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  • D'un eurêka.

    Il est des moments où l'idée survient comme un flash, en une soudaine irruption, et cela m'est venue en allant aux toilettes.

    Juste avant je m'étais aperçu qu'une très très vieille colère, dont j'avais depuis longtemps dénoué les substances, ce qui m'avait permis de ne plus être soumis au pervers  narcissique dont je vous a vais fait cas l'année dernière.

    De ce vieil ire, donc, dont j'avais compris les substrats les plus anciens et délié les fils des plus entremêlés, m'est revenu, en mâtin ce matin sans que je n'en comprenne les raisons.

    J'ai donc fais comme d'habitude en cette sorte de situation, je me mets à l'écoute de ce que mon corps a à me dire en sentant ce qu'expriment les tensions que je ressentais à ce moment là.

    Il m'a fallu près de trois décennies pour m'apprendre à faire ça, voire plus de P1030290.JPGtemps, pour débuter, pour ceux que cela intéresse, j'ai commencé par sentir chaque partie de mon corps, puis les tensions qui les traversent, dont au premier chef mes organes et mes doigts de pieds.

    Mais c'est à chacun de trouver sa voie pour ceux que cette conception peut animer et un conseil, allez-y doucement.

    Vu que chaque personnalité est différente, je ne me vois pas en droit de dire quoi faire, de faire çà puis çà, ou d'être seul ou en groupe, ou de tout autre mode de façon de faire, c'est à chacun de faire suivant sa manière de fonctionner.  )

    Ensuite, suivant un certain temps pendant lequel je m'essayais de saisir d'où cette colère provenais, j'ai compris:

    Ainsi, si elle s'était exprimée c'était parce que même si psychologiquement j'en avais saisi les fondements, mon corps avait en un tel point enregistré en réflexe l'émotion que, quand bien même mon esprit s'en était détaché grâce mon autoanalyse, mon corps en restait, lui, sujet.

    Ce qui fait qu'à soixante ans je sais que j'en resterais jusqu'à ma mort empreint, arrivé à un certain âge il faut faire attention, sauf lors de nécessités médicales ou s'il y a urgence mortelle ou handicapante, de ne pas trop remettre en cause nos structures corporelles, la seule chose qu'il me soit possible de faire quand cela se reproduira, ce sera de l'observer jusqu'à ce que cette colère se réduise et ne me gène plus.

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    De cette découverte somme toute ne faisant que de me concerner, bien que ces réflexions puissent aider des personnes, et puis n'avais-je pas annoncé que je commencerais à vous parler tout doucement de métaphysique?

    L'autre sujet, donc, s'intéresse aux raisons des choix économiques du gouvernement français et de l'administration bruxelloise, et, comme dit plus haut, la réponse m'est venu en un jaillissement en allant aux toilettes, vous savez, ce lieu d'aisance où nous nous devons de passer chaque jour et où notre mental trottine de ci de là, quand nous ne lisons pas, le temps pour nous d'évacuer les rebuts de la digestion des repas de la veille.

    Ce fut une phrase que j'avais entendu, juste au moment où, il y a quelques jours, je zappais sur je ne sais plus quelle chaîne d'information, d'un personnage qui, doctement, disait: "...pour l'économie moderne, la sidérurgie d'aujourd'hui c'est la banque...".

    Tout haut soliloquant, dépité, je dis: "Ce sont des conneries!" puis je continuais d'errer dans ce milieu touffu et mièvre de la télévision du XXI° siècle, sans me rendre compte que j'avais de manière subliminal enregistré cette phrase absurde et, qu'ensuite, mon esprit s'était mis au travail.

    Et le résultat fut ce jaillissement soudain, dont je vous ai narré l'aventure de saP1020887.JPG soudaineté ci-dessus, et qui me fais comprendre la logique interne de la désindustrialisation de la France et de la tentative désespérée des gouvernements et des banques centrales de sauver l'entreprise bancaire:

    Puisque, pour ces hurluberlus, les banques privées sont les seules alternatives de la modernité économique, tout le reste ne leur est d'aucune importance, les mines, les manufactures, industries et autres fabriques, ainsi que l'agriculture ne sont, pour eux, d'aucune utilité et peuvent être jetés à la poubelle (de l'histoire?) sans l'ombre d'une hésitation ni de regret.

    C'est cela qui détruit à petit feu l'économie mondiale depuis très longtemps.

    Et qu'importe si cela fait monter le chômage et désertifier la province, puisque cela ne concerne que des gens qui ne sont rien, et puis, sont-il, pour eux, vraiment humain?

    Ceci d'autant plus que, dedans  leurs fantasmatiques rêverie, leur utopie dérisoire et dangereuse, ils imaginent que l'industrie bancaire et financière fera advenir, dans le  futur, le paradis sur Terre, le royaume des bienheureux d'où coulera éternellement le lait et le miel, et où chacun vivra dans la félicité jusqu'à la fin des temps, ceci sous la tendre et protectrice main paternelle des États-Unis-d'Amérique et de l'OTAN.

    Parce que, quant bien même ce soit Mr. Trump qui est président de l'empire US, ce renégat qui veut détruire l'Union-Européenne béatifiante, ce rêve perdure, et chacun de scruter à la loupe la moindre faiblesse de cet homme en espérant qu'il soit renversé et qu'enfin revienne un Obama, le crétin, ou un Clinton, le truand, salvateur.

    Seul hic, les banques, assurances et autres sociétés spéculatives sont au plus mal, à P1020778.JPGun point tel que la FED doit continuer de déverser des tombereaux de monnaies dans les banques pour qu'elles parviennent à tenir debout.

    Il est même fortement possible que les banques centrales des pays de l'Union-Européenne et la BCE fassent toutes de même sans rien nous en dire.

    C'est ce discours économique dogmatique mettant la financiarisation au centre de toutes réflexions qui, depuis des décennies, j'en compterais à vu de nez trois bonnes, qui, adopté par des économistes qui ne le sont que le nom, nous conduit maintenant à cet effondrement lent du tissu économique international et à la destruction des monnaies.

    C'est le même qui ruine industriellement ces pays européens qui furent dit de l'ouest et limite de toutes forces les salaires dans ceux anciennement de l'est, ceci par les fortes contraintes imposées par cette imbécile union où, à l'aveuglement et à la naïveté, s'y rajoute une méchanceté administrative qui, à bien des égards, ressemble quelque peu à celle qui prévalait au pire moment du stalinisme.

    A la seule différence que l'on envoie plus les gens au goulag mais on les laisse pourrir dans des campagnes désertées, déprimer dans un travail inutile avec des chefs pervers, faire faillite par des dettes trop importantes ou se suicider par stress intense...

    Nous en sommes venus à ce que le mensonge est devenu l'habitude pour les tenant de cette idéologie, administration de l'UE, la grande majorité des gouvernements des pays la composant, les classes-moyennes hautes à supérieurs européenne qui,P1030192.JPG jusqu'à présent, en détenaient tous les bénéfices et qui, en France, commencent à en douter,  ceci sous la double contrainte d'un système qui ne fonctionne pas et qui s'autodétruit, ce qu'ils observent et comprennent, et d'un dogme dit néolibéral, mettant les opération spéculatives au centre de toutes leurs réflexions, sur lequel ils sont dans l'incapacité d'en jauger de la pertinence.

    Tout cela ne peut que cesser de fonctionner un jour, j'en ai étudié un mécanisme possible, voire probable, dans mon billet précédent.

    Je vous ai, antérieurement, montré qu'il y en aura trois phases, l'instant de catastrophe d'une durée approximative de trois mois maximum, l'année de vache maigre qui s'en suivra et les dix ans environ de reconstruction, suivit de dix autres années où les risques de conflagration mondiale seront importants en raison des tensions sociales inouïes que tout ce fatras monétariste aura généré.

    Ensuite, je pense que la société d'alors ne sera plus celle que nous connaissons et que, probablement, la mamie pourra rendre visite à son petit fils travaillant au milieu  de la ceinture de Kuiper, époque où le voyage spatial deviendra enfin mature.

    Mais ce ne sera pas un paradis ni un enfer, ce sera juste la continuité d'une évolution humaine qui, sous le joug d'un empire vulgaire, absolu mais déclinant, s'était momentanément arrêtée, sans plus ni moins.

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    THEURIC