Ce nouvel aphorisme, de mon cru, qui fait le titre de ce libelle, représente, à mon sens, l'époque particulière qui, en France, amorce un renouveau sociétal débuté dès que la campagne électorale des présidentielles officielles fut entamée.
La modestie de Monsieur Asselineau dut-elle en souffrir, C'est autant sa détermination, son intelligence humaine qu'intellectuelle qui permit à un pays au bord du chaos, la France, de commencer à se redresser en comprenant confusément le jeu particulièrement idiot et dangereux que ses élites, devenues d'une débilitante vulgarité, faisait jouer jusqu'à présent à sa population perdue de tout repère.
Or, ce que montre et démontre les élections suivantes, législatives, par la démesure de l'abstention des premier et deuxième tour, ce fut bien la compréhension, encore indistincte, encore inconsciente, que ce qui nous était décrit par les médiats officiels était loin de représenter la réalité politique de la nation, en était même, sur de bien nombreux points, voire de la majorité des faits, l'exact inverse.
Certes, les candidats de l'U.P.R. lors de ces élections eurent eux aussi à subir le délaissement populaire pour leur devoir civique et démocratique.
Mais au-delà de la propagande éhonté qui fut exécuté à l'endroit de Monsieur Macron ainsi que pour son parti, dont ignominieuse marche future sera bien plus destructrice pour ses mandataires, laudateurs et serviteurs zélés que pour le reste de la population.
Au-delà de cette propagande, dis-je, et de ses effets de court terme, ce fut bien cette émergence d'un désir profond de renouveau qui anima l'électeur et qui le fit, ainsi, momentanément se détourner d'enjeux démocratiques qui n'en ont plus, pour l'instant, qu'un reflet distant et déformé.
C'est le germe de ce désir profond que Monsieur Asselineau commença à faire éclore en chacun de nous et qui se développera à son rythme suivant les événements qui ne sauront pas ne pas advenir.
Ce germe ne concerne pas seulement la seule politique, loin de là, mais bien la substance même de ce qui compose l'intelligence humaine dans toutes ses dimensions, ce à quoi je fais référence dans l'intitulé de mon blog: "Appel à une nouvelle renaissance".
En attendant, peu se faut pour que, demain, ce dédain populaire pour cette classe politique éreintée évolue sous forme de dégoût, voire de haine.
Et ce d'autant plus que le système économique globalisé montre des signes de faiblesses d'une grande morbidité, or, je ne pense pas que l'actuel gouvernement serait dans la capacité de réagir avec la vigueur et la présence d'esprit nécessaire lors d'une catastrophe économique de cet ordre ( de-la-catastrophe-economique-qui-vient-5946580.html ).
Craignant de plus que beaucoup de nos ministres et de nos députés, surtout provenant de la R.E.M. aient plutôt un réflexe de fuite, emprunts qu'ils sont de cette vision infantile du monde que crée l'individualisme forcené provenant de cette idéologie néolibérale monétarisme mondialisé.
Sans compter les représentants du Parti des Insoumis qui, vaille que vaille, ne cesseront de jeter de l'huile sur un feu populaire ne faisant pour l'instant que couver.
Des Républicain qui n'arrêteront pas de subrepticement glisser diverses chausse-trapes à la majorité, eux qui furent frustrés de n'avoir pas été choisi par l'oligarchie pour gouverner la France.
(Ce qui, me semble-t-il, aurait dû être le cas pour les cinq ans à venir, mais le brexit la força à accélérer le processus de macronisation politique avec des personnages qui soient furent choisis faute de mieux à la va-vite, soient n'étaient en aucun cas prêts, leur manquant ces quintuples années de formation et de formatage, et, de plus, une (pseudo)droite française qui, pendant ce temps, se serait retrouvée détruite, ce qui n'est pas vraiment le cas actuellement.)
Et pendant que le Front-National continuera de se ronger de l'intérieur, aidé en cela par un Le Pen père qui y donnera des coups de butoir tant qu'il vivra encore, les restes fumant du P.S. termineront leur déliquescence en retournant au néant groupusculaire de ce qu'était, jadis, le P.S.U., et duquel l'avait tiré, d'antan, François Mitterrand.
Voilà, c'est de cette qualité intellectuel retrouvé dont je remercie François Asselineau.
Plus encore que de nous avoir proposé une position politique efficace face aux envies impériales de tous bords qui, de l'Union-Européenne Aux États-Unis-d'Amérique, de la Russie à la Chine, en passant par l'Arabie-Séoudite et le Qatar,..., ..., ne cessent, comme autant de vampires, de nous piller de notre substance économique et politique.
Ceci parce que la qualité génère toujours la qualité et la médiocrité génère inéluctablement de la médiocrité, votre précieux verbe, Monsieur, qu'inconsciemment nous attendions tous, que nous appelions de nos vœux, nous est précieux au-delà même de ce que vous pourriez soupçonner.
THEURIC