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  • Réflexions sur la fin des empires.

    Voici un texte que j'avais publié pile-poil en Avril 2014, comme le temps passe (s'il repassait, ce serait bien pour mon linge), et, à l'aune de 2018, celui-ci me semble d'autant plus pertinent.

    Je le reprends donc et vais le retravailler pour le rendre plus précis.

    Mais, dans l'idée, je ne rejette rien des hypothèses de base que j'avais posé du processus en cours dans les Amériques.

    Ce pays, les États-Unis-d'Amérique, se trouve dorénavant en but à son déclin avancé, et si Monsieur Trump y fut élu en tant que président c'est en raison même de cette situation.

    Certes, ce billet est un essai consistant à démontrer (poil au nez) que ce qu'il se passe en ce moment, les égarements multiples en Syrie et en Ukraine notamment, n'est en rien surprenant mais est la résultante de la décadence impériale.

    Cependant nous, en tant que colonisés sous la bannière de l'Union-Européenne, nous nous devons impérativement de nous débarrasser des sédiments culturels P1010325.JPGU.S. qui, depuis de longues décennies, se sont largement stratifiés en générant, en nous, un état d'acculturation prononcé.

    Ceci étant d'une nécessité absolu (poil au...dessus) ou, sinon, nous nous retrouverions, lorsque le système économique U.S., et dès lors mondialisé, aura cessé tout fonctionnement, au-devant d'immenses difficultés psychosociales, ceci parce que notre libération du joug étasunien ne proviendrait pas d'une décision suivit d'une action collective, mais de la simple survenue d'aléas se situant hors de notre volonté.

    Ce que nous pouvons déjà percevoir dans le milieu oligarchique national et européen où, par exemple, aucune réaction ne s'y fait montre lorsque les bourses U.S., pour se renflouer, ponctionnent, sans vergogne aucune, les richesses du C.A.C.40 français ou du D.A.X. allemand (je ne retrouve plus la vidéo qui, sur Businessbourse, en faisant état).

    Ce manque de réaction est compréhensible en raison même de l'angoisse montante chez nos élites économiques, mais aussi politique et journalistique, en raison de leur confuse compréhension de cette fin prochaine.

    N'oublions pas, en effet, que, si chacun de nous et aussi collectivement nous agissions sur notre milieu (poil aux yeux, cil), le milieu, par nature, agit tout autant sur nous en un échange continuel.

    Une domination telle que peut l'être celle impériale structure autant les sociétés asservies que chacun des individus qui les composent, au même titre que l'empire et sa population en viennent à être ordonnancé, de moindre façon, par les peuples dominés.P1010362.JPG

    Ces élites des pays colonisés ont, plus que tout autre, la crainte en une disparition impériale puisque leur pouvoir ne s'assoie désormais que par sa seule existence: l'empire ne peut exister que si et seulement si il est aidé par l'autorité en place, ou du-moins se disant telle, cette dernière en en tirant tout son bénéfice.

    C'est pourquoi les oligarques eurolâtres, mais surtout américanolâtre, se laisse piller sans que nul ne moufte: ils savent que la disparition de l'impérium signera de manière définitive leur hégémonie sur leur nation, ainsi payent-ils le prix de leur survie.

    Mécanisme que nous pouvons, là encore, remarquer tout au long de l'histoire.

    Un dernier point remarquable en ce préambule, l'extraordinaire ressemblance entre ce que fut l'empire (poêle à frire) romain et celui américain, surtout dans cette relation que le premier avait établi avec la Grèce antique et celle que le second a construit avec l'Europe et peut-être d'avec la Russie qui se considère toujours comme la descendante de l'Empire-Romain-d'Orient, de Byzance.

    Or, tout comme l'empire romain le fit en son époque, l'empire américain est en train de se replier sur ses bases arrières, ce qui est l'une des raisons, la principale peut-être, pour laquelle elle est en train de déstabiliser la France pour qu'elle en vienne au France-quitte, ceci dans l'esprit de détruire l'Union-Européenne.

    Ce que l'Allemagne, désormais, sait pertinemment et qui serait à son relatif avantage.

    D'ailleurs, l'une des raisons pour lesquelles il y eut ce bombardement en Syrie, à cause d'un supposé usage de gaz de combat de la part de l'armée syrienne qui ne tient pas la route, fut justement d'affaiblir grandement un Monsieur Macron qui, décidément ne comprend rien à la nature de la politique et qui a pris là des risques incommensurable, sur les bons conseils de Madame May (au joli mois, poil aux doigts).

    Le texte, donc, que je vous propose en seconde partie, consiste à une explication des raisons pour lesquelles un empire est, par nature, mortel.

    Parce que, en toute chose, il est bien de détenir une compréhension théorique du contexte de la complexité qui nous confronte pour résoudre au mieux les problèmes qu'il peut nous causer, bien que, bien sûr, il puisse être possible de s'en passer, ce qui serait dommage puisque cela P1010412.JPGnous permettrait de nous en faciliter la tâche.

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