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  • Penser demain.

    A plus de sept milliards d’êtres humains sur Terre, un début de carence d’un nombre de plus en plus important de matières premières et des énergies, un rêve partagé par les peuples de la richesse dont l’Occident est l’exemple, d’intérêts concurrents et divergents des états provenant, entre autre, de ce désir des peuples, place l’économie toujours plus au centre de la pensée des gouvernements.


    Le néolibéralisme n'étant là que la justification des relations de domination établies d'une minorité sur la majorité à l'échelle mondiale.


    Ce sont ces déséquilibres qui me font craindre le pire.


    Alors, quelle pourrait être la ou les solutions élégantes qu’à terme nous pourrions trouver.


    Liées, cinq questions centrales se montrent:


    1) Celle de la limite, autant de notre planète, de ce que nous pouvons en tirer et de ce qu’elle peut supporter sans que cela ne porte préjudice à notre existence, la vie, quand à elle, a son dynamisme se comptant en millions d’années et a connue bien d’autres calamités;


    2) Celui des déchets et de leurs natures;


    3) Celui du partage pour tous les êtres humains, harmonieux ou inharmonieux;


    4) Celle de la dynamique propre à notre espèce;


    5) Enfin, central, celle de la place réelle de l’économie au sein de la société humaine.


    Redonner la limite à des frontières ne pourrait être une fin en soit mais ne serait qu’une solution momentanée, le temps de résoudre l’immensité des problèmes auxquels nous seront bientôt confrontés, la refondation d’une économie n’en étant que le premier.


    Mais ou se trouverait, sans les frontières, le dedans et le dehors d’une société?


    Le manque de matières premières et même d’énergie pourrait peut-être être résolu par la découverte de nouvelles matières, alliages, procédés physiques, chimiques et biologiques…


    Le déchet (même du pot d’échappement) doit être pensé dans toutes les dimensions de sa nature, nous pourrions commencer par montrer que celui-ci est la perte de fonction de l’objet originel et est polluant lorsqu’il interfère de façon néfaste avec la nature et/ou avec les hommes.


    Pouvons-nous, dès lors, constituer des objets soit totalement recyclable, soit fait de matière n’interférant pas avec la nature et/ou avec les hommes ou, même, que ceux-ci n’aient qu’une interférence bénéfique?

    La question de l'énergie est la même: peut-il y avoir utilisation d'énergie sans que l'entropie qui l'accompagne soit nuisible?


    Le partage pose la question de la hiérarchisation des sociétés, y répondre est un projet immense.


    La dynamique d’Homo Sapiens Sapiens.


    J’émets le postulat qu’entre autre, toutes les espèces vivantes ne peuvent pas ne pas se confronter à la survie et, dès lors, à la catastrophe.


    De ce fait notre cerveau et notre corps sont conçus pour cette confrontation.


    Dans un système fermé, une planète avec sept milliards d'habitants, ne pas être confronté à sa survie pouvant, de ce fait, pour un être humain, générer un phénomène d’ennui.


    Et si, dans notre inconscient collectif, ce serait là l’une des causes profondes des dangers actuels provenant de la trop grande stabilité qui existait, au moins en occident, lors des trente glorieuses?


    Quelle est la place, certes, de l’économie, mais aussi celle de la politique, du militaire, du judiciaire, des religions, des sciences, des arts, de la technologie et de l’ingénierie et de toutes les autres dimensions humaines?


    La seule réponse que j’ai pu trouver à toutes ces questions ne se trouve que dans le voyage inter-stellaire.


    Sauf que la physique n’a encore pu répondre à d’importantes questions concernant autant l’univers que les particules.


    Je fais le pari que ces réponses apportées nous diront si oui ou non nous pourrons voyager plus loin que de notre seule banlieue terrestre.

    Au-delà des délires néolibéraux, la vertigineuse accélération de l’évolution humaine, qu’elle soit appréciée ou déplorée, mène à des contradictions majeures entre un passé encore présent et un futur encore en ébauche.


    Nous ne pouvons plus revenir en arrière mais il nous manque certains éléments, tant sociétaux que matériels, qui nous permettraient de pouvoir aller réellement de l’avant.


    C’est, en réalité, le véritable diagnostique que j’ai porté sur la situation actuelle de notre humanité, le reste n’étant que de l’agacement.


    Ce stress universel, en vrai, m’effraie et je ne vois que l’Europe pour en limiter les dégâts.

     

    THEURIC