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  • Réflexion pamphlétaire sur la décroissance et ses partisans

     

    Il y a beaucoup de personnes, oserais-je dire pour être à la mode, qui se proposent de faire de la nouveauté dans le retour en arrière, la belle affaire!

    La décroissance, c'est moderne, coco et puis cela ne demande pas de longs questionnements.

    La paupérisation des peuples c'est de la décroissance et nous l’avons, nous la vivons ici sous forme d'une déflation récurante et ce depuis trente ans : vous ferais-je remarquer cette évolution qui fait que le statut des plus pauvres (et des classes moyennes) des pays les plus riches rejoint le statut des plus pauvres des pays les plus pauvres tout comme le statut des plus pauvres des pays les plus pauvres rejoint le statut des plus pauvres (et des classes moyennes) des pays les plus riches?

    En fait, ceux qui prônent la décroissance ne font rien d’autre, ne pensent à rien d’autre que ce que font et pensent les néo-libéraux et les communistes des temps anciens: de l’économie-politique, n’ont, donc, de pensées, que des pensées essentiellement basées que sur de l’économisme dans un sens ô combien trivial et en ce sens fort simpliste.

    Ce que je propose, en revanche, c’est de renverser cette pensée dominante par une pensée essentiellement politique, c’est à dire de donner la priorité, les prérogatives pour tous projets, actions, valeurs, décisions, visions, même, à la chose publique et qu'est ce que la chose publique sinon, évidemment, la politique.

    L’économie, tout comme les forces armées, militaires et policiers, entrant alors dans le giron des pouvoirs régaliens qui ne peuvent être que l’apanage de la force publique.

    L’importance de la démocratie se trouve dans cette nécessité: le pouvoir politique se trouve, en vrai, dans une situation de pouvoir absolu et il n’y a que le peuple souverain d’en contrebalancer les méfaits de par la possibilité, le droit, le devoir de remplacer continuellement les hommes au pouvoir par la votation.

    L’économie-politique n'est que du passé, la décroissance n’a pas de sens sauf à considérer le Cambodge de Pol-Pot que comme une petite promenade de santé !

    Parce que, quasiment personne ne voulant de décroissance, dans les pays émergeants comme en Occident (Japon compris), personne, donc, n'en voulant, ceux qui la prônent se devront de la faire accepter de force, de plus, une économie étant par nature un processus dynamique, décroitre voudra dire stopper la-dite économie et dès-lors son dynamisme et même si je demande que nous revenions à des considérarions prioritairement politiques, je reconnais que, sans la vitalité d'une économie bien faite, les sociétés ne peuvent que souffrir de déclin et de dépérissement.

    Mais pourquoi faut-il donc que, toujours, il faille rechercher les idées là où elles ne se trouvent pas, pourquoi donc, continuellement rejouer cette mascarade???

    Ce n’est pas repenser l’économie qu’il nous faut mais repenser la politique, mais qui aurait ce courage de remettre en question les vérités établies?

    Qui donc oserait de remettre en question la notion d'économie politique pour donner une substance moderne à celle de politique économique?

    Pour tout dire, il y a peu, même un ministère s’appelait un marocain!

    C’est facile de se dire: « puisque notre situation vient de ce que nous avons bien trop cru et cru que devoir croitre nous rendrait heureux, faisons le contraire: décroissons! »

    Ce serait comme de se dire: « Diantre, que ne me suis-je donc tant fatigué de courir droit devant moi, lors, pour que je puisse me reposer, vais-je courir à reculons. »

    Je ne dis pas que l’économie n’est pas importante pour le bon fonctionnement des affaires humaines, je dis que ce qui les domine c’est la politique et tout comme les forces armées furent mises sous le contrôle du politique, comme le furent aussi, en Europe, les religions, l’économie se doit de l'être également.

    En fait, il n’y a pas de différence philosophique notable entre les tenants à la décroissance et les néolibéraux, ils sont de même essence, ils croient que l'économie est au centre du monde.

    Baliverne!!!

    N'ont-ils jamais imaginé, ces apôtres du décroissement, qu'une autre vision de notre humanité nous offrirait une perception différente de ce que pourrait être une sortie élégante de nos difficultés actuelles, une perception différente  de ce pourrait être un (proche?) futur enthousiasmant, une perception vivifiante de notre avenir?

    Nous sommes, nous Homo Sapiens Sapiens, sur Terre depuis deux cent mille ans environ et cette planète fut notre berceau, l'humanité ne va tout de même pas rester de tout temps dans un nid qui, bien que douillet, n'en reste pas moins qu'un nid, nid, de plus, de plus en plus étroit !

    « Mais nous ne pouvons pas voyager plus vite que la lumière, ouininin! », dit avec des larmes de crocodile ce quidam écolo-décroisseur n'ayant pas l'imagination plus loin que le bout de son nez, s'il en a, du nez.

    Qu'en sait-il, qu'en savons-nous ?

    Sait-il pourquoi la physique quantique fonctionne et ce que peuvent être matière noire ou énergie sombre ?

    Moi pas, mais quand nous le saurons alors saurons-nous peut-être aussi si oui ou non nous pouvons voyager au-delà de notre système solaire.

    Parce que ce n'est pas tant la vie sur Terre qu'il aime et qu'il veut sauver, ce n'est pas tant la Terre qu'il aime et qu'il veut sauver (vouloir sauver la planète, quelle absurdité!), ce n'est pas tant notre espèce, son espèce qu'il aime et veut sauver, c'est l'humain, tout le genre humain qu'il voudrait, secrètement, voir disparaître, voir annihiler !

    La vie comme la Terre, Gaïa, elle, se moque, comme de sa première chemise de la pollution et de la disparition des espèces, elle en a vu bien d'autres et de bien plus terribles.

    La décroissance, cette théorie économique (une de plus), est le plus grand mépris qu'il puisse exister tant des êtres humains que de leurs intelligences, c'est la plus belle et grossière insulte faite à nos capacités (et pourtant il y en a eu beaucoup d'autres, et croquignolettes), l'injure la plus méprisante pour la noblesse de notre esprit d'aventure, pour la noblesse de notre esprit, de notre psyché et en ses facultés, talents, dispositions!

    Et, pire que tout, elle est vulgaire!

    Notre espèce, Homo Sapiens Sapiens, mérite mieux, comme futur, que de rester à vivoter, la tête vide, sur son petit carré de jardin bio.

    Elle a le flamboyant privilège de vouloir et pouvoir un jour partir visiter les contrée lointaines et inconnues des espaces infinis, de vivre l'aventure exaltante de découvertes somptueuses, de s'épandre et ensemencer des planètes vierges de toute vie, de trembler face à l'effroi du mystèrieux, de l'énigmatique, de l'étranger...

    Rester pour toujours sur Terre serait pareil que notre mort, pareil que notre disparition, serait pareil qu'une extinction nucléaire!

    Notre espèce, Homo Sapiens Sapiens, a plus que le droit, le devoir de vivre!

     

  • Remarque sur le temps présent et le proche avenir 3

     

    Ce système économique devrait déjà s'être effondré et pourtant il perdure.

    Ce serait comme si était retiré la moitié de la base d'un château de cartes qui, cependant, s'obstine à rester debout.

    Parler de terribles bulles spéculatives c'est, pour le moins, faire preuve de modération et plus le temps passe, plus cette au-delà de crise sera sévère.

    Alors quoi, que nous vaut ce sursis, cette pause, cette temporisation ?

    La crainte, la peur d'une faillite de l'économie internationale fait que les décideurs font tout pour que cela n'arrive pas, mais malheureusement cette fin est inéluctable.

    Emmanuel Todd, Pierre Jovanovic, entre autres, nous expliquent tout cela bien mieux que je ne pourrais le faire mais ce dernier, dans une interview donnée en Juin de cette année prévoyait, de façon argumentée, cette catastrophe pour la fin 2012, or elle n'a pas eu lieu, d'où mon interrogation.

    Mais une autre question, en écrivant ces lignes, fait jour : si, en effet, la peur de cet effondrement monétaire fait que les décisions sont prisent pour que la date de son avènement recule, cela voudrait-il dire qu'il y a conscience de la condition déplorable de l'économie mondiale ?

    Alors pourquoi les mesures, qu'il serait simples à appliquer, nous est-il expliqué, ne sont-elles pas immédiatement engagée pour nous éviter la pleine banqueroute ou du-moins la réduire ?

    Parce ce que ce ne sont pas seulement les hommes de pouvoir et politiques européens dont il est ici question mais ceux du Moyen-Orient, d'Asie et d'Amérique, voire d'Afrique et qui seraient, réagiraient comme dans la détresse d'un deuil d'où mon intérogation.

    Au-delà de la manipulation néo-libérale à laquelle nous fûmes soumis depuis plus de quarante ans qui commença par les séries américaines pour continuer par la vulgate marchéiste divulguée avec complaisance dans nos médiats, nous trouvons aussi, discrètement dissimulé au sein de notre inconscient, la rassurante présence de ce gendarme absolu que beaucoup crurent être les États-Unis-d'Amérique.

    En fait, ce policier se révèle être le faiseur de désordre.

    Il faut comprendre que nous restons encore psychologiquement dans la terrible angoisse de la guerre froide et les U.S.A. en furent les vainqueurs par K.O., l'U.R.S.S. s'est ruiné à cette course échevelée aux armements (nous pourrions même nous demander si les U.S.A., aussi, ne subissent pas, aujourd'hui, leur ruine en raison même de cette course).

    Les choses, à cette époque, étaient on ne peut plus claires et simples : il y avait deux camps, celui des russes et celui des américains et même ceux se disant indépendant adoptaient, en réalité, la philosophie politico-économique soit de l'un, communiste ou socialiste, soit de l'autre, capitaliste ou social-démocrate.

    Maintenant ce bipartisme, cette dualité a volé en éclat et les lois complexes de la politique reprend naturellement ses droits, les sud-américains l'ont compris les premiers qui reprennent leur indépendance et liberté de peuple parce que leur encombrant voisin n'est plus, depuis longtemps, ce qu'il a pu être hier.

    Je me demande également si ces deux géants, ces empires moribonds ne nous montreraient pas, de par leur disparition, l'exemple de quelque chose de l'ordre d'un principe social : il y aurait les empires détestés, l'U.R.S.S. et les empires révérés, sinon chéris, les U.S.A..

    Ceci dit, ce sera la qualité et la vitesse de réaction de notre président de la république dont dépendra la suite des évènements mondiaux.

    Je me doute que d'écrire cela doit en surprendre plus d'un mais je ne le fais pas par quelque fanfaronnade ou esprit d'excentricité mais bien parce que ce sujet porte sur la perception, qu' à tord ou à raison, une large part de la population mondiale a des français : la révolution.

    C'est en cela que j'écrivais précédemment que « tout le monde lorgne la France ».

    Les révolutions qui eurent lieu dans le sud méditerranéen fait craindre que cela ne se reproduise ailleurs d'autant plus que d'être resté sous le joug, qui de l'Amérique, qui de la Russie a fait perdre, pas seulement à la seule hiérarchie européenne, le goût de la décision murement réfléchie.

    Infantilisés, ces hiérarques ont perdu l'habitude de penser par eux-même et leur choix ne se font pas, le plus souvent, pour l'intérêt général mais bien dans cette idée de faire plaisir au vainqueur de cette guerre larvée entre ces deux anciens maîtres.

    Quand faillira le monde, si notre président de la république n'entame pas rapidement une politique différente de celle menée actuellement, il est à craindre qu'il ne soit balayé par des forces impétueuses, même si il n'est que peu responsable de l'état actuel du pays.

    En réalité, surveillez l'Angleterre qui, bien qu'aujourd'hui à terre, saurait bien nous étonner par un retournement que seul son talent peut permettre, elle a de tout temps eut ce génie d'être en avance sur le reste de l'Europe, la première révolution fut le fait des anglais, qui s'en souvient ?

    La nôtre suivit un siècle après.

    Mais autant la Grande-Bretagne conservât ses institutions, autant la France renversât la table, là est la différence.

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! »

    Winston Churchill

     

    THEURIC