Un violon d’Ingres
N'est ni travail, ni marotte,
Mais un plaisir
Je m'exerce
Je m'exerce ici pour affiner mes vers,
M'entraînant ainsi à rimer vers un mieux,
De sentir les mots, qu'ils soient juste radieux,
Qu'ils chantent de les dire, d'un refrain, d'un air.
Je me veux travailler à l'élaboration
De beautés exquises séduisant le lecteur :
De faire de ce projet ma destination.
Souhaite, de la grâce, saisir la lueur,
Que le raffinement en soit la distinction :
De vous offrir ainsi agrément et bonheur.
Parce que m'apercevant, d'en m'être éloigné,
Ai moins ce saisissement du verbe vibrant,
De cette mélodie en un son enivrant,
Pour parvenir enfin à un art soigné.
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Quand les jeunes frissonnent
De leur désirs futurs,
Alors tout va bien
famille naissante
Les murs suintent de maints chuchotis envolés,
La lune pleine veille la nuit au-dehors,
Perçant de ses rayons les volets ajourés
Offrant en chambre une faible aurore.
Le fin drap les couvre de la fraîche chaleur.
Quatre yeux s'envisagent, deux bouches rapprochées,
Bras et jambes enroulent leur corps somnoleurs
Comme les protégeant de leurs jeunes années.
Ils s'aiment d'absolu candeur juvénile,
S'étonnant tous deux de leurs flammes naissantes,
Là, en oublient tout, n'est plus de moindre péril :
Les menées au-loin leur sont insignifiantes.
Les baisés prolongés les plongent de bonheur,
Ces jeunes amants se veulent papa maman,
Dès que possible le leur sort sera meilleurs,
Bien que la leur famille soit fondée maintenant.
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Les infâmes manigances
Doivent se payer
Un jour
Le petit comité
Un petit comité, dont il y paraîtrait,
Aurait d'apprêts les sciences médicales,
D'aucun ignorant si intérêts bancales
S'en ferait le secret d'un très sombre portrait.
Icelui, occulte, serait le conseillé
D'un gouvernement ne sachant pas gouverner,
Pratiquant ses oukases, au peuple, relayés.
Tous ces fats menant à un monde décharné,
En desséchant de fait le moindre des foyers
Par des actes furieux sans doute d'aliénées.
Entraînant en d'infâmes extravagances
Tant de ces gens transis de ces lâches tourments,
Écoutant médiats aux avis autant déments,
Qui, par réaction, s'en viennent à faire violence.
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S'amuser de se jouer
Des sens des mots,
C'est rigolo
La chatte de ma copine
Si belle est la chatte de ma copine,
Quand je la caresse, en de ronrons vibrant,
Je la sens se presser, tellement coquine,
Contre moi, si douce, de mes doigts l'enfleurant.
Ses poils sont soyeux, de mes lèvres un bisou,
Ma main légère tripote sa nature,
La câline si bien de ce qu'aime minou :
Mes cajoleries, mamours sur sa fourrure.
La chatte de ma copine, de mes douceurs,
Se pâme, si heureuse d'être patouillée,
L'entendant bourdonner en son fond intérieur :
Là où elle aime ça, je l'ai tant choyée.
La chatte de ma copine est amoureuse,
Vient m'accueillir en une grande volupté
Quand j'entre, la comble, elle, si chaleureuse,
Lors, c'est sur son invite que j'ai pénétré.
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Il arrive que de peu
On ne s'affole
Pour rien
Le quiproquo
Ma belle m'aimes-tu
Quand moi je t'adore ?
Vois, ne suis qu'un fétu
Même quand tu dors.
Mon amour pour toi
Ne peut être matois,
Reste sous mon toit.
Ma chérie,
Mon amie,
Te suis autant épris
Que de te perdre m'en ravagerait ma vie.
J'ai peur que tu ne partes,
D'être abandonné,
Que le sort t'écarte
De moi, dépassionnée.
Mon amour pour toi
Ne peut être matois
Reste sous mon toit.
Mon cœur,
Mon ardeur,
Voit comme je pleure,
Craignant que, de ton départ, sonne l'heure.
Ta valise je vois,
Voudrais-tu me quitter ?
J'en perds de la voix,
Je me sens délaissé.
Mon amour pour toi
Ne peut être matois,
Reste sous mon toit.
Quoi, aussi,
Que voici,
Ma valise est sortie,
Partirais-je avec toi, ailleurs d'ici ?
Me serais-je trompé ?
Mon an de plus..., ma fête...,
Mon cadeau..., attraper...
Le train..., Je m'apprête... ?
Mon amour pour toi
Est plus fort qu'autrefois,
Tu reste avec moi.
Youpiiiiii
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Qu'y a-t-il de plus beau
Que de sourire
A la vie ?
Petite friponnerie
Elle aime mes faveurs comme moi les siennes,
Nos étreintes excitantes autant qu'osés,
En capiteux délices, en gerbes païennes :
Nos corps s'épanouissent des grâces déposés.
Nos souffles se rejoignent de plaisirs chéris,
Nos douceurs varies, alternent et se donnent
En caresses, batifolages, gâteries.
Nos peaux s'illuminent autant qu'elles s'adonnent,
Au sein de nos cinq des sens ainsi renchéris,
Lors, l'embrasement voluptueux détonne :
Le volcan sybarite fuse et éblouit
D'une liesse infinie, jouissance heureuse
Vers des nues sensuelles, licencieuses,
D'où le temps s'arrête tout frémissant du lit.
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Que vive la République,
Vive la Démocratie,
Vive la Nation !
La méprisable Union-Européenne
Il est de bonne vie que soif de justesse
Et de n'avoir de devoir que conscience et raison
Quand se cache l'amour au sein de la détresse,
Quand se cache le vrai dedans les déraisons.
Découvrir le réel des folles obscurités
Quand survient le néant de vaines intrigues,
En dénouer les ferments, déjouer les fatuités
Des être de fiel qui, du mal, prodiguent :
Tous ceux qui trompent, mentent, blessent et morfondent,
Fiers de leur superbe, fats d'être orgueilleux,
Déversant sans compter leur morgue profonde
En se montrant méchants, cruels, nuisibles, odieux,
Envers ceux de peines, sueurs, larmes et sangs
Restant debout qu'il se passe, qu'il se vive
Le malheur, la misère, le chaos incident
Heurtant l'existence d'affligeantes dérives.
De ces scélérats plein de dédain, de mépris,
Comptables d'agissements, causant tous ces chagrins,
J'en veux désigner ceux qui en tromperie
Tiennent l'Europe comme de sombres parrains :
Voulant d'éternité sauver les banques faillies,
Sauver une pauvre union sans cause et sans joie,
Perdu dans le fouillis d'un horizon terni
Des brouilles de pays que son étau rudoie.
C'est de débroussailler ce vil purin et lisier,
Nauséabonde tare avachissant l'humain,
Que de saisir en plein sa nature viciée,
Son esprit défraîchi, son caractère vain.
Ainsi de ces états composant cette ligue
Ne peuvent décider de leurs normes, leur droit,
Seul de Bruxelles, en ses transes, prodigue
Ses rudes injonctions audits états sans voix.
Les parlements ne sont plus là qu'impuissance,
Enregistrant silencieux l'évangile
Du magistère hautain et sans décence
D'une commission aux décrets tant débiles.
Tous ces gouvernements ne gouvernant plus rien,
Obéissent aux séides, campant dans des bureaux,
Qui déversent les oukases sur des citoyens
Croyant que leurs élus sont leurs hideux bourreaux.
Ces fous fanatiques décident sur tout et rien :
Des impôts, dotations des villes, des régions,
De la cuisson des frittes aussi celle du pain,
Enchaînant les patrie, les peuples, leurs nations
Dans un sourd tourbillon d'où s'échappent les râles
Des gueux, des petits, des faibles, des sans grades
Dont ils n'ont cure en délire libéral
Se pensant l'avenir, pauvres escouades.
Or ceux-là d'un néant mortifère, déterminent
Sans sens, sans honte, sans vertu, sans vergogne,
Cette niaise politique qui perd et mine
Une union éperdue où les peuples grognent,
En nous entraînant dans cette ruine, cette fin :
D'un euro tant produit au-delà d'infini,
D'oligarques gras qui ne sont que vauriens,
Des partis douteux aux plans indéfinis.
Pour nous, peuple, sortir de cette tombe,
Il nous faut à l'instant, tous, la montrer du doigt,
Faut, de cette engeance, que vérité plombe
En l'exposant séant, faire ce qu'il se doit !
De notre Souveraineté, de notre Foi
En notre Nation acclamée des anciens,
Qu'à l'instant, la démocratie et à la fois
La République, pour chacun, reviennent sien.
Nous sommes français et notre devoir à tous
C'est de constater ce fait inaliénable :
Parce que c'est là que se conçoit l'atout
Pour délaisser l'abject geôle méprisable.
THEURIC