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  • Mutation d'élégance.

                    Sans hiver

                  Le printemps

    Ne serait que pauvre mirage

     

     

    L'hiver

     

    Bien que n'ayant que mauvaise réputation,

    L'hiver aussi, à l'instar des autres saisons,

    Offre ses plaisirs en ses justes raisons

    Que je vous propose à vos appréciations :

     

    Marcher dessous la neige lorsqu'elle tombe

    En ce si gracieux et cotonneux silence,

    Qu'aussi lourde sa chute, n'est point de trombe,

    La nuée des flocons se fait d'élégance :

    Virevoltantes infinies d'infimes colombes,

    Craque sous mes pas d'un sol cessant leur danse.

     

    Son froid, autant, s'il n'en vient pas d'exagérer,

    Peut être volupté en vêtures chaudes,

    Dehors, quand chacun traîne et baguenaude,

    Puis, en un chez soi chauffé, s'y revigorer.

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        Les ères se suivent

                Pas-à-pas

    Mais ne se ressemblent

     

     

    L'électrochoc

     

    D'aujourd'hui à demain le monde va muter,

    Et quand les convictions viennent s'y fracasser

    Il n'y a pas de besoin de s'en agacer,

    D'angoisser, de le nier et de s'y buter :

     

    De tout temps le présent se fera futur,

    Les lendemains deviendront aussi différents

    Que les passés à l'actuel, par nature.

     

    Lors, lorsque l'incongruité se fait référent,

    l'idée absurde, obtuse : conjoncture,

    Le réel importun et le vrai aberrant,

     

    Il faut prévoir quand revient la réalité,

    Se conjuguant d'avec novations, réformes,

    Découvertes, trouvailles en toutes formes,

    Ce soit l'électrochoc en mentale santé.

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    D'été, de printemps, d'hiver

                   D'automne

        Les femmes sont belles

               Et nous aiment

     

     

    Flagrance d'élégance

     

    Flagrance d'élégance de toutes femmes,

    Même les plus laides cache de leur charme,

    Parfois de peur que les hommes se pâment

    De beautés cachées voilant bien des larmes.

     

    Des éclats juvéniles font, d'âge doublé,

    Grâce et distinction, belle plénitude.

    Chacune en sa saison ne peut que troubler

    L'homme galant, courtois, marque de quiétude.

     

    Souriez, mesdames, nous vous aimons toutes,

    Comme vous, vous aimez de nos charmes virils,

    Parfois discrets, ou patents, présents sans doute,

    Sauf ceux, celles voyant en l'autre sexe péril.

     

    Nous sommes, mâles et femelles, auxiliaires,

    Différents en tout, sauf en intelligence,

    Ceux qui le nient, nièrent, d'un trait rayèrent

    Ce qui fit, d'humanité, notre évidence.

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           Il est d'un temps

               où la bêtise

    Se gargarise de sa laideur

     

     

    Où s'est-elle mise là, Mila ?

     

    Toujours, quand idéologies et religions

    Se retrouvent, le temps passant, faibles, fragiles,

    Par l'amour des plaisirs puérils et du pognon,

    La violence sotte leur devient l'asile.

     

    Devenu puritain en mot et en acte

    Parce que leur croyance n'est plus d'époque,

    Mais aussi de trahir le vrai et l'exact

    De l'ensemble de que cette Foi évoque.

     

    C'est cette double mentalité mentale,

    Entre annonce morale et trahison ,

    Qui fait la fureur quasi viscérale

    Provenant de cette duale déraison :

     

    Si ce credo était servi fidèlement

    Nul besoin de vouloir briser les critiques :

    Le doute ne générerait de blessure

    Puisque pour le croyant n'est pas véridique.

     

    Quand craintes d'incertitudes, d'hésitations

    Se fait jour au cœur de bien des fidèles,

    Une sotte et si terrible exaltation

    Les mène à un feux comme seul modèle :

     

    La frénésie des mots comme des exactions

    En devient d'évidence pour ces âmes troublées

    De se refuser de ce devoir de question,

    Oubliant d'évoluer en œillères affublées.

     

    Mais de ce refus, il est là, toujours présent,

    Agissant dans l'ombre de toutes les pensées,

    Sans que ces personnes, aux dégoûts foisonnants,

    Ne sachent même ce qui peut les y pousser.

     

    Provoquant tous ces heurs, toutes malfaisances,

    Confondant sans fondement dogme et idée :

    Credo devenu termes d'insuffisance

    En un chaos fouillis aux vues invalidées.

     

    Du politique à la spiritualité,

    Quand l'idolâtrie remplace la ferveur,

    Les paroles posées se font d'ambiguïtés

    Menant l'une et l'autre aux défaveurs.

     

    Ce jeu trouble d'une gauche pseudo-gauche,

    D'une droite étant aussi pseudo-droite,

    D'un islamisme en violente débauche

    Et d'intellectuels d'idioties benoîtes

     

    Conduit une ado, exprimant ce qu'elle pense,

    A saper plus tous ces socle non solide,

    Aujourd'hui devenus réellement sans sens,

    Trompés par des porteurs rendus sordides.

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             C'est l'art qui

    Plus que toute autre chose

        Forge notre humanité

     

     

    L’œuvre d'art

     

    L’œuvre d'art est et sera de toujours

    Infiniment plus que de son créateur

    Et bien que le temps se passe nuit et jour,

    La création vraie se fait en son heure.

     

    Est-ce l'artiste qui façonne son œuvre

    Ou bien est-ce l’œuvre qui conduit l'artiste ?

    (De me poser la question en existentialiste,

    De la poésie j'en cherche la manœuvre :

     

    De versifier est une chose magique

    Où de rechercher les bons mots en leur sens

    S'allient syllabes en bonne algébrique

    Et les rimes croisées en belles cadences.)

     

    Les poésie, peinture, musique, danse,

    Littérature, sculpture, chant, opéra

    Et tant d'autres de toutes ces éloquences

    Font, de la beauté humaine, tout le substrat !

     

    Permettez que les frissons artistiques

    pénètrent d’extase en votre fond d'être,

    Qu'exulte en lui-même l'initiatique

    Chemin dont notre humanité est maître.

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    Quand la femme est malheureuse,

         Les enfants et petits-enfants

              En boiront toute la lie

     

    Viens dans mes bras

     

    Viens dans mes bras, ma chérie, ma douce adorée,

    Viens dans mes bras, ta vie ne te fut pas tendre,

    Viens, que je t'enlace, viens, contre moi, pleurer,

    Viens, cette tristesse ne sait plus t'attendre.

     

    Que je te câline autant te dorlote,

    Que passe cette vague de vrai grand chagrin,

    Que tes nuages noirs ne soient plus qu'anecdotes,

    Que de tout ton passé, à plus jamais, t'étreint.

     

    Viens geindre et laver de ces longues larmes

    Tout ce dure temps où tu n'as que souffert.

    Vient dans mes bras, qu'ils brisent l'infâme charme :

    Irrévocablement, allons le défaire.

     

    Avec moi, il est plus que de flagrance

    Que je suis là à t'aimer aussi te chérir,

    Alors t'as changé pour toujours d'existence :

    Faisons que de pleur t'en vienne à sourire.

     

    J'ai également vécu autant d'épreuve :

    Mes sanglots amers d'égales souffrances

    Me menèrent à voguer sur de furieux fleuves

    D'où je m'égarais en pleine déshérence.

     

    Alors, sèche tes joues, et puis embrassons-nous,

    Ton chagrin est passé comme passent les jours,

    Serrons-nous l'un à l'autre, faisons-nous calinous,

    Et puis allons manger, après faisons l'amour.

     

    Mettons les ignoble, les abjects et les fats,

    Mettons les bassesses, les infamies, la boue,

    A leur place juste, de ce qu'il t'en sera :

    Un antique destin, la trace d'un dégoût !

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      Berce le temps,

    Berce la tendresse,

     Berce le berceau

     

     

    Berceuse

     

    Dort bébé, dors, dors mon amour adoré,

    Tu as tété le sein et tu as bien mangé.

    Le rot que tu as fait, bientôt vais te changer,

    Dort, bébé, dort, rêves joliment colorés.

     

    Papa est là et sourit, tant ému à ta vue,

    Il est papa ému de devenir papa,

    Après les neufs mois que nous t'avions attendu.

     

    Nous patientons, légers, de tes tous premiers pas,

    Premiers babillements, premiers rires venus.

    Tes yeux ronds me fixeront à ton prochain repas.

     

    Dors, bébé dors, fait dodo bébé bien repu.

    Papa, maman veillent sur toi, te dorlotent,

    Aiment de tes petits pieds à tes menottes,

    Dors, bébé dort, nous t'aimons d'un amour absolu.

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         Quand Jupiter

    veut perdre un homme,

       il lui ôte la raison

            (Quos vult

            Perdere

    Jupiter dementat)

    Proverbe romain

     

     

    Tyrannie de la bêtise

     

    Nous sommes corsetés, ma foi c'est d'évidence,

    Entre peur et colère vient la soumission,

    A ces tendances s'ajoute l'humiliation

    Conduisant les français à de pauvres errances.

     

    Tentant de sauver une mystique déchue :

    Néolibéralisme totalitaire,

    Ses tant adorateurs en ce vil dieu crochu

    Prient et supplient ce monstre imaginaire.

     

    Ils vouent foi en une étrange providence,

    Conduisant ce qu'ils croient à sa destruction,

    Menant le peuple aux misères et privations,

    Voulant force les conduire en même démence.

     

    Aussi, par le passé, des révolutionnaires

    Chassèrent les Capet, des rois furent déchus :

    Qu'ils craignent, nos aristocrates de l'ère,

    Qu'aussi, que leur pouvoir ne soit un jour fichu.

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          L'amour

         est une fête

    De l'instant présent

     

    Étreintes langoureuses

     

    Nos bouches s'enflammaient, l'une l'autre unies.,

    Ma main effleurait ses rondes généreuses,

    Se promenant jusqu'à l'antre langoureuse

    D'où ma dextre s'y posa pour y faire son nid.

     

    Ma senestre suivit mes lèvres errantes

    Sur sa douce peau, la belle amoureuse,

    Et la sentait, à chaque baisé, vibrante.

     

    Ses caresses me suivirent, chaleureuses,

    Les sentant sur ma chair aussi débordantes :

    Plaisirs et désirs en fougues affectueuses.

     

    Nous partageâmes ainsi ces félicités.

    Puis nos étreintes devinrent plus fougueuses

    D'enlacements autrement tumultueuses 

    D'éruption lascive d'infinie unité.

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    Le sol sec

    Sourit

    A la pluie

     

     

    La tempête

     

    Écoutez l'océan hurler de tous ses flots,

    D'admirer ses jets d'écumes fracassantes,

    Sur de fiers rochers, tant assourdissantes,

    Et au ciel, les oiseaux se riant de ces eaux.

     

    La jetée s'essuie des vagues déferlantes,

    Le vent chante en soufflant comme mille tubas,

    Portant en chemin sa bruine harcelante.

     

    Toutes nuées fuient la furie du contrebas,

    Se suivant l'une après l'autre, défilantes,

    Craignant tremper dans cette criarde nouba.

     

    Passé les plages meurtries, l'orage tempêtant

    Se calme en abordant les sols asséchés.

    Terres assoiffés guettant la pluie lâchée

    Par ces nuages si bienvenue maintenant.

                                      --------------------------------

     

     

    THEURIC