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Plus que sept mois!

 

Tout ce qu'a pu dire nos néolibéraux et tous leurs semblables est d'une stupidité sans nom, totalement déconnecté de toute logique, bêtement culpabilisant, mais pire que tout, ils y croient.

Payes, chômages, retraites, services publiques, disparition des entreprises, dette de l'état et le reste, tout le reste, tout le discours, tous ces discours que l'on nous rabâche, que l'on nous serine à longueur de temps, depuis au moins trente ans, à longueur de journaux, de télé, de radios est faux, tout cela est funestement faux.

Ils nous ont ruiné, spolié, mis à crédit, et pour certains à la rue, ils ont détruit notre pays, l'Europe, l'Amérique, le Japon, et bientôt, très bientôt, ils se détruiront eux-mêmes.

Ils ne comprennent rien, ne voient rien, ne perçoivent rien, et pourtant...

Et pourtant nous ne sommes plus qu'à quelques mois de la ruine de l'économie monde qui les verra gémir de leurs pertes abyssales, pleurer dans le giron du chef de l'état, chouiner à qui veut bien l'entendre que ce n'était pas de leur faute.

Des pleureuses !

Parce que ce n'est jamais de leur faute, jamais, toujours de celle de l'autre, des pauvres, de la classe moyenne, des impôts, de l'état, des hommes politiques, de tout le monde, mais ce n'est jamais de leur faute, jamais !

Mais comment les reconnaître ces discoureurs si ce n'est que de les écouter, sentencieux, exposer leurs théories, mais pressez-vous, bientôt ils retourneront tant vestes et casaques que nous ne saurons plus les discerner des autres commentateurs.

Ainsi nous ne sommes plus qu'à sept mois d'une refonte totale de la politique européenne, mondiale qui les verra à jamais disparaître comme disparurent les dinosaures, mais leur ruine sera aussi la nôtre.

Cela ne se fera que par cette contrainte d'évidence, nécessaire des futurs évènements mondiaux : l'effondrement, dans deux mois environ, du dollar, suivit, dans les trois mois suivants, de celui de leur suzerain, les États-Unis-d'Amérique et de leurs dogmes et joujoux, les bourses mondiales, l'économie des nations et les monnaies.

Les deux mois d'après, la déstabilisation de l'Europe et de la zone euro sera telle que des mesures extraordinaires devront être prisent au risque, sinon, de sa possible disparition.

Les discours, ces discours néolibéraux furent depuis si longtemps donnés que si une mutation de grande ampleur des propos et des actes de nos élites ne se fait pas rapidement nous aurons sûrement, ici, affaire à une insurrection majeur.

Les peuples n'aiment pas que ce qu'on leur a dit, sommé, enjoint de révérer et adorer les exposent à des calamités, à des malheurs.

Ils n'aiment pas être trompés !

C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, de donner, ainsi, une mesure temporelle à une telle occurrence que peut être la disparition de ce qui a structuré toutes les sociétés humaines depuis trente ans au moins, les néolibéraux et leurs maîtres, les U.S.A., est présomptueux, je le conçois.

J'en accepte l’aléa.

Certes bel outil, internet ne permet tout de même pas d'être en mesure d'avoir en sa possession toutes les informations utiles pour suivre, en directe, les éventualités possibles et/ou probables des évènements futurs, la plupart des médias n'étant, en cela, d'aucune utilité, je prends tout de même le pari que le système actuel est à un tel point de déséquilibre, la crainte, voire l'assurance en son écroulement inspire un tel effroi, le dollar et les U.S.A. sont dans un tel état de déliquescence qu'il ne faut que peu de chose pour que ce basculement ne se produise.

En revanche, la-dite disparition se partage, dès à présent, comme évidence, par un nombre de plus en plus croissant de personnes, et nous pouvons même nous demander combien de nos élites et responsables ont présentement compris, sans le dire, voire sans se l'avouer, qu'un tel ébranlement va sous peu se produire.

Cette compréhension peut aussi générer une telle peur que des phénomènes de déni plus ou moins violents se font jour (la conversation que j'ai pu avoir avec des adhérents de lutte ouvrière est en ce sens caractéristique, leur ennemi, le capitalisme et la bourgeoisie, risquant de disparaître, de le leur affirmer génère, chez eux, non pas une joyeuse curiosité mais une dénégation presque agressive).

C'est dès maintenant qu'une vision à long terme se doit d'être perçue, mais il est à craindre que le glacis néolibéral, sa vulgate d'économisme et l'obscurantisme qui y est intimement lié s'étant, depuis tant de temps, infiltré autant dans les esprits que dans les cœurs, que peu en Occident et au Japon sont capable de penser qu'il soit possible que le monde tel qu'il se vit aujourd'hui puisse disparaître.

Tout le monde songe vulgairement économie quand il nous faudrait une réflexion politique !

Il nous faut aussi qu'émerge de nouveaux paradigmes, nouvelles théories, nouvelles approches de nos savoirs et connaissances actuelles.

Ce doit être maintenant que cela se doit de se faire.

En fait, nous devrions tous ne plus être dupe de notre futur, celui-ci s’arrange toujours pour ne jamais être comme nous l'avions imaginé (avez-vous lu comment je me place dans l'inconfort du paradoxe?).

Les pays qui pratiquent une retraite par capitalisation verront leurs anciens sans aucune ressources, ceux qui, pour des raisons comptables, se sont part trop allégés de leurs forces de l'ordre risquent fort d'être débordés par la violence sociale, partout la pénurie sévira et les quelques usines encore en place ne pourront que fournir qu'un maigre échantillon de l'électroménager, de l'électronique et de tout ce matériel que nous avons coutume d'acheter et d'utiliser continuellement...

Pire, pendant un certain temps, voire un temps plus qu'incertain, les banques ayant faillies, nous ne pourrons plus, ou quasiment, sortir le moindre centime de leurs guichets (Frédéric Lordon), sauf si elles sont, dès lors, nationalisées.

Le commerce, également, sera progressivement freiné en raison même de ce manque d'argent, ce qui ne pourra que prolonger cette banqueroute.

Les deux géants asiatique, l'Inde et la Chine, déjà en bute à de très grands désordres autant pour des raisons économiques, sociales et politiques, ont affaire à un trop important déficit de femme dû, dans chacun de ces pays, à des causes différentes, tests de grossesse pour le premier, l'enfant unique pour le second, et aussi à des causes semblables, préférence du garçon à la fille, se retrouvent déjà tous deux dans un puissant processus de frustration masculine.

En plus, ils doivent leur développement à l'exportation en Occident d'objets manufacturés chez ceux-là même qui les fabriquaient antérieurement (nous) et qui, dès lors au chômage ou aux payes réduites, ne peuvent plus, dès à présent, que leur acheter de moins en moins de biens à un prix de plus en plus bas (il est à noter que cela se passe aussi dans bon nombre d'autres pays).

Quand cette bulle spéculative première explosera, leur gouvernement respectif devrons faire face à des troubles colossaux.

Je crains qu'ils ne soient tous deux tentés par des aventures belliqueuses, d'autant qu'il est dit dans les anales que c'est la deuxième guerre mondiale qui permis les fameuses trente glorieuses, parce que les américains se devaient de déployer une économie de guerre et qu'ensuite européens et japonnais se devaient de tout reconstruire.

Il est probable que cette trentaine d'années de croissances aient des fondements ô combien plus complexes que cela.

Aujourd'hui, les États-Unis-d'Amériques sont dors et déjà ruinés, anéantis.

Et l'armée, encore vaillante bien que blessée, nationaliste comme toute armée bien faite, ne pourra pas ne pas s'empêcher de renverser, sous une forme ou sous une autre, le gouvernement en place, ce sera une dernière et désespérée tentative pour sauver ce qui peut l'être encore.

Délitement de ce pays ou guerre civile ?


THEURIC

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