Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Réflexion sur les crashs économiques.

    Après chaque crash, des systèmes de compensations et de corrections se mettent en place, c’est pourquoi aucun ne ressemble à ses précédents, je dirais même qu’il ne serait pas étonnant que pour pouvoir repérer le prochain, il faut écarter de l’esprit les processus annonciateurs des précédents.


    C’est pourquoi chaque crash est spécifique dans son développement, l’un est lent, le suivant rapide, l’un a son épicentre en Asie, l’autre en Amérique, l’un est centré sur la haute technologie, un autre sur des prêts hypothécaires… .


    En revanche, rien ne peut se faire sur les causes premières de ces crashs parce que ce serait remettre en cause, plus que des mécanismes économiques, une idéologie, un dogme, le néolibéralisme, largement partagé par les élites politiques, économique, journalistiques et populaire, pas seulement occidentales, ce dogme étant une structure psychique collective mondialisée.

    Ce sont ces structures psychiques collectives qui sont l’origines premières des bulles spéculatives, ensuite viennent divers formalisme d’actions qui y sont intimement liés qui, à la longue, produiront les crashs.


    Il est toutefois à relever que plus le temps avance, plus les crises deviennent importantes, s'enflent, et, comme toute crise, ce sont les suites qui deviennent de plus en plus désastreuses.

    C'est en raison de ces effets destructeurs que, par réaction, sont mises en place des tentatives de compensation par l’organisation de corrections de ce qui avait semblé être la ou les causes de cette dernière crise.

    Causes apparentes parce que, en réalité, effets de la cause susnommée, l'effet ayant été confondu avec sa cause.


    Or, comme tout processus de compensation, cette tentative se révèle toujours veine, puisque du fait de l’origine même de ces crises, de leur cause première, il serait nécessaire, pour qu’elles soient réglée, de remettre en cause l’idéologie qui les sous-tend.


    De plus, ces compensations tendent à accentuer, ensuite, encore plus, les déséquilibres économiques créateurs de ces bulles spéculatives générant ces crashs, d'où l'amplification, au fil du temps, des crises, conséquences de cet accentuation de ces déséquilibres.


    De plus, l’une des particularité de notre époque, en plus d’un nombre en augmentation des personnes se détournant, d’une manière formelle ou informelle, de ce dogme, du moins de ce que j'en sais en France, j'ignore de ce qu’il en est pour les autres pays européens ou non, l’une de ses particularité, donc, c’est le nombre effarant de bulles spéculatives s’étant développées depuis six à sept ans, et ce un peu partout dans le monde.


    Je suis sûr n'être au courant que d’une toute infime partie de celles existantes étant donné que le déséquilibre entre richesse et pauvreté ne peut que créer des bulles spéculatives, divergence entre richesse et pauvreté en accroissement constant.


    Nous avons donc là quatre versants que nous devons prendre en compte pour comprendre ce phénomène de crashs suivi de crises et leurs répercutions chaque fois démultipliées: l’inéluctabilité des crashs, leur amplification au cours du temps, leurs aspect destructeur des économies et, surtout, leurs caractères évolutifs et, dès lors, imprévisibles, du-moins pour leur date de survenue.


    Nous devons prendre aussi en compte un dernier fait:


    A la direction des grands groupes financiers, de quelque type que ce soit, ce que j'ai montré peut être facilement perçu étant donné le nombre important d’informations qui y transitent et la formation, souvent universitaire qu’ont pu recevoir ces dirigeants.


    Les plus conscients ou les moins joueurs ont très bien compris que nous étions entré dans une phase extrêmement dangereuse, c’est pourquoi un certain nombre d’entre eux ont démissionné et sont partis ailleurs.


    Ne restent plus, dès lors, que les plus inconscients (les plus fous?) à la direction de ces grands groupes avec tous les dangers que cela représente.

     

     

    THEURIC