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Début d'essai théorique des difficultés de se faire entendre!

 

Toutes les informations font sens, en cela leur vide et leur plein renseigne et instruit.

Toutefois, comme souvent, une information peut faire paraître divers interprétations plausibles, possibles ou probables, les trois dimensions du doute et du choix bien pesé.

Le plus complexe réside dans la distance que doit conserver l'observateur avec ce qu'il doit observer, d'autant plus lorsque cet observateur a, avec le sujet, un lien affectif.

Il n'a plus, dès lors, d'autre possibilité que de comprendre ses liens.

Mais n'y aurait-il pas, toujours, un lien affectif quelconque entre l'observateur et le sujet, ne serait-ce les raisons qui firent qu'inconsciemment cet observateur ait choisi ce sujet d'étude?

Le symbolique ne serait-il pas le lien que chaque être humain tisse avec le monde depuis des temps immémoriaux?

Le symbole est le socle constitutif de notre psyché depuis que l'ancêtre de nos ancêtres eut vu le jour.

Le symbolique et la mémoire seraient, dès lors, tous deux, au centre de ce secret bouillonnement qui nous feraient cultiver notre futur par nos choix multiples aussi que des événements et rencontres dignes de pures synchronicités.

Symbolique et mémoire seraient ainsi au cœur de ce type de liens affectifs.

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"On ne peut pas ne pas communiquer", disait Monsieur Watzlawick, de l'école de Palo-Alto.

Mais qui disait: "la communication tue le dialogue"?

La communication tue-t-elle vraiment le dialogue ou ne serions-nous pas continuellement en train de communiquer et de dialoguer en en forgeant ainsi la vérité partagée?

Pouvons-nous nous passer de dialogue lorsque nous communiquons, pouvons-nous nous passer de communication lorsque nous dialoguons?

Communication et dialogue, seraient donc de ses deux nécessités incontournables de chaque être humain autour desquelles que se construit la vérité.

Quelle grande puissance que ne peut qu'être une vérité partagée par tant de personnes depuis deux siècle au moins (l'économisme dogmatique), quelle énergie psychique représente la simple idée de sa prochaine disparition, quel choc lorsqu'elle ne sera plus, quel traumatisme, même.

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De fait, chaque vérité n'est que transitoire et se bâtit continuellement pour expliciter, pour rendre sens au réel en permettant à chacun d'entre-nous d'appréhender la réalité.

Parce que l'être humain est un être de sens, d'abord et avant toute autre chose avec, central, le symbolique indépassable mais d'une immense souplesse.

La pire des craintes, des angoisses est celle partagée par tous, quel qu'en soit la cause, toutes ces causes collectives ne se résumant qu'en la crainte de voir son monde disparaître et devenir, ainsi, sans sens.

Voit-on donc les gesticulations de tant de décideurs s'engluant encore plus dans cette toile d'une crainte compréhensible parce que la disparition de l'économie mondiale et de l'empire américain leur fera perdre le sens d'un monde déjà, pour eux, insaisissable.

Tout cela si bien partagé par tant de gens hormis ceux qui, de leur assiette vide, se voilent l'esprit en pensant que leurs seuls sauveurs ne pourraient être que des braillards se donnant du parfum d'une extrême-droite elle aussi dores et déjà en finitude.

Il y a aussi, pour d'autres, la pertinence du jeu politique et social, nécessaire parce que humain, qu'ils y participes ou qu'ils en soient pantins, pour essayer de sauver ce qui peut l'être en vaines tentatives.

D'autres encore cherchent à trouver des réponses à des questions qui bientôt n'auront plus lieux d'être, ces mêmes questions  posées à un présent d'appauvrissement, bientôt pire, sous peu, lors de la faillite universelle.

C'est cette bientôt faillite qui fait le silence de tant d'hommes et de femmes qui m'afflige tellement.

Un couple d'amis en a même passé une nuit blanche de ne m'avoir écouté qu'un court instant.

Je préfère encore qu'ils n'aient souffert de cette seule nuit blanche et de quelques alarmes que de l'épouvantable désarrois qu'ils éprouveront quand leur monde basculera.

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Ce qui me navre surtout c'est que je sais combien l'humanité incessamment souffrira de cet infini manque de prévoyance dont seul, peut-être, les russes auraient compris la pertinence.

Serait-il envisageable que cette haine des russes que montre nos décideurs viendrait de là et de seulement là, dans l'étape du deuil qu'est la colère?

J'en suis convaincu!

Il n'est pas que du présent qu'il faut porter au centre de la communication et du dialogue, ce qui fait réellement sens aujourd'hui ne peut qu'être notre proche avenir, l'aujourd'hui n'étant plus que l'ombre d'un univers en phase de basculement.

L'advenir est ce qui compte mais l'avenir nous est d'une extrême dangerosité, c'est pourquoi nous devons absolument l'estimer à sa juste mesure, celle des grands chambardements!

Mais c’est notre présent qui nous en montre et nous en formule le cours si nous percevons les signes, parfois infimes, qui produirons cette marche en évolution future!

Nous nous devons donc d'observer le présent pour en estimer un futur qui, quoi qu'il en soit, ne pourra qu'être chaotique.

De quoi demain sera fait?

Question pertinente et déjà pesante, devenant terrible si, dès maintenant, nous ne nous la posons pas!

 

 

 

 

THEURIC

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