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Nous avons tous la responsabilité d'être, avec nos faiblesses et nos forces, mais nous devons, dès maintenant, lutter contre cet obscurantisme béat qui nous enserre et nous étouffe. Seul le questionnement de notre monde, de ses vérités, nous le permet.
Les jours terribles commencent et l’Ukraine n’en est qu’une pâle illustration.
Les cartes le montrent, la Russie a absolument besoin du port de Sébastopol, quelle erreur stratégique, de l’Europe-Amérique, que d’avoir agité le sentiment des russes d’être privés de leur débouché en Mer Noire, et dès lors en Méditerranée plutôt que de laisser le statuquo.
Surtout, l’Europe-Amérique nous montre sa faiblesse (Europe-Amérique et non plus Amérique-Europe): plus de sou.
Surtout que la Russie est un allié essentiel de l’Europe, cette dernière, bientôt éclatée, souvent vieillissante, bientôt vacillante et déjà blessée.
Seuls les pays, les états, les nations pourront sauvegarder ce qu’ils pourront de ce machin informe aux deux voyelles et douze étoiles brandies en pauvre oriflamme.
Mais tant que l’économie-monde continue son lent effondrement en donnant l’insouciant sentiment d’une forme et force suffisante, l’Ukraine ou le Centre-Afrique ne paraîtront que des épiphénomènes, eux qui ne sont, en réalité, que les résumés annonciateurs du futur de l’humanité.
Le champ idéologique mettant l’économie sur un pied d’estale, sous toutes ses formes, disparaîtra dans peu de temps des esprits et des cœurs et ce sera la politique qui viendra au-devant de la scène.
La politique ce n’est pas l’économie, l’économie n’est que l’une des nombreuses matières de la politique pour laquelle il n’en est aucune d’ultime, pas même pour elle-même, la politique, qui est et ne peut être que multiple et infiniment plus complexe que la seule économie.
L’explosion des faillites qui, sous peu, traversera, en champ de ruine, le rêve illusoire de l’enrichissement éternel d’un Éden improbable, fracassera les utopies alanguies de leurs deux siècles de règne.
Hormis, peut-être, de l’anarchie politique, toutes les autres s’annihileront sous le poids défaillant de leurs paradoxes abyssaux: ainsi en fut-il du communisme et de la sociale-démocratie transformée en social-libéralisme, son contraire, ainsi en sera-t-il du néolibéralisme et de toutes ces autres tentatives, théories éphémères, de rendre acceptable, sous une manière présentable, un champ idéologique aujourd’hui exsangue.
La politique c’est la vision de l’histoire, de la géographie et, surtout et avant tout, de tout ce qui de près ou de loin ressemble à de l’entraide et aux rapports de forces et, dès lors, à l’organisation.
Parce que chaque Être Humain fait de la politique, est politique, depuis toujours, depuis avant Homo Sapiens Sapiens.
Nous sommes tous d’un peu de gauche, d’un peu de droite et parfois la gauche est de droite et la droite de gauche, quand la politique est bien faite.
Cette ruine advenant rendra l’Homme malade, parce qu’il avait cru en rêve impossible, parce qu’il a crû trop vite en nombre incommensurable, parce que son monde n’est plus et que son monde n’est pas encore.
Les enjeux, bientôt, des plus dérisoires feront signe de discordes, le voisin rejettera le voisin, de vieilles querelles renflammeront au risque des périls…
La Chine en sera la fin et le commencement et l’Europe en sera le centre.
La puissance et la richesse ne sont pas là où il est habituel de les croire, l’Europe l’a vécu mais a voulu oublier, non pas de leçon, l’histoire fait rejouer l’amnésique jamais d’un même mode mais de même façon.
Soyons conscient des enjeux, infiniment majeurs, des vrais promesses, des faux espoirs, l’Europe, non pas en union mais en réelle confédération, se fera d’elle même contrainte et forcée, ou l’Europe des nations ou ne sera pas, ou ne sera plus!
Nous entrons dans une ère où la légèreté fera un grand péril, l’Eurasie de l’est, l’Eurasie de l’ouest, tout se jouera là, à ces deux pôles, et nul part ailleurs.
Les jours terribles commencent et l’Ukraine n’en est qu’une pâle illustration.
Les cartes le montrent, la Russie a absolument besoin du port de Sébastopol, quelle erreur stratégique, de l’Europe-Amérique, que d’avoir agité le sentiment des russes d’être privés de leur débouché en Mer Noire, et dès lors en Méditerranée plutôt que de laisser le statuquo.
Surtout, l’Europe-Amérique nous montre sa faiblesse (Europe-Amérique et non plus Amérique-Europe): plus de sou.
Surtout que la Russie est un allié essentiel de l’Europe, cette dernière, bientôt éclatée, souvent vieillissante, bientôt vacillante et déjà blessée.
Seuls les pays, les états, les nations pourront sauvegarder ce qu’ils pourront de ce machin informe aux deux voyelles et douze étoiles brandies en pauvre oriflamme.
Mais tant que l’économie-monde continue son lent effondrement en donnant l’insouciant sentiment d’une forme et force suffisante, l’Ukraine ou le Centre-Afrique ne paraîtront que des épiphénomènes, eux qui ne sont, en réalité, que les résumés annonciateurs du futur de l’humanité.
Le champ idéologique mettant l’économie sur un pied d’estale, sous toutes ses formes, disparaîtra dans peu de temps des esprits et des cœurs et ce sera la politique qui viendra au-devant de la scène.
La politique ce n’est pas l’économie, l’économie n’est que l’une des nombreuses matières de la politique pour laquelle il n’en est aucune d’ultime, pas même pour elle-même, la politique, qui est et ne peut être que multiple et infiniment plus complexe que la seule économie.
L’explosion des faillites qui, sous peu, traversera, en champ de ruine, le rêve illusoire de l’enrichissement éternel d’un Éden improbable, fracassera les utopies alanguies de leurs deux siècles de règne.
Hormis, peut-être, de l’anarchie politique, toutes les autres s’annihileront sous le poids défaillant de leurs paradoxes abyssaux: ainsi en fut-il du communisme et de la sociale-démocratie transformée en social-libéralisme, son contraire, ainsi en sera-t-il du néolibéralisme et de toutes ces autres tentatives, théories éphémères, de rendre acceptable, sous une manière présentable, un champ idéologique aujourd’hui exsangue.
La politique c’est la vision de l’histoire, de la géographie et, surtout et avant tout, de tout ce qui de près ou de loin ressemble à de l’entraide et aux rapports de forces et, dès lors, à l’organisation.
Parce que chaque Être Humain fait de la politique, est politique, depuis toujours, depuis avant Homo Sapiens Sapiens.
Nous sommes tous d’un peu de gauche, d’un peu de droite et parfois la gauche est de droite et la droite de gauche, quand la politique est bien faite.
Cette ruine advenant rendra l’Homme malade, parce qu’il avait cru en rêve impossible, parce qu’il a crû trop vite en nombre incommensurable, parce que son monde n’est plus et que son monde n’est pas encore.
Les enjeux, bientôt, des plus dérisoires feront signe de discordes, le voisin rejettera le voisin, de vieilles querelles renflammeront au risque des périls…
La Chine en sera la fin et le commencement et l’Europe en sera le centre.
La puissance et la richesse ne sont pas là où il est habituel de les croire, l’Europe l’a vécu mais a voulu oublier, non pas de leçon, l’histoire fait rejouer l’amnésique jamais d’un même mode mais de même façon.
Soyons conscient des enjeux, infiniment majeurs, des vrais promesses, des faux espoirs, l’Europe, non pas en union mais en réelle confédération, se fera d’elle même contrainte et forcée, ou l’Europe des nations ou ne sera pas, ou ne sera plus!
Nous entrons dans une ère où la légèreté fera un grand péril, l’Eurasie de l’est, l’Eurasie de l’ouest, tout se jouera là, à ces deux pôles, et nul part ailleurs.
THEURIC