Ce libellé manquant singulièrement de structure, je l'ai retiré hier pour le corriger et l'améliorer.
De plus, je vais rajouter un long préambule à l'avant propos ci-après.
La folie collective de l'époque n'est certes pas vraiment pire de celle qui a pu se prévaloir par le passé, les deux guerres mondiales sont là pour nous le démontrer.
Mais bien que différente, elle ne peut que laisser l'Homme de bien intrigué par les diverses incohérences qu'elle ne se lasse d'insuffler dans l'esprit de chacun.
Les exemples sont multiples des croyances de l'époque que les professionnels sérieux n'ont que de cesse de tenter d'en démontrer l'inanité.
Le présupposé réchauffement climatique anthropogénique, la validité et l'efficacité de l'euro, la nécessité et l'impérieux besoin géopolitique de l'Union-Européenne pour faire face aux géants que sont la Russie, la Chine et d'autres, la possibilité de réformer la même union, l'économie comme étant l'élément primordial et quasiment unique pour toute politique, l'Union-Européenne comme étant d'essence démocratique, le calcul du P.I.B. comme étant d'une bonne efficience économique, le chômage funeste pour l'économie et non pas les très très bas salaires qui eux lui seraient bénéfique du moment qu'ils feraint baisser ce chômage...etc...etc....
Ces quelques illustrations ne pouvant que nous montrer combien ces croyances sont autant délirantes, fallacieuses que dangereuses.
Mais plus encore, pour l'immense majorité des gens professant ces allégations fausses, dominant partout dans le monde et, ce, à toutes les échelles hiérarchiques des sociétés humaines, il s'agit de concepts inconscients ne renvoyant à aucune observation empirique et/ou d'expérimentale.
Tout au contraire, les études pondérées et soigneuses faites sur ces sujets et sur bien d'autres montrent et démontrent que ces concepts faux expriment l'inverse que ce que peuvent révéler ces études.
C'est cette dichotomie entre la réalité et cet ensemble de fantasmes collectifs qui révèle cette époque de transition que j'avais précédemment évoqué ( transition-5920286.html ) et que, déjà, dans les années 50, C.G. Jung décelait dans le livre "Présent et avenir" ( present_et_avenir_poche.htm ).
Il s'agit, en réalité, d'une scission névrotique collective entre les couches profondes et structurantes inconscientes des Êtres Humains, symboliques et archétypales, soit notre inconscient collectif, et la réalité technologique et culturelle, bâtie sur une base d'acculturation profonde, des sociétés.
Ceci explique pourquoi nous pouvons nous confronter à des réactions parfois violente lorsque nous abordons l'un des multiples thème structurant ce vide symbolique actuel en les remettant en question, même de manière modérée.
Si, par exemple et de la même façon, telle ou telle décision semble être prise consciemment pour tenter de ralentir l'effondrement de cette globalisation économique si malade, n'en croyez rien, il s'agira juste de décisions inconscientes pour que perdure ce système de pensée plus que de celui de l'économie, inconscient qui, dans le même temps, offrira à la conscience de ces acteurs la justification de leurs actes, qu'elle soit logique ou qu'elle ne le soit pas.
Justification reprise en cœur par les chroniqueurs des médiats officiels, se déchargeant là à bon compte d'un poids d'incohérence intellectuel trop pesant.
Comprenez bien que je ne suis pas quelqu'un pensant que nous devrions revenir aux temps passés, à la voiture à cheval, à la bougie et à la prière du dimanche..., pour ce dernier n'ayant rien pour ni contre le retour au catholicisme.
De plus je suis athée dans le sens premier du terme, soit qui n'a pas de dieu.
Toutefois cette scission névrotique devrait, en Europe, se résoudre peu ou prou par un renouveau de la religion originel de chacun des peuples, sous une forme différente à celle passée, cela va de soit.
Mais en attendant, la catastrophe économique qui se développe, sujet de ce rédigé, ne peut être prise en considération que par une minorité de personnes et, ce, pour les raisons invoquées plus haut.
Ce sera le choc dû à ce phénomène qui, progressivement, renouera, sous une forme ou une autre, nos liens d'avec les profondeurs structurantes et originelles de notre psyché.
Et qu'ensuite, plus tard, se reformulera, évoluera cet ensemble d'expression symbolique d'antan plus à même de nous offrir à nous autres, Homo Sapiens Sapiens, les capacités de nous adapter au mieux à des transformations sociétales qui n'en sont, aujourd'hui, qu'à leur tout début.
Il est à noter que ceux saisissant cela aujourd'hui sont les précurseurs d'un mouvement qui deviendra général, bien qu'une infime minorité en ont et en auront pleinement conscience, il n'est pas à en tirer gloriole et de se penser élite au-dessus de la masse, il s'agit là d'un mécanisme humain tout à fait naturel.
De plus, chacun de ces précurseurs, dont nous sommes, amis lecteurs, conservent pour l'instant, sans le savoir, une partie, même infime, de cette masse de croyances actuelles, sans quoi ils seraient totalement asociaux, leur, notre survie sociale est à ce prix, du-moins pouvons-nous ne pas en être dupes.
Il est nul besoin de s'affoler lorsqu'un événement catastrophique mais prévisible est annoncé, s'y préparer au mieux, calmement, méticuleusement, ne peut qu'en être la meilleurs des réponses.
Il en est ainsi dans les régions où sévissent régulièrement des cyclones ou des tremblements de terre par exemple.
Il en est de même pour l'actuel effondrement progressif et dramatique de l'économie globalisée.
Pour ce qu'il en est des causes, j'en ai déjà discuté maintes fois ici, elles sont multiples et plutôt simples à définir: Désindustrialisation occidentale dès les années 70, suivit maintenant par les pays dits émergents, monté en puissance des crédits et des dettes de tous pour tous (avec le P.I.B. comme tromperie universelle) pour tenter de faire survivre les états et les banques, ouverture puis béance des frontières, appauvrissement puis déclassement des classes-moyennes, monstrueux enflement des bourses, hyper-productions monétaires...etc...etc... .
Toutes ces causes tendent aujourd'hui à accélérer leur développement, ce qui montre que ce processus de faillite généralisée se rapproche de nous.
Lorsque cela surviendra, ses effets primaires seront, me semble-t-il, facile, là encore, à identifier, thème sur lequel, là aussi, je vous ai également entretenu: Les monnaies auront perdu leur valeur intrinsèque, impossibilité de les apprécier les unes, les autres et, ce, à l'international et au régional, arrêt quasiment total des transports mondiaux, aérien, maritime et terrestre, arrêt concomitant des usines et fabriques, surtout celles spécialisées essentiellement pour l'exportation...
En revanche, les effets secondaires, ceux qui, somme toute, nous intéresseront au premier chef puisque ce seront eux qui nous toucheront de plein fouet, sont plus ardus à définir, d'autant plus qu'ils auront tendance à évoluer le temps passant.
Ce sont eux que j'ai décidé d'étudier avec vous aujourd'hui, eut égard au fait que je peux avoir oublié tel ou tel de ces effets futurs, bien sûr.
Alors, allons y voir.
Pour le moins, les banques françaises, européennes, étasuniennes ainsi que les oligarques des mêmes lieux furent fort mal avisés d'avoir choisi l'infant Macron pour succéder au mol Hollande à la Présidence de la République.
Certes, lui et son cerbère Philippe rempliront scrupuleusement le contrat qu'ils passèrent avec eux, sans prendre en compte la psychosociologie particulière du peuple français, prompt à la sédition, à la révolte et à la révolution dès lors qu'il a le sentiment d'avoir été trahi par ceux qui le gouvernent.
Et peut-être même de l'avoir fait élire mènera définitivement le monde de la finance à sa banqueroute du fait de l'ingouvernabilité (néologisme) du pays vers laquelle cette simple élection mène déjà.
Ceci dit, analysons donc les fameux effets secondaires de cette totale banqueroute dès lors qu'elle se présentera à nous.
Au tout début, les prix des carburants baisseront avec une telle rapidité que la hausse de leurs taxes ne viendra pas contrebalancer cette baisse des tarifs.
Cet effet sera probablement l'un des plus visibles avec, aussi, la difficulté qu'auront les grands-magasins de renouveler leur stock de marchandise, ce qui laissera nombre de rayon progressivement s'évider, là encore, ce phénomène pourrait très bien être si abrupt que leurs responsables n'auront pas le temps de reconfigurer leur magasin.
(D'ailleurs nous vîmes quelque chose de semblable l'été dernier lors du début de déroute de la bourse chinoise, qui pris fin dès que la Chine fit ses propres Q.E..)
Dans le même temps, nous apprendront que les banques centrales de quasiment tous les pays inonderont le monde de leurs hyper-productions monétaires.
Simultanément, les gouvernements débuteront ce qui se fait appelé des hélicoptères monétaires, soit des Q.E. tournés vers les particuliers que nous sommes.
En un mot comme en cent, on nous refilera de l'argent pour un rien, comme ça, pour nos beaux yeux.
Lorsque ça arrivera, si, bien entendu, cela arrive, sait-on jamais, ces gens sont peut-être moins sot qu'ils en ont l'air, alors et quoi qu'il en soit, ça signera le début de la fin pour le système économique globalisé.
La raison de cette décision, cet hélicoptère monétaire, est très simple à comprendre: voyant que l'industrie mondiale se ralentit fortement, l'oligarchie fera cette folie pour tenter de la faire repartir, sans comprendre que si ce système se grippe c'est en raison des béances frontalières de l'immense majorité des pays et de la ponction des richesses des populations et des pays au travers des bulles spéculatives, phénomène toujours liés aux crédits, et, donc, des intérêts dus par les emprunteurs à leurs créanciers (sachant que la majorité des créanciers sont tout autant emprunteurs).
Donc sa seule résultante sera que l'inflation ne sera plus cantonné aux seuls jeux spéculatifs et boursiers, via les banques recevant ce pactole (d'où l'apparente stabilité des-dites bourses, même si une quantité phénoménale de monnaie y fut introduite: elle y fut immédiatement détruite aussitôt placée), mais adviendra également dans la vie réelle pour le moindre des particuliers, c'est pourquoi il sera urgent de dépenser tout cet argent le plus rapidement possible (l'autre solution serait que personne n'utilise cet argent, ce qui bien sûr est impossible).
(Il est à noter que l'inflation provient d'une trop grande production monétaire eut égard à la richesse réelle et du dynamisme économique du pays émetteur et qu'elle tend à se développer là où ces fonds surnuméraires sont introduits et utilisés.)
Au début, ce subterfuge fonctionnera à peu près, c'est à dire que la désindustrialisation mondiale ralentira, puis, par la suite, elle ne pourra que reprendre de plus belle.
Cela étant dû à ce que l'arrivée d'une telle masse monétaire dans les poches des particuliers fera grimpé les prix à un taux égale à cette masse monétaire introduite (les commerces en grandes difficultés feront remonter leurs prix), du fait de sa perte mécanique de sa valeur: il en faudra plus pour acheter la même chose, d'où l'inflation.
Comprenant confusément l'inanité de leur planche à billet mais se retrouvant dans l'impossibilité de cesser leur création fiduciaire (mot voulant dire à l'origine confiance), puisque sinon c'est l'ensemble du système économique qui s'effondre, les banques centrales n'auront, dès lors, plus d'autre choix que d'amplifier, puis accroitre leurs Q.E., argent qui sera toujours distribué autant aux banques qu'aux particuliers, sans que cela ne sert à quoi que ce soit, pour inutilement tenter de faire repartir une industrie mondialisée désormais atone.
Au même rythme que se passera cette hyper-production d'espèce, métal, papier et/ou électronique, le système économique globalisé cessera progressivement de fonctionner, autant par le ralentissement rédhibitoire de la circulation monétaire (puisque les gens ne pourrons que de moins en moins acheter par la baisse salariale et la monté du chômage et puisque que les hélicoptères monétaires mèneront à l'inflation puis l'hyperinflation), par la perte de confiance généralisée dans la valeur des monnaies que par une désindustrialisation arrivée désormais en dessous de son seuil d'échange marchand efficace et bénéficiaire.
Puis viendra le moment où le commerce international aura arrêté de fonctionner, ce qui fera que tout ce qui n'est pas fabriqué en France ne se trouvera plus en magasin.
Ce qui nous posera dès lors d'incommensurables problèmes.
De ces problèmes, cinq me semblent les plus centraux en raison des privations dangereuses pour la population qu'ils produiront.
Ce seront les carburants, les médicaments, la monnaie, les communications: internet et le commerce national & international, aérien, routier et maritime, et enfin (si je puis dire) la nourriture, du reste nous pouvons tous nous en passer, du moins momentanément.
En eau et électricité, nous seront toujours approvisionnés, les circuits de production, de distribution et d'évacuation, bien que fragilisés en France, ne sont pas, et heureusement, dans le même état de délabrement que dans l'empire U.S..
Bien que la question du chlore, élément central de purification de l'eau, pourrait bien se poser aussi.
En revanche, l'arrivée du gaz et des produits pétroliers pourrait en pâtir fortement, du-moins dans un premier temps, soit dans les trois à six mois suivant cette catastrophe planétaire, voire pour plus de temps encore pour ce qui en sera du pétrole.
Alors, je vous propose que nous les analysions, ces cinq tourments (il s'agira bien de tourments), qui seront les effets les plus délétères de cette faillite généralisée vers laquelle nous nous cheminons.
Sachant que je ne saurais dire quel sera le degré d'intensité des problèmes posés par chacune de ces pénuries ni du temps que ces pénuries dureront.
Cela dépendant de leur taux de carence, voire de leur manque plus ou moins totale, de la réactivité politique et de la qualité d'organisation des hommes et des femmes qui prendront les affaires en mains, que ce soient ceux actuels ou ceux remplaçant ceux qui seront chassé, du gouvernement ou d'ailleurs:
-La monnaie: quelle soit papier, métal et électronique, nous n'en serons plus pourvu et cela pour deux raison:
-des deux premiers par le manque des matériaux nécessaires pour leur production, comme l'encre, le papier, les métaux..., puis par les difficultés d'approvisionnement des particuliers, les banques ayant fait faillite, les distributeurs automatiques et les virements automatiques ne fonctionnant plus, il faudra acheminer ces monnaies par transporteurs, à l'ancienne, jusqu'aux plus petites communes, or, sévira le manque de carburant;
-du second par la pane d'internet à cause de la banqueroute des États-Unis-Amérique (j'y reviendrai), c'est pourquoi les virements automatiques ne se feront plus et les machines distributrices de billets ne fonctionneront plus (à la faillite des banques, leur nationalisation y répondra logiquement, tout dépendra ensuite du temps de réponse des autorités pour que celle-ci se produise);
Cela engendrera autant une désorganisation sociale par le retour au troc, une déstabilisation politique puisque la majorité de nos élus sont d'une idéologique monétariste, sous une forme ou une autre, la difficulté, pour les chefs d'entreprise, de payer leurs employés, sans compter que l'euro ne pourra que disparaître rapidement, mettant fin à l'existence de l'Union-Européenne.
Les communications et les transports:
La faillite généralisée mènera logiquement à l'arrêt des transports nationaux et internationaux, maritimes, routiers et aériens;
Mais plus encore, vu que ce sera aux États-Unis-d'Amérique que les effets de cette faillite risquerait fort d'être les plus violents et que ce pays est, de fait, celui qui accueille la majorité des outils permettant le bon fonctionnement d'internet, la toile pourrait bien, au mieux très fortement ralentir, au pire ne plus fonctionner du tout;
Si je les ai regroupé sous la même rubrique, c'est que ce sont ceux les deux noyaux durs de la mondialisation, ceux sans qui les échanges internationaux ne peuvent se faire;
Comme pour ce qui concerne les monnaies et leur flux, dont celle circulant en France aujourd'hui, l'euro, les communication et les transports sont les vecteurs premier du bon fonctionnement de la globalisation;
Or, l'effondrement des monnaies, dû à l'explosion de la multitude des bulles spéculatives, des plus énormes aux plus insignifiantes, et la désorganisation d'échelle mondiale qui s'en suivra rapidement, conduira vitement à la cessation de fonctionnement du commerce et des voyages internationaux;
Pour le net, son ralentissement ou son arrêt pourrait bien être plus lent, bien qu'en ces choses je n'ai pas les connaissances nécessaires pour prévoir quels seront les dégâts qu'occasionneraient, aux U.S.A., la disparition de la globalisation économique;
Toutefois et au vu du peu que je sais de la situation politique et économique des Etasunis, sachant, de plus, que se trouvent là-bas la majorité des machines permettant le bon fonctionnement du web, internet devrait considérablement souffrir du délitement des États-Unis-d'Amérique;
Autant les effets de la cessation d'activité des transports sont faciles à imaginer, ce sont ceux des plus nuisible que j'examinerai avec vous, amis lecteurs, ci-dessous, autant ceux dus au ralentissement, voire à l'arrêt d'internet se perçoivent comme bien moins lisibles;
La raison en est l'intrication entre l'informatique et des autres outils de communication, du téléphone à la télévision, du courrier/courriel à la radio, de la police à l'administration, des commerces à l'agriculture...etc...etc..., les exemples sont très nombreux où il y a des liens plus ou moins lâches, plus où moins forts entre les flux du web et le reste de la société, en fait, où donc il y en a-t-il pas?
Qui peut dire ce qu'il se passera dans les administrations, dans les entreprises, chez le particulier, dans les banques, enfin celles nationalisées, si le téléphone, portable et fixe, la radio, la télévision fonctionneront toujours, si les assurances conservent tous leurs contrats sous forme papier...etc...?
Enfin bref, qui peut dire à présent quelle sera la résultante d'un arrêt, même partiel, d'internet? Pas grand monde, je le crains;
Un point toutefois est que les échanges spéculatifs tendant à ne se faire qu'au travers de la toile, par un flux monétaire, contractuel et informatif d'essence purement électronique, tout ce qui ressemble à de la dette, à de la bourse et aux autres échanges monétaire pourraient fort bien disparaître corps et bien;
D'une certaine façon et en cela, ce sera le monde