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Rechercher : urss/usa? d'un empire à l'autre

  • Déchirons le voile de l'illusion: ils sont ridicules.

    Il s'agit là d'une abeille mellifique, Apis Mellifera, que j'avais prise en photo je ne sais plus où ni quand.

    Étrange et beau cliché où l'inflorescence semble être celle d'un Bergénia Cordifolia et le feuillage d'un Laurier Cerise, Prunus Laurocerasus.

    Je suis content de constater que quelques noms de plante des jardins me restent de mes trois ans d'études dans l'école horticole de l'EDHM, M pour Montreuil.

    Comme quoi choses bien apprises et comprises ne s'oublient jamais, cordifoliaP1060577.JPG voulant dire en forme de cœur, Prunus Laurocerasus parce que ce laurier est de la même famille que le prunier (ce qui m'avais surpris à l'époque), deux bons moyens pour se souvenir de ces appellations.

     

    Préambule:

    Je me suis aperçu dernièrement, en vous en faisant rapidement cas antérieurement, que ma démarche, tout comme celle d'autres intervenants sur le WEB, consistait à tenter de contrer la vulgate manipulatrice provenant des discours officiels et médiatiques, ceci en amenant une parole inverse, en en faisant tout pour être au plus proche de la réalité.

    Ce qui, je le souhaite, mène à un processus similaire de celui de rechercher d'éliminer un bruit désagréable et/ou puissant en en générant un autre contraire de même P1040120.JPGintensité.

    Ici, en préambule, je vais faire l'essai de décrire ces adultes qui sont de fait restés toute leur vie que de grands enfants, ceci pour corriger une erreur mienne faite par le passé.

    Il s'agit d'une névrose (qui, parmi nous-autres être humain, ne serait-il pas plus ou moins névrosé?) qui a de nom syndrome de Peter Pan, cet homme et cette femme vivant en leur monde au nom de Jamais-jamais, provenant d'une éducation défectueuse constituée de graves manques où les interdits du surmoi ne furent pas suffisamment élaborés et établis dès la plus petite enfance, si tant est qu'ils le fussent.

    ( Une éducation défectueuse composée pour partie d'interdits absurdes ne conduisant pas à un tel syndrome, pouvant aisément évoluer, ceci d'autant plus si l'instruction de la personne fut bien composée, ou, si c'est sous une forme légère, facilement guérissable. )

    Doublé de ce que les sujets ne se furent que peu ou non confronté, dès l'arrivé à l'âgeP1050134.JPG adulte, à la réalité de la dureté de la vie, les empêchant toute remise et question et en cause de leurs multiples faiblesses.

    Contrairement à ce que j'ai pu concevoir par le passé, ces être sont non pas, à de rares exceptions près, pervers-narcissiques, puisqu'ils ne souffrent ni d'un état psychotique latent, ni furent victimes de graves sévices psychologiques et/ou physiques lors de leur tendre âge, ni n'ont refoulé leurs émotions pour cette raison, ni ne sont pervers pour tenter de sauver leur narcissisme gravement malade, ni ne se nourrissent de leur culpabilité due à leur perversité...

    A mon sens, nous pourrions plutôt concevoir la dénomination de cet étrange mal comme étant du narcissisme pervers, puisque là il s'agit de mouflets ayant normalement largement dépassé l'âge des caprices, où, pour défendre leur monde imaginaire, seul point commun d'avec les précédents, dedans lequel ils se sentent en sécurité, ils vont agir et réagir de manière de continuer d'y vivre en évitant, s'ils le peuvent, leur confrontation d'avec la réalité,  ou alors en en ayant un déni absolu, en écartant tout ce qui pourrait pour eux constituer une menace à l'encontre dudit monde.

    P1060046.JPGAuquel cas une démarche pervers en en étant l'un de leur principal moyen pour se faire, leur culpabilité due à leur inconduite leur étant automatiquement refoulée, tout en conservant l'entièreté de leurs réactions émotionnelles et ne prenant de plaisir que ceux, naturellement, des plus infantiles.

    Et si ces enfants gâtés, dans tous les sens de ce terme, apprécient d'avoir du pouvoir, ce n'est qu'en raison de perpétuer leur existence puéril en leur univers constitué d'affabulations constantes faites de bêtes naïvetés déconcertantes, mais, à terme, dangereuses pour toute l'existence de leur vie d'adulte.

    N'étant pas structurés ni mentalement, ni moralement, devenus sots de fait, ne voulant jamais reconnaître leurs erreurs, ils feront tout pour en accuser l'un de ceux ou le groupe qui est sous leur gouverne, voire une population entière si ledit pouvoir est gouvernemental.

    Et si ceux se retrouvant en face d'eux leur résisteraient, leur réactions peut être de l'ordre du caprice et/ou de la maltraitance.P1060725.JPG

    Contrairement aux pervers-narcissiques, les narcissiques pervers peuvent, sans que cela ne leur pose le moindre problème, vivre, s'associer et partager la même sphère chimérique et fabuleuse avec leurs semblables, dans l'espoir de faire joujou jusqu'à la fin des temps, Peter Pan éternel dans le pays de Jamais-jamais.

    ( Je pense dès lors définitivement que le pervers-narcissique ne peut qu'être un solitaire ne supportant pas ses semblables, contrairement à ce que j'ai pu en concevoir par le passé. )

    L'un et l'autre se devant de ne pas être confondu avec l'homme ou la femme souffrant, quand à eux, d'un trauma profond, resurgissant par moment sous formes diverses, parfois violentes, à cause d'un événement pouvant être anodin pour tous, mais qui, pour leur inconscient, leur est grandement significatif. 

     

    Avant-propos:

    P1060463.JPGUn empire, au-delà de tous les outrages qu'il peut accomplir, n'a d'existence, à la suite de sa constitution, que tant que persiste quatre déterminants, quand bien même que de bonnes représentations impériales ne sont plus que de l'ordre d'un vestige dû à sa décadence, se sont souvent les dirigeants de ses possessions qui s'y raccroche le plus longuement.

    En étant de même, d'ailleurs, pour un gouvernement, voire d'un pouvoir de quelconque autre facture.

    Ces trois déterminant sont:

    1) La puissance sous toutes ses formes;

    2) La probité;

    3) Cette forme de sagesse qu'est la raison;

    4) La cohérence, quelle soit économique, politique, militaire..., toujours décisionnelle...

    Qui suscitent tous quatre la confiance nécessaire pour que perdure cette domination impériale envers desdites colonies, ad minima pour le pouvoir installé parP1060805.JPG l'imperium, mais aussi celle du peuple à l'endroit du gouvernement d'alors ou de l'ensemble du système politique en place.

    Dés lors qu'entre en déclin ledit pouvoir, quel qu'il soit,, il y a une désagrégation progressive de ces quatre caractéristiques centrales de l'autorité, apparaissant progressivement leur contraire:

    1) La faiblesse;

    2) La prévarication;

    3) Le ridicule;

    4) La confusion, l'inconséquence et le désordre.

    Le pire poison pour une légitimation impériale, d'une prépotence ou gouvernementale, c'est ce ridicule, dont le film éponyme, peut-être prédictif de ce qui  survient aujourd'hui (l'oeuvre est toujours plus, voire au-delà, que son créateur, là se place l'art, le reste n'ayant que l'importance du snobisme), a su en donner sa P1040403.JPGdimension tragique, histoire se passant à la veille de la révolution française.

    Ne pouvant que s'y rajouter une faiblesse grandissante et une tendance de ses acteurs au trafic d’influence tout autant potentiellement qu'à la violence.

    Ce à quoi nous ne pouvons que d'y adjoindre en notre époque une baisse gravissime de leur capacités intellectuelles.

     

    Le déclin de l'empire thalassocratique US:

    Les Etats-Unis-d'Amériques nous montrent désormais leurs os en faisant rire le monde entier.

    La lutte véritablement à mort que les deux partis de pouvoir, les démocrates et les républicains, représentant clairement deux forces dorénavant divergentes au sein des USA, l'oligarchie ploutocratique et les GAFAM pour les premiers, l'état-profond impériale et les industriels pour les seconds, même si le camp de chacun ne semble pas aussi bien établi.P1040526.JPG

    Cette lutte à mort lors de leurs élections nationales, conduisant les  dits démocrates à faire montre d'un amateurisme invraisemblable lors de leurs multiples triches (  ici, , ailleurs et autre-part ), ce qui déjà fait réagir certain de nos compatriotes stupéfaits, le site de businessbourse en venant à en traduire un autre, étasunien, ne devant pas être le seul en ce cas.

    Charles Sannat nous mettant en garde contre ce qu'il y nomme un signe noir, soit la survenue de moments difficiles dues à une période, au mieux d'une immenses tension dans le pays de Tonton Sam, au pire d'une guerre civile qu'il n'ose clairement signaler.

    Charles Gave nous en en relatant les péripéties sur Radio Sud. 

    C'est cette histoire de cornecul, ce ridicule ne pouvant que conduite à la raillerie et au mépris à l'endroit du, paraît-il, pays le plus démocratique au monde, qui, plus que toute autre chose, fait que l'imperium a définitivement perdu tout prestige, quand bien même en Europe le rêve américain reste grandement présent.

    P1030782.JPGC'est pourquoi les médiats n'en parlent plus que très succinctement.

    Tout autant que de cette perte de représentation du sérieux d'un imperium déclinant, celui de sa puissance ne peut dorénavant que faire débat, voire à ce que ledit débat en soit désormais dépassé, passant à celui de l'évidence pour tous, sauf si, évidemment, le fort déni de certains quant à sa situation réelle n'en fasse censure.

    Lors, quand bien même en France notre conjoncture se retrouve à être en tous points détestable, que la disette mène de plus en plus de familles à demander de l'aide aux associations caritatives, les Etats-Unis sont eux en une position de pauvreté bien pire.

    En cela une raison fort simple: en tant qu'étant notre maître impérial sa désindustrialisation avait débuté bien avant que ce qu'il en fut de la nôtre, alors même que la double création de l'union-européenne et de l'euro en accéléraP1060202.JPG grandement le processus, l'état déplorable de ce pays ne pouvait pas se rattraper.

    Il n'est que de lire quelques traductions d'auteurs US, d'y percevoir leur stupeur impuissante, leur consternation, leur accablement, pour comprendre à quel point l'état des choses y est gravissime ( ici les enfants ont faim, là Thanksgiving, leur fête national, est au désespoir

  • U.R.S.S. / U.S.A., d'un empire à l'autre.

    Avant que je ne développe le thème du titre de ce billet, je ne peux pas faire autrement que de porter, sur cette première page, mes observations au sujet du dernier scandale élyséen: l'affaire Benalla.

    L'un et l'autre de ces thèmes ont un lien, celui portant sur le fait que je montre qu'il est possible d'avoir un regard sur un avenir qui, naturellement, ne peut qu'être que grandement incertain (bien que pour le second je ne fasse pas de prédiction).

    Or, bien que de toute prévision future nous ne pouvons en établir les détails, il est possible de saisir ce qui fait la dynamique historique du moment, en politique et en économie notamment, puis d'en extrapoler, il est vrai grossièrement, une suite logique et cohérente.

    Ceci tant que cette dynamique ne se retrouve pas dans un processus de rupture événementiel menant à une situation chaotique toujours momentané.

    Ce que je vous expose repose donc sur un ensemble d'hypothèses conceptuelles que je vous décris en même temps que de vous en proposer le résultat de ces réflexions.

    P1000719.JPGAussi que sur une compréhension intuitive de la politique et de la psychologie humaine (dont nous sommes tous possesseurs) qui ne peuvent qu'être qu'intimement liées.

    Ce sont ces trois socles qui composent cet ensemble réflexif, l'écrire me permettant de le développer.

    Le syndrome de Cassandre ne provenant que du fait qu'un certain nombre de personnalités, dotées d'une intelligence souvent particulière (et non pas plus importante, juste différente bien que plus ouverte), dites à hauts-potentiels en raison du fait qu'elles n'ont pas, au contraire de la majorité des Êtres-Humains, que quelques centres d'intérêts, mais sont animé d'une curiosité multiforme, perçoivent et déduisent, plus ou moins inconsciemment, les liens qui s'établissent entre des circonstances passées, présentes et dès lors, pour elles,  futures;

    Il y a syndrome de Cassandre, donc, parce que ces personnes ne pouvant pas se faire entendre, souffrent souvent de cette frustration.

    Je vous propose donc cette première partie:

    En ce début de grandes vacances scolaires, les événements se suivent à bonne allure et, contrairement à ce qu'il pouvait se passer il y a ne serait-ce que cinq ans, la population part infiniment moins hors de chez-elle ou ne va pas plus loin que de rendre visite à sa famille, les scandales d'été en ayant dès lors un écho autrement plus important qu'antérieurement puisque les gens regardent plus la télévision qu'avant.

    Il est symptomatique que l'affaire Benalla, (un autre compère, un certain VincentP1010481 - Copie.JPG Crase, plus ou moins officier de la gendarmerie, ce ne serait pas clair, ferait aussi parti de cette violente mascarade) un conseiller du président de la République qui aurait tabassé un homme et rudoyé une femme le 1er Mai de cette année, ait été révélé par le journal Le Monde, jusqu'à présent le chantre du macronisme-philippard, étant d'une eurolâtrie américanolâtre, d'une pensée néolibérale, ainsi que d'une miso-Russie (de miso-, qui hait) jusqu'à présent irréductible (Le Parisien menant sa propre enquête, journal bien moins macroniste que le précédent).

    D'autant plus quand nous savons que c'est grâce, entre autre, aux Manœuvres de Monsieur Macron, avec l'aide l'Alain Minc, que ses propriétaires actuels ont pu l'acquérir.

    Mais que faisait donc ces deux gugusses  auprès de la police?

    A mon sens ils jouaient au gendarme et au voleur comme Macron a joué aux soldats de plomb lors de sa rencontre avec les hauts gradés militaires.

    Le Président ayant ainsi fait un petit cadeau à deux de ses protégés.

    Ce Monsieur Benalla commençant à être considéré comme étant le mignon d'Emmanuel macron, ce qui pourrait être possible vu que la femme de ce dernier avait organisé quelque chose comme une gay pride à l’Élysée le 21 Juin dernier lors de la fête de la musique, ce n'est pas tant que cela puisse exister qui me pose problème mais plutôt qu'un tel événement, tout de même d'une éminente vulgarité, ait pu se produire dans le palais de l’Élysée.

    Si notre président se veut d'être vulgaire, et bien soit, il nous l'a déjà montré mainte fois par le passé, mais auquel cas qu'il aille faire ça ailleurs et non pas au centre même du lieu symbolisant le pays, la nation et l'état et là où se décide l'avenir des français..

    Ce qui est notable c'est que l'oligarchie nationale et européenne n'ait pu que ne P1010448.JPGnous présenter que çà comme président en 2017, ceci après moult manipulations, soit quelqu'un purement à leur image: le ci-devant Macron.

    Non pas une personne médiocre comme le sont Messieurs Sarkozy et Hollande, bien qu'ils soient tous deux pourvu d'une certaine intelligence.

    Mais plutôt une personnalité sans grande personnalité, psychologiquement instable, ayant un âge mental réduit, aux pulsions et jouissances infantiles, facilement manipulable, n'ayant de la politique qu'une vision superficielle et fantasmatique et, surtout, au grand surtout, ne se rendant pas compte de la porté de ses actes, peut-être bien comme il peut en être de sa femme d'ailleurs.

    C'est pourquoi je suppute plus loin un profond désaccord au sein même de cette oligarchie, certains s'éloignant, rejetant(?) ce groupe informel, et, dès lors, a lieu une scission ne pouvant qu'être suivit d'une sourde lutte interne dont nous pourrions en percevoir les commencements aujourd'hui, cette fête électro antérieure n'en ayant été que l'élément déclencheur.

    Quand bien même je prends grand soin à analyser plus bas toutes les possibilités des raisons de la remonté de ce scandale.  )

    J'avais annoncé il y a quelques temps, en Septembre 2017, que les oppositions deP1010450.JPG (la pseudo)gauche et de (la pseudo)droite n'attendait que le bon moment pour commencer à déchiqueter les députés du R.E.M., le gouvernement  et ses radios-éléments à pleines dents,  n'ayant su dire, naturellement, quelle serait la cause du déclenchement de cet hallali, peut-être en serions-nous là.

    Mais au-delà de ce satisfécit personnel, quand bien même en attendrais-je les preuves formelles (ne sommes-nous pas mieux servis que par nous-mêmes?), il est remarquable de constater le possible magnifique changement d'opinion de ce journal et, donc, de ses propriétaires, Messieurs Pigasse et Niel.

    Si c'est bien cela qu'il se passe, alors nous pourrions prévoir d'autres scandales qui surgiraient de manière impromptue en un crescendo continu, et il faudrait, en ce cas, relever de quel médiat cela proviendrait, ceux qui en amplifieraient l'impact, mais aussi ceux qui tenteraient d'en amoindrir les effets, pour savoir qui est avec qui.

    C'est cela qui est le fait le plus important d'une histoire qui aurait pu, sinon, se diluer dans l'indifférence générale, ce qui semblait être le cas jusqu'à présent.

    Cependant, que cette révélation ait été publiée peu de temps après le 14 Juillet, le 18 du mois, époque où un grand nombre de vacanciers part vers d'autres cieux, incident qui, c'est à noter, avait eu lieu deux mois et demi auparavant, pourrait très bien vouloir dire qu'il ne s'agirait que d'une manière, pour certains P1010665 - Copie.JPGoligarques, de faire pression sur le président, sans prendre en compte la forte diminution des départs en vacance.

    Toujours est-il que cet événement marque, à n'en pas douter, deux choses:

    -la première est qu'il y aurait possiblement des dissensions entre le gouvernement et l'oligarchie nationale, voire, plus sûrement, au sein même de l'oligarchie: toucher et fragiliser le pilier véritable de leur puissance, le pouvoir politique, marque à n'en  pas douter  un puissant mouvement interne de notre ploutocratie;

    -la deuxième phénomène, là encore remarquable, est la prise de distance des ministres d'avec leur président, vu lors d'une question à l'une d'entre eux par un journaliste de B.F.M.télé, signe de l'affaiblissement considérable de la présidence.

    Je ne serais pas surpris que ce neutre éloignement ait été décidé collégialement avec le premier d'entre-eux, Monsieur Philippe, bien qu'il soit possible, aussi, que commence, au-dedans de chaque ministère, une façon ou une autre de sauve-qui-peut bien plus anarchique.

    Quoi qu'il soit de l'une ou l'autre de toutes ces possibilités, nous pouvons percevoir dès à présent que le délitement du R.E.M. et ce qui y est lié, est dorénavant avancé, ce qui ne peut que vouloir dire que celui-ci préexistait depuis quelques temps déjà, tout ceci advenant tout de même un tout petit peu plus d'un an après les élections législatives de Juin 2017, ce qui est peu, très peu même.

    Preuve s'il en est d'une profonde fragilité originelle et multifactorielle de la P1010748.JPGRépublique En Marche, ne tenant son pouvoir véritable, jusqu'à présent, que grâce à une sphère médiatique à son service qui, pour une partie d'entre-elle, semble se liguer désormais contre ce parti (écoutez et regardez comment en parle Dominique Rizet, lui qui fut si longtemps l'avocat convaincu du macronisme: là c'est un flingage absolu).

    Comme de naturel, les oppositions ne peuvent que profiter d'une telle faiblesse d'un  pouvoir en place, d'autant plus si, collectivement, les-dites oppositions ont une terrible aversion pour celui-ci, ce qui ne peut que le conduire progressivement à la panique, le menant ensuite à des erreurs répétées, sujets à de nouveaux scandales.

    Quand, dans le même temps, si ce processus perdure, ne peut que générer un éloignement des députés et des ministres du R.E.M. de leur poste, voire, pour les plus sérieux d'entre-eux, à une révolte telle que cela ne pourra qu'être relayé par les médiats.

    Tout ceci ne pouvant que mettre toutes les composantes de l'Union-Européenne dans un grand embarra, jusqu'à ce que, à un moment donné, elles en viennent à craindre, avec raison, une instabilité politique totale de la France dont elles ne pourraient rien et qui pourrait bien dissoudre l'union comme dans un bain d'acide.

    P1010538.JPGDe fait et pour finir là-dessus, a été lancé un mécanisme qui, s'il perdure trop longtemps, ne pourra pas être arrêté, puisque celui-ci s'est infiltré au sein d'une tension sociale déjà importante, ce qui, peut-être, est le but recherché.

    Je ne sais pas comment l'affaire Benalla se terminera, cela peut s'achever dans un flop discret ou à ce que s'accroisse ces tensions populaires jusqu'à ce que le gouvernement d'aujourd'hui se démette, voire à se que le président démissionne.

    Comme vous le voyez, ce n'est pas tant le manque d'information qui est ici problématique, mais à ce que nous devons attendre des éléments suivant pour nous faire une idée exacte de ce qu'il se passe à l'intérieur de l'oligarchie, de ses déchirements et scissions internes et, ce, de par ce qu'il se dira dans les médiats et ce qu'il se passera dans le gouvernement et à l'Assemblée Nationale.

    Toutefois j'émets une hypothèse: tout comme il en est en Grande-Bretagne et dans les États-Unis-d'A

    Il y a 27 ans disparaissait l'U.R.S.S..

    Ce fut l'un des faits majeurs de cette époque.

    Il est toutefois à remarquer une chose: il se passe aux U.S.A. des événements ressemblant bougrement à ceux qui avaient précédé cet effondrement de 1991 en Russie.

    Comme j'ai pu l'exprimer déjà sur ce blog, Monsieur Trump est, dans le même temps, le réformateur impérial comme il y en a eu de nombreux dans la Rome antique, avec Roosevelt, c'est le second que je connaisse de l'empire U.S., mais aussi le reflet inversé de Monsieur Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'U.R.S.S. de 1985 à 1991.

    Ce reflet inversé (comme tout reflet) s'exprime de différentes façons, ici, politiquement, cela se perçoit dans la personnalité de ces deux personnage.

    Par exemple Monsieur Gorbatchev avait et a toujours (il n'est pas mort) une certaine distinction et élégance, avec un respect scrupuleux des convenances internationales..

    Donald Trump, quand à lui, fait preuve d'une superbe ostentatoire, est plutôt vulgaire et se moque comme de sa première chemise d'une quelconque bienséance, ainsi a-t-il fait attendre la reine du Royaume-Uni lors de sa dernière visite protocolaire et avait rudement rudoyé ses partenaires lors de la dernière réunion du G.7.

    Mais tous deux font preuve de la même subtile intelligence.P1010527.JPG

    Comme en politique, l'économie de ces deux pays font montre de ce reflet inversé à trois décennies intervalles.

    Tout comme il en fut de la Russie soviétique de cette époque, les Etasunis se trouvent dans une situation économiquement déplorable.

    Mais autant dans le premier chacun travaillait et gagnait son salaire, avait de quoi se loger, mais ne trouvait sur les étals des magasins que très peu pour pouvoir subvenir à ses besoins quotidiens (chacun se bricolait son potager), ou alors à un prix exorbitant (il se racontait, par exemple, que les boutiques de chaussure de tout un chacun ne recevaient des souliers que d'un seul pied, gauche ou droite, c'était selon, ou d'une seule pointure).

    Autant dans les États-Unis-d'Amérique les magasins ferment les uns après les autres et les sans-abris, donc sans logement, fleurissent sur les trottoirs.

    Nous pouvons percevoir ici une même pénurie mais leurs causes et leurs effets sont, là encore, inverses.

    En U.R.S.S. il y avait une désorganisation de la société et si des chaussures étaient commandées par un magasin, peu importait qu'elles soient toutes de même pointure ou d'un seul pied, la seule chose qui importait c'est qu'il en soit livré le bon nombre, et encore, mais celles-ci  étaient fabriquées dans le pays même.

    Aux U.S.A. l'immense majorité des chaussures sont fabriquées hors du pays, comme quasiment tout les biens manufacturiers, ce qui fait qu'il n'y en a quasiment plus P1010461.JPGd'usinées sur son propre sol (s'il y en a), dès lors les anciens ouvriers qui les fabriquaient sont de fait, pour la plupart, au chômage, les autre faisant de petits boulots mal payés, et dès lors tout le monde se retrouve à la rue ou habite des lieux insalubres (près de 40 % de chômeurs U.S.).

    Tous deux se sont embourbés en Afghanistan, le premier s'en est retiré, le second remplace son armée de métier par ses mercenaires nationaux.

    Tous deux ont un président tentant de réformer leur pays, provenant de leur oligarchie, politique pour le premier, économique pour le second.

    Tous deux se retirent de l'Europe (bien que la Russie en fasse parti), le pacte de Varsovie fut délité par les populations, l'Union-Européenne se décompose par un désordre économique grandissant, avec des banques en voie de banqueroute, et un ensemble de désordres politiques (Ce qu'il se passe en France en étant caricatural).

    ( Bien que sur ce sujet vous remarquerez que l'Allemagne en soit toujours au centre, mais encore une fois d'une manière différente. )

    A chacune de ces époques, les présidents soviétique et U.S. d'abord, Messieurs Gorbatchev et Reagan, puis russe et étasunien ensuite, Messieurs Poutine et Trump ensuite, se rencontrent en générant à chaque fois interrogations et reproches (non pas comme je l'avais sottement suggéré en une façon de nouveaux Yalta, mais plutôt, à mon sens, pour discuter du retrait des U.S.A. de ses possessions, comme il en fut à la fin des années 80 pour l'U.R.S.S.).

    Il est à remarquer que comme il en fut de certaines régions anciennement soviétiques, telles que la Biélorussie et l'Ukraine, qui prirent leur indépendance dès que se fût évanoui l'Union-des-Républiques-Socialistes-Soviétiques, des états U.S. ont aussi des velléités d'indépendance, comme il en est pour le Texas par exemple.

    Notons également que comme il se trouvait des pays neutre entre le glacis Europe de l'est / Europe de l'ouest pendant la guerre froide, mais penchant plutôt vers laP1010498.JPG première qu'à l'endroit de la seconde, à l'image de l'Autriche et de ce qui fut la Yougoslavie, la Suisse, du coté ouest, reste d'une relative neutralité face à une Union-Européenne qui, désormais, se retrouvant sans maître véritable, en vient, comme je l'ai dit, à se déliter.

    Observons enfin que comme la Russie et la Chine d'aujourd'hui se sont reconverties à un capitalisme exacerbé, le socialisme américain, proche en vérité de ce que fut le communisme européen, est en train de prendre une densité populaire importante, au moment même où les U.S.A. ne sont pas loin de leur annihilation.

    Ce qui est intéressant dans tout cela c'est de comprendre pourquoi nous nous retrouvons à faire face à ce reflet inversé qui, que nous le voulions ou non, traverse toujours tout autant la France et l'Europe, mais aussi quasiment toutes les régions du monde.

    Pour en comprendre les mécanismes, je me suis souvenu de ce que Carl Gustave Jung disait dans le livre :"Un Mythe Moderne": il y avait, et il y a encore, un lien symbolique existant entre la survenue d'O.V.N.I. aux formes rondes (les soucoupes volantes, le cercle étant le symbole de totalité), que ce phénomène ne soit qu'une hallucination ou qu'il soit réel, au même moment que la guerre froide a généré un phénomène de scission névrotique des Êtres Humains en cette époque, en raison de ce double système politique, collectiviste, communiste, représenté par le bloc de l'est, et un autre individualiste, capitaliste, représenté par le bloc de l'ouest.

    Deux des fondements importants de notre détermination d'Être, j'écrivais antérieurement ceci sur ce sujet: " Notre détermination d'existence en tant qu'Être Humain se construisant pas à pas à deux niveaux intimement liés: individuelle (le qui je suis) et collective (le ce que je suis) et, ce, dès notre naissance.   " .

    Chaque partie s'arcboutant sur son dogme, parfois devenu intransigeant, ne tournant qu'autour d'un même présupposé, celui voulant que l'économie ne peut qu'être que centrale à toute autre pensée et organisation politique, en intériorisant ce qui, en soi, était, suivant la doctrine adoptée, bon et mauvais.

    Mais en fait aucun Être-Humain ne peut vivre l'un sans l'autre, sans individualité ou sans communautisme (néologisme nécessaire pour rendre compte de cette notion), chacun a son existence propre au titre que nous sommes tous différents les uns des P1010042.JPGautres avec une conscience aigüe de notre particularité d'être, tout comme nous vivons tous au sein d'un ensemble social, devenu il est vrai complexe, dans sa patrie, dans sa famille, au travail, dans ses loisirs, plongé dedans une composition de codes qui fait notre existence sociétale dans lequel nous nous reconnaissons.

    Si l'un de ces deux composants indispensables au bon fonctionnement de notre psyché en vient à être diminué, individuellement ou collectivement, quelles qu'en soient les raisons, cela génère une indétermination de la personne ou de la société lui faisant perdre tout ou partie de son identité et donc de son intelligence.

    Là se trouve l'origine de la monté en puissance d'une sottise collective, provenant de la médiocrité de l'époque, s'exprimant de diverses manières et dont Monsieur Macron est l'un des effets des plus caricaturaux en un exemple parmi tant d'autres.

    Étant donné que certains pays et donc leur population sont allés dans un sens ou dans un autre, il ne peuvent, pour tenter de retrouver leur stabilité psychosociologique, que d'adopter l'idéologie inverse dès que l'intransigeance doctrinale de leur crédo aura conduit leur société à la faillite.

    La particularité des pays européens c'est que les populations, d'une manière ou d'une autre suivant qu'ils se trouvèrent dans le bloc de l'est ou de l'ouest, se sont confrontées à ces deux doctrines contraires et en ont vécu, parfois dans leur chair, les limites intrinsèques et leur aspect débilitant, d'où cet effondrement idéologique en cours.

    A ces effets mécaniques, si je puis dire, notre séparation d'avec les images symboliques due à leur utilitarisme et surexploitation propagandiste, politique et économique, publicitaire, d'un coté comme de l'autre, ainsi que de l'émergence de la recherche d'une pensée cohérente quand à nos origines et celle de l'univers, encore largement incomplète, mirent de coté les mythes et récits de la création en mettantP1010499.JPG dans un tout et rejetant nos symboles qui sont, en réalité, l'expression de notre structure mentale la plus profonde.

    Celle qui fonde la première constitution de la contexture de notre esprit et, ce, dès notre naissance et qui, tout au long de notre vie, en protège le fonctionnement par un ensemble d'expressions imagées, les-dits symboles, en une compensation continuelle des nombreuses instabilités que chacun d'entre-nous ne peut que vivre tout au long de son existence.

    Ainsi que des tensions que génère en nous, depuis longtemps, une forme ou une autre de société, en contradiction plus ou moins importante d'avec notre fonctionnement originel d'Homo Sapiens, Sapiens.

    Tensions qui s’adoucissent et se consolent, par le corps ou par l'esprit, lors d'un rite religieux, après un rêve lorsqu'en est saisi le sens, une méditation, une promenade en un lieu nous renouant à nos lointains ancêtres, en racontant une histoire, par la parole ou l'écrit, imaginée ou vécue, en la lisant ou l'écoutant, etc..., et où ces symboles se déversent et nous relient à notre profondeur instinctuelle.

    C'est bien parce que nous avons écarté, pour les raisons évoquées, ces constitutions archétypales que sont les symboles, ceci lié à cette scission névrotique montrée plus haut, que nous nous retrouvons perdus dans un univers devenu incompréhensible, en ayant gravement affaibli notre conscience et dès lors notre pensée.

    Ce phénomène étant particulièrement puissant au plus haut de la hiérarchie des nations occidentales.

    C'est pourquoi quelqu'un comme Emmanuel Macron fut élu, grâce à un ensemble de subterfuges et de techniques manipulatrices, ne pouvant qu'être que la représentation de ce que sont ceux qui firent tout pour le mettre en place à la magistrature suprême.

    P1010577.JPGC'est pourquoi également ceux des oligarques qui, comme les patrons du Monde, ont su commencer à s'éloigner tout doucement de cette masse de croyances informes qui constitue ce que, faute de mieux, nous appelons le néolibéralisme, ne pourront que se sentir, au fur et à mesure qu'ils comprendront enfin les fondements de ce qui les animent, un apaisement égale à cette compréhension.

    En tous cas, c'est le bien que je leur souhaite, à eux et à tout Être-Humain, surtout aux occidentaux et, bien sûr, ainsi qu'aux français, cela va de soi.

     

     

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  • Réflexions sur la fin des empires.

    Voici un texte que j'avais publié pile-poil en Avril 2014, comme le temps passe (s'il repassait, ce serait bien pour mon linge), et, à l'aune de 2018, celui-ci me semble d'autant plus pertinent.

    Je le reprends donc et vais le retravailler pour le rendre plus précis.

    Mais, dans l'idée, je ne rejette rien des hypothèses de base que j'avais posé du processus en cours dans les Amériques.

    Ce pays, les États-Unis-d'Amérique, se trouve dorénavant en but à son déclin avancé, et si Monsieur Trump y fut élu en tant que président c'est en raison même de cette situation.

    Certes, ce billet est un essai consistant à démontrer (poil au nez) que ce qu'il se passe en ce moment, les égarements multiples en Syrie et en Ukraine notamment, n'est en rien surprenant mais est la résultante de la décadence impériale.

    Cependant nous, en tant que colonisés sous la bannière de l'Union-Européenne, nous nous devons impérativement de nous débarrasser des sédiments culturels P1010325.JPGU.S. qui, depuis de longues décennies, se sont largement stratifiés en générant, en nous, un état d'acculturation prononcé.

    Ceci étant d'une nécessité absolu (poil au...dessus) ou, sinon, nous nous retrouverions, lorsque le système économique U.S., et dès lors mondialisé, aura cessé tout fonctionnement, au-devant d'immenses difficultés psychosociales, ceci parce que notre libération du joug étasunien ne proviendrait pas d'une décision suivit d'une action collective, mais de la simple survenue d'aléas se situant hors de notre volonté.

    Ce que nous pouvons déjà percevoir dans le milieu oligarchique national et européen où, par exemple, aucune réaction ne s'y fait montre lorsque les bourses U.S., pour se renflouer, ponctionnent, sans vergogne aucune, les richesses du C.A.C.40 français ou du D.A.X. allemand (je ne retrouve plus la vidéo qui, sur Businessbourse, en faisant état).

    Ce manque de réaction est compréhensible en raison même de l'angoisse montante chez nos élites économiques, mais aussi politique et journalistique, en raison de leur confuse compréhension de cette fin prochaine.

    N'oublions pas, en effet, que, si chacun de nous et aussi collectivement nous agissions sur notre milieu (poil aux yeux, cil), le milieu, par nature, agit tout autant sur nous en un échange continuel.

    Une domination telle que peut l'être celle impériale structure autant les sociétés asservies que chacun des individus qui les composent, au même titre que l'empire et sa population en viennent à être ordonnancé, de moindre façon, par les peuples dominés.P1010362.JPG

    Ces élites des pays colonisés ont, plus que tout autre, la crainte en une disparition impériale puisque leur pouvoir ne s'assoie désormais que par sa seule existence: l'empire ne peut exister que si et seulement si il est aidé par l'autorité en place, ou du-moins se disant telle, cette dernière en en tirant tout son bénéfice.

    C'est pourquoi les oligarques eurolâtres, mais surtout américanolâtre, se laisse piller sans que nul ne moufte: ils savent que la disparition de l'impérium signera de manière définitive leur hégémonie sur leur nation, ainsi payent-ils le prix de leur survie.

    Mécanisme que nous pouvons, là encore, remarquer tout au long de l'histoire.

    Un dernier point remarquable en ce préambule, l'extraordinaire ressemblance entre ce que fut l'empire (poêle à frire) romain et celui américain, surtout dans cette relation que le premier avait établi avec la Grèce antique et celle que le second a construit avec l'Europe et peut-être d'avec la Russie qui se considère toujours comme la descendante de l'Empire-Romain-d'Orient, de Byzance.

    Or, tout comme l'empire romain le fit en son époque, l'empire américain est en train de se replier sur ses bases arrières, ce qui est l'une des raisons, la principale peut-être, pour laquelle elle est en train de déstabiliser la France pour qu'elle en vienne au France-quitte, ceci dans l'esprit de détruire l'Union-Européenne.

    Ce que l'Allemagne, désormais, sait pertinemment et qui serait à son relatif avantage.

    D'ailleurs, l'une des raisons pour lesquelles il y eut ce bombardement en Syrie, à cause d'un supposé usage de gaz de combat de la part de l'armée syrienne qui ne tient pas la route, fut justement d'affaiblir grandement un Monsieur Macron qui, décidément ne comprend rien à la nature de la politique et qui a pris là des risques incommensurable, sur les bons conseils de Madame May (au joli mois, poil aux doigts).

    Le texte, donc, que je vous propose en seconde partie, consiste à une explication des raisons pour lesquelles un empire est, par nature, mortel.

    Parce que, en toute chose, il est bien de détenir une compréhension théorique du contexte de la complexité qui nous confronte pour résoudre au mieux les problèmes qu'il peut nous causer, bien que, bien sûr, il puisse être possible de s'en passer, ce qui serait dommage puisque cela P1010412.JPGnous permettrait de nous en faciliter la tâche.

    C’est vrai, les institutions de l'Union-Européenne sont faites et bloquées de telles sortes, les pressions sur les élus sont d’une telle violence, le médiocre envahissement culturel américain est d’une telle puissance, et ici je ne désigne pas le jazz mais le rap et les feuilletons télés, les médiats officiels sont à ce point verrouillés, la doxa dogmatique du néolibéralisme à conquis à un tel point les esprits et les cœurs que nombreux sont ceux ne voyant pas comment nous pourrions nous débarrasser de tout ce fatras sans que nous ne devions attendre sa fin prochaine, la fin prochaine des U.S.A., soit la ruine universelle!

    Alors, me diriez-vous, il n’y aurait-il rien à faire?

    il me semble que si, il nous reste l’immense, l’incommensurable travail de préparer cette échéance, mieux encore, d'en devancer l'avènement.

    Mais ce système, se dit-il, est bien trop solide, bien trop socialement et politiquement ancré dans notre société pour que nous puissions envisager sa disparition, son effacement, et puis, comment voulez-vous qu’il soit possible qu’un empire comme celui qu’est l’Amérique puisse disparaître?P1010378.JPG

    Je vous répondrais que tout empire ne peut que disparaître pour deux raisons:

    1) Par son propre poids dû à la puissance de son oligarchie:

    Il y a délitement progressif de la raison même qui fait l’émergence d’un empire, la recherche du pouvoir et de la richesse économique de son oligarchie, cela facilité par un ensemble culturel, militaire et/ou guerrier et institutionnel efficace et agressif.

    Cet ensemble ayant d'origine une structure anthropologique relativement archaïque.

    Pourquoi cette recherche infini de pouvoir et de richesse de la part de l'oligarchie (qui se développe soit avant, soit pendant l'expansion coloniale) d’un empire en construction?

    Parce que, quelle que soit l’époque, le monde est toujours fini et qu'en chaque pays ces richesses sont d'autant plus limitées, d'où le développement de cet empire: .

    Ensuite survient l'épuisement:

    Que ce soit celle de l’empire romain, des empires coloniaux européens, de la duale guerre froide entre les deux empires U.S.A./U.R.S.S. ou de l’empire américain tel P1010395.JPGque nous le vivons depuis le début des années 90, cette accumulation de richesse d’un empire arrive toujours à la limite de capacité de production de son peuple propre et des peuples mis sous son joug dû à la finitude du monde conquis: il ne peut plus y avoir d'expansion.

    Parce que un empire ne vit et, surtout, ne survit que grâce à son expansion, cette expansion dépendant étroitement des capacités de déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en bateau à voile ou en voiture et aéroplane.

    Une fois les limites dues à ce mode de déplacement atteintes, le processus d'expansion cesse puis, progressivement, vient le déclin suivit de la disparition de l'empire, inexorablement.

    C'est le paradoxe d'expansion devant lequel ne peut que se retrouver tout empire.

    C’est cette limite qui va progressivement déliter le-dit empire et conduire aux divers processus suicidaires qui ont prévalu à la fin de chacun d'entre-eux.

    La raison en étant que son oligarchie, ne se développant qu'en raison de son appropriation des richesses des peuples nouvellement conquis, n'en trouvant plus suffisamment pour suffire à son opulence dès le maximum de l'expansion impériale atteinte, n'a plus d'autre solution existentielle que de se retourner contre son peuple et les peuples colonisés pour en absorber le plus possible des ressources.

    ( C'est pourquoi il est dit que les empires européens coûtaient plus chers, peu de temps avant leur disparition, aux nations conquérantes que ce que leurs coloniesP1010381.JPG rapportaient, les oligarques insatiables se servaient amplement, il est à remarquer qu'en raison des faits historiques, nos oligarques d'aujourd'hui, logiquement eurolâtres et américanolâtres, sont les descendant directes de ceux des empires européens. )

    Ce que nous pourrions appeler "l'autophagie impériale".

    Ce phénomène, que nous pouvons parfaitement voir à l’œuvre actuellement aux U.S.A. et dans l'U.E., et dont les effets se font ressentir par l'appauvrissement continuel des populations, se double d'un second, intimement lié au premier, et que nous pouvons facilement nommer la faillite intellectuelle et morale impériale.

    2) La faillite intellectuelle et morale des oligarques impériaux:

    (Faillite morale bien entendu accompagné de l'épuisement éthique, la morale concernant l'espace des interdits en lisière entre l'individu et la société pour devenir, pour le premier, surmoi lorsque cela concerne la personne en propre.

    L'éthique, elle, concerne toutes les structures professionnelles, économies ou non, légales ou non, de ce que je nomme les "entités sociales" et se rapporte aux mécanismes de bons fonctionnements internes de chacune des-dites entités P1010360.JPGsociales.

    Lorsqu'il y a manquement d'éthique, par exemple, la banque-centrale qui produit tant de monnaie que cela lui fait perdre toute valeur nominale intrinsèque, ou le journal préférant divulguer de la propagande d'état ou oligarchique plutôt que d'informer véritablement les lecteurs ou les téléspectateurs, il y a de l'anti-éthique;

    Quand cet anti-éthique devient institutionnel et se généralise, l'entité sociale non-éthique se dégrade progressivement en entrainant avec elle toutes les autres entités sociales qui lui sont liés, ce manquement d'éthique provenant de cette déchéance morale et intellectuelle que j'étudie ci-dessous.)

    Et d’où provient cette faillite intellectuelle et morale?

    En raison même de l’épuisement des ressources de cet empire, le mettant de ce fait en danger,  son oligarchie comprend plus ou moins consciemment sa prochaine disparition ce qui, dès lors, la place dans un ensemble de mécanisme de survie avec tout ce que cela entend d’agressivité, de trahison et de vilénies tournée autant envers son peuple que sur ceux étant sous sa domination.

    Agressivité tournée même vers ses voisins non dominés, d'où les défaites de fin d'empire remplissant l'histoire.

    Surtout, dans ces mécanismes de survie, ces élites ne recherchent plus un quelconque dynamisme d’expansion, ce qui lui est dorénavant impossible, dynamisme qui était auparavant suivit de son corolaire intellectuel, donc éthique,P1010219.JPG suivant la définition que j'en ai donné, lui montrant ce qu’il peut et comment le faire, et moral, qui lui déterminait ses limites.

    ( Il est à remarquer la baisse de qualité des manipulations impériales en raison de cette baisse de puissance intellectuelle, et, logiquement, de l'infantilisation oligarchique par la réduction progressive de cette structure psychique particulière qu'est le Surmoi, substrat essentiel à toute morale, étant entendu que les oligarques européens ne dominent leur pays respectif et l'Union-Européenne que par la grâce de notre maître étasunien et doivent donc leur être soumis, or l'intelligence ne peut être soumise, sauf à se qu'elle se restreigne à la mesure de cette soumission.

    Nous voyons également le lien entre l'intellect et la morale, liés l'un l'autre dans l'action et la réflexion par le couple faisabilité/limite, il est à remarquer que l'inventivité nécessite un affaiblissement du surmoi et donc de la morale, l'affaiblissement intellectuel des élites étasuniennes fait que leurs coups géopolitiques, bien que restant inventifs, n'aboutissent à rien du fait de cet affaiblissement intellectuel.

    Je dois rajouter que la personne amorale, par nature créatrice, connait les interdits, dès lors le surmoi et la morale, mais sait s'en écarter suffisamment pour libérer sa créativité, il est possible aussi qu'elle établisse sa propre morale pouvant, parfois, avoir plus de valeur humaine que celle collective.

    P1010269.JPGLa personne immorale est immature et infantile, elle a un surmoi très faible et fragile, a des difficultés, voire une impossibilité, pour reconnaître la valeur de la morale et peut s'en écarter à en devenir un parfais asocial, si ce n'est un psychopathe.)

    Pourquoi cette faillite intellectuelle et morale?

    Parce que le premier montre l'inéluctabilité de l'effondrement de l'empire et que le second révèle la plus totale amoralité des actions menées pour faire survivre cet empire et donc ces élites.

    C’est pourquoi les étasuniens actuels font n’importe quoi, n’importe comment.

    Ce processus ne faisant qu’accélérer et accentuer le délitement de cet empire.

    L’assassinat d’Aetius, le vainqueur des champs Catalauniques, par l’empereur Valentin III est de même nature et signait déjà la fin de la Rome impériale.

    Les deux guerres mondiales européennes aussi annoncèrent les décolonisations.

    Cette déchéance morale et intellectuelle se développant au même rythme que la déliquescence de cet empire.

    Ensuite survient le basculement ou effondrement de celui-ci qui prend toujours la forme de ce qui fut sa puissance première, ce sur quoi il s’était assis, son type principal d'organisation pour développer son hégémonie, ce grâce à quoi il put devenir la puissance majeur d'une époque et, suivant les capacités de déplacement de la période, d'une région.

    Ce fut pour les  européens la guerre, pour les romains leurs institutions et, aujourd'hui, pour les américains, bientôt l'économie.

    Pour l’empire chinois, sa spécificité fut qu’il a toujours tout géré en interne, étant, P1010389.JPGd’une certaine façon et grâce à sa dimension et son unité géographique, même relative, refermé sur lui-même, ses réguliers effondrements lui ont donc permis de renouveler, avec le temps, simplement ses élites, elle sut se libérer par elle-même des européens et des japonais.

    Toutefois elle se nomme elle-même "Empire du Milieu"...

    L'inde est surtout une unité géographique, se considère, avec raison, comme étant un pays jeune et complexe, et ne fut unifiée que par les armes britanniques dont elle sut, elle aussi, s'en libérer du joug.

    La Russie, d'empire est devenue confédération, ce qui fut une décision d'une grande sagesse.

    L'Union-Européenne, de sa construction progressive, n'a d'existence que de la volonté et la domination étasunienne, des faiblesses mortifères de ses élites et de ses oligarques, du désir des peuples de vivre en paix et de ne plus crever de faim; son effondrement mènera à une séparation stricte des pays (avec des alliances probables et nécessaires avec les voisins proches ou lointains), effondrement évident puisque contradictoire d'avec les discours tenus: son existence mène en effet à des risques de guerre (à cause de la Syrie et de l'Ukraine notamment), au retour, sinon de la faim, du-moins à la pauvreté et, dans certains états, je le suppute (bonjour madame), au retour de la disette.

    Quand aux États-Unis-d'Amérique, ils sont aujourd'hui au bord de leur banqueroute, c’est pourquoi il est impératif d’envisager cette ruine prochaine, leur P1010206.JPGdisparition et à toutes les symboliques auxquelles cet empire nous a lié.

    Ou peut-être avant, avec l'aide impériale, ce qui serait pour le moins coquasse, à ce que nous quittions cette union par nous-mêmes, elle si ubuesque, tyrannique, dangereuse, stupide et mortifère, ce qui serait dès lors pour nous du plus grand des bienfaits.

  • L'étrange sentiment de vivre la fin d'un empire.

    C'est, en effet, un étrange sentiment qui m’étreint que de contempler la désagrégation de l'empire étasunien.

    Certes, lors de celui de l'U.R.S.S. j'avais déjà, depuis quelque temps, l'âge où la raison commence à tracer le chemin d'existence, mais à cette époque je ne contemplais ces événements que comme simple spectateur en ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, sauf à entrapercevoir que ce n'était que le monde qui changeait.

    Ce n'est que plus tard, bien plus tard, que je commençais à saisir que quelque chose n'allait pas.

    Mais quoi?

    Je ne percevais pas combien la propagande néolibérale était grande, l'intoxication profonde et moi faible d'un métier qui m'usait.

    Seule, en moi, la certitude qu'un immense danger planait au-dessus de chaque têtes d'Homo Sapiens Sapiens, que notre espèce courrait après sa disparition possible.

    Ce ne fut que lentement, très lentement que s’élaborait en moi la lucidité suffisante pour repérer le bouillonnement qui agitait le monde, son impulsion, ses pulsions, ses passions, son processus inexorable.

    Étrange affaire, en vérité, qui fait qu'un empire, le dernier, l'ultime, l'américain est aujourd'hui bien moins que ce qu'il se pense être, bien moins que ce que tous les peuples du monde pense qu'il peut être.

    Lui qui a construit, pas à pas, sa domination en même temps que celui, soviétique, bâtissait la sienne, ces deux jumeaux luttant face à face par des bras interposés, comme Remus et Romulus, se toisant à l'envie en enfants de Mars, Dieu de la guerre, l'un a vaincu, l'autre a disparu.

    Lui, triomphant, qui s'était cru de sa toute puissance, superpuissance, suprême puissance n'avait pas compris, alors qu'il était l'unique vainqueur de la guerre froide, que tant il s'accroitrait, tant il s'approcherait au même rythme de sa tombe.

    Il n'avait pas compris que la disparition de son frère ennemi soviétique signerait sa fin prochaine, ignorant les signes annonciateurs de sa folie, de son hybris, de sa mégalomanie, de sa vanité, de sa morgue.

    Aujourd'hui il se noie dans ce torrent de monnaie que sa banque crache, corne d'abondance d'où ne sort que néant, se noie aussi dans maintes affaires louches qui, jours après jours, agissements après agissements, violent, trahissent et détruisent tout ce que ses vieilles gouvernances et pères fondateurs eurent tant de mal à bâtir.

    Aveugle et sourd, ce géant court vers l'abîme qu'il a lui-même creusé.

    Ici, chez-nous, en Europe, en France, moult va-nu-pieds suivent ce guide atteint de cécité, l'écoute en extase, suivent ses  ukases, obtempèrent en tous points, servent, s'inféodent, sacrifient tout en serviles laquais et nous font nous purger de toutes nos richesses, nous vident de nos biens, ne nous voient qu'en vains gueux, en moindre de faquins.

    Il se croient gouverneurs mais ne sont que vassaux.

    Nous les contemplons et entendons à chaque heure ces pauvres hères, croyant toucher du doigt un Dieu sans vertus et sans âme, aux billets verts comme seul sainteté, une maison blanche en pauvre cathédrale, de la bourse le seul sacerdoce et la loi du marché en principe divin.

    Hormis peut-être l'Allemagne, elle qui exècre autant l'Amérique qu'elle respecte la Russie, voit les restes fumants de l'Europe en se désolant du sud qu'elle a tant ruiné, elle qui se débarrasserait bien de ce poids devenu pour elle tellement inutile.

    Elle qui punit la France de cinquante milliards d'économies ruineuses pour avoir bien trop suivit l'imbécile geste guerrière d'union des Amériques expirantes, de lui avoir fait perdre de si juteux marchés.

    Elle qui attend, ne pouvant que suivre la misérable fable des intrigues d'Ukraine, comédie dépassant des acteurs médiocres, fable tragique pour comédiens fourbus s'alliant, comme ici, en France, à ces nazis ukrainiens, dérisoires ombres des diables d'antan, en se disant de gauche en sociaux-démocrates.

    Quelle pleine dérision!

    Tout cela, peut-être, pour que ce vieux et moribond empire d'Amérique engrange encore un peu de l'or que cet ancêtre des russes avait au fond des coffres et peut-être aussi pour que son ancien frère ennemi vende à quelque prix mais sans grand scandale des fonds du trésor U.S. n'ayant plus de valeur.

    Ou russes, peut-être aussi, qui ne cherchaient que la ruine achevée de ce rival ancien en l'obligeant à des gesticulations de guerre trop cher pour ce pays ruiné.

    Pendant ce temps là les banques et les investisseurs sentent l'affolement monter de se nourrir de vide, ils le taisent et se montrent superbes et impudents, tous les milliardaires du monde se voudraient tels qu'eux sans comprendre que tous ne sont déjà plus rempli que de ce même vide.

    "Ce n'est jamais une crise qui est grave mais essentiellement ses suites" écrivais-je auparavant, tout est là:

    Ô non, ce ne sera pas la dernière des crises qui traversera le monde, mais ce sera la plus forte, la plus destructrice, la plus dévastatrice que des questions d'économie pourra jamais créer et, surtout, elle pourrait être le germe de grandes calamités avant qu'enfin le monde trouve un peu de calme.

    Tant de pays voudrait être Amérique, au centre de l'humanité, détenteur ultime de la toute puissance, être l'empire dominant les peuples de la Terre.

    La frustration de se vouloir riche en rêve occidental et de voir s'envoler ce songe, posé en creux de main, en nuées vaporeuses.

    Et la colère monter, enfant de frustration, dedans de vieilles nations aux passé si glorieux, violentés hier par un occident barbare.

    Ainsi que demain une Europe réveillé par les délires funestes de ses élites futiles et aussi pitoyables qui n'ont eu que de cesse de briser une délicatesse d'âme dont elle était enfin pourvue.

    Pauvreté d'argent du peuple provenant de cette pauvreté d'esprit des clercs de notre ploutocratie, indigence du corps répondant à l'indigence de l'intellect dans un semblant de démocratie où la triche et le mensonge est le jeu le plus courant qu'il soit.

    Ruses pitoyable d'une gouvernance d'U.E. et de ses affidés nationaux pour garder vaille que vaille l'Europe aux mains des Amériques, U.E. qui, de plus en plus, entre dans la besace des élites d'Allemagne en un euro € en semblance de dollar $ mais copié d'un deutschemark qui nous ronge et nous gâte.

    Ces futiles pitoyables ont donc réveillé en nous de cette folle vaillance qui traversa le temps en comblant les cimetières, nous, tout juste assagis, si peu calmés, ayant encore en tête cet héritage d'aïeux aux milles destructions, aux gorges aux cris de guerres poussés en hécatombes, aux larmes, aux pleurs, aux désirs de carnages.

    C'est ça que ces sots se  sont pris d'éveiller, pas par malveillance et c'est bien ça le pire, par simples crétineries, d'adoration sotte d'un empire en déclin et de sa monnaie fantoche, de la peur et angoisse de dettes imbéciles qui n'auraient jamais dû la moindre exigence, existence, d'une tragédie de banque qui, plutôt que de faillirent, nous ruine de leur impéritie, de vendre de nos biens collectifs à leurs petits copains, à leur maître adorés ou à tous ceux présentant ces dollars chéris.

    Ou même aux allemands qui s'en régalent déjà.

    Voilà où nous en sommes de la fin de l'empire de l'autre pas de l'océan, bientôt n'en restera plus qu'un très vague souvenir, pas celui d'hier qui faisait chanter Jacques Brel "que Madeleine, elle est mon Amérique à moi".

    Cette Amérique n'est plus depuis longtemps, qu'en reste de misérables scories bientôt évanescentes et cette disparition fera bien du malheur.

    Mais peut-être ne pouvait-il pas en être autrement?

    D'en être conscient ne nous permettrait-il pas d'amenuiser, autant que faire ce peut, ce risque de chocs titanesque?

     

     

    THEURIC

  • D'un eurêka.

    Il est des moments où l'idée survient comme un flash, en une soudaine irruption, et cela m'est venue en allant aux toilettes.

    Juste avant je m'étais aperçu qu'une très très vieille colère, dont j'avais depuis longtemps dénoué les substances, ce qui m'avait permis de ne plus être soumis au pervers  narcissique dont je vous a vais fait cas l'année dernière.

    De ce vieil ire, donc, dont j'avais compris les substrats les plus anciens et délié les fils des plus entremêlés, m'est revenu, en mâtin ce matin sans que je n'en comprenne les raisons.

    J'ai donc fais comme d'habitude en cette sorte de situation, je me mets à l'écoute de ce que mon corps a à me dire en sentant ce qu'expriment les tensions que je ressentais à ce moment là.

    Il m'a fallu près de trois décennies pour m'apprendre à faire ça, voire plus de P1030290.JPGtemps, pour débuter, pour ceux que cela intéresse, j'ai commencé par sentir chaque partie de mon corps, puis les tensions qui les traversent, dont au premier chef mes organes et mes doigts de pieds.

    Mais c'est à chacun de trouver sa voie pour ceux que cette conception peut animer et un conseil, allez-y doucement.

    Vu que chaque personnalité est différente, je ne me vois pas en droit de dire quoi faire, de faire çà puis çà, ou d'être seul ou en groupe, ou de tout autre mode de façon de faire, c'est à chacun de faire suivant sa manière de fonctionner.  )

    Ensuite, suivant un certain temps pendant lequel je m'essayais de saisir d'où cette colère provenais, j'ai compris:

    Ainsi, si elle s'était exprimée c'était parce que même si psychologiquement j'en avais saisi les fondements, mon corps avait en un tel point enregistré en réflexe l'émotion que, quand bien même mon esprit s'en était détaché grâce mon autoanalyse, mon corps en restait, lui, sujet.

    Ce qui fait qu'à soixante ans je sais que j'en resterais jusqu'à ma mort empreint, arrivé à un certain âge il faut faire attention, sauf lors de nécessités médicales ou s'il y a urgence mortelle ou handicapante, de ne pas trop remettre en cause nos structures corporelles, la seule chose qu'il me soit possible de faire quand cela se reproduira, ce sera de l'observer jusqu'à ce que cette colère se réduise et ne me gène plus.

    P1030095.JPG

    De cette découverte somme toute ne faisant que de me concerner, bien que ces réflexions puissent aider des personnes, et puis n'avais-je pas annoncé que je commencerais à vous parler tout doucement de métaphysique?

    L'autre sujet, donc, s'intéresse aux raisons des choix économiques du gouvernement français et de l'administration bruxelloise, et, comme dit plus haut, la réponse m'est venu en un jaillissement en allant aux toilettes, vous savez, ce lieu d'aisance où nous nous devons de passer chaque jour et où notre mental trottine de ci de là, quand nous ne lisons pas, le temps pour nous d'évacuer les rebuts de la digestion des repas de la veille.

    Ce fut une phrase que j'avais entendu, juste au moment où, il y a quelques jours, je zappais sur je ne sais plus quelle chaîne d'information, d'un personnage qui, doctement, disait: "...pour l'économie moderne, la sidérurgie d'aujourd'hui c'est la banque...".

    Tout haut soliloquant, dépité, je dis: "Ce sont des conneries!" puis je continuais d'errer dans ce milieu touffu et mièvre de la télévision du XXI° siècle, sans me rendre compte que j'avais de manière subliminal enregistré cette phrase absurde et, qu'ensuite, mon esprit s'était mis au travail.

    Et le résultat fut ce jaillissement soudain, dont je vous ai narré l'aventure de saP1020887.JPG soudaineté ci-dessus, et qui me fais comprendre la logique interne de la désindustrialisation de la France et de la tentative désespérée des gouvernements et des banques centrales de sauver l'entreprise bancaire:

    Puisque, pour ces hurluberlus, les banques privées sont les seules alternatives de la modernité économique, tout le reste ne leur est d'aucune importance, les mines, les manufactures, industries et autres fabriques, ainsi que l'agriculture ne sont, pour eux, d'aucune utilité et peuvent être jetés à la poubelle (de l'histoire?) sans l'ombre d'une hésitation ni de regret.

    C'est cela qui détruit à petit feu l'économie mondiale depuis très longtemps.

    Et qu'importe si cela fait monter le chômage et désertifier la province, puisque cela ne concerne que des gens qui ne sont rien, et puis, sont-il, pour eux, vraiment humain?

    Ceci d'autant plus que, dedans  leurs fantasmatiques rêverie, leur utopie dérisoire et dangereuse, ils imaginent que l'industrie bancaire et financière fera advenir, dans le  futur, le paradis sur Terre, le royaume des bienheureux d'où coulera éternellement le lait et le miel, et où chacun vivra dans la félicité jusqu'à la fin des temps, ceci sous la tendre et protectrice main paternelle des États-Unis-d'Amérique et de l'OTAN.

    Parce que, quant bien même ce soit Mr. Trump qui est président de l'empire US, ce renégat qui veut détruire l'Union-Européenne béatifiante, ce rêve perdure, et chacun de scruter à la loupe la moindre faiblesse de cet homme en espérant qu'il soit renversé et qu'enfin revienne un Obama, le crétin, ou un Clinton, le truand, salvateur.

    Seul hic, les banques, assurances et autres sociétés spéculatives sont au plus mal, à P1020778.JPGun point tel que la FED doit continuer de déverser des tombereaux de monnaies dans les banques pour qu'elles parviennent à tenir debout.

    Il est même fortement possible que les banques centrales des pays de l'Union-Européenne et la BCE fassent toutes de même sans rien nous en dire.

    C'est ce discours économique dogmatique mettant la financiarisation au centre de toutes réflexions qui, depuis des décennies, j'en compterais à vu de nez trois bonnes, qui, adopté par des économistes qui ne le sont que le nom, nous conduit maintenant à cet effondrement lent du tissu économique international et à la destruction des monnaies.

    C'est le même qui ruine industriellement ces pays européens qui furent dit de l'ouest et limite de toutes forces les salaires dans ceux anciennement de l'est, ceci par les fortes contraintes imposées par cette imbécile union où, à l'aveuglement et à la naïveté, s'y rajoute une méchanceté administrative qui, à bien des égards, ressemble quelque peu à celle qui prévalait au pire moment du stalinisme.

    A la seule différence que l'on envoie plus les gens au goulag mais on les laisse pourrir dans des campagnes désertées, déprimer dans un travail inutile avec des chefs pervers, faire faillite par des dettes trop importantes ou se suicider par stress intense...

    Nous en sommes venus à ce que le mensonge est devenu l'habitude pour les tenant de cette idéologie, administration de l'UE, la grande majorité des gouvernements des pays la composant, les classes-moyennes hautes à supérieurs européenne qui,P1030192.JPG jusqu'à présent, en détenaient tous les bénéfices et qui, en France, commencent à en douter,  ceci sous la double contrainte d'un système qui ne fonctionne pas et qui s'autodétruit, ce qu'ils observent et comprennent, et d'un dogme dit néolibéral, mettant les opération spéculatives au centre de toutes leurs réflexions, sur lequel ils sont dans l'incapacité d'en jauger de la pertinence.

    Tout cela ne peut que cesser de fonctionner un jour, j'en ai étudié un mécanisme possible, voire probable, dans mon billet précédent.

    Je vous ai, antérieurement, montré qu'il y en aura trois phases, l'instant de catastrophe d'une durée approximative de trois mois maximum, l'année de vache maigre qui s'en suivra et les dix ans environ de reconstruction, suivit de dix autres années où les risques de conflagration mondiale seront importants en raison des tensions sociales inouïes que tout ce fatras monétariste aura généré.

    Ensuite, je pense que la société d'alors ne sera plus celle que nous connaissons et que, probablement, la mamie pourra rendre visite à son petit fils travaillant au milieu  de la ceinture de Kuiper, époque où le voyage spatial deviendra enfin mature.

    Mais ce ne sera pas un paradis ni un enfer, ce sera juste la continuité d'une évolution humaine qui, sous le joug d'un empire vulgaire, absolu mais déclinant, s'était momentanément arrêtée, sans plus ni moins.

    P1030039.JPG

     

    THEURIC

  • Trump, d'empire à colonie, suite...

    Ce texte fait suite à celui précédent au même titre ( trump-d-empire-a-colonie-5877267.html ) où j'y explorais les interrelations de dominant à dominé dans une situation coloniale telle que la nôtre.

    Tous deux furent écrit en commentaire sur le site Businessbourse, me semble-t-il (en vrai, je ne me souviens plus exactement où), le premier fut copié-collé tel quel, le second est remanié afin d'y préciser certaines de mes réflexions.

    Mon approche est simple et prend son point d'appui sur le fait que les États-Unis-d'Amérique se trouvent dans une situation de délabrement telle qu'ils ne peuvent progressivement plus assurer leur domination impériale.

    Ce qu'une partie de l'élite britannique a  fort bien saisi, d'où le référendum de Grande-Bretagne d'un brexit qui fut, à mon sens, la conclusion d'une stratégie discrète étendue sur des années.

    Pour nous, français, ainsi que pour les peuples toujours sous le joug de l'oligarchie impériale U.S., il est d'une extrême importance de saisir en plein notre condition de captivité économique, politique et culturelle qui, à y regarder de près, se révèle être de plusieurs niveaux, pour la France, nous pouvons la percevoir comme d'échelle nationale, européenne, étasunienne et internationale.

    En effet, il s'agit  bien d'un ensemble d'oligarques, plus ou moins en accord, au moins sur l'essentiel, plus ou moins en désaccord de qui s'approprie quoi, mais qui, bon an mal an, ne peuvent pas ne pas se connaître et se reconnaître les uns les autres.

    Pour assoir leur pouvoir, ils surent prendre le contrôle de l'administration européenne, des banques et du flux monétaire communautaire, du pouvoir politique des états ainsi que d'une large majorité des médiats.

    DSC_9562.JPG

    Nous en connaissons tous quelques-uns par leur nom, ad-minima de notre propre nation, tel que Bernard Arnaud et Pierre Gattaz en France, chaque pays ayant les siens, partageant, en Union-Européenne, une perception aristocratique de leur position sociale de domination sur la population et de leurs pleins droit, quasi divin, sur elle ainsi que sur l'économie nationale et européenne.

    C'est bien sur l'oligarchie impériale qu'ils se sont jusqu'à maintenant appuyé pour maintenir cette domination.

    D'où leurs angoisses existentielles, bien compréhensibles, lors de ce brexit et au vu de l'affaissement continuel de l'économie européenne et internationale, ne pouvant que conduire à l'effondrement des trois dimension de la globalisation économique, monétaire et bancaire, commercial, routier, maritime et aérien, et industriel.

    Mais ce n'est pas sur ce sujet que porte le texte qui suit.

    Il porte sur la responsabilité qui, désormais, nous échoit, autant en tant que citoyen électeur que de bientôt ancien colonisé, soit la vision que nous devons porter sur l'impérium américanum ainsi que de sa nouvelle évolution politique et économique (l'élection de Monsieur Trump).

    Il porte aussi sur le degré d'importance que nous devons accorder à cette évolution.

    Pour le reste, soit l'oligarchie nationale et européenne, elle n'a d'importance qu'en raison même de la puissance de celle outre-Atlantique et de l'efficience du monétarisme boursier et spéculatif.

    Que l'un des deux disparaisse, ou mieux encore, que ces deux là se retrouvent anéantis et ils ne pourrons qu'inéluctablement les suivre dans cette déroute.

    C'est pourquoi je ne fait qu'aborder ce thème qu'ici-même et non pas à sa suite.

    PICT0286.JPGIl est illusoire de penser que Trump soit réformateur pour notre propre intérêt, il l'est, soit, mais essentiellement pour celui de son pays.

    C'est pourquoi mon texte précédent montrait la responsabilité qui nous incombe, nous, colonisés, de penser notre position de dominés.

    Il y a historiquement, si je ne fais pas erreur, huit raisons pour lesquelles un peuple se débarrasse d'une domination impériale, et la plupart du temps elles se conjuguent toutes l'une l'autre:

    -L'affaiblissement économique de l'empire dû à l'autophagie de son oligarchie, soit l’absorption, par elle, des richesses de sa population et de celles de ses possessions;

    -L'affaiblissement militaire de l'empire, pour les mêmes raisons;

    -Affaiblissement politique -idem-;

    -Le prix de ces colonies rapportant moins que ce qu'elles ne coûtent-idem-;

    -L'intervention d'une ou de plusieurs puissances montantes-idem-;

    -La décision des colonies de se débarrasser du colonisateur-idem-;

    -Le recentrage du pays colonisateur au sein de ses frontières, dû à son appauvrissement -idem-;

    -Et au pire, déstabilisation du pays colonisateur telle qu'il peut en venir à se désagréger et disparaître et ce, toujours pour les mêmes raisons.

    Ainsi, les États-Unis-d'Amérique sont aujourd'hui dans une situation déplorable, je me suis amusé, ici même, si je puis dire, à reprendre deux chiffres fournis sur Businessbourse, celui du nombre de ses habitants et celui du chômage qui y sévit et ai recalculé le pourcentage de chômeur qui y prévaut, une simple règle de trois suffis ( reflexion-mathematique-sur-le-pourcentage-de-chomeurs-aux-u-5861010.html ).

    D'une population d'un petit peu plus que 324 millions, moins vingt pourcent dePICT0374.JPG personnes n'ayant pas l'âge de travailler, sur 102 millions de chômeurs, j'en suis arrivé à près de 40% de chômage, bien loin des 5% officiels et des 23% officieux annoncés et claironnés par les chroniqueurs et commentateurs économiques.

    La conclusion se fait d'elle-même, ce pays est exsangue et n'est plus en mesure de quoi que ce soit, sauf à de la gesticulation ou de la fuite en avant, d'où la nécessité pour les électeurs étasuniens d'écarter Madame Clinton (j'y reviendrais).

    Une fois cela fait et au vu de cette situation U.S. déplorable tant en tant qu'empire que de  nation, c'est à nous de nous prendre en main, le reste ne nous concernant plus, c'est leur problème, pas le nôtre!

    Sauf à vouloir rester sous le giron étasunien, ce qui, là encore, est un processus historique redondant et naturel.

    Mais c'est là que se situe l'importance de nos aspirations, c'est de cela que nous devons impérativement prendre conscience:

    L'empire U.S. n'est plus que son ombre, presque un cadavre, nous n'avons plus à en suivre les ordres, ni ses modes, ni ses exigences, ni ses multiples vexations dont nous sommes tellement habitués que nous ne les voyons plus, ni même ses rodomontades et ses manipulations multiples et dérisoires.

    Toutefois, trois pièges nous attendent encore.

    -Le premier consisterait à rechercher un nouvel empire de remplacement, ce que firent les anciens pays de l'est sous domination soviétique qui allèrent tout droit, dès que l'U.R.S.S. eût disparu, présenter leurs hommages aux U.S.A. qui les placèrent aussitôt sous la dépendance de  l'U.E.€./O.T.A.N..

    P1000622.JPGCe que nous pouvons dès maintenant percevoir au travers des œillades appuyées de Messieurs Fillon, Junker, Phillippot et de Madame Le Pen, à l'endroit de la Russie poutinienne.

    -Le deuxième serait le délitement du pays, ce que risque l'Allemagne, beaucoup moins la France.

    La très ancienne tradition jacobine de notre pays, de nature régulatrice, empêche en effet que ses populations diverses le composant aient, au fond d'elles-mêmes, une réelle volonté de se diviser.

    En revanche, la Germanie, qui elle s'était déjà désagrégée au XVIII° siècle lorsque le Saint-Empire-Romain-Germanique perdait de sa substance, et il n'eut ensuite besoin, à Napoléon 1er., que de peu d'effort pour faire disparaître définitivement l'Empire de Charles Quint, pourrait facilement disparaître en tant qu'Allemagne unifiée.

    -Le troisième piège serait de vouloir devenir empire à la place de l'empire.

    Ainsi ce même Saint-Empire-Romain-Germanique était devenu tel en référence à l'empire romain qui avait disparu, en remplacement, en quelque sorte.

    Cette tendance pouvant être bien plus dangereuse que les deux précédentes.

     

    Quoi qu'il en soit, par nature, les empires ne peuvent pas durer, ceci étant dû à ce que sa création nécessite l'existence d'une oligarchie, et si elle n'existe pas lors du début du développement impérial, celui-ci la génèrera, du-dedans comme au-dehors de ses frontières.

    Et elle, cette oligarchie impériale, n'existe et se développe que grâce aux richesses qu'elle tire de ses possessions nouvelles provenant de l'expansion coloniale.

    Mais dès que le-dit empire a atteint ses limites en fonction des capacités dePICT0296.JPG déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en voiture, en bateau, en avion, la-dite oligarchie, parce qu'elle conserve son dynamisme, son désir, voire son besoin existentiel de domination et de richesse, commence à absorber les avoirs à l'intérieur même de l'empire, ceux de son propre peuple comme ceux des peuples conquis et soumis.

    Cela nécessitant le contrôle hégémonique de la politique, de la puissance publique et, aujourd'hui, des médiats.

    Ce qui conduit également à l'affaiblissement continuelle de ses forces armées, fer de lance de son dynamisme, de leur désorganisation les conduisant à une faiblesse devenant à la fin tragique, face à d'autres forces militaires.

    Là commence le délitement impérial jusqu'à que cela l'affaiblisse à un tel point qu'il finît par disparaître.

     

    Les U.S.A. furent l'empire ultime parce que les moyens de déplacements modernes sont devenus tellement rapide que les étasuniens en ont conquis la planète entière, sous une forme ou une autre, dès la disparition de l'U.R.S.S. (1991) et, ce, pendant dix ans environ, pour ensuite commencer doucement à sombrer dès l'entrée dans le XXI° siècle.

    Là où commença les crises économiques les plus graves (1999/2001), ceci expliquant cela.

    Trump comme Clinton font certes parti de cette oligarchie, le premier à un coté autocratique qui me déplait.

    Hormis cela, quand une personnalité à la volonté de vouloir prendre le pouvoir à 70 ans, c'est qu'il est soit fou, soit sage, la question restant de savoir quelle est réellement la constitution psychologique du nouveau président des E.U.A..

    La seconde, Madame Clinton, paraissant malade, aux agissements plus que douteux, aux malversations paraissant aussi nombreuses que diverses et, surtout, tendant, dans ses discours, à nous mener vers une guerre d'avec la Russie, évidemment désastreuse pour tous, devait absolument être écartée de tout pouvoir de nuisance.

    Mais lui, Monsieur Trump, comme tellement d'autres, ici comme là-bas, ne veulent tant pas voir l'effondrement économique qui vient, qu'ici comme là-bas, lui comme la plupart des responsables politiques et économiques, seront débordés par un tel basculement.

    IMGP0478.JPGEt cet effondrement de la globalisation provient des causes que j'ai montré plus haut, c'est pourquoi tant de pays se désolidarisent du dollar et, pour certains, comme l'Arabie-Séoudite, nous les refourguent en achetant tous ce qui passe à leur porté avec cette monnaie sans valeur que, part ailleurs, ils ne savent plus que faire.

     

    De fait, l'empire n'est déjà plus, c'est cela aussi et même surtout que nous devons penser, le reste ne les concernant qu'eux, les Amériques et les américains, pour nous, tout ce qui concerne leur nation sont leurs problèmes, pas le nôtre.

    Sauf en ce qui intéresse nos relations avec eux, notre décolonisation sur tous les plans, politiques, économiques, culturels, les échanges naturels entre des états matures et indépendants, les débats, nos désaccords, eux aussi naturels.

    Mais, et en cela ce texte peut sembler paradoxal, notre question centrale devrait être désormais: comment faire après la disparition de cet empire, de l'Union-Européenne, de l'euro et de toute une classe politique, journalistique et économique nous dominant et dominée par l'empire, habituée à lui obéir, qui ne comprend déjà plus rien à rien et qui se tiennent tous la main?

    Je me répète, les affaires américaines ne nous concernent plus, d'où les crises d'hystérie de toutes sortes de nos élites et édiles, jouant en interne à notre pays à l'américanisation outrancière, ainsi, pour moi, ces primaires françaises imbéciles ne sont que des crises d'hystéries de notre classe dirigeante éreintée et rien d'autre.

    Là nous échoit notre première responsabilité, soit de ne plus considérer les États-Unis-d'Amérique que comme un pays comme un autre, pas plus ni moins, pouvant disparaître du jour au lendemain.

    Notre deuxième responsabilité est de recouvrer et retrouver notre culture, quand bien même celle-ci sera naturellement coloriée, bigarrée, entremêlée de celle étasunienne, mais faire en sorte qu'elle ne nous étouffe plus sous son offre si facile tout autant, maintenant, qu'affligeante et infantilisante.

    Notre troisième responsabilité se doit d''être, dès à présent, philosophique et historique, parce que avant même de toute mise en œuvre, toute refonte politique, il faut d'abord penser notre position d'ancien dominé, la comprendre, tirer toute la substance de cette expérience collective s'étendant sur plus de 70 ans, voire du siècle.

    Enfin, reprendre en main la vie de notre nation, de notre état, de la politique de notre pays, de notre destin de peuple souverain, de nos frontières, de notre volonté collective, de retrouver et recouvrer notre indépendance se doit de devenir notre quatrième responsabilité, peut-être la plus importante d'entre toutes, parce que c'est cela, la politique souveraine du peuple, qui mène capturées 2006-8-1 00004.JPG les populations, les pays, les nations, les états, vers leur futur.

    Et non pas une quelconque domination de qui que ce soit sur qui que ce soit, pouvant conduire au pires des situations et des mésaventures, les empires en déliquescence furent, sont et seront toujours un danger pour les nations colonisées, leur survie impériale en dépendant.

    Voyez l'histoire proche et lointaine.

     

    Ainsi, quand bien même Monsieur Trump tenterait de réformer son pays de telle façon que celui-ci retrouve sa vigueur d'antan, qu'il le puisse ou n'arriverait à rien, cela ne nous concerne plus en rien, du-moins en tant que peuple dominé.

    Quand bien même Monsieur Trump voulait tenter de faire se per

  • La fin d'un haut moyen-âge.

    Il ne s'agit pas là d'une réflexion historique sur une période révolue mais bien de porter notre réflexion sur notre modernité qui, en Europe et dès lors en France, se révèle d'une morbide sottise.

    Certes, cette morbidité ne génère aucun mort, du-moins peu pour l'instant, mais n'en reste-t-elle pas moins destructrice autant de la société que de chaque citoyen.

    Que nous reste-t-il de notre esprit de raison?

    Se devrait d'être la pensée de chacun.

    Ce n'est pas tant que nos anciens étaient des parangons de vertus, ne faisons pas, que diable, d'anachronisme imbécile, mais bien plutôt de ce que cet esprit, quand bien même certains en feraient-ils mention, est continuellement piétiné, bafoué, parfois par les mêmes, sans que cela ne soit, la majorité du temps, compris.

    La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité!P1030021.JPG

    Voilà une maxime qui ne se devrait de justifier aucun consensus, aucune relativisation, se devrait même devenir le credo de tous, amis lecteurs, l’imbécillité ne se devrait définitivement plus faire sa loi!

    Nous vivons donc la fin d'une époque, celle d'un nouveau haut moyen-âge qui, comme il en fut d'antan lors de l'achèvement des grandes invasions, quand l'empire romain d'occident disparu peu de temps  après qu'Ætius eût repoussé Attila en 451, il fallut que nos aïeux traversèrent ces longs siècle avant qu'une époque médiévale n'annonce le renouveau d'une renaissance.

    C'est à cela que j'appelle de mes vœux depuis si longtemps.

    Et les barbares n'étaient pas là d'attendre à nos frontières de déferler sur la Gaule, ne sont pas les descendants des mêmes ayant pris un pouvoir à la force de l'épée, ne sont pas de ceux gouvernant la Francie Occidentale parce que du peuple franc.

    Mais bien aux seins de nos institutions nationales et unionistes, de ceux qui, au nom de croyances obtuses, d’âpreté aux gains, d'un narcissisme dévoyé de se pavaner devant des caméras télés, d'obéissance vaine à des puissances d'argent, de se croire tout puissant parce que détenant un pouvoir, se croient l'alpha et l'oméga du savoir et de la décision quand la réalité montre crûment qu'ils ne sont que l'ombre de ce qu'ils ont l'impression d'être.

    P1020136.JPGLes barbares se trouvent aussi de l'autre coté de l'Atlantique, alors cessons de les copier comme telles des singeries stupides, d’ânonner leur langage en oubliant la richesse du nôtre, de s'en référer, de s'en glorifier, d'en rêver, eux qui n'ont eu que de cesse de nous mettre dans la pire des mouises en voulant de toutes forces à ce que nous perdions notre identité à l'intérieur de l'Union-européenne et nous bassine d'un art aussi dérisoire que médiocre.

    Voulez-vous vraiment crever de pauvreté, sots, les armes à la main, comme il en est du peuple étasunien?

    Alors, en ces temps obscures s'achevant, c'est à nous, le peuple, de relever la tête, de nous instruire, de nous construire, d'apprendre à penser par nous-même, et qu'importe si nous faisons erreur ici ou là du moment où, cette erreur comprise, nous fassions évoluer nos points de vu, que nous en changions si le besoin s'en révèle...

    De développer notre intelligence, d'avoir des avis construits de ce que nous nous sommes instruit, que nous développions les controverses, que les désaccords s'animent, que nous saisissions la nature des contradictions et des paradoxes, que nous apprenions à nous comprendre et savoir ce qui nous anime.

    D'avoir confiance en nous, en nos capacités qui sont immenses, affin d'avoir confiance en l'autre, en notre semblable.P1030264.JPG

    Le temps se termine où la crétinerie faisait sa loi, redevenons-nous même, fiers d'être ce que nous sommes et qu'importe d'où nous, nos anciens ou nos ancêtre viennent, nous ne sommes pas le 51ème état américain, nous sommes européens, certes, mais d'abord et avant tout français!

    Décidons qu'enfin la sottise soit illégitime.

    Retrouvons-nous, comme le coq nous ne chantons jamais mieux que quand nous avons les deux pieds dans la merde.

     

     

    THEURIC

  • Trump: d'empire à colonie.

    Je ne sais pas si, toute proportion gardé, Monsieur Trump peut être comparé à Constantin 1er ou à Aétius, le vainqueur d'Attila, si comme le premier ce sera un réformateur ou si comme le second il n'arrivera jamais à atteindre le pouvoir,capturées 2006-6-28 00003.JPG assassiné avant.

    Quoi qu'il en soit et quoi qu'il lui arrive, c'est déjà un personnage historique dans le sens où ce qu'il représente est bien plus qu'il n'est en réalité.

    Ce nouveau président des Etasunis est un réformateurs, c'est à dire qu'il entend insuffler une dynamique nouvelle à son pays, quoi que nous puissions en penser part ailleurs.

    Nous ne la connaîtrons qu'une fois les décisions prises et que leur mises en œuvres commenceront à porter leurs effets.

    Si cela nous concerne, ce ne peut qu'être en raison des liens étroits, d'empire à colonie, qui nous unis, le reste ne devrait pas être notre affaire.

    En plus de ces deux inconnues déjà importantes, l'effondrement en cours de l'économie-monde, tendant à une accélération régulière, va avoir des conséquences que personne ne peut prévoir, hormis, bien sûr, les ruptures d'approvisionnement, avec ce que cela comporte d'infinis problèmes, et de la qualité des politiques de reconstruction qui seront mises en place par les différents états, dépendant des hommes en place sur le moment.

    Pour résumer, Monsieur Trump à trois défis à relever, sa survie, la refondation de son pays et la gestion d'une crise sans précédent.

    Nous devons aussi tenir compte des tendances centrifuges se manifestant en ce moment aux U.S.A., du peu que j'en sais, et elles ont l'air de prendre de l'ampleur (de tous les français).

    Enfin bref, le phénomène Trump est certes important mais ne devrait nous concerner que ce pourquoi nous avons des intérêts, soit pour notre pays et pour nous même, le reste ne pouvant avoir d'importance que pour notre seule curiosité naturelle et rien de plus, bien que cela soit d'importance mais d'un autre domaine.DSC_9621.JPG

    Sinon cela ne peut que montrer que nous ne nous sommes pas encore affranchi de ce joug impérial.

    Toute rupture de domination doit d'abord commencer par la compréhension de son essence même, pas tant de cet empire, soit du dominateur, mais bien de celle du dominé, quel qu'en soit le caractère.

    Il s'agit donc pour ce dominé d'en saisir le plein sens intérieur, parce que seul cela devrait lui importer, le reste restant du domaine du dominant, c'est son problème, sauf en ce qui intéresse sa résistance à l'émancipation du colonisé nécessitant, pour ce dernier, la réaction la mieux adaptée à la situation créée par la-dit résistance.

    Ainsi la place du dominant est tel que parce que le dominé a aussi la sienne propre, il s'agit donc d'une relation réciproque à intérêts commun en miroir, générant un confort à chacun de ces partenaires, même si cela mène, en réalité, à un mal-être du dominé.

    C'est ce confort de la situation établie qu'il s'agit de briser, mais c'est bien parce que le dominant a une situation privilégiée sur le dominé que celui-ci se doit de faire le travail en amont sus-décrit.

    IMGP0079 - Copie.JPGC'est logique, il est difficile, pour le dominateur de se débarrasser de ses petits avantages, surtout si ils sont nombreux et juteux, quand l'asservi, lui, n'a de seul profit que celui de la confortable obéissance infantile, soit n'avoir aucune responsabilité.

    Là seulement existent les intérêts de chacun d'eux et nulle part ailleurs.

     

     

    THEURIC

  • Trump, d'empire à colonie, fin...

    L'empire américain s'en va silencieusement, nous quitte sur la pointe des pieds, file à l'anglaise.

    Son repli sur soi affole la foule des eurolâtres et les américanolâtres tremblent de ne plus avoir de modèle à vénérer.

    Dorénavant ils se retrouvent seuls, sans maître pour dire le vrai et le faux, pour obéir comme les bons garçons et filles qu'ils sont, et errent sans but dans leur délire montant.

    Déjà les signes se font sentir de leur terrifiante détresse et la classe pathétique des chroniqueurs médiatiques officiels, d'un personnel politique au aboi et de la puissance monétaire épouvantée de sa crainte de perdre son bon argent commence à ravir l'homme et la femme de bien.

    P1000790.JPG

    Plus encore, les deux géants géopolitiques, la Russie et les États-Unis-d'Amérique, s'entendent désormais comme larron en foire et ne sont plus que les petites mesquineries des néocons U.S. pour retenir encore un temps la grosse papatte de Monsieur Trump, lui qui n'attend plus que de serrer  la paluche de Monsieur Poutine.

    Mais diantre, que j'ai pu faire d'erreurs d'appréciations sur trois des sujets les plus importants.

    Je crus ainsi que le nouveau président des Etasunis  était un pure isolationniste, ce qu'il n'est pas.

    Je crus aussi que la Russie de Poutine ne pourrait pas supporter que la France soit dirigée par une Marine Le Pen et que, surtout, que le président russe ferait tout pour que l'Union-européenne disparaisse, or les faits montrent l'inverse, ceci expliquant cela.

    Je crus également que l'équipe poutinienne de gouvernement avait compris que le système économique globalisé touchait à sa fin, contrairement à celle de Trump et de la majorité des chancelleries, alors que des signes ténus montrent que ce serait plutôt aux U.S.A. que cette conjecture se saisit, même si je doute de cela dans son administration centrale.

    Donc, je vais devoir revoir ma copie, repenser ma perception de la dynamique historique actuelle.

    Alors, allons voir de ce qu'il en est.

    PICT0111.JPG

    Il est rare qu'une élection ou la désignation d'un homme politique pour de très hautes fonctions, dans un pays ou une union quelconque, produise des effets géopolitiques tels que cela en fasse très rapidement évoluer l'ensemble des équilibres internationaux, voire en change du tout au tout les relations entre états.

    Au minimum en politique étrangère, la continuité de l'état fait que les évolutions se font, le plus souvent, à pas comptés.

    Lors de ces cinquante dernières années, cela survint par deux fois, à 31 ans d’intervalle, lors de la désignation au soviet suprême de Monsieur Gorbatchev en 1985, puis quand monsieur Trump fut élu président des États-Unis-d'Amérique en 2016.

    P1000834.JPGIl n'est pas clairement visible, pas vraiment clair que l'Union-Européenne soit visée à la destruction par les U.S.A., quand bien même Donald Trump avait déclaré cette union comme étant dépassée et vieillotte, rien ne semble avoir véritablement changé.

    Or, divers événements ou plutôt des indices, souvent ténus, me laissent à penser que des forces discrètes ont patiemment tissé des plans dont nous autres ne seraient que de vagues pions, nous changerions de camp tout en restant dans une situation similaire.

    Ainsi, en France comme dans le reste de l'Union-Européenne, en Russie, aux Etasunis et  en Brande-Bretagne, il semble se passer des événements bien étranges et cela aurait plusieurs années d'origine.

    Ainsi,rien que chez les américains, dans sa nouvelle administration centrale, nous ne comprendrions pas grand chose si nous ne trouvions pas le bon bout de fil pour en démêler l'écheveau.

    Alors je vous propose que nous revenions à la substance de qui est Monsieur Trump, quelle est sa doctrine véritable.

    Nombre d'entre-nous, et moi-même jusqu'à présent, pensaient que ce nouveau président U.S. était un pure isolationniste quand, en fait, il n'en est rien, en réalité c'est un réformateur, comme le furent en leur temps dans l'empire romain, César et Dioclétien par exemple.

    Ces deux exemples montrent qu'un réformateur impérial est de deux types:

    - celui qui chamboule l'ordre ancien lorsque l'organisation de l'empire, en plein dynamisme conquérant, le nécessite, César fut de ceux-là, mais vous remarquerez que cet exemple ne s'accorde pas à ce que peut représenter Monsieur Trump:

    - Celui qui s'appuie sur le socle structurel ancien, culturel, organisationnel, anthropologique, religieux, politique, militaire...,  pour rectifier et régénérer l'empire, Dioclétien ( http://www.lebreviairedespatriotes.fr/28/02/2013/non-classe/diocletien-portrait-dun-empereur-reformateur/ ) en étant un bon exemple, similaire, à mon sens, du président U.S. actuel à près de 1750 ans intervalle.

    Dès lors que l'on comprend sa nature réelle, la cohérence de son action devientP1000674.JPG évidente.

    Géopolitiquement, fragilisé au plus haut point, l'empire ne peut que se replier sur ses appuis les plus précieux et les plus sûrs, Grande-Bretagne, Arabie-Séoudite, Japon, Israël, canada, plus quelques autres plus discrets, le sous-continent sud-américain se devant d'être de nouveau sous son contrôle, d'où son éloignement de Cuba, et l'Océan Pacifique redevient le centre de toute son attention avec, en marge, nécessité faisant loi, la Mer Méditerranée, d'où son soutien d'Israël contre vents et marées.

    Pour le reste, oui les États-Unis-d'Amérique s'isolent, mais cela  est plus due à la conjoncture présente qu'à une véritable volonté de repli sur soi.

    Pour l'économie, matrice symbolique outre-Atlantique, sa situation plus que délétère nécessiterait des mesures vigoureuses, mais justement en raison de cette situation à la limite de la rupture, soit Trump casse tout le plus rapidement possible, ce qui mènera à la faillite généralisée, soit il temporise, auquel cas nous retournerons à notre point de départ.

    Quand à a politique, les forces industrielles qu'il représente font face à une lutte à mort contre les monétaristes néocons dont Madame Clinton est la représentante.

    Comme j'ai pu déjà l'écrire auparavant, la déstabilisation des Etasunis est tel qu'à mon sens la seule volonté de Trump de réformer son pays et son empire, sans même que cela ait apporté de quelconques effets, peut facilement mener à leur désagrégation, voire à leur destruction, d'où la prudence du président U.S..

    P1000807.JPGMais même cette prudence peut leur être néfaste, leur sera néfaste, à la simple vue de la formidable masse de crédits de toutes sortes qui empoisonne véritablement l'économie U.S. et l'Europe.

    Avant que nous n'abordions le triple sujet que sont l'Union-Européenne, les élections françaises et la position ambigüe de la Russie en Europe, je me dois de faire un détour par l'économie.

    En effet, le prix du pétrole reprend son effondrement, stagnant entre 53 et 54$ depuis quelques temps, il en est aujourd'hui à 47$70 ( http://www.businessbourse.com/2017/03/24/petrole-finit-baisse-a-new-york-a-4770-dollars-baril/ )  ce qui était à prévoir, sa baisse de production de l'année dernière et du début de l'année suivante en en ayant fait monté les prix, les industries nationales et internationales se retrouvent de plus en plus étranglées.

    Les classes-moyennes se retrouvant largement appauvries, en Occident et hors d'Occident, elles sont forcées de ne plus acheter que l'essentiel, de quoi se nourrir, de se vêtir et de se loger, délaissant de plus en plus cet accessoire qui fait la puissance des échanges marchands.

    Ce phénomène fut un moment légèrement compensé par les dépenses que firent, toujours en Occident, les petits rentiers qui craignaient, avec raison, que les banques ne leur confisquassent leurs petits pécules.

    Mais il est à craindre que ces dépenses en soient venues à se tarir, la voiture neuveP1000767 - Copie.JPG achetée, le toit refait, la maison réaménagée, les enfants et petits-enfants gâtés..., ne reste plus, dans les coffres des établissements bancaires, que le minimum pour le cas où...

    Ce qui a généré un effet pervers, celui d'avoir encore plus affaibli des banques ayant moins de fond en coffre, et qui, déjà, se retrouvaient toutes aux portes de leur banqueroute.

    A ceci, il faut y rajouter un étonnant blocage de Wall Street, au plus haut depuis mi-Février ( eod.aspx?s=DJIAx ), monté passée en raison des Q.E. qui ont pris fin, blocage dû à ce que les banques centrales, dont la F.E.D., savent pertinemment que dorénavant la moindre baisse boursière un petit peu rapide pourrait provoquer un affolement généralisé menant à l'effondrement de l'économie-monde.

    C'est pourquoi, maintenant, la dernière cartouche anti-crash ayant été épuisée, nous allons droit vers la faillite de la globalisation heureuse par la désindustrialisation généralisée, sans que quoi que ce soit ne puisse en freiner l'échéance, échéance qui, comme pour tout système chaotique, ne peut être intuitivement prévu que peu de temps avant son avènement, ici la pensée logique n'étant pas d'une grande utilité.

    C'est cet événement qui, pour beaucoup de monde, est devenu improbable puisque sa survenue se fait avec retard.

    P1000169.JPGSongez que depuis 2008 de nombreuses fois de maints signes montraient qu'il s'approchait de nous.

    De plus, de 2012 jusqu'à la fin de l'année 2016, ces signes devenaient visibles, évidents même, sans que quoi que ce soit ne se passe, ou n'aient eu l'air de se passer.

    Mais pendant ce temps là, silencieusement, sans faire le moindre bruit, les entreprises périclitaient, plus lentement, certes, mais elles périclitaient, les banques se fragilisaient et les pays ainsi que leur peuple s'appauvrissaient.

    Voilà pourquoi presque plus personne n'imagine que cela puisse arriver.

    De plus, songer que la société dans laquelle nous vivons puisse basculer comme cela avec une telle violence ne pouvant qu'être que de l'ordre du cauchemar, cette idée s'est retrouvée collectivement refoulée, plus encore au sein des élites des nations qu'au cœur des populations.

    Mais revenons à la Russie et à l'Union-Européenne.

    J'ai pu penser, un moment, que la Russie de Poutine, que son gouvernement était conscient de cet effondrement, or je pense aujourd'hui qu'il n'en est rien.

    La raison que je m'en fait est certes un petit peu complexe et pourrait sembler hors sujet mais laissez-moi m'en expliquer.

    Cela a un lien très fort avec la campagne électorale actuelle et le Front-National.IMGP0440.JPG

    Depuis quelques temps déjà ce parti est régulièrement invité par un média web d'essence russe, Sputnik, et ce sans que la nécessité ne s'en fasse clairement ressentir, ce qui avait quelque peu éveillé mes soupçons.

    Je les avais écarté, bien que mon intuition me susurrais des alertes régulières, c'est ainsi que survient le déni: je n'y croyais pas, je n'imaginais pas les russes assez sot pour aider à l'élection de la fifille de son terrible papounet.

    Donc, lorsque j'appris que la cheftaine F.N. fut invité à la Douma, l'assemblée législative russe, un mois seulement avant ces élections, le déni que je me faisait d'une Russie qui voudrait dominer l'Union-Européenne s'effaça et cette idée me devint une évidence.

    Pourquoi le F.N. serait-il ainsi si courtisé par la Russie, j'en vois plusieurs causes:

    -Il est facilement manœuvrable, le tout s'agissant d'offrir ce qui ferait plaisir à ses cadres;

    -Ce parti ne veut pas que la France quitte l'Union-Européenne, la preuve en est que lors du débat sur la première chaîne, Madame Le Pen avait bien dit qu'il fallait le pays se sépare de l'euro mais à aucun moment elle ne dit que la France doive se séparer de l'U.E. et de l'O.T.A.N.;

    P1000741.JPG-Il a, tout comme l'immense majorité des autres partis politiques, sauf l'U.P.R., absolument besoin qu'un pays dominateur lui dicte ce qu'il doit faire;

    N'oublions pas que Madame Le Pen s'était rendu à la tour de Monsieur Trump, juste après l'élection de son propriétaire, pour, je le suppute, se faire adouber par lui.

    Puisque le nouveau président U.S. n'avait pas daigné rencontrer sa visiteuse, il était logique qu'elle alla chercher ailleurs un seigneur par qui être commander.

    Ainsi, avoir maintenant la bénédiction de la Russie et de son président, Monsieur Poutine, le héro de l'anti-empire américain, lui offre une excellente écoute de ses électeurs, mais bien entendu cela ne peut qu'avoir un prix.

    Quel est ce prix?

    L'Union-Européenne et avoir la paix chez les français pardi, l'histoire de France montrant que notre pays est le plus instable politiquement, si les russes veulent que l'Union-Européenne soit sauvegardé tel quel, il leur faut absolument un parti politique à sa botte qui puisse conserver le peuple sous sa férule.

    Vous remarquerez que l'élection de Donald Trump et celles, présidentielles qui viennent en France, furent précédées par le référendum britannique dit du brexit.

    A ce niveau là, croire au hasard ce serait faire preuve d'une immense candeur, comment imaginer que les U.S.A. puissent se séparer de ce si proche allié, le seul véritable peut-être qu'est le Royaume-Uni?P1000758.JPG

    Mon explication logique de ces concomitances intrigantes serait que ce qu'il se passe actuellement soit la résultante d'un plan ourdi longtemps en avance, par une équipe tripartite britannique, étasunienne et russe.

  • D'une accélération l'autre.

    Bien, je reviens sur le sujet qui nous occupe ici depuis quelque temps déjà, soit la ruine de l'économie-monde et de ses suites.

    Bon an, mal an, bien que j’aie pensé en avoir fait le tour en essayant d'étudier le plus possible d'éléments pouvant rendre compréhensible la situation présente et celle de notre proche futur, une incroyable accélération de l'histoire nous montre une transformation radicale des enjeux stratégiques et politiques en France comme à l'échelle internationale.

    Je vais toutefois revenir sur certains thèmes anciens en y considérant les diverses informations qu'ils me furent possible de découvrir.

    Mais il y a aussi, c'est vrai, nombre de points que je n'avais pas ou peu soulevé, il en est ainsi de la possibilité qu'il se fasse usage de cocaïne au sein de certaines instances dirigeantes, mais ce sujet restant relativement hypothétique, je n'en ferais pas plus de cas, bien que cela puisse expliquer nombre d'interventions abracadabrantesques et décisions délirantes, restons prudent.

    Quand à ce qu'il en est, aujourd'hui, de la situation économique, celle-ci devient plus que critique et il n'est que d'aller voir sur ce site: (eod.aspx?s=DJIAx&t=lc3) pour percevoir que cette folie monétaire et boursière, de par sa délirante boursoufflure, n'en a plus pour très longtemps (je vous conseillerais de regarder ce graphique sur les vingt dernières années).

    (Demain je vais aller faire quelques courses pour compléter mes réserves, je vous encourage de faire de même.)

     

    Ce ne sont pas seulement les seules bourses qui montrent cette tendance d'une accélération vers la ruine universelle, la baisse du prix des carburants est également un signe évident du rapide ralentissement des échanges mondiaux.

    Baisse se passant en même temps qu'un grave conflit au Proche-Orient gelant pour un temps une partie de ce que peuvent produire des puits d'extraction en Irak et en Syrie, ainsi que ces tensions absurdes de l'Union-Européenne d'avec la Russie ralentissant les échanges commerciaux de ces deux blocs en raison de la guerre civile ukrainienne (#comment-208666).

    Cela pour montrer qu'il est impossible que cet amoindrissement du prix du baril puisse provenir d'une surproduction volontaire de pétrole.

    En fait, il ne pouvait y avoir que quatre possibilités en expliquant les causes:

    -Soit l’effondrement de l’économie mondiale réelle créant un ralentissement généralisé d'utilisation de combustibles;

    -Soit une décision internationale, ne provenant pas seulement des B.R.I.C.s, de ruiner définitivement les U.S.A. pour faire cesser les agissements agressifs de ce dernier;

    -Soit une conjugaison plus ou moins complexe des deux précédentes propositions;

    -Soit une tactique américaine qui visait, à l’origine, à affaiblir la Russie et qui se retournerait maintenant contre ce pays et ses alliés.

    C’est la première proposition qui m’est la plus crédible essentiellement en raison de sa simplicité argumentaire, les autres renvoyant à des complexités qui, bien qu’élégantes, ne se montrent que difficilement en phase avec ce que nous savons de la ploutocratie mondialisée, quand bien même le pouvoir politique étasunien en tient une partie sous son contrôle, puisque ce même pouvoir politique est lui-même manipulé par sa ploutocratie nationale.

    D'autant plus que pour la Russie, la seule attente lui suffit pour faire plier les U.S.A. étant donné que le chef de son gouvernement, Monsieur Poutine, profite de la crise ukrainienne pour se débarrasser de ses dollars en échange de l’allègement de sa dette et de l’achat d’or pour ses réserves d’état, dollars allant toujours plus s'accumuler dans les circuits monétaires, boursiers et spéculatifs internationaux, les polluant d'autant.

    Et en l'absence de Monsieur Poutine, je ne pense pas que les autres gouvernements auraient osé se mettre à dos la Maison-Blanche, même celui de la chine.

     

    L'une des façons de constater la situation économique réelle de notre pays reste d'observer l'évolution du prix de l'immobilier qui a baissé de -1,2% avec des taux de crédit qui se retrouvent à 2,5% ce jour, taux dérisoires qui, il n'y a peu, auraient fait s'envoler ce "marché":prix-immobiliers-dans-le-monde.shtml ), ( les-taux-des-credits-immobiliers-tombent-a-2-50-en-octobre-credit-logement-csa_1618505.html ).

    Mais c'est au centre des capitales, pas seulement occidentales, que se trouve le marqueur le plus sensible de cette banqueroute généralisée, là où le prix de l'immobilier est au plus haut, à Londres, Paris, Tokyo..., une baisse importante en signerait le début de faillite de nos grands argentiers.

    Il en sera le plus perceptible des signes: ce sera quand des fortunés seront proche de la banqueroute qu'ils vendront leurs biens les mieux cotés pour essayer de rembourser des crédits sans règlement possible pour cause de faillite, flambés dans des jeux spéculatifs inconsidérés, ou récupèreront ces quelques liquidités pour fuir leur pays, leur justice, la vindicte populaire et, parfois, les maffias, afin de passer d'agréables moments loin des péripéties que causera cette ruine universelle et des grands désagréments qu'ils risqueraient d'y rencontrer ( fiction-4-se-livrer.html ).

    C'est là que nous trouverons les meilleurs preuves qu'il serait temps pour nous de nous préparer au pire.

     

    D’autres biens de fortes valeurs sont également à surveiller comme peuvent l'être les bijoux, les œuvres d'art (en augmentation à la vente comme à l'achat, les petits objets étant facilement négociables), les voitures de standing ou les yachts..., ce qui fera réellement signe sera la baisse des prix de ces dernières.

    Leur mévente, surtout, signera cette déroute, pas seulement en France, cela se passera partout dans le monde, dans les grands comme dans les petits pays.

     

    Bien entendu, la monté du prix de l'or, de l'argent et du platine en sera, là encore, un signe avant-coureur, étant entendu que nous avons assisté à une manipulation bancaire à la baisse du cours de ces métaux, résultat de manœuvres provenant surtout des États-Unis-d'Amérique et de Grande-Bretagne,Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7280#NAVIGATION  [ici est visible la plus grande liberté de parole médiatique allemande que française]).

    De plus, il ne serait pas étonnant que le tout début de cette banqueroute puisse voir l'euro monter à des hauteurs faramineuses en raison d'une baisse extrême de la valeur du dollar et du report des spéculateurs vers cette première monnaie, puis, progressivement, voire rapidement, le billet européen baisserait jusqu'à ne plus valoir grand chose en suivant, dans cette chute, les bourses de l'U.E..

    C'est dans ce même temps qu'un immense affolement prendra corps au sein des élites économiques et politiques mondiaux et rares seront ceux qui sauront garder la tête froide.

    Ce sera cet affolement qui génèrera les plus grands dangers, les plus grandes catastrophes en raison des décisions absurdes que cela leur fera prendre, surtout, cela rendra difficile, voire impossible l'évaluation des divers monnaies mondiales, autant en raison de la disparition des acteurs qui, jusqu'à présent, s'en chargent par leur spéculations, que du fait des nombreuses inexactitudes et tromperies que les chefs de gouvernement et directeurs de banque centrale servent à ravir à ces spéculateurs, ce qui les aideraient, le pensent-ils, à conduire leurs politiques économiques respectives insensées.

    Inexactitudes et tromperies qui ne bernent que de la multitude de naïfs, abondant dans la finance.

    C'est là que se situe la folie de ces grands argentiers: cette naïveté doublée du sentiment de leur toute puissance!

     

    N'y aurait-il pas, par ailleurs, des plans sensément machiavéliques qui, en ce moment, se fomenteraient contre tel ou tel chef d'état regimbant contre cette toute puissance et, peut-être, y en a-t-il se tramant contre la France et le pouvoir en place, surtout contre notre président de la République.

    Mais en réalité rien ne se produira, ces plans échoueront parce que le compte à rebours de la ruine universelle est déjà lancé (voir le graphique boursier plus haut).

    En effet, combien les gouvernants politiques et économiques de l'Union-Européenne et américains serait heureux que le Front-National prenne les commandes du pays, ceci est visible par le nombre d'invitations que reçoit ses représentants dans les médiats, pas seulement ceux du privé, par la reconnaissance de ce parti par ceux dit de gouvernement, quand bien même quelques crocs-en-jambe lui serait tendus, ne faisant que donner l'illusion que celui-ci lutterait bien contre le système.

    Quand les partis politiques vraiment dangereux pour ces deux pouvoirs en place sont ceux n'ayant aucune audience médiatique, c'est en cela que nous pouvons saisir quels sont ceux voulant réellement combattre l'U.E. (Debout la France et l'Union Populaire Républicaine, le parti de Gauche, quand à lui, bien qu'encore focalisé sur l'Union-Européenne dans sa volonté de la réformer, se rendra bientôt compte de cette impossibilité, ou disparaîtra).

    C'est pourquoi il ne serait pas surprenant que, bientôt, le F.N. retournât à son fond de commerce originel d'une minuscule minorité élective, en une droite extrême, lorsque les événements tels que je les ai décrit surviendrons: à ce moment là les masques tomberont.

    Si il ne se retrouve pas, avant, absorbé par une U.M.P. avide de pouvoir.

     

    Il faut comprendre que plus le temps passe, plus, à l'échelle nationale, européenne et occidentale, nous avons affaire, pour ce qui est de notre gouvernance potentielle ou effective, politique et économique, à des personnalités totalement déconnectée de toute réalité, hormis Monsieur Hollande, ceci étant visible par le nombre de désagréments que lui font tomber dessus ceux qui se devraient d'être ses alliés, de l'Union-Européenne aux chefs d'entreprises du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F., jusqu'à Madame Trierweiler de laquelle je me pose encore la question de savoir si elle n'est seulement qu'une pauvre femme humiliée...

    Ainsi, en France, il ne se passe pas un journal d'information sans que, d'une façon ou d'une autre, ne soit critiqué (parfois avec raison), l'équipe au pouvoir en en donnant, pour unique responsable, que monsieur Hollande, ce ne peut être que pour des raisons d'une recherche de déstabilisation politique, si ce n'est, aussi, pour que nos élites politico-économiques franco-européennes ne se dédouanent de leurs propres égarement, manquements et décisions absurdes.

    Le plus amusant dans tout cela c'est qu'ils puissent penser que Monsieur Hollande ne les voit pas venir de loin, de très loin, même, lui qui, pendant des décennies, a vécu, au sein du Parti Socialiste, tous les coups bas, les chausses-trappes et les pièges de toutes sortes, lui qui en fut même le dirigeant.

    En vrai, si il fut choisi pour devenir Président de la République (oui, la manipulation politique est parvenue à cette maturité) c'est bien parce qu'il était considéré comme étant d'une grande pusillanimité quand, aujourd'hui, sa réelle personnalité commence à être comprise.

    A se demander, encore et toujours, quel rôle à pu jouer, en cela, sa dernière compagne, Madame Trierweiler.

    Ainsi, lorsqu'elle fut "répudiée", avant qu'elle ne publia ce livre de méchante femme il y a si peu de temps, souvenez-vous de ces pressions économiques bizarres que nous avons dû affronter, si peu de temps après leur séparation, de la baisse de la note de notre pays, comme si notre Président de la République et notre nation avaient tous deux été puni de s'être séparer de cette drôle et intrigante conseillère.

    Maintenant ces gens d'importance, du-moins est-ce ainsi qu'ils se définissent, quels qu'ils puissent être, comprennent leur bévue, Monsieur Hollande n'est pas plus ce personnage timoré qu'ils purent croire mais est d'une personnalité dont la maturité s'étant construit tout au long de la vie et non pas, comme nombre de nos contemporains, achevée dès la sortie de l'adolescence, sait dorénavant aller au-delà de sa pusillanimité.<

  • D'un COVID à une élection.

    Un pholque Phalangique installé tranquillement à l'encoignure entre mur et plafond,  chez-moi, dessus sa toile, attendant le casse-croûte.

     

    Bonjour tout le monde.

    Salut que j'avais oublié dans mon billet précédent.

     

    D'une double observation:

    Hier, dans l'après-midi, je me retrouvais à soliloquer en faisant les cents pas,P1000758.JPG tournant dans mon salon, imaginant, serait-ce de la parano amusée, que quelques micros cachés chez-moi permettraient à des curieux de comprendre comment je peux faire pour avoir de telles idées, me donnant au moins le sentiment que quelqu'un m'écoute?

    (Serait-ce de l'imaginaire digne d'un grave problème psy ou du véritable ressenti dû à une intuition exacerbée? Seul l'avenir le dira.)

    Dans l'après-midi, donc, je réfléchissais à haute voix ( ce qui me permet de mieux me concentrer, moi pour qui s'en fatigue rapidement  ), des raisons qui font que les médiats français s'acharnent ainsi, lors de ces élections US, à l'encontre de Monsieur Trump détenant, pour eux, tous les défauts de la terre, alors que, de fait, cela fait montre d'une grande incohérence.

    Sauf si nous sommes, de fait, une colonie étasunienne et que tous ceux qui détiennent un tant soit peu de pouvoir ici savent qu'ils le perdront dès lors que nous ne serons plus sous les Fourches Caudines ( y lire les dates "avant JC", dites également "avant l'ères commune" ) de notre cher oncle d'Amérique.

    Soyons en effet logique, si nous étions un pays indépendant de toute domination, alors les seules choses qui devraient nous intéresser ce sont les approche politiques et géopolitiques de chacun, de leur psychologie ainsi que, rapidement, des équilibres P1050137.JPGentre républicains et démocrates au sein de leurs chambres délibératives, de leurs différences s'il y en a.

    Du reste, des tricheries des démocrates ou de celles supposées républicaines, par exemple, ne devrait pas le moins du monde  nous toucher, cela ne devrait que de ne seulement les concerner.

    De plus, nous ne devrions pas, si notre patrie n'était pas dominée par l'empire thalassocratique US, être ainsi abreuvé du matin jusqu'au soir par ces élections, dont nos médiats nous parlent plus que de ceux nôtres nationaux passés.

    Cette contradiction manifeste peut se lier à celle dérisoire mais angoissante du tombereau de messages terrifiants que nos médiats officiels déversent sans discontinuer à notre endroit au sujet d'une pandémie au SRAS-COV-2 qui, pour les professionnels de la santé non achetés par les entreprise pharmaceutiques ou par l'état, est grandement passé.

    Nous laissant à croire qu'un cas, c'est à dire une personne qui a soit le virus sans être malade, soit en a juste quelques résidus épars dans son corps, est un malade, grâce à des tests imprécis, ne faut-il pas être un fichu pervers, ou le devenir, pour agir de la sorte?

    Ceci pour justifier notre second confinement.

    ( Il est à concevoir que tous les parisiens et habitants des grandes métropoles les ayant fuis vont se retrouver à se confronter à la réalité du pays, ce qui ne pourra que les mener à un choc important. )P1060064.JPG

    ( je laisse à votre soin ces quelques adresses explicatives de mon approche: Alexandra Henrion-Caude, généticienne, Youlia Zvantsova, journaliste, article de France-Soir, Zérohedge, Businessbourse, AFP, businessbourse.

    Pour ce dernier, je le rajoute avec toute la prudence requise. )

    Là encore, la logique doit être appelée pour en déduire les ressors.

    Ce qui ne restait pour moi, jusqu'à présent, qu''un simple ouï-dire, se montre dorénavant sous l'angle de la réalité, ainsi, cette vidéo du Docteur Fouché montre qu'en effet les hôpitaux ont reçu l'ordre de comptabiliser un grand nombre de décès, gens trépassés pour toutes autres raisons, comme étant la résultante du vilain virus ( non, je ne referais pas la même blague qu'au billet précédent ).

    Or, là encore, notre gouvernement et notre haute administration font montre d'une incroyable sottise puisque, dès lors que la France se retrouve avec le plus grand nombre de mort dû au COVID, au-devant de tout autre nation, alors ils seront tous considérés comme étant gravement incompétents ( ce qui est vrai part ailleurs ).

    Ils vont donc se retrouver, à un moment donné, à être considérés soit comme des menteurs de la pire espèce, soit comme des incompétents notoires.

    Soit même à ce que, pour effrayer au maximum les citoyens, ce mensonge organisé pour accroître ce nombre accru de défunt dû, supposément, à cette maladie et que nos médiats diffusent avec gourmandise, et pouvant être si facilement découvert, puisque ce choix est parfois demandé à la famille et que les médecins en parlent, à ce que nos évaporés du  bulbe soient dans le P1060260.JPGmême temps accusés de mensonge, de tricherie, mais aussi de profonde bêtise.

    Ce à quoi quelqu'un comme Charles Sannat se laisse avoir comme un gamin.

    Je ne m'étendrai pas sur notre confinement, ni sur son sens véritable que j'ai déjà traité, ni sur l'amateurisme et l'impréparation de nos paraît-il élites qui, en toute bonne déduction, ne peut que tous nous mener à une ruine de grande ampleur d'échelle internationale.

    Ces deux exemples, les plus représentatifs de cette saga de nos énergumènes, montrent qu'en effet quelque chose d'autre y est sous-jacent, c'est cela que j'avais découvert lors de ma promenade dans mon salon.

     

    Du sens donné de ces paradoxes:

    Cette idée, en fait, je la tiens depuis des années mais, m'en semble-t-il du-moins, je n'en avais pas, jusqu'à présent, vraiment fait cas ou de manière succincte.

    ( Il est évident que certains des mots que je renvoie vers leurs synonymes sont connus par nombre de mes lecteurs, toutefois je me suis aperçu que leur connaissance fut quelque peu égaré par nombre de concitoyen, d'où ledit renvoi, enP1050215.JPG en profitant pour en vérifier le sens puisque moi-même ne les emploie plus vraiment et n'en ai que des réminiscences passées. )

    Je pose ainsi l'hypothèse que, dans certaines situations, un système sociale, politique, économique, scientifique ou autre, une organisation donc, peut prendre, si je peux le dire ainsi, son indépendance de ses propres acteurs.

    Ceci parce que cette organisation se retrouve perturbée et instable de manière importante, se corrompe, se décompose, se mettant en situation de désagencement, tel le gouvernement et l'état profond français, ou est sur la voie de son délitement comme il peut en être de l'Union-Européenne et des Etats-Unis-d'Amérique.

    Lesdits acteurs se retrouvant de fait de ne plus agir de leur propre chef, avec réflexion et méthode ( même si c'est à l'encontre de la population ), mais de ne plus faire que de réagir pour tenter de faire survivre cette structure, en en faisant, de plus, qu'accentuer ses déséquilibres et en accroissant sa désagrégation.

    Ainsi cette hystérie collective au sujet d'une élection US qui ne devrait pas émouvoir à ce point la classe médiatique, aux ordres de l'oligarchie, de la haute administration et/ou des pouvoirs exécutifs et législatifs;

    Ainsi que de la façon avec laquelle les mêmes nous plongent dans les méandres mortifères des peurs épidémiques, des pestes antiques, me montre, plus que toute P1060062.JPGautre chose, l'extrême faiblesse de ce pouvoir français.

    Il serait de concevoir qu'il en est de même en ce qui concerne l'Union-Européenne.

    La cause principale en étant que les Etats-Unis-d'Amérique s'éloignent, certes à petits pas, de l'union, mais aussi de l'OTAN, les républicains l'ayant annoncé, d'où cette haine frénétique pour Monsieur Trump qui l'avait clamé et cet amour insensé pour Monsieur Biden dont la probité ne semble pas être la vertus cardinal ( il se dirait même qu'il serait souffrant d'une maladie neuro-dégénérative ).

    Peut-être se reconnaissent-ils tous simplement entre-eux?

    Ne se pensent-ils pas américains eux-mêmes en une altération de leur identité, en un phénomène morbide, leur faisant perdre toute détermination, j'avais, sur ce sujet, écrit ceci le 11 Mars 2018:

    De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui dicte notre condition d'Être Humain (ça c'est de moi), notre volonté dans l'action et celle de la compréhension du monde ainsi que la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, celui de savoir s'exprimer à l'oral comme à l'écrit).

    Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?

    Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer commentP1060063.JPG l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.

    Ainsi, les inverses du substantif détermination, ses antonymies, dont celui le plus évident d'indétermination, montre, s'il en était besoin, l'inquiétude angoissée que génère cette perte de repère moderne.

    J'aurais pu choisir les mots d'indéterminisme, d'incertitude, de confusion, d'indécision par exemple.

    Mais celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela induit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence.

    Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos P1050062.JPGréflexi

  • Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

     Pardonnez moi pour mes difficultés à apprivoiser des traitements de textes parfois désinvoltes.

    C'est le texte le plus osé que je vous présente là, osé parce que j'y avance un certain nombre de prédictions qu'en vrai personne ne pourrait être dans la capacité d'en vérifier la véracité, hormis le temps et les événements qui le jalonnent et ponctuent.

          C'est, en effet, sur de la pure prédictivité qu'il s'appuie, ceci sur l'idée, toutefois, que lors de l'effondrement de l'économie-monde et la disparition, sous une forme ou une autre, de notre mentor et maître, les États-Unis-d'Amérique, quatre mouvements contradictoires se feront montre :

        1)Un mouvement centrifuge de rejet de l'Union-Européenne situé surtout dans le sud européen ainsi qu'en Angleterre et dans une moindre mesure en France ;

       2)Un mouvement centripète de continuation de l'intégration européenne situé dans ce qui fut, autrefois, les empires centraux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie ;

          3) Une crainte, voire une haine de la Russie toujours persistant dans les pays restés plus de quarante ans sous le joug de l'U.R.S.S. ;

        4) Les réalités géographiques et politiques qu'aucun acteur ne peut oublier sauf à se retrouver dans des situations ingérables, ce qui est largement possible étant donné la perte d'habitude que peuvent avoir les hommes et femmes politiques d'Europe pour tout ce qui concerne ces réalités, accoutumés qu'ils sont d'obéir et suivre les recommandations et injonction de notre seigneur et maître états-unien.

    Je vais donc penser la rupture que peut représenter la faillite universelle, rupture de ce que qu'il s'en dit, ou ne s'en dit pas, dans les médiats officiels ou non.

    Je part du postulat que ce seront surtout les élites européenne qui seront le plus affectés par cet effondrement mondial, élites économiques, médiatiques et politiques surtout et cet effroi les poussera à prendre des mesures hasardeuses contraires à leurs réels intérêts quand elles en prendrons, surtout la ruine des banques et de l'euro créera une situation possiblement explosive dans certaines nations qui contraindra leur gouvernement, sans réelle capacité de maintient de l'ordre, à prendre des mesures en divergence d'avec l'Union-Européenne, Union elle-même risquant fort d'écarter ces pays leur semblant dangereux.

    Je ne pense pas que la fin de l'économie-monde sera le fait de complotistes géniaux, américains, européens, saoudiens, israéliens, chinois ou autres, la situation est, à mon sens, bien pire puisque je considère et m'est logique que plus personne ne maîtrise la conjoncture, croire en l'existence de manipulateurs qui seraient responsables de ce qu'il se passe et se passera ne peut, pour moi, représenter la réalité, tout au plus y a-t-il des tentatives, souvent réussie de manœuvres simples, simplistes, de subordinations des élites, de politiques de canonnière économique, de présences de groupes de pressions..., mais de réels manipulateurs de grande envergure, non.

    J'écarte ainsi les questions de complots ainsi que, liée, l'idée imbécile de théorie du complot (il y a eu des complots mais rarement de hautes factures et même le plus souvent imbéciles, voir les événements de la constitution européenne, ils n'ont marché que parce nous sommes dans une période obscurantiste), tous deux sont aussi fantasmatiques l'un que l'autre, le premier pour trois raisons:

    -La première étant ce que j'appelle le « principe de Peter ultime », le principe de Peter étant : « dans une hiérarchie, tout employé aura tendance à s'élever à son niveau d'incompétence (wikipédia) », le principe de Peter ultime pouvant se définir ainsi : « dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents », parce que l'incompétent sachant pertinemment qu'il n'est pas à sa place, dans sa crainte réelle ou imaginaire d'être remplacé par plus compétent que lui, fera tout pour chasser tous ceux, au sein de l'échelle inférieur, qui montreraient quelque efficacité que ce soit.

    Croyez-vous vraiment que de telles échelles d'incompétences seraient capables d'un complotisme subtile ?

    -La seconde pourrait se définir ainsi : « Lorsque une transmutation collective inévitable et naturelle est sur le point de se produire, le premier réflexe est d'en nier son existence, sous une forme ou une autre », cela voulant dire que redouter que cet effondrement économique ne soit le fait que de ruses et de plans froidement calculés et subtiles n'est qu'une manière de nier inconsciemment que nul ne commande le dit effondrement, cela ne voulant pas dire qu'il n'y a pas du tout de complots, il peut en survenir de multiples, mais médiocres, ces manœuvres ne pourront pas aboutir à de quelconque résultat, au contraire, elles risqueraient bien d'en aggraver les conditions, surtout pour ces complotistes.

    -La troisième est moins apparente et concerne le « conatus », concept inventé par Spinoza que me fit connaître Frédéric Lordon lors de l'écoute de l'une de ses interventions sur le net et qui dit que « toute chose qui existe effectivement fait l'effort de persévérer dans son être » et une organisation, une union, une idéologie, une société, un état sont de ces choses existantes effectivement.

    Une union d'états telle que l'Union-Européenne est toujours sous-tendue par une idéologie, là le néolibéralisme et la libre concurrence, d'autant plus que l'U.E. n'a pu se développer que grâce au patronage empressé de notre cher Oncle Sam.

    Lorsque l'économie-monde flanchera et que les États-Unis-d'Amérique ne sera plus empire ou même plus rien du tout, se posera la question, pour la gouvernance européenne, si elle veut survivre et faire survivre l'U.E. dans son actuelle conformité, de deux impossibles choix cornéliens, contradictoires et irréalisables :

    A) Soit de faire un coup d'état légaliste (elles en est habituée) ou armé pour préserver son hégémonie mais elle n'en a pas les moyens : le coût de ce type de manœuvres est élevé  surtout dans plusieurs pays à la fois, l'Europe manque de forces armées et il faudrait contrôler les citoyens surtout sud-européens, or les banque européennes et l'euro seront, à ce moment là, très très mal en point si se n'est faillis, l'Europe ayant une politique de comptable, le coût exorbitant que représente un coup de force le lui rendrait odieux ;

           B) Soit d'abandonner l'idéologie qui soutenait cette union puisque les U.S.A. et le dollar n'existeront plus, au moins en tant que quelconque puissance, cela voudrait dire de se débarrasser de l'ensemble des textes pseudo-constitutionnels qui structurent l'Union-Européenne, donc de faire disparaître de fait l'U.E. elle-même, ce qui ne pourrait être, pour la gouvernance européenne, qu'une décision "non-conatus" et dès lors impossible.

    C'est pourquoi, placée devant cette double impossibilité, un coup d'état sans puissance réelle et onéreux ou renier tout le dogmatisme qui en fait son ossature, la gouvernance européenne se montrera inactive et seuls les gouvernements de chaque pays déciderons.

    C'est pourquoi, aussi, je pense que pas grande décision ne sera prise, encore moins le moindre complot, peut-être de vaines tentatives, des techniques publicitaires seront utilisées, les médiats rabâcheront leurs formules pro-européennes, tous les moyens médiatiques seront mis à contribution (nous connaissons leur efficacité depuis le référendum sur la constitution européenne de 2005) mais, quoi qu'il en soit, tous ces décideurs, à de rares exceptions près, seront pris de stupeur, ne sachant plus quoi faire et les événements se suivrons sans que grand monde ne décide de quoi que ce soit.

    C'est pourquoi également je pense que ce seront les circonstances qui se chargeront de mener la barque, le courant du fleuve du temps, plutôt que des décisions mûrement réfléchies, pesées et soupesées, la seule chose que les hommes et femmes politiques les plus subtiles se devront de faire, parce que ne pouvant pas faire autrement, ce sera d'épouser le déroulement de ces circonstances puis, si ils en ont l'intelligence, d'en infléchir tout doucement le cours.

    C'est pourquoi, enfin, je pense qu'il y aura scission de l'Union-Européenne, scission dont nous voyons les prémisses un peu partout en U.E..

    Et ne croyez pas que des complotistes se cachent en Amérique, les américains auront déjà fort à faire avec leur propre pays et peuple, quand aux banquiers, ceux qui n'aurons pas fuit avant, et ils sont déjà nombreux à l'avoir fait, seront dans l'incapacité d'agir de quelque manière que ce soit, si ils ne se retrouvent pas emprisonnés avant.

    Quand à la théorie du complot, elle part du principe que les américains et tout ceux qui les représentes ne sont que de pures anges bien incapables de susciter la moindre malveillance et manipulation ce qui ne peut être que pure foutaise, surtout si nous comprenons les U.S.A. comme étant un empire conscient, depuis vingt ans, d'être aux abois de sa mort prochaine et si nous saisissons de ce que peuvent être les jeux et enjeux politiques.



    Voici donc ce que je pense de la question complotiste, cela pour vous expliquer que la disparition de l'Union-Européenne peut être fortement envisagée, je n'imagine pas que cette équipe de bras-cassés non-élus puisse nous mitonner quelque plans machiavéliques qui lui permettraient sa survie, imagineriez-vous, vous, un Barroso capable de cela ?

    Je le dis et le répète, en ces choses personne ne peut être sûr de rien, nous pourrions imaginer, par exemple, une Union-Européenne se délitant tout doucement jusqu'à ressembler à quelque chose comme le Saint-Empire-Romain-Germanique finissant du XVIII° siècle mais là encore je n'y crois guère... .

    Voyons maintenant quelle forme peut prendre cette disparition mais entre temps je vais vous entretenir de la Russie, du Proche-Orient et des U.S.A. :

     

    D'ici très peu de temps, dans une période où, dans le même temps, vont se cristalliser, dans le monde, toutes sortes de relations inter-étatiques déjà en situations d'ébauches , nous verrons naître de nouvelles configurations européennes et mondiales auxquelles nous ne sommes que peu habitués.

    La fin de l'économie-monde et, peut-être totalement du néolibéralisme qui en sous tend le simpliste dogme, ce sophisme; la disparition de la comptabilité politique qui ne montre, de réalité, que celle des seuls chiffres en omettant les réelles lois de la politique; l'effondrement économique états-unien et anglais qui, ironie de l'histoire, nous libérera d'une Allemagne, paraissant toute-puissance de sa doxa d'un euro fort, par la chute de ses banques dans le même temps que celles anglo-saxonnes en une étrange compulsion de répétitivité: les anglais nous sauveront de la définitive ruine en se sauvant eux-même par leur faillite et en nous sauvant de l'emprise psychologique de l'Allemagne par cette déconfiture; l'éclatement, enfin, de la zone euro et sûrement de l'Union-Européenne en raison de la trop grande révérence des gouvernances européennes autant aux États-Unis-d'Amérique qu'aux dogmatismes béats d'une libre concurrence de tous contre tous devenue délirante et débilitante feront, en Europe, les causes de transformations fulgurantes des relations que les divers pays de cette région entretiennent les uns, les autres, ce sera le retour aux complexités réelles qu'est la politique autant dans ses principes que dans son formalisme.

    Sous quelle forme?

    Il est pour le moins ardu de définir précisément par avance quelles seront ces transformations mais, pour autant, il nous est possible d’entrapercevoir les mouvements naturels qui traversent dores et déjà les relations entre les pays de l'U.E..

    L'histoire, la géographie, la politique nous en éclaire en effet la trame et les lignes de fractures, pas toujours si anciennes que cela, nous en délimitent les tracés.

    Ces failles sont au nombre de quatre mais avant de les énumérer je voudrais faire une longue aparté:

    N'oublions que l'Europe n'est pas seule (je sais, c'est une évidence), au nord la Russie, au sud méditerranéen, le Maghreb et au-delà l'Afrique-Subsaharienne, à l'est, le Proche-Orient ainsi que les immenses portions de l'est eurasiatique dont l'Europe n'est que l'infime occident et enfin, au large de l'Océan Atlantique, les États-Unis-d'Amérique, le Canada et les pays d'Amérique du Sud, toutes ces régions sont, à des degrés divers, pas toujours pour des raisons de proximité, nos voisins.

    Ainsi:

    La Russie, par exemple, a absolument besoin d'un grand bassin méditerranéen relativement apaisé, des Balkans à l'Angleterre, autant pour des questions militaires que pour le négoce, d'autant plus que le canal de Suez, le détroit de Gibraltar et le passage de la Mer Noir à la Mer méditerranée par la Turquie vont, dans peu de temps (et peut-être déjà, voir les événements Syriens), représenter un enjeu géostratégique de première importance, les climatologues de ce pays ayant pronostiqué un refroidissement climatique au moins pour les cinquante ans à venir, les ports des mers nordiques seront pour eux, le pensent-ils et moi aussi, probablement, ad minima, pour partie bloqués par les glaces et pas seulement en hiver, la reprise en main de l'Ukraine par les russes répond à ces deux impératifs: offrir un allié objectif en Mer Noir ainsi qu'un ou plusieurs ports (?), et conserver ce "grenier à grain" qu'est ce pays en prévision des intempéries futures.

    La Turquie également a amorcé une refondation de sa stratégie d'ensemble avec, central, les tensions préexistante avec l'Iran (qui peuvent d’apaiser et nous pourrions même voir des accords d'échange entre ces deux nations) et leur frontière communes avec l'Irak, c'est pourquoi la Russie aura besoin de s'allier avec des pays balkaniques, slaves ou pas, plus ou moins vassalisés, en tant qu'états tampons d'avec la Turquie pour franchir sans trop de risque l'étroit passage du détroit du Bosphore entre les mers Noir et méditerranéenne, en ces choses, toujours prévoir à l'avance les déconvenues éventuelles.

    Dès à présent un jeu géopolitique compliqué et enche

  • D'un bateau ivre en forte tempête.

    Connaîtriez-vous l'indice Baltic Dry?

    Sûrement n'avez-vous jamais été présenté, ce qui est dommage, cet indice détermine la bonne ou mauvaise santé du transport de fret maritime des matières sèches.

    Or, celui-ci a baissé de 70% en cinq mois, ce qui, ma foi, doit représenter un grave ralentissement du commerce mondial.

    Et pendant ce temps, pendant que l'économie-monde s'enrhume et éternue, notre gouvernement, celui d'un pays, la France, qui, quand bien même ne serait plus le quatrième en terme de puissance économique, n'en reste du-moins, se dit-il, le sept ou huitième, ce gouvernement, dis-je, effectue provocations sur provocation.

    Ceci à l'heur où deux ministres sont pris en flagrant délit de mensonge, honneur aux dames, Mme Pénicaud au sujet du SMIC et Mr. Blanquer (qui devrait avoir honte d'être à ce poste) sur celui des aides sociales, mensonges qui deviennent habituelP1030124.JPG dans le monde de la macronie.

    A ceci rajoutons cette toquade macronniaiseuse,  dernière marotte, dernière extravagance, provenant du sieur Castaner, ministre de l'intérieur de son état, consistant en ce que 96% de communes ne verront pas les résultats politiques être officialisés lors des prochaines élections municipales, ce qui représente, d'après ce reportage de la 2, plus de la moitié des votants.

    Cette décision n'a qu'un but: faire croire à ceux, devenant rares, qui votent pour les radioéléments du REM qu'il y a encore une relative représentativité de son parti.

    Mais cela ne peut que nous prouver que leur nombre se trouve infiniment plus amoindrit que ce qu'il peut s'en dire officiellement et que, dès lors, ils sont aux abois.

     

    Le nihilisme du gouvernement et, cela va de soi, du président de la République, est constitutif de leur appréciation du monde, souvenez-vous que je vous avais parlé de la projection continuelle de certaines personnalités, se déchargeant sur d'autres personnes de leurs propres déficiences, ce que j'avais étudié entre-autre ici et .

    Il est encore toutefois des gens qui les soutiennent, ce qui est un phénomène P1030226.JPGhistoriquement normal, il est remarquable que dans cette vidéo ce soit une femme de la génération de Mai 68 ou proche de celle-ci qui nous fait montre ainsi une telle puérilité narcissique.

    Jouissance de l'instant, empathie grandement réduite, même pour ses descendants, si elle en a, esprit collectif évanescent, sensibilité pour les souffrances des autres inexistante ou presque, impossibilité de se projeter dans le temps puisqu'elle n'envisage pas que de nouvelle décisions gouvernementales ne viennent à l'appauvrir elle aussi.

    Vous trouverez les explications de Mr. Delamarche montrant que ceux qui ont de l'épargne, comme il doit en être pour elle, en pensant en jouir, se feront raser gratis si les banques se retrouvent insolvable, il lui sera bien temps à ce moment là pour s'en morfondre.

    De fait, les économies des petits et moyens épargnants sont, de beaucoup, nécessaires pour le fonctionnement de l'économie que ceux qui, d'une fortune imposante, sont dans la plus absolue incapacité de dépenser leur argent, même pour ce qui concerne leurs arrières petits enfants.

    Sauf à ce qu'ils ne se retrouve possiblement ruinés un jour.

    Encore une fois, ces incorrigible idéologues unionistes néolibéraux ne peuvent pas comprendre qu'en voulant sauver un euro déjà en lui-même ruineux à cause des TARGET 2, si, lors de la prochaine crise qui est déjà là, ou de l'effondrement  présent (si c'est cette crise qui vient, ledit effondrement pourrait bien survenir 4 ansP1030510.JPG après), de confisquer ainsi les épargnes des français, de ceux  qui en ont, ne pourra que détruire encore plus l'économie réelle, soit celle des usines, fabriques, mines et exploitation agricole.

    Sans compter que, pour le coup, ce sera l'ensemble de la population, sauf les oligarques, qu'ils auront contre eux.

    Qu'elle se demande donc si la BCE y serait pour quelque chose, elle qui doit tant adoré son veau d'or, l'Union-Européenne.

    En fait, je la plains de n'avoir des capacités mentales que si réduites.

     

    Il est aisé de considérer que, désormais, les chancelleries de l'Union-Européennes chancellent (hi, hi, hi) et que tous les autres de ces gouvernements doivent s’effrayer de voir ce qu'il se passe aux quatre coins de l'hexagone (ha, ha, ha), autant de crainte que cela ne fasse tâche d'huile et que leur population se révolte de même, aussi que cela ne conduise notre nation à son France-quitte, précédé par le renversement du gouvernement présent (peut-on encore parler de pouvoir à son sujet?).

    Voire même à ce que les instabilités politique de notre patrie ne génèrent une cessation de fonctionnement de l'économie internationale, ce qui, quoi qu'il en soit, ne peut qu'arriver à un moment ou à un autre.

    Je ne sais pas qui est ce Le Hill dont Sputnik résuma un article sous le titre de: " Les P1030163.JPGUSA et l'UE s'éloigneront dans les années 2020... ", ce qui est logique et sensible par certains discours et articles parus.

    C'est pourquoi l'Allemagne se tourne vers la Russie en envoyant notre godelureau national, Mr. Macron, rendre visite à Mr. Poutine, le seul état qui, aux yeux de Mme. Merkel, serait dans la capacité de remplacer les USA comme pays dominant l'UE hors de l'Europe.

    Certes, cette dame vivait en RDA ou DDR, République-Démocratique-d'Allemagne ou Deutsche Demokratische Republik, d'ailleurs je me demande toujours quel y fut son rôle, mais bon, croit-elle vraiment, elle et son équipe, que les russes vont, après les difficultés et le coût dispendieux que représentèrent pour eux le contrôle du pacte de Varsovie, se mettre sur le dos une  Union-européenne aux portes de l'explosion?

     

    Mais revenons-en, voulez-vous, à la France.

    Il est des événements qui pourraient sembler marginaux, insignifiants, mais qui se révéleraient très bien, plus tard, d'une importance capitale pour la situation avenir.

    Ainsi, je continue de considérer que la gay pride que le couple Macron organisa P1030257.JPGle 21 juin 2018 amorçait dès-alors son rejet populaire, même s'il fallut pour cela un an et demi six mois pour que cela devienne effectif, l'hiver de la même année.

    Si j'ai choisi un site qui fait mention en titre le mot de décadence c'est que, quand bien même nombre de gens en ignoraient l'existence, le dédain conscient ou inconscient que cela avait suscité ne pouvait que se répandre progressivement dans l'ensemble de la société.

    Ils avaient sali l’Élysée, la République.

    C'est, à mon sens, ce phénomène naturellement lent qui conduisit à l'explosion que représente le mouvement des gilettistes dès Décembre 2018, mouvement qui aurait eu lieu quoi qu'il en soit, mais qui n'aurait pas eu, je le suppute (bonjours madame), un tel retentissement tant dans sa vitesse de diffusion et d'action que du nombre de ses participants.

    Il s'agit donc là d'un effet politique majeur mais retardé et il me semble que l'affaire du théâtre des bouffes du Nord ou le couple princier Macron y assistait à une représentation théâtrale le 17 Janvier puisse être de la même enseigne.

    Ses effets ne se feront pas montre au sein du peuple mais bien plutôt au-dedans du pouvoir exécutif en s'épandant plus ou moins doucement dans l'ensemble du dispositif gouvernemental puis parlementaire, le tout de ses effets, évidemment nombreux, différents et contradictoires parfois, dépendant du choc que ressentirent l'un et l'autre de ce duo à ce moment là.

    P1030559.JPGCeci d'autant plus que nous pouvons facilement percevoir un mécanisme extrême de fuite-en-avant de tous ceux-là, me démontrant que d'un affolement croissant, ils en sont parvenus à une panique autodestructrice où, à des mesures impopulaires, de nouvelles y sont rajoutées mettant en feu l'ensemble de la société.

    Cette affaire ne peut qu'avoir des effets généraux importants à terme parce que ce fut au couple présidentiel que cela advint, Mme. Macron, sûrement montrant une réelle impassibilité quand elle et son mari furent exfiltré de ce lieu de spectacle, ne peut qu'en avoir été gravement affectée inconsciemment, puis d'en devenir d'autant plus tyrannique envers son époux en privé, bien qu'elle restera charmante avec tous.

    Mais lui ne pourra pas agir autrement que de faire rejaillir cette agressivité sur tout le monde, ayant trop peur de sa femme.

    Cela peut aussi conduire à ce que de nouvelles mesures et autres projets de lois liberticides et appauvrissants soient surajoutés à ceux déjà en place, en un début de processus de leur décompensation psychique menant à un souhait de vengeance.

    Dorénavant, certes les chancelleries européennes suivent les événements français avec autant d'attention que de crainte, mais il est aussi logique de penser que, désormais, ce soit également à l'échelle internationale que cette surveillanceP1030519.JPG s'effectue et, ce, avec la question subsidiaire: "Cela risquerait-il de s'exporter chez moi?".

    La police, devenue désormais le dernier rempart du gouvernement face à la population, est en réalité très malade et le travail qu'il faudra effectuer pour la soigner sera dantesque.

    Or une police fragilisée ne pourra pas remplir ne serait-ce que cette mission de protection, là encore la macronie ne comprend pas qu'elle se met, elle aussi, en danger, dans son incapacité de pouvoir extrapoler les effets de ses décisions.

     

    De ces décisions du REM, justement, et de celles des deux législatures précédentes en obéissance au GOPE de l'UE, il était facile de deviner que les premiers incidents adviennent, puis que, dès que les infrastructures des services publics en réseaux deviendront réellement défectueux, que des accidents graves se produisent, bien que, déjà, le mauvais entretien des lacis gazeux ait entraîné quelques belles explosions faisant des morts.

    Quand bien même en soient accusés la mairie de Paris et je ne sais quel spécialiste, boucs émissaires nécessaires pour occulter, éviter que l'on ne fasse mention des P1030166.JPGoligarques et des conséquences de

  • Questionnement d'un béotien sur l'économie:

    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer à quoi pourrait bien servir qu’il y n'y ait plus, ou presque, que du travail à bas salaire ou du chômage quand cela ne permet plus, à ces travailleurs, que de survivre et, dès lors, ne peuvent plus qu’acheter que le minimum vital?


    Est-ce cela qui fait fonctionner une économie?


    Quelqu’un peut-il me dire si poursuivre la course après le pouvoir d’achat ne serait pas une façon de courir après la déflation, de la faire enfler, puisque de ne parler que de cela ne veut dire que de conseiller d'acheter les mêmes choses moins cher et, dès lors, en fin de compte, ne peut qu'à terme faire baisser les salaires?


    Cela fait depuis combien de temps que l’on nous parle que de pouvoir d’achat mais jamais de salaire?


    Quelqu’un pourrait-il me dire qu’elle est la limite aux baisses de salaires et ce quelque soit la forme que ce salaire prend (salaire + sécurité sociale, assurance chômage, retraite…)?


    Ne pourrait-on pas trouver un pays où les émoluments sont plus bas que dans n’importe quel autre pays?

    Quelle est la limite des baisses de salaires?


    Quelqu’un pourrait-il me dire si il ne serait pas possible de trouver un pays pouvant fabriquer n’importe quoi, ou presque, à un coût plus bas que dans n’importe quel autre pays?


    Mais cette fabrique de ce n’importe quoi à un coût de plus en plus bas ailleurs ne génèrerait-il pas un nombre de plus en plus important de chômeurs et de baisses de salaires ici, dans les pays qui, à l’origine, fabriquaient ce même n’importe quoi?

    Et n'est-ce pas que dans ces seuls pays là, en occident, que sont vendu ce tas de n"importe quoi, de moins en moins cher, fabriqué ailleurs?

    En Chine, des entreprises ne ferment-elles pas parce que les salaires y sont déjà considérés comme trop importants?

    Trop importants pour qui?

    Ces chômeurs et salariés avec leurs rétributions en baisse, ici, peuvent-ils toujours acheter ce même tout et n’importe quoi ou ne peuvent-ils qu'acheter le nécessaire?


    Et puis, à quoi servent les frontières?


    Combien sont ceux, qui nous gouvernent ou nous médiatisent, pouvant répondre à ces questions, simples dans leurs énonciations, qui ne devraient pas être trop ardues dans leurs réponses?


    Être pour des frontières ne serait-il pas la réponse logique d’une réelle gauche démocrate-républicaine telle qu’elle existait à l’entrée du XX° siècle et qu’elle devrait se revivre?

    Ne devrions-nous pas redevenir, nous gens de gauche, démocrates -républicains et refermer les frontières?

    (Pourquoi dans les villes de France n'y a-t-il pas ou si peu de place, passage, rue, boulevard, avenue de la démocratie?

    République est-elle Démocratie?

    Démocratie est-il un mot tabou?)

    Dès lors, que se passe-t-il lorsque la logique d’un système met ce même système dans une situation de déséquilibre n’allant qu’en s’accentuant, sinon que ce système ne peut aller qu’à son auto-destruction?


    Pour qu’une entreprise fasse des bénéfices il faut qu’elle vende sa production.


    Logiquement il faudrait que les personnes travaillant dans les autres entreprises gagnent suffisamment pour pouvoir acheter ce que produis la-dite entreprise et réciproquement.


    Si il y a baisse des revenus ou disparition, par le chômage, d’un nombre de plus en plus important de personnes travaillant dans d’autres entreprises, l’entreprise sus-nommée ne pourra plus vendre ce qu’elle produit, me semble-t-il.


    Ou alors elle-même se débarrassera d’un certain nombre de ses employés ou fera de manière à ce que gagnent ses employés comme salaire baisse, quitte, pour cela, à ce que cette entreprise fabrique là ou les payes sont médiocres.


    Si, de plus, le taux de ce que cette entreprise doit rembourser du crédit qu’elle avait perçu par la bourse, par la banque, par les investisseurs augmente, elle sera doublement dans la nécessité de faire baisser les émoluments de ses employés ou de les mettre au chômage.


    Ce qui, naturellement, obligera les autres entreprises de faire de même puisque ces employés gagneront moins.


    Que cela soit fait à l’échelle nationale, régionale ou internationale.


    Mais alors, les questions que quasiment personne ne pose:


    -Qui achète en Occident et qui achète ailleurs???


    La deuxième question, liée à la première:


    Les investisseurs qui avaient prêté à ces entreprises, sous quelque forme que ce soit, ont aussi prêté aux particuliers qui sont les employés de moins en moins payés, grâce aux banques, et ont fait des crédits aux états pour qu'ils puissent combler le manque d'entrée d'impôts, dû à  l'augmentation des chômeurs et à la fermeture des entreprises (mais est-ce aux banques privées ou à la banque d'état de prêter aux états?).

    -Ces investisseurs pourront-ils être remboursés de ce qu’ils ont prêté du fait de cette baisse d’émolument dû aux réductions salariales et montés du chômage qui ont elles-mêmes généré cette baisse de capacité d’achat et d'entrée d'impôts?

    Étant donné que ces investisseurs en viennent à prêter aux autres investisseurs, cela en inter-réciprocité et que les bourses et les investisseurs eux-mêmes sont coté en bourse, chacun, de plus, faisant crédit à l'autre, tous sont donc créditeurs et débiteurs de tous les autres.

    Dès lors, voici la troisième question:

    -Que se passera-t-il lorsque un ou plusieurs ce ces investisseurs feront défaut et ne pourrons rembourser leur créditeurs, soit à leurs collègues investisseurs?


    Quatrième question:


    -Que se passera-t-il quand le plafond des crédits impayés est atteint, dépassé et maintenant largement crevé?

    Cinquième question:

    -Ne serions-nous pas, depuis longtemps, à l'échelle mondiale, dans une discrète mais réelle et forte déflation?

    De quelle façon doit-on considérer les économistes, hommes et femmes politiques et journalistes qui n'abordent jamais vraiment ces thèmes là ou, quand ils le font, ne les évoquent que sur l'air de l’ironie et du dédain?

    Doit-on avoir encore confiance en eux?

    Et que se passera-t-il lorsque notre pays et l'Europe, pour une raison ou une autre, ne recevront plus toutes les marchandises qui jusqu'à présent nous parviennent d'ailleurs?

    Pourquoi si peu de personne n'abordent ces sujets là???

     

     

    THEURIC

  • Petite vidéo d'un économiste, pour moi, inconnu.

    Je vous avoue ne pas tellement aimer faire ça, mais encore une fois je me laisse aller à vous renvoyer vers une adresse autre, bien que je vous laisse, d'abord, le résultat de mes propres réflexions.

    Ce sera la vidéo d'un économiste, Monsieur Holbecq, qui, de façon bien plus précise que je ne puis le faire, montre et démontre la fragilité du système économique en place et, surtout, de son prochain effondrement, l'un des thèmes prioritaire de ce blog.

    Je vais vous en proposer l'adresse à la fin de mon article.

    Pour ma part, je pense que ce processus est d'ores et déjà en route et que nous sommes dorénavant pris entre deux feux:

    -une monstrueuse surproduction monétaire internationale, les Q.E. et les crédits, faisant perdre aux monnaies toute valeur, avec, de plus, un effet secondaire et destructeur, lors de cet effondrement, pour celles liées, d'une manière ou d'une autre, au dollar, soit quasiment toutes: il les entrainera dans leur chute, même celles n'ayant pas pratiqué cette surproduction;

    -une désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des trois classes-moyennes, basse, intermédiaire et haute, anciennes en Occident, nouvelle dans le reste du monde, seule classe sociale nombreuse à pouvoir véritablement acheter du superflu en quantité, ce socle économique indispensable pour la bonne marche économique d'une société ainsi que pour l'économie globalisée, désindustrialisation générant divers effets tous accélérant ce mécanisme de manière exponentielle:

       1) déflation compétitive concurrentielle des payes et des retraites de chaque nation pour pouvoir vendre ailleurs ce qu'elles produisent, puisque de moins en moins de personne ne peut acheter au sein de ses frontières en raison de cet appauvrissement (même les objets de luxe trouvent dorénavant difficilement preneur);

       2) expatriation, pour celles qui n'ont pas fermé définitivement, des usines et fabriques vers les pays en voie de développement aux salaires les plus bas, ceci pour la recherche du toujours moindre coût et donc appauvrissement et chômage des nouvelles classes-moyennes des pays émergeant;

       3) hausse logique du chômage, ici et partout ailleurs, comme quoi nos problèmes ne se résument pas à une seule question franco-française, ni même européenne;

       4) baisse progressive de qualité des productions, difficultés pour trouver des pièces de rechange;

      5) baisse des prix des matières premières touchant, là encore, certains pays occidentaux, ceux émergeant mais aussi ceux en voie de développement.

    Ces deux lourdes tendances sont inextricablement liées l'une à l'autre et génèrent, elles aussi, leur double effets pervers également accélérant qui sont:

    - Un inflation, en Occident au moins, due à ce que la surproduction monétaire, donc leur perte mécanique de valeur (puisque déconnecté de la richesse réelle des pays), est plus rapide que la désindustrialisation mondiale, elle-même naturellement déflationniste.

    Ce qui veut dire que notre argent, les monnaies, perd plus rapidement de sa valeur que ne baisse les prix à la production dans les usines et fabriques, en rajoutant à cela leur transport, d'où la réalité de cette inflation, d'où aussi l'accentuation des difficultés d'écouler les stocks produits.

    Cela non pas due à une monté des prix, qui désormais, en réalité, baissent, mais à l'effondrement ultra-rapide de la valeur des monnaies;

    - une remonté des taux directeurs de la banque centrale étasunienne, soit le taux auquel la F.E.D. prête aux banques U.S., de 0% à 0,25%, qui peut avoir trois raisons possibles, voire complémentaires, ce qui me semblerait plus logique:

      1) la crainte, pour son patron, Madame Yellen, de perdre la face puisqu'elle annonce régulièrement cette hausse depuis longtemps;

      2) le début d'une nouvelle guerre des monnaies, ceci pour attirer vers la F.E.D. les investisseurs en bons du trésor, vu que le dollar se trouve de plus en plus rejeté par les autres états et les investisseurs.

    Le danger étant qu'un grand nombre de banques centrales dans le monde ayant aussi leur taux directeurs à zéro, ce qui les pousserait à faire de même que la F.E.D. pour également attirer à eux ces mêmes investisseurs.

    Ainsi, nous risquerions de voir la monté des taux de crédit mondiaux par un effet de compétition, ce qui ne pourrait que mettre à mal tous les emprunteurs dont beaucoup se trouvent aux U.S.A. (pétrole de schiste, prêts aux étudiants, automobiles, ..., en un nouvel effet subprime, soit les crédits aux pauvres), mais aussi en Chine (bulle due à une gigantesque construction immobilière anarchique sans habitant), comme en France et en Union-Européenne, pour ces trois seuls exemples;

      3) la tentative de cacher à tous, et peut-être aussi à eux-même, en un aveuglement des décideurs politiques et économiques U.S., dont Madame Yellen, la réelle situation économique plus que déplorable des États-Unis-d'Amérique et celle mondiale.

    En tout état de cause et comme j'ai pu en parler auparavant, plus nous attendons la survenue de cet effondrement de l'économie globalisé, plus ses effets seront rapides, violents et destructeur.

    Et comme j'ai pu vous le conseiller dans des notes précédentes, faites des réserves, ayant moi-même compté:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez plus de 100 000 euro dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, puisque dans un premier temps la différence vous sera confisqué en une tentative inutile et futile de les faire survivre;

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage d'automne tant que le sol n'est pas gelé, semez en pot en intérieur dès la fin des forts frimas, des tomates par exemple, pour avoir votre récolte au plus tôt;

    -ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    -le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autant les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.

    Tous nous avons affaire à des proches, des amis, qui ne peuvent concevoir comme possible un tel effondrement, qui parfois, même, font preuve d’ironie et de moqueries, c'est leur problème, pas le vôtre, du-moins vous pouvez songer à eux lorsque vous ferez vos réserves, le moqueur d'aujourd'hui pourrait se révéler d'une aide précieuse demain, et puis, qui aime compte-t-il?

    Comme je l'ai déjà dit, cet effondrement pourrait se révéler extrêmement rapide, cette vidéo d'un professionnel de l'économie ne faisant que de me le confirmer, avec, de plus, l'impossibilité probable pour que, pour une période impossible à définir, la monnaie ne nous soit que peu ou pas disponible et les machines à billets à l'arrêt.

    En tout cela, je ne suis ni pessimiste, ni optimiste, mais je trouverais juste stupide, de ma part, de ne pas prendre en compte, de ne pas partager et mettre en garde d'autres, ni d'organiser ce que je considère comme inéluctable, soit un effondrement catastrophique de l'économie mondiale.

    Pour le reste, le visionnage de la vidéo de ce Monsieur vous l'expliquera de manière bien plus efficace que je ne saurais jamais le faire.

    Celle-ci dure 55mn. 57, en voici le lien:( watch?v=Z0T0zKFkAEI ).

    Soyez prudent et attentif!

     

     

    THEURIC

  • Angoisses et déconfinement.

    P1020193.JPGJe vous avoue que, personnellement, le confinement que nous vivons actuellement m'est bénéfique.

    Je savais pertinemment qu'une fois que je ne verrais plus (depuis il y a un ans et demi environ) ce malade mental qu'est ce faux ami pervers narcissique qui m'avais éloigné de mes connaissances et amis antérieurs ainsi que de possibles nouveaux, ceci pendant 35 années ( vous retrouverez trois billets traitant de ce sujet vers Septembre, Octobre 2018), puis que ma mère décéderait (il y a un an), dont je m'occupais une semaine sur deux en faisant des allers-retours de chez-moi à chez-elle, ceci suivit des longues affaires de sa succession, étant donné que, de plus, je n'aurais pas tout-à-fait achevé ma grave décompensation nerveuse, ma dépression de fatigue due à 25 ans de conduite d'un bus dans Paris (débuté il y a douze ans, juste avant mon départ à la retraite);

    Etant donné tout cela en effet et du fait d'une solitude constitutive de cet ensemble dont j'avais conscience, je savais très bien que pendant deux à trois ans je me retrouverais seul à faire un travail de construction et constitution d'une nouvelle vie, ceci en achevant une auto-analyse me montrant le sens dudit ensemble au plus proche de ce que fut la réalité le plus profonde de mon existence, jusqu'à mes 61 ans d'aujourd'hui.

    C'est, à mon sens, en fait, de comprendre les causes premières des événements passés et présents, en les réunissant en un ensemble causal structuré, qui permet ensuite d'en saisir au mieux le sens de ces effets, toutefois pour cela il faut d'abord, P1030774.JPGla majorité du temps, appréhender au mieux ces derniers en remontant progressivement vers le passé, afin d'en retrouver ensuite la ou, le plus souvent, les sources, ces causes premières, pouvant se retrouver pour partie au sein des deux à trois générations antérieures.

    Donc, de ce fait, sachant où j'en étais lors du début de ce confinement dû à mon isolement social constitutif, qui, pour ma part, s'effectuait déjà, si je puis le dire ainsi, depuis quelques mois déjà, je ne ressens pas la même gêne, contrairement à ce que nous vivons pour la majorité d'entre-nous.

    Je le vis, en quelque sorte, l'esprit libre, puisque m'y ayant préparé depuis des années et m'y retrouvant d'une manière cohérente, non point forcé mais en un achèvement personnel d'une époque passée, contrairement à ce que arrive pour une très large part de mes concitoyens.

    Or, en toutes ces raisons d'avoir traversé toute une partie de ma vie aux tensions importantes, j'ai acquis une certaine expérience en ce qui concerne les phénomènes d'angoisse, de compensation, de décompensation... qui peuvent s'exprimer différemment suivant la nature psychologique, physique et réactive de chacun.

    Là je perçois, pour l'instant, neuf sujets d'inquiétude et d'angoisse, en une liste non exhaustive, pouvant mener à une compensation plus ou moins importante, ceci pour éviter les douleurs neuronales dues à ce stress, conduisant possiblement: soit dés à présent àP1020902.JPG une décompensation pour les personnalités les plus fragiles, soit à ce qu'elle advienne dès lors que le déconfinement surviendra, voire même bien après, dont l'ampleur dépendra du niveau d'inconscience à laquelle cette anxiété se trouvera:

    -Notre manque de confiance quasi absolu, collectif, compréhensible, en notre équipe gouvernementale qui est consubstantiel de ses errements, contradictions, mensonges, gabegies et graves impérities que nous pourrions tous détailler en une très longue litanie (c'est en effet en 2003 que le Dr. Raoult prévenait les autorités que le pays n'était pas prêt pour affronter une pandémie, montrant de fait que cette sottise collective est ancienne, puis, dès novembre 2019 que les services secrets US avait averti Israël et l'OTAN, donc la France, d'une probable épidémie en Chine, ce à quoi Mr. Philippe n'avait pas trouvé de mieux à dire le 29 Novembre que: « Je vous informe que nous n’avons pas de plan pour la fin du monde à Matignon » propos bien que prémonitoires, plutôt stupides et impudents);

    -Nos difficultés, bien que les scientifiques internationaux travaillent dessus, de comprendre la nature du SRAS-COV-2, de ses capacités de nuisances, de son évolution et de ses rebonds futurs, bénéfiques ou  maléfiques, supposés, plausibles, possibles, probables à d'évidences, mais aussi de ses origines, deux étant envisageables pour l'instant, chinoise ou étasunienne:

    -Comment se passera ce déconfinement où, une fois encore, nous ne voyons pas poindre une grande efficacité gouvernementale tant dans le discours comme dans l'action présente tout autant que préparatoire, vous y trouverez, dans cette vidéo, P1010825.JPGquelques éléments de réflexion;

    -La survivance de l'union-européenne dont, je l'ai dit, la disparition prochaine vraisemblable ne peut que tourmenter beaucoup de gens qui, pour différentes raisons, sont pour son existence, ce qui peut aussi atteindre ceux qui sont pour le France-quitte, ceci parce qu'être contre quelque chose peut vouloir dire de maintenir un lien inconscient et constitutif avec celle-ci et que, si, ou plutôt quand elle disparaîtra, de ne savoir plus contre quoi lutter, de se retrouver ainsi, pour l'un qui est pour comme pour l'autre qui est contre, dedans un monde inconnu parce que n'étant pas encore là, donc angoissant de la craindre que cela ne survienne;

    -La disparition des USA et du néolibéralisme autour desquelles tournent bon nombre de positions politiques et économiques, que ce soit conscient ou non, empire qui a structuré, aussi, toute notre existence, de notre vie télévisuelle et artistique, jusqu'à celle scientifique et commerciale, menant à un état semblable au précédent cas pour les mêmes raisons (Mr. Trump est un vieil homme qui n'a qu'une seule chose en tête à en être entêté: réindustrialiser son pays à tous prix, je vous revoie à ce que j'avais écrit en Juillet 2018 sous le titre: URSS/USA, d'un empire à l'autre, en seconde partie au niveau de la fleur de pissenlit);

    -La crise économique déjà là, qui risquerait bien ensuite de se révéler d'être très violente, et que tout le monde pressent, est multiforme: industrielle et agricole, bancaire et boursière, monétaire et spéculative, même si cela fait peur et avec raison, à  bien y réfléchir cela pourrait se découvrir être une bénédiction dès lors que nos neuneus politiques, économiques, de la haute administration et journalismes cornichons auront disparus de la scène, ainsi que notre union mortifère (notre gouvernement, encore lui, laissant se vendre nos réserves de blé, pouvant nousP1030431.JPG mener à une disette, ainsi s'affirme ce que je vous expliquais plusieurs fois, il est composé de personnes ne pouvant pas se projeter dans le temps, dès lors de ne pas pouvoir considérer les effets de leurs décision et actions, puisque ayant perdu leur identité et sont donc en eux-mêmes psychiquement indéterminé, dès lors ne pouvant avoir de limite sociale, de morale, par un manque cruel des interdits du surmoi, vous trouverez ici une série de textes traitant de ces sujets, il y en a d'autres);

    -Une nouvelle société que cette pandémie annonce, en raison même des bouleversement qu'elle génère, et que personne ne peut définir, ceci d'autant  plus qu'à cause de nos évolutions sociétales, paradoxalement, c'est la grande majorité de la population française qui, elle, est dans la capacité de prévoir ces bouleversements futures, contrairement à la minorité que sont nos élites, or, de ne pas pouvoir considérer la structure de ce futur bien qu'en comprenant que ne pouvant qu'advenir est angoissant;

    -Nous vivons donc  une bifurcation anthropologique généralisé de grande dimension, ce que tout le monde présage et entrevoit, là encore, sans pouvoir le nommer, d'où ce stress que nous pourrions considérer comme extrêmement partagé à l'international;

    -De ne pouvoir agir, pour la plupart d'entre-nous, nous mène également à une détresse déstabilisante d'avoir comme le sentiment d'être pris dans un piège dont nous ne pouvons sortir, ce à quoi les agriculteurs, les soignants et les policiers, par P1030654.JPGexemple, réchappent.

    A ce stress correspond une compensation psychique et corporelle d'égale niveau qui, suivant chacun, peut mener à une décompensation pouvant s'exprimer de diverses manières, au mieux en un sentiment de mal-être tout juste gênant, au pire à une crise psychotique, violente ou non, pour les plus fragiles d'entre-nous, voire à une maladie grave de type cancer, ou même d'attraper le vilain virus, d'en décéder ou d'en devenir infirme (infirmer un fait étant de le récuser).

    Voire même à un désir de vengeance envers ceux qui se montrèrent si incompétent tout en étant tant péremptoire, accentuant par leurs discours et leurs actions nos difficultés actuelles, quand, en cela, la simple justice suffit, puisque la faire passer au plus juste en  terme de justesse serait la preuve de notre bon niveau civilisationnel.

    Autant pour les enfants, qui ne peuvent que sentir l'angoisse de ses parents et des gens croisés dans la rue, ce qu'ils ne comprennent pas et, du-fait, auxquels il est possible d'expliquer simplement ce qu'il se passe sans blabla inutile, que pour les adultes en une introspection nécessaire, de conversations et échanges entre gens, de recherches dans les médiats et le net (c'est du propre), d'être et de rester lucide autant des événements comme des effets que cela produit en nous est d'importance pour ne pas nous laisser emporter par des pulsions et/ou un effondrement nerveux ou physique qui nous déborderaient.

    C'est la différence qui fait la différence, je vous laisse, de cet aphorisme aucunement P1030242.JPGde ma création, à vos méditations.

     

     

    THEURIC

  • De la régénération.

    Assurément aucune société ne peut être fleurissante et heureuse si la partie de loin la plus grande de ses membres est pauvre et misérable.

    Adam Smith.

     

    Nous nous retrouvons aujourd'hui en une situation étrange.

    Si en 2008 le système économiste monétariste avait, dès cette époque, cessé de fonctionner, la majorité de la population mondiale n'aurait absolument pas compris ce qu'il se serait passé.

    En retour, nous aurions eu une bien plus grande facilité, et pas seulement en Europe et en Occident, pour repartir rapidement  sur des bases infiniment plus  saines.

    Depuis lors, tous les quatre ans environ, nous nous retrouvons à devoir faire face àP1020814.JPG une accentuation des tensions économiques globales provenant de l'appauvrissement continuelle de toutes les classes-moyennes, mais aussi des plus pauvres.

    L'origine s'en trouvant que, pour pouvoir sauver le-dit système, les gouvernements présents à chaque période se retrouvent contraints de devoir tous les ponctionner de leurs richesses, souvent déjà réduites, à chaque crise cyclique de 4 ans.

    Ce qui mène à ce que cet appauvrissement génère des dégâts progressifs sur le tissu industriel international, conduisant inéluctablement à une nouvelle crise, discrète, dissimulée, omise, qui suit ces quatre années passées à ces délitements, puis ce cycle reprend, paupérisant chaque fois d'autant plus les populations.

    Après celles de 2012 puis de 2016, nous parvenons maintenant à 2020 où s'y discute, du-moins en France de ce que j'en sais, d'une possible, voire d'une probable faillite mondialisée.

    Là se situe de cette étrangeté, bien compréhensible, de notre situation présente: autant ces dégâts occasionnés en bientôt douze ans n'ont fait que grandement s'accentuer, autant la part de la population qui en saisit le fait augmente, c'est normal, elle s'appauvrit plus à chaque fois.

    En outre, ce que nous explique Monsieur Sannat ici c'est que les bourses peuvent fonctionner sans trop de problèmes encore longtemps, tout en ce que ces P1020939.JPGinstabilités sociale et industrielles continuent de s'enfler à la même cadence que les bulles spéculatives.

    Pour comprendre ce que je veux expliquer il me faut rajouter, en plus de l'économie monétariste des oligarques de toutes nationalités, et de celle réelle, industries, fabriques, mines et agricultures, une troisième partie participe de cet ensemble, celle de la politique et donc des peuples.

    Ce qui, en quelque sorte, est la réalité pleine et entière de l'économie réelle puisque, en toute fin, toute économie fonctionnelle ne peut avoir d'existence que pour et par le peuple.

    C'est cela, bien que ce ne soit pas formulé, que la population française commence à comprendre.

    Il y a donc trois composantes en présence, l'économie monétariste oligarchique d'un coté, les nations continuellement appauvries et dès lors les pays de l'autre, tous deux aux intérêts divergents et, au milieu, l'économie réelle qui se délite.

    Sachant que, dans l'ensemble, la plupart des gouvernements sont, de manière plus ou moins formelle, assujettis aux oligarchies.

    Même la Chine semble, en raison de ses décisions, dans une situation analogue, quand bien même de ses riches quitte ce pays, Xi Jinping parait être, par idéologie ou par pression, empreint des mêmes contraintes qu'ici.

    Il y a désindustrialisation, le signe le plus juste en cela c'est de remarquer que l'IranP1030007.JPG et le Vénézuéla, au moins, sont en interdiction de commercer avec le reste du monde par ordre des États-Unis-d'Amérique et, donc, que 40 à 60% du pétrole mondiale se retrouve de fait en situation de blocage d'exportation, le prix du pétrole, et dès lors de celui de l'essence et du gasoil qui devraient tous exploser, ne se retrouvent pas à avoir un coût si exorbitant que cela, voire, même, il stagne.

    La raison de cette interdiction en étant pour les USA de pouvoir vendre son pétrole de schiste à un prix raisonnable.

    Il eut été une autre époque où une telle restriction des carburants aurait fait flamber leurs prix en une inflation très importante.

    Comme nous l'avons vu au début de ce billet, la spéculation monétariste, les bourses, voire même le système monétaire international, peuvent perdurer pendant encore longtemps, pour ce dernier la raison en étant que ce sont toutes les monnaies qui se dévaluent en même temps, ce que vous percevrez comme moi dans cet audio vers les 15mn., du même intervenant qu'indiqué plus haut (sauf de la Russie et de l'Islande, je ne sais pas comment ils maintiennent leur monnaie dont la valeur se devrait de s'enfler puisque toutes les autres s’atténuent, sauf à ce qu'ils vivent en semi-autarcie).

    Par conséquent les instabilités de ce système tendent toujours plus à s'accroitre, à cause de cette désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des classes-moyennes de tous pays, via les ponctions monétaires oligarchique par le biais des impôts, des privatisations, augmentations des prix, productions monétaires, crédits/dettes pour tous et autres subterfuges (même les USA trumpiennes n'y échappent pas).

    P1020488.JPGIl est à remarquer que de plus en plus de peuples tendent à se révolter contre leur gouvernement, tous attendaient que la France se réveillât pour se faire.

    Cela provient autant de leurs difficultés grandissantes, de leur prise de conscience de leurs provenances, même si celle-ci est quelque peu indéfinie, que de la fragilité progressive des-dites oligarchies et, dès lors, de ces gouvernements sous leur autorité.

    C'est pourquoi je dis qu'il y a le retour de la politique.

    Pour le moins, chaque peuple choisit normalement celui de gouvernement qui lui convient, sauf quand une force supérieur au-dit peuple, ici ploutocratique, y met à la place un fantoche à sa botte, celui des macronniaiseux en étant l'exemple typique, il en est de même de celui merkellien en Allemagne.

    Or, de 2008 à bientôt 2020, le rapport de force tend à s'équilibrer entre un pouvoir oligarchique, anciennement puissant et désormais déclinant, et la prise de conscience populaire montante, continuelle, des raisons de la situation économique nationale et internationale.

    Ce mouvement est, actuellement, entrain de se croiser, d'où ce retour à la politique de la population, puis, à un moment donné, ce rapport de force, momentanément égal, s'inversera.

    Il m'est de prudence que de vouloir considérer que ce phénomène d'inversement de ces forces puisse être déjà  pleinement présent aux USA, ainsi de ne rester qu'uneP1030286.JPG idée seulement potentiel tant qu'aucune preuve formelle ne vienne l'étayer, il est toutefois à remarquer que ce pays a, depuis 7 décennies, une avance évolutive d'une dizaine d'années sur les pays européens, donc sur la France.

    A ceci j'y rajoute mon hypothèse (puisque elle n'est pas également vérifiée totalement par des faits) que la déchéance des deux empires, URSS/USA, à trente ans intervalle, s'effectue suivant un processus inversé en miroir.

    Partant de cette idée, je considère qu'il est fortement probable que ce sera à cause de mécanismes politiques US, dès lors provenant du peuple, que le système économique monétariste mondialisé s'effondrera.

    Si j'y fait intervenir une autre de mes idées, celle, en postulat, voulant qu'il n'est pas possible de réformer une organisation politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, sauf à l'auto-détruire.

    Et que des trois composantes en jeu en temps de réforme autodestructrice d'une telle organisation, j'en rajoute une quatrième, nouvelle, concernant l'empire US, mais aussi sa perle coloniale qu'est l'Union-Européenne:

    1)-la première critique et réformatrice, l'équipe trumpienne et ses affidés;

    2)-la seconde conservatrice, l'état profond et ses affidés;

    P1030531.JPG3)-la troisième subversive et dissolvante, d'un ensemble d'obédiences complexes d'une forme de sociale-démocratie jusqu'à un socialisme libertaire radical, en passant par un communisme à l'ancienne;

    4)-cette quatrième composante serait faite, donc, suivant cette perspective, d'un nationalisme d'état se développant au sein de  l'union Outre-atlantique, au Texas notamment;

    Nous pourrions considérer comme hypothèse, que je pense solide, la séparation de plusieurs de ces états des Etasunis qui remettraient en cause l'existence du dollar US en mettant en place une nouvelle monnaie nationale.

    Il n'est pas possible, en effet, que de telles instabilités économiques et politiques partout dans le monde et qui ne font que s'accroitre, ne génèrent un phénomène de rupture à un moment ou à un autre.

    Son centre de gravité, aux deux sens du terme, se trouvant au pays de Tonton Sam et du dollar US, puisque c'est là que s'y trouvent les tensions les plus fortes, comme de plus il y a des désaccords idéologiques de ces deux premières composantes entre la plupart des états des États-Unis et que des forces sécessionnistes s'y développent au sein de certains d'entre-eux.P1030098.JPG

    J'émets donc cette hypothèse, une de plus, que cette nouvelle dissidence pourrait être la raison pour laquelle ce système économique monétariste international s'effondrerait, un début de sécession précédant l'éclatement des USA.

    Aucune de celles que je vous avais déjà proposé par le passé à votre réflexion ne me paraissent pleinement satisfaisantes, celle-ci, du-moins, bien que surprenante, au parfum, je l'avoue, quelque peu fantasque, me semble être la plus solide de toutes, même si je n'en ai pas non plus une pleine satisfaction.

    Cela voudrait dire en effet que ces quelques états seraient en phase discrète de mise en œuvre de cette indépendance et, ce, de tous points de vues, politique, économique entre-autre, sans être repéré par le pouvoir central.

     

    Mais pourquoi  donc donner comme titre de ce billet: De la régénération?

    C'est parce que je sens l'envie populaire grandissante d'un renouveau de la connaissance, de l'érudition et de la critique des croyances, chose que je ressens en France, ben oui, c'est mon pays, sinon, aussi, je n'en serais pas à écrire ces lignes, de vouloir comprendre la réalité des causes de notre situation, de vous en P1020207.JPGexposer mes réflexions.

    Lié à la monté puissante du sentiment patriotique que les gilettistes nous ont montré, faisant la preuve que notre indétermination d'Être, notre perte d'identité, s'efface à  son rythme, ce qui ne peut que nous conduire à la régénération de notre pays, du-moins à ses débuts.

    Parce que, aussi, je ne vois pas comment les USA pourraient se sortir autrement du bourbiers dedans lequel ils se sont mis et nous ont mis à leur suite, des forces  contraires qui s'y confrontent de plus en plus, ainsi que de l'affaiblissement continu de leur état profond et du pouvoir central.

    Que si je suis logiquement cette hypothèse d'un effondrement inverse des USA par rapport à ce qu'il s'était passé en URSS, où, pour ce second, l'éclatement de cette union à fait suite à sa dissolution, je peux donc postuler que pour le premier cet éclatement

  • Essai de plan théorique de l'évolution d'un champ idéologique

    Un schéma, une vidéo:

     

    L'équipe du: "Le fil d'actu", lors de leur dernière vidéo, traitant du sujet du nouveau gouvernement italien, a fait là un excellent travail et, de  plus, voyant la masse de matériel qu'ils sont allés chercher pour se faire, bravo les artistes.

     

    Ils me prouvent, de plus, que ce qui n'étais, pour moi, qu'une hypothèse de travail, soit ce que je nomme un effondrement politico-idéologique que je centrait surtout en France, ne suivant que de loin ce qu'il se passe au-delà, devient, par cet exemple outre-alpin, une théorie clairement établie que nous pouvons facilement étendre à tout ou partie de l'Union-Européenne, voire au-delà.

     

    J'avais, il y a de cela quelques années, commencé à établir le tableau ci-dessus (qu'il vous faudra agrandir au maximum pour pouvoir le lire), à main levé sur un cahier, que j'avais retrouvé puis développé grâce au programme utilisé: j'avoue que de ces choses informatiques me sont quelque peu abscons, comme que ce qui se fait appelé "classeur".

     

    Je ne sais pas si ce plan dédié à l'apparition, à l'évolution puis la disparition d'un "champ idéologique" est complet, du-moins je vous le propose comme étant un outil de réflexion, chacun pouvant le reprendre, du-moins me serait-il agréable que vous notiez, par mon pseudo et l'adresse de mon blog, son origine.

     

    Le "brouillard-conceptuel", bien plus complexe que je ne le pensais, duquel je vous avais fait mention auparavant, étant l'un des signes, de fait, suivant cette approche, de la disparition prochaine dudit champ, tout comme il en est de celui dudit effondrement idéologique, qui ne peuvent qu'être avant-coureur d'une crise politique paroxysmique (il y a une faute d'orthographe sur ce mot dans le tableau, liée à ma dysorthographie structurelle) prochaine.

     

    Dedans ce brouillard conceptuel s'y trouve, entre-autre il est vrai, l'absurde réchauffement climatique anthropogénique dont j'avais montré l'inanité par le passé, mais aussi de ce qui se fait appeler la théorie du genre, odieusement criminel, remettant en cause nos connaissances biologique quand à la nature de la détermination sexuelle d'un être humain.

     

    Le billet précédent, dédié à la poésie, étant autant un hymne à la vie que de celui voué, pour l'homme que je suis, aux femmes que, de toujours, je ne peux pas ne pas considérer comme mon égal, de mes aphorismes dont je suis très content:

     

    "Nier les différences physiques entre l'homme et la femme est stupide, nier  les différences psychologiques entre l'homme et la femme, bien qu'à la mode, est aussi stupide (j'y rajouterais aujourd'hui: déterminer les différences sexuelles homme et femme par les seules contraintes sociétales est infiniment plus stupide), nier que l'intelligence est asexués est encore stupide, c'est là que se trouve le seul ferment pour une égalité homme-femme mais il est de taille."

     

     

     

    THEURIC

  • Du retour à la politique.

    Peut-être de la famille Colletidae, Colletes serait son nom, quand à son prénom...?

     

    Bonjour chers lecteurs,

     

    Préambule:

    Il est une question qui, de plus en plus, anime chacun d'entre-nous: que faire?

    Celle-ci se posant sous la forme d'une affirmation: que pouvons-nous y faire à l'aune de notre situation...P1050245.JPG

    J'avoue qu'en cela je n'ai pas de réponse directe, de ne pas pouvoir dire qu'il serait possible d'agir de telle ou telle façon en ces temps où le nombre de gens se rendant compte de notre manipulation augmente.

    En quelque sorte, nous nous retrouvons dans une situation analogue à celle qui existait pour la population républicaine, avant que Louis-Napoléon Bonaparte n'en vienne à déclarer la guerre à la Prusse en 1870, s'achevant par la défaite de l'empereur à Sedan, de son abdication, suivit de celle française.

    Il est d'ailleurs de constater combien la vulgate officielle encense cette période, elle qui, de la sorte, voit en Monsieur Macron la renaissance du second empire.

    Il y a un ensemble d'événements rendant mon hypothèse de notre rétrogression historique centrée sur cette période valide, assertion, toutefois, que j'effectue toujours avec prudence.

     

    Avant-propos:

    Tout au long de mon blog, je n'ai eu que de cesse d'émettre un certain nombre d'hypothèses sur toutes sortes de sujets, de faire un travail philosophique (par nature hypothétique dans le dessein de faire évoluer nos composantes intellectuelles) en tant que penseur brut.

    Dernier terme que je revendique assurément, montrant que nous sommes tous en droit et, oserais-je l'affirmer ainsi, en devoir de penser en toute indépendance P1060125.JPGd'esprit.

    Bien que ladite indépendance soit directement relative aux structures sociales de chacun d'entre-nous, le français ne pensant pas de la même manière que l'allemand, le vietnamien, le congolais, le syrien ou le britannique..., et inversement (poils aux dents).

    J'avais, par exemple ici, proposé la notion "d'économisme dogmatique" qui stipulerait que la vision, décisions et actions du politique, conduite partout, au national comme à l'international, auraient comme seule horizon, seule viatique les notions d'économie, prévalant sur toutes les autres dimensions sociales et, ce, jusqu'à actuellement, en un processus perverti dès le début des années 80 par le monétarisme spéculateur.

    En une manière inversée étatique/privée dans ce qui se faisait appeler le bloc de l'est, dit communiste, ainsi que du bloc de l'ouest, dit capitaliste, lors de la guerre froide (1945/1991).

    Ce phénomène ayant débuté en Europe dès le XIX° siècle (au XVIII° ans les pays anglo-saxon puis en France) sous la forme de la libéralité économique bourgeois générant progressivement son exact contraire, l'étatisme social.

    La particularité de notre époque présente est que ledit économisme dogmatique, s'exprimant sous forme d'un capitalisme devenu corrompu dans tous les sens duP1050386.JPG terme, s'est, non pas seulement en Occident, exprimé sous la forme de l'oligarchie financière.

    Soit de considérer que seul la politique monétaire fait économie, ce qui marque, à mon sens, l'effondrement intellectuel de sa classe sociale occidentale la plus riche, oligarchique.

    Preuve en étant que le plus grand nombre de décès dû au SRAS-COV-2 s'y trouve chez-nous, à contrario des pays dits "en voie de développement", ainsi que le montre le professeur Raoult (s'il n'y avait que de cette preuve là).

    Il va donc nous falloir réinvestir la notion même de politique, ceci dans son sens le plus large, celle d'économie revenant à la place qui lui est due, celle de mener au mieux à la richesse des nations ainsi que de conduire à la meilleurs des politiques pour le pays (poil au zizi, hi, hi, hi).

    Il nous faut donc passer de l'économie-politique à la politique-économique du pays.

     

    Nous éprouver par avance de notre indépendance nationale, penser déjà de nos empêchements:

    Pour cela il nous faut commencer par concevoir, par comprendre que nous devons P1050759.JPGreprendre notre totale et absolue indépendance nationale, sans ça rien ne pourra se réaliser.

    Laissons de coté l'aboiement des porteurs de la vulgate médiatique, politique et économique qui, si facilement, insultent de toutes sortes de façons tous ceux qui oseraient présenter, porter et défendre de telles mesures.

    Et même montrons la dimension totalitaire, fascisante de cette faction, renvoyons leur leurs propres turpitudes abjectes dont ils souffrent, le pire en est que cela provienne de tous partis et de tous médiats officiels confondus.

    Notre dépendance étant constituée comme une poupée gigogne, chaque composant étant emboîté dans une autre jusqu'à celui englobant l'ensemble, soit les États-Unis-d'Amérique.

    En un exemple simplifié à l'extrême, je le reconnais, la France est sous la servitude de l'Union-Européenne, elle-même sous celle de la Germanie, placé sous la suggestion de l'OTAN sous direction de l'empire thalassocratique US.

    A tout le voir, je pensais antérieurement que les décisions absurdes gouvernementales, tant au sujet du SRAS-COV-2, des services publics que de l'énergie, de notre économie en général, ne touchaient que les pays anciennement dits occidentaux.P1050828.JPG

    Quand de fait, hormis pour une part, en ce qui concerne ceux d'Afrique, d'Asie et d'Amérique-du-Sud, ainsi la Russie (bien que...), sont de fait empreint de cette même mouvance idéologie absurde.

    Donnant lieu à des décisions contradictoires, comme, en France, de vouloir, par la volonté de l'administration de l'Union-Européenne, supprimer à terme les centrales nucléaires et au charbon pour les remplacer par des moulins à vent, ne fonctionnant que quand il y en a, du vent, mais non pas de trop sinon elles se retrouveraient détruites et sont donc, par prudence, mises en arrêt automatique (mais utilisant de l'énergie pour son entretien, même stoppées, énergie parfois ou souvent supérieur à ce qu'elle peut produire).

    Ainsi que des cellules photovoltaïques qui ne peuvent que générer du courant électrique que quand il fait jour, ce qui est amusant en hivers lors des froidures de plus nuageuses, de voir de plus ses jours s'écourter.

    Ceci au moment même de l'advenu de la 5G téléphonique et de l'automobile électrique  qui ne peuvent que demander un surcroît important d'électricité.

    Sans compter qu'il nous faudra bien nous réindustrialiser lorsque nous aurons retrouvé notre indépendance nationale.

    P1060301.JPGJ'émets l'idée que cela est dû à une façon de dysfonctionnement mental collectif de ladite hiérarchie sociale la plus haute de nombre de sociétés, celles sous le joug de la domination étasunienne.

     

    Le pays de Jamais-Jamais:

    Pour comprendre de quoi il en retourne, je vous conseille de lire ces deux articles, le premier traitant du roman 'Peter Pan", le second celui dédié au syndrome du même nom.

    Je suis tout de même resté deux jours alité à la suite de la lecture de l'essai éponyme de Dan Kiley.

    Le pays de Jamais-jamais, donc, est celui de Peter Pan, ce vieil enfant, parfois de 90 ans, ne voulant à jamais grandir, d'où le nom de l'île qui l'abrite.

    Les psychologues étasuniens (à l'époque où ils n'étaient pas encore stupide) de l'école de Palo Alto (années 60 à 80) ("on ne peut pas ne pas communiquer" était leur credo, ce qui est génial et pour moi une révélation) en ont fait un syndrome désignant toutes personnes de tous âges dont l'évolution psychologique reste suspendue à son enfance, vivant de ce fait dans un monde imaginaire, celui susnommé.

    Ce qui, étrangement, me fais penser à celui au milieu duquel vit chaque perversP1050884.JPG narcissique.

    Bien qu'il s'agisse de deux mondes distincts, le premier ne pouvant qu'être individuel, le second étant susceptible d'être collectif, l'un et l'autre tendraient, quoi qu'il en soit, à y entraîner les personnes saines d'esprit dans le leur propre.

    C'est dans ce pays chimérique que les français, les européens, unioniste ou non, ainsi que toutes les nations assujettis à Tonton Sam, mais aussi en pire les étasuniens, sont amenés, d'où le nombre d'obèses qui se trouve aux USA dans ce désir irréfléchi et malsain de vouloir rester un poupon, quand bien même l'usage d'une nourriture de mauvaise qualité et une vie stressante y serait grandement pour quelque chose.

     

    Rapide calcul du pourcentage de morbidité du vilain virus jusqu'en Septembre:

    Si nous prenons en compte le nombre totale de morts mondiaux officiels dus au vilain virus à ce jour où j'avais effectué ces calculs, le 7 Septembre 2020, 880 955 décès, au regard du nombre d'habitants sur terre à cette date, environ 7, 637 milliards, 7 637 000 000, puis que nous en recherchions le pourcentage (je fus contrains de le faire manuellement puisque les calculette de mon ordinateur ne P1050954.JPGpeuvent pas l'effectuer):

    880 955 / 7 637 000 000 x 100 = 0, 0 011 535 % décès.

    Vous remarquerez qu'aucun médiat ne nous transmet ledit pourcentage, comme il peut en être de celui du taux de CO2 dans l'atmosphère qui est, celui-là, si mes souvenirs sont exacts, de 0,04 16 21%, j'avais fait ce dernier le 1er Juillet 2020.

    Ensuite, voulant savoir de ce qu'il en était en France j'ai commencé par chercher le nombre totale de morts à ce jour, ici était noté 30 739 décès.

    Voulant savoir à combien se révèle la population française, le le 7 septembre 2020 j'effectuais ma recherche ainsi: "nombre d'habitants en France 2020" j'obtenais ce nombre : 66, 524 millions,  soit 66 524 000.

  • Remarque sur le temps présent et le proche avenir 3

     

    Ce système économique devrait déjà s'être effondré et pourtant il perdure.

    Ce serait comme si était retiré la moitié de la base d'un château de cartes qui, cependant, s'obstine à rester debout.

    Parler de terribles bulles spéculatives c'est, pour le moins, faire preuve de modération et plus le temps passe, plus cette au-delà de crise sera sévère.

    Alors quoi, que nous vaut ce sursis, cette pause, cette temporisation ?

    La crainte, la peur d'une faillite de l'économie internationale fait que les décideurs font tout pour que cela n'arrive pas, mais malheureusement cette fin est inéluctable.

    Emmanuel Todd, Pierre Jovanovic, entre autres, nous expliquent tout cela bien mieux que je ne pourrais le faire mais ce dernier, dans une interview donnée en Juin de cette année prévoyait, de façon argumentée, cette catastrophe pour la fin 2012, or elle n'a pas eu lieu, d'où mon interrogation.

    Mais une autre question, en écrivant ces lignes, fait jour : si, en effet, la peur de cet effondrement monétaire fait que les décisions sont prisent pour que la date de son avènement recule, cela voudrait-il dire qu'il y a conscience de la condition déplorable de l'économie mondiale ?

    Alors pourquoi les mesures, qu'il serait simples à appliquer, nous est-il expliqué, ne sont-elles pas immédiatement engagée pour nous éviter la pleine banqueroute ou du-moins la réduire ?

    Parce ce que ce ne sont pas seulement les hommes de pouvoir et politiques européens dont il est ici question mais ceux du Moyen-Orient, d'Asie et d'Amérique, voire d'Afrique et qui seraient, réagiraient comme dans la détresse d'un deuil d'où mon intérogation.

    Au-delà de la manipulation néo-libérale à laquelle nous fûmes soumis depuis plus de quarante ans qui commença par les séries américaines pour continuer par la vulgate marchéiste divulguée avec complaisance dans nos médiats, nous trouvons aussi, discrètement dissimulé au sein de notre inconscient, la rassurante présence de ce gendarme absolu que beaucoup crurent être les États-Unis-d'Amérique.

    En fait, ce policier se révèle être le faiseur de désordre.

    Il faut comprendre que nous restons encore psychologiquement dans la terrible angoisse de la guerre froide et les U.S.A. en furent les vainqueurs par K.O., l'U.R.S.S. s'est ruiné à cette course échevelée aux armements (nous pourrions même nous demander si les U.S.A., aussi, ne subissent pas, aujourd'hui, leur ruine en raison même de cette course).

    Les choses, à cette époque, étaient on ne peut plus claires et simples : il y avait deux camps, celui des russes et celui des américains et même ceux se disant indépendant adoptaient, en réalité, la philosophie politico-économique soit de l'un, communiste ou socialiste, soit de l'autre, capitaliste ou social-démocrate.

    Maintenant ce bipartisme, cette dualité a volé en éclat et les lois complexes de la politique reprend naturellement ses droits, les sud-américains l'ont compris les premiers qui reprennent leur indépendance et liberté de peuple parce que leur encombrant voisin n'est plus, depuis longtemps, ce qu'il a pu être hier.

    Je me demande également si ces deux géants, ces empires moribonds ne nous montreraient pas, de par leur disparition, l'exemple de quelque chose de l'ordre d'un principe social : il y aurait les empires détestés, l'U.R.S.S. et les empires révérés, sinon chéris, les U.S.A..

    Ceci dit, ce sera la qualité et la vitesse de réaction de notre président de la république dont dépendra la suite des évènements mondiaux.

    Je me doute que d'écrire cela doit en surprendre plus d'un mais je ne le fais pas par quelque fanfaronnade ou esprit d'excentricité mais bien parce que ce sujet porte sur la perception, qu' à tord ou à raison, une large part de la population mondiale a des français : la révolution.

    C'est en cela que j'écrivais précédemment que « tout le monde lorgne la France ».

    Les révolutions qui eurent lieu dans le sud méditerranéen fait craindre que cela ne se reproduise ailleurs d'autant plus que d'être resté sous le joug, qui de l'Amérique, qui de la Russie a fait perdre, pas seulement à la seule hiérarchie européenne, le goût de la décision murement réfléchie.

    Infantilisés, ces hiérarques ont perdu l'habitude de penser par eux-même et leur choix ne se font pas, le plus souvent, pour l'intérêt général mais bien dans cette idée de faire plaisir au vainqueur de cette guerre larvée entre ces deux anciens maîtres.

    Quand faillira le monde, si notre président de la république n'entame pas rapidement une politique différente de celle menée actuellement, il est à craindre qu'il ne soit balayé par des forces impétueuses, même si il n'est que peu responsable de l'état actuel du pays.

    En réalité, surveillez l'Angleterre qui, bien qu'aujourd'hui à terre, saurait bien nous étonner par un retournement que seul son talent peut permettre, elle a de tout temps eut ce génie d'être en avance sur le reste de l'Europe, la première révolution fut le fait des anglais, qui s'en souvient ?

    La nôtre suivit un siècle après.

    Mais autant la Grande-Bretagne conservât ses institutions, autant la France renversât la table, là est la différence.

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! »

    Winston Churchill

     

    THEURIC

  • Réflexion sur la situation US et au-delà, par l'imagination.

    Pour avoir une idée de la situation aux États-Unis-d'Amérique et au vu du peu d'informations qui me parviennent en tant que non anglophone, il faut, à mon sens, résumer ce que l'on en sait, puis utiliser de son imagination pour parvenir à en conceptualiser l'état.

    Qu'en savons(de Marseille)-nous?

    Comme j'ai pu l'expliquer par le passé, en juillet 2018 (en deuxième partie), les USA et leurs possessions, les pays de l'UE et le Japon, suivent une trajectoire similaire mais inversée, en miroir, de ce qui avait prévalu lors de l'effondrement de l'Union-Soviétique précédée de la disparition du pacte de Varsovie.

    Puis, dans un  billet suivant, en Août 2018, j'y avait expliqué que dans un système politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, il n'était pas possible de le réformer sauf à ce que cela ne le conduise à sa inéluctable destruction, bien que j'en avais écarté, à l'époque, l'empireP1020049.JPG US, ne me contentant d'effectuer cette analyse seulement pour l'Union-Européenne.

    Ce verrouillage étant dû à sa constitution, totalement dépassée, écrite au XVIII° siècle pour une population à l'époque réduite, vivant dans un petit nombre d'états rassemblés sur la  cote nord est des USA, à la suite d'une guerre de libération d'avec l'empire britannique d'alors, aidé en cela par la France de Louis XVI et l'Espagne, ainsi que d'un dogmatiste obtus de ses élites, quasi originel.

    Je vous reporte, pour la seconde fois sur ce que j'y notais sur le sujet de ce verrouillage, ici il sera raccourci à l'essentiel:

    (Les raisons en sont qu'à ce moment là trois forces fortement antagonistes apparaissent:

    1)-la première critique et réformatrice;

    2)-la seconde conservatrice;

    3)-la troisième subversive et dissolvante.

    Ceci accompagné d'une grave perturbation du fonctionnement de ce système politique.

    Cette troisième est, au début, relativement discrète, probablement ne se P1020088.JPGreconnaissant pas comme telle et est même plutôt faible, se trouvant fortement décalée du centre du pouvoir.

    Les luttes internes des deux autres forces tendent à désorganiser le fonctionnement du-dit système, les affaiblissent l'une et l'autre et, surtout, en rendent visibles les incohérences structurelles aux populations et, dès lors, en en accroissant le rejet.

    Tout cela mène à une instabilité organisationnelle de ce système politique qui s'affaiblit mécaniquement.

    Ceci accompagné de la monté en puissance de la force subversive qui, en raison même de cette instabilité, toujours génératrice d'une forme ou d'une autre de violence, se radicalise puis prend le pouvoir, soit en achevant la destruction de ce système, soit après que celui-ci se soit autodétruit.)

    Or, hier au soir je me suis rendu compte qu'en fait, au même titre que l'Union-européenne, les Etasunis suivent un mécanisme tout aussi semblable que l'URSS, de surcroit, du-moins de ce que j'en sais des forces qui s'exprimaient en cette dernière, en une complexité politique US importante due à sa désorganisation croissante.

    Que nous résumions ces trois forces en jeu outre-atlantique:P1020188.JPG

    1)-La critique et réformatrice est représenté par Monsieur Trump, ses électeurs, de la part industrielle de l'oligarchie et peut-être d'un tiers de l'armée;

    2)-La conservatrice est visible de par l'état profond (les services secrets et les va-t-en-guerre politiques ou vrais faucons), l'oligarchie monétariste bancaire et spéculative, le complexe militaro-industriel et encore, peut-être, un autre tiers de la même armée(?);

    3)-La subversive et dissolvante, qui me reste hypothétique, composée d'une mouvance, pas seulement populaire de ce que j'ai pu en voir, entre une sociale-démocratie à l'européenne des années 60 et d'un communisme, européen également, des années 20 à 40 (qui ne sont pas vraiment les mêmes) qu'il est possible de voir s'exprimer sur le WSWS entre-autre, voire à ce que des courants soient proche de l'anarchisme, plus, toujours de façon incertaine, le dernier tiers de l'armée US s'égrainant suivant ces obédiences ( Tulsi Gabbard, plutôt sociale-démocrate, retenez ce nom ).

    Le tout ayant des accointances plus ou moins importantes avec le personnel politique national et des états de l'union.

    Là où ça devient intéressant c'est que, si nous nous y penchons par une expérience de pensée, nous nous apercevrions que, possiblement (je reste prudent), chacune de ces trois forces sont divisées:

    P1030112.JPG1)-Donald Trump, dit Mr. Coincoin, est pris entre les isolationnistes stricto sensu voulant refermer les frontières rapidement, ceux qui patientent d'installer cet isolationnisme qu'après que la réindustrialisation du pays atteindra un niveau satisfaisant et les impériaux qui veulent perpétuer la domination étasunienne, au moins en Amérique-du-Sud, voire de conserver un pied-à-terre au Proche-Orient, en Israël et en Arabie-Séoudite (le pétrole), tout en réindustrialisant le pays.

    L'armée qui lui est liée ne réagissant hors de tout ordre que si le président était en danger;

    2)-Les conservateurs ne peuvent qu'être divisés à cause de leurs intérêts divergents:

    a) l'état profond, ces vrais faucons, veut absolument que les États-Unis-d'Amérique reste un empire en raison de leur croyance en leur destinée manifeste et leur mythe  d'un présupposé exceptionnalisme de leur pays et de leur peuple.

    Nous ne pouvons qu'imaginer que les porteurs anciens de ce dogme ne peuvent qu'être devenus vieux ou morts et que les jeunes qu'ils avaient nommés pour les seconder et ayant pris depuis le pouvoir dans les services de renseignement, ayant aujourd'hui dans les 40 à 50 ans, souffrent d'une grave incompétence, cesP1030464.JPG anciens les ayant choisi pour leur obéissance et non pas pour leur intelligence, de peur qu'il ne les renversent;

    b) l'oligarchie financière, la ploutocratie, n'est intéressée que par les gains qu'elle peut accumuler.

    Or c'est tout le système économique US qui se trouve être totalement déstabilisé en raison des sommes colossales des dettes de toutes sortes, il n'est plus que les QE qui le fait tenir encore debout, comme en Europe, en Chine, au Japon et partout ailleurs.

    Dans le même temps elle est d'accord avec Mr. Coincoin pour que la FED, la banque centrale US, fasse descendre ses taux de prêt ou taux directeurs, jusqu'au zéro, la FED, justement, ayant injecté 128 milliards de dollar dans le bazar, mais les acteurs monétaristes craignent que la guerre économique d'avec la Chine ne les ruine, tout comme la fin des guerres conventionnelles qui les enrichissent;

    c) le complexe militaro-industriel, justement, rempli de prévaricateurs et autres escrocs, se trouve scindé entre, par exemple, les fabricants du F35, de Lockheed Martin, qui ont, grâce au Donald, vendu leur fer-à-repassé aux belges, britanniques et polonais rubis sur l'ongle, et ceux qui voient dans les guerres menées au Proche-Orient l'occasion de vendre leur marchandise.

    P1030469.JPGGuerres  que Trump voudrait voir cesser parce que coûtant extrêmement cher;

    d) la partie de l'armée va-en-guerre ne souhaitant qu'une chose, combattre les ennemis qui lui a été désigné et ne comprend pas que l'on puisse l'en écarter en rapatriant les troupes.

    3)-Ce que l'histoire montre c'est qu'il y a un désaccord formel, voire absolu, entre les différentes composantes socialistes et communistes, qui peuvent, toutefois, s'allier momentanément contre un ennemi commun, ce sont:

    a) une sociale-démocratie dont le but est de réguler le capitalisme par l'état (ce que nos socialistes et communistes gouvernementaux ne font plus);

    b) un communisme qui veut, lui, une économie étatique plus ou moins poussée suivant les obédiences;

    c) un anarchisme qui désirerait, plus ou moins là encore une suppression de l'état suivant ses différentes mouvances .

    Il est à noter qu'en ce cas sa portion d'armée que je suppute et que je définis du tiers restant serait la moins obéissante du reste des troupes et pourrait avoir de réelles velléités séditieuses.P1010825.JPG

    Comme je viens de le montrer, bien que cela va de soi je n'en aie pas vraiment de preuve, quoi que cela me paraît logique, le paysage politique de l'empire US ne peut qu'être qu'un foutoir sans pareil et la situation pourrait être infiniment pire que ce que j'en raconte.

    A la dangereuse incompétence des uns, la colère et la haine des autres, son verrouillage politique noté plus haut, la lenteur évidente de sa réindustrialisation, ses dettes et sa sur-profusion monétaire ainsi que ses faiblesses économiques liées, sa chaîne hiérarchique administrative, économique et politique remplie de malhonnêtes et de fripouilles et un peuple qui, pour une partie importante, se retrouve à vivre en plein tiers monde, sans compter tous ces gens grandement armés, ce pays se retrouve au  bord d'un très grand précipice.

    A un moment ou à un autre cela ne peut que dégénérer d'une manière ou d'une autre.

    Je ne sais pas si vraiment elle se produirait,, si elle advenait quel pourrait en être l'élément déclencheur, qui pourrait être infime, ni sa forme, mais, plus encore qu'il y a une décennie, le risque d'une guerre civile n'y est pas à exclure, loin de là.

    D'en comprendre la possibilité, voire la forte probabilité qui s'accroit chaque jour nous permettant, du-moins, de ne pas souffrir d'un choc traumatique quelconque en l'apprenant si cela devait P1010158.JPGavoir lieu.

     

     

    THEURIC

     

  • De la chaleur climatique fantasmatique aux égarements psychologique collectifs.

    (Mon blog a bogué, le voici remis à l'endroit.)

    (Psychologique et non pas spychologique, j'en fais un beau, de spychologuqe, hé, banane, et la banane, c'est moi!)

    Le présupposé réchauffement climatique anthropogénique est, à mon sens, ni une théorie, ni une hypothèse, ni même une vague idée, mais juste l'une des nombreuses résultantes d'une grave instabilité psychologique collective.

    En cela, cette chimère exprime quelque chose.

    Cette chose ne se situant pas dans le domaine de la science climatique mais dans la profondeur de notre psyché.

    D'autres signes le montre, comme il peut en être de l'amour immodéré des puissances monétaristes au sein des gouvernements de l'union et de l'Union-Européenne elle-même, dont les banques Rothschild et Goldman abeille.jpgSachs, grands pourvoyeurs et employeurs de nos élites zélées (macron en sortirait), sont les plus puissantes, visibles et nuisibles.

    Il en est de même d'une représentation exagéré des États-Unis-d'Amérique en tant que parangon de modernité, de puissance et de démocratie et symbole de la vertu.

    Si Monsieur Trump est haï c'est surtout que de part sa simple présence en tant que président de l'empire U.S., il montre et démontre, en raison de sa vulgarité naturelle, que la représentation qu'il se fait en Europe et en France de cette nation n'est pas telle qu'elle peut généralement se fantasmer.

    L'indépassabilité de la construction européenne et la négation de son triple verrouillage, politique, idéologique et institutionnelle, et ses effets autodestructeurs font également partie des symptômes de cette instabilité émotionnelle collective européenne.

    La détestation de la Russie fait également parti de ces obsessions, où il est possible d'entendre que le froid auquel nous nous confrontons aujourd'hui proviendrait de là-bas, par une vague Moscou/Paris, comme une sorte d'accusation, un reproche voilée.

    Sans compter tout ce qui peut se raconter au sujet de Monsieur Poutine et de ses services.

    Mais là où nous pouvons, sans hésitation, parler de délire, c'est quand nous apprenons que des nazis sont au gouvernement ukrainien, auquel l'O.T.A.N., donc la France, est allié, quand dans le même temps de longues émissions télés se font sur la Shoas.DSC_9621.JPG

    Ou quand, dans  nos mêmes médiats, se poussent de hauts cris au sujet du bombardement de la Goutha par le gouvernement syrien, où des extrémistes islamistes lié à Al Qaïda, se terrent, extrémistes que l'O.T.A.N., dont fait, là encore, parti la France, a armé, et qui, peut-être, put téléguidé l'un ou l'autre des attentats qui eurent lieu dans notre pays.

    Ces quelques exemples montrent cette instabilité psychologique, d'une partie de la population, certes, mais surtout d'une immense majorité de l'élite économique, politique et journalistique française, européenne et étasunienne.

    C'est donc de cette instabilité là que je me vais tenter d'analyser en m'appuyant sur la moins que supputation de ce présupposé réchauffement climatique anthropogénique (un refroidissement serait en tous points infiniment plus destructeur et meurtrier et ce serait vers quoi nous nous dirigeons).

    P1000816.JPGCe texte plus avant que je vous propose est le copié-collé retravaillé d'un commentaire que j'avais laissé ici .

    Qu'est-ce que sont les symboles, sinon les images archaïques inconscientes, un pré-câblage neuronale en quelque sorte, qui s'expriment, entre-autres, lors de nos rêves pour nous aider à donner sens à ce que nous vivons et avons vécu, ou qui peuvent nous faire prendre des décisions, bonne ou mauvaise, peu importe, sans que nous ne nous en rendions toujours compte, ce sont les archétypes.

    Ces symboles s'expriment aussi lorsqu'il y a dissensions entre ce qui nous fait humain et le vécu, ils permettent ainsi, vaille que vaille, à ce que la personne, le groupe et/ou la société s'adaptent à leur propre civilisation.

    Collectivement cela peut s'exprimer de diverses façons, cheminsP1000859.JPG initiatiques, prières, rites, etc...

    Ça c'est le fait religieux (je suis athée...) ce qui est autre chose que la foi (...métaphysicien).

    La particularité de notre époque est que tout valant tout, nous nous retrouvons à faire face à une indétermination conceptuelle de la valeur de nos actes et actions, de nos pensées, de notre  socialité et sociabilité, de notre fonction et métier, de notre identité, tant sexuée, sociale, familiale, de la nôtre propre, donc psychique aussi et surtout.....

    Et qu'à ceci soit triplé d'un violent effondrement idéologique et d'un long éloignement à la religion, sans que rien ne soit venu pour en combler ce vide psychologique, ce sont les archétypes qui, si je puis dire, en sont venu à prendre les décisions pour combler cette indétermination mortifère, cette béance laissé, ce délaissement de soi, hormis dans la seule apparence.

    Ce vide est celui du sens, donc celui de la vie.

    En fait, ce à quoi nous assistons c'est, par ce fantasme d'un réchauffement climatique anthropogénique, la tentative désespérée de notre psyché profonde collective, donc de l'addition de celle d'une large majorité d'entre-nous, de retrouver une harmonie entre pensée, conscient et inconscient, de retrouver un tant soit peu du sens de l'existence et de l'existant.

    P1000753 - Copie.JPGIl est à remarquer la culpabilité sous-jacente, la haute chaleur ayant trait à l'enfer des pécheurs, qu'il y a de considérer que ce soit l'Être Humain qui est en train de détruire la planète, je ne fais là que traduire l'expression: "il faut sauver la planète!".

    Penser cette culpabilité (d'autres aussi nous travaillent de l'intérieur, dont deux guerres mondiales), dont là encore l'origine archétypale est notable, démontre une responsabilité, moderne au demeurant, de notre espèce envers la vie, oui, mais de quelle vie s'agit-il?

    Celle de la planète, de la vie, de sa vie ou de la vie psychique?

    Je dirais surtout que c'est d'abord de cette dernière que notre inconscient collectif nous montre, en raison même de notre malsaine indétermination.

    Nous ne pouvons en effet faire sens du monde et du vécu si nous ne commençons pas par faire sens d'abord en nous, de nous comprendre de ce que et de qui nous sommes, de saisir la responsabilité de comprendre le sens de notre humanité, ad minima de faire la démarche d'être dans la décision de vouloir comprendre cela (de toute façon c'est un cheminement quasiment sans fin).

    Ou du-moins, comme nos anciens, de vivre le ce que et qui nous sommes, il est vrai sans vraiment le comprendre, mais de le vivre vraiment au travers des diverses rites religieux ou par l'adoption d'un rigorisme P1000889.JPGpolitique il est vrai souvent dangereux.

    Cela venant, entre-autre, de ce que nous confondons individualisme, qui est la recherche des seuls plaisirs et pouvoirs, avec individualité qui est la responsabilité d'être en tant qu'Être Humain, responsabilité individuelle autant que collective.

    Il s'agit donc de la compensation collective d'une instabilité psychologique grave due à une modernité que nous ne comprenons pas parce que celle-ci nous a conduit à une acculturation plus ou moins importante suivant les pays, les peuples et leur liens, aussi, entre leur passé et leur présent (ce à quoi les russes se sont éloignés, d'où la haine envers la Russie).

    Parce que c'est une compensation psychique, vouloir montrer l'inanité de l'idée même de cet insane présupposé réchauffement, qui entre en contradiction formelle d'avec la réalité scientifique, ne peut que générer une angoisse importante.

    D'où la violence avec laquelle les porteurs de cette inexistante abstraction réagissent, en projetant leur malêtre intérieur, leurs profondes angoisses existentielles, sur leurs contradicteurs, allant jusqu'à l'injure en s'empêchant encore à la violence physique.

    P1000896.JPGToutefois nous pouvons observer la puissante censure sur ce sujet et sur bien d'autres, ainsi avons-nous vu deux journalistes météos être chassés des chaînes publiques pour avoir simplement eu l’audace de simplement questionner la réalité de cette abstraction.

    Pourquoi donc fais-je le lien entre le dit supposé réchauffement et la béatitude, pour ne pas dire l'exaltation envers le monde américain et l'Union-Européenne, ainsi que tout ce qui les entoure, entre-autre l'imbécile théorie du genre, qui éprend autant l'élite politique, journalistique qu'économique et, ce, même si c'est, à terme, évidemment, à leur propre dépend?

    En raison même de ce vide de sens mortifère provenant de cette indétermination psychique qui est leur, processus qui s'est aussi, en un degrés moindre, répandu dans la classe-moyenne haute et intermédiaire, même chez des universitaires et scientifiques hautement instruits (le reste de la population étant infiniment moins touché par ces errements).

    Classe-moyenne, d'ailleurs, qui en vient à se détourner progressivement de cet ensemble de chimères, si je puis dire, morceau par morceau, certains rejetant les unes tout en approuvant les autres et vice et versa.

    Dans leur recherche d'une identité pour fuir leur indétermination psychique, ces élites oligarchiques se voudraient américains, c'est pourquoi elles obéissent autant aux désidératas étasuniens que du bureau deP1010129.JPG l'Union-Européenne, le second représentant les États-Unis-d'Amérique fantasmé.

    Bureau de l'U.E. ainsi que toute son administration, la majorité des élus de l'assemblée européenne aussi que les gouvernements des pays de l'U.E. se pensant eux-mêmes détenteurs des États-Unis-d'Europe en une illusion plus ou moins inconsciente, d'où leur appropriation pleine et entière, plus même, caricaturale, de l'idéologie néolibérale anglo-saxonne que les britanniques et une majorité d'étasuniens remettent désormais en question, voire en cause.

    C'est sur ce terreau fertile quasiment hallucinatoire que s'assoie l’hégémonie impériale U.S. sur l'Europe et, ce, depuis des décennies.

    Oligarchie U.S. en proie aux mêmes tourments, c'est la raison même pour laquelle elle refuse toute tentative de réforme de l'empire, son sentiment de domination impériale lui donnant l'impression, fausse, d'avoir une identité, d'où sa haine envers Monsieur Trump, représentant, de plus, à leur idée, le peuple, voire la masse populacière (ce que nos propres oligarques considèrent également, d'où aussi leur détestation du président étasunien et celle de leur population).

    P1010109.JPGDorénavant l'oligarchie européenne et française se retrouve entre deux feux, d'un coté les conservateurs réactionnaires U.S. qui considèrent comme justifié que l'empire vole les richesses européennes, donc celles de cette oligarchie naïve, et, ce, à n'importe quel prix.

    De l'autre les réformateurs U.S. qui, voulant abattre les précédents dans leur intention de réformes impériales, ne peuvent que rechercher à les atteindre en menant à la faillite des banques européennes trop grosses pour faire faillite, celles qui ont des liens trop étroits avec les deux banques U.S. sus-nommées, Rothschild et Goldman Sachs (je ne peux pas dire lesquelles, j'espère que celle où j'ai mon compte n'est pas de celles-là).

    Toujours est-il que cette lutte interne à l'empire peut être le déclencheur de cette faillite mondiale cataclysmique dont je fais état depuis tant de temps.

    Cet effondrement économique international ne pouvant que mener autant à la disparition de l'Union-Européenne qu'à celle de cet ensemble hétéroclite de dogmes et à leurs porteurs les plus intransigeants.

    Ce qui ne pourra que mener à un nouveau vide puisque cet ensemble dogmatique, ainsi que ce qui soutient ceux bataillant contre, disparaîtra avec inéluctablement.P1010035.JPG

    Ce qui mènera à ce que j'appelle une rétrogression historique (j'en donne la définition en bas de cette page), processus d'ailleurs en ce moment en cours, la floraison des barbes, similaires à celles qui avaient cours lors de la troisième république, et Monsieur Macron agissant, à son insu, d'une manière semblable à Napoléon III, n'en étant que l'une des preuves.

    C'est pourquoi que les églises, dans le futur, se remplissent de nouveau ne serait pas quelque chose qui me surprendrait, je trouverais ça logique et même cohérent.

    Que le patriotisme (la terre), que Monsieur Asselineau et son parti, l'U.P.R., représente d'ores et déjà, et même le nationalisme (le peuple), jusqu'au plus échevelé, revienne sur le devant de la scène me parais aussi du plus pur des naturels.

    Que l'anarchisme, déjà en voie de développement, en vienne à s'étendre me semble également dans l'ordre du probable.

    Ceci étant dû à ce que le néolibéralisme, la masse dogmatique qui l'accompagne et sa couverture culpabilisante, le réchauffement climatique anthropogénique, qui couvraient le vide psychologique dû à l'indétermination du sens du vécu, aura entièrement, ou presque, disparu.

    P1010126.JPGUn tel vide ne pouvant que demander à être comblé par autre chose, or, puisque aucune doctrine nouvelle ne vient donner du sens à cette vacuité, ce ne pourra qu'être celles anciennes qui viendront assouvir ce manque cruel.

    Cruauté en raison de la douleur psychique intense que ce sentiment de néant donne, douleur insensible mais bien là, compensée par tout ce tas de trucs et de machins que nous connaissons si bien et dont je viens de relater de ce qui en est, à mon avis, de son origine.

    En effet, d'autres, et nombreux, symptômes de ce mal étrange nous assaillent encore, mais ce présupposé réchauffement climatique anthropogénique est peut-être l'un de ceux, voire celui des plus importants, tant dans sa fonction de compensation psychique, que dans celle symbolique.

     

     

    THEURICP1010164.JPG

  • Réflexions sur notre gouvernement et ses affidés.

    Monsieur et Madame Lézard des Murailles, Podarcis muralis, nous donnent une séance porno dont sortirons ensuite des petits.

     

    Bonjour chers lecteurs,

     

    Avant-propos:

    Je tiens à rectifier une erreur faite par le passé, le néologisme complotiste renverrait à qui perçoit un complot, sinon celui qui en fomente un est un comploteur, cependant il est vrai que ce premier mot fut inventé pour dégrader le message de celui en désaccord avec le discours officiel et pour flétrir l'honorabilité de son porteur.P1000814.JPG

     

    Il est normal qu'au vu de la masse des mensonges qui peuvent nous être déversée par nos médiats aux ordres, autant que de celle qu'il nous est donnée d'entendre de part notre gouvernement, ainsi que de celle provenant de quelques médecins proche de celui de Molière, les seuls pouvant s'exprimer dorénavant à la télé.

    Il est normal, dis-je, que nous puissions les considérer comme ayant quelques problèmes mentaux collectifs.

    Or, il n'en est rien.

    Ou, si l'on peut le dire ainsi, s'ils souffrent d'un mal quelconque ce serait celui d'une idéologie bien trop prépotente, leur composition de sens leur étant verrouillé, en raison d'une stratification d'icelui, qui les rendent aveugles et sourds à tout ce qui n'entre pas dans l'ordre de leur dogme.

    Son nom, en un néologisme personnel, résume en lui seul sa nature: l'américanolâtrie.

    ( Américanolâtre est donc un néologisme basé sur idolâtre ⇒ fanatique, du nom ⇨ "Amérique" suivit du suffixe ⇨ -lâtre, montrant ici son acception péjoratif et dépréciatif, ainsi que de sa dimension quasiment religieuse.

    Un second, construit d'une base semblable, eurolâtre, entend désigner autant les amoureux transits et irréfléchis de P1000824.JPGl'Union-Européenne aussi que de l'euro, étant entendu que ces trois tendances sont intimement liées. )

    Percevant, plus ou moins confusément, que les Etats-Unis-d'Amérique tendent vers leur disparition, sinon en tant que pays, du-moins, d'évidence, en tant qu'empire, la mouvance pro-américaine européenne, en ce moindre exemple, projette par inversion ladite prochaine disparition de leur propre civilisation en une façon de fantasme, ceci en l'annonçant, soit que la civilisation européenne ne sera bientôt plus.

    Une civilisation ne disparaît pas, ou rarement, elle évolue, en revanche tous les empires se sont inéluctablement éteints pour les raisons que j'avais évoqué ici en Avril 2018 (billet, datant quelque peu, que, peut-être, je reprendrai pour le retravailler).

    N'oublions pas, comme je l'y avais écrit, que toute soumission tend à diminuer nos capacités mentales, or l'intelligence ne peut pas être soumise, sauf à se restreindre inéluctablement.

    Je vous propose ici que nous fassions l'essai de tenter de percevoir quels sont les soubassements qui entendent leurs comportements.

    Puis, en seconde partie, je déclinerais les dangers futurs potentiels desquels il est probable contre lesquels  ils se devront de se confronter, puis, en troisième, je vous exposerai quelques conseils d'actions de mon cru pour que vous, amis et invisibles lecteurs, vous ne vous laissiez en rien ni vous angoisser inutilement, sauf si, bien sûr, votre ruine advient, ni que vous soyez portés par les passions collectives futures qui, je le pressens, pourraient mener la population à quelques exactions extrêmes.P1010077.JPG

     

    Des soubassements psychologiques plausibles de nos élites nationaux et européens:

    Quand bien même fais-je état ici de la situation française, il ne m'est pas loin de considérer qu'il en est de même, voire parfois en une situation pire, dans les pays grandement assujettis à l'empire thalassocratique US.

    Leur doctrine de base c'est l'économisme dogmatique spéculateur, en un magma explicatif abscons en un exact inverse du capitalisme.

    Or, il est de fait que les événements actuels tendent vers la caricature de leur système de pensée: ledit capitalisme vrai est industriel et industrieux, l'économie proposé aujourd'hui par tous ces olibrius n'est plus que purement monétariste (j'y reviendrai).

    Notre second confinement, suivant notre désindustrialisation multidécennale, ne pouvant que mener à la faillite de l'Europe, des USA et du reste de l'Occident, voire tous les pays à l'échelle internationale.

    Leur politique monétaire détruisant les monnaies par leur hyper-production, et que, P1020088.JPGde plus, le rachat par les banques centrales des titres, actions et autres mène, à terme et de fait, les états à être les détenteurs publics des avoirs et entreprises privés.

    En une sorte d'étatisation contradictoire d'avec leur credo affiché.

    Là se trouve l'une des règles d'or de tous ceux qui décident pour la collectivité: si n'est pas pris en compte, lors de décisions, leurs effets potentiellement désastreux, les résultantes peuvent se révéler, à terme, inverses du but visé originellement.

    Si tant est qu'à l'époque, aux alentours des années 60 à 70, le moindre but n'ait été visé, déjà à ce moment-là les objectifs à atteindre ne devaient pas s'étendre à plus que de quelques petites années.

    Quoi qu'il en soit de ce passé, notre présent montre autant une accélération événementielle que de ce que cette mouvance eurolâtre et américanolâtre tend vers une grande instabilité économique, politique et, je le suggère, psychosociologique.

    Certains la dirait devenue autiste, voire folle, je parlerais plutôt d'aveuglement et de surdité dû à leur éloignement d'avec la réalité, ceci pour pouvoir rester en lien individuel et collectif d'avec leurs croyances qui, cela est visible, se délite dans les faits.

    Ainsi, il ne s'agit pas pour eux de tenter, comme le fait Monsieur Trump et sonP1030112.JPG équipe, de sauver leur nation en la réindustrialisant, mais plutôt de faire survivre leur dogme néolibéral et, intimement lié, leur adoration fanatique pour les USA, non pas dans leur réalité, mais à leurs propres yeux.

    Ceci parce qu'ils sont incapable d'agir autrement puisqu'ils sont pris entre plusieurs contraintes, celles dues à notre appartenance et à leur emprise psychologique par l'empire US démocrate, ainsi qu'à l'union en tant que la créature de ce dernier, également à leur obéissance formelle à l'un et à l'autre, à cette situation politique et économique déplorable des deux sus-cités et à l'exaspération grandissante de la population.

    ( Etant entendu  qu'aux USA, le parti démocrate exprime la mouvance similaire en son inverse, c'est lui qui incarne en effet, sous forme de leur donneur d'ordre, l'aspect oligarchique, ploutocratique, entre-autre des GAFAM,  en tant que représentant de l'angle monétariste de l'empire, celui républicain en prenant progressivement, dès l'élection de Donald Trump, une position industrielle.

    Ce sont ces deux facettes impériales, dont je ne suis ni pour l'un, ni pour l'autre, qui, en ce moment même, se disputent le pouvoir, l'état profond s'étant, quand à lui, sûrement scindé en cette double composante. )

    Les faiblesses de Tonton Sam, manifeste lors de ses élections actuelles, affolent plus que tout notre mouvance eurocratique américanolâtre, ce qui est largement perceptible de par le fait que nos médiats officiels ne nous en parlent pas, nous P1040547.JPGcachent même les fantastiques malversations desdits (pseudos)démocrates qui eurent lieux lors de ce suffrage non achevé aux Etats-Unis-d'Amérique.

    Ne nous contant que les frasques réels ou  supposés de Mr. Trump, tout en nous exhortant, d'une manière absurde, de voter pour le parti démocrate tout au long de leur campagne électorale, suivi d'une joie étrange dès lors que les médiats officiels US annoncèrent la (parait-il) victoire de Mr. Biden.

    Au-delà des journalistes qui, pour nombre d'entre-eux, doivent commencer à se poser de sérieuses questions mais n'en disent mot de peur du chômage, les propriétaires de nos médiats, tout comme notre gouvernement, ayant déjà prononcé son entière dépendance à Biden, ainsi que le firent tous les partis politiques et les chefs de gouvernement de l'union, montrent à la face du monde leur servitude pleine et entière à cette tricheuse faction.

    Mais quels sont les soubassements psychologiques de toutes leurs turpitudes aux uns comme aux autres?

    Comme je l'ai écrit plus haut, la notion d'aveuglement et de surdité y est au centre, lié à leur double contrainte de faire survivre le système monétariste et leur plate américanolâtrie, tout en niant résolument toutes les conséquences de leurs actes.

    Ceci en se pensant démocrate (non pas entièrement dans le sens parti US), bienfaisant, ne faisant qu'agir pour le bien de la société.P1050226.JPG

    Faire le bien, pour les élites françaises et européennes, consiste à acheter un vaccin US inutile (un traitement existe), nous obliger à le prendre, après nous avoir fait paniquer tout l'été, puis de nous avoir enfermé chez-nous en Septembre, en donnant plein pouvoir à l'exécutif, réduisant par là même le législatif devenu purement godillot, en détruisant d'évidence la démocratie.

    Dans leur esprit, mentir sans cesse à la population, la rendre folle de rester chez-elle, frapper et asphyxier les manifestants paisible, même les plus jeunes, causer des traumatismes aux enfants par des messages angoissants répétitif, risquer un traitement peut-être dangereux ou alors sans produit actif..., n'est en rien maléfique puisque le bien est de sauver l'empire Etats-Unis-d'Amérique, le reste ne leur étant d'aucune espèce d'importance: ils ne travaillent ni pour leur pays, ni pour l'Union-européenne.

    Ils considèrent même l'ensemble comme étant de l'ordre de la morale.

    En quelque sorte, il mentent en considérant que ce ne sont pas des mensonges puisque ce qui est bon pour l'Amérique est bon pour le monde.

    Écartent tout ce qui gêne leur fumeux évangile en ne visant, pour l'instant, que les personnalités les plus médiatiquement visibles, à l'exemple du professeur Perronne de par la fermeture de son hôpital.

    (A quand les premières arrestations politiques?)

    P1050125.JPGOnt-ils conscience d'agir comme ils le font?

    Oui, mais celle-ci est confuse, vaguement justifié par des arguties qu'ils s'échangent, peut-être même en une sorte de réitération, leur permettant de se convaincre mutuellement à leurs propres yeux de leurs biens fondés.

  • De la prédictivité.

    Préambule:

    Je me dois, tout d'abord, m'expliquer des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit depuis près d'un mois et demi.

    Au décès de ma mère  en Mars et de la réorganisation de ma vie qui ne peut qu'accompagner mon deuil, je devais tout autant me débarrasser définitivement de ce pseudo-pote qu'est le pervers narcissique dont je vous avais fait état en Septembre et Octobre de l' année dernière.

    Il avais laissé chez-moi une multitude de choses, derniers liens qui subsistait de cette fausse amitié, ce qui, je m'en rend compte aujourd'hui, embrouillait d'un bon peu mon esprit, il est venu les récupérer il y a de cela un peu plus d'une semaine, c'est pourquoi, maintenant, je peux de nouveau m'épancher ici de mes conceptionsP1010793.JPG iconoclastes.

    De plus, de ce deuil de ma mère qui n'est jamais vraiment une chose simple, je dois réaménager mon emploi du temps puisque, depuis 8 ans environ, je faisais la navette de chez moi à chez elle, d'une heure et demi de route, pour lui tenir compagnie une semaine sur deux.

    Cette triple contrainte une fois disparue laissait en moi un compréhensible sentiment de vide qui s'acheva lorsque le malade mental qui me manipulait me libéra définitivement de son empreinte en emportant ses encombrants.

    C'est pourquoi j'ai pu écrire trois longs textes desquels je n'ai pu aboutir ni publier, n'ayant pas pu, pour se faire, retrouvé une stabilité suffisante.

    Bon, vu votre long temps d'attente je vous laisse un billet aux mensurations respectables, vous y aurez de quoi lire en vous y laissant en profonde réflexion.

     

    Prologue:

    Tant que l’on tiendra pour des demi-dieux omniscient et que tous voudront ressembler à ces êtres cupides, stupides, primitifs et ignares que l’on appelle les oligarques, ceci pour la seule raison de leur richesse monétaire, ainsi que de lorgner avec envie de l’autre coté de l’Atlantique, en direction de l’ultime empire en P1010827.JPGpleine décadence, les États-Unis-d'Amérique, en voulant faire de l'Europe un même empire, en pire, ou de n'avoir comme désir que de se vouloir devenir cet allemand toujours souffrant de son antédiluvien hybris, ceci dans la détestation de soi en tant que français, nous ne serons pas capable d’une efficacité quelconque.
    Le problème des personnes et des peuples intelligents provient de quand ils se pensent plus sots que des crétins desquels ils sont en relation ou quand ils désirent suivre la folie des autres.
    La bêtise et la passion sont comme des pandémies, elle se propagent et se partagent, de çà, c'est mon expérience qui me le susurre.

     

    Avant-propos:

    Ceci dit, venons-en au titre de ce billet, soit la prédictivité.

    J'ai inventé ce néologisme pour désigner notre capacité, plus ou moins efficace, de prévoir certains événements futurs, majoritairement dans les grandes lignes, que ce soit par intuition et/ou réflexion.

    Je n'y écarte pas les phénomène de voyance qui, à mon sens, appartiennent de la même dimension que la synchronicité, je ne vais ici que frôler ces deux sujets, ne lesinflorescence de mahonia ayant pas encore vraiment conceptualisé, mais, contrairement à ce qu'il s'en dit, l’a-causalité y est impossible, ce n'est pas en effet la causalité qui y est en jeu mais la nature du temps qui, de ce fait, n'est pas tel qu'il est perçu.

    Il n'y a pas, il n'existe pas de paradoxe temporel mais une inconnaissance de ce que peut être que le temps.

    Mais de conceptualiser cela va me nécessité de longues réflexions et j'en ferai peut-être cas un jour.

    J'y préfère pour l'instant de ne me pencher que sur les processus de causes et d'effets, si je puis dire mécaniques, en montrant que, déjà, de percevoir les règles et lois qui président aux situations peut permettre, dans les grandes lignes, de concevoir la dynamique historique du moment et, dès lors, d'en extrapoler un avenir d'un plausible au probable.

    Je vais donc tenter de dégager quelques outils qui vous permettront de mieux comprendre ce vers quoi nous allons.

    J'ai décidé d'être plus rude dans mes écrits, la raison en étant que nous nous rapprochons de la dernière phase de désintégration de la société néolibérale internationale à la forte tendance haute-moyenâgeuse, il me faut donc secouer mes lecteurs bien plus qu'à présent.

    Je centre toujours mes réflexions sur la France, autant parce que c'est mon pays, que j'y connais plus de faits, que parce qu'il est de nature de se retrouver au centre de toutes les attentions internationales, ceci d'autant plus depuis l'advenue du P1010336.JPGtraité d'Aix-La-Chapelle et du mouvement des gilettistes (J'abandonne définitivement le terme gilet  jaune qui, en réalité, est infantile et infantilisant.).

     

    Les ferments de nos divagations:

    Pour pouvoir comprendre le fond originel des folies de notre époque, l'ouvrage d'un anthropologue étasunien publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée", est d'une grande importance (lecture que je vous recommande vivement) où il y écrit ceci à la page 130 à la dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure des cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    ( Dans cet ouvrage, il y montrait que dans l'île britannique de James, aux dimensions limitées, des cerfs y vivaient sans prédateur (je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui) mais mourraient en grand nombre de façon cyclique, du fait du seul stress dû à leur surpopulation, puisque il y avait encore suffisamment de végétaux pour alimenter tous ces animaux.P1010730.JPG

    Il est aussi à remarquer que la fameuse grippe espagnole,  de 1917/18 à 1919, qui fut plus meurtrière que la guerre elle-même, fait suite au stress intense due à la première guerre mondiale, vous constaterez aussi, sur ce texte de Wikipédia que le nombre par siècle de pandémie de cette maladie s'accroit au même rythme que s'amplifie la population mondiale, ce que vous trouverez également sur le même site, c'est la vaccination et les antibiotiques qui ont permis de réduire l'extension et les effets des maladies.

    Bien que vous pouvez noter, là encore, le délaissement de cette vaccination par une part notable de la population, phénomène notoirement autodestructeur et l'une des multiples conséquences de cette importante instabilité sociale.  )

    Ce n'est pas tant que cette surpopulation humaine soit en soi néfaste, mais qu'aucune société n'était prête à s'y confronter.

    Tout comme dans la profondeur de l'âme nous sommes toujours les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes des centaines de millier d'années,  notre esprit, lui, reste forgé par les sociétés agropastorales qui durèrent dix à vingt siècles,  passant, parfois, pour certaines d'entre-elles, de la préhistoire à l'histoire moderne en quelques générations seulement, certaines société n'y entrèrent en effet qu'au milieu du XX° siècle à peine.

    DSC00103.JPGEt oui, notre modernité ne débuta qu'avec la renaissance européenne il n'y a que cinq cents ans tout au plus, lente en ses début, le siècle qui passe vit une accélération croissante des avancées philosophiques, artistiques, scientifiques, technologiques et de bien d'autres spécialités.

    A la fin du XX° siècle, elles furent, pour certaines d'entre-elles, foudroyantes, sans que cette évolution rapide n'ai engendré de nouvelles approches fondamentales depuis les 70 dernières années.

    Vous en remarquerez la contradiction.

    Et depuis le tout début de ce siècle il apparaît qu'un arrêt s'est produit en ces domaines fondamentaux, tout au plus pouvons-nous assister à quelques améliorations de détails, preuve que ce stress social atteint, aujourd'hui, son point culminant.

    Cette surpopulation est le facteur premier d'un choc civilisationnel d'une violence extrême que même l'européen peine à contextualiser, l'Union-Européenne tendant de plus à leur embrouiller une raison déjà défaillante.

    C'est le nombre qui rend fou par l'incompatibilité qu'il crée entre les us anciens, le sens donné au vécu, la compréhension de la vie et de la mort bâtie pendant de longsP1010447.JPG lustres, et une confrontation entre des vieux toujours plus vieux et une marée humaine qui se bouscule toujours plus.

    Et plus les villes sont grandes et peuplées, plus grande est cette folie.

    ( Commencez-vous à comprendre le phénomène du R.E.M. et du délirant attrait pour une union autant débile que débilitante, ruineuse de toutes les facultés et richesses des hommes autant que des femmes, auquel s'y rajoute les pressions déculturantes constantes d'un empire U.S. entré en déclin dès l'assassinat de J. F. Kennedy en 1963 et du retour actuel de l'hybris germanique autodestructeur.

    Mais ce n'est pas seulement l'ouest eurasiatique qui souffre de ces maux d'inadaptation, loin de là, mais bien quasiment toutes les sociétés d'homo Sapiens Sapiens. )

    L'informatique y venant rajouter sa fulgurance de communication, plus encore que la radio, la télévision, l'automobile, l'avions..., blessant parfois gravement les relations aux autres, des proches comme des lointains, en sa fausse évidence d'une connaissance encyclopédique tout autant virtuelle que partielle et de pauvres relations humaines par de seules images d'écrans.

    De dire cette évolution trop rapide est stupide, elle est ce qu'elle est et nous nous P1010482.JPGdevons de faire avec.

    Il n'est dès lors, pour chacun d'entre-nous, de sauve conduite que de prendre une conscience pleine et entière de ce phénomène, d'en dégager le substrat fait de délires nombreux et composites, puis d'aller puiser à l'essentiel l'entendement de ce qui nous anime, de comprendre puis de réduire en nous les effets de ce que nous croyons être la réalité mais qui n'est que la résultante d'un formidable stress collectif qui traverse autant les pays que les nations et qui nous conduit vers une abyssale divagation.

    Il faudra un choc violent pour que nous nous réveillions puis du temps avant que les populations comprennent ce qui leur est arrivé, mais avant cela nous devrons traverser bien des calamités, nous sommes allés trop loin sans que nous ne l'ayons recherché, il nous faudra faire un retour en arrière, revenir à un avant où nous ne nous décomptions pas encore en 7, 6 milliards d'Être Humains sur Terre.

    Encore une fois, je ne promets ni le pire, ni le meilleurs, je vous confie juste de ce qu'il me semble être notre proche devenir en analysant de ma position une  situation présente qui, si nous l'observons de près, recèle une multitude de contradictions dont il faut bien comprendre le sens, je vous soumets ici le résultat de mes méditations sur ce sujet primordial.

    P1010789.JPG

    De la cause à ses effets:

    Il est possible également de faire la liste non exhaustive des effets et contraintes sous-jacentes et inconscientes qui en découlent qui, dès lors, nous animent, ce sont ces bases sur lesquelles je m'appuie pour mes réflexions, les voici:

    -la compulsion de répétitivité centrée sur l'Europe, Russie comprise, et les États-Unis-d'Amérique, menant  à un ensemble d'événements semblables à ce qu'il s'était passé lors de la seconde guerre mondiale sous une forme surtout économique, le tout se centrant sur l'Allemagne.

    (Je suis tout de même stupéfait, quoi que je puisse en dire et puisse faire mon cake, de ce qu'il se passe actuellement où, en Grande-Bretagne, une Theresa May remplace formidablement un Neville Chamberlain, tout autant que Boris Johnson remplace à la perfection Wiston Churchill.

    Plus encore, Mme. Merkel fut prise par deux fois d'un fort tremblement, ce  qui ne faire me fait penser à ceux dont souffrait Hitler, parkinsonien, vers la fin de sa vie.

    A suivre...)

    -tout début de la réappropriation populaire du passé et des traditions du pays par P1010741.JPGcet "Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social"  que je n'ai encore pas vraiment développé mais dont j'avais proposé la définition suivante:

    Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun conservé une partie en nous, parfois en de seules reliques, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et socialement ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines;

    -Effondrement du champ idéologique de notre époque en raison de la disparition de ce qui le composait, soit l'économisme dogmatique et, dès lors, de tous les mouvements politiques ayant eu cours au XX° siècle, plus que visible lors des dernières élections et dont je trace le portrait depuis des années;

    -brouillard conceptuel qui, en raison des délires  émis par les détenteurs de la parole politique, économique, médiatique et, pour parti, scientifique et philosophique, rend illisible la réalité, ce que j'avais conceptualisé précédemment pour rendre compte du monde imaginaire dedans lequel vivent les pervers narcissique, monde de du même type de celui à l'intérieur duquel nous baignons;P1020793.JPG

    -indétermination psychologique et psychosociologique d'une partie représentative des plus hautes classes sociales, les trois quart environ, leur faisant perdre leur identité et leurs capacités mentales, thème que j'avais abordé lors du billet précédent;

    -usage de très nombreuses drogues absolument pas anthropologiquement contrôlées comme peut l'être d'antan encore l'alcool en Europe et l'opium au moyen-orient (j'émets l'idée que le taux d'usage de drogue, toutes sortes confondues, ainsi que toutes formes de dépendances technologique ou de loteries, est corrélé  au niveau d'instabilité social qu'une société donnée a atteint);

    -commencement d'une "nouvelle renaissance", ce phénomène étant loin d'être anecdotique, il est celui qui, dans l'avenir, deviendra d'une importance capitale pour comprendre le dynamisme futur des nations, d'où le nom de ce blog;

    -désagrégation de ce qui fut le bloc de l'ouest, soit l'Occident sous l'égide de l'empire U.S., en un reflet inversé de ce que fut la désintégration du bloc de l'est, intégré à l'ouest-européen devenu depuis lors l'Union-Européenne, par l'absorption des pays anciennement du pacte de Varsovie par l'empire U.S., en les faisant entrer au sein de P1010584.JPGl'U.E.€.O.T.A.N., thème étudié dans: U.R.S.S./U.S.A., d'un empire à l'autre;

    -L'inéluctable disparition prochaine des États-Unis-

  • Le début du basculement: la rupture.

    Nous sommes entrés dans le basculement des sociétés des hommes, la disparition prochaine des U.S.A. et l'effondrement de l'économie-monde en seront le déclenchement véritable.

    Ce basculement sera certes rapide mais d'une rapidité se comprenant sur une période qui s'étendra sur des décennies.

    Ce basculement sera la mutation profonde de notre humanité, la plus profonde, la plus essentielle que notre humanité ait vécu depuis qu'elle est telle.

    Mais ce basculement ne se fera pas sans que les vertigineuses forces qui sont tapis dans les sombres recoins de notre esprit ne nous poussent aux plus exécrables et destructrices des folies.

    Aujourd'hui nous n'en sommes juste qu'aux prémisses, c'est cela qui fait l'objet de ce texte, c'est pourquoi son sujet premier en sera la rupture.

    Rupture du passé n'ayant plus de raison d'être, mais rupture seulement, pas en lien avec un avenir pas encore en germe, le germe du futur, le basculement.

    Que ceux considérant que je suis trop pessimiste soient rassurés, je ne le suis pas, pas plus que je ne peut être optimiste, à quoi cela me servirait-il?

    Il me paraît plus important d'essayer d'analyser au mieux les dynamismes historiques en cours en ne penchant ni d'un coté, ni de l'autre.

    Comment voulez-vous sinon que chacun puisse se faire son idée?

    Ce qui est en train d'éclater ce sont les infinis déséquilibres mondiaux, sociaux, économiques, politiques, qui rompent les uns après les autres comme peut se rompre un barrage, d'abord pierre après pierre, puis l'eau, entrainant d'un coup le reste de la retenue, se déverse en une déferlante impétueuse et sauvage, fracassant et détruisant tout en contrebas.

    Aujourd'hui, contrairement à ce qu'il peut se dire çà et là, la baisse du prix du pétrole, même après sa rapide et timide remonté ( graph_oil.php ), montre et démontre à ravir la désindustrialisation rapide du monde et non pas de présupposé jeux spéculatifs provenant de la volonté étasunienne de ruiner la Russie, ou de celui des saoudiens déterminés à anéantir l'empire U.S..

    Peut-être l'un ou l'autre, voire l'un et l'autre, n'auraient-ils fait qu'accélérer ce processus, en brusquer l'avènement par des plans sans réelle vision, même à court terme, mais ces déséquilibres sont à ce point faramineux que, même sans le moindre incident, ces mécanismes de délitement se seraient activés.

    Les transports internationaux commencent à souffrir de cette désindustrialisation, maritime d'abord, celui des conteneurs, l'aérien suivant bientôt.

    Les monnaies ne sont pas reste et la valeur et valorisation de chacune ne dépend plus d'une réalité économique d'aucune sorte, tant en fut produite plus qu'à profusion, mais à quelques caprices spéculatrice dont personne, en vrai, ne peut connaître les raisons, même les spéculateurs.

    Les bourses aussi sont dans un état lamentable et, à l'image des monnaies, ne sont plus le reflet de la nature des entreprises d'une région, d'un pays, d'un continent, mais de celle de cette masse monétaire incommensurablement engendrée en une prolifération débilitante, à croire que la seule industrie encore vaillante ce sont les rotatives des banques centrales.

    Bourses montées aujourd'hui plus haut encore que le ciel par de seules manœuvres chimériques faisant croire richesse une montagne d'un argent électronique n'existant que parce que chacun d'entre-nous veut croire que cela veuille dire autre chose que: ça ne vaut rien!

    Mais il n'est pas que de la seule économie dont nous pouvons contempler ce début de désagrégation.

    En politique également nous pouvons voir cette rupture en œuvre.

    Passons rapidement sur les différentes élections dans les pays sud-américains qui virent, depuis maintenant des années, y devenir chef de gouvernement de divers états des personnalités n'étant plus en rien inféodé aux dictats U.S., démontrant par là même la terrible faiblesse des États-Unis-d'Amérique.

    Tout autant, ne nous attardons pas sur le désengagement des pays dits B.R.I.C.A. (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) du dollar et de leur soutient inconditionnel les uns des autres (tant que les U.S.A. resteront un danger), cela pour réduire autant que faire se peut les effets délétères des gesticulations dangereuses de Tonton Sam égalant son manque de prudence et de subtilité.

    Non, pour moi, le fait le plus marquant démontrant cette faiblesse fut la visite que Monsieur Hollande et Madame Merkel rendirent à Monsieur Poutine, qui aboutit à l'accord Minsk 2 pour une paix en Ukraine, en opposition marquée avec les multiples prédispositions des U.S.A. et de l'équipe de Monsieur Obama pour une monté en puissance du conflit civile ukrainien, voire leur tendance sinistre pour développer des querelles avec la Russie.

    Peut-être également y eut-il lieu des échanges au sujet de la Grèce, ce qui ne serait pas pour me surprendre.

    Sachant le besoin crucial des U.S.A. de conserver à sa botte une Union-Européenne qui, comme a pu l'affirmer Monsieur Sapir, est, avec sa monnaie, l'euro, la dernière protection du dollar contre les spéculateurs.

    Ceci expliquant cela, connaissant l'étroite connexion entre l'empire U.S. et l'U.E., cette dernière et sa monnaie ne pouvant survivre sans l'existence de son maître, nous pouvons comprendre les raisons de cette violence économique qui s'abat avec fureur, aujourd'hui sur la tête des grecs, demain sur n'importe quel autre peuple: les dirigeants de notre union ont parfaitement compris que leurs jours sont comptés et suivent le même compte-à-rebours que leur seigneur outre-atlantique, que faire survivre encore quelque temps les banques, assurances et fonds spéculatifs c'est les faire perdurer encore un peu.

    Parce que aussi et également, paradoxalement, aujourd'hui, si l'Union-Européenne lâche, les États-Unis disparaissent.

    Ce contre quoi aucun gouvernement d'un quelconque pays européen ne peut, pour l'instant, économiquement lutter, quand bien même s'appellerait-il Allemagne ou France, même si ces deux puissances indépassables se sont alliées et même si ils ont osé prendre des décisions politiques et diplomatiques.

    Ceci explique également les reculades passées de l'Autriche et de la Hongrie.

    L'histoire a toujours montré qu'une idéologie finissante, grandement partagé par les élites, tend toujours à la monté de sa violence, de sa dangerosité et de son autodestruction, au même rythme qu'elle décline.

    C'est pourquoi, également, les discours sur Monsieur Poutine et l'Ukraine tendent à se scinder de plus en plus entre les médiats publiques (la 2) et ceux du privé: cette mince fissure, encore qu'entrouverte, montre également l'éreintement, l'affaiblissement de cette redoutable ploutocratie dont il est inutile de prononcer le nom de ses représentants tant ils sont visibles, connus et ne sont, en vrai, que de pauvres et ridicules radoteurs de ces mêmes vieilles, sottes et ruineuses sornettes.

    Mais que ce soit au niveau politique ou économique, ce qu'il se passe actuellement n'aura que peu d'incidence dans le futur, hormis, bien sûr, du rapprochement franco-allemand et celui de ce couple d'avec les russes, auquel il faut, bien entendu, rajouter la Grande-Bretagne et son suivisme maladif de l'empire U.S., éloignant encore plus le Royaume-Uni de cet émancipation politique progressive que prend chaque pays de l'union, pour le meilleurs et parfois le pire.

    Le gouvernement d'Angleterre, en de ces ironies que l'histoire aime bien échafauder, risquant de devenir le dernier pays europhile de l'Union-Européenne.

    C'est pourquoi je crains tellement une ruine catastrophique pour une Albion tellement vidée de ses entreprises et de son agriculture, lorsque cette rupture, cet effondrement de l'économie-monde s'abattra sur nous.

    Ce qui disparaîtra également, ce qui disparaît déjà, c'est l'idéologie néolibérale, ce dogme mortifère faisant de l'argent la seule balance mesurant la valeur de toutes choses, qui sut phagocyter jusqu'à la moindre parcelle de sensibilité, par la publicité, notamment, ce viole immonde des consciences, ou par la divulgation d'un art vulgaire et niais, tel que le rap, et qui, en politique, sait si bien s'acoquiner avec les discours les plus creux et les personnalités les plus viles.

    Ce qui est important, en revanche, pour l'avenir, c'est ce qu'il se passe sociologiquement chez chacun des peuples de l'Union-Européenne qui, à son rythme propre, tend à reconstituer une identité devenue indistincte et confuse, malade d'une propagande continuelle datant d'il a des décennies, des exigences folles et dispendieuses de l'U.E. et d'une société marchande néolibérale internationale matraquant continuellement son dogme de telle sorte que chacun en avait perdu son sentiment d'être de sa société, d'être citoyen.

    Parce que tout cela, les populations en avaient perdu toute raison d'être Soi, en avait perdu toute identité.

    (Comment voulez-vous que des gamins paumés puissent se construire dans une telle société où même les élites, pour une large part ignorantes, ne savent même pas ce qu'elles sont et, pire, qui elle sont, tellement elles se haïssent de se vouloir et ne pas pouvoir être Américaines.)

    Maintenant, c'est cela qui revient: l'identité.

    En France ce retour fut tempétueux, farouche, même, lors des attentats qui eurent lieu en Janvier et qui firent vingt morts (j'en avais écrit quinze dans des textes précédents, pardonnez-moi de cette erreur), les dix-sept personnes assassinés et les trois kamikazes.

    Ce fut une explosion identitaire de la classe-moyenne blanche éduquée, ceux qui par dérision furent surnommés bobos, ceux qui, dans très peu de temps, remplaceront cette caste lessivée qui, depuis le milieu des années 70, a gouverné le pays et l'Europe.

    Ce retour d'identité s'exprimera bientôt, comme je l'ai déjà noté, par le retour du fait religieux suivant les antécédents majoritaires dans chaque pays, catholique en France, par exemple.

    Ce retour d'identité s'accompagnera également, paradoxalement, de cette sorte de renvoi sociologique à une époque antérieure que j'ai appelé rétrogression, comme une reprise en main des peuples qui, pendant un siècle, se sont égaré dans le labyrinthe tumultueux des idéologies économiques, l'économisme dogmatique, et qui aujourd'hui ont un immense besoin de poser enfin leurs deux pieds sur un sol solide, même si son essence est quasiment ancestrales.

    Cette rupture commencera par ce retour à des valeurs anciennes, surannées, il ne pourrait en être autrement, tous, nous sommes bien trop meurtris de ne plus savoir, en vrai, qui nous sommes du pays qui fait nôtre.

    Industriel, commercial, monétaire, boursier mais surtout idéologique, avec, central, la dernière utopie encore vivante: l'américanolâtrie, c'est tout ça qui, déjà, s'effrite devant nos yeux et qui, quand ça se sera abattu par les incommensurables forces des contradictions accumulées, sera balayé par cette lame titanesque que sont les incohérences misent en place par l'oligarchie nationale, européenne, étasunienne et mondiale.

    Ne restera, alors,  que l'immense vide laissé par cette déferlante, qui se comblera de lui-même du meilleurs comme du pire.

    Parce que la rupture n'est que le tout début de ce basculement et que nous ne sommes qu'au tout début de cette rupture, nous devons comprendre au mieux tous les dynamismes en jeu, en rester conscient, il n'y a que cela à faire mais c'est d'une importance vitale: "Qui observe transforme!".

     

     

     

    THEURIC

     

  • Réflexion sur une plaisanterie de bas de page dont pas grand monde fait cas.

     Il s'agit d'un aveu, de ces mouches piquantes lancées en signe d'agacement ou de dédain envers une personne qui semble inférieur à soi, un moins que rien.

    Mais en aucun cas il est bienvenu de traiter son hôte, hôte de marque, de cette manière, surtout en publique, c'est autant le signe d'un manque de goût et de tact, de grossièreté que d'agir de la sorte, ou bien il est inutile d'inviter cette personne.

    Quelle est cette injure proférée sous forme d'une plaisanterie mesquine et douteuse qui ne peut que faire perdre la face à celui qui en est le sujet?

    Quelle est cette injure que fait le sot en marque de domination sur l'autre?

    Quelle est cette injure que fait un dominant perdant sa prédominance?

    Monsieur Barack Obama, Président des États-Unis-d'Amérique a comparé la Grande-Bretagne et la France à ses filles lorsque, répondant à la question d'un journaliste, il disait, qu'entre ses filles c'était pareille qu'entre ces deux pays, paraît-il alliés, il ne savait qui choisir.

    Mais pourquoi donc le peu de réaction de monsieur François Hollande en réponse à cette pique?

    Parce qu'il en a aussitôt compris les détestables implications nationales et internationales et lui n'avait pas vraiment besoin de cela, surtout maintenant, à la veille de deux élections dont celle européenne.

    Ce fut pour lui, me semble-t-il, d'une violence inouïe qui, en quelque mots, ont effacé toutes les bonnes intensions et sentiments qu'il avait pour le président américain.

    Demain il ne fera que donner le change avec lui parce qu'il ne sait pas si c'est ou pas une manipulation, il ne sait plus si il peut ou non avoir confiance en lui surtout il ne sait plus comment il est considéré ou déconsidéré.

    Souvenez-vous de ce que j'ai écrit dans:

    "Aphorismes!"

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme ou de la femme;

    -L'animalisation de l'homme ou de la femme (j'y rajoute, aujourd'hui, l'enfant).

    Il s'agit donc, sous cet air de rigolade, en plus de l'aveu d'un fait, notre vassalisation, d'une double injures proférée à l'endroit de notre Président de la République et, dès lors, une double injures à tous les français et, bien entendu, double injures faite aux anglais et à leur gouvernement qui s'en complait.

    Il y a eu, en effet, féminisation et infantilisation de monsieur Hollande, notre féminisation et infantilisation de nous tous.

    Mais le président américain était-il conscient que cela fut injurieux?

    Est-il de cette crétinerie là?

    Et vu la manière qu’il a, lui et son équipe, de se conduire avec l’un et l’autre de ces états-nations, je ne peux que plaindre ses enfants.


    Mais bon, que peut-on faire d’un pays qui a inventé le macdo, le créationnisme et le rapp et de gens qui le considère comme le centre du monde et qui prient pour que leur pays en soit vassal, sinon rien.

    Sommes-nous les esclaves de l'Amérique?

    Dans la bouche de monsieur Barack Obama, le mot "bon" est-il sans c?

    Pour faire rire son publique à bon compte cela ne gène pas ce môsieur le pitre de mettre les gouvernements français et anglais dans les pires difficultés, sans s'excuser sans même comprendre et, peut-être, sans même percevoir que cette triviale légèreté, cette médiocre indifférence peut mener au rejet, à terme, de son pays.

    Sans compter les conséquences désastreuses autant du regard porté des autres peuples européens, surtout du sud, sur nous que celles de l'ensemble des peuples mondiaux: ne serions-nous, pour Môsieur Obama, que des femmelettes et des enfants, des pantins?

    C'est la vulgarité avec laquelle s'exprima monsieur Obama, ce contentement non feint, cette gourmandise du maître  parlant de son larbin en sa présence (sa fifille) mais, surtout, du sentiment étrange que celui-ci avait, en des mots proches, émis la même idées avec ses conseillés qui me confond: monsieur Obama est-il aussi stupide, sait-il si peu tenir sa langue ou serait-il si désespéré?

    Cela nous montre, surtout, combien nous sommes tous les serviteurs dociles de ces pervers que sont la gouvernance américaine.

    Demain monsieur Obama dirait-il qu'il aime la France comme il aime son chien?

    Ô tempora, ô mores…

    Alors, fut-ce un lapsus linguae révélateur ou la tentative ridicule de monsieur Obama de se valoriser aux yeux de ses convives en proférant ces insanités, surement les deux.

    Pauvre monsieur, lui qui sait son empire finissant, fini même, pays n'ayant même plus la force de sa politique et qui, comme seul exutoire, ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de deux de ces derniers alliés, de ces deux derniers alliés.

    Voyez ce que j'ai pu écrire, là encore, dans "Aphorisme":

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Pensez, lecteurs, ce que vous voulez de notre Président de la République, mais ne laissons pas un pays, à ce qu'il paraît, ami, l'injurier et nous injurier de la sorte.

    Mais cette injure ne se montre pas que lors d'un dîné d'état, la bassesse des feuilletons d'Amérique, les anglicismes récurant et imbéciles jusqu'aux portes de nos magasins, la pensée néolibérale qui a envahi toutes les sphères sociales, les titres des film américains non traduit, et bien d'autres signes que nous ne voyons plus de notre asservissement, tout cela ne sont qu'injure continuel à notre intelligence.

    Alors monsieur Obama a beau jeu de nous considérer comme sa fifille parce que nous nous considérons nous-même ainsi!

    Et cela depuis fort longtemps, allez voir les différentes vidéo de monsieur Assélineau, vous comprendrez.

     

    THEURIC

  • L'Allemagne fomenterait-elle une guerre civile en France?

    Voilà une question que nous nous devrions tous nous poser et que, quoi qu'il en soit, je soumets à vos réflexions, chers amis lecteurs.

    A mon sens et hormis le gouvernement français et les journalistes officiels composés de personnalités naïves sans grande aucune envergure, n'ayant juste que de but d'obéir à Frau Merkel, le petit  Hitler en jupon, et de profiter des ors de la république, tous les gouvernements qui comptent à l'échelle mondiale le savent et aucun ne le veut.

    D'ailleurs ce sont ces laudateurs de la Germanie qui, si une guerre civile éclate en France, auront le plus à y perdre, ad minima de leur fortune, de leur pouvoir et position sociale ils les perdront quoi qu'il en soit, mais ils peuvent aussi en perdre la vie et mettre leurs proches en grand danger de mort.

    Je n'ai pas écrit que tous ces états le devinent mais qu'ils le savent, tout simplement parce que l'idéologie néolibérale, ordolibérale pour les allemands ce qui est la même chose, vendre ou se vendre c'est du pareil au même, et chacun dans le gouvernement germanique, tout comme dans celui français, doit, contre monnaie sonnante et trébuchante, tout raconter à des agents provenant de tous les pays qui peuvent se les acheter.

    Mais quel serait-ce l'élément qui m'en aurait alerté?P1010799.JPG

    Ce sont les réactions des deux derniers intervenants lors d'une conférence qui réunissait R. Détente, économiste, vidéophile de Grand Angle, O. Delamarche & P. Béchade, économistes membres des éconoclastes, F. Boulo, avocat des gilettistes, P. Pascot, ancien élu et entrepreneur artistique, plus une dame dont j'ignore tout et dont je ne trouve pas la vidéo de son intervention, sûrement la présentatrice de cette réunion.

    Mr. Boulo, nom prédestiné, expliquait lors de son intervention, que ceux qui nous dirigent sont des imbéciles, le principal étant de vous organiser, ce qui est d'une logique incontournable.

    Le dernier, lui, Mr. Pascot, que j'ai toujours pris pour un guignolo avec son chapeau à la maffioso et son écharpe blanche pour se donner l'air artiste, duquel je n'ai jamais eu confiance, disait, en haranguant  la foule: "Il faut que vous alliez à un million de gilettistes dans Paris une fois par mois sinon c'est foutu pour nous (nous?)!", ce qui, vous en conviendrez, est impossible, et pourquoi ce nous(?).

    Et pourquoi agiter ainsi les émotions populaires quand tous les autres participants font œuvre de pédagogie en faisant appel à l'intelligence des français?

    Vous remarquerez qu'à un moment donné, assez rapidement, Mr. Boulo partit et qu'en même temps les économistes le regardait intrigués, voire ébahi quand   Mr. Pascot parlait, ayant l'air de se demander qui était ce gugusse.

    Sur le moment je n'y avais pas porté d'attention, ensuite je me suis dit que Mr. Boulo avait raison de quitter ainsi l'assemblée, P1010824.JPGce Pascot n'est pas clair, lui qui passe si souvent dans les médiats, ce qui est mauvais signe,  aucun des autres intervenant n'y étant plus invité, il agirait sûrement comme un provocateur, je le soupçonne de ne pas être tel qu'il se dit (serait-il agent double?).

    Je suis allé voir ce qu'il s'en disait sur Wikipédia, et il y est fort élogieusement traité, oh, oh, là encore, ça ne sent pas bon.

    Dès lors je me suis demandé ce qui était  recherché ainsi et je crois avoir trouvé: Une guerre civile en France, vous savez, cette mésaventure  dont le bruit court sur les réseaux sociaux et venant d'on ne sait où, fleurant bon la manipulation européiste mais en réalité germanique, et lui serait là pour enflammer les foules, pour mettre la zizanie, pour foutre sa merde.

    Oui mais, qui, quel pays y aurait intérêt et aurait un gouvernement composé de personnes assez abruties pour en concevoir le plan?

    Je n'en ai trouvé qu'un et un seul, l'Allemagne.

    Çà fait plus d'un millénaire que la Germanie hait et jalouse la France, pour eux nous sommes toujours le royaume franc, Frankreich comme ils nous appellent, quand eux ne furent que le Saint-Empire-Romain-Germanique.

    Ça Fait plus de mille ans que ce pays a tout fait pour nous envahir, pour recomposerP1020071.JPG l'empire carolingien.

    Il est vrai, ce n'est pas un processus vraiment conscient mais plus du  domaine de la pulsion, de l'antédiluvien réflexe de rejouer le barbare germanique des grandes invasions de la fin de l'ère romaine, et, de façon cyclique, que le dirigeant d'alors veuille rebâtir l'empire de Charlemagne.

    A quel pays songea Otto Von Bismarck pour lui faire la guerre en 1870 afin d'achever d'agréger l'Allemagne nouvelle?

    A la France, ce fut même au  château de Versailles que l'Allemagne, Deutschland, fut défini comme tel.

    Quel est le pays qui paya le plus lourd tribut et qui eut le plus de destruction dans la guerre de 14/18?

    La France encore une fois.

    Quel pays militairement important Hitler voulait envahir en premier lors de la seconde guerre mondiale?

    Toujours la France.

    Cet automatisme germanique, cette étrange marotte lorsque surgit un stress social P1020147.JPGimportant, la mène aujourd'hui à cette tentative absurde puisque si la France se retrouve déstabilisé c'est l'Union-Européenne qui s'effondre et l'Allemagne ne peut plus survivre sans cette union, c'est la raison qui fait que je dis que son gouvernement est bourré d'abrutis.

    Et c'est pourquoi il y eut la signature du traité d'Aix-La-Chapelle dans cette ville même, qui était la capitale de Charlemagne., traité qui a de but à ce que le même pays récupère la force nucléaire et le siège permanent de l'O.N.U. de la France avant que notre nation entre en lutte fratricide à l'instigation de ce voisin tellement encombrant et dangereux.

    C'est pourquoi aussi les gilettistes furent si bien accueillis dans les médiats au début du mouvement et qu'ensuite il y eut une quasi opération militaire à leur encontre, et non pas de police de simple maintien de l'ordre, nos oligarques et gouvernement en avaient reçu l'ordre formel de mamie Merkel, j'en suis convaincu.

    Mr. Pascot et d'autres   sbires germaniques doivent foutre le bordel en France en raison de hybris germanique, ce n'est qu'en cette seule raison là: la déraison teutonne!

    Que je sois traité de complotiste, ma foi, cela m'en remuerait l'une sans faire bouger l'autre, comme l'aurait dit ce paillard de Jacques Chirac qui aimait tant les gauloiseries.

    Certes, je ne pose là qu'une hypothèse, mais il serait à mon sens vital de prendre celle-ci en considération, parce que quoi qu'il en soit, il y a tout de même des signesP1020243.JPG assez  fort pour prendre cela au sérieux.

     

     

    THEURIC

    P.S.: Écoutons bien ce que dit Madame Le Pen et les autres en son genre, nous pourrions avoir de grosses surprises, eux aussi pourraient fort bien adorer le Grossdeutschland et un quatrième reich ne serait pas pour leur déplaisir, du moment qu'ils paient bien.

  • Serais-je radical?

    Serais-je, en effet, radical?

    Est radical, à mon sens, en politique, celui dont les réflexions portent à la racine des problèmes posés et/ou y apportant des remèdes énergiques, parfois absolus, suivant, bien entendu, l'optique idéologique qui est sien.

    Je me suis abonné au journal lancé par Monsieur Onffray, Front Populaire, et, en en commençant la lecture, je me suis posé cette même question que de ce qu'il en est de l'UPR d'avant le scandale traversant ce parti et son chef de file, Monsieur Asselineau (qui a affaibli part la-même celui-ci): serais-je plus radical qu'eux tous?

    En fait, les interrogations qui sont miennes vont bien au-delà de la seule perception de l'absolue nécessité de ce que notre pays, la France, reprenne l'entièreté de son indépendance de l'Union-européenne puisque j'y pose, peut-être plus encore, notre impératif préparation à sa disparition probable ainsi que de celle de notre domination par les Etats-Unis-d'Amérique, ad minima mentalement.P1030621.JPG

    Ceci parce que, bien qu'il soit vrai qu'il nous serait qu'entièrement positif que la France reprenne sa liberté des contingences absurdes et totalitaire de l'union, que la nation retrouve sa souveraineté populaire pleine et entière, que l'état puisse, au plus tôt et à loisir, recourir à tous ses pouvoirs politiques et régaliens perdus et, qu'enfin, nous puissions recouvrer l'entièreté de notre démocratie et de notre identité nationale et individuelle.

    Ainsi en est-il que la réalité des faits présents montre que ça risquerait à ce que cela survienne en raison de cette disparition bien plutôt qu'à ce que de nouveaux gouvernement et chambres délibératives décideraient de nous sortir de ce piège à rat.

    Prévoir la sortie de l'UE c'est bien, prévoir sa disparition le serait tout autant!

    Nous sommes toujours bloqués par ce triple verrouillage unioniste, institutionnellement, certes, mais aussi et surtout en notre belle patrie, idéologiquement, politiquement, ce à quoi je rajouterais dorénavant, médiatiquement.

    La crise sanitaire due au SRAS-COV-2 nous ayant démontrée l'extrême fragilité unioniste face à une difficulté majeur, son administration étant dans la plus absolue incapacité décisionnelle lors d'un quelconque événement de cette ampleur (de tous les flançais).

    Dès lors, en considérant cela et du-fait que ladite crise en a à un tel point perturbé le système économique mondial, surtout européen et des Amériques, qu'un effondrement systémique peut en être sérieusement pronostiqué.

    P1040444.JPGSon étendue et violence à l'internationale dépendant directement de la survie du dollar, si celui-ci perdure dans l'année, fortes sont les chances pour que, à cette échelle, l'économie reprenne, évidemment en une basse intensité dans les premiers temps.

    En revanche, les instabilités économiques de l'Union-européenne, dont l'origine se trouve  dans le double formalisme des traités tant de l'union que de l'euro, ne pourrons que s'accentuer pour conduire, à terme, à une dislocation et de l'une, et de l'autre, ceci d'autant plus que, pour survivre, wall Street pourrait être tenté de pomper les richesses des bourses européennes.

    Ce qui ne peut qu'être que la conclusion logique de l'observation des réactions des différents pays la composant lors de ladite crise, fermeture des frontières, concurrence importante pour se fournir en matériels médicaux, désaccords politiques, recentrage nationale industriel et des fournitures agricoles, promesses aux populations qui ne pourront pas être tenues....

    Alors imaginez donc de ce qu'il en sera quand le système boursier et spéculatif mondiale deviendra malade et que l'UE se retrouve à devoir faire face à une détresse économique d'une dimension inégalée.

    Si tant est que nous ne nous retrouvions pas à faire face à un ou plusieurs pays se décidant de s'en séparer avant que cela survienne, déstabilisant de fait tout ceP1030616.JPG micmac bruxellois.

    Aussi se dit-il, de la part de Messieurs Onffray (que j'apprécie) et Zemmour (je les salue s'ils me lisent) entre-autre, que nous courrions droit vers une guerre civile quand, de mon avis, si cette crainte il y aurait, cela se passera plutôt au USA qu'aux quatre coins de l'Hexagone (hi, hi, hi).

    Le dollar pouvant parfaitement survivre dans l'empire US tout en ce que des combats de diverses intensités s'y mènent, ce à quoi craignent nombre de français qui, ne voulant en être conscient, en refoulent l'angoisse en la projetant à l'endroit de notre patrie, phénomène semblable se passant chez les blancs comme chez les noirs, heureusement minoritaire.

    Et oui, tous rêvant tellement de ce fantasme américanolâtre qu'ils  préféreraient qu'une telle catastrophe se produise sur notre sol plutôt que chez notre cher Tonton Sam tant malfaisant.

    Seulement risquerions-nous quelques échauffourées rapidement calmées.

    La preuve en est que le terme employé est celui d'Europe plutôt que d'union, marque à mon sens de ce fantasme.

    Fantasme parce que, me dis-je, les peuples européens pour des raisons ou d'autres, P1040699.JPGdu-moins des français majoritairement de ce que j'en perçois, ne veulent plus en entendre parler, même sous la forme d'une fédération ou d'une confédération, ils en ont trop souffert.

    A un point tel que, pour certains, ils en furent contraints d'inscrire sur leur peau leur identité pour que, de la douleur du tatouage que cela leur a procuré, ils comprennent enfin qui ils sont! 

    Ceci d'autant plus que le jour où la France n'y sera plus, toutes les magouilles petites et grandes, les errements et autres prévarications qu'il nous est loisir d'imaginer seront mis sur la place publique, et là l’écœurement sera d'autant plus important.

    Tout comme il en sera des raisons réelles de son existence, de notre domination par l'empire thalassocratique US que Monsieur Greiling montre très bien dans son ouvrage "Le Grand Jeu" dont peu sont ceux semblant s'y être intéressé, du-moins y faisant mention, qui pourrait très bien mener à un rejet plus ou moins important de la culture US en déclin.

    Sans compter le choc traumatique pour certains que pourrait mener la disparition de l'UE€, de l'OTAN et de cet empire qui, même s'il survit en tant que pays, ne pourra plus se montrer comme puissance rayonnante, mais juste en tant qu'une union déclinante.

    Eux se retrouveront dès lors vide de rien ni de personne.P1040391.JPG

    En fin de compte si  je suis radical c'est de m'essayer de comprendre comment va évoluer tout ce cirque absurde, m'ayant réchappé à toute cette complexité doctrinale plus ou moins consciente, sans y porter de véritable jugement de valeur, tout en, je vous l'accorde, être parfois provocateur (ce qui rime).

    Pour une part, cela provient de ce que nous n'avons pas su remplacer notre séparation d'avec notre religion traditionnelle, le catholicisme, qui de ce fait et comme je l'ai perçu antérieurement, ne peut pas ne pas recouvrer ses lettres de noblesse, ayant en même temps évolué dans notre modernité tout en étant dans un mécanisme de redécouverte de ses passions originelles.

    Allant bien au-delà de la croyance en Dieu.

    Et c'est un athée qui vous le dit.

     

     

    THEURIC

  • La décompensation psychologique & perversion narcissique.

    Le long billet que je vous soumets traite de trois sujets intimement liés me semblant importants, tant dans la vie du tout les jours d'un certain nombre de gens, qu'en notre politique et notre économie contemporaine:

    -la nature de nos oligarques et de leur devenir;

    -la décompensation psychologique;

    -la perversité narcissique.

    Dans cette première partie je vais m'attacher de définir au mieux ce que peut être qu'une décompensation.

    Dans la seconde je ferais l'essai de décrire ce que peut receler comme désordre psychiatrique cette perversité et, surtout, ses soubassements.

    Je commencerai puis je finirai la deuxième partie de ce billet par une réflexion de ce que sont nos oligarques, de leur nature ainsi que des raisons de leur disparition future.

    Encore une fois, j'explique bien en avant propos, comme je le fis aussi précédemment, que je n'ai aucune compétence formelle en quelque matière que ce P1020088.JPGsoit, bien que j'aie pu abordé des sujets tels que la politique, l'économie, la paléo-anthropologie, la philosophie, la psychologie théorique... et, ici, la psychiatrie.

     

    Notre raison, nous la construisons dès notre petite enfance de par la compréhension que nous avons de notre vécu.

    Or, en notre très bas âge, nombre d'événements ne sont pas compris ou ne sont pas appréhendés dans leur logique du contexte du moment.

    Parfois même de petits enfants vivent une mauvaise éducation (la première étant celle de la mère, mais, comme le disait Madame Dolto: "Il ne saurait y avoir de mauvaise mère!", le contexte, toujours le contexte) des outrages ou des traumas  dont le sens leur échappe.

    Le bambin va donc s'ingénier à trouver, ou plutôt va faire des relations rapides, instinctuelles, physique, entre ces événements et ce qu'il est lui, souvent en en comprenant pas le-dit contexte et  en se mettant Soi au centre de la compréhension qu'il en a eu, en en prenant l'entière responsabilité, en s'en culpabilisant, seule façon, pour lui, de rendre intelligible ce qu'il s'est passé, tout ceci en la raison de la logique de son peu d'expérience dû à sa prime jeunesse.

    De plus, s'il s'agit d'un très bas âge, cinq ans et moins, cet incompréhension événementielle et/ou ce traumas seront le plus souvent oubliés, la cause en étant la normale immaturité du cerveau et de ses processus de mémorisation.P1020147.JPG

    En fait il ne s'agira pas d'un oubli stricto-sensu, le système nerveux et émotionnel, la structure neuronale en plein développement, le corps, en seront structurés et, parfois, rarement, de vagues images et paroles en seront conservées.

    L'instabilité psychanalytique que cela a généré sera compensé tout au long de la vie de la personne.

    Mais cette compensation ne peut être absolue, puisque cette instabilité, ayant diminué les capacités d'adaptation à la société de la personne et que de plus cette instabilité a généré une souffrance psychologique que la-dite personne tente de toutes ses forces de réduire en, en même temps, refoulant et en repoussant sa douleur.

    Ceci la rendant invisible mais toujours agissante.

    Ceci dans un univers en continuel mouvement où chacun d'entre nous se doit de s'adapter à un ensemble de situations nouvelles et parfois novatrices.

    Cette compensation sera donc instable et limité, ce qui nécessitera, pour le sujet, de continuer de compenser, toujours de manière instable et limité, en un jeu d'équilibre précaire, tout au long de son existence.

    Cette compensation continuelle est fragile et, de plus, n'en fait disparaître en rien l'angoisse originel qui, sous une forme ou une autre, des actes manqués, des oublis, des compulsions de répétitivités, de l'anxiété, ....., remontent, de manière plus ou moins régulière et suivant les événements, à la surface de la conscience, sans que le P1020170.JPGsujet ne puisse en comprendre la cause.

    Jusqu'à ce qu'arrive le moment où de compensation en compensation, l'esprit, le mental, la structure neuronale, le métabolisme, la personne, tout simplement, se retrouve dans l'impossibilité de compenser une instabilité devenue trop importante.

    Ou tout autant qu'elle se retrouvât à se confronter à des circonstances violentes, cruelles, traumatiques, à un accident ou à toute sorte de péripétie qui, d'une manière ou d'une autre, aurait une ressemblance, même éloignée, d'avec l'élément originel cause de cette instabilité.

    Dès lors son psychisme, le corps, voire les deux simultanément s'effondre, c'est la décompensation, par la maladie, la dépression, la recherche d'ivresse etc...

    N'oublions pas:

    Le grand ennui peur être à la longue déstructurant et, dès lors, traumatisant.

    Un événement, soudain ou pas, brutal ou pas, peut d'un coup effacer tous les éléments traumatiques ainsi que leurs compensations.

    En fait, la psychanalyse consiste à décompenser lentement et en douceur plutôt que de se confronter à une brusque décompensation, en comprenant par soi-même, aidé ou non par un tiers, les soubassements de ses angoisses.

    Cette lenteur est normale puisque en ce cas la personne doit saisir en plein le sens des multiples compensations, ceci couche après couche en un ordre temporelP1010849.JPG régressif.

    La psychanalyse d'un sujet atteint de perversité narcissique, ou pire encore, d'un psychopathe, ne peut que le détruire puisque cela fera remonter, en lui, un état psychotique latent, ce que nous verrons plus loin.

    Cette double forme d'une même maladie mentale, de psychose et non pas de névrose, ne peut, dès lors, qu'être du domaine du psychiatre et non pas du psychologue ou du psychanalyste.

    Le rôle de ces deux derniers devant être dévolu à s'occuper des victimes de ces aliénés.  )

    Je me dois de préciser que sur ces sujets, tant en première qu'en seconde partie, je ne pose en rien de quelconque théorie, n'en étant qu'un amateur, mais que je vous expose plutôt une suite d'hypothèses que seule une série d'observation entreprises par des professionnelles viendraient corroborer ( rajout fait le 13 Octobre 2018  ).

    Le système économique globalisé est entré dans une phase d'effondrement avancé et quand ce système aura cessé de fonctionner, cela n'aura pas seulement des répercutions matérielles.

    Ceux qui, en raison de leurs désordres mentaux, ont souscrit part trop à l'idéologie qui y est lié, dite néolibérale, subiront un choc psychologique égal, voire supérieur à ces désordres.

    En revanche, la majorité de ceux qui en avaient suivit le trait, par appartenance à un groupe sociologique, là je vise explicitement la classe-moyenne supérieur, ainsi que celle intermédiaire qui la suit, soit ceux qui poursuivent et poursuivirent des études longues et studieuses;

    P1010830.JPGLa majorité de ceux-là, donc, ont déjà commencé, depuis un certain temps pour certains d'entre eux, à remettre en question et parfois en cause, les bienfondés des présupposés que cette doctrine débilitante sous-tend.

    Les politiques suivies depuis les gouvernements Chirac, puis Sarkozy, Hollande et maintenant Macron, suivant les injonctions malveillante de l'administration de l'Union-Européenne, n'y en étant pas pour rien.

    (Vous remarquerez, de plus, que l’incendie qui a détruit le musée de Rio au Brésil et que les pompiers ne purent éteindre, faute de moyens, même situation que rencontrèrent le Portugal pour ses forêts, montre que la domination impériale U.S., autant dans l'Union-Européenne que dans l'ensemble des pays sud-américains, mène à une situation analogue, soit la destruction totale de l'économie et des institutions des nations sous emprise de l'empire étasunien.

    Il est à noter que bien que dorénavant l'empire U.S. ne se trouve plus en capacité de diriger l'union, le programme qu'y avait conduit le-dit empire basé sur la doctrine débilitante que sont les présupposés idéologiques néolibérales se perpétue, totalement adopté autant par l'administration de cette ignoble union, l'oligarchie européiste et tous les gouvernements qui y participent.

    L'Allemagne se retrouvant de fait à en diriger l'ensemble, nation qui voudrait bien, là se trouve le paradoxe, se délester de l'euro, ce qui ne pourra que mécaniquement détruire l'U.E.. )

    A y regarder de près, cette doctrine, d'essence monétariste, montre un ensemble de ce que nous pourrions nommer des délires, ne rendant absolument pas compte d'une quelconque réalité cohérente, économique, politique, scientifique, artistique, mathématique et anthropologique.

    Tout juste pourrions-nous y déceler une logique restreinte purement comptable, mais sans plus.

    Les acteurs de cette idéologie l'ont accompagné, de plus, d'un ensemble de croyances, plus ou moins délirantes, donnant l'impression de lutter contre la globalisation monétariste, qu'il est désormais difficile d'extraire de l'esprit de nombre d'entre-nous, la plupart concentrés autour de causes censément politiques P1020055.JPG( il faut sauver l'Union-Européenne... ) écologiques ( le réchauffement climatique anthropogénique...  ) et, parfois, scientifiques ( il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière... ) .

    Ceci accompagné d'un effondrement culturel, artistique et, surtout, idéologique, phénomène visible pour ce dernier point en comparant les discours et les programmes des partis politiques dont les représentants ont le droit de passer dans les médiats officiels, ceux sous l'égide du gouvernement et des oligarques.

    Ce sont ces oligarques et ceux qui leur sont les plus proches, dont la représentation notoire est le M.E.D.E.F., qui, quand l'économie-monde aura définitivement fait faillite, subiront une grave décompensation psychologique qui en conduira nombre d'entre eux à une grave crise psychotique ( idée, il est vrai, que Monsieur Orlov m'a amplement permis de préciser ).

    Mais pourquoi donc des oligarques tomberaient-ils ainsi dans la folie?

    Parce qu'ils sont déjà fous.

     

    Que je vous en explique l'hypothèse:

    Depuis quelque temps, comme j'ai pu vous le narrer auparavant, je n'étais pas P1020147.JPGconvaincu quand il se disait que les pervers narcissiques et les psychopathes n'ont pas d'émotion.

    Déjà l'Être humain ne peut pas vivre sans émotion, émotions qui sont constitutives de notre mental, tout comme le cœur ou le foie sont constitutifs de notre corps et de notre métabolisme, sans l'un ou l'autre nous mourrons.

    Tout comme l'esprit ne peut se construire s'il lui manque les émotions, sinon cela donne des crétins incapables de la moindre pensée et non pas des personnes mettant toute leur énergie à manipuler leurs semblables.

    De plus, les pervers narcissiques peuvent pleurer sur leur propre sort, là encore et preuve en est, qu'ils sont pourvu  d'émotion (je ne sais pas comment, en cela, réagissent les psychopathes).

    Il se dit aussi qu'ils manquent d'empathie, ce qui est partiellement vrai, du-moins en ont-ils suffisamment pour ressentir les tourments de leur victime et en avoir jouissance.

    Une affaire intéressante de ce point de vu est celle de Nordahl Lelandais qui, devant les policiers, va nier les meurtres qui lui sont reprochés, puis va tenter de se dédouaner par un: "C'est un accident" ou un: "Je ne l'ai pas fait exprès" dérisoire face à des policiers qui en ont vu d'autres, dès que les preuves qui lui sont soumis sont d'évidences quand à sa culpabilité.P1020193.JPG

    Si vraiment ce psychopathe n'avait pas d'émotion, ou tout simplement aucune empathie, il aurait été logique qu'il dise plutôt quelque chose comme: "Oui, c'est moi là, mais je n'ai pas fait d'autre crime".

     

    Pourquoi donc?

    Parce que l'empathie est le ressenti de l'autre et que ce ressenti ne peut exister que si et d'abord si nous nous sentons exister nous-même et plus nous avons conscience de notre existence, plus nous pouvons nous projeter dans le futur, et l'autre débile a très bien compris que, pour lui, ces accusations de meurtre le conduirait tout droit en prison.

    Il faut bien comprendre que pervers narcissique et psychopathe le sont devenus parce qu'ils ont vécu une scission névrotique d'avec leurs émotions en raison d'un traumatisme infantile violent ayant gravement déstabilisé leur narcissisme, émotions refoulées au plus profond de l'inconscient accompagné, dans le même temps, par un état psychotique latent généré par ce même trauma et tapi au fin fond de la psyché.

    Ne leur restant plus que la culpabilité qui est originel de leur psychose, sachant qu'il devait y avoir une base biologique pour que la-dite psychose puisse s'établir.

    L'événement ou la série d'événements traumatiques premiers ayant généré une forme de jouissance en même temps que cette culpabilité, ils se nourrissent dès lors de celle-ci en projetant sur leur victime leur propre psychose.

    P1020124.JPGC'est pourquoi pervers narcissique et psychopathe sont par nature narcissique, que seul eux les intéresse, le premier en projetant sur sa ou ses victimes sa grave psychopathologie quand, le second, ne tue pas seulement sa proie mais aussi tente de faire disparaître en lui ainsi la douleur due à sa schizophrénie enfouie profondément dans l'inconscient en tuant l'image de lui-même que cet autre représente.

    Tout en se nourrissant de la jouissance de sa culpabilité d'agir ainsi.

    Pour que leur fantasmes puissent prendre corps, ils doivent bâtir un monde imaginaire dedans lequel ils seraient le centre et où ils entrainent leurs proies, c'est en cela qu'ils sont narcissique.

    Cela ne les empêchant en rien de s'instruire, dans le monde réel, des outils nécessaires pour la mise en place de leur perversité pour l'un, par des cours de psychologie par exemple, pour apprendre à tuer pour l'autre, en devenant militaire pour l'autre en un autre exemple.

    Tous deux étant de profonds malades mentaux qui, très jeunes, ont trouvé ce moyen là pour tenter de compenser les souffrance dues à leur psychopathologie complexe.

    La perversité narcissique et la psychopathie ont de composantes cinq versants inconscient parce que refoulés:P1010856.JPG

    1) refoulement des émotions conduisant à un surmoi quasiment inexistant;

    2) narcissisme instable que le sujet tente de sauver;

    3) état psychotique latent que seule la perversité du sujet parvient à maîtriser;

    4) culpabilité importante amenant une souffrance se muant en plaisir pervers pour le sujet;

    5) un monde fictif, propre et différent pour chaque sujet, dedans lequel vit celui-ci, n'ayant qu'un lien lointain d'avec la réalité.

     

    Pourquoi aiment-ils souvent l'argent?

    Souvent âpres aux gains, l'argent ne servant au pervers narcissique que comme étant un moyen pour eux de contrôler leurs victimes et/ou l'un des signes qu'ils ont ce pouvoir sur elles, ce qui est à la base de leur jouissance, ceci grâce à ce contrôle que cela leur permet d'avoir sur elles: ils peuvent prendre l'argent de l'un sans remord pour ensuite le donner à un autre pour le dominer.

    C'est pourquoi ils peuvent être autant dépensiers qu'âpre aux gains.

    Le psychopathe, quand à lui, aime l'argent en raison de l'impunité que le pouvoir de la richesse lui confère.

    P1010841.JPGToutefois détenir, pour eux, une quelconque richesse leur permet d'avoir le sentiment d'être protégé puisque ayant été sujet d'un trauma enfant, ils n'ont de confiance en quiconque, le monde se séparant en trois, il y a celui de leurs semblables, celui de leurs victimes et celui de ceux pouvant les anéantir.

     

    Peuvent-ils être guéris?

    Oui, mais en ce cas il se passe en eux une décompensation violente en faisant remonter d'un bloc toutes les émotions, qui sont intimement liées au souvenir traumatique originel, en faisant surgir la schizophrénie latente qu'ils tentaient ainsi d'enfouir au plus profond d'eux-mêmes.

    En un mot comme en cent, si vous les guérissez, vous les détruisez de l'intérieur.

    Ce qui peut tout autant leur arriver s'ils ne trouvent personne sur lequel reposer leur folie prédatrice ou si le monde qu'ils s'étaient construit disparaît, quelles qu'en soient les raisons.

    Les mettre seuls dans un cachot étant pour eux la pire des punitions.

     

    Pourquoi mentent-ils tellement et si souvent?

    En fait une fois sur deux ils ne mentent pas, ils ne font que transformer leur passé pour se donner à eux-mêmes une bonne image, c'est en cela aussi qu'ils sont narcissique.P1020497.JPG

    Effectivement c'est leur narcissisme, à l'un comme à l'autre, qui est malade et extrêmement affaibli, d'où leur tentative de redorer cette image en débitant des histoires fausses les mettant dans une position glorieuse.

    De plus, les psychopathes, eux, se taisent de leurs forfaitures, sachant très bien que sinon ils se retrouveraient en prison.

    Il est possible de reconnaître quand ils mentent et quand ils affabulent.

  • A la recherche du sens perdu.

    Avant-propos:

    Je n'émets pas de théorie ni n'effectue de travail théorique, je fais de la philosophie en tant que penseur brut, ce qui est tout à fait différent mais qui, aux horizons de la bêtise ambiante, sont tous trois confondus, nous ne devons absolument pas, de plus, les confondre d'avec la technologie qui est, elle aussi, différente de cet ensemble:

    -Une théorie est la résultante d'un travail scientifique en amont, parfois durant des décennies, faite de recherches par divers moyens suivant la science dont il est sujet et lui étant explicatif de sa nature, recherches effectuées suivant la situation, l'urgence ou non, les capacités du moment, elle n'est jamais absolue parce que réfutable, mais, de par le principe de parcimonie, elle se doit d'être la plus simple au regard de toutes les information disponible sur ledit sujet donné et, enfin, se doit de déterminer réellement sa valeur par son caractère prédictif;

    -Un travail théorique est de définir une série d'hypothèses sur un sujet donné, or,P1040601.JPG l'hypothèse se devrait de rester juste un premier jet réflexif sur ledit sujet, que cela soit le fait de scientifique ou non, et se devrait de rester tel et d'être affirmé ainsi tant qu'aucune preuve tangible telle que définie plus haut n'y est apporté qui, sinon, d'hypothèse, la ferait porté au niveau de la théorie;

    -Une réflexion philosophique est elle proche de la métaphysique en ce sens où elle est la résultante d'observations, de recherche, de compréhension et de méditations tant de soi que du milieu dedans lequel la personne, philosophe de métier ou non, vit, sa finalité se devrait d'être d'organiser la pensée de chacun et, dès lors, de développer sa propre conscience de la réalité de Soi comme du Monde, elle ne saurait être absolue puisque elle se bâtie au sein d'une société donné et, de ce fait même, ne peut qu'être composé d'un ensemble de vérités relatives à elles-mêmes, de la personne singulière comme de ladite société donnée, quand bien même a-t-elle deux buts communs d'avec la théorie scientifique, celle d'être dans la quête ainsi que de définir au mieux cette nature de la réalité.

     

    Nous avions rangé notre intelligence à la cave, du-moins ceci était le fait de nos aïeux qui, toutefois, nous avaient montré l'endroit où ils l'y avaient remisée, et, maintenant, nous commençons tout juste à nous apercevoir, une fois que nous l'avons ressorti de sa malle déposée dans la cave, qu'elle est sale, poussiéreuse et mitée de mythes vaporeux.

    P1040463.JPGCe phénomène est déterminé, à mon sens, par deux processus historique aux origines passées s'activant en ce moment même, ceci simultanément d'une troisième, moins ancienne, tous trois s'activent, donc, depuis quelques décennies déjà.

    Ensemble dont je vais tenter de faire la démonstration.

    Démonstration qui, je le répète, bien que donnant du sens aux événements et/ou aux fait produits, n'en apporte en rien une preuve absolue, mais est juste le développement au plus juste d'un ensemble de considérations explicatives tentant de rendre compte au plus près à ce qui semble incohérent, sans en avoir de preuve concrète mais conformes aux présomptions perceptibles.

    Du moins cela permettrait-il d'amorcer des recherches, pour celui ou ceux qui en auraient l'attrait, desquels je n'ai aucun outil conceptuel me permettant de les effectuer, étant donné que mon cursus ne fut que peut développé, ni en ayant les capacités d'ailleurs de montrer en quoi je pourrais en avoir tort ou raison.

    Alors même que je suis sûr de leur réalité.

    Voici donc ces trois processus, aux portes de la métaphysique, que j'ai conçu de manière purement intuitive et dont je vous avais déjà fait cas auparavant et qui, je le conçois, pourraient être considérés, pour toutes ces raisons même, comme relevant de l'ordre de la magie puisque ne semblant pas corrélés par des mécanismes deP1040447.JPG causalité tels que je les avais exploré avec vous dans mes troisièmes aphorismes en fin de page, bien que j'en pense le contraire:

    1-une rétrogression historique nous faisant remonter anthropologiquement aux alentours de la deuxième moitié au troisième tiers du XIX° siècle jusqu'au début du XX°;

    2-une compulsion de répétition nous conduisant à une période s'étendant de 1917 et la révolution d'Octobre menant à la création de l'URSS, jusqu'au tout début de la guerre froide, soit à la toute fin de la seconde guerre mondiale, ceci maintenant sous une forme économique et non plus militaire;

    3-un effondrement impérial de la thalassocratie US, similaire, mais en un effet miroir gauche/droite-droite/gauche, de celui qui survint pour la Russie en 1991 qui vit la fin de l'Union-Soviétique, ceci accompagné d'un autre effondrement, celui-ci idéologique, accompagné naturellement de celui politique, phénomènes quasiment d'échelle internationale.

    Tous trois sont intimement liés et, telles des poupées gigognes, s'emboîtent temporellement l'un dans l'autre, c'est pourquoi, donc, nous ne pouvons pas comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui sans que nous ne prenions en compte ces trois mécanismes.

    P1040704.JPGEnfin, je dois préciser que j'avais déjà écrit sur ces trois thèmes dans mon blog sans jamais ne les avoir rapprochés.

     

    I-) La rétrogression historique:

    Vu que je fais remonter nos difficultés actuelles à la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 en tant que président de la II° République, suivit de son coup d'état de 1850 menant  au second empire sous l'égide de Napoléon III de 1852 qui s'acheva par la défaite de la France face à la puissance prussienne en 1870 (qui deviendra l'Allemagne pour cette occasion à Versailles, décision prussienne hautement symbolique).

    Parce que la première guerre mondiale est indéfectiblement liée à celle de 1870, qu'elle détermina tout ce qu'il se passa par la suite jusqu'à maintenant, je considère dès lors que c'est cette période qui est constituante de l'histoire mondiale dès le moment de ladite défaite jusqu'à aujourd'hui, c'est cela qui mène à ce que nous vivons une rétrogression historique.

    Les raisons originelles en sont de deux mensonges et deux trahisons qui, parce qu'ils permirent, pour les premières, aux acteurs de l'époque d’asseoir leur politique avec efficacité, et aux secondes que l'idéologie valait mieux que la valeur humaine, qui mena, du fait de cette misanthropie constitutive, à un désenchantement du monde conduisant à une façon de crétinisation des hautes hiérarchies sociales qui, parP1040529.JPG ruissellement, détermina celle d'une part de la population.

    (Il y eut depuis longtemps, sinon de tous temps, des mensonges et des trahisons tout au long de l'histoire, la particularité de ceux-là vient de ce qu'ils déterminèrent tous le XX° siècle et ce début de XXI° et c'est cela qui, pour nous, nous importe.)

    A) Ce premier mensonge fut du fait que Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,qui  fut présenté à la population comme étant un génie du même ordre que son oncle, Napoléon 1er, lui qui en réalité était considéré par les gouvernements européens, à peu de chose près, d'une manière similaire à notre Macron au sein de l'Europe et au-delà: un niais.

    Ainsi, pour Otto Von Bismarck, le chancelier prussien : « L’empereur est une grande incapacité méconnue. »

    Quand Victor Hugo disait de lui : « Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l’air de n’être pas tout à fait réveillé […] Les chefs de la droite disaient volontiers de Louis Bonaparte : C’est un idiot. Ils se trompaient. C’est un livre où il y a des pages arrachées. À tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. »

    Tout ceci ne vous ferait-il pas penser quelques-uns d'un certain gouvernement, voire même d'une union?

    B) Le second mensonge, lié au premier, fut la "dépêche d'Ems", faux diplomatique que le même premier ministre prussien avait créé pour que, la France déclarant la P1040560.JPGguerre, il puisse achever l'unification de ce qui deviendra l'Allemagne de par le conflit que cela générerait entre ces deux pays et de la victoire germanique quasiment assuré dès son début.

    La double trahison est de la même époque.

    A) Ce fut Louis-Napoléon Bonaparte qui fomenta un coup d'état en tant que président élu en reversant la deuxième république, trahissant par là même ceux qui l’élurent à ce poste, quand bien ce fut par un plébiscite qu'il en avait reçu l'approbation du peuple en 1851, ce fut de fait une trahison, puis en 1852 il devint l'empereur de tous les français sous le nom de Napoléon III à la suite d'intenses tricheries de toutes sortes, son régime s'appelant donc le second empire.

    B) Ce fut la trahison du peuple parisien par la troisième république naissante dès lors qu'à la suite de la capture de l'empereur Napoléon III ladite république fut proclamée en 1871 par Adolphe (déjà) Thiers qui conduisit à la Commune de Paris.

    Après l'armistice signé par le nouveau gouvernement élu de la troisième république, dans la crainte de la grande bourgeoisie, toujours royaliste, en la population parisienne républicaine qui, à la suite de la multitude de leurs trahisons ( des ancêtres de nos oligarques stato-financiers, sinon de sang, du-moins d'esprit ) aidant hypocritement les armées prussiennes durant cette guerre, qui, après les deux mois de famine des parisiens due au siège de Paris par les troupes germaniques du 20 Septembre 1870 jusqu'au 28 Janvier 1871,  fut tenté de confisquer les canons que,P1040491.JPG pour parti, les parisiens avaient eux-même acheté par souscription, qui dès lors se révoltèrent.

    Ce fut ladite Commune de Paris qui dura du 18 Mars au 28 Mai 1871 mené par les socialiste révolutionnaires, dont Louise Michel est l'une des figures les plus connues.

    Ce sont donc ces événements qui, dans le même temps, déterminèrent, à mon sens, le XX° siècle et ce début du XXI° et qui mène aujourd'hui à cet étonnant retour anthropologique en arrière qu'est notre rétrogression historique.

    En effet, ce furent les trucages de cette période que furent ces mensonges et trahisons, qui, de Paris, de la France, menèrent aux événements mondiaux jusqu'à aujourd'hui: les Etats-Unis seraient-ils devenus empire thalassocratique, maintenant en déclin,  si les deux guerres mondiales n'avaient pas eu lieu?

    La Russie soviétique serait-elle apparue si la première guerre mondiale n'était pas advenue.

    Et celle-ci se serait-elle produite si l'Alsace et la Lorraine n'avait pas été confisqué à la France par l'Allemagne devenu alors?

    N'y avait-il pas un esprit de revanche en France après que les prussiens se soient P1040609.JPGinstallés si longuement au  château de Versailles?

    Lesdits trucages s 'étaient révélé efficaces et, dès lors, bien plus que par le passé, mensonge et trahison, dont l'empire US furent et sont toujours les champions, devinrent l'habitude, certes dans les populations, mais de manière bien moindre que dans la haute hiérarchie des pays (c'est l'un des gestes majeurs de Monsieur Poutine d'en renverser la tendance).

    Cette façon de faire menant à ce que les peuples en viennent à ne plus croire en des dirigeants politiques qui, de mensonge en trahison, en sont venu, de génération en génération, à refouler le fait même qu'ils puissent mentir et trahir éhontément, n'en étant même plus conscient.

Nous avons tous la responsabilité d'être, avec nos faiblesses et nos forces, mais nous devons, dès maintenant, lutter contre cet obscurantisme béat qui nous enserre et nous étouffe. Seul le questionnement de notre monde, de ses vérités, nous le permet.