Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'histoire et l'Eden

    L'histoire est une garce qui ne laisse quiconque en repos!


    Nos maîtres, bientôt, ne seront plus, le dollar, les U.S.A., le dogme néolibéral sont moribonds.


    Bientôt la pensée étriquée de comptable de boutiquier qui berce nos élus du flon-flon quotidien des molles croyances en la toute puissance du dieu dollar-euro-yen va s'enliser dans le sable de la ruine universelle.

    Les anglais l'ont déjà compris qui font prendre à leur pays un virage serré.

    Les allemands le saisissent à peine dans la crainte de leur effondrement et l'appauvrissement de leurs vieux.


    Tout fait feu sur l'hôtel dressé de la moindre valeur pouvant réchauffer ce pouvoir ploutocratique international et étasunien exsangue, ici, en Europe, nous nous en vidons de nos richesses, ailleurs, les usines ferment de ne plus vendre à quiconque.


    L'infini monceau de crédits ainsi que le gonflement continuel de bulles spéculatives titanesques remettrons, sous peu, tous les compteurs à zéro.


    Déjà se sentent les saveurs passées d'une toute fin de dix-neuvième siècle avec ses rires et ses tourments, ses vérités et ses mensonges, ses principes et ses craintes où l'Inde y sera la France d'alors, la Chine y jouera le rôle de l'Allemagne, le Japon fera une Angleterre présentable, l'Indochine fera Belgique et le Proche-Orient ressemblera aux Balkans.


    Les Amériques, faillies, retourneront à leur Western chérie où le rôle des indiens et des cowboys sera pour le moins chamboulé.


    Ici, en nos contrées de l'ouest eurasiatique, d'anciens réflexes reviendront, la terre, d'abord, l'usine ensuite, la science renouvelée, les arts enfin exploratoires, l'armée en Afrique y joue déjà à contrecœur le temps béni des colonies, partout de nouveaux horizons surgirons mais de si anciens réflexes aussi.


    Et l'histoire, toujours furie, nous navrera de ses exigences.


    Gardez-vous de l'esprit de l’Éden, réservez cela à nos descendants qui, partis au loin voyager au fin fond du cosmos, se souviendront pour toujours du temps de leur ancêtres, nous, qui vivaient sur une petite planète bleu.


    L'histoire est cruelle et sait prendre son dû.


    Nous, contentons nous du moindre mal, l'instruction est tout, lire, compter, savoir penser, savoir apprendre, savoir comprendre, comprendre ce que nous savons et surtout, être curieux de tout.


    Appelons à une nouvelle renaissance!

     

    THEURIC