Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Qui a peur?

Oserais-je le dire, quasiment tout le monde, moi compris.

Je le sais, je le sens, le 14 juillet nous fut une date butoire: l'Europe a basculée et ne sera plus jamais comme elle se donnait à paraître depuis cinq à six décennies.

Depuis 7 jours, une semaine, 90% de lecteurs en moins parcourent ce blog, cela signe, à mon sens, un basculement psychosocial de notre société.

Cette peur s'inscrit au sein de toutes les strates de la société, au sein de tous les niveaux hiérarchiques, au coeur de toutes les institutions.

Mais surtout elle empoisonne la raison des élites politiques, économiques et médiatiques qui ne cessent, de toutes leurs forces et au tout les jours, de cacher leur faillite morale.

Cela veut dire, surtout, que ce processus de cristalisation duquel je vous ai entretenu le 7 Juillet est, dès à présent, en marche.

C'est à dire que nous allons voir, et ce très rapidement, se transformer le monde à un point tel que dans très peu de temps celui-ci ne ressemblera plus en rien à celui que nous connaissons aujourd'hui encore.

Si notre gouvernement ne prend pas, pour notre pays, dès à présent, soit trois semaines, les mesures qui s'imposent en mettant, par exemple, derrière les barreaux les petits et les grands truands, malfaiteurs, voyous, fripouilles, mafieux, crapules et malfaisants de tout ordre et de tous niveaux sociaux, je crains que, d'une façon ou une autre, d'autres institutions sociales le feront à sa place, que cela plaise ou non à ses représentants élus et non élus, avec ou sans leur consentement et que nous pourrions même avoir affaire à un débordement des métiers d'armes et de savoirs.

Si notre président ne fait pas cette rupture qu'il sait depuis longtemps inévitable, et ce dans ce même laps de temps, je crains qu'il ne se retrouve confronté, sous peu, aux mêmes débordements, quitte à nous faire quitter un euro devenu de plus en plus indéfendable  avec sa monnaie en déshérence et ses billets d'une laideur inconcevable, insoutenable qui nous le montrent et démontrent tous les jours: des portes, des fenêtres ou des escaliers ne menant nul part ne peut mener où que cela soit une quelconque société, et encore moins une économie.

L'heure est grave, très grave, la faillite de la ville de Détroit est une annonce symbolique, comme  le frissonnement du sol avant un terrible séisme, plus personne n'est dûpe mais une majorité, une très large majorité est aveugle, nos élites plus encore!

Pour nous, il n'y a, maintenant, plus rien à faire que de se protéger et, autant que faire se peu, protéger ses proches si ils comprennent, si ils peuvent comprendre, si ils veulent comprendre la puissante déferlante devant laquelle nous sommes.

J'ai, maintenant, dis quasiment tout ce que j'avais à dire et vais pouvoir passer à autre chose.

A bon entendeur,

salut!


THEURIC

Les commentaires sont fermés.