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Appel réitéré à une nouvelle renaissance!

 

               Appel réitéré à l'émergence d'une nouvelle renaissance

 

 Sous peine de voir notre vrai but se perdre à jamais, je ne vois pas d'autre échappatoire à ce dilemme que d'admettre que quelques-uns d'entre nous se hasardent à un essai de synthèse des données expérimentales et des théories, fût-ce avec des connaissance incomplètes et de secondes main pour certaines d'entre elles; et au risque de se rendre ridicules.

Erwin Schrödinger

Peut-être devrions-nous être plus nombreux à nous ridiculiser?

Ulf Danielsson

 

 Nous buttons!

 A tous les niveaux nous buttons contre ce sentiment diffus et effrayant qu'une immense muraille nous empêche de percevoir un avenir dont nous sentons tous l'avènement prochain.

 Jusqu'à même notre Q.I. donnant l'impression de s'affadir, de s'affaiblir, de baisser en un obscurantisme dont rares sont ceux se pouvant en dire le nom.

 Oh, bien sûr, la dangereuse et trouble période dans laquelle nous entrons, dans laquelle, dès à présent, nous sommes, parce que nous en refusons d'en simplement entrevoir les épreuves et périls en un déni collectif en France comme en Europe, pourrait se supposer être la cause majeur de cette paralysie, de cette léthargie, cette torpeur.

 Mais étant donné que nous pouvons trouver la source de ce frein mental aux décennies antérieures, les années cinquante et la sortie de la seconde guerre mondiale, sa cause en serait certainement plus profonde.

 J'en donnerais ainsi l'origine fondamentale au cœur du puissant traumatisme européen que furent les deux guerres mondiales qui se succédèrent en seulement vingt ans d'intervalle.

 

 Aujourd'hui se font signes la fin de cette stagnation parce que, justement, commence à poindre, ça et là, écrits et discours portant un regard critique et intelligent sur un monde, le nôtre, où l'évolution ne se pense et s'œuvre encore que sous l'augure des seules évolutions technologiques et sentences économiques et où la création ne se fait, au mieux que dans le fignolage et perfectionnement des inovations et découvertes préexistantes, au pire dans leurs dérisoires rabâchage.

 Cette époque paradoxale qui maintenant s'achève nous a amenée, il est vrai, une paix relative et une prospérité que nous ne pouvons pas ne pas regretter, nous a apporté des outils de l'information, sous forme, entres autres, d'ordinateur et de téléphone qui ont révolutionnés autant nos relations à nos prochains, au savoir, à nos potentiels créatifs, au temps comme à la distance, transformée les villes et les campagnes pour le meilleurs et parfois le pire, nous a montré combien nos actions peuvent générer des effets aussi bénéfiques que maléfiques, la pollution n'en étant que l'un des aspect, a démultiplié la population mondiale par plus de deux avec sept milliards d'être humains vivant actuellement, nous a fait découvrir des goût et des saveurs que nos anciens avaient à peine idée... .

 Surtout, cette modernité qui se clôt présentement a fait se connaître et reconnaître des peuples qui, auparavant, n'avaient de relations que fantasmatiques où chacun projetait sur l'autre ses propres tourments et désirs inavouables et même si nous restons tous, individuellement et collectivement, à nous questionner, consciemment et/ou inconsciemment, sur la réalité de l'humanité de la personne si différente se trouvant en face de nous, même si en nos seins persistent de ces souvenirs refoulés que nos aïeux nous ont légués hiérarchisant, en réflexe, l'homme et la femme suivant la couleur de sa peau, même si, toujours en Europe, persistent de ces discriminations nord/sud, est/ouest en un automatisme que parfois la réalité veut à tous prix démontrer, même si le tourisme donne parfois l'allure d'une colonisation voilée, même si nous restons tous toujours encrés à d'anciens mécanismes paysans, voire à d'antédiluviennes pulsions chasseurs-cueilleurs limitant, en nous, la reconnaissance d'humanité chez l'autre, même si, enfin, nous risquons d'entrer en conflit majeur avec tel ou tel pour des raisons aussi vieilles que le furent toutes guerres depuis ses premiers commencements, même si tout cela et bien plus encore, nous savons maintenant que l'humanité est, en vérité, une et indivisible et que l'espèce humaine, Homo Sapiens Sapiens, est fait en vrai d'une seule et même nature.

 Nous savons maintenant que c'est uniquement sa culture qui fait sa réelle différence d'avec son semblable.

 Mais saurons-nous tous considérer la réalité de ce fait dans sa juste mesure ?

 

 Ainsi ce présent, bientôt proche passé est-il double : d'un coté il nous a confronté à un conservatisme béa, à un obscurantisme abrutissant, à une crétinisation des esprits et d'un autre coté il nous a apporter des outils merveilleux, la paix, la prospérité et la connaissance, même relative, du monde, en cela il fut et est encore pour peu de temps paradoxal, mais il est finissant, agonisant, moribond.

 Et à sa mort le choc sera terrible, d'autant plus que nous seront dans le même temps, en Europe, confrontés à d'immenses défis dont le manque de tout et n'importe quoi sera le moindre, en France seule la nourriture ne nous manquera pas.

 Notre principal souci, dans le court terme, sera tout simplement que peu de gens mais surtout nos élites et édiles françaises et européennes seront toujours à ce point formatés par cette idéologie néolibérale encore aujourd'hui largement dominante que peu seront capable de réagir avec justesse.

 

 Désormais c'est d'un renouvellement de la pensée qu'il nous faut construire et ce avec la plus extrême des consciences parce que c'est de cela dont nous aurons grande nécessité !

 Surtout pour que cette muraille nous empêchant de percevoir un avenir intelligible soit dépassé, que nos enfants (et nous mêmes?) partent conquérir les étoiles plutôt que de payer des dettes absurdes et inutiles.

 Voilà pourquoi je le dis et le répète : nous nous devons à une nouvelle renaissance !


THEURIC

 

 

  

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