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  • Une huée

    Il est des événements qui pourraient sembler sans grande importance et qui, pourtant, si nous nous y penchions un tant soit peu, peuvent se révéler d'une portée d'une  ampleur capitale.

    Ce matin, en préambule du défilé du 14 Juillet, comme tout président de la République, Monsieur Macron est descendu des Champs Élysées et s'y est fait vertement huée.

    Il est à remarquer que ce charivari fut infiniment plus bruyant, que le nombre de leurs auteurs est beaucoup  plus important que ce que les médiats semblent en laisser entendre.

    Mais au-delà de cette simple remarque qui se doit d'être relativisée puisque je n'étais pas sur place, sept observations peuvent s'en faire:

    1) Il n'est pas possible qu'une telle réaction populaire n'ait pas touché  le président dans son narcissisme, que cela ne l'ait pas psychologiquement grandementP1020071.JPG déstabilisé, quand bien même montre-t-il bonne figure à sa descente de son véhicule de parade;

    2) La police s'est montrée mesurée dans sa tentative d'endiguer ce tollé des gilettistes, ce qui est logique, il n'était pas possible d'envoyer des grenades lacrymogènes sur la foule et sur les militaires qui défilaient;

    3) Il ne peut qu'avoir perdu de fait et encore une fois la face devant les chefs d'état et de gouvernement européens et non-européens présents à cette occasion, dont Angela Merkel, voire même de ceux qui n'y étaient pas;

    4) Cette bronca ne peut que faire réfléchir chaque policier et militaire présent: "La France serait-elle devenue une même république bananière d'Afrique et d'Amérique-du-Sud et dois-je assumer le fait que j'en sois devenu le bras armé contre le peuple";

    5) Il est fort probable que le gouvernement se venge des gilettistes présents sur les lieux et reconnus sur les films recueillis comme y ayant participé, par l'activation de la justice aux ordres (il n'y a plus de séparation des pouvoirs en France);

    6) Dans la plupart des médiats, les récriminations envers les gilettistes furent autrement plus longuement montrées que ces huées, ce qui est logique, mais là encore cette réaction populaire y laissera des traces;

    P1020189.JPG7) Dans certains de ces films il possible de voir le trouble de personnes présentes sur les lieux qui, elles, ne participaient pas à ces quolibets.

    Il est à noter que bien que Mr. Macron soit notre président, il n'est en fait, comme tous les élus des chambres législatives et les ministres du gouvernement, que l'agent d'une Union-européenne bicéphale, germanique et étasunienne, à la forte tendance à sa désagrégation.

    Ainsi, n'a-t-il plus d'autre fonctions que de dissimuler cela, comme le font également  très bien Marine Le Pen et sa remplaçante putative, sa nièce Marion Maréchal (nous voilà...), comme l'héritage de leur petit commerce, et de contenir la colère du peuple.

     

     

    THEURIC

  • Billet de transition.

    Je vis une période de transition, tout comme il en est de la société française, de l'économie mondialisée, de l'Europe, des États-Unis-d'Amérique, en fait, hormis la Russie et l'Islande qui ont achevé la leur, le reste du monde est en un même état de transition.

    Pour ce qui me concerne,  je ne vais plus écrire de la même manière que je l'ai fait auparavant puisque l'évolution de ma vie fait que cela ne peut que chambouler autant la façon que j'ai de m'exprimer que mon approche du monde.

    Certes, il ne s'agira pas en cela d'une rupture totale mais, plutôt, de sa complexification et de son approfondissement, ainsi que, peut-être, d'une nouvelle manière de m'exprimer.

    Et c'est bien parce que je n'ai pas considéré ce fait que mon expression manquait, dans mes deux derniers textes, autant de précision que de justesse.

    Mais qu'est-ce donc d'une période de transition?P1020169.JPG

    C'est une étape temporaire entre deux cycles d'existences, plus ou moins longue et difficile à traverser, souvent confuse, faite de différents paliers, et qui peut se révéler aussi rude que délicate à vivre parce que nous nous retrouvons avec un passé qui n'est plus et un devenir encore indéfini.

    Ceci au-dedans d'une instabilité plus ou moins importante.

    Et plus les inconstances en amont furent importantes, plus cette transition sera malaisée.

    Dans mes deux derniers libellés je fus tenté de reconduire une même manière d'écrire quand, à l'évidence, je peinais à en développer mes idées, c'est pourquoi, surtout pour le précédent, je fis montre d'une expression parfois nébuleuse.

    Je ne sais pas dans combien de temps je vais réécrire de nouveau, peut-être demain ou dans plus longtemps, mais j'ai compris que je dois accepter le fait que  la façon que j'avais d'aborder les résultats de mes réflexions ne pourra qu'être autre que ce que j'ai pu créer antérieurement.

     

    P1010376.JPGUne petite note rapide sur ce que je ressens de la suite du mouvement des gilettistes.

    A celui-ci, il est sensible qu'une opération de déstabilisation du gouvernement Macron vient de commencer s'y surajoutant, le scandale De Rougy n'en ayant été qu'un tout début et cela ira en crescendo.

    Son origine provient de la signature du "traité d'Aix-La-Chapelle" qui a su réunir contre ses signataires, les gouvernements français et allemand, tout ce qui peut compter de puissance à l'international.

    Ce double mouvement, celui des gilettistes et les opérations de déstabilisation, auquel il faut y rajouter une inconséquence propre et entière du macronisme en marche qui, par exemple, ne veut pas donner à la police la moindre aide pécuniaire quand, sans elle, il aurait été balayé par cette effervescence sociale.

    Ce double mouvement, donc, peut conduire à ce que les acteurs principaux de ces instabilités sociétales, la population de France et diverses officines d'état, mais aussi privées (la famille Rothschild), perdent le contrôle de la situation et que nous nous retrouvions au-devant du renversement de notre gouvernement sans que personne ne l'ait réellement recherché.

    Ce serait le président du sénat qui, en ce cas, s'il ne s'agissait que de la fuite duP1020166.JPG président de la république et de sa suite, gérerait les affaire de l'état et organiserait de nouvelles élections nationales.

    Si en revanche le pouvoir exécutif se retrouvait renversé, nous entrerions dans un processus révolutionnaire, auquel cas il serait ardu d'en définir, même grossièrement, le processus.

    Quoi qu'il en soit cela conduirait à la disparition de l'Union-européenne et (j'y tiens) au morcellement de l'Allemagne, ainsi qu'à l'effondrement de l'économie monde.

    Des trois scenarii que j'avais envisagé dans mon billet précédent, c'est donc une quatrième possibilité que je vous propose.

     

     

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