Le long billet que je vous soumets traite de trois sujets intimement liés me semblant importants, tant dans la vie du tout les jours d'un certain nombre de gens, qu'en notre politique et notre économie contemporaine:
-la nature de nos oligarques et de leur devenir;
-la décompensation psychologique;
-la perversité narcissique.
Dans cette première partie je vais m'attacher de définir au mieux ce que peut être qu'une décompensation.
Dans la seconde je ferais l'essai de décrire ce que peut receler comme désordre psychiatrique cette perversité et, surtout, ses soubassements.
Je commencerai puis je finirai la deuxième partie de ce billet par une réflexion de ce que sont nos oligarques, de leur nature ainsi que des raisons de leur disparition future.
Encore une fois, j'explique bien en avant propos, comme je le fis aussi précédemment, que je n'ai aucune compétence formelle en quelque matière que ce soit, bien que j'aie pu abordé des sujets tels que la politique, l'économie, la paléo-anthropologie, la philosophie, la psychologie théorique... et, ici, la psychiatrie.
Notre raison, nous la construisons dès notre petite enfance de par la compréhension que nous avons de notre vécu.
Or, en notre très bas âge, nombre d'événements ne sont pas compris ou ne sont pas appréhendés dans leur logique du contexte du moment.
Parfois même de petits enfants vivent une mauvaise éducation (la première étant celle de la mère, mais, comme le disait Madame Dolto: "Il ne saurait y avoir de mauvaise mère!", le contexte, toujours le contexte) des outrages ou des traumas dont le sens leur échappe.
Le bambin va donc s'ingénier à trouver, ou plutôt va faire des relations rapides, instinctuelles, physique, entre ces événements et ce qu'il est lui, souvent en en comprenant pas le-dit contexte et en se mettant Soi au centre de la compréhension qu'il en a eu, en en prenant l'entière responsabilité, en s'en culpabilisant, seule façon, pour lui, de rendre intelligible ce qu'il s'est passé, tout ceci en la raison de la logique de son peu d'expérience dû à sa prime jeunesse.
De plus, s'il s'agit d'un très bas âge, cinq ans et moins, cet incompréhension événementielle et/ou ce traumas seront le plus souvent oubliés, la cause en étant la normale immaturité du cerveau et de ses processus de mémorisation.
En fait il ne s'agira pas d'un oubli stricto-sensu, le système nerveux et émotionnel, la structure neuronale en plein développement, le corps, en seront structurés et, parfois, rarement, de vagues images et paroles en seront conservées.
L'instabilité psychanalytique que cela a généré sera compensé tout au long de la vie de la personne.
Mais cette compensation ne peut être absolue, puisque cette instabilité, ayant diminué les capacités d'adaptation à la société de la personne et que de plus cette instabilité a généré une souffrance psychologique que la-dite personne tente de toutes ses forces de réduire en, en même temps, refoulant et en repoussant sa douleur.
Ceci la rendant invisible mais toujours agissante.
Ceci dans un univers en continuel mouvement où chacun d'entre nous se doit de s'adapter à un ensemble de situations nouvelles et parfois novatrices.
Cette compensation sera donc instable et limité, ce qui nécessitera, pour le sujet, de continuer de compenser, toujours de manière instable et limité, en un jeu d'équilibre précaire, tout au long de son existence.
Cette compensation continuelle est fragile et, de plus, n'en fait disparaître en rien l'angoisse originel qui, sous une forme ou une autre, des actes manqués, des oublis, des compulsions de répétitivités, de l'anxiété, ....., remontent, de manière plus ou moins régulière et suivant les événements, à la surface de la conscience, sans que le sujet ne puisse en comprendre la cause.
Jusqu'à ce qu'arrive le moment où de compensation en compensation, l'esprit, le mental, la structure neuronale, le métabolisme, la personne, tout simplement, se retrouve dans l'impossibilité de compenser une instabilité devenue trop importante.
Ou tout autant qu'elle se retrouvât à se confronter à des circonstances violentes, cruelles, traumatiques, à un accident ou à toute sorte de péripétie qui, d'une manière ou d'une autre, aurait une ressemblance, même éloignée, d'avec l'élément originel cause de cette instabilité.
Dès lors son psychisme, le corps, voire les deux simultanément s'effondre, c'est la décompensation, par la maladie, la dépression, la recherche d'ivresse etc...
N'oublions pas:
Le grand ennui peur être à la longue déstructurant et, dès lors, traumatisant.
Un événement, soudain ou pas, brutal ou pas, peut d'un coup effacer tous les éléments traumatiques ainsi que leurs compensations.
( En fait, la psychanalyse consiste à décompenser lentement et en douceur plutôt que de se confronter à une brusque décompensation, en comprenant par soi-même, aidé ou non par un tiers, les soubassements de ses angoisses.
Cette lenteur est normale puisque en ce cas la personne doit saisir en plein le sens des multiples compensations, ceci couche après couche en un ordre temporel régressif.
La psychanalyse d'un sujet atteint de perversité narcissique, ou pire encore, d'un psychopathe, ne peut que le détruire puisque cela fera remonter, en lui, un état psychotique latent, ce que nous verrons plus loin.
Cette double forme d'une même maladie mentale, de psychose et non pas de névrose, ne peut, dès lors, qu'être du domaine du psychiatre et non pas du psychologue ou du psychanalyste.
Le rôle de ces deux derniers devant être dévolu à s'occuper des victimes de ces aliénés. )
Je me dois de préciser que sur ces sujets, tant en première qu'en seconde partie, je ne pose en rien de quelconque théorie, n'en étant qu'un amateur, mais que je vous expose plutôt une suite d'hypothèses que seule une série d'observation entreprises par des professionnelles viendraient corroborer ( rajout fait le 13 Octobre 2018 ).