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  • Rencontre du troisième type sympa

    J'étais tranquillement installé dans mon canapé quand, soudain, j'entendis :

    « Psst, hep, psst ! »

    Surpris de cet appel, moi qui vis seul, je me retournais et répondis :

    « Ah ! À qui ai-je l'honneur, serait-ce toi, Évelyne ? Tu rentre bien tard ! »

    -Mais non, c'est moi, Moi, bien sûr.

    -Comment-ça, qui ça moi ?»

    Répondis-je.

    « Ben Moi, un Unvoyageurdelaudelàdelà, un extraterrestre, donc, car je suis le Unvoyageurdelaudelàdelà Moi et non pas toi qui est un Terrien quinevapaspourlinstantaudelàdechezlui.

    -Donc toi ce n'est pas moi mais c'est Moi.

    -C'est ça, Je suis moi Moi et je ne suis pas toi.

    -Bon, d'accord, mais alors, que me vaut que toi, Moi, tu m'appelle ?

    -Pour cela, ce sera Toi qui va t'en parler tout de suite.

    -Comment ça, moi ?

    -Non pas toi mais moi Toi qui te parle maintenant, parce que moi c'est Toi et toi t'est toi.

    -Ha, j'ai compris, moi c'est moi et toi t'est Toi.

    -C'est pourquoi, moi Toi, vais te parler.

    -Et lui, Moi, pourquoi ne me dit-il rien de cela ?

    -Ben en raison du fait que lui Moi n'est pas moi Toi, mais, si tu le veux, je peux demander à elle Lui si elle veux bien t'instruire de ce que moi, Toi, a à te dire.

    -Donc vous êtes à trois ! », dis-je.

    -Non, nous sommes pas à Troyes mais dans l'espace, et elle, Trois, non, elle ne le peut pas, elle mange.

    -Seriez-vous quatre alors ?

    -Bien sûr que non, nous sommes plus nombreux, mais Quatre est restée à la maison, elle un amant, vois-tu.

    -Alors toi Toi, qu'a-tu à me dire.

    -Nous avons une mission pour toi.

    -Pour moi, Toi, me dis-tu, j'aurais une mission, de laquelle s'agit-il ?

    -Il te faudra sauver l'univers.

    -Que dois-je faire pour cela ?

    -Rien ! Parce que tout cela n'existe pas, coucou, c'est moi, Évelyne...

     

     

    THEURIC

  • Le mur de Pierre et autres galéjades.

    Il me semble, chers lecteurs, que ces poème vous nécessiteront un travail de décryptage, le sujet traitant du mur qu'il est toujours possible de contourner ou gravir d'une manière ou d'une autre.

    Écrits il y a de cela d'années passées, je les republie maintenant, accompagné d'un nouveau, ceci sentant le vent tourner.

     

    Bonne lecture, amis lecteurs.

     

    Disposer de l'âme d'autrui par machinerie

    C'est de s'indisposer

    L'esprit.

     

    Aux superbes d'importance

     

    Voici que par trois fois mon  âme sensible

    Perçut, en bel instinct, le risque d'aléas

    D'algorithmes voyeurs m'en faisant la cible,

    De quelconque guêpier, peut-être lauréat.

     

    Ces triples recensions séant, ma foi, le requiers: 

    D'opprobre de ceux-là dont je conte la course

    De leur saugrenuité au fiel ordinaire 

    Minant tous les péquins, flétrir leurs ressources.

     

    Le doigt de l'index, là, sur toutes proses posé

    Nous mène qu'à gauchir cette Anastasie,

    De tâcher bien faire net en traits déposés

    Pour pourvoir en plis ce risque d'aphasie.

     

    L'automate se perd en ces mots si retords,

    Le cuistre s'égare de son impéritie:

    Ce dédale ci façonne pléthore

    De termes abscons en très larges glacis.

     

    Du bon mot, contrepet et autres à-peu-près,

    Boutades, galéjades ainsi qu'évocations 

    Ne peuvent que vaquer, de trames aux apprêts,

    A clamer, manifeste, humeur, rescisions.

     

    Je rime en quatrain, une geste malicieuse,

    Ce verbe si désuet pour empaumer le fat,

    Sentir ce baragouin est action malgracieuse, 

    D'entortiller ces buses, mais quelle nouba!

     

    PS: Sans être un sonnet en est alexandrins.

           Vous est recommandé le dictionnaire en main.

                                                 ...................................................

     

     Quand on a plus que patates

           Pour toute votation,

    Il n'y a plus que cornichons

     

     

     

    Le vote des légumes

     

    Dans le potager d'une humble chaumière,

    Une élection s'y fait affin d'élire

    Quelle plante parmi celle à choisir

    Serait la plus belle, serait première.

     

    Toutes en sont à extrapoler en son mieux

    Celle qui, de ces fruits, aurait le plus beau bleu,

    Celle qui, lors, serait d'un bleuir si radieux.

     

    Elles furent deux premières, morbleu,

    Ni persil, ni radis, ni chou, si chatouilleux,

    Ne surent arbitrer ces produits fabuleux.

     

    Ce fut le bel azur d'un cucurbitacée,

    Un beau pied de courge qui en reçut ce prix

    Et un framboisier d'un cyan qui surprit.

    L'humus qu'ils obtinrent fut leur panacée.

                                                          ------------------------------------

     

    D'une raillerie facétieuse

    J'en fis cette fable

    Narquoise et affable

     

    Le paysan et les grandes oreilles

     

    Jamais de machine ne doit faire sa loi,

    Nul humain ne doit lui obéir:

    Voilà qu'une affaire ayant beaucoup fait rire

    Montra, de sa raison, le vrai de son éclat.

     

    En province lointaine du monde parisien,

    Là où vit encore le fermier ancien,

    Un rural habitant, humble cultivateur,

    Voyant frimas venir, s'amener la fraîcheur,

    Voulu faire un stock de bois de chauffage.

    En allant rechercher ses quelques outillages,

    Il prévint sa femme vers où il cheminait,

    De son bigophone, il lui téléphonait:

    "Voici, mon adorée, je me rends en scierie."

    Aussitôt raccrocha et chemin poursuivit,

    Ne pensant pas à mal, de cette courte phrase,

    En échanges communs des rives ardéchoises.

    Lors, dans quelques coins aux obscures secrets,

    Un computer vaste, juste un grand objet,

    Machine sans esprit et sans intelligence,

    Servant à écouter malandrins et engeances,

    Assassins, criminels et autres scélérats,

    Mais parfois, tout autant, ceux qui gène l'état,

    Confondit, sans âme, le nom de l'établi

    Avec l'autre, lointain, celui de ce pays

    D'où se réclamaient les auteurs de tueries

    Et d'une religion trahie par ces sicaires:

    Syrie ou bien scierie, le son est similaire...

    Et voici que le robot alarma tout à trac,

    Sans que nul ne saisisse cet absurde couac,

    Le ban et l'arrière ban de la maréchaussée,

    Aussi les pandores et autres policiers.

    L'homme désigné des foudres automates

    Se retrouva séant en sombres casemates

    Par des gendarmes honteux demandant l'indulgence

    A celui qui, des heures, vécu cette démence.

    Si peu d'écho se fit de cette rigolade:

    Les agents remisèrent leur panier à salade

    Et leur hiérarchie furent d'infinies pudeurs,

    Jurant, je l'escompte, d'être seuls commandeurs

    Du simple instrument de télédétection,

    D'espionnage et autres intoxications.

     

    Une machinerie, quelque-en soit sa puissance,

    N'a pas de jugeote et aucune vaillance:

    De la vouloir humaine est là faute bien grave,

    La vouloir plus qu'humaine c'est s'en faire l'esclave!

                                       --------------------------------

     

    Le renouveau est chansons

    De l'aube au couchant

    Éternellement

     

    Le printemps

     

    Voilà, le soleil montre son visage,

    Haussant son zénith en son suave réveil,

    Délaissant les frimas en vagues usages

    Il échauffe le temps, la terre, la fleur et l'abeille.

     

    Dedans de chez moi j'entends bruire gentes ailées,

    Pépiant à qui mieux-mieux en un joyeux regain.

    Qui construit son nid, qui cherche l'arbre percé,

    Briguant leur possession en ces si beaux refrains.

     

    Les ventres gros des bourgeons laissent deviner,

    Des arborescences aux moindres arbustes,

    Les feuillages futurs, les fleurs bientôt nées,

    Plein de promesses d'une vie robuste.

     

    Au ciel se perçoit chanter les oies qui rentre

    De leur lointain voyage tout au loin au sud,

    Elles volent et chantent comme d'enjoués chantres

    Heureuses de rallier l'aire d'habitude.

     

    Hommes et femmes délaissent leur lourds manteaux,

    Les belles dévoilent leurs ronde sublimes

    Aux messieurs extasiés de tant de douces peaux

    Que peignent ces habits que leur pas animent.

     

    Les amoureux s'émeuvent de leurs chauds baisés,

    Main dans la main cheminent de même foulée,

    Ont corps léger des éteintes apaisées

    D'une nuit secrète de passion étoilées.

     

    L'hiver s'est absenté le printemps revenu,

    La vitalité revient de l'esprit au destin.

    Le temps n'en peut plus de ces froides révolues

    Qui pèsent à l'âme en ses chaque matins.

                                         ---------------------------------

     

    Voir plus loin qu'à la marge,

    Montre qu'au-delà des brumes vaporeuses

    Ce que content les nuages

     

    Le moment

     

    Le moment s'escompte suivant ce qu'il se fait:

    D'attente bien pesée ou bien de mouvement,

    D'en saisir l'apprêt aussi qu'accordement

    Conduit au remuement ou à l'arrêt bien-fait.

     

    Choisir est d'en penser toutes circonstances

    Ceci quand se presse en pages tourmentées

    Les âpres tirages, les aigres inconstances.

     

    Déterminer au mieux la chicane fienté,

    Entendre en raison les piètres instances

    Fait là en bien le bon choix en volonté!

     

    Attendre et voir ou au temps s'activer

    Suivant ce bon moment compris de son état,

    Au-delà  des abîmes des actes bêtas,

    Trouve là l'instant de décision motivée.

     

     

    THEURIC