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objet

  • La poésie comme combat.

    De l'ennui en sa table ouverte

      De cette sienne découverte

      Faisait de fragilités vertus.

     

     

    A Baudelaire, en siècle révolu!

     

    Être un poète veut dire que les mots

    Doivent révéler, aux bornes d'impudeur,

    Ses faiblesses, forces, bonheurs, malheurs,

    De donner la beauté à ses joies et ses maux.

     

    Aussi d'affirmer, les deux pieds bien sur terre,

    Ce qu'il voit et pense des faits des temps présents.

    La rime étant une aide argumentaire :

     

    Le rythme dédié aux événements pesants,

    Le chant porté aux justes contestataires,

    Vante les idées en dédisant les bien-disant.

     

    Le poète peut ne pas, tel l'albatros,

    Être gauche et veule, boitant, infirme,

    Il peut voler sans aile, je vous l'affirme,

    Et si l'on le hue, s'il est lu, il s'en gausse !

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                 Les foules

             Éternellement

    Ne peuvent être leurrées

     

     

    0, 17 %

     

    Il est zéro virgule dix-sept pour cent,

    De moyenne d'age de quatre-vingt-un an,

    Qui sont décédés de ce vilain virus

    En nombre de mort qui n'est que de minus.

     

    De cela, d'en faire pire calamité

    Ne peut que se percevoir que de folie

    De ne pouvoir saisir cette absurdité :

     

    Menant l'économie à être abolie

    En une hystérie de contrevérité

    Conduisant le peuple à la mélancolie.

     

    Il n'est plus que de temps que nous retrouvions

    Une santé mentale, notre complexion,

    Qu'ils restent fous, cela seul les concerne,

    Mais qu'à le moins, notre esprit discerne !

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    L'Homme et l'eau

    Seront de toujours

    De bienséance

     

     

    Sous la douche

     

    L'eau chaude coule sur les têtes et les corps.

    La vapeur enveloppe toute la salle de bain.

    Les quatre mains parcourent en gracieux accords,

    Réciproquement, la peau de l'une et de l'un.

     

    Puis, doucement, tour à tour, en suaves douceurs,

    Chacun fléchis affin d'embrasser l'exquis mamours

    D'où les hanches s'alanguissent de grands bonheurs.

     

    Reviennent ces caresses gracieuses qui courent

    Dessous la cascade en autant d'agaceur,

    En embrassements onctueux et glamour.

     

    Puis, peut-être acrobatique et impétueux,

    Leur essence s'unissent et s'épanouissent,

    Sous l'onde enchanteresse, plaisante, jouissent

    De cet affectueux amour voluptueux.

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    Celui qui se veut autre

          Que ce qu'il est

                Se perd

     

     

    Rêve insane d'Amérique

     

    Les États-Unis démontrèrent au monde,

    Lors d'élections en tricheries immondes

    Que cet empire n'est plus un règne parfait,

    Que sa démocratie n'est plus que contrefait.

     

    Que s'agitent en eux des forces contraires,

    Qu'y croît en outre un bel esprit belliqueux :

    De deux sont dos-à-dos ou plus en de mêmes airs,

    L'outre-Atlantique est rêve merdiqueux.

     

    Las, là, la fantasmagorie ricaine

    Ruine l'esprit d'hautes classes-moyennes

    Se croyant de ces intelligences

    Qui, en vrai, ne sont que de viles engeances.

     

    Et ils sont de ceux-là gouvernant le pays,

    Ladres et lâches,infime minorité,

    Menant la France, par eux, à l'état faillis,

    Détruisant ainsi tout ce qui fait société.

     

    Se conduisant dès lors comme des souillures

    Car échouant en tout, même du facile,

    Ils éructent de rage en petites raclures

    D'un peuple tant exaspéré qu'indocile.

     

    Lors, d'une jeunesse tellement angoissée

    De voir leur faculté perdre leurs facultés,

    Veulent s'en faire leur milice béate,

    Leur faisant croire la foule ingrate.

     

    Comme Mao d'antan en la Chine lointaine,

    Ils accuseront séant la population

    D'être coupable, pour eux, l'aubaine,

    De leur propres errances et malversations.

     

    Il n'est plus que temps de chasser ces infâmes,

    N'est plus de supporter leur odieuses laideurs,

    Et vous, les jeunes, innocents quidams,

    Désobéissez sur-le-champ à tous ces nauséabonds charmeurs.

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          Quand on a plus que patates

                  Pour toute votation,

    Nous ne sommes plus que cornichon

     

     

     

    Le vote des légumes

     

    Dans le potager d'une humble chaumière,

    Une élection s'y fait affin d'élire

    Quelle plante parmi celle à choisir

    Serait la plus belle, serait première.

     

    Toutes en sont à extrapoler en son mieux

    Celle qui, de ses fruits, aurait le plus beau bleu,

    Celle qui, lors, serait d'un bleuir si radieux.

     

    Elles furent deux premières, morbleu,

    Ni persil, ni radis, ni chou, si chatouilleux,

    Ne surent arbitrer ces produits fabuleux.

     

    Ce fut le bel azur d'un cucurbitacée,

    Un beau pied de courge qui en reçut ce prix

    Et un framboisier d'un cyan qui surprit.

    L'humus qu'ils obtinrent fut leur panacée.

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    Hommes, femmes, enfants

          Ne sont jamais objets

                   Mais sujets

     

     

    Sujet et non objet de désir

     

    De faire d'un humain l'objet de désir,

    De femme ou d'homme chose à saisir,

    C'est là faillir à notre propre nature,

    C'est là agir en faisant de Soi rature.

     

    L'Être n'est pas et ne sera de ce jouet

    Dont les pulsions sexuelles de si bas instincts

    Ne mènent qu'à ne jouir qu'en petits rabais.

     

    Considérer l'autre tel esprit distinct

    Lors d'œuvres d'amours en leurs moindres bienfaits

    Est là grande bienséance en tout destin.

     

    Tous, sommes des sujets en notre vérité

    Et la trahir c'est violer, sans ambiguïté,

    Le tréfonds de son esprit en ce vague machin

    Que l'on est déjà : un néandertalien.

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    Méditer des effets des errements,

                C'est prévoir et agir

                   En conséquence

     

     

    Faites vos réserves !

     

    Sans plus de penser, fier, de n'avoir que raison,

    Voici qu'un site sérieux, en ses oraisons,

    Conte, ainsi, comme moi depuis cinq années,

    Qu'une monnaie trop produite est condamnée.

     

    Ce sont toutes qui, alors, sont en création

    En telle quantité qu'elles n'ont plus de valeur :

    Que nos dettes seront en leur disparition.

     

    Nos engagements ne sont plus que des leurres

    Puisque insignifiantes d'hyper-productions

    D'un argent créé par d'importants bailleurs.

     

    Cette profusion immodérée de billet

    Détruira les emprunts de tous prêteurs inquiets,

    Mais aussi des banques, des spéculations...,

    Nous sera de plus trou de consommation !

                                        --------------------------------

     

     

    Nos corps sont beaux,

          Prenez-en soin

         Par la tendresse

     

     

    L'amour est tendresse

     

    Je caressais doucement ta main gracieuse

    En te parlant d'amour, combien tu est belle.

    Mes yeux tant émus des vœux de bagatelles,

    Contemplais les tiens troublés, toi langoureuse.

     

    Nos langues se mêlèrent d'un fougueux baisé,

    Nos bras nous étreignirent de corps et d'âmes :

    La fougue embrasait nos cœurs inapaisés.

     

    Nos vêtures s'enfuyaient de nos deux flammes.

    Nos nudités nous firent costumes croisés

    En notre union caressante en toutes gammes.

     

    Du canapé au lit nos corps, déjà, s'enivraient,

    Couchés, des bombes de plaisir détonnaient.

    Longtemps nous nous câlinâmes en passion vrai,

    Puis d'une volupté et nos sens fusionnaient.

     

     

    THEURIC