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  • D'une accélération l'autre.

    Bien, je reviens sur le sujet qui nous occupe ici depuis quelque temps déjà, soit la ruine de l'économie-monde et de ses suites.

    Bon an, mal an, bien que j’aie pensé en avoir fait le tour en essayant d'étudier le plus possible d'éléments pouvant rendre compréhensible la situation présente et celle de notre proche futur, une incroyable accélération de l'histoire nous montre une transformation radicale des enjeux stratégiques et politiques en France comme à l'échelle internationale.

    Je vais toutefois revenir sur certains thèmes anciens en y considérant les diverses informations qu'ils me furent possible de découvrir.

    Mais il y a aussi, c'est vrai, nombre de points que je n'avais pas ou peu soulevé, il en est ainsi de la possibilité qu'il se fasse usage de cocaïne au sein de certaines instances dirigeantes, mais ce sujet restant relativement hypothétique, je n'en ferais pas plus de cas, bien que cela puisse expliquer nombre d'interventions abracadabrantesques et décisions délirantes, restons prudent.

    Quand à ce qu'il en est, aujourd'hui, de la situation économique, celle-ci devient plus que critique et il n'est que d'aller voir sur ce site: (eod.aspx?s=DJIAx&t=lc3) pour percevoir que cette folie monétaire et boursière, de par sa délirante boursoufflure, n'en a plus pour très longtemps (je vous conseillerais de regarder ce graphique sur les vingt dernières années).

    (Demain je vais aller faire quelques courses pour compléter mes réserves, je vous encourage de faire de même.)

     

    Ce ne sont pas seulement les seules bourses qui montrent cette tendance d'une accélération vers la ruine universelle, la baisse du prix des carburants est également un signe évident du rapide ralentissement des échanges mondiaux.

    Baisse se passant en même temps qu'un grave conflit au Proche-Orient gelant pour un temps une partie de ce que peuvent produire des puits d'extraction en Irak et en Syrie, ainsi que ces tensions absurdes de l'Union-Européenne d'avec la Russie ralentissant les échanges commerciaux de ces deux blocs en raison de la guerre civile ukrainienne (#comment-208666).

    Cela pour montrer qu'il est impossible que cet amoindrissement du prix du baril puisse provenir d'une surproduction volontaire de pétrole.

    En fait, il ne pouvait y avoir que quatre possibilités en expliquant les causes:

    -Soit l’effondrement de l’économie mondiale réelle créant un ralentissement généralisé d'utilisation de combustibles;

    -Soit une décision internationale, ne provenant pas seulement des B.R.I.C.s, de ruiner définitivement les U.S.A. pour faire cesser les agissements agressifs de ce dernier;

    -Soit une conjugaison plus ou moins complexe des deux précédentes propositions;

    -Soit une tactique américaine qui visait, à l’origine, à affaiblir la Russie et qui se retournerait maintenant contre ce pays et ses alliés.

    C’est la première proposition qui m’est la plus crédible essentiellement en raison de sa simplicité argumentaire, les autres renvoyant à des complexités qui, bien qu’élégantes, ne se montrent que difficilement en phase avec ce que nous savons de la ploutocratie mondialisée, quand bien même le pouvoir politique étasunien en tient une partie sous son contrôle, puisque ce même pouvoir politique est lui-même manipulé par sa ploutocratie nationale.

    D'autant plus que pour la Russie, la seule attente lui suffit pour faire plier les U.S.A. étant donné que le chef de son gouvernement, Monsieur Poutine, profite de la crise ukrainienne pour se débarrasser de ses dollars en échange de l’allègement de sa dette et de l’achat d’or pour ses réserves d’état, dollars allant toujours plus s'accumuler dans les circuits monétaires, boursiers et spéculatifs internationaux, les polluant d'autant.

    Et en l'absence de Monsieur Poutine, je ne pense pas que les autres gouvernements auraient osé se mettre à dos la Maison-Blanche, même celui de la chine.

     

    L'une des façons de constater la situation économique réelle de notre pays reste d'observer l'évolution du prix de l'immobilier qui a baissé de -1,2% avec des taux de crédit qui se retrouvent à 2,5% ce jour, taux dérisoires qui, il n'y a peu, auraient fait s'envoler ce "marché":prix-immobiliers-dans-le-monde.shtml ), ( les-taux-des-credits-immobiliers-tombent-a-2-50-en-octobre-credit-logement-csa_1618505.html ).

    Mais c'est au centre des capitales, pas seulement occidentales, que se trouve le marqueur le plus sensible de cette banqueroute généralisée, là où le prix de l'immobilier est au plus haut, à Londres, Paris, Tokyo..., une baisse importante en signerait le début de faillite de nos grands argentiers.

    Il en sera le plus perceptible des signes: ce sera quand des fortunés seront proche de la banqueroute qu'ils vendront leurs biens les mieux cotés pour essayer de rembourser des crédits sans règlement possible pour cause de faillite, flambés dans des jeux spéculatifs inconsidérés, ou récupèreront ces quelques liquidités pour fuir leur pays, leur justice, la vindicte populaire et, parfois, les maffias, afin de passer d'agréables moments loin des péripéties que causera cette ruine universelle et des grands désagréments qu'ils risqueraient d'y rencontrer ( fiction-4-se-livrer.html ).

    C'est là que nous trouverons les meilleurs preuves qu'il serait temps pour nous de nous préparer au pire.

     

    D’autres biens de fortes valeurs sont également à surveiller comme peuvent l'être les bijoux, les œuvres d'art (en augmentation à la vente comme à l'achat, les petits objets étant facilement négociables), les voitures de standing ou les yachts..., ce qui fera réellement signe sera la baisse des prix de ces dernières.

    Leur mévente, surtout, signera cette déroute, pas seulement en France, cela se passera partout dans le monde, dans les grands comme dans les petits pays.

     

    Bien entendu, la monté du prix de l'or, de l'argent et du platine en sera, là encore, un signe avant-coureur, étant entendu que nous avons assisté à une manipulation bancaire à la baisse du cours de ces métaux, résultat de manœuvres provenant surtout des États-Unis-d'Amérique et de Grande-Bretagne,Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7280#NAVIGATION  [ici est visible la plus grande liberté de parole médiatique allemande que française]).

    De plus, il ne serait pas étonnant que le tout début de cette banqueroute puisse voir l'euro monter à des hauteurs faramineuses en raison d'une baisse extrême de la valeur du dollar et du report des spéculateurs vers cette première monnaie, puis, progressivement, voire rapidement, le billet européen baisserait jusqu'à ne plus valoir grand chose en suivant, dans cette chute, les bourses de l'U.E..

    C'est dans ce même temps qu'un immense affolement prendra corps au sein des élites économiques et politiques mondiaux et rares seront ceux qui sauront garder la tête froide.

    Ce sera cet affolement qui génèrera les plus grands dangers, les plus grandes catastrophes en raison des décisions absurdes que cela leur fera prendre, surtout, cela rendra difficile, voire impossible l'évaluation des divers monnaies mondiales, autant en raison de la disparition des acteurs qui, jusqu'à présent, s'en chargent par leur spéculations, que du fait des nombreuses inexactitudes et tromperies que les chefs de gouvernement et directeurs de banque centrale servent à ravir à ces spéculateurs, ce qui les aideraient, le pensent-ils, à conduire leurs politiques économiques respectives insensées.

    Inexactitudes et tromperies qui ne bernent que de la multitude de naïfs, abondant dans la finance.

    C'est là que se situe la folie de ces grands argentiers: cette naïveté doublée du sentiment de leur toute puissance!

     

    N'y aurait-il pas, par ailleurs, des plans sensément machiavéliques qui, en ce moment, se fomenteraient contre tel ou tel chef d'état regimbant contre cette toute puissance et, peut-être, y en a-t-il se tramant contre la France et le pouvoir en place, surtout contre notre président de la République.

    Mais en réalité rien ne se produira, ces plans échoueront parce que le compte à rebours de la ruine universelle est déjà lancé (voir le graphique boursier plus haut).

    En effet, combien les gouvernants politiques et économiques de l'Union-Européenne et américains serait heureux que le Front-National prenne les commandes du pays, ceci est visible par le nombre d'invitations que reçoit ses représentants dans les médiats, pas seulement ceux du privé, par la reconnaissance de ce parti par ceux dit de gouvernement, quand bien même quelques crocs-en-jambe lui serait tendus, ne faisant que donner l'illusion que celui-ci lutterait bien contre le système.

    Quand les partis politiques vraiment dangereux pour ces deux pouvoirs en place sont ceux n'ayant aucune audience médiatique, c'est en cela que nous pouvons saisir quels sont ceux voulant réellement combattre l'U.E. (Debout la France et l'Union Populaire Républicaine, le parti de Gauche, quand à lui, bien qu'encore focalisé sur l'Union-Européenne dans sa volonté de la réformer, se rendra bientôt compte de cette impossibilité, ou disparaîtra).

    C'est pourquoi il ne serait pas surprenant que, bientôt, le F.N. retournât à son fond de commerce originel d'une minuscule minorité élective, en une droite extrême, lorsque les événements tels que je les ai décrit surviendrons: à ce moment là les masques tomberont.

    Si il ne se retrouve pas, avant, absorbé par une U.M.P. avide de pouvoir.

     

    Il faut comprendre que plus le temps passe, plus, à l'échelle nationale, européenne et occidentale, nous avons affaire, pour ce qui est de notre gouvernance potentielle ou effective, politique et économique, à des personnalités totalement déconnectée de toute réalité, hormis Monsieur Hollande, ceci étant visible par le nombre de désagréments que lui font tomber dessus ceux qui se devraient d'être ses alliés, de l'Union-Européenne aux chefs d'entreprises du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F., jusqu'à Madame Trierweiler de laquelle je me pose encore la question de savoir si elle n'est seulement qu'une pauvre femme humiliée...

    Ainsi, en France, il ne se passe pas un journal d'information sans que, d'une façon ou d'une autre, ne soit critiqué (parfois avec raison), l'équipe au pouvoir en en donnant, pour unique responsable, que monsieur Hollande, ce ne peut être que pour des raisons d'une recherche de déstabilisation politique, si ce n'est, aussi, pour que nos élites politico-économiques franco-européennes ne se dédouanent de leurs propres égarement, manquements et décisions absurdes.

    Le plus amusant dans tout cela c'est qu'ils puissent penser que Monsieur Hollande ne les voit pas venir de loin, de très loin, même, lui qui, pendant des décennies, a vécu, au sein du Parti Socialiste, tous les coups bas, les chausses-trappes et les pièges de toutes sortes, lui qui en fut même le dirigeant.

    En vrai, si il fut choisi pour devenir Président de la République (oui, la manipulation politique est parvenue à cette maturité) c'est bien parce qu'il était considéré comme étant d'une grande pusillanimité quand, aujourd'hui, sa réelle personnalité commence à être comprise.

    A se demander, encore et toujours, quel rôle à pu jouer, en cela, sa dernière compagne, Madame Trierweiler.

    Ainsi, lorsqu'elle fut "répudiée", avant qu'elle ne publia ce livre de méchante femme il y a si peu de temps, souvenez-vous de ces pressions économiques bizarres que nous avons dû affronter, si peu de temps après leur séparation, de la baisse de la note de notre pays, comme si notre Président de la République et notre nation avaient tous deux été puni de s'être séparer de cette drôle et intrigante conseillère.

    Maintenant ces gens d'importance, du-moins est-ce ainsi qu'ils se définissent, quels qu'ils puissent être, comprennent leur bévue, Monsieur Hollande n'est pas plus ce personnage timoré qu'ils purent croire mais est d'une personnalité dont la maturité s'étant construit tout au long de la vie et non pas, comme nombre de nos contemporains, achevée dès la sortie de l'adolescence, sait dorénavant aller au-delà de sa pusillanimité.

    La même erreur fut commise avec Monsieur Poutine et ces deux hommes, chacun dans sa situation, ne peuvent qu'être honnis par ces pouvoirs ténébreux, c'est, je le pense, les raisons première de cette haine absurde déversée en flots continus dans tous les médiats envers cet homme et la Russie, la même que nous subissons envers notre Président de la République.

    Bon, c'est vrai, la croyance de Monsieur Hollande en l'Union-Européenne l'empêche encore toute réelle politique et ce ne sera que contraint et forcé qu'il nous fera quitter l'U.E. et l'euro, mais cet acharnement de lui faire porter l'entièreté de toutes les désagrégations économiques et sociales nationales, voire internationales, sans que personne n'ose montrer la responsabilité manifeste de l'équipe gouvernementale précédente et, surtout, la dimension mondiale d'une crise qui n'est que le minuscule début de la catastrophe qui va suivre, qui arrive, cet acharnement, dis-je, me laisse à penser que dorénavant Monsieur Hollande n'est définitivement plus, pour ceux qui nous gouvernent, l'être falot choisit pour ses faiblesses et, dans les salons de la domination économique, fait plus grincer les dents que rire de moqueries.

     

    L'effondrement des idéologies fondamentalement basées sur un aspect purement économique de la politique (pétainisme, libéralisme et néolibéralisme, socialisme, sociale-démocratisme, communisme, gauchisme) ce que je nomme l'économisme dogmatique, verra le retour en force des doctrines nationales, républicaines et bonaparto-gaullistes, ainsi que d'une pensée anarchisante de tendance écologiste.

    Mais plus sûrement encore serons-nous bientôt (peut-être cela a-t-il commencé?) spectateur du retour du catholicisme dû à l'effondrement de toutes ces anciennes idéologies ayant traversées le XIX° et XX° siècle.

    Ce vide idéologique a déjà un besoin urgent de se remplir et si nous voyons, ça et là, tel ou tel inspiré par le bouddhisme, le judaïsme ou l'islam (parfois pour le pire), cette reviviscence de la religion se fera et, sûrement déjà se fait, par ce qui fit près de deux milles ans de notre histoire, le Catholicisme, comme la Russie retrouva, il y a peu et pour les mêmes raisons, l'orthodoxie.

    En fait, peut-être ai-je tord d'écrire que le Communisme est mort, je le suppute toujours vivant dans les Amériques.

    Ainsi avais-je imaginé possible que nombre de personnes, au États-Unis-d'Amérique, en réaction aux ruineux délires de leur classe dirigeante, politique et économique, voire religieux, en viennent à explorer ce qui fut l'ennemi d'antan, soit le marxisme-léninisme.

    Le retour du catholicisme en Europe et en France ainsi que l’installation d'un communisme puissant aux U.S.A., voilà bien deux idées qui me ferais soit passer pour un doux rêveur excentrique ou un génial visionnaire, tout dépendra si cela se vérifie ou non.

     

    En revanche, ce qui est patent c'est l'extrême difficulté devant laquelle se retrouveront les pays ayant misé la retraite pour leur anciens essentiellement sur les fonds de pensions et non pas, comme en France, par la répartition.

    C'est bien simple, les vieux n'y auront plus de quoi survivre.

    Plus de bourse, les monnaies sans possibilité d'être évaluées, le commerce international en grande difficulté, voire ayant cessé, les productions manufacturières exsangues..., ce seront tous les fonds spéculatifs, dont ceux intéressant les retraites, qui seront ruinés.

    Ne soyons pas surpris d'apprendre que nombre de pays comme l'Allemagne et la Hollande par exemple, ne pourront plus, d'ici là, verser leur écot aux personnes âgées. 

     

    Le gouvernement américain ayant disséminé ses troupes un petit peu partout dans le monde, dans des patries parfois en guerre, tel qu'en Afghanistan, il sera ardu pour lui, du fait de sa ruine, de les rapatrier.

    En certain lieu, tel qu'au Japon, en Corée du Sud ou en Europe, il sera toujours possible, pour ces militaires, de rester sur place en tant que mercenaire ou être intégré à la légion étrangère en France ou, dans d'autres pays, sous un drapeau en tant que nouveaux ressortissants (j'ai appris, incidemment, le retour actuel des G.I. dans notre beau pays, eux qui y furent chassés par De Gaulle en 1967).

    Nous pourrions même imaginer des statuts aménagés spécifiquement dans telle ou telle nation, copiés ou pas sur cette légion.

    Mais en Afghanistan et, dans une moindre mesure, au proche-Orient, en Irak et en Syrie, le problème sera tout autre, et ces militaire U.S. pourraient bien être sauvés et reconduit chez eux par la Russie et/ou l'Iran, ce qui serait une étrange ironie de l'histoire.

     

    En parlant de Proche-Orient, tout le monde semble y jouer un double jeu hormis les Kurdes et les iraniens qui paraissent très silencieux et discrets ces temps derniers.

    La Turquie prend son indépendance du gouvernement étasunien, tout en semblant l'aider dans sa lutte contre l'E.I., en se montrant plus qu’indulgent envers ces jihadistes, tout en s'alliant à la Russie, dans la série du grand écart les turques sont en tête.

    Quand aux pays du golfe, seconds dans ce sport, surtout l'Arabie-Saoudite et le Qatar, ils montrent la crainte que leur inspirent ces fous de dieu de leur main droite en appelant à l'aide l'Occident, tout en les aidant de leur main gauche, cherchez l'erreur.

    Les kurdes, quand à eux, dans leur rêve d'un grand Kurdistan indépendant, voient tout l'intérêt de cette lutte contre l'E.I., bien qu'ils se retrouvent au-devant d'une situation complexe.

    Peuple partagé entre quatre grands pays, la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, il est, de fait, protecteur des autres peuples aux religions minoritaires (divers et anciens christianismes, zoroastrisme et yézidisme pour l'essentiel) s'y égrainant en Irak et en Syrie, massacrés, chassés, mis en esclavage par les combattant wahhabites fondamentaliste et dément de l'E.I..

    Qui, de ces quatre géants régionaux peut se permettre un Kurdistan indépendant...?

    La Turquie, la Syrie et l'Iran n'auront-ils pas, plus tard, la tentation de se partager les restes fumant de l'Irak?

     

    Divers études géostratégiques se font et j'ai eu le plaisir d'en découvrir quelques-uns dont certain étudiaient les risques de conflit de part le monde.

    Or, de nombreux points n'y sont pas, le plus souvent, abordés rendant caduc les réflexions de ces auteurs et celui de la disparition probable de l'empire U.S. y est central.

    C'est l'un des nombreux exemples qui montre que l'immense majorité des commentateurs, de quelque  discipline que ce soit, considère comme impossible la fin des U.S.A. lors de l'effondrement de l'économie-monde, ad minima en tant qu'empire, ou alors la possibilité d'une désagrégation rapide de son gouvernement, de la disparition de son union, voire la possibilité d’une guerre civile sur son sol, la mort répétée de noirs américains lors d’actions policières pouvant en être le détonateur.

    Nous pouvons tout autant envisager la tentation sécessionniste des états du sud ou de toute autre région, ce qui pourrait aussi dégénérer de divers manières...

    Les scenarii possibles sont pléthores mais les effets internationaux seront les mêmes.

    C’est, en effet, cette disparition qui génèrera une refonte totale des relations inter-étatiques mondiales.

    Ainsi l’entente entre les différents pays composant les B.R.I.C.s n’existe qu’en raison même de la présence part trop envahissante de Tonton Sam et la persistance de l’existence de l’Union-Européenne n’est essentiellement due qu’à ses tendres et suffocants entrelacs et pressions .

    De plus, les égarement du gouvernement Obama en politique internationale en est à un tel point qu’il en devient même difficile, par exemple, de savoir quels sont les buts réels de ce pays au Proche et Moyen-Orient ou quelles sont ses véritables positions en Ukraine…

    Ce qu'il est le plus fondamental de comprendre de nos liens à celui-ci, c’est que, dans le même temps où une violente et manifeste détestation des États-Unis-d’Amérique se développe, de manière de plus en plus importante en Europe et ailleurs, les rêves, l’amour, voire les phantasmes que déclenche cette nation s’accroissent au même rythme en une sorte de bouillonnement névrotique collectif.

    L’idéologie centrale U.S. qui s’en dégage, le néolibéralisme mercantiliste et monétariste, essuie naturellement une similaire relation d’amour/haine de laquelle rares sont ceux pouvant s’en extraire.

    Cela ne concerne pas, je le pense, seulement les pays occidentaux, leur gouvernement et leur peuples, mais un très grand nombre de nations, dont les plus importants, hormis, peut-être, la Russie et certains de ceux d’Amérique-du-Sud.

    En considérant cet amour/haine, visible sur certains sites et blogues par l’emploi, par certains chroniqueurs et commentateurs, d’expressions anglo-américaine plutôt que française, voire de reprise de phrases entières non traduites, dans le sentiment étrange que donne ces personnes que tout le monde ne peut pas ne pas ignorer la langue anglaise, me fait dire que nombre de patrie se voudront, inconsciemment ou non, de prendre la place de cet empire U.S. finissant lorsque celui-ci perdra définitivement sa place centrale au sein du jeu géopolitique international.

    Si l’Inde et la Chine me paraissent être les deux pays pour qui les risques de conflit sont les les plus grands c’est pour cinq raisons (il y en a surement plus):

    -Leur taille respective;

    -Leurs nombreux voisins craignant leur puissant limitrophe;

    -Les immenses déséquilibres sociaux au sein de ces deux pays étonnamment semblables, déséquilibre homme/femme, pauvreté des campagnes, monté d’une classe moyenne, nationalisme important…etc…

    -Leur manque de matière première.

    -Les tensions de tous ordres existantes entre eux deux, pour l’instant mises sous le boisseau en raison de la (encore) toute puissance étasunienne.

    C’est pourquoi il me semble important d’étroitement surveiller cette région et c’est pourquoi, aussi, je dis que si un conflit de grande envergure risquerait d’éclater, ce serait là et nul part ailleurs.

    Il est important de signaler la situation géostratégique centrale devant laquelle la France, la Russie, l’Angleterre et les pays sud-européens se trouvent, en raison de leur situation proche des deux canaux de navigation internationale, Suez et Panama, et de leur nécessité stratégique d’une Mer Méditerranée pacifiée, surtout pour les russes (leur accord avec Cuba viendrait peut-être de vouloir conserver un œil sur le canal de Panama et leur aide et/ou rapprochement d’avec les turques, les syriens et les iraniens montrerait leur résolution d’une “garde rapprochée” du canal de Suez) et les anglais (via le détroit de Gibraltar).

    Ce grand sud-européen, l'arc de cercle de la Grand-Bretagne à la Grèce, c'est ce que je nomme "l'arc atlantico-méditéranéen", la France ne pouvant éviter, à terme, d'en prendre les commandes, soit par la volonté de décisions bien pesées, soit contrainte et forcée.

     

     

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