présente, potentiellement future et des réserves d'état faites de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, au regard de la quantité qui en est conçue sous quelle que forme que ce soit.

     

    Ce qui ne veut qu'expliciter que plus une monnaie est surproduite pour une richesse donnée d'un pays, plus elle perd de sa valeur intrinsèque, ce qui se nomme de l'inflation.

     

    Il ne s'agit plus aujourd'hui d'un risque systémique bancaire, boursier ou d'endettement et de non remboursement (des particuliers, des industries, des acteurs spéculatifs, des banques, des états...) pesant sur les économies mondiales, comme il se le fait dire, mais plus sûrement de celui d'un arrêt, pour une période non déterminé, de la valorisation des monnaies les unes par rapport aux autres, donc, suivant, celui de tous les échanges marchands internationaux.

     

    - Depuis 2008 au moins, voire en 1999, a commencé une désindustrialisation mondiale (le nombre de gens pouvant acheter se réduisant) conduisant à une déflation, soit la perte de valeur des marchandises (baisse des coûts de production et donc des salaires plus mises au chômage, pour pouvoir les vendre), quelles qu'elles soient, compensée par l'inflation sus-montrée, elle aussi d'échelle internationale.

     

    Ce double phénomène s'accélérant continuellement, accélération accrue lors de la survenue du SRAS-COV2, c'est pourquoi nous fonçons vers une banqueroute  généralisée.

     

    - Le " Grand Reset" ne peut que nous démontrer l'inanité peine et entière de l'oligarchie ploutocratique mondialiste, surtout étasunienne, puisque l'industrie, les mines et l'agriculture, contrairement à la monnaie, étant la réalité économique des pays, ce qui n'est pas pris en compte par ces olibrius transatlantiques la composant, celle européenne ne comprenant pas qu'elle se fait spolier par elle.

     

    - De mes aphorismes: Lors d'une crise économique quand l'homme politique ou le journaliste incompétent en parle peu c'est que la situation n'est pas trop grave, quand il dit que la crise est derrière nous c'est que la situation est grave, quand il n'en fait pas mention c'est que la situation est très grave, mais si l'homme politique confirme l'existence de la crise c'est que la situation est désespérée.

     

    Je vous ai proposé-là un certain nombre de mes bases réflexives, vous en trouverez d'autres tout au long de mes billets, éparpillées tel un puzzle.

     

    Je ne peux connaître le choix de chacun, souvenez-vous, du-moins, que prendre un risque inutile est imbécile.

     

    Cela ne veut pas dire qu'il ne faudrait pas agir mais que toute action et son but se doivent d'être au mieux pensés et conçus en amont, individuellement et collectivement (je sais ce qui me manque...).

     

    Soyez et restez conscient de la nature des passions et des pulsions qui vous animent, que vos résolutions soient comprises dans leur nature.

     

    Ceci pour n'être pas les pions de puissances et de ces passions, quelles qu'elles puissent être, mais surtout de celles collectives, soyons des acteurs conscients de leurs actions et de leurs raisons d'être.

     

    Nous sommes devenus, si je puis le dire ainsi, les sujets, à l'insu de notre plein gré, d'un moment historique majeur pour notre espèce, Homo Sapiens Sapiens, il nous faut en être conscients.

     

    Quelle que puisse en être ses freins actuels, notre développement anthropologique et notre réel allant vers le véritable progrès se fera quoi qu'il en soit, en une bifurcation sociétale de première importance.

     

    La vie n'est en rien un long fleuve tranquille, qu'il s'agisse de notre existence individuelle, de celle du groupe formé de nos proche, de notre pays, comme pour tout le genre humain: les tribulations nous suivent tout au long de notre existence.

     

    Ne soyons dupe de rien ni de personne, et surtout, non pas de soi-même, ce qui veut dire que, comme l'affirmais Socrate: "Connais-toi toi-même et tu connaîtra l'univers et les Dieux", j'y rajouterais en notre époque moderne, dans leur nature réelle.

     

    Nous avons tous nos bons et mauvais cotés, nos forces et nos faiblesses, il en est pour qui la balance se porte plus d'un coté que de l'autre...

     

    Soyez prudent et déterminés en votre nature...

     

     

     

     

    THEURIC

     

    PS.: Quand je reprendrai ici l'écriture, cela voudra sûrement dire que cette bifurcation anthropologique sera en ses tous débuts.

  • Trump, d'empire à colonie, suite...

    Ce texte fait suite à celui précédent au même titre ( trump-d-empire-a-colonie-5877267.html ) où j'y explorais les interrelations de dominant à dominé dans une situation coloniale telle que la nôtre.

    Tous deux furent écrit en commentaire sur le site Businessbourse, me semble-t-il (en vrai, je ne me souviens plus exactement où), le premier fut copié-collé tel quel, le second est remanié afin d'y préciser certaines de mes réflexions.

    Mon approche est simple et prend son point d'appui sur le fait que les États-Unis-d'Amérique se trouvent dans une situation de délabrement telle qu'ils ne peuvent progressivement plus assurer leur domination impériale.

    Ce qu'une partie de l'élite britannique a  fort bien saisi, d'où le référendum de Grande-Bretagne d'un brexit qui fut, à mon sens, la conclusion d'une stratégie discrète étendue sur des années.

    Pour nous, français, ainsi que pour les peuples toujours sous le joug de l'oligarchie impériale U.S., il est d'une extrême importance de saisir en plein notre condition de captivité économique, politique et culturelle qui, à y regarder de près, se révèle être de plusieurs niveaux, pour la France, nous pouvons la percevoir comme d'échelle nationale, européenne, étasunienne et internationale.

    En effet, il s'agit  bien d'un ensemble d'oligarques, plus ou moins en accord, au moins sur l'essentiel, plus ou moins en désaccord de qui s'approprie quoi, mais qui, bon an mal an, ne peuvent pas ne pas se connaître et se reconnaître les uns les autres.

    Pour assoir leur pouvoir, ils surent prendre le contrôle de l'administration européenne, des banques et du flux monétaire communautaire, du pouvoir politique des états ainsi que d'une large majorité des médiats.

    DSC_9562.JPG

    Nous en connaissons tous quelques-uns par leur nom, ad-minima de notre propre nation, tel que Bernard Arnaud et Pierre Gattaz en France, chaque pays ayant les siens, partageant, en Union-Européenne, une perception aristocratique de leur position sociale de domination sur la population et de leurs pleins droit, quasi divin, sur elle ainsi que sur l'économie nationale et européenne.

    C'est bien sur l'oligarchie impériale qu'ils se sont jusqu'à maintenant appuyé pour maintenir cette domination.

    D'où leurs angoisses existentielles, bien compréhensibles, lors de ce brexit et au vu de l'affaissement continuel de l'économie européenne et internationale, ne pouvant que conduire à l'effondrement des trois dimension de la globalisation économique, monétaire et bancaire, commercial, routier, maritime et aérien, et industriel.

    Mais ce n'est pas sur ce sujet que porte le texte qui suit.

    Il porte sur la responsabilité qui, désormais, nous échoit, autant en tant que citoyen électeur que de bientôt ancien colonisé, soit la vision que nous devons porter sur l'impérium américanum ainsi que de sa nouvelle évolution politique et économique (l'élection de Monsieur Trump).

    Il porte aussi sur le degré d'importance que nous devons accorder à cette évolution.

    Pour le reste, soit l'oligarchie nationale et européenne, elle n'a d'importance qu'en raison même de la puissance de celle outre-Atlantique et de l'efficience du monétarisme boursier et spéculatif.

    Que l'un des deux disparaisse, ou mieux encore, que ces deux là se retrouvent anéantis et ils ne pourrons qu'inéluctablement les suivre dans cette déroute.

    C'est pourquoi je ne fait qu'aborder ce thème qu'ici-même et non pas à sa suite.

    PICT0286.JPGIl est illusoire de penser que Trump soit réformateur pour notre propre intérêt, il l'est, soit, mais essentiellement pour celui de son pays.

    C'est pourquoi mon texte précédent montrait la responsabilité qui nous incombe, nous, colonisés, de penser notre position de dominés.

    Il y a historiquement, si je ne fais pas erreur, huit raisons pour lesquelles un peuple se débarrasse d'une domination impériale, et la plupart du temps elles se conjuguent toutes l'une l'autre:

    -L'affaiblissement économique de l'empire dû à l'autophagie de son oligarchie, soit l’absorption, par elle, des richesses de sa population et de celles de ses possessions;

    -L'affaiblissement militaire de l'empire, pour les mêmes raisons;

    -Affaiblissement politique -idem-;

    -Le prix de ces colonies rapportant moins que ce qu'elles ne coûtent-idem-;

    -L'intervention d'une ou de plusieurs puissances montantes-idem-;

    -La décision des colonies de se débarrasser du colonisateur-idem-;

    -Le recentrage du pays colonisateur au sein de ses frontières, dû à son appauvrissement -idem-;

    -Et au pire, déstabilisation du pays colonisateur telle qu'il peut en venir à se désagréger et disparaître et ce, toujours pour les mêmes raisons.

    Ainsi, les États-Unis-d'Amérique sont aujourd'hui dans une situation déplorable, je me suis amusé, ici même, si je puis dire, à reprendre deux chiffres fournis sur Businessbourse, celui du nombre de ses habitants et celui du chômage qui y sévit et ai recalculé le pourcentage de chômeur qui y prévaut, une simple règle de trois suffis ( reflexion-mathematique-sur-le-pourcentage-de-chomeurs-aux-u-5861010.html ).

    D'une population d'un petit peu plus que 324 millions, moins vingt pourcent dePICT0374.JPG personnes n'ayant pas l'âge de travailler, sur 102 millions de chômeurs, j'en suis arrivé à près de 40% de chômage, bien loin des 5% officiels et des 23% officieux annoncés et claironnés par les chroniqueurs et commentateurs économiques.

    La conclusion se fait d'elle-même, ce pays est exsangue et n'est plus en mesure de quoi que ce soit, sauf à de la gesticulation ou de la fuite en avant, d'où la nécessité pour les électeurs étasuniens d'écarter Madame Clinton (j'y reviendrais).

    Une fois cela fait et au vu de cette situation U.S. déplorable tant en tant qu'empire que de  nation, c'est à nous de nous prendre en main, le reste ne nous concernant plus, c'est leur problème, pas le nôtre!

    Sauf à vouloir rester sous le giron étasunien, ce qui, là encore, est un processus historique redondant et naturel.

    Mais c'est là que se situe l'importance de nos aspirations, c'est de cela que nous devons impérativement prendre conscience:

    L'empire U.S. n'est plus que son ombre, presque un cadavre, nous n'avons plus à en suivre les ordres, ni ses modes, ni ses exigences, ni ses multiples vexations dont nous sommes tellement habitués que nous ne les voyons plus, ni même ses rodomontades et ses manipulations multiples et dérisoires.

    Toutefois, trois pièges nous attendent encore.

    -Le premier consisterait à rechercher un nouvel empire de remplacement, ce que firent les anciens pays de l'est sous domination soviétique qui allèrent tout droit, dès que l'U.R.S.S. eût disparu, présenter leurs hommages aux U.S.A. qui les placèrent aussitôt sous la dépendance de  l'U.E.€./O.T.A.N..

    P1000622.JPGCe que nous pouvons dès maintenant percevoir au travers des œillades appuyées de Messieurs Fillon, Junker, Phillippot et de Madame Le Pen, à l'endroit de la Russie poutinienne.

    -Le deuxième serait le délitement du pays, ce que risque l'Allemagne, beaucoup moins la France.

    La très ancienne tradition jacobine de notre pays, de nature régulatrice, empêche en effet que ses populations diverses le composant aient, au fond d'elles-mêmes, une réelle volonté de se diviser.

    En revanche, la Germanie, qui elle s'était déjà désagrégée au XVIII° siècle lorsque le Saint-Empire-Romain-Germanique perdait de sa substance, et il n'eut ensuite besoin, à Napoléon 1er., que de peu d'effort pour faire disparaître définitivement l'Empire de Charles Quint, pourrait facilement disparaître en tant qu'Allemagne unifiée.

    -Le troisième piège serait de vouloir devenir empire à la place de l'empire.

    Ainsi ce même Saint-Empire-Romain-Germanique était devenu tel en référence à l'empire romain qui avait disparu, en remplacement, en quelque sorte.

    Cette tendance pouvant être bien plus dangereuse que les deux précédentes.

     

    Quoi qu'il en soit, par nature, les empires ne peuvent pas durer, ceci étant dû à ce que sa création nécessite l'existence d'une oligarchie, et si elle n'existe pas lors du début du développement impérial, celui-ci la génèrera, du-dedans comme au-dehors de ses frontières.

    Et elle, cette oligarchie impériale, n'existe et se développe que grâce aux richesses qu'elle tire de ses possessions nouvelles provenant de l'expansion coloniale.

    Mais dès que le-dit empire a atteint ses limites en fonction des capacités dePICT0296.JPG déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en voiture, en bateau, en avion, la-dite oligarchie, parce qu'elle conserve son dynamisme, son désir, voire son besoin existentiel de domination et de richesse, commence à absorber les avoirs à l'intérieur même de l'empire, ceux de son propre peuple comme ceux des peuples conquis et soumis.

    Cela nécessitant le contrôle hégémonique de la politique, de la puissance publique et, aujourd'hui, des médiats.

    Ce qui conduit également à l'affaiblissement continuelle de ses forces armées, fer de lance de son dynamisme, de leur désorganisation les conduisant à une faiblesse devenant à la fin tragique, face à d'autres forces militaires.

    Là commence le délitement impérial jusqu'à que cela l'affaiblisse à un tel point qu'il finît par disparaître.

     

    Les U.S.A. furent l'empire ultime parce que les moyens de déplacements modernes sont devenus tellement rapide que les étasuniens en ont conquis la planète entière, sous une forme ou une autre, dès la disparition de l'U.R.S.S. (1991) et, ce, pendant dix ans environ, pour ensuite commencer doucement à sombrer dès l'entrée dans le XXI° siècle.

    Là où commença les crises économiques les plus graves (1999/2001), ceci expliquant cela.

    Trump comme Clinton font certes parti de cette oligarchie, le premier à un coté autocratique qui me déplait.

    Hormis cela, quand une personnalité à la volonté de vouloir prendre le pouvoir à 70 ans, c'est qu'il est soit fou, soit sage, la question restant de savoir quelle est réellement la constitution psychologique du nouveau président des E.U.A..

    La seconde, Madame Clinton, paraissant malade, aux agissements plus que douteux, aux malversations paraissant aussi nombreuses que diverses et, surtout, tendant, dans ses discours, à nous mener vers une guerre d'avec la Russie, évidemment désastreuse pour tous, devait absolument être écartée de tout pouvoir de nuisance.

    Mais lui, Monsieur Trump, comme tellement d'autres, ici comme là-bas, ne veulent tant pas voir l'effondrement économique qui vient, qu'ici comme là-bas, lui comme la plupart des responsables politiques et économiques, seront débordés par un tel basculement.

    IMGP0478.JPGEt cet effondrement de la globalisation provient des causes que j'ai montré plus haut, c'est pourquoi tant de pays se désolidarisent du dollar et, pour certains, comme l'Arabie-Séoudite, nous les refourguent en achetant tous ce qui passe à leur porté avec cette monnaie sans valeur que, part ailleurs, ils ne savent plus que faire.

     

    De fait, l'empire n'est déjà plus, c'est cela aussi et même surtout que nous devons penser, le reste ne les concernant qu'eux, les Amériques et les américains, pour nous, tout ce qui concerne leur nation sont leurs problèmes, pas le nôtre.

    Sauf en ce qui intéresse nos relations avec eux, notre décolonisation sur tous les plans, politiques, économiques, culturels, les échanges naturels entre des états matures et indépendants, les débats, nos désaccords, eux aussi naturels.

    Mais, et en cela ce texte peut sembler paradoxal, notre question centrale devrait être désormais: comment faire après la disparition de cet empire, de l'Union-Européenne, de l'euro et de toute une classe politique, journalistique et économique nous dominant et dominée par l'empire, habituée à lui obéir, qui ne comprend déjà plus rien à rien et qui se tiennent tous la main?

    Je me répète, les affaires américaines ne nous concernent plus, d'où les crises d'hystérie de toutes sortes de nos élites et édiles, jouant en interne à notre pays à l'américanisation outrancière, ainsi, pour moi, ces primaires françaises imbéciles ne sont que des crises d'hystéries de notre classe dirigeante éreintée et rien d'autre.

    Là nous échoit notre première responsabilité, soit de ne plus considérer les États-Unis-d'Amérique que comme un pays comme un autre, pas plus ni moins, pouvant disparaître du jour au lendemain.

    Notre deuxième responsabilité est de recouvrer et retrouver notre culture, quand bien même celle-ci sera naturellement coloriée, bigarrée, entremêlée de celle étasunienne, mais faire en sorte qu'elle ne nous étouffe plus sous son offre si facile tout autant, maintenant, qu'affligeante et infantilisante.

    Notre troisième responsabilité se doit d''être, dès à présent, philosophique et historique, parce que avant même de toute mise en œuvre, toute refonte politique, il faut d'abord penser notre position d'ancien dominé, la comprendre, tirer toute la substance de cette expérience collective s'étendant sur plus de 70 ans, voire du siècle.

    Enfin, reprendre en main la vie de notre nation, de notre état, de la politique de notre pays, de notre destin de peuple souverain, de nos frontières, de notre volonté collective, de retrouver et recouvrer notre indépendance se doit de devenir notre quatrième responsabilité, peut-être la plus importante d'entre toutes, parce que c'est cela, la politique souveraine du peuple, qui mène capturées 2006-8-1 00004.JPG les populations, les pays, les nations, les états, vers leur futur.

    Et non pas une quelconque domination de qui que ce soit sur qui que ce soit, pouvant conduire au pires des situations et des mésaventures, les empires en déliquescence furent, sont et seront toujours un danger pour les nations colonisées, leur survie impériale en dépendant.

    Voyez l'histoire proche et lointaine.

     

    Ainsi, quand bien même Monsieur Trump tenterait de réformer son pays de telle façon que celui-ci retrouve sa vigueur d'antan, qu'il le puisse ou n'arriverait à rien, cela ne nous concerne plus en rien, du-moins en tant que peuple dominé.

    Quand bien même Monsieur Trump voulait tenter de faire se per

  • Lettre à Tatiana Ventôse.

    Oups, je me suis aperçu que je n'avais pas copier/coller tout le texte que je devais mettre dans ce billet que j'avais publié le 24 Octobre, me semble-t-il.

    En deux parties, la première provient de: "La catastrophe économique qui vient" datant du 30 Mai 2017, c'est elle qui était incomplète, de la seconde, en revanche, je n'en retrouve plus le document original et ne peux pas, dès lors, en vous donner la date.

    Qu'importe, le principal étant que cela soit publié.

    Personne ne peut dire (oui, je sais, je rabâche) quand le système va exploser, celui-ci ayant montré des capacités de résilience véritablement extraordinaire, mais il explosera, de cela,  j'en suis sûr.

     

    Chère mademoiselle,

     

    Si c'est à vous que j'adresse cette lettre c'est autant parce que j'apprécie votre travaille, la fougue que vous y portez , votre profond esprit démocratique que de votre intérêt à la chose publique, à la république, ce qui n'est plus grand cas pour bien du monde.

    J'abonde dans votre sens au  sujet des derniers écarts de Monsieur Mélenchon lors des perquisitions dans les locaux de la France-Insoumise (insoumise, le terme étant peut-être quelque peu excessif, il y eu, par le passé, des insoumissions plus catégorique et flamboyante que celle porté par les adhérents de son parti et par lui, ne trouvez-vous pas?), écart qui risqueraient forts de se renouveler, du-moins en fais-je le pari, j'y reviendrai.

    Mais au-delà de ces louanges, dont je ne vous fait montre que d'un sommaire P1020251.JPGrésumé, que vous pouvez, sans hésitation, partager avec vos amis du Fil-d'Actu, permettez que j'exprime ici un certain nombre de désaccord que je peux avoir tant avec vous qu'avec vos compagnons vidéophiles (néologisme préférable à youtubeur, faisant de la réclame pour une industrie n'en ayant aucunement besoin).

    Mais aussi de vous apporter ma vision politique des derniers événements qui, décidément, n'ont que de cesse de nous porter à la réflexion, ce qui m'est d'un contentement intellectuel de tous les instants.

    Une autre raison pour laquelle ce billet vous est adressé provient de ce qu'il est possible que, par vous, par votre pseudonyme tapé en recherche sur internet, je puisse prévenir votre fraternité de la vidéophilie de la situation pour le moins préoccupante de l'économie mondialisée.

    Ceci ne pouvant que nous conduire à une crise économique, infiniment plus proche d'un effondrement désastreux que de l'une de ces récessions que nous vécûmes avec régularité depuis l'achèvement des années quatre-vingt.

     

     

    Il est de fait que les réactions de Jean-Luc Mélenchon et de ses proches, lors de cetteP1020055.JPG perquisition, furent à la limite de l'indécence démocratique et d'une brutalité qui, personnellement, me laissa pantois.

    Était-ce parce que l'ampleur de la-dite perquisition fut considérée comme étant disproportionnée eu égard à ce que la  justice lui reprochait ou était-ce pour une toute autre raison?

    Partant de ce questionnement je ne peux que me demander ce que cache le premier secrétaire de la France Insoumise pour avoir eu une réaction de cette ampleur (de tous les flançais).

    Je ne peux pas ne pas non plus me questionner sur les causes qui font que cette enquête judiciaire ait débuté maintenant, à quelque mois des élections européenne.

    Pour cette seconde interrogation, la réponse vient d'elle-même: le R.E.M., le parti des radios-éléments du président Macron, étant à un tel point décrié, seule une désaffection, même limitée, des électeurs de F .I., mais aussi du Rassemblement National, pourrait permettre au parti majoritaire, lors de ces prochaines élections, d'avoir un résultat pas trop modique et même d'espérer d'y avoir des élus.

    Cette affaire ne pourra que conduire progressivement la pseudo-gauche mélenchonniste à se scinder entre ceux qui s'en écarteront (ce qui pourrait se révéler profitable à  l'U.P.R.) et ceux qui se radicaliseront.

    J'avais expliqué dans "Retour à la politique" (en fin de page) que les raisons pour lesquelles un système politique triplement verrouillé comme l'est l'Union-Européenne, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, ne peut être P1020189.JPGréformé au risque, sinon de le détruire, ceci en en montrant les mécanismes.

    Je pensais à l'époque, au mois d'Août, que ces trois forces destructrices: conservatrice (le R.E.M. et les partis classiques), critique et réformatrice (F.I. & R.N.) et subversive et dissolvante (l'U.P.R.) ne s'exprimaient surtout qu'au niveau des états de l'U.E. et que  fort peu à l'échelle des nations.

    Or, il est bien possible que ce que nous pourrions appeler dorénavant l'affaire Mélenchon soit le début du basculement de la France dedans un processus de cet ordre menant, à terme, à une destruction/disparition de l'union par un processus de provocations suivit de contre-provocations allant crescendo, ceci menant à une violence politique redoublée.

    Sauf à ce que Monsieur Mélenchon et ses proches prennent peur au-devant de la justice et se voient contraints de se calmer.

    De fait, que cela ait été le résultat d'une manipulation ou du simple processus judiciaire, tout ce beau monde aurait bien mieux fait de se montrer calme en faisant le dos rond, puis de répondre, en choisissant le bon moment, point par point autant dans les médiats que devant les juges, puisque ils affirment que la France-Insoumise n'a rien à se reprocher lors des dernières élections nationales.

    Mais la question, quoi qu'il en soit, reste à poser: pourquoi cet affolement?

    Au sujet de cette manipulation, il se fait dire qu'une officine interne à l'U.E. serait mise en place pour lutter contre les partis dits populistes, ou dits extrême (d'une extrémité toute relative s'entend).

     

    Je reviens sur le présupposé réchauffement climatique anthropogénique, bien que j'aie déjà abordé de nombreuses fois ce sujet.P1020206.JPG

    Ce qui fut le thème de votre dernier Fil-d'Actu.

    Je vous laisse, outre mes nombreux écrits et renvois sur cela tout au long de mon site, ceci étudié sous des angles divers,  l'adresse de cette vidéo qui, il est vrai, fait de la contre-propagande bien que ceci soit factuel, j'y rajoute aussi l'adresse d'un certain Jacqueshenry d'une teneur infiniment plus scientifique, bien que je ne sois pas toujours d'accord avec lui, ne serait-ce qu'en ce qui concerne la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, situé sur une dangereuse faille sismique.

    Ce que je peux toutefois rajouter pour en compléter ces réflexions, c'est que notre société a atteint son niveau actuel grâce à une énergie abondante, pas chère et d'usage facile, surtout pour ce qu'il en est des énergies chimiques donc carbonées, dès lors de ceux pétroliers.

    Pensez-y, rien que nos retraites et le bon fonctionnement de l'état proviennent, normalement, de la plus-value dégagée par les extractions minières, les productions agricoles et industrielles, soit les diverses transformations progressives d'un produit brut extrait du sol en celui d'usage et, ce, grâce à cette même énergie.

    Or, si la société française s'effondre en ce moment, c'est certes en raison de notre appartenance à l'Union-Européenne, de notre domination étasunienne et germanique, et de la pression de nos oligarques rapaces, dont Macron n'est qu'un quelconque employé, mais aussi à ce que les plus-values dégagées par le passée, dues aux mines, industries et agricultures, furent remplacées par des crédits de toutes sortes déversés autant aux particuliers, à l'état et aux sociétés spéculatives, dont aux banques, et aux hyper-productions monétaires, en franc d'abord de manière restreinte, en euro aujourd'hui au-delà de l'abondant.

    ( Pour faire vite, les usines et fabriques, ainsi que les mines, fermèrent en France et P1020170.JPGen Occident pour que la même chose soit extraite et/ou usiné et fabriquée ailleurs, là où les salaires sont plus bas, pour être revendu là où ces usines, fabriques et mines ont fermé, soit dans ce même Occident.

    Phénomène débuté dès la fin des années 70, il y mena progressivement à une monté du chômage et baisse des émoluments, puis à un accroissement de la masse des crédits de toutes sortes, ceci fut grandement accéléré dès l'émergence de l'U.E., puis de l'euro.

    Dans le même temps, les propriétaires d'usines cherchèrent les pays aux payes les plus basses, Afrique-du-Nord, puis Asie, maintenant les pays africains sub-sahariens, le bout du bout de la médiocrité salariale.

    Comme vous pouvez le constater, cette déflation, puisque cela fait perdre aux produits vendus leur valeur intrinsèque, d'abord occidentale, touche aujourd'hui tous les pays mondiaux, sauf la Russie et ses proches alliés en raison des embargos U.S. les rendant autosuffisants.

    Ce qui mène aujourd'hui à une désindustrialisation mondiale puisque de moins en moins de gens peuvent acheter ce qui est produit, ce dynamisme étant accru à cause de la transformation de l'économie réelle, productive, en l'économie monétariste néolibérale par le processus de : crédit ⇒ dette ⇒ remboursement des intérêts & du capital, ce qui appauvrit d'autant les gens, les états et les entreprises.

    Ce qui nous conduit, ceci lié aux hyper-productions monétaires, directement à un effondrement catastrophique de l'économie-monde, thème que j'aborderai plus bas. )

    Sachant qu'une monnaie perd une valeur égale à sa production dès que celle-ci dépasse sa représentativité relative de la richesse présente et potentiellement future du pays émetteur.P1020443.JPG

    Phénomène limité longtemps à l'Occident s'étendant désormais à quasiment tous les pays.

    Ceci sachant que depuis la fin des trente glorieuses, lors du premier choc pétrolier en 1973, la population mondiale avoisinait les 4 milliards d'habitants quand, aujourd'hui, en 45 ans, nous en sommes à 7,6 milliards environ.

    Si vous réduisez la part de flux d'énergie, quelle qu'en soit la nature, et celle due au vent et au soleil est très largement réduite, 2% pour le premier, je vous renvoie à la vidéo et au site cité plus haut, vous pourrez dire adieu aux déplacement faciles par automobiles, cars, bus et camions, nous reviendrions au train, il est vrai, mais aussi au vélo, même à la campagne et en montagne, à la péniche à traction animale (pour remonter le courant) et à la diligence.

    Si vous comptabilisez, en terme d'énergie électrique, le chauffage, les ordinateurs de toutes tailles, les téléphones de toutes sortes, les éclairages publics, les télévisions, les appareils électroménagers, les matériels médicaux et tutti quanti, si nous nous retrouvions à devoir, de plus, recharger les batteries automobiles, je ne pense pas que toutes nos centrales y suffiraient, il faudrait, dans ce cas, que nous fassions des choix plus que cornéliens.

    Ceci d'autant plus que la fabrication des-dites batteries, mais aussi des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, demandent, tout compris, une grande quantité d'énergie, mais aussi pour le retraitement des premiers, hautement polluants.

    Déjà  que ce problème se retrouvera amplifié quand il s'agira, pour nous, de réindustrialiser notre pays, je vous en expliquerai les raisons plus bas, tant que nous restons sur les mêmes bases scientifiques, en science fondamentale s'entend, P1020145.JPGdatant, pour les moins anciennes, des années trente à cinquante (physique quantique, chimie du carbone, lois sur l'électromagnétisme et de la thermodynamique pour l'essentielle), nous devrons de considérer le charbon, le pétrole et le gaz comme nous étant toujours d'une nécessité absolue.

    (Pourquoi Poutine tirent des kilomètre de gazoducs partout en Europe à votre avis?)

    Donc, en toute logique et quel que soit l'angle avec lequel il est possible d'aborder cette question, ce présupposé réchauffement climatique anthropogénique se révèle être, au mieux la pire des foutaises ou une manipulation impériale de grande envergure, au pire la résultante symbolique des graves désordres psychologique des oligarques de tous poils et de tous lieux.

    En revanche, il y a des scientifiques, ils sont peu ce qui est navrant, qui travaillent en ce moment même sur une production d'électricité qui génèrerait, aux premières sources, qu'une moindre pollution, voire pas de pollution du tout: la fusion-froide.

    En France, c'est Jean-Paul Bibérian, aujourd'hui à la retraite, qui travaille sur ce sujet, je vous laisse un certain nombre d'adresses de sites traitant de cela: ici, , là-bas, ailleurs, pourquoi pas à cet endroit et plus si affinité.

    Il ne s'agit pas de croyance, bien que la question bien entendu se pose: cela fonctionnerait-il ou ne fonctionnerait-il pas, je vous laisse le soin de vous y pencher, bien que personnellement je considère l’honnêteté intellectuelle de ce monsieur de bon aloi.

    Il faut, se dit-il en science, 80 années pour qu'une idée nouvelle soit accepté par la majorité des savants, or nous n'avons pas 60 ans devant nous et, hormis le charbon, les autres énergies chimiques, gaz et pétrole, tendent à s'amenuiser (les histoire de réchauffement climatique anthropogénique c'est de l'abrutissement propagandiste,P1020090.JPG de la pleine crétinerie et de la frivole ânerie).

    Sans compter que la filière nucléaire actuelle, à l'uranium, nous pose d'immenses difficultés et, potentiellement, des dangers véritables.

    Au risque de me répéter, nous ne pouvons pas nous passer, dans l'immédiat, des  sources énergétiques classiques, sauf à ce que nous subissions une très importante morbidité de la population mondiale, et ce ne sont pas les éoliennes tueuses d'oiseaux et les cellules photovoltaïques,  largement inefficace, qui y changeront quoi que ce soit (ainsi devant chez moi vois-je une magnifique brume d'hiver).

     

  • Retour à la politique (que je n'avais jamais quitté).

    J'avais de projet d'une longue réflexion sur le cas Attali, sujet qui, ma foi, recouvre bien des réalités politiques, psychologiques et sociologiques.

    Mais après cinq à six  heures de dur labeur, j'ai tout effacé, ce sujet pouvant se révéler dangereux et, suivant ma maxime: "Prendre un risque inutile est imbécile.",  je referme ce thème.

    De toute façon, ce personnage, qui n'a de réel intérêt que celui qu'il se porte, depuis qu'il nous avait présenté Macron comme étant notre nouveau président deux ans avant son élection, est considéré par de plus en plus de monde que comme n'étant qu'un vil malandrin aux discours fourbes et mielleux, dits d'une voix aussi douce qu'un bas de soie.

    Ce bonhomme, bien qu’agaçant, ne représente plus que l'ancien monde, ce que son petit protégé de l’Élisée et sa femme de mère, leur personnel ministériel et de l'assemblée Nationale, ainsi que leurs spadassins, dont le sieur Bennala fut le plus visible, n'ont de cesse que de le détruire, bien malgré eux, je le concède.

    De par leurs actions bêtasses et désordonnés.

    Le paysage politique français ressemble à un cimetière ou, suivant, au désert des tartares.

    P1020124.JPGQuand dans le même temps internet délire sec, enfin la plupart du temps, ou ne raconte pas grand-chose de bien intéressant.

    Alors je vous propose que du peu d'information à notre disposition, d'autant plus en ce mois d'Août vacancier, nous allions voir de ce qu'il peu en être de la situation politique en France et ailleurs.

    Ce vieux monde, perclus de rhumatismes et souffrant de fortes nécroses neuronales, se délite à son rythme, aider en cela par un Monsieur Trump qui voudrait bien jeter au plus vite l'Union-européenne dans les poubelles de l'histoire, et, dans le même temps, voudrait bien réindustrialiser son pays en déstabilisant une globalisation économique déjà en une situation largement précaire, et par nos zigotos qui, bien malgré eux, de part leur incompétence formelle, à la direction économique et politique de l'Union-Européenne et de la France, prennent tous des décisions ne menant l'économie internationale qu'à sa perte, enfin, ne font qu'en accélérer l'inéluctabilité.

    Le seul endroit, le seul pays où le président U.S. essaie à tout prix de conserver une place pour sa nation dans le pourtour méditerranéen c'est Israël, non pas pour des questions idéologiques, comme il se dit à tort, mais pour des raisons géostratégiques logiques, il ne suffit que de regarder une carte de la région pour le comprendre.P1010605 - Copie.JPG

    Vous y remarquerez que ce pays se trouve à quelques encâblures du canal de Suez, qu'à son nord-est la Syrie, l'Irak, l'Iran et, dans une moindre mesure, la Turquie, sont alliés a la Russie, ainsi que l’Égypte à son ouest, la Jordanie et le Liban essaient de toutes forces de rester neutre, de l'autre coté de la mer, au nord-ouest, la Grèce est économiquement exsangue par les actions de l'oligarchie mondialisée et européenne menées depuis 2011.

    Quand à l'Union-Européenne, elle explose lentement comme de ces gros pets que l'on essaie de réprimer et qui s'échappe en un long, bruyant et douloureux chapelet nauséabond au milieu du silence gêné de l'assemblée.

    Ne reste plus, pour cet empire U.S. moribond, qu'Israël et l'Arabie-Séoudite (par là, mec) pour conserver un semblant de possession en cette mer Méditerranéen d'une importance stratégique capitale, d'autant plus qu'il y aurait du gaz sous celle-ci entre la Grèce et Israël.

    Les actions de l'équipe trumpienne se font sur de nombreux fronts.

    Ainsi l'empire tente de reprendre pied en Amérique-du-Sud, en y ruinant les monnaies des nations les plus rétives, comme il en est du Vénézuéla, qui, de plus, détiendrait l'une des premières réserves en pétrole.

    (  Il y aurait une cause autre d'hyper-inflation que de la seule surproduction monétaire, celle d'une perte de valeur de cette monnaie par rapport à toutes les P1010743.JPGautres, quelle qu'en soit les raisons, d'autant plus si le pays émetteur, ne vivant surtout que d'importation grâce, pour le Vénézuéla, à son pétrole, ne subvient donc pas, en interne, suffisamment aux besoins minimums de sa population tant en nourriture que pour l'hygiène, ceci sachant que le dollar reste encore la monnaie des échanges commerciaux internationaux.

    Je suppute que les hyper-inflations turque et vénézuélienne proviennent d'actions répressive monétaires provenant des U.S.A., par un jeu spéculatif dont, il est vrai, j'ignore tout.

    La Turquie ayant proposé d'entrer au sein des B.R.I.C.A., c'est en effet un casus belli à l'endroit d'une puissance impériale en mode de survie, cette nation étant l'un des verrous stratégiques eurasiatique majeur de l'O.T.A.N..

    Trump aurait voulu jeter la Turquie dans les bras de la Russie qu'il ne s'en serait pas pris autrement.  )

    Pendant que ce repli étasunien, plus ou moins en bon ordre, se fait sur ses bases arrières que sont le double continent américain, nord et sud, Mrs. Trump et Poutine se rencontrent pour, comme dans les années 80 entre Gorbatchev et Reagan au sujet du recule de l'U.R.S.S., discuter aujourd'hui de celui des U..S.A., soit de la nouvelle donne géopolitique que cela entend.

    Je pense que ça concerne au premier chef  l'Europe et son union dominée par l'Allemagne partant à vau-l'eau.

    Je pensais, par le passé, que les intérêt géostratégiques de la Russie ne se portaient essentiellement que sur la Méditerranée mais, en y réfléchissant bien, elle porte aussi son attention sur l'Europe de l'est et central, soit l'ensemble de ce qui était appelé, avant 1914, les empires centraux, mais aussi les états balkaniques (qui avaient pris, peu de temps auparavant, leur indépendance d'un empire turc enP1010730.JPG déclin, conclue par deux guerres dites balkaniques 1912/1913).

    De ce qu'il peut en être des Balkans ainsi que de l'ouest et le sud européen, ce que je supposais depuis longtemps, ce rapprochement russe y est logique en raison d'une mer Noire les longeant baignant le port de Sébastopol, donnant directement dans les océans Pacifique et Atlantique via la Méditerranée, que ce pays s'intéresse aussi à l'Europe centrale m'intrigue.

    Le seul avantage que j'y perçois serait d'éviter que des désaccords ne s'y installent et ne dégénèrent en des conflits armés, ce qui fut tout le même le fait depuis bien plus de deux millénaires.

    Mais pour que ces alliances multiformes puissent se faire entre la Russie et les pays de l'ouest-eurasiatique, il lui faut attendre que l'Union-Européenne et l'empire U.S. disparaissent et que l'économie-monde fasse faillite afin que chacun retrouve ses marques politiques, culturelles, cultuelles, scientifiques, technologique et intellectuelles qui étaient les leurs par le passé.

    Le choc traumatique que cela génèrera chez les peuples européens ne pourra que leur être bénéfique, bien que les premiers temps seront très difficiles pour tous.

    Pour le reste, Mr. Poutine semble être sur la voie d'achèvement du programme qu'il me semble s'être fixé: pacification méditerranéenne et européenne, établissement d'un allié sûr en Asie, l'Inde, rapprochement d'avec le Japon, conciliation consolidée P1010575.JPGd'avec la Chine grâce à ses exportations de gaz, liens, anciens, d'avec Cuba pour une sécurisation du canal de Panama, éloignement d'avec le dollar pour réduire les effets de sa disparition, ... .

    De tous les continents, le point faible des russes c'est la grande Afrique et seules la France et la Grande-Bretagne en ont les clefs.

    La Chine, quand à elle, paraît vouloir copier les États-unis-d'Amérique en proposant à sa population une société de service qui fut il y a quelques décennies, notamment en France, l'annonce cachée de la survenue du néolibéralisme.

    Ce qui est proprement fascinant dans ce pays c'est la vitesse avec laquelle elle nous rattrape dans ce qu'il y a de plus absurde dans l'obscure idéologie contemporaine néolibérale, sans même que ses dirigeants, tout comme les nôtre au demeurant, ne s'aperçoive que deux modèles et non des moindres, les U.S.A. et la G.B., ont montré au monde la stupidité affligeante de ses présupposés et leurs effets profondément destructeurs lorsque ils sont mis en pratique.

    En France le paysage politique se délite à tout va, ne reste plus que l'U.P.R. plus quelques partis peu connus.

    L'affaire Bennala fut en tous points explosive et a accéléré une situation qui était déjà largement précaire.

    Surtout, cette affaire nous a montré l'extrême fragilité du R.E.M., les radios-P1010609 - Copie.JPGéléments (oui, je sais, je le dis à chaque fois), que nous pouvions resentir commencer à se défiler de leur mandat en plein milieu de cette tempête burlesque bennalesque, loin de se passer dans un verre d'eau.

    Autant certains élus d'autres partis, de droite comme de gauche (enfin, ce qui se fait appeler tel), pris dans une tourmente euro-atlantiste euromaniaque qui les dépasse, pourraient très bien se révéler être des gens infiniment plus responsables que ce à quoi ils se donnent l'air, lors d'une crise majeur telle que cet effondrement économique généralisé en  cour ne pouvant que se conclure que par son écroulement soudain.

    Autant ceux composant le mouvement de notre inénarrable président (s'il n'existait pas faudrait l'inventer) fuiront, à de rares exception près, comme d'un seul homme, et femme, ne soyons pas sexiste, dès qu'une difficulté réclamant un minimum de solidité psychologique et politique, ainsi que de la jugeote, survenait.

    Ce scandale d'état d'une dimension égale, voire supérieur à ce qu'avait pu être l'affaire Stavisky, a déjà des conséquences qui, bien qu'encore discrètes, génèrera des effets que personne ne peut prévoir.

    Zapouillant en toute légèreté hier soir, je suis tombé (sans me faire mal) sur un reportage montrant le prince Macron qui, pour aller saluer la toute petite foule qui l'attendait, passer, de loin, devant deux policiers lui lançant des regards peu amènes.

    Là encore le cadrage était fortement serré, preuve qu'il n'y avait pas beaucoup de personne pour l'accueillir.

    Sans compter les chroniqueurs et autres journalistes en vu qui rament, rament, P1010849.JPGrament comme des malheureux, à la télé comme à la radio, pour tenter de redorer le blason d'un Emmanuel 1er désormais totalement terni.

    Comme j'ai pu l'expliquer dans deux textes précédents, cette affaire est remonté dans les médiats pour deux raisons possibles, de celles me semblant les plus cohérentes:

    1)  l'oligarchie voulait reprendre le contrôle de leur employé, Emmanuel Macron;

    ou:

    2) l'équipe trumpienne veut dézinguer l'Union-Européenne en déstabilisant la France.

    Une troisième possibilité étant une composition complexe de ces deux éventualités.

    La question restant que ç'ait été le journal Le Monde qui avait fait ressortir cette affaire, c'est pourquoi je privilégie la première éventualité à la seconde.

    Auquel cas nous ne pouvons que souligner l'incroyable incompétence de ceux qui mirent notre président actuel à son poste puis qui le déstabilisèrent pour en reprendre le contrôle, ce qui a affaibli ce dernier  considérablement et réveillé une population quelque peu amorphe.

    Ceci étant à mon sens la preuve de cet état de délabrement intellectuel de ceux qui, normalement, devraient mener l'économie du pays à un dynamisme visiblement inexistant, nos oligarques propriétaire de nos médiats, aidé en ceci par les exigencesP1010789.JPG extravagantes de l'Union-Européenne, cause, entre-autre, de la dégradation des infrastructures de tous les pays de l'U.E. (motif essentielle pour laquelle le pont de Gène s'est effondré) et de l'appauvrissement de l'ensemble des populations.

    Il est important de souligner que la politique poursuivit par Emmanuel Macron, autant en raison des ordres strictes venant de l'U..E. que pour satisfaire la rapacité de ses maîtres oligarques, sont en tous points semblables à ce qui généra la ruine des U.S.A., avec ses près de 40% de chômeurs.

    Les médiats tentent, par une intense propagande, ce que les hurluberlus de chroniqueurs télés et les serviteurs ministériels de Macron appellent, de leur langage fleuri, faire de la pédagogie, à ce que la population approuve leur décisions.

    Nous enverrait-on un jour en camp de rééducation comme il en fut sous la Chine de Mao?

    Mais ce que tous ont peine à comprendre c'est que leurs choix furent tentés par d'autres, les U.S.A. et la G.B. entre-autres, et cela c'est révélé être un terrifiant échec.

    Nouvelle preuve, s'il en est, du bruyant silence de leur capacité mentale, au P1010481.JPGsingulier.  )

    Ce délabrement intellectuel, donc, touchant le plus haut de notre hiérarchie sociale, U.E. comprise, oligarchie européenne surtout, explique pourquoi cette mouvance oligarchique se soit fourvoyé en se fragilisant à ce point avec leur baltringue de président.

    Certes, ils peuvent sortir, de leur chapeau, quelques nouveaux intrigants prenant place d'un macronisme exsangue, il se fait dire sur internet qu'une certaine

  • Le néolibéralisme n'est plus!

    "Mais non," diraient certains, "l'économie se porte parfaitement bien, il ne serait qu'à contempler", rajouteraient-ils, " la magnificence de la bourse!"

    Baliverne, nous sommes aux portes de la plus terrible faillite que le monde humain n'ait jamais connu.

    La France, notre pays, ainsi que de tous les pays d'où francophones et francophiles me lisent, doivent s'attendre à une déflagration implosive de toute cette économie mondialisée qui sera, sous peu, rendue à moins que rien.

    Ce seront l'ensemble des monnaies qui seront touchées en raison du nombre incalculable de bulles spéculatives qui ont enflé, centrées majoritairement sur des banques qui furent laissées libres de leurs décisions et de paradis bancaires et fiscaux que tous les décideurs décrient mais qu'aucun ne veut réduire.

    Alors, comment feront ces monnaies pour s'évaluer les unes, les autres?

    Certes, il y a des pays tels que la Chine ou l'Inde qui ont accumulé une importante masse d'or (quand notre ancien Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, dit l'américain, à vendu une partie du nôtre contre des dollars qui ne valaient déjà plus rien), mais même de remplir les coffres des banques centrales de métaux précieux empêchera-t-il le chaos monétaire?

    L'or lui-même aura-t-il une valeur d'échange lors de cet effondrement?

    C'est pourquoi il me paraît évident que le commerce international sera largement immobilisé pour une période ne pouvant être conjecturée: les banques disparues ou nationalisées par des états en grandes faiblesses, les bourses revenues à des valeurs du plus d'un siècle passée et toutes les monnaies sans valeur relatives aux autres monnaies, pas grand chose pourra soutenir un transport maritime et aérien n'ayant plus que très peu de clients.

    Les notions d'inflation et de déflation pourraient même n'être que de peu d'intérêt.

    Les seules valeurs auxquelles pourraient prétendre chaque nation seront celles de leurs patrimoines agricoles, industriels et intellectuels.

    Je vous conseillerais, ainsi, cher lecteur, de ne partir, pour les prochaines vacances, que dans des pays pas trop éloignés du vôtre, voire même, par prudence, de ne pas trop vous éloigner de votre habitation.

    Parce que cette interruption des transports pourrait générer une paralysie de nos importations en carburant.

    Et que cette faillite universelle peut survenir n'importe quand, le système économique mondial pouvant, toutefois, tenir quelques mois encore.

    Nous devrons faire face à d'autres difficultés et il en est une qui, bien que discrète, n'en est pas moins redoutable.

    Que ce soit chez nos décideurs et gouvernants ou dans l'ensemble de la population, un déficit de maturité psychologique, ainsi que culturel et conceptuel grave, multifactoriel, s'est mis progressivement en place depuis bon nombre de décennies.

    Tout ce qui, de près ou de loin, peut ressembler à des concepts et idées un tant soit peu complexes sont rejetés, parfois avec violence, d'autres fois silence.

    Lorsque surviennent des époques telle que celle que nous vivrons sous peu, c'est l'adaptabilité de chacun et, dès lors, celle de l'ensemble de la population qui compte.

    Or, nous nous retrouverons devant des difficultés telles et elles seront à ce point inédites que ce sera à chacun d'entre-nous de faire preuve de cette adaptabilité nécessaire.

    Mais cette faiblesse, cette médiocrité de notre époque tend à réduire les capacités d’abstraction de chacun et c'est l'aristocratie d'argent ainsi que ceux les accompagnant au sein de cette doxa minimaliste, personnel politique et journalistes en vu, qui paraissent être les plus atteint de cette indolence doctrinale.

    Les commentateurs télévisuels et radiophoniques nous en fournissent tous les jours le triste exemple où, à une grande ignorance, se conjugue l'arrogance et l'outrecuidance lorsqu'ils se retrouvent au-devant d'une personnalité dont la pensée dépasse, si facilement, leurs capacités d'abstractions.

    Il est vrai que la télévision désorganise, avec le temps, le narcissisme de la personne la plus raisonnable (celle-ci sait la caméra être un miroir dont elle ne reçoit aucun reflet mais qui se divulgue sur une myriade de lucarnes en autant de fragments d'images invisibles, ne prenant vie que devant des téléspectateurs eux-mêmes ignorés).

    Cette déculturation, doublée d'une culpabilité toujours présente, héritage  dû aux deux guerres mondiales, ceci amplifiée par une manipulation culturelle étasunienne continue datant des années cinquante a provoqué une ankylose de l'envie du savoir et de la connaissance.

    L'Europe de l'ouest et l'Amérique du nord en sont les plus touchées parce qu'ils ont régressé quand  tous les autres ont progressé.

    C'est pourquoi je crains qu'il ne nous faille quelque temps, avant que des personnels qualifiés puissent prendre la relève d'un pouvoir qui sera parti à vau l'eau.

    C'est pourquoi je crains aussi et surtout des réactions violentes là où cette déculturation est la plus importante.

    C'est pourquoi, amis lecteurs, je vous ai également donné ces quelques conseils que vous pouvez trouver dans le texte précédent.

    Ceux qui, par désinvolture et dédain, sont appelés les bobos et qui, aujourd'hui, s'approprient ce terme dans ce processus naturel de reconnaissance et de différentiation  d'un mot d'abord empreint du mépris du réactionnaire et/ou raciste pour ensuite être adopté par ceux-là même pour qui c'était une injure (comme il en est pour celui de Kanak), ce seront ces bobos, donc, la nouvelle élite montante, à qui reviendra la difficile tâche de prendre et d'apprendre une gouvernance dont l'état, à ce moment là, pourrait se trouver entre une déliquescence avancée et une efficacité toute relative (toujours possible).

    Quoi qu'il en soit, cet ensemble informel fait d'individualités divers a de trait marquant et partagé cette nécessité, ce besoin de culture et de savoir qui manque cruellement ailleurs.

    Parce que se confrontant aujourd'hui à des contradictions sociales importantes ("La république bobo" de Laure Watrin & Thomas Legrand), de nature inventive, cette unité d'affinités collective, venant d'origines professionnelles, culturelles et d'échelles sociales variées est, surtout en France (Emmanuel Todd), la seule réelle puissance pouvant remplacer nos élites du temps en fin de course et gérer cet immense chantier que sera la refondation d'une société pérenne sur des bases démocratiques convenables.

    N'oublions pas le paradoxe qu'est l'économie qui est qu'elle ne se développe véritablement qu'une fois que l'ensemble les organisations, sociétés d'état et infrastructures nécessaires sont mises en place, que l'efficacité économique est donc la résultante de décisions politiques prises en amont, d'abord et avant toute chose pour que se mette en place le bon fonctionnement de la société.

    Cette bonne économie est donc une nécessité absolue pour toute société mais se doit d'être pensée comme faisant parti d'un ensemble dont la société est le centre, c'est là son paradoxe et la difficulté de sa mise en place: elle doit être pensée comme étant le résultat d'une bonne politique et, en même temps, être l'outil nécessaire pour mener toute bonne politique, cela comme œuf et poule confondus.

    C'est à la puissance publique, dès lors, de conserver l'entière maîtrise des puissances économiques et il en est de même des forces armées, militaires et policières, les trois pôles régaliens.

    Il est à noter l'affaiblissement déconcertant que ces dernières ont subit au moment même où, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières, surgissent déjà d'intenses tensions (les événements ukrainiens n'étant là que des peccadilles).

    L'accroissement des voles avec arme et/ou violence dans de petites boutiques de quartier montrent, ainsi, autant la pauvreté de jugeote de nos bandits de grands chemins que la monté de la sotte et dangereuse agressivité d'une population pauvre de raison et d'argent, ce n'est pas dans les petits commerces que se trouve la moindre valeur.

    Les conflits maliens et centrafricains nous montrent également, de par la totale indigence de notre armée et en raison de la nécessité absolue, pour l'armée française, la première d'Europe, rappelons-le (qu'en est-il pour nos voisins?), d'agir pour protéger nos intérêts méditerranéens, combien furent, pour le moins, inconséquents nos dirigeants des dix années passés.

    L'affaiblissement de la science et de l'université européenne et, dès lors, française, est tout autant débilitant pour notre pays.

    Surtout, c'est l'amoindrissement collective des connaissances et instructions qui pose la plus claire des questions.

    Toutefois, la question reste entière de savoir si il faut choisir entre un peuple instruit découvrant sa pleine liberté de conscience et son indépendance d'esprit, toujours complexe à gouverner, ou un peuple ignorant facile à manœuvré mais toujours prompt à adopter une idéologie simpliste pouvant se révéler d'une immense dangerosité.

    En ce choix, ne serait-ce pas dans la solution la plus complexe qui, à terme, ne se révèlerait pas la plus facile à vivre et qui, aujourd'hui, nous aurait permis d'éviter nos infinies difficultés économiques?

    La situation déplorable de l'économie globalisée ne viendrait-elle pas, justement, de la sottise de nos élites globalisées?

     

     

    THEURIC

  • Fiction n° 9) Nouvelles brèves de cette semaine :

     

    États-Unis-d'Amériques : Le « conseil des nations amérindiennes des États-Unis-d'Amériques », a dépêché la semaine dernière le général Charles Géronimo, ex-cadre de l'U.S. Army, au Japon pour discuter avec le gouvernement japonais du rapatriement des troupes américaines restées présentes dans les bases nippones, la ruine des U.S.A. ayant empêché leur retour. Dès demain il poursuivra sa mission en Australie. Auparavant il se rendit en Corée du sud.

    Le ministre japonais de la défense a proposé, aux militaires américains le désirant ainsi qu'à leur famille, de rester sur le sol de l'empire du soleil levant et de servir dans l'armée japonaise en tant que « conseiller militaire ».

    Pékin a réagi vivement en déclarant : « qu'il n'était pas sain pour l'équilibre et les enjeux asiatiques que d'anciens militaires américains soient engagés au Japon en tant que mercenaires ! »

     

    États-Unis-d'Amériques : Le président des États-Unis-d'Amérique, Monsieur Adam Smith, a déclaré, hier soir, après le vote d'approbation du parlement et du sénat qu'« étant donné la disparition de fait du dollar américain il levait toute restriction de création de monnaie et d'une banque centrale d'état par chaque état de l'union. »

    C'est une dernière tentative de contrôler une réalité indéniable : la création monétaire explose aux U.S.A. où plus d'une centaine de devises différentes sont dors et déjà en circulation et voit l'apparition d'une nouvelle tous les mois.

     

    Japon : Hier monsieur Fumitoki Sakamoto, premier ministre du Japon, s'est rendu en Inde pour une visite diplomatique et fut reçu avec tous les honneurs par son homologue indien Radjen Chakor.

    Selon nos sources, leurs discutions ont pour but la signature d'accords bilatéraux portant autant sur des traités économiques que sur une alliance militaire de défense commune.

    Cette visite fait suite à celle qui fut effectuée pour les mêmes raison en Corée du sud où messieurs Sakamoto et Géronimo se rencontrèrent une première fois.

     

    Canada : Le premier ministre canadien, monsieur John Lapierre, a déclaré, la veille au soir, que son pays quittait définitivement le Commonwealth.

    « Un président sera élu par le parlement canadien dans la semaine. » A-t-il précisé dans la même allocution.

    Madame Brigitte Hautehaie, première ministre du Québec, annonce, dans l'heure suivant cette déclaration, l'indépendance pleine et entière de son pays et, dit-elle, « ...fera appel au peuple québécois pour qu'il élise une assemblée constituante dès la semaine prochaine. »

     

    Amérique du Sud : Divers différents frontaliers entre pays hispanophones s'envenimant souvent en incidents frontaliers armés, le Brésil a pris la décision unilatérale de créer une force d'interposition en Amérique du Sud.

    L’Argentine a voulu saisir l'O.N.U. mais son secrétaire général a fait part au premier ministre argentin, monsieur Philippé Klein, qu'en raison des difficultés qu'il rencontrait pour réunir l'ensemble de ses participants, il lui serait impossible que des délibérations puissent avoir lieu : « L'O.N.U. n'est plus qu'un antre vide peuplé que de fantôme ! » Aurait-il déclaré en français aux quelques journalistes encore présents.

     

    Proche-Orient : L'Irak n'existe plus.

    Suite à des accords secrets signés entre la Turquie, l'Iran et l'Arabie Saoudite, l'Irak a été annexée militairement hier matin par ces trois pays et des frontières ont été matérialisés par des fils de fer barbelés en trois parties égales de l'Irak.

    Des mouvements de populations importantes se sont fait jour rapidement après cette partition.

    Des tirs d'armes et des explosions ont été entendu.

     

    Proche-Orient : Des accords de « défense solidaire » ont été signés conjointement par Israël, la Libye, l’Égypte et la Jordanie.

    Des confidences ont laissé entendre que la Turquie a également signé ce traité mais ne pouvait pas le rendre officiel tant que la partition de l'Irak n'était pas achevée.

     

    Proche-Orient : Une base militaire chinoise a été installé au Koweït.

    Les Émirats-Arabes-Unis ainsi que l'Arabie Saoudite ont énergiquement protesté et renvoyé l'ambassadeur chinois et koweïtien dans leur pays.

     

    Afrique : Le parlement d'Afrique du Sud à voté une loi décrétant le pays « ange gardien » de l'Afrique Subsaharienne.

    Il y est notifié que « ...toute guerre y sera dorénavant prohibée et devra cessée par la force armée s'il cela se révèle nécessaire... ».

     

    Europe : Une dizaine de personnes sont morte de faim depuis le début de la semaine dans plusieurs petites ville du nord de l'Angleterre.

    Le prince Charles, lors d'une allocution télévisée, à déclaré que le pays, au-devant d'un péril majeur, était en état de « catastrophe naturelle et morale nationale » et que le gouvernement se doit de tout faire pour que de tels malheurs n'arrivent plus.

    Il a également annoncé qu'en accord avec ses fils et sa mère, la reine Élisabeth II, à la mort de celle-ci la république serait déclarée et une assemblée constituante élue.

    Une manifestation spontanée a eu lieu à Londres où l'on vit une immense foule en pleur scander le nom de la reine devant le palais de Buckingham.

     

    Europe : Il y eut une brève et violente escarmouche entre des navires chinois et indiens, au large des cotes algériennes, au milieux de laquelle se trouvait, par hasard, un bateau de la marine nationale.

    De par et d'autre des dégâts sont à déploré, nous ne pouvons dire si chinois et indiens ont des blessé ou des mort.

    En revanche deux de nos marins furent légèrement blessés et le navire n'eut que des avaries mineures.

    Nous devons à l'intelligence tactique et au sang-froid du capitaine de L’Éclair, l'officier Martine Lecousin, fille du ministre de la défense, qu'il n'y ai pas eu plus de dégât.

    Demain le président de la République remettra au nom de la France une médailles à cet officier ainsi qu'à plusieurs marins.

    Une protestation énergique fut envoyée aux ambassadeurs chinois et indiens qui présentèrent des excuses officielles.

     

    Europe : Suite à l'annonce de l'élection d'une assemblée constituante européenne conjointement par la commission européenne et le conseille de l'union européenne, après leur accord, l'ensemble des anciens pays de l'est, sous la conduite de l'Autriche, la Hongrie et la Pologne, ont décidé de quitter l'Union-Européenne.

    Sous le nom de Union-des-États-Est-Européen, ils ont constitué une gouvernance très proche de ce qu'a pu être celle de l'Union-Européenne et ont conservé l'euro comme monnaie, sa première décision fut de confisquer l'ensemble des entreprises sises sur son sol et de les distribuer aux entrepreneurs des états la composant.

    Les contestations officielles n'eurent aucun effet et cela ruinât nombre d'entrepreneurs et d'entreprises.

    Par mesure de rétorsion la commission européenne a elle-même confisqué les avoirs provenant de ces pays.

    Le ministre de l'économie polonais aurait déclaré : « Cela ne nous fait ni chaud, ni froid, cet échange est à notre avantage ! ».

    Otto stücberg, ministre des affaires étrangère allemand aurait, quand à lui, en latiniste qu'il est, dit :  « Ô temporas ! Ô mores » ce qui voudrait dire : Ô temps ! Ô mœurs.

    Il est dit, dans les milieux autorisés, que cela fut discrètement téléguidé par la Russie.

     

    Europe : La cité Montmerveille, en région parisienne, transformée en prison pour y accueillir les nombreux condamnés pour malversation suite aux enquêtes menées dans la haute finance et sa sphère politico-journalistique après l'effondrement de l'économie mondiale a subi, ce matin, un attentat à l'explosif de la part d'un groupuscule d'extrême-gauche qui se fait appeler « les vengeurs ».

    La section antiterroriste est diligentée par le gouvernement pour que ce groupe soit démantelé.

     

    Afrique du Nord : Des manifestations d'organisations anarchistes eurent lieu à Alger, Tunis et Rabas au cri de « vive la liberté de penser ». Chacune réunissait plusieurs dizaine de millie