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Démocratie!

Il est tout à fait remarquable que le mot démocratie sorte si peu de la bouche de nos élus, du-moins de ceux dit des partis de gouvernement.

Le Front-National en détourne même la revendication (le F.N. démocratique, pourquoi pas libellule ou papillon, emprunt à Jacques Prévert), comme ce parti sait le faire, en s'inspirant des notions qu'il "emprunte" ça et là à toute opposition de cette triple gouvernance: P.S., U.D.I., U.M.P., en un amalgame bizarre et souvent contradictoire:

Un jour ce parti déclare vouloir la sortie manu-militari du pays de l'U.E., le lendemain il dit vouloir que cela se fasse après un référendum on ne sait quand, (à la Saint-Glinglin ou à la Sainte-Nitouche: "Cachez-moi cette démocratie que je ne saurais voir...!"?), quand on sait qu'en 2009 le F.N. déclarait ne pas vouloir sortir de l'Europe en union.

Un autre il dit vouloir le retour à l'étalon or quand hier il se déclarait plus néolibéral que les néolibéraux ou même rendait visite (par Madame Le Pen) à des élus américains, républicain du Tea Party, dont l'un voulait légaliser toutes les drogues, dont les plus dures, si il avait été élu à la présidence américaine.

A croire que Madame Le Pen veut se faire adouber par des néolibéraux originels: pourquoi ce double langage, pour quels intérêts?

Celui du seul pouvoir, du seul intérêt de ses électeurs ou de ses seuls dirigeants?

C'est pourquoi ce parti me paraît être l'allié objectif de ceux désignés plus haut, des (dés)investisseurs et de l'Union-Européenne en forçant et pourrissant  tous les débats en absorbant l'ensemble des discours et thèmes des réelles oppositions que sont les "Parti de Gauche", "Debout la République" ou "Union Populaire Républicaine".

Revenons à ce mot de démocratie.

Il ne doit pas être confondu avec celui de république qui renvoie, tout simplement, à l'abandon de la monarchie.

Ainsi l'Angleterre reste une monarchie bien qu'elle soit une (très relative) démocratie, personne de parle de la république anglaise.

Nous devrions donc dire que la France pourrait être une république démocratique mais qu'aujourd'hui elle n'est juste que république.

Que je sache, le Chili de Pinochet était une république sans être le moins du monde démocratique, sinon ça se saurait.

Nous pourrions penser que les représentants des partis dits de gouvernement font un abus de langage, or il n'en est rien, de manière consciente ou non, ils affirment, de fait, en oubliant le mot de démocratie et en préférant celui de république, l'absence de plus en plus affirmée de démocratie au sein de la politique française, de la politique des autres pays européens comme dans le dispositif politique prévalant en Union-Européenne.

Mais qu'est-ce donc qu'une démocratie?

Une démocratie est  juste un mode de gouvernance aux formalismes stricts reposant sur sept bases indispensables (peut-être plus, j'en oublie sûrement...):

1) un équilibre des pouvoirs, de quelque nature que soit ce pouvoir, d'abord des trois premiers d'entre eux: exécutif, législatif et judiciaire;

2) une équité en droit, en confiance, en liberté d'expression de chaque citoyen;

3) le respect ferme mais proportionné à la loi: faire payer la même amende pour tous est une idiotie, une contravention pour un stationnement interdit est proportionnellement bien plus lourde pour un chômeur que pour un cadre supérieur;

4) le contrôle et l'aide pour tout pouvoir: le producteur et le marchand de nourriture, agriculteur, restaurateur, épicier ou autres détiennent un pouvoir, celui de nourrir, l'artiste détient aussi un pouvoir, le type de contrôle et d'aide devant être déterminé suivant l'entité sociale (voir le deuxième texte précédent);

5) la maîtrise, régalienne ou pas, des métiers des armes (armées, polices), des religions et des métiers d'argent (sous toutes ses formes);

6) la sortie de concurrence, sous tout ses aspects, des services publiques fonctionnant en réseau, route et autoroute, gaz par canalisation, eau, de sa distribution, traitement et évacuation, électricité, de sa production à sa distribution, télécommunication, évacuation des ordures, transport de voyageurs, sauf, peut-être, aérien, transport ferroviaire de marchandises, ceci en raison du très grand coût de leurs infrastructures.

Il est à remarquer que les entreprises détenant un ou plusieurs de ces services publiques s'enrichissent à grande vitesse et, ce, au détriment de la population, laissant, souvent, également se dégrader ces services publiques.

Ces entreprises doivent naturellement faire des bénéfices, les infrastructures des services publiques en réseaux sont coûteux à l'entretient et, parfois, même le surcoût de ces services ne suffisent pas à en dégager assez, d'autant plus à notre époque au monétarisme cinglé, féroce et vorace.

Cela pose la question, lors de cette privatisation, en amont et en aval, de fait, de la probité des contrôleurs et décideurs, élus ou non.

(Il est criminel d'avoir privatisé les centrales nucléaires, ceux qui ont fait cela auraient dû se retrouver devant le juge, peut-être même pour haute-trahison, et seront les premiers responsables de tout accident!);

7) bien sûr des élections ou l'égalité des chances doit être totale pour chacun des participants, cette égalité des chances devant commencer dans les médiats, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où les héros de l'heure sont les représentants du Front-National (allez voir à "Aphorisme").

A croire que les journalistes de nos médiats télévisuels sont encartés à ce parti.

Il est à remarquer que l'on nous rejoue la même pantomime délirante avec notre Président actuel, monsieur François Hollande, qu'avec le précédent, Monsieur Nicolas Sarkozy:

Ils sont tous deux continuellement déglingués, et là dans tous les médiats, et il n'est  pas une heure où ici et ailleurs le pire des accusations ne soit porté contre celui-ci et, hier, celui-là, de façon plus ou moins subtile, il y a, chez ces journalistes soumis (pour quels avantages?), comme partout, des gens plus ou moins intelligents.

Notre Président de la République Française n'est plus là pour gouverner mais pour obéir servilement aux désidératas des pleureuses étasuniens, européens et néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F., ainsi que pour servir de bouc émissaire aux décisions absurdes et destructrices prises par ces même pleureuses étasuniens, européens, néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F.!

Et nos journalistes ne sont plus là pour nous informer!

Ça, nous le savons tous déjà!

Vive la Démocratie!

 

 

THEURIC

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