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idée n° 8) ter: Essai de début de réflexion sur le temps présent et notre proche avenir.

 

Notre problème reste de savoir si, parmi les personnes ayant charge de pouvoir politique au sein de nos institutions, nos élus, de ceux ayant les plus hautes fonctions, se trouvent des personnalités qui seraient dans la capacité de faire évoluer, muter leurs paradigmes quand nous nous trouverons dans la situation ô combien inconfortable de la déliquescence de l'économie mondiale.

Certes, j'en conviens, rien dans la vie n'est véritablement assuré, bien que cela soit peu probable il est toujours possible que cette économie mondiale et son armature dollarisée puisse survivre aux délires évanescents des classes dirigeantes néo-libérales.

Mais de cela je n'y crois guère.

Il est plus que probable que nous entrions, dans un avenir pas si lointain que cela, dans un processus d'accélération de la désagrégation de tout un ensemble de situations dès à présent instables, que ce soit de la quasi totalité des sociétés états-unienne et anglaise autant que de toutes les bulles spéculatives se développant un petit peu partout dans le monde, que celles-ci soient connues, reconnues ou inconnues, toutes exploserons à peu près en même temps en un épouvantable vacarme.

Ce rêve imbécile d'Amérique qui aujourd'hui prend une telle ampleur que la langue anglaise américanisé est le passe-port obligatoire pour donner l'image d'une modernité échevelée, paradoxe infini à l'ère de la bientôt disparition de la sphère anglo-saxonne, ce rêve, donc, se perpétuera en en changeant de forme: tout comme l'effondrement de l'empire romain engendrât, quelques bons siècles plus tard, le Saint-Empire-Romain-Germanique, il est assuré que la place laissée vacante par les U.S.A. aiguisera l'appétit de symbole dont la société des hommes est tellement friande et que beaucoup de pays d'une certaine amplitude, les B.R.I.C., feront tout pour avoir le droit de s'assoir sur le trône du roi déchu « Dieu et mon droit ! ».

Le problème c'est qu'il y a moult soupirants.

Liés, d'autres soucis se font jour (de toute façon, ils serons multiples) :

-L'obéissance :

Obéir rassure, surtout pour celui ayant en charge de grandes responsabilité et jusqu'à présent, et pas seulement en Europe, les dogmes simples, sinon simplistes du néolibéralisme, l'assurance avec laquelle ceux-ci sont prescrits par leurs adeptes, l'autorité avec laquelle ils enjoignent et prescrivent leurs commandements et ordres sécurisent et anesthésient les gouvernements, que ce passera-t-il donc quand, le roi dénudé, plus aucun gouvernant n'auront, pour les conseiller, ces gourous de la finance ?

-Le maintient de l'ordre :

Quand s’éteindront les dernières lueurs de la puissance américaine et que l'économie se retrouvera au bord de la route, l'insurrection deviendra l'usage. Par recherche d'économie et suivant les prescriptions délirantes des fanatiques de la spéculation, des économies furent faites également dans les forces du maintient de l'ordre, que faire quand des hordes d'affamés en colère s'en viendront dévaster les centres-villes et/ou que des commerces illégaux se multiplieront ?

-Les forces armées :

Comme je l'ai dit, un fort risque de dissension vont se faire jour et il est à craindre que la mer Méditerranée et l'océan Atlantique soient sujet à affrontement. Quels sont ces fous furieux qui depuis plus d'une décennie diminuent l'effectif de l'armée, font fabriquer des armes par la Russie (je n'ai rien contre la Russie mais géopolitiquement c'est absurde) ou des munitions par le Pakistan (pour le contingent envoyé en Afghanistan) ? Combien d'homme peut recruter des pays avec plus d'un milliard d'habitant comme la Chine et l'Inde (je ne suis pas un va-t-en guerre mais ce sont des questions hautement politique que tout chef d'état sérieux se devrait d'avoir à l'esprit) ?

-Matière première et nourriture :

Thème important que j'égraine et file ici. Que cela ne soit pas au centre d'une réflexion continuelle, d'un débat continu dans la classe politique, les médias et partout ailleurs ne me lasse pas de me laisser pantois. Laisser se fermer les dernière sidérurgies ainsi que des raffineries sans que les forces publiques n'interviennent véritablement montre à quel point celles-ci sont intellectuellement dans un état lamentable ! Dans moins de cinq ans, peut-être moins d'une année, nous risquons d'être en manque de tout, sauf peut-être en billet de banque sans valeur, et il faudra une énergie considérable et un temps appréciable pour rétablir un tant soit peu la situation. L'agriculture n'est pas en reste, l'abandon d'hectares entiers de terres arables, parfois au profit de parcs d'attractions imbéciles ou de maisons secondaires inutiles, peut nous faire craindre une semi-disette catastrophique sur tous les points. La seule chose de positive la-dessus c'est que nous seront contraint de tout recycler, là, le tri des ordures porteront ses fruits.

-Le risque de disparition pure et simple de l'Union-Européenne :

Le manque de considération que l'Union-Européenne a pour la démocratie est flagrante. Quand un peuple instruit est appauvri tout ce que peut offrir le pouvoir politique à celui-ci c'est la démocratie, et même si cela lui fait perdre sa prépondérance, cela se fera-t-il, du-moins, par de courtoises élections. Nos dirigeants bruxellois font une intéressante expérience : comment un peuple avec un fort taux de formations supérieur fait-il pour chasser un pouvoir inique ?

Voilà quelques exemples de ce qu'il me semble devant quoi nous serons confrontés d'ici peu. Les défis dès à présent sont immenses. Seule une pensée politique partagée par le plus grand nombre nous permettra de nous en tirer sans trop d'incidents, mais quoi que nous fassions, il y en aura.

Pour finir, petite pensée politique :

La sociale-démocratie, en se pervertissant continuellement, montre que, définitivement, elle se recentre comme le fit, à son époque les partis radicaux (qui n'ont plus de radicalisme que le nom), le centre, lui, montre son réel visage d'une nouvelle droite et ce que nous appelons droite, plus par habitude que par vrai réflexion, n'est plus qu'une extrême droite qui ne veut pas dire son nom. L'extrême droite officielle, elle, sera naturellement absorbée par cette nébuleuse néolibérale dont l'U.M.P. est le représentant français. Il est à remarquer que la gauche véritable est maintenant représentée par, entre autre, un parti communiste ressemblant furieusement aux partis républicains des temps anciens et que le plus radical du front de gauche c'est le parti de gauche. Ce front de gauche est le seul mouvement dont le discourt soit réellement d'un renouveau politique de par sa proposition de faire élire une assemblée constituante. Mais la politique ce n'est pas que cela.


THEURIC

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