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Ce que l'Ukraine nous montre.

Il y a de cela longtemps, je l'avais déjà dit, l'Europe est peuplée de fous, les européens sont fous, tous.

Mais qu'ils s'étaient, avec le temps, assagis.

L'histoire de l'Europe n'est qu'un flot de sangs et de larmes et il n'est qu'il y a peu, quelques décennies, que la richesse et la paix, sous la main protectrice de la pax américana, de la pax russia, ces deux empires qui naguère se toisaient, que nous avons su apprendre enfin à ne plus nous haïr, à apprendre les douceurs de la paix, à éloigner nos passions.

Mais j'avais dit aussi qu'il faut prendre garde à ne pas réveiller ce géant devenu débonnaire, devenu femmelette, devenu enfant, j'avais lancé ici une mise en garde, une supplique, une prière: "s'il vous plait, gens du reste du monde, s'il vous plait puissants, s'il vous plait dirigeants, tous les dirigeants, ne nous réveillez pas, laissez-nous dormir et rêver du doux sentiment de la paix découverte et surtout, laissez-nous nos richesses".

Voilà, le pire fut commis, et par celui-là même qui nous avait fait l'aimer, cette paix, l'Amérique.

Je l'avais dit, également, toute les erreur qu'il ne faudrait pas faire seront commise, toutes, sans une exception.

Tout d'abord l'Europe en forme d'une union sous l'égide U.S., puis l'euro imbécile sans tact et sans logique aux crédits infinis vidant toutes les caisses, puis les dettes abyssales du sud et quand suivra le nord, l'Angleterre à genou d'avoir voulu être States, d'avoir voulu être empire par les bourses et le seul argent roi à la place de la Reine.

Hier les chinois, de leur flamme olympique, qui firent de Paris une vaste mascarade de vouloir faire leurs lois, eux qui n'en avaient pas le droit.

Les agitations, à nos portes, comme provocations, créés par le Qatar et l'Arabie Saoudite, dans la profonde Afrique ou au sein des cités, d'un Islam égaré par sa perte de sens.

Et puis nos gouvernants désignés par nos maîtres U.S., ces chantres de l'immobile, en notre pays et pas mieux ailleurs, l'un gesticulant, l'autre s'endormant, et là-bas, dans cette commission d'Union-Européenne et sa banque centrale où s'entassent de pauvres pantins, pauvres comptables n'ayant d'yeux que pour leur dieu pognon, dieux fonds de pensions, dieux bancaires, leurs dieux marchés, leurs dettes, leurs crédits, leurs créances qui n'en ont pas la lettre, ceux-là ne sont jamais là quand la crise et le trouble déverse leur rancœur, responsables irresponsables, plein que de seules arrogances, seules vanités, seules suffisances.

Les insultes également de ces maîtres U.S. d'une morgue sans frein, nous serions les fifilles de leur président que l'on peut enculer pour leurs simples contentements.

Les vulgaires tripotages d'informations oiseuses au sujet de l'avion du Président Bolivien.

Ensuite vient la Libye où de libération ne vient plus que la guerre et où les fous d’Allah ne font qu'asservissement.

Suivie de la Syrie, suivie de l'Ukraine où tous avons vu que la puissance n'est plus là où nous l'avions cru être, l'Amérique n'est plus ce qu'elle a pu être, n'est plus ce que nous pouvions encore croire qu'elle est.

Et là, tous, nous avons vu la serve obéissance de nos gouvernements, leurs génuflexions, leur silence aux insultes et injures.

Tous, nous avons vu aussi la Russie agir avec le fin brio de celui qui pense la géopolitique, la géostratégie.

Et puis la propagande, toujours, la propagande, encore, de nos médiats qui paraissent s'être passé le mot et disent la même chose, que plus personne n'y croit, que plus personne ne veut, qui nous prend pour des niais, pour des imbéciles, pour des crétins, pour de purs crétins.

Tout cela est grave, très grave.

On ne réveille jamais impunément un monstre endormi, on ne l'agasse pas, on ne l'offense pas, surtout on ne le tourmente pas!

Le trio infernal s'éveille, l'Angleterre, la France, l'Allemagne et personne ne sait, personne ne peut savoir jusqu'où cela ira.

Certains ont joué avec le feu, ont ranimé des braises encore et toujours fumantes, ont soufflé dessus, par jeu, par bêtise, par haine, ce que personne ne pourra plus jamais éteindre, ce que seuls les anglais, les français, les allemands pourraient faire... un jour, peut-être.

Tu le sais bien, ami lecteur, sans même en avoir conscience, en juste le pressentant, tu le sens, tu le sais, tu comprends enfin ta colère, d'où elle vient, d'où elle nait.

Ont été réveillées nos passions, prends en conscience!

 

THEURIC

 

 

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