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  • Réflexions posées sur le massacre du journal Charlie Hebdo.

    Savez-vous ce qui m’est le plus insupportable?

    En fait, les assassins et les assassinés ne sont que des pions, simplement des pions, même si ces premiers n'auraient agit qu'à leur entière instigation.

    Alors, nous aussi serions-nous, resterions-nous de simple pions ou devenons-nous des acteurs sociaux conscient?

    Mais pour être un acteur il faut comprendre ce qu’il se passe.

    Il faut pour cela de la liberté de pensée et de penser et seule la liberté d’expression peut nous le permettre par l'échange d'idées qu'elle accorde et approuve.

    Certes, en ce cas, les débordements seront légions, le tout et n'importe quoi abondera, mais si chacun accorde à son libre-arbitre et son indépendance d’esprit l’importance qui leur sont dus en s’instruisant de pensées divers et parfois divergentes, en s’instruisant de tout sur tout, alors chacun d’entre-nous saura trier d'un coté ce qui est l’idée de valeur et de l'autre, de l’imaginaire le plus obtus, délirant et destructeur.

    La liberté, dis-je depuis si longtemps, est de comprendre ses propres contraintes!

    Ô, c’est vrai, cela ressemble au “connaît-toi toi-même” de Socrate ou à de la psychanalyse d’épicerie.

    Mais n’est-ce pas de comprendre ce qui nous anime et nous malmène, si souvent à notre corps défendant, qui nous permettra d’agir consciemment, au mieux, au gré des circonstances, plutôt que de ne faire que de réagir en nous laissant ballotter de-ci de-là dans une existence de pur somnambulisme?

    Nous pouvons sortir de la caverne de Platon mais encore faut-il que nous sachions déjà que nous vivons au-dedans.

    L’ombre et l’apparence, à chacun son image d'aveuglement, mais seule la réalité exige d’être reconnue, elle n’est jamais simple à contempler, parfois même elle fuit le regard et l’observation, nous laisse dans le doute, dans l’approximation, dans l’interprétation contraire, mais toujours elle doit être recherche de ce qu’elle est plutôt que de ne trouver de réponse que ce que nous voudrions qu’elle soit.

    Mais cela exige que nous fassions fi de tout un fatras de nos vérités toutes faites auxquelles nous n’avons jamais osé porter une quelconque attention.

    Ainsi, toutes haines que nous portons ne sont que les résultantes de nos propres manquements, peurs et ressentiments, il ne peut en être autrement.

    Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es.

    Dis-je de me redire.

     

    De ces massacres, la question à se poser est qui et pourquoi, soit l’instigateur premier et les raisons de ces deux actions violentes.

    Le reste concerne les affaires de police et il nous faudrait avoir les informations nécessaires pour comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agit de telle ou telle façon.

    Ici, politique et police sont deux dimensions semblant différentes, mais attendons de voir.

    Le plus obscure, c'est cette carte d’identité mise en évidence dans la voiture, ce qui nous donnerait deux suppositions contradictoire, soit que ces assassins ont agit sur ordre, soit qu'ils sont de parfaits crétins suicidaires et qui, en ce cas, aurait confiance en eux (?), il ne peut y avoir de demi-mesure là-dessus.

    Il est probable que maintenant la suite des événements se jouera dans le secret des ambassades et des relations internationales si, en effet, ces meurtres furent élaborés au sein d'un gouvernement quelconque.

    En revanche, nous n'aurons que peu d'informations dans le court terme si ceux-ci eurent lieux par l'incitation de chefs de l'E.I..

    Et si ce n'est dû qu'aux délires paranoïaque de ces trois branquignols, cela sera clairement médiatiquement affiché, bien qu’au-quel cas nous pourrons toutefois nous demander si cela ne serait que de la pure désinformation.

    En ces choses, ce n'est jamais simple.

    Il nous faut donc attendre voir ce qu’il se passera dans les prochaines semaines, voire dans les prochains mois.

    Là, peut-être, commencerons-nous à comprendre les véritables soubassements de cette folie.

    Mais attention, il se peut, également, que de nombreux joueurs soient de la partie.

    Qu’une décision, par exemple, prise à un endroit, fut exploité par un autre adepte en concurrence pour d’autres fins, comme de prendre la place de celui qui dirige, par exemple, ou pour renverser un gouvernement ou pour d'autres raisons encore...

    Il faut savoir qu'au Proche-Orient il se faisait déjà de la politique quand, dans notre région, en France, les relations de pouvoir avaient du mal à s’établir, ne l’oublions pas, la proche préhistoire y fut émaillée, en effet, d’un long aller-retour continuel d’avènement de chefferies et de leur renversement.

    C’est pourquoi nous devons également envisager que, là-bas, au-dedans de plans peut-être complexes se cachent d’autres plans plus complexes encore.

    Viser la France pour, par rebond, affaiblir un pays voisin ou lointain peut être, ainsi envisager.

    Nous pouvons également envisager l’éventualité d’un ratage dû à un mauvais calcul ou même la possibilité d’un trio de bras cassés assassins ayant agit de leur propre chef.

    Seul le proche futur nous permettra de déblayer cet ensemble largement confus et je crains que rares seront les médiats qui nous permettront, avec le temps, de nous aider à y voir plus clairement.

    Nous devrons donc, pendant un certain temps, de rester à l’écoute d’informations qui, le plus souvent, ne paraîtront pas avoir de liens directes avec ce qu’il se passe en ce moment.

    Ce sera, pour nous, une sorte de numéro de haute voltige intellectuelle, sans filet, qui plus est.

     

    Toute violence, quelle que puisse être sa nature, est une preuve de faiblesse.

    Si le corps a de la fièvre c’est qu’il fait violence aux pathogènes qui l’affaiblissent.

    C’est quand un système de pensée fait violence qu’il nous montre et démontre sa faiblesse.

    Ainsi la violence n’est ni puissance, ni force.

    Pouvons-nous, toutefois, nous faire violence au-devant de nos faiblesses.

    Un pouvoir politique doux et courtois fait preuve, en réalité, de force et de puissance, parce que ses institutions et sa loi sont en harmonie avec la société.

    Mais c’est quand, comme aujourd’hui, les sociétés des hommes sont en rupture avec elles-mêmes que la faiblesse engendrée forge la violence.

    Et ce sera là où les faiblesses sont les plus intenses que la violence surgira.

    Au-delà des apparences, les paradoxes font parti des hydres de nos folies en causes de violences et il n’est que de les réduire, comme il en est des fractures, pour ne pas devenir fou et en faire preuve.

    Un paradoxe est une vérité en devenir, et en chaque vérité se cache un paradoxe.

    C’est pourquoi seule la réalité est d’importance.

    Mais peut-on découvrir la réalité sans s’arc-bouter sur de la vérité, la sienne propre?

    Comment réduire ce paradoxe?

     

     

    THEURIC