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  • Divers idées et autres pensées...

     

    Du doute:

     

    Le doute se doit d'être pris en considération mais, également, d'être étroitement encadré.

    Le doute est le questionnement naturel de la validité de ce que chacun d'entre-nous connaît et comprend du monde, ainsi que de notre façon d'y vivre, soit le sens que nous lui donnons ainsi que celui de notre adaptation à icelui.

    Il est dès lors normal d'apposer du doute sur le doute lui-même puisque ce doute est inclus dans cette compréhension et connaissance que nous avons du monde.

    L'imbécile croit toujours que remettre en question, douter, ce serait remettre en cause, quand le premier est la simple redéfinition du passé et du savoir et le second la tentative d'effacement du savoir antérieur sans le questionnement réel de ce passé.

    Ainsi, pouvons-nous découvrir de la nouveauté lorsque le sens du monde nous est totalement d'évidence?

    L'évidence étant, dans le même temps, quand elle est de nature, ce qui est, visiblement pour tous, et, tout au contraire, quand elle est restreinte, la croyance en ce que nous donnons pour tel et/ou nommons comme tel, est bien tel que nous l'imaginons, quand bien même cette assurance n'est qu'une vague interprétation de la réalité, cela sans être capable d'entrapercevoir la limite de notre ignorance.

    L'évidence est en même temps, de nature, la vue de la simple réalité partagée et, en son opposé, restreinte, la limite ignorée de notre ignorance due à notre interprétation personnelle et/ou collective de ce qui est perçu et vécu.

    Ou devons-nous questionner le sens que nous donnons au choses et aux événements, ainsi que de nous questionner nous-même sur nous-mêmes, douter, parfois, de ce qui nous est tant assuré?

    Parce que, après tout, cherchons-nous à comprendre le monde ou ne faire que de lui donner le seul sens que nous avons acquis au fil de la vie sans le remettre en question, sans en douter?

    Ce sens acquis de ce que nous percevons ne risquerait-il pas de nous égarer, parfois, dans des apparences toujours trompeuses?

    Mais douter de tout, sur tout, ne nous empêcherait-il pas d'acquérir une assurance nécessaire pour vivre au mieux dans le monde?

    Cela ne risquerait-il pas de nous paralyser dans nos actions, de les rendre inefficaces, de nous empêcher de vivre?

    Alors, où se trouve le juste limite du doute du sens du monde?

    Ce serait de rechercher le Qui nous sommes en comprenant que le "ce que nous sommes" est le fruit nécessaire mais restreint de notre seule représentation de ce que socialement nous sommes.

    La richesse du doute et sa limite se trouve donc au sein de notre Moi profond et l'outil nécessaire pour l'explorer s'appelle le questionnement.

    Parce que, après tout, l'évidence restreinte n'est-elle pas que d'encombrants parasites mentaux nous empêchant de percevoir au mieux la ronde infinie du monde?

     

    Réflexion de géostratégie prospective :

     

    Comme je l'ai déjà montré dans de mes textes précédents, nous devrons bientôt faire face à un effondrement économique mondial de très grande ampleur.

    L'Europe, dont la France, autant en raison de son appartenance à son union, ses tentatives impossibles de rembourser des dettes iniques, sa désindustrialisation quasiment totale, placée, qu'elle est, en tant que colonie, sous le rude mais discret joug d'un Tonton Sam ayant depuis longtemps tout misé sur la spéculation outrancière, pompant à ravir son reste de richesse, et la croyance sotte de la gouvernance U.E. et d'une partie des peuples de l'union que les États-Unis-d'Amérique seront à jamais le maître absolu, gardien armé de l'Union-Européenne, tout cela fait qu'elle s'est peu ou prou débarrassé de tout ce qui peut constituer une puissance militaire quelque peu valide.

    Or, jusqu'à présent, l'Union-Européenne ainsi que les B.R.I.C.s (Brésil, Russie, Inde, Chine, plus l'Afrique-du-Sud) ne doivent leur existence essentiellement qu'en raison de la toute puissance étasunienne, la première parce que l'U.E. est l’œuvre directe, la créature de cette dernière, les seconds en réaction d'une toute puissance du dollar (du pétrodollar) et de l'empire U.S. en déliquescences, ayant tendance, pour tenter de survivre et faire survivre sa monnaie, de s'essayer de déstabiliser ces pays.

    C'est pourquoi ceux-ci, dits émergents, se sont de fait alliés: pour contrebalancer la puissance monétaire, spéculative, militaire, manipulatrice, provocatrice de l'empire étasunien.

    L'Union-Européenne et l'alliance des B.R.I.C.s n'ont et n'auront donc d'existence que tant que les États-Unis-d'Amérique perdureront.

    Ce ne sera qu'ensuite que le véritable danger surviendra.

    La tentation sera grande pour chacun d'entre eux de vouloir remplacer cet empire ultime, du-moins dans sa région.

    Après, toutefois, qu'ils aient rétablis leur économie, ce tsunami monétaire les ayant tous laissé exsangues.

    En Afrique comme en Amérique du sud, le problème ne se pose pas vraiment, au moins dans les premiers temps, l'Afrique-du-Sud et le Brésil sauront prendre leur place ( quand bien même l'Afrique de l'Ouest aura une certaine appétence pour la France et/ou l'Angleterre et que celle de l'extrême Est risquerait bien de subir l'extension du conflit déjà ouvert au Moyen-Orient ).

    En revanche, l'Asie deviendra rapidement une poudrière, deux géants s'y faisant face, l'Inde et la Chine, avec, tout à coté, une Russie qui, me semble-t-il, fera tout pour empêcher cet incendie de prendre.

    Mais sera-t-elle suffisamment puissante et sage pour en avoir la force et la volonté?

    Si un conflit entre ces deux déjà puissances advient, il ne pourra pas ne pas dégénérer en un de grande envergure, avec ou sans alliances, entre des pays neutres et ceux prenant parti pour l'un ou l'autre camp.

    la Belgique de 1914 nous avait montré que la neutralité n'est pas un gage de paix.

    C'est pourquoi les pays européens, surtout du sud mais pas seulement, auront leurs mots à dire ou bien ne seront plus devenus que de vagues scories de ce qu'ils ont pu être par le passé.

    Soit ils seront indépendant de tout dictat, soit se retrouveront sous la férule de l'un de ces deux belligérants, soit, même, mèneront leurs propres jeux.

    La France et l'Angleterre, si cette dernière parvient à surmonter sa totale ruine, devront étroitement surveiller l'archipel antillais, en raison de la proche présence du Canal de Panama.

    Le nord Méditerranéen, donc les nations se situant au sud de l'Europe, dès lors la France, se retrouveront nécessairement au cœur de la lute de pouvoir et d'influence ayant pour enjeu le canal de Suez.

    C'est pourquoi l'arc atlantico-méditerranéen me semble, pour notre proche futur, d'une absolue nécessité.

     

    Réflexion sur l'électronique militaire :

     

    Un conflit moderne se fera grâce, avec et contre l'électronique.

    J'en perçois de plusieurs sortes:

    1) le commandement;

    2) le guidage;

    3) la cartographie;

    4) le codage;

    5) les aides aux soldats;

    6) la robotique;

    7) les aides au pilotage d'engins de toutes sortes.

    Ses faiblesses sont patentes et nombreuses:

    1) mauvaise qualité des composants;

    2) contre-mesures;

         a) brouillages;

         b) décharges et saturations électromagnétiques;

    3) limitation de la compréhension des programmes complexes;

    4) limitation du transport des informations en raison d'une faiblesse des infrastructures;

    5) bogues dus aux rayons cosmiques;

    6) décryptage.

    Les robots-soldats me semblent une aberration en raison de sa dangerosité potentielle:

    1) brouillages là encore;

    2) reconnaissance amis/ennemis, il est toujours possible de retourner ce type de soldat par le décryptage des codes ou émetteurs;

    3) bogues.

     

    Métaphysique de la politique :

     

    En réalité, la finalité de la politique devrait être non pas la puissance de domination mais la puissance de réalisation de chaque citoyen conduisant à la réalisation de la nation.

    Ce but politique de la réalisation de chacun devant se faire par le bon fonctionnement de la société, cela ne pouvant se réaliser que par une loi juste autant en terme de justice que de justesse, égale pour tous, autant que par des institutions équitables et dynamiques.

    Ainsi que par un pouvoir politique légitime et vertueux assurant au mieux la bonne harmonie sociale permettant à chacun de vivre selon son tempérament et sa nature.

    Il en est de même de l'école pour qui la finalité ne doit pas être la recherche d'une productivité sociale ou commerciale.

    Instruire l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, l'homme et la femme de tous âges de toutes les choses dont chacun aurait besoin pour sa vie courante, pour connaître et comprendre la société dans laquelle il vit, pour connaître et comprendre l'ensemble des sociétés humaines, pour connaître et comprendre l'univers dans son entier, pour, surtout, se connaître et se comprendre, devrait être le but, le dessein de l'instruction.

    L'éducation se devant de rester la responsabilité des seuls parents et proches (n'a-t-on jamais vu un chien être instruit de quoi que soit?).

    Cette réalisation de Soi ne devant pas se faire au détriment de la réalisation de quiconque tout en agissant en conformité avec sa personnalité profonde, sauf si celle-ci contrevient à l'existence de son prochain.

    Certes, l'acte social, par le travail et par tout autre participation sociale, est important mais, au-delà, la réalisation de chacun, en solitaire ou collectivement, se devrait d'être le cheminement de tous.

    Étant entendu que la non recherche de sa réalisation personnelle est déjà une forme de réalisation de Soi.

     Bien qu'elle puisse être une affaire publique de par une loi juste, des institutions approuvées et un pouvoir politique légitime et vertueux ainsi qu'une école bien faite, juger, dans le privé, du cheminement d'autrui vers sa réalisation de Soi ne peut, en aucun cas, participer à son propre cheminement.

    En vrai, seul le démocrate-anarchiste, dans le sens le plus noble, peut conduire une société vers une telle résolution, si tant est que les citoyens le veuillent, ce qui est de leur droit le plus strict.

    L'émancipation de chacun serait ainsi le but commun et bien compris en un processus d'individualisation.

    Cela génèrerait des êtres responsables.

    Seraient-ils obéissants?

    Pourquoi obéit-on?

    L'être responsable n'a que faire de l'obéissance, sachant quoi faire et à quel moment.

    Le mien de cheminement n'en est qu'à son commencement.

     

    De la désagrégation de l'Union-Européenne :

     

    Il reste relativement simple de percevoir, assez grossièrement, les mouvements affectant des sociétés humaines qui, comme dans le cas présent, se trouvent dans une situation de stress puissant et de lentes déstabilisations multi-décennales.

    Il en est ainsi de la mole désagrégation économique et politique de l'Union-Européenne.

    En revanche, il est bien plus compliqué, voire peut-être bien impossible, de prévoir à l'avance comment et sous quelle date un événement de grande ampleur, comme peut l'être la définitive disparition de l'Union-Européenne, se produira.

    Ainsi, avais-je envisagé que l'éclatement de l'Union-Européenne ne survienne qu'après que les États-Unis-d'Amérique aient définitivement fait faillite.

    Or, les élection grecques et les pressions qu'exerce  l'U.K.I.P., parti indépendantiste de Grande-Bretagne (sur une ligne politique nationalisme de type droite dure), sur le gouvernement anglais, montrent tous deux les fortes tendances centrifuges actuelles de nombre des pays sur l'U.E..

    Ainsi, je n'avais pas envisagé que ce processus débuterait avant que cette faillite soit effective.

    Quand bien même

     

    Sur la fin des empires et celui des U.S.A. :

     

     

    Il n'est pas besoin de faire preuve d'un grand sens de l'observation pour comprendre que le système économique actuel court à sa perte, regarder autour de soi et garder grands ouverts ses oreilles et ses yeux, sur le net, dans la rue, chez soi, suffisent déjà pour en saisir la lente agonie.

    Plus ardu, en revanche, de définir les contours d'un processus semblant discret parce que jamais l'humanité ne fut confronté à pareille situation.

    Pour en faire comprendre le mécanisme, je me dois d'analyser les raisons pour lesquelles une hégémonie impériales ne peut, avec le temps, que disparaître:

    Empire déclinant d'aujourd'hui, les États-Unis-d'Amérique s'étaient retrouvés à dominer, d'une façon ou d'une autre, l'ensemble des nations humaine dès la disparition de l'U.R.S.S. en 1991, c'était la présupposée fin de l'Histoire de Monsieur Fukuyama.

    Cet ultime empire, dans tous les sens du terme, a atteint, comme tout empire, ses limites depuis notre entrée dans le XXI° siècle, soit dix ans après la disparition de son concurrent le plus sévère, sus-nommé.

    Tout empire est par nature limité par les capacités de déplacement d'une époque donnée, mais il doit impérativement subvenir aux besoins insatiables de richesses de son oligarchie pour qu'elle conserve sa prépondérance sociale, au risque, sinon, que celle-ci n'en vienne à dévorer de l'intérieur sa propre nation originelle ainsi que celles de ses colonies (l'Europe notamment pour les U.S.A.) afin qu'elle conserve sa prédominance et son statut.

    Comme c'est seulement par la conquête de nouveaux territoires qu'un empire peut survenir à ses besoins toujours croissant, quand ses limites sont atteintes, il ne lui est plus possible d'y subvenir suffisamment, l'oligarchie entre dès lors dans ce processus d'autophagie en s'appropriant les possessions des sociétés qu'elle domine et de la sienne, quelque soit la forme que puisse prendre cette appropriation dépendant de la nature de l'hégémonie impériale, ici financière.

    Bien entendu, quand les sociétés dominées atteignent le point de pauvreté qu'elles ne peuvent plus subvenir à cet insatiable appétit, c'est l'ensemble de la société impériale qui s'effondre, sous le poids de son affaiblissement continuel.

    Il est à remarquer qu'il est naturelle qu'une hégémonie impériale se pare d'un ensemble de théories et philosophies justifiant sa position dominatrice et sa violence, parce qu'un empire a été, est et sera par essence violente, sinon sa civilisation ne le serait pas devenue, impériale.

    Si aujourd'hui nous faisons face à l'implosion une double, et maintenant triple bulle spéculative, industriel, monétaire et présentement des matières premières, dont celle les carburants, cela veut dire que l'oligarchie étasunienne et étasunisée (qui pense et agit comme et avec l'oligarchie étasunienne) achève son autodestruction et, dors et déjà, phagocyte les richesses internationales par les bourses, spéculations divers, délocalisations, fermetures d'usines et fabriques.., ce qui veut dire ainsi que quasiment tous les pays sont sur la voie de leur ruine.

    Nous arrivons maintenant à l'extrême limite de cette autophagie, l'aristocratie étasunienne ne trouvant plus suffisamment de richesse pour entretenir son pouvoir, c'est pourquoi je considère, depuis longtemps, l'évidence de l'effondrement de l'ensemble des économies mondialisées.

     

    Attentat et inconscient social :

     

    Suite à l'imbécile (parce que contreproductif) attentat qui eut lieu au journal Charlie Hebdo et dans le magasin Hyper Cacher par trois jeunes issus de l'immigration et qui fit en tout quinze morts, eux compris, ce qui, hormis l'aspect symbolique réel de ces deux attaques, celle de ce magasin et celle, unique dans l'histoire,  de la rédaction d'un journal , représente 0,0000231% de la population française.

    Ainsi, une observation de cet événement sous un autre angle porte, en elle-même, une image singulière, mais il y en a d'autres.

    Celle que je voudrais aborder ici a trait à ses dimensions inconscientes qui, pour moi, sont centrale à toutes réflexions posées sur des aléas de cette envergures.

    Le titre de ce journal est ainsi intéressant.

    Charlie Hebdo, de Charlie, dérivatif de Charles, prénom que portait le Général De Gaulle, fut donné en nom de journal en remplacement de celui d'Hara-Kiri, ce dernier fut fermé par décision administrative de censure gouvernementale lors de la mort du Président De Gaulle en raison du titre de sa une: "Bal tragique à Colombey: un mort."

    De part le simple nom de Charlie Hebdo, ce journal représente, paradoxalement, le souvenir du véritable gaullisme en étant le dernier représentant d'une époque qui, dans le souvenir collectif, est aussi bien celui des trente glorieuses, de la puissance d'une, encore, jeune cinquième république,  du véritable moteur de la puissance mondiale de la France, d'une réelle vitalité intellectuelle qui, aujourd'hui, n'est plus seulement représenté que par quelques anciens et survivants, ainsi que du radicalisme passé d'une gauche politique vigoureuse aujourd'hui bien en berne.

    S'attaquer à lui fut donc une erreur politique fatale d'un fondamentalisme musulman sunnite ne comprenant autant de la France que ce que que nos élites françaises semblent saisir de ce que peuvent être les peuples du Proche-Orient et de la péninsule arabique, soit pas grand chose.

    Ils ont réveillé là un monstre par l'éveil d'une énergie psychique, émotionnelle collective qui n'a rien à envier à celle qui agite actuellement les régions sus-nommées, sauf que, contrairement à celles-ci, cette énergie n'a pas pour cause la survie d'une religion, donc essentiellement défensive, mais offensive en raison de la résurgence de l'égalitarisme et du libertarien révolutionnaire que la nation française avait quelque peu oublié dans les effluves vaporeuses du néolibéralisme ce jour finissant.

    Sauf que, maintenant, le libéralisme bourgeois qui, hier florissant, maîtrisait, voire contrait le dynamisme prosélyte culturel du républicanisme, du bonapartisme et du socialisme révolutionnaire et libertarien d'antan par le simple appât de ses gains, autant dans les colonies que dans le pays, ne représente déjà plus, en réalité, une puissance première (même si elle en donne encore l'impression) et ne sera bientôt plus, lors de son affaissement, qu'un vague et douloureux souvenir, une vieille rengaine.

    Ces attentats et, surtout, par leurs effets, les divers réactions politiques qui suivirent, rendent maintenant visible le surgissement des deux à quatre forces antagonistes qui, il y a plus d'un siècle, structurèrent le paysage politique français et dont j'annonce, depuis quelque temps, la survenue, même si je dois y rajouter de bonnes corrections sur mes anciennes considérations: les républicanisme et bonapartisme en tant que droite et les socialismes révolutionnaires et libertarien en tant que gauche.

    Quand bien même nous ne voyons pas encore réellement surgir leur formulation théorique et politique et même si leur dénominations n'aurons, dans le futur, qu'un lointain rapprochement avec ce qu'ils purent être auparavant.

    Il n'en faudra que peu pour que, plus tard, ce bipartisme/quadripartisme ne se structure en un ensemble doublement redoutable, autant pour son aspect messianique agressif qu'en raison d'une attirance légitime et rassurante pour l’intelligentsia mondiale pour qui la liberté de pensée et de penser ne peut qu'être centrale pour toute création et expression.

    Ce plus que crime, cette faute commise par des groupes (in?)directement enrégimentés par quelques pays du Golfe, ne comprendront pas, dans quelques temps, pourquoi ils doivent faire face à des forces bien plus dangereuses que ce que furent celles des coalisions anglo-saxonnes.

     

    La tragédie mortelle de toutes les autocraties et les fantasmes des pauvres nôtres :

     

    J'ai déjà abordé succinctement ce thème dans mes "aphorismes" (search?s=aphorisme):

    Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées.

    Voici le second qui complète le premier:

    L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée.

    Il est, aujourd'hui, dans la tentation prévisible, en profitant de ces attentats, de tenter d'assoir définitivement le pouvoir ploutocratique par l'achèvement du coup d'état larvé qui, en France et en Europe, a plusieurs décennies d'âge.

    Au vu de l'état de la finance internationale, je ne pense pas que cela soit possible: comment voulez-vous que cette bande d'olibrius n'ayant, pour horizon, qu'un néolibéralisme moribond, leur obéissance obséquieuse à un Tonton Sam exsangue et à la loi de marchés dont je n'ai encore pas vu le moindre des représentant ni texte quelconque pourrait faire pour gouverner l'Union-Européenne sans la détruire, et l'euro avec?

     

    Note sur notre Président: 

     

    Lorsque j'ai appris la manifestation du Dimanche 11 janvier 2014, j'ai éclaté de rire.

    A quoi pouvait-elle servir, pour faire reculer quel gouvernement, pour le refus de quelle décision, pour quelle revendication?

    Il fallait unifier la nation, était-il dit, j'en accepte l'augure...

    En vrai, pendant ces événements, Monsieur Hollande nous a montré ses qualité d'homme d'état, de capitaine du pays: il a su garder le cap pendant la tempête et, là, faire preuve d'inventivité en invitant nombre de chefs d'états, de gouvernements ou de leur représentants à défiler en même temps que son appel au peuple pour une procession pour lequel je reste, quoi qu'il en soit, dubitatif.

    Saura-t-il, toutefois, conserver une tête suffisamment froide après une victoire où il fit montre, surtout, d'une certaine qualité d'inventivité et de décision, le reste étant dû, quoi qu'il en soit, au professionnalisme de son entourage et de la police?

    Saura-t-il ne pas être envahi de vanité, d'orgueil à la suite d'un résultat politique explicite et évident, à tous points de vu et pour tous manifeste?

    Saura-t-il réformer les services de l'état pour les rendre bien plus efficace?

    Parce que, tout de même, les services secrets montrèrent quelques faiblesses.

    Saura-t-il, surtout, chasser les plus néolibéraux et les plus américanolâtres de nos décideurs pourrissant les hautes administrations et autres services de l'état, quand bien même seraient-ils de ses proches?

     

    Haro sur le franc suisse :

    Même dans les médiats aux ordres il est possible de dénicher des informations importantes.

    Ainsi, le dernier reportage qu'il m'ait été de voir sur France 24 sur la situation en Ukraine où y furent interroger des personnes de l'est de ce pays, finissant, il est vrai, sur un très court message sur la propagande russe, montre une évolution des alliances que la France a dans cette région (ne sachant de ce qu'il en est pour les autres pays de l'union), notre nation se détourne, progressivement et avec raison, d'un partenariat d'avec le gouvernement néonazi ukrainien, pour se tourner, certes avec lenteur, autant vers les indépendantistes d'Ukraine que vers la Russie.

    Encore une preuve de l'affaiblissement continuelle des U.S.A. mais aussi de la perte de mainmise que l'Allemagne a sur notre gouvernement.

    Une autre information me fut tout autant instructive, celle faisant état d'une hausse extrêmement importante du franc suisse.

    J'en fais le lien d'avec le prix  des carburants qui, comme chacun le sait, est en baisse, en voici la preuve par l'image: ( prix-carburants.php ), mais nos porte-monnaies en savent autant que ces graphiques.

    Cette baisse est à mon sens, comme je vous l'avais déjà expliqué, la preuve marquée de ce lent effondrement de l'économie-monde.

    Cette vertigineuse monté de la valeur du franc suisse va dans le même sens en se révélant en être une preuve supplémentaire, bien que, surement, plus complexe que pour ce qu'il peut en être des produits pétroliers ( http://www.oanda.com/lang/fr/currency/historical-rates/ ).

    Elle peut, en effet, avoir plusieurs causes, telle que la fuite des capitaux vers des cieux plus cléments et moins risquées où l'achat de cette monnaie contre des dollars, des euros et des livres sterling, ceci pour pouvoir acquérir de l'or physique, puisque depuis peu le gouvernement étasunien a décidé qu'il serait bien plus compliqué de convertir le dollar en or.

    Ceci, bien entendu, pour éviter une trop grande hémorragie de ce métal aux U.S.A., les vassaux européens euro-maniaques ayant sûrement suivi cette tentative dérisoire pour repousser encore un peu l'échéance fatale.

    Il est également possible que cette hausse du franc suisse ait pour raison le délaissement des euro, dollar et livre pour les échanges commerciaux.

    Il est, comme d'habitude, fortement possible que ces divers causes et d'autres auxquelles je n'avais pas songé, se conjuguent les unes, les autres en un tableau complexe.

     

     

     

    THEURIC

     

  • Réflexions posées sur le massacre du journal Charlie Hebdo.

    Savez-vous ce qui m’est le plus insupportable?

    En fait, les assassins et les assassinés ne sont que des pions, simplement des pions, même si ces premiers n'auraient agit qu'à leur entière instigation.

    Alors, nous aussi serions-nous, resterions-nous de simple pions ou devenons-nous des acteurs sociaux conscient?

    Mais pour être un acteur il faut comprendre ce qu’il se passe.

    Il faut pour cela de la liberté de pensée et de penser et seule la liberté d’expression peut nous le permettre par l'échange d'idées qu'elle accorde et approuve.

    Certes, en ce cas, les débordements seront légions, le tout et n'importe quoi abondera, mais si chacun accorde à son libre-arbitre et son indépendance d’esprit l’importance qui leur sont dus en s’instruisant de pensées divers et parfois divergentes, en s’instruisant de tout sur tout, alors chacun d’entre-nous saura trier d'un coté ce qui est l’idée de valeur et de l'autre, de l’imaginaire le plus obtus, délirant et destructeur.

    La liberté, dis-je depuis si longtemps, est de comprendre ses propres contraintes!

    Ô, c’est vrai, cela ressemble au “connaît-toi toi-même” de Socrate ou à de la psychanalyse d’épicerie.

    Mais n’est-ce pas de comprendre ce qui nous anime et nous malmène, si souvent à notre corps défendant, qui nous permettra d’agir consciemment, au mieux, au gré des circonstances, plutôt que de ne faire que de réagir en nous laissant ballotter de-ci de-là dans une existence de pur somnambulisme?

    Nous pouvons sortir de la caverne de Platon mais encore faut-il que nous sachions déjà que nous vivons au-dedans.

    L’ombre et l’apparence, à chacun son image d'aveuglement, mais seule la réalité exige d’être reconnue, elle n’est jamais simple à contempler, parfois même elle fuit le regard et l’observation, nous laisse dans le doute, dans l’approximation, dans l’interprétation contraire, mais toujours elle doit être recherche de ce qu’elle est plutôt que de ne trouver de réponse que ce que nous voudrions qu’elle soit.

    Mais cela exige que nous fassions fi de tout un fatras de nos vérités toutes faites auxquelles nous n’avons jamais osé porter une quelconque attention.

    Ainsi, toutes haines que nous portons ne sont que les résultantes de nos propres manquements, peurs et ressentiments, il ne peut en être autrement.

    Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es.

    Dis-je de me redire.

     

    De ces massacres, la question à se poser est qui et pourquoi, soit l’instigateur premier et les raisons de ces deux actions violentes.

    Le reste concerne les affaires de police et il nous faudrait avoir les informations nécessaires pour comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agit de telle ou telle façon.

    Ici, politique et police sont deux dimensions semblant différentes, mais attendons de voir.

    Le plus obscure, c'est cette carte d’identité mise en évidence dans la voiture, ce qui nous donnerait deux suppositions contradictoire, soit que ces assassins ont agit sur ordre, soit qu'ils sont de parfaits crétins suicidaires et qui, en ce cas, aurait confiance en eux (?), il ne peut y avoir de demi-mesure là-dessus.

    Il est probable que maintenant la suite des événements se jouera dans le secret des ambassades et des relations internationales si, en effet, ces meurtres furent élaborés au sein d'un gouvernement quelconque.

    En revanche, nous n'aurons que peu d'informations dans le court terme si ceux-ci eurent lieux par l'incitation de chefs de l'E.I..

    Et si ce n'est dû qu'aux délires paranoïaque de ces trois branquignols, cela sera clairement médiatiquement affiché, bien qu’au-quel cas nous pourrons toutefois nous demander si cela ne serait que de la pure désinformation.

    En ces choses, ce n'est jamais simple.

    Il nous faut donc attendre voir ce qu’il se passera dans les prochaines semaines, voire dans les prochains mois.

    Là, peut-être, commencerons-nous à comprendre les véritables soubassements de cette folie.

    Mais attention, il se peut, également, que de nombreux joueurs soient de la partie.

    Qu’une décision, par exemple, prise à un endroit, fut exploité par un autre adepte en concurrence pour d’autres fins, comme de prendre la place de celui qui dirige, par exemple, ou pour renverser un gouvernement ou pour d'autres raisons encore...

    Il faut savoir qu'au Proche-Orient il se faisait déjà de la politique quand, dans notre région, en France, les relations de pouvoir avaient du mal à s’établir, ne l’oublions pas, la proche préhistoire y fut émaillée, en effet, d’un long aller-retour continuel d’avènement de chefferies et de leur renversement.

    C’est pourquoi nous devons également envisager que, là-bas, au-dedans de plans peut-être complexes se cachent d’autres plans plus complexes encore.

    Viser la France pour, par rebond, affaiblir un pays voisin ou lointain peut être, ainsi envisager.

    Nous pouvons également envisager l’éventualité d’un ratage dû à un mauvais calcul ou même la possibilité d’un trio de bras cassés assassins ayant agit de leur propre chef.

    Seul le proche futur nous permettra de déblayer cet ensemble largement confus et je crains que rares seront les médiats qui nous permettront, avec le temps, de nous aider à y voir plus clairement.

    Nous devrons donc, pendant un certain temps, de rester à l’écoute d’informations qui, le plus souvent, ne paraîtront pas avoir de liens directes avec ce qu’il se passe en ce moment.

    Ce sera, pour nous, une sorte de numéro de haute voltige intellectuelle, sans filet, qui plus est.

     

    Toute violence, quelle que puisse être sa nature, est une preuve de faiblesse.

    Si le corps a de la fièvre c’est qu’il fait violence aux pathogènes qui l’affaiblissent.

    C’est quand un système de pensée fait violence qu’il nous montre et démontre sa faiblesse.

    Ainsi la violence n’est ni puissance, ni force.

    Pouvons-nous, toutefois, nous faire violence au-devant de nos faiblesses.

    Un pouvoir politique doux et courtois fait preuve, en réalité, de force et de puissance, parce que ses institutions et sa loi sont en harmonie avec la société.

    Mais c’est quand, comme aujourd’hui, les sociétés des hommes sont en rupture avec elles-mêmes que la faiblesse engendrée forge la violence.

    Et ce sera là où les faiblesses sont les plus intenses que la violence surgira.

    Au-delà des apparences, les paradoxes font parti des hydres de nos folies en causes de violences et il n’est que de les réduire, comme il en est des fractures, pour ne pas devenir fou et en faire preuve.

    Un paradoxe est une vérité en devenir, et en chaque vérité se cache un paradoxe.

    C’est pourquoi seule la réalité est d’importance.

    Mais peut-on découvrir la réalité sans s’arc-bouter sur de la vérité, la sienne propre?

    Comment réduire ce paradoxe?

     

     

    THEURIC