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  • Petit conte pour grands enfants.

    Il était une fois, il y a très très longtemps de cela, une toute petite sourie qui fuyait un gros chat et, de cette folle cavalcade, elle entra dans une tente se trouvant au milieu du bois et se réfugia dans une redingote bleu ciel dont elle se fit un sac de couchage. 

     

    C'était une redingote magique et dès qu'elle entra dedans, elle lui fit un beau manteau avec plein de décorations de fleurs, de soleils et de lunes de toutes les couleurs, composées par des micro-barre, cela se passait dans le Missouri, aux Etats-Unis-d'Amérique.

     

    Et tout à coup, la petite sourie disparue et se retrouva assise sur une minuscule chaise, au très longs pieds, posée sur une table et, devant elle, il y avait un jeu d'échec, de taille normal bien sûr, et un homme était là et lui dit:

     

    "Bonjour mademoiselle, vous avez les pions blancs, c'est à vous de jouer, ce n'est pas compliqué, vous n'avez qu'à penser celui que vous voulez bouger et où il doit aller et, vous verrez, il se mettra tout seul en place."

     

    Alors la petite sourie pensa au pion devant la reine qui avança tout seul, reine qui, par ailleurs, ressemblait à Mistinguett, qui avait de belle gambettes, c'est vrai.

     

    C'était une belle entreprise, pour la petite sourie, qui demanda au monsieur tout en jouant:

     

    "A votre avis, quel est le plus petit nombre?

     

    -Le un", répondit le monsieur.

     

    "Non, c'est le seize, parce que treize et trois!

     

    _ Oh, quel beau calembour bon digne d'un whisky, voici votre verre."

     

    Et apparu une petite table et le petit verre plein à coté de la petite sourie et dessus la petite table y était écrit : " Pour le volontaire involontaire et de toutes ces sortes de joyeusetés, mais un morceau pas trop épicé aussi loin que je suis concerné, quoi!"

     

    "Mais," dit la petite sourie, "ça ne veut rien dire ce qui est écrit sur ma table.

     

    _ C'est normal," répondit le monsieur, "Vous venez des USA et, là-bas, plus rien ne veut dire quelque chose, mais vous avez gagné, votre cadeau est le bonnet phrygien des révolutionnaires français qui, parait-il, sont de retour.

     

    - Oui," dit la Sourie, "j'ai une martingale pour tous les jeux et je gagne tout le temps, votre bonnet me sied à ravir et je serait comme un caméléon au milieu de ces nouveaux révolutionnaires.

     

    _ En voilà un mystère, je réclame que vous me là confiez, cette martingale.

     

    _ Je le peux pas, déjà parce que c'est plutôt emberlificotée, et puis c'est un système magnifique que nous nous confions de petite sourie à petite sourie de parent à enfant depuis des générations."

     

    Comme elle disait ces mots, surgit de nul part une belle femme et sa chatte et, derrière elle, une oie la suivait qui portait dans son bec un gros sac d'os.

     

    "Elle a un splendide minou, "dit l'homme, "elle devrait l'exposer plus souvent.

     

    _ Mais où va-t-elle?" Demanda la petite sourie.

     

    "Près de l'érable magique, " répondit l’homme, "avec ces os de mammouth elle va en rétablir le canevas pour faire revivre l'animal à l'aide de sa baguette magique.

     

    _ Y arrive-t-elle?" Questionna la petite sourie.

     

    _ Jamais," répondit l'homme "ce qui est autant risible que prévisible, mais tous les jours elle recherche des os de mammouth en oubliant que ceux-ci viennent de bêtes différentes.

     

    _ Bon," dit la petite sourie," je crois que le chat qui me poursuivait s'est éloigné de la tente où je m'était réfugié...

     

    _ Ben oui, bien sûr," réagit l'homme, songeur, "c'était la chatte de la belle dame, je me demande par ailleurs pourquoi elle ne montre pas plus souvent son si joli minou.

     

    _ Peut-être cela provient-il de l'un de ces interdit absurde, n'est-ce pas," poursuivit la petite sourie,  "quand à moi je vais retourner dans la tente où je m'était réfugié, rendre la redingote magique puis, quand j'en sortirais, de cette tente, j'en tirerai le rideau, puis je deviendrai une grosse sourie qui adorera les chattes des belles dames.

     

    _ Au-revoir monsieur, je ne jouerai plus aux échecs, mais vous non-plus, d'ailleurs, tout ceci fut un rêve avec pleins de sens, les dames ont une belle chatte et les monsieur une grosse sourie, mais ces chatte là ne mangent pas les souries, elles les accueillent, n'est-ce pas, d'ailleurs, ne serais-je pas la petite sourie du petit garçon que vous étiez?"

     

    " Ci-fait, ci-fait," répondit l'homme," D'ailleurs, voyez, vous commencez à grandir..."

     

     

    THEURIC