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Troisième (et court) appel à une nouvelle renaissance:

Il n’est pas facile pour quiconque de rechercher des réponses sortant de la ligne idéologique ambiante, du système de valeur collectif, lorsque l’équilibre de la situation d’une époque sur lequel reposait une certaine harmonie relationnelle se rompt depuis tant de temps, et ce quelque soit l’échelle humaine, de la famille au couple, des relations d’amitié jusqu’aux sociétés, des rapports entre pays et même des mouvements communs à l’ensemble de l’humanité, fusse-t-elle de plus de sept milliard.


Aujourd’hui nous sortons de notre champs idéologique en même temps que celui-ci nous montre sa pleine nocivité, c’est normal, un processus va toujours à son terme, jusqu’à son embrasement suprême et final, nous y sommes.


Mais quel est, pour peu de temps encore, ce champs idéologique?


Je l’ai appelé « économisme dogmatique », sa définition en serait: « considérer les préceptes économiques comme ultimes autorités et priorités politiques et sociales avant toute autre considération ».


C’est pourquoi je considère le communisme comme de même essence que ce néolibéralisme en phase terminale: un économisme d’état comme en U.R.S.S. ou entièrement privé comme aux U.S.A. ne reste que de l’économisme.


C’est pourquoi, aussi, le parti communiste chinois eu tant de facilité pour s’adapter aux exigences capitalistiques.


C’est pourquoi, également, le Front de Gauche ne veut pas rejeter l’Union-Européenne mais veut seulement le remanier profondément, ce parti ne peut imaginer la disparition de ce dogme central.


C’est pourquoi, logiquement, le Front National, discret allié de l'Union-Européenne tant qu'il reste dans l'étroit périmètre qui lui est alloué: pourrir les réels partis réformateurs,  propose un néolibéralisme purement national et que l’U.M.P. peut si facilement s’approcher de ses thèses, l’économisme dogmatique, moribond, entre dans ce dangereux cimetière des idéologies qu’est l’extrême droite.


C’est pourquoi, enfin, nous percevons bien ce glissement des doctrines de gauche à droite où, dorénavant, l’U.D.I. représente la droite normative, allié à cela par une aile droite du P.S. qui n’ose pas encore franchir le Rubicon de cette rupture et que la gauche du P.S. ainsi que celle anciennement radicale du P.C.F. et du Parti de Gauche se recentrent progressivement pour bientôt ne plus représenter que des élus de notables.


Le problème de toute utopie, et l'économisme est de puissance première, c’est que celle-ci oublie toujours tel et tel composant psychologique et/ou sociologique: l’être humain, qui, si il est perçu et révélé, si il se perçoit et se révèle tel qu'il est, balaiera comme simple poussière l’illusion qu’a pu représenté la-dite utopie.


Les dernières en date, toujours d'une sensibilité d'un économisme dogmatique conventionnel, soit le néolibéralisme social et/ou nationaliste, la gouvernance universelle, la décroissance, les radicalismes religieux ou le remboursement éternel à des prêteurs depuis cinq ans ruinés… ne sont que des réponses différentes, inconsistantes et formelles aux même angoisses inconscientes, faussement en opposition, dû à la fin prochaine de ce système prédateur monétariste et financier, derniers représentants utopiques de cette toute puissante idéologie de l'économisme dogmatique.


Comme au milieu du XIX° siècle, il n’y a pas encore vraiment un renouveau politique avec l’émergence d’une nouvelle gauche mais nous voyons, ça et là, apparaître des mouvements différents tel l’U.P.R. de monsieur François Asselineau et le D.R. de monsieur Nicolas Dupont-Aignan qui représentent tous deux, toutefois, un retour sur des bases arrières, assurément nécessaires.


En revanche, ce qu’il nous manque cruellement, ce serait la formulation de concepts novateurs grâce auxquels nous pourrions forger de nouvelles institutions, ceci afin de nous adapter au mieux aux véritables bouleversements qui, dès aujourd’hui, montrent leurs exigences mais cela doit être le fait de théoriciens qui dans le calme de leurs demeures et études pourront au mieux en formuler le cadre.


Nous avons urgemment besoin d'eux, nous entrons en effet dans une ère de rupture et, si nous n’y prenons garde, nous ne serons que ballotés, ne faisant que réagir aux situations sans que nous ne puissions réaliser la porté future de chacune de ces réactions, en des presque réflexes, en piètres décisions.


De plus, l’extrême fragilité politique et sociale de la France, de l’Union-Européenne et de l’ensemble des pays la composant rend plus dangereux encore le moindre des soubresauts, or c’est à une rupture première que nous devrons nous confronter: la disparition, sous une forme ou une autre, des États-Unis-d’Amérique et l’apparition, déjà avérée, de nouvelles puissances en Amérique-du Sud, en Asie, en Afrique et, pourquoi pas, dans le grand Sud-Pacifique.


Certes, l’Europe est une colonie américaine et l’euro ressemble furieusement, sous l’aune du dollar, au franc C.F.A., l’obscurantisme crasse de nos élites et contemporains est patent, tout se confond, jusqu'à la sexualité, la masculinité, la féminité en une touchante, imbécile et dangereuse naïveté, les mots et les idées qu’ils embrassent s’oublient et se remplacent souvent par un anglais pauvrement ânonné ou par des raccourcis simplistes, jusqu’à la science qui n’arrive plus à répondre à l'infinité des questions laissé en suspend depuis près de cent ans, qui peut nous dire pourquoi, par exemple, la physique quantique fonctionne ou bien où se trouvent le Charles Darwin ou même le si jeune La Pérouse d’aujourd’hui…?


Mais nous sommes là à discuter au-travers de nos claviers et écrans, claviers et écrans transcendant les frontières sociales les plus rigides, cet internet, bientôt fragilisé quand les Amériques auront flanché, est de cette révolution là, ce que l’imprimerie permit hier c’est cet informatique connecté par les fils et les ondes qui en fera la continuité: une nouvelle renaissance.



THEURIC

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