Si cela fait depuis quelques temps que je vous entretiens de la notion de rupture ce n'est pas pour rien, il y a une grande distance entre l'observation de loin de la chute du mur de Berlin en 1989, de la joie de Rostropovitch et de son violoncelle, suivit par la disparition de l'Union-Soviétique en 1991, et de vivre autant dans sa chair que dans son esprit celle de l'Union-Européenne et des États-Unis-d'Amérique.
Dans les années 80, la grande majorité des professionnels de la politique, de la géopolitique et de la géostratégie s'accordaient de considérer le bloc de l'est comme étant éternellement présents, oserais-je dire jusqu'à la fin des temps?
Il n'était que de rares illuminés, du-moins considérés comme tels, qui concevaient sa disparition prochaine, comme il en fut d'Emmanuel Todd de son livre "La chute finale" publié en 1976.
Comme j'ai pu l'expliqué par avant, je ne suis pas sociologue, ni anthropologue ni géopolitologue, ni même philosophe, je suis un penseur brut.
De ce fait, je peux facilement m'écarter des présupposés partagés par tel ou tel groupe professionnel qui, parfois, peuvent se révéler faux, quelles qu'en soient les raisons.
Mais aussi des sentiments du plus grand nombre, d'autant plus quand des spécialistes rassurent les gens de la continuité de la situation présente.
Du moins, je me souviens d'avoir lu aux alentours de 1986 un article dans Science-et-Vie ou s'y montrait les différentes forces armées entre le bloc de l'ouest et celui de l'est et, où, en conclusion, y était expliqué que celui du pacte de Varsovie était plus puissant que celui de l'O.T.A.N..
Quelques années plus tard, à la surprise et à la gaité de tous, ce fut le délitement de ce pacte puis celui de l'U.R.S.S. que, je le répète, les professionnels n'avaient, pour la grande majorité, pas vu venir.
Il y a une différence fondamentale entre ces événements et ce qu'il se passe aujourd'hui: hier les peuples est-européens, qui haïssaient ce système politique, trouvèrent dans l'union et l'O.T.A.N. un remplacement d'avec ce qui disparaissait quand, demain, nous nous devrons de retrouver une indépendance nationale que la majorité craint.
Parce qu'à ce moment là il n'y aura plus d'empire ni d'union pour nous mener, chaque pays retrouvera ses frontières et son jeu politique interne sans que quiconque vienne y interférer.
Personnellement je pense que ce sera une bonne chose, il n'y aura plus ni U.S.A. ni U.E. pur venir nous astreindre à la moindre décision, bien que cela nous nécessitera de remplacer une foultitude de personnels dirigeants incompétents.
Or, lorsque cela arrivera, cette triple disparition, U.S.A./O.T.A.N. & U.E.€., qui peut être encore plus rapide que de ce qu'il en fut du bloc de l'est, il n'y aura que rarement de l’allégresse et non plus même de la satisfaction, ce sera ad minima de la stupeur la plus totale qui animera les foules et pour certains la panique, voir un état traumatique transitoire.
Ceci d'autant plus que, comme nous l'avait très bien montré cette précédente disparition, cela peut survenir n'importe quand, par surprise, et que ce sera sûrement doublé d'un effondrement économique international concomitant.
C'est pourquoi il ne faut pas attendre que ça survienne pour y penser et non pas de le reléguer au fin fond de l'inconscient en en déniant toute advenue, ou de le cantonner aux calanques grecques chaque année, en affirmant que ce ne peut arriver que dans cinq, dix ou vingt ans, qu'il est impossible maintenant qu'un tel événement se produise.
Mais quoi qu'il en soit il se produira probablement plus vite que nous l'imaginons et nous seront tous pantois quand cela arrivera, et je serai naturellement du lot.
Toutefois d'en avoir pour partie conceptualisé le fait et les effets, cela me permettra de m'y adapter au mieux et bien plus rapidement que tout autre qui n'avait pas pu ou voulu y songer.
C'est pourquoi, amis lecteurs, il serait bien que, vous aussi, vous vous penchiez sur cette échéance dont, il est vrai, la date ne peut en aucun cas être déterminé.
Et ce sera pour une bonne partie des classes-moyennes les plus hautes que ce choc risquerait fort d'être le plus rude, elle qui sera le renouvellement de cette haute bourgeoisie décrépie devenu oligarchie.
Quand à ces oligarques et leurs petites mains du macronisme et de l'euro-atlantisme euro-béat, qu'ils le taisent ou l'affichent, ma foi, je me moque quelque peu de leur souffrance future, ce sera à chacun son tour, n'est-ce pas?
THEURIC
Commentaires
Bonsoir du jour.
Un bon morceau de death/trash metal pour accompagner cette lecture: https://www.youtube.com/watch?v=VyVFEMmjrC0
hhhmmmm, c'est exquis. :D
Tout va bien, l'édifice est juste en train de s'écrouler, l'idéologie et le brouillard conceptuel (concept de modélisation intéressant) tombent déjà en morceau car leurs conséquences dépassent le supportable pour nombre de personnes, même si les peurs de changements/fins engendrent un même désir contradictoire. Antinomique à souhait on dirait, lol.
"""Comme j'ai pu l'expliqué par avant, je ne suis pas sociologue, ni anthropologue ni géopolitologue, ni même philosophe, je suis un penseur brut."""
Pareil, je pense ce que je veux, quand je veux et comme je le veux,; mais nous sommes tous influençable quelque soit notre volonté.
J'attends cette triple disparition avec impatience et quand le cassage de gueule général aura lieu, j'aurai déjà tout de prêt pour faire une belle fête.
Ca sent pas bon pour la machine économico-monétaire:
https://www.businessbourse.com/2019/07/25/philippe-bechade-quand-les-banques-centrales-commencent-a-dire-quelles-sont-pretes-a-tout-je-pense-que-cest-extremement-mauvais-signe/
https://www.businessbourse.com/2019/07/25/oups-baisse-de-la-production-americaine-de-petrole/
https://www.businessbourse.com/2019/07/25/coincee-la-bce-ouvre-la-porte-a-une-baisse-des-taux-et-a-un-nouveau-programme-dachats-dactifs/
L'après-pétrole est déjà prêt: https://www.mdi.lu/ , il suffit juste de changer tout le reste.