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Appel à une nouvelle renaissance 1): De notre situation présente! (suite)

 

(...Suite du précédent, voir en-dessous...)

 

 C'est donc l'humanité dans son entier qui vit, en ce moment, cette transformation radicale, cette mutation, cela ne peut que chambouler jusqu'aux fondements de toutes les sociétés, d'autant plus brutalement que celles-ci n'étaient que peu préparées à de telles mutations.

Or, il est à remarquer que même en Occident ce chamboulement n'est que rarement pensé dans sa globalité dû, sans doute, à ce que nous subissons un coup d'arrêt de nos capacités inventives.

Ce frein provenant, sans doute, en Europe, de ce que nous éprouvons toujours le traumatisme colossal que furent les deux guerres mondiales, traumatisme sensible dans la baisse mortifère de la natalité, baisse essentiellement différente dans ses causes de celles, éminemment plus sage, vécue dans le reste du monde et dont l'origine viendrait, là, de l'apprentissage et du  partage des connaissances des garçons et, surtout, des filles.



Nous nous devons, donc, de faire renaître ce dynamisme majeur que fut la Renaissance, non pas pour revenir aux gloires et puissances du passé mais pour que nous puissions traverser, sans trop de dommages, (ravages) les dangereuses décennies devant lesquelles nous sommes.

Ces périls sont légions: manque de matières premières, crise des communications (dû autant aux insuffisances en énergie pour les moyens de transport qu'aux limites aussi bien dans les capacités du réseau mondial de lignes téléphoniques à absorber l'ensemble des échanges, de la saturation avenir des bandes passantes du téléphone cellulaire, du seuil de compréhension de programmes informatiques de plus en plus obscures dédiés à des systèmes complexes, de l'abandon prononcé de la distribution du courrier papier, à l'abandon à de rares pays du transport maritime...), risques d'épidémies dû à l'affaiblissement du réseau sanitaire, possibles conflits entre états ou guerres civiles,... .

Nous plongeons, en Europe, dans l'incertain pour deux principales raisons:

1) Quasiment toutes les gouvernes politiques, économique et symboliques ont été confisquées par la classe dirigeante actuelle, celle-là même qui nous montre, jour après jour, une incapacité de même ampleur que de sa vanité. Son impuissance foncière de comprendre les véritables enjeux politiques et géopolitiques, et donc de saisir les transformations sociales de notre société tendant vers une complexité encore accrue et de l'évolution des rapports de forces internationaux, cela en raison d'une pensée pûrement économiste et de son besoin pressant, pour toute prise de décision de quelque ampleur, dans un puéril sentiment d'inhibition, de faire appel à notre cher oncle Sam américain (ou parfois d'un bouffon du roi comme B.H.L.);

2) L'impossibilité d'une majorité de personne de comprendre les réelles complications vers lesquelles nous allons, même de la part d'intellectuels et d'esprits éminents, soit par insouciance, soit par ignorance, le plus souvent parce que la lassitude de l'histoire et la crainte des lendemains leur font avoir la volonté inconsciente de l'aveuglement. Ceci est doublé d'une déficience informative d'une majorité de médias, par veulerie, dédain des personnes et/ou désinvolte frivolité nous empêchant d'avoir en main les informations nécessaires pour comprendre la marche du monde.

Le premier ébranlement, quand il surviendra, produira dans le même temps nonchalance et réponses inadéquates. Ce premier ébranlement verra l'effondrement définitif du dollar et la disparition des U.S.A.. Le second est difficilement discernable, il concernera sûrement tout l'ouest pacifique mais cela n'est pas assuré.

Heureusement pour nous, la situation géopolitiquement isolée et décalée de l'Europe, sise tout à l'ouest de Eurasie et au nord-est de l'océan Atlantique nous protègera pendant quelque temps, ne nous attendons pas, en effet, à une fulgurance géniale de nos élites actuelle, il est même à prévoir une période de latence pendant laquelle tergiversations sans fin, réponses inappropriées et inadéquates seront de mises.

Mais cela n'aura qu'un temps, le jeu puissant et complexe de la géostratégie internationale nous rattrapera quelque part dans les Balkans entre l’Ukraine et la Grèce, si ce n'est en Méditerranée où le canal de Suez ne manquera pas de jouer un rôle majeur.

Dès maintenant, notre souci principal c'est une grande part de nos élites politico-économico-médiatiques et nous aurons la plus grande peine du monde à nous en dépêtrer, nous ne pourrons les écarter que si des personnalités sérieuses et reconnues de tous nous instruisent au plus tôt des défis au-devant desquelles nous ne pourrons pas ne pas nous retrouver.


THEURIC



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