Dans l'une de mes quatre séries d'aphorismes j'y racontait qu'un paradoxe est une vérité en devenir.
Dans l'un de mes textes j'y montrais que le mental en a horreur, que ce soit l'injonction paradoxale ou la double contrainte, par exemple, c'est le type même de situation qui peut rendre quelqu'un de complètement fou.
Le premier c'est, entre-autre du plus classique, le: "sois naturel!" Où la personne se trouverait dès lors à ne pas pouvoir s'exprimer pleinement de soi-même puisqu'elle aurait toujours cette injonction à l'esprit, comment pourrait-elle le faire entre énonçant sa pensée en toute liberté ou obéir?
En effet, dès qu'elle s'exprime par elle-même elle ne pourra qu'être tenue par cette injonction en lui donnant le sentiment d'obéir en pervertissant ainsi ses propres élans.
Le second c'est la situation collective devant laquelle le gouvernement français se retrouve où, à son obéissance aux ordres donnés par l'administration unioniste par l'entremise des GOPE, il doit faire face à la broncas et révolte de la population, à l'exemple de la retraite à point.
S'étant placé de lui-même dans ce piège où, désormais, d'avancer, de reculer ou de rester sur place au sujet de ce projet de loi ne peut que le mener au désastre en emportant avec lui le macronisme puis l'Union-européenne.
C'est donc la double contrainte dedans laquelle il se trouve entre les ordres données par l'UE et le refus des français de ces nouvelles formes de retraite qui ne peut que mettre ministres, président et élus du REM dans une situation psychologique épouvantable avec tout ce que cela entend, ceci sans compter les fragilités psychologiques précédemment présentes pour certains d'entre-eux, ceci expliquant autant leurs violences que leurs dénis de leur rejet du peuple.
En fait, nous pouvons dire qu'un paradoxe se doit d'être réduit à l'image d'un os cassé en ce sens où il nous faut faire la synthèse de cette conjoncture ayant pris cette forme duale.
Mais là où cela devient intéressant c'est que l'inconscient lui-même manie ce paradoxe avec une grande facilité tant que nous n'avons pas compris la complexité de son message.
En allant plus loin de notre réflexion et en reprenant le début de ce billet, il est quelque chose à remarquer, un paradoxe n'en est jamais un véritablement parce que nous le percevons comme tel en raison même de notre subjectivité perceptive et de compréhension.
Ceci parce qu'un paradoxe révèle toujours une complexité non encore perçue et dès lors résolue.
Ainsi me suis-je aperçu que bien que m’apaisant doucement d'un stress qui, à bien y regarder, dura une très grande part de ma vie (depuis l'âge de dix à douze ans environ), je n'en ressens pas moins des tensions intérieures importantes recouvrant ce bien-être, ce qui est en soi un paradoxe.
Or, j'ai comprit que lesdites tensions provenaient de ce que ni mon métabolisme, ni mon cerveau n'étaient habitués à cet état de bienêtre, ce qui fait que cela les force tous deux à faire un important travail d'adaptation ne pouvant que mener à ces troubles corporels qui peuvent parfois être quelque peu douloureux.
Là nous pouvons observer que ce paradoxe fut réduit en en comprenant les fondements: l'adaptation lente de mon corps et mon cerveau à une situation à laquelle ils n'étaient absolument pas familiarisé et qui me génère des raideurs, des douleurs et, parfois, de légers malaises.
Un paradoxe peut aussi s'inscrire en ce que quelque chose peut, dans le même temps, exister et ne pas exister.
Qui est le fait de nos capacités créatives permettant, le plus souvent, de rendre compte d'une réalité discrète ou d'un sentiment.
Le narcissisme et l'ego sont de ceux-là.
Ces deux composantes de la psyché dont j'ai pu faire mention dans des textes passés, existent-elles réellement ou ne sont-elles désignées, les a-t-on nommés pour simplement rendre compte de notre manière de nous considérer dans le monde et de ce qui nous appartient en propre, de notre complexe façon de porter notre identité, différente pour chacun d'entre-nous, et de percevoir la relation de lien et d'appartenance que nous entretenons entre les choses, les gens, nos créations et nous même?
De fait nous pouvons affirmer que le narcissisme et l'égo, dans le même temps, existent et n'existent pas, nous les avons nommés essentiellement pour rendre compte de processus mentaux sans que, pour cela, nous puissions véritablement en déterminer leur matérialité, quelle soit ondulatoire, matérielle, tout juste pouvons-nous les définir comme informationnels, mais par ailleurs ils nous permettent de comprendre nombre de processus psychiques qui, sinon, resteraient incompréhensibles.
Mais plus complexe encore à déterminer ce sont les paradoxes que nous propose notre inconscient, lors de rêve ou de sensations notamment, où il est possible de percevoir que le sens à y donner y est contradictoirement double, en un sens et son contraire.
En ce cas, que j'ai pu rencontrer il y a de cela fort longtemps et dont je ne me souvient plus du sujet, il faut comprendre qu'en effet il peut s'agir d'un état ou d'un fait qui peut, de sa définition, être non pas de l'un ou de l'autre, mais dans un entredeux précis, qu'il faut définir tel qu'un curseur gradué mentalement.
Puis de ces réflexions, inachevées, sur ce paradoxe que nous cessons de rencontrer et qui ne peut que nous perturber, je ne peux également que d'évoquer notre relation au monde qui, parce que nous ne le comprenons que peu, fait que, face à des événements, traumatiques ou non, nous fait en donner un sens qui, à la suite de son développement, se révèle à nous paradoxal.
Si nous en sommes conscient nous pouvons nous y pencher et, après réflexion, comprendre qu'en fin de compte ledit sens que nous y donnions se révèle à nous partiel ou tout simplement faux.
En revanche, si, par déni ou bien parce que nous n'y avions pas porté une attention suffisante pour l'avoir mémorisé consciemment, voire à ce que ce sens que nous en donnions préalablement n'était pas en adéquation d'avec la réalité, alors nous pouvons nous égarer au- dedans de considération oiseuses.
Ce qui peut mener à un stress, à prendre des décisions contreproductives et inadaptées à la situation, voire à nous retrouver à souffrir de maux, d'angoisses, de difficultés parce que nous nous serions en ce cas en totale inadaptation.
La politique telle que nous pouvons l'observer aujourd'hui nous en offrant une multitude d'exemples.
Nos médiats, en cela, en étant la porte ouverte en béance.
J'en veux pour preuve le moment de cette émission: "Balance ton poste" que je ne regarde jamais, la trouvant d'une beaufitude exemplaire, mais dont cet extrait, publié sur le site de Sputnik, ne peut que nous en montrer un magistral exemplaire.
Vous remarquerez le paradoxe qu'exprimais Monsieur Messiha où à la question, plutôt bateau, de Monsieur Hanouna, de savoir s'il est ou non l'alibi du Rassemblement National, il aurait pu répondre tout simplement que ce parti n'était pas le moins du monde raciste, plutôt que de réagit avec une telle véhémence en affirmant que le premier tenait des propos de ce genre.
Puis à Madame Myriam s'exprimant sur l'antisémitisme, le même lui a enjoint de "...retourner dans son pays d'origine", reprenant là des termes que nombre de français de souche ont pu tenir envers les arabes.
Nous pouvons percevoir là, de part ses contradictions, un double phénomène collectif inconscient en jeu chez nombre de gens d'origine arabo-musulmane en un paradoxe que je vais tenter de réduire:
-Une identification en tant que français, ce qui est normal puisqu'il l'est, mais excessive, montrant ainsi sa peu d'assurance de son identité, d'où son adhérence à RN;
-De ce qu'il a pu dire tant à l'animateur qu'à l'autre intervenante, tous deux d'origine juive, montre, là, quelque chose de beaucoup plus subtil.
Cela est à mettre en parallèle avec le fait que des musulmans radicaux aient mis, lors d'une manifestation, sur le vêtement des enfant présents, une étoile jaune, comme celle portée par les juifs lors de la seconde guerre mondiale en France.
A mon sens donc, il y a le désir inconscient, pour ces français d'origine arabo-musulmane, de vouloir prendre la place historique des juifs, non pas pour les remplacer mais pour vivre les mêmes instants de terreur passé en de même sorte de héro.
Là aussi nous pouvons considérer que cela devient franchement intéressant, c'est de constater que la position victimaire des uns et des autres ressemble à s'y méprendre à une tentation, toujours inconsciente, de ressembler aux saints chrétiens, martyres des premiers temps.
Ceux-ci oubliant, part ailleurs, le rejet raciste que subissent les français d'origine asiatique, preuve s'il en est que chacun de ces deux groupes ne veulent en rien lutter contre le racisme mais veulent juste passer pour des victimes, tout en affirmant de cette façon tonitruante une identité communautaire à l'américaine, ne sachant plus dès lors qui ils peuvent être.
(Pssst, entre vous et moi, voyez-vous, je vais vous dire un secret: vous êtes français.)
Ce sur-jeu victimaire étant aussi perceptible par l'affaire Mila où une gamine de 16 ans reçu des messages haineux pour avoir fortement critiqué l'Islam.
(Nombre d'officiels, imbéciles bienpensants, considérant, dans les médiats, que le crime de blasphème envers l'Islam, et non pas envers le catholicisme qu'ils ne défendent pas, est naturel, rejetant donc de fait le principe de laïcité, sûrement parce qu'ils ont reçu l'ordre d'aider RN à prendre le pouvoir lors des prochaines élections nationales.)
Il est loisir d'imaginer que nombre de français de souche et des non musulmans, ainsi que des musulmans tout autant, ne peuvent que considérer, à tort sûrement je l'espère, les mahométans comme étant des lâches pour s'en prendre ainsi à une si jeune femme.
Oubliant par ailleurs l'oumma, la communauté des croyants, sachant le nombre de gens de leur religion qui sont contraints de vivre dans des bidons-villes aux abords du périphérique parisien, et c'est un chrétien, catholique, qui s'en offusque, Monsieur Asselineau, c'est comme ça que se détruit une religion.
La raison que j'en donne, donc, ce serait leur volonté inconsciente de prendre la place des juifs, qu'ils jalousent, en tant que victimes de notre patrie.
Enfin, je ne peux pas ne pas aborder le paradoxe que peut représenter les exactions de la police à l'encontre les manifestants, mais aussi de l'homme et de la femme de la rue.
Vous remarquerez, dans cette vidéo, la façon avec laquelle les choses se passent, ressemblant à s'y méprendre à quelques événements d'un état tyrannique ou dans d'autres républiques bananières d'Afrique ou d'Amérique-du-Sud, voire à ce que fut notre pays sous... Napoléon III.
Ce paradoxe étant de se demander pourquoi les policiers de la BRAV... (demandez-vous, chers policiers, comment vous considèrent vraiment les membres de notre gouvernement: seriez-vous de braves quoi?) agissent ainsi sans se rendre compte qu'ils risquent, un jour ou l'autre, de se retrouver au-devant de juge pour leurs brutalités, ceci d'autant plus qu'ils ne doivent pas en recueillir quelques avantages pécuniers réellement gratifiants.
Certes, nous pouvons estimer que ceux qui furent choisis pour ce poste le soit pour avoir un esprit plus ou moins évanescent, mais tout de même, pourquoi ne semblent-ils pas comprendre les risques importants qu'ils prennent pour le futur?
Pour comprendre ce paradoxe je me sois de faire appel à l'une de mes hypothèses voulant que toute soumission s'établit par les relations complexes et inconscientes de deux émotions primaires, la colère et la peur.
Cette peur peut être facile à définir, c'est celle de se retrouver au chômage, en modèle, en requérant le juge contre l'agent des forces publique rebelle aux ordres donnés, en l'accusant, justement de ces exactions, même si c'est l'un des agents qui ne firent pas preuve d'une telle brutalité.
Ensuite la colère devient aisée à considérer, il s'agit tout simplement de celle due aux actions plus qu'indélicates qu'ils entreprennent et qu'ils savent tous antidémocratiques.
Colère qu'ils retournent dès lors contre les manifestant par un processus de déplacement psychologique puisqu'ils ne peuvent pas atteindre leurs manipulateurs, redoublée en raison de la culpabilité induite par un mécanisme d'inversement du sens: "C'est de leur faute à eux, sans eux, les manifestants, je ne serais pas là à faire ce que je fais et que je déteste!".
Et de ce processus d'obéissance dû à cette soumission menant à un syndrome de Stockholm, syndrome que nous devons impérativement élargir à tout phénomène de cette sorte.
Ma manière politique d'action, écrire c'est une façon d'agir, s'établit sur un temps vraiment long puisqu'elle demande à ce que chacun comprenne ce qu'il se passe, en eux et hors d'eux, d'en devenir conscient.
Sur le dernier sujet, elle a deux buts complémentaires:
1) que les policiers deviennent lucide de ce qui fait qu'ils puissent agir ainsi à l'encontre de leurs propres intérêts futurs, de la simple moral et de leur éthique professionnelle, il suffit en effet que leur peur ou leur colère se réduise pour que, dès le moment où un nombre suffisamment représentatif d'agents le comprenne, pour que de tels bavures n'aient plus lieu.
Quel que soit, part ailleurs, les ordres qu'ils reçoivent, leurs chefs ne feront que nier, lorsque ce système de la macronie sera forclos, être les responsables de leurs agissements, pouvant très bien s'en sortir blanc comme neige;
2) de la même manière, de montrer à la population que nous tous pouvons très bien aussi être pris sous les rets de manipulateurs pouvant nous conduire à des actes que, sinon, nous n'aurions jamais commis, ce que mon expérience m'a démontré.
Tout autant à ce que le peuple n'en vienne pas à avoir un rejet et une détestation pour une police dont, quoi qu'il en soit actuellement, la société a un absolu besoin.
Étant entendu aussi que la formation d'une telle profession se devrait de s'étendre sur des années et non des dix pauvres mois actuels et que pour cette fonction, comme pour d'autres telles que juge ou instituteur, des tests psychologiques soient employés pour éviter que des pervers ne s'y immiscent.
Je le répète, ne soyons dupe de rien ni de personne et surtout, surtout, ne pas l'être de nous-mêmes, soyons conscient de ce qui nous anime en travaillant notre pensée, c'est cela la raison.
THEURIC
PS: Je fais une pose de quinze à vingt jours, à bientôt et joyeux Noël.
Si je n'ai pas fais cas de l'UPR dans ce papier c'est que le sujet ne s'y prêtait pas vraiment, sinon ce serait un paradoxe, n'est-ce pas?