Je vous avoue ne pas tellement aimer faire ça, mais encore une fois je me laisse aller à vous renvoyer vers une adresse autre, bien que je vous laisse, d'abord, le résultat de mes propres réflexions.
Ce sera la vidéo d'un économiste, Monsieur Holbecq, qui, de façon bien plus précise que je ne puis le faire, montre et démontre la fragilité du système économique en place et, surtout, de son prochain effondrement, l'un des thèmes prioritaire de ce blog.
Je vais vous en proposer l'adresse à la fin de mon article.
Pour ma part, je pense que ce processus est d'ores et déjà en route et que nous sommes dorénavant pris entre deux feux:
-une monstrueuse surproduction monétaire internationale, les Q.E. et les crédits, faisant perdre aux monnaies toute valeur, avec, de plus, un effet secondaire et destructeur, lors de cet effondrement, pour celles liées, d'une manière ou d'une autre, au dollar, soit quasiment toutes: il les entrainera dans leur chute, même celles n'ayant pas pratiqué cette surproduction;
-une désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des trois classes-moyennes, basse, intermédiaire et haute, anciennes en Occident, nouvelle dans le reste du monde, seule classe sociale nombreuse à pouvoir véritablement acheter du superflu en quantité, ce socle économique indispensable pour la bonne marche économique d'une société ainsi que pour l'économie globalisée, désindustrialisation générant divers effets tous accélérant ce mécanisme de manière exponentielle:
1) déflation compétitive concurrentielle des payes et des retraites de chaque nation pour pouvoir vendre ailleurs ce qu'elles produisent, puisque de moins en moins de personne ne peut acheter au sein de ses frontières en raison de cet appauvrissement (même les objets de luxe trouvent dorénavant difficilement preneur);
2) expatriation, pour celles qui n'ont pas fermé définitivement, des usines et fabriques vers les pays en voie de développement aux salaires les plus bas, ceci pour la recherche du toujours moindre coût et donc appauvrissement et chômage des nouvelles classes-moyennes des pays émergeant;
3) hausse logique du chômage, ici et partout ailleurs, comme quoi nos problèmes ne se résument pas à une seule question franco-française, ni même européenne;
4) baisse progressive de qualité des productions, difficultés pour trouver des pièces de rechange;
5) baisse des prix des matières premières touchant, là encore, certains pays occidentaux, ceux émergeant mais aussi ceux en voie de développement.
Ces deux lourdes tendances sont inextricablement liées l'une à l'autre et génèrent, elles aussi, leur double effets pervers également accélérant qui sont:
- Un inflation, en Occident au moins, due à ce que la surproduction monétaire, donc leur perte mécanique de valeur (puisque déconnecté de la richesse réelle des pays), est plus rapide que la désindustrialisation mondiale, elle-même naturellement déflationniste.
Ce qui veut dire que notre argent, les monnaies, perd plus rapidement de sa valeur que ne baisse les prix à la production dans les usines et fabriques, en rajoutant à cela leur transport, d'où la réalité de cette inflation, d'où aussi l'accentuation des difficultés d'écouler les stocks produits.
Cela non pas due à une monté des prix, qui désormais, en réalité, baissent, mais à l'effondrement ultra-rapide de la valeur des monnaies;
- une remonté des taux directeurs de la banque centrale étasunienne, soit le taux auquel la F.E.D. prête aux banques U.S., de 0% à 0,25%, qui peut avoir trois raisons possibles, voire complémentaires, ce qui me semblerait plus logique:
1) la crainte, pour son patron, Madame Yellen, de perdre la face puisqu'elle annonce régulièrement cette hausse depuis longtemps;
2) le début d'une nouvelle guerre des monnaies, ceci pour attirer vers la F.E.D. les investisseurs en bons du trésor, vu que le dollar se trouve de plus en plus rejeté par les autres états et les investisseurs.
Le danger étant qu'un grand nombre de banques centrales dans le monde ayant aussi leur taux directeurs à zéro, ce qui les pousserait à faire de même que la F.E.D. pour également attirer à eux ces mêmes investisseurs.
Ainsi, nous risquerions de voir la monté des taux de crédit mondiaux par un effet de compétition, ce qui ne pourrait que mettre à mal tous les emprunteurs dont beaucoup se trouvent aux U.S.A. (pétrole de schiste, prêts aux étudiants, automobiles, ..., en un nouvel effet subprime, soit les crédits aux pauvres), mais aussi en Chine (bulle due à une gigantesque construction immobilière anarchique sans habitant), comme en France et en Union-Européenne, pour ces trois seuls exemples;
3) la tentative de cacher à tous, et peut-être aussi à eux-même, en un aveuglement des décideurs politiques et économiques U.S., dont Madame Yellen, la réelle situation économique plus que déplorable des États-Unis-d'Amérique et celle mondiale.
En tout état de cause et comme j'ai pu en parler auparavant, plus nous attendons la survenue de cet effondrement de l'économie globalisé, plus ses effets seront rapides, violents et destructeur.
Et comme j'ai pu vous le conseiller dans des notes précédentes, faites des réserves, ayant moi-même compté:
-quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);
-si vous avez plus de 100 000 euro dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, puisque dans un premier temps la différence vous sera confisqué en une tentative inutile et futile de les faire survivre;
-trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);
-faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage d'automne tant que le sol n'est pas gelé, semez en pot en intérieur dès la fin des forts frimas, des tomates par exemple, pour avoir votre récolte au plus tôt;
-ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;
-comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;
-ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin, de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;
-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;
-commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;
-conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;
-dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autant les pénuries que les risques de désordres et débordements.
C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.
Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.
Tous nous avons affaire à des proches, des amis, qui ne peuvent concevoir comme possible un tel effondrement, qui parfois, même, font preuve d’ironie et de moqueries, c'est leur problème, pas le vôtre, du-moins vous pouvez songer à eux lorsque vous ferez vos réserves, le moqueur d'aujourd'hui pourrait se révéler d'une aide précieuse demain, et puis, qui aime compte-t-il?
Comme je l'ai déjà dit, cet effondrement pourrait se révéler extrêmement rapide, cette vidéo d'un professionnel de l'économie ne faisant que de me le confirmer, avec, de plus, l'impossibilité probable pour que, pour une période impossible à définir, la monnaie ne nous soit que peu ou pas disponible et les machines à billets à l'arrêt.
En tout cela, je ne suis ni pessimiste, ni optimiste, mais je trouverais juste stupide, de ma part, de ne pas prendre en compte, de ne pas partager et mettre en garde d'autres, ni d'organiser ce que je considère comme inéluctable, soit un effondrement catastrophique de l'économie mondiale.
Pour le reste, le visionnage de la vidéo de ce Monsieur vous l'expliquera de manière bien plus efficace que je ne saurais jamais le faire.
Celle-ci dure 55mn. 57, en voici le lien:( watch?v=Z0T0zKFkAEI ).
Soyez prudent et attentif!
THEURIC