Je vis une période de transition, tout comme il en est de la société française, de l'économie mondialisée, de l'Europe, des États-Unis-d'Amérique, en fait, hormis la Russie et l'Islande qui ont achevé la leur, le reste du monde est en un même état de transition.
Pour ce qui me concerne, je ne vais plus écrire de la même manière que je l'ai fait auparavant puisque l'évolution de ma vie fait que cela ne peut que chambouler autant la façon que j'ai de m'exprimer que mon approche du monde.
Certes, il ne s'agira pas en cela d'une rupture totale mais, plutôt, de sa complexification et de son approfondissement, ainsi que, peut-être, d'une nouvelle manière de m'exprimer.
Et c'est bien parce que je n'ai pas considéré ce fait que mon expression manquait, dans mes deux derniers textes, autant de précision que de justesse.
Mais qu'est-ce donc d'une période de transition?
C'est une étape temporaire entre deux cycles d'existences, plus ou moins longue et difficile à traverser, souvent confuse, faite de différents paliers, et qui peut se révéler aussi rude que délicate à vivre parce que nous nous retrouvons avec un passé qui n'est plus et un devenir encore indéfini.
Ceci au-dedans d'une instabilité plus ou moins importante.
Et plus les inconstances en amont furent importantes, plus cette transition sera malaisée.
Dans mes deux derniers libellés je fus tenté de reconduire une même manière d'écrire quand, à l'évidence, je peinais à en développer mes idées, c'est pourquoi, surtout pour le précédent, je fis montre d'une expression parfois nébuleuse.
Je ne sais pas dans combien de temps je vais réécrire de nouveau, peut-être demain ou dans plus longtemps, mais j'ai compris que je dois accepter le fait que la façon que j'avais d'aborder les résultats de mes réflexions ne pourra qu'être autre que ce que j'ai pu créer antérieurement.
Une petite note rapide sur ce que je ressens de la suite du mouvement des gilettistes.
A celui-ci, il est sensible qu'une opération de déstabilisation du gouvernement Macron vient de commencer s'y surajoutant, le scandale De Rougy n'en ayant été qu'un tout début et cela ira en crescendo.
Son origine provient de la signature du "traité d'Aix-La-Chapelle" qui a su réunir contre ses signataires, les gouvernements français et allemand, tout ce qui peut compter de puissance à l'international.
Ce double mouvement, celui des gilettistes et les opérations de déstabilisation, auquel il faut y rajouter une inconséquence propre et entière du macronisme en marche qui, par exemple, ne veut pas donner à la police la moindre aide pécuniaire quand, sans elle, il aurait été balayé par cette effervescence sociale.
Ce double mouvement, donc, peut conduire à ce que les acteurs principaux de ces instabilités sociétales, la population de France et diverses officines d'état, mais aussi privées (la famille Rothschild), perdent le contrôle de la situation et que nous nous retrouvions au-devant du renversement de notre gouvernement sans que personne ne l'ait réellement recherché.
Ce serait le président du sénat qui, en ce cas, s'il ne s'agissait que de la fuite du président de la république et de sa suite, gérerait les affaire de l'état et organiserait de nouvelles élections nationales.
Si en revanche le pouvoir exécutif se retrouvait renversé, nous entrerions dans un processus révolutionnaire, auquel cas il serait ardu d'en définir, même grossièrement, le processus.
Quoi qu'il en soit cela conduirait à la disparition de l'Union-européenne et (j'y tiens) au morcellement de l'Allemagne, ainsi qu'à l'effondrement de l'économie monde.
Des trois scenarii que j'avais envisagé dans mon billet précédent, c'est donc une quatrième possibilité que je vous propose.
THEURIC