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  • Une fois n'est pas coutume...

    Une fois n'est pas coutume, je vais vous renvoyer, ô lecteurs, vers un site où, bien mieux que je ne puis le faire et bien mieux que je ne l'ai fais, vous est expliqué ce qui, dans peut de temps, se produira aux U.S.A. et chez nous.

    Sont détenteur et écrivain s'appelle Monsieur Dmitri Orlov, russe d'origine, immigré aux U.S.A. à l'âge de 12 ans, il a pu suivre le cours de l'effondrement de l'U.R.S.S. et en a tiré une série d'enseignements qu'il livre sur son site.

    Voici son adresse:
    http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/

     

     

     

    THEURIC

  • Le néolibéralisme n'est plus!

    "Mais non," diraient certains, "l'économie se porte parfaitement bien, il ne serait qu'à contempler", rajouteraient-ils, " la magnificence de la bourse!"

    Baliverne, nous sommes aux portes de la plus terrible faillite que le monde humain n'ait jamais connu.

    La France, notre pays, ainsi que de tous les pays d'où francophones et francophiles me lisent, doivent s'attendre à une déflagration implosive de toute cette économie mondialisée qui sera, sous peu, rendue à moins que rien.

    Ce seront l'ensemble des monnaies qui seront touchées en raison du nombre incalculable de bulles spéculatives qui ont enflé, centrées majoritairement sur des banques qui furent laissées libres de leurs décisions et de paradis bancaires et fiscaux que tous les décideurs décrient mais qu'aucun ne veut réduire.

    Alors, comment feront ces monnaies pour s'évaluer les unes, les autres?

    Certes, il y a des pays tels que la Chine ou l'Inde qui ont accumulé une importante masse d'or (quand notre ancien Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, dit l'américain, à vendu une partie du nôtre contre des dollars qui ne valaient déjà plus rien), mais même de remplir les coffres des banques centrales de métaux précieux empêchera-t-il le chaos monétaire?

    L'or lui-même aura-t-il une valeur d'échange lors de cet effondrement?

    C'est pourquoi il me paraît évident que le commerce international sera largement immobilisé pour une période ne pouvant être conjecturée: les banques disparues ou nationalisées par des états en grandes faiblesses, les bourses revenues à des valeurs du plus d'un siècle passée et toutes les monnaies sans valeur relatives aux autres monnaies, pas grand chose pourra soutenir un transport maritime et aérien n'ayant plus que très peu de clients.

    Les notions d'inflation et de déflation pourraient même n'être que de peu d'intérêt.

    Les seules valeurs auxquelles pourraient prétendre chaque nation seront celles de leurs patrimoines agricoles, industriels et intellectuels.

    Je vous conseillerais, ainsi, cher lecteur, de ne partir, pour les prochaines vacances, que dans des pays pas trop éloignés du vôtre, voire même, par prudence, de ne pas trop vous éloigner de votre habitation.

    Parce que cette interruption des transports pourrait générer une paralysie de nos importations en carburant.

    Et que cette faillite universelle peut survenir n'importe quand, le système économique mondial pouvant, toutefois, tenir quelques mois encore.

    Nous devrons faire face à d'autres difficultés et il en est une qui, bien que discrète, n'en est pas moins redoutable.

    Que ce soit chez nos décideurs et gouvernants ou dans l'ensemble de la population, un déficit de maturité psychologique, ainsi que culturel et conceptuel grave, multifactoriel, s'est mis progressivement en place depuis bon nombre de décennies.

    Tout ce qui, de près ou de loin, peut ressembler à des concepts et idées un tant soit peu complexes sont rejetés, parfois avec violence, d'autres fois silence.

    Lorsque surviennent des époques telle que celle que nous vivrons sous peu, c'est l'adaptabilité de chacun et, dès lors, celle de l'ensemble de la population qui compte.

    Or, nous nous retrouverons devant des difficultés telles et elles seront à ce point inédites que ce sera à chacun d'entre-nous de faire preuve de cette adaptabilité nécessaire.

    Mais cette faiblesse, cette médiocrité de notre époque tend à réduire les capacités d’abstraction de chacun et c'est l'aristocratie d'argent ainsi que ceux les accompagnant au sein de cette doxa minimaliste, personnel politique et journalistes en vu, qui paraissent être les plus atteint de cette indolence doctrinale.

    Les commentateurs télévisuels et radiophoniques nous en fournissent tous les jours le triste exemple où, à une grande ignorance, se conjugue l'arrogance et l'outrecuidance lorsqu'ils se retrouvent au-devant d'une personnalité dont la pensée dépasse, si facilement, leurs capacités d'abstractions.

    Il est vrai que la télévision désorganise, avec le temps, le narcissisme de la personne la plus raisonnable (celle-ci sait la caméra être un miroir dont elle ne reçoit aucun reflet mais qui se divulgue sur une myriade de lucarnes en autant de fragments d'images invisibles, ne prenant vie que devant des téléspectateurs eux-mêmes ignorés).

    Cette déculturation, doublée d'une culpabilité toujours présente, héritage  dû aux deux guerres mondiales, ceci amplifiée par une manipulation culturelle étasunienne continue datant des années cinquante a provoqué une ankylose de l'envie du savoir et de la connaissance.

    L'Europe de l'ouest et l'Amérique du nord en sont les plus touchées parce qu'ils ont régressé quand  tous les autres ont progressé.

    C'est pourquoi je crains qu'il ne nous faille quelque temps, avant que des personnels qualifiés puissent prendre la relève d'un pouvoir qui sera parti à vau l'eau.

    C'est pourquoi je crains aussi et surtout des réactions violentes là où cette déculturation est la plus importante.

    C'est pourquoi, amis lecteurs, je vous ai également donné ces quelques conseils que vous pouvez trouver dans le texte précédent.

    Ceux qui, par désinvolture et dédain, sont appelés les bobos et qui, aujourd'hui, s'approprient ce terme dans ce processus naturel de reconnaissance et de différentiation  d'un mot d'abord empreint du mépris du réactionnaire et/ou raciste pour ensuite être adopté par ceux-là même pour qui c'était une injure (comme il en est pour celui de Kanak), ce seront ces bobos, donc, la nouvelle élite montante, à qui reviendra la difficile tâche de prendre et d'apprendre une gouvernance dont l'état, à ce moment là, pourrait se trouver entre une déliquescence avancée et une efficacité toute relative (toujours possible).

    Quoi qu'il en soit, cet ensemble informel fait d'individualités divers a de trait marquant et partagé cette nécessité, ce besoin de culture et de savoir qui manque cruellement ailleurs.

    Parce que se confrontant aujourd'hui à des contradictions sociales importantes ("La république bobo" de Laure Watrin & Thomas Legrand), de nature inventive, cette unité d'affinités collective, venant d'origines professionnelles, culturelles et d'échelles sociales variées est, surtout en France (Emmanuel Todd), la seule réelle puissance pouvant remplacer nos élites du temps en fin de course et gérer cet immense chantier que sera la refondation d'une société pérenne sur des bases démocratiques convenables.

    N'oublions pas le paradoxe qu'est l'économie qui est qu'elle ne se développe véritablement qu'une fois que l'ensemble les organisations, sociétés d'état et infrastructures nécessaires sont mises en place, que l'efficacité économique est donc la résultante de décisions politiques prises en amont, d'abord et avant toute chose pour que se mette en place le bon fonctionnement de la société.

    Cette bonne économie est donc une nécessité absolue pour toute société mais se doit d'être pensée comme faisant parti d'un ensemble dont la société est le centre, c'est là son paradoxe et la difficulté de sa mise en place: elle doit être pensée comme étant le résultat d'une bonne politique et, en même temps, être l'outil nécessaire pour mener toute bonne politique, cela comme œuf et poule confondus.

    C'est à la puissance publique, dès lors, de conserver l'entière maîtrise des puissances économiques et il en est de même des forces armées, militaires et policières, les trois pôles régaliens.

    Il est à noter l'affaiblissement déconcertant que ces dernières ont subit au moment même où, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières, surgissent déjà d'intenses tensions (les événements ukrainiens n'étant là que des peccadilles).

    L'accroissement des voles avec arme et/ou violence dans de petites boutiques de quartier montrent, ainsi, autant la pauvreté de jugeote de nos bandits de grands chemins que la monté de la sotte et dangereuse agressivité d'une population pauvre de raison et d'argent, ce n'est pas dans les petits commerces que se trouve la moindre valeur.

    Les conflits maliens et centrafricains nous montrent également, de par la totale indigence de notre armée et en raison de la nécessité absolue, pour l'armée française, la première d'Europe, rappelons-le (qu'en est-il pour nos voisins?), d'agir pour protéger nos intérêts méditerranéens, combien furent, pour le moins, inconséquents nos dirigeants des dix années passés.

    L'affaiblissement de la science et de l'université européenne et, dès lors, française, est tout autant débilitant pour notre pays.

    Surtout, c'est l'amoindrissement collective des connaissances et instructions qui pose la plus claire des questions.

    Toutefois, la question reste entière de savoir si il faut choisir entre un peuple instruit découvrant sa pleine liberté de conscience et son indépendance d'esprit, toujours complexe à gouverner, ou un peuple ignorant facile à manœuvré mais toujours prompt à adopter une idéologie simpliste pouvant se révéler d'une immense dangerosité.

    En ce choix, ne serait-ce pas dans la solution la plus complexe qui, à terme, ne se révèlerait pas la plus facile à vivre et qui, aujourd'hui, nous aurait permis d'éviter nos infinies difficultés économiques?

    La situation déplorable de l'économie globalisée ne viendrait-elle pas, justement, de la sottise de nos élites globalisées?

     

     

    THEURIC

  • Effets de la crise qui vient et quelques conseils.

    Et voilà, nous sommes arrivés en fin de course, notre pays et le monde sont ruinés même si nous avons encore l'impression que tout va bien et les bourses resplendissantes.

    Une idéologie, le néolibéralisme, une union, l'Union-Européenne, un pays central dans cette union, l'Allemagne, une monnaie, l'euro, un empire finissant, les États-Unis-d'Amérique et surtout, surtout, la bêtise crasse, l'incompétence, la veulerie, l'égoïsme, le lucre d'une si grande, si large part de nos décideurs des administrations, de la politique, des banques et autres fonds d'investissement, des journalistes en vu et de tous leurs sous-fifres nous ont tous ruiné.

    Je me dois de souligner que le gouvernement de la France est de moins en moins une démocratie mais que nous semblons être sous le joug mou d'un totalitarisme d'opérette bâtie sur une V° République qui fut l'erreur magistrale de De Gaulle, progressivement pervertie par nombre de gens choisis pour leur obéissance servile.

    Cette déjà pauvre démocratie se trouve maintenant entièrement aux mains d'une ploutocratie soumise aux étasuniens, trouillarde et sotte haïssant et le peuple, et leur pays.

    Il est ainsi inutile et même contre-productif de taper sur notre Président de la République qui n'est aujourd'hui que le paravent bouc-émissaire de ces ploutocrates prenant leurs ordres aux Amériques et en Allemagne.

    Cette alliance obligée d'avec des néonazis ukrainiens que l'Europe à conclu sur ordre des U.S.A. nous montre que c'est l'ensemble des pays de l'U.E. qui ont définitivement quitté l'idée même de démocratie, bien qu'ils puissent tous en avoir le mot en bouche.

    Ne serait-ce donc le vrai visage étasunien?

    Ainsi, n'allez pas dire que la démocratie serait le réel le discours tenu par Madame Le Pen, elle qui ne paraît ne sembler n'être qu'un agent de contrôle empressé dont le rôle pourrait consister, justement, à reprendre les discours de tous les partis politique de quelque radicalité que ce soit.

    Cela se ferait-il pour les empêcher de pouvoir s'exprimer en donnant l'illusion que ce ne sont que des discours d'une droite de la droite de la droite de la droite de la droite...?

    Ainsi dit-elle une chose aujourd'hui quand, hier, elle exprimait l'idée totalement inverse.....

    Pourrions-nous considérer tout cela comme un virage à la droite extrême de l'Union-Européenne et de notre ploutocratie nationale?

    L'Ukraine en ferait-il foi?

    U.E., F.N., ...et... U.M.P. seraient-ils de même combat?

    La notion d'extrême droite serait-elle relative à la situation politique du moment?

    Combien reste-t-il de gens sérieux hormis, en politique, Monsieur Mélenchon et son Parti de Gauche, Monsieur Dupont-Aignan et Debout la République à droite, Monsieur Asselineau et l'Union Populaire Républicaine à gauche et à droite, quelque économistes, des journalistes qui se taisent au risque du chômage, de banquiers à la retraite... et, contre toute attente, peut-être, de notre Président de la République, bien mal entouré de ces représentants sensément de gauche englués, flétris par leur bienpensance et par des décennies de propagandes médiatiques et intellectuelles qu'ils subirent et firent subir par de continuels bourrages de crânes...?

    Il y a peu, ces peu sérieux y croyaient encore, qu'en est-il aujourd'hui?

    Non, Monsieur le Président, le néolibéralisme n'existe plus et n'a même jamais été qu'un songe.

    Mais le pire ce sont tous ces décideurs perdus de ne savoir que faire, se jetant dans les bras de celui qui a un semblant de début d'idée..., du moment qu'il ne remette pas en cause ni l'euro, ni l'Union-Européenne.

    Vœux pieux mais impossibles: l'euro et l'U.E. sont tous deux moribonds.

    Dès lors, ami lecteur, si cela peut vous rassurer, nous ne sommes pas les seuls en union-Européenne, loin de là, à être aujourd'hui ainsi ruinés et rares seront les pays qui, dans peu de temps, en Europe et même ailleurs, ne se retrouveront pas dans des difficultés économiques dantesques, gigantesques, pire que présentement.

    Au-moins ces difficultés nous débarrassera-t-il de ces descendants décatis des bourgeois-capitalistes d'hier.

    Quand aux U.S.A., le peuple y vivra la pire période de son histoire d'avoir trop écouter ces sirènes qui chantaient la richesse et qui l'ont ruiné.

    Dans ce pays, tout pourrait y être envisageable, coup d'état, militaire ou non, totale désagrégation, guerre civile, sécession, absorption de certains états par le Mexique et/ou le Canada ou, pourquoi pas, mise en place d'un régime communiste...

    L'Allemagne, également, est bien plus malade que ses dirigeants et son peuple l'envisagent, sans or ou presque, avec une agriculture trop intensive, une industrie qu'elle s'est empressée de placer dans les ex-pays de l'est en se désindustrialisant, des banques plus fragilisées encore qu'en Europe du Sud et en France, elle pourrait bien suivre les Amériques dans les enfers en ayant le sentiment que ce serait nous qui la tirerions vers le bas.

    L'Angleterre n'est pas mieux lotie et son futur est assez simple à percevoir, plus de bourse, plus d'Angleterre.

    Elle ne pourra rien faire d'autre que de se  tourner résolument vers la France, ne serait-ce que pour ne pas mourir de faim, son seul atout est sa famille royale qui sera contrainte et forcée de diriger le pays, ses élites politiques étant majoritairement des fondamentalistes néolibéraux.

    Son virage de réindustrialisation a été pris trop tardivement en conservant,  toujours, la doxa néolibérale et, comme l'Allemagne, garde des liens bien trop puissants avec les U.S.A..

    Sa mono-industrie boursière est nouée à Wall Street en un nœud gordien, si ce nœud est tranché, et ce nœud sera tranché, ce sera le pays tout entier qui sombrera, seules les cordes devenues ténues et allant en s'effilochant de la bourse permettent à cette nation d'encore subsister.

     

    Il faut bien comprendre qu'en France ce sera la société toute entière qui sera désorganisée, la capacité de riposte gouvernementale ou son remplacement dépendra de notre Président de la République, de sa compréhension de la situation, de sa dose de dogmatisme et de sa vitesse, rigueur et vigueur de réaction.

    Dans les premiers temps nous pourrons voir s'affoler l'ensemble des auxiliaires du néolibéralisme américanolâtres et fanatiques, ils diront et feront n'importe quoi en un délire grandissant au fur et à mesure que l'économie mondiale et celle des U.S.A. s'annihileront: journalistes affolés de la bienpensance médiatique, économistes perdus sans leur doxa néolibérale, hommes et femmes politiques effarés, égarés dans un discours qui ne voudra plus rien dire, Patrons du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F. hystérique qui verront s'envoler leurs puissances et leurs richesses...

    Quand chacun d'entre eux ne seraient pas pétrifiés, atterrés, sidérés en un effet semblable à un stress post-traumatique.

    Ils auront tous le sentiment de ne plus servir à rien, en cela ils pourraient devenir dangereux.

    Quoi qu'il en soit, nous assisterons à cette vacuité grandissante.

    Pendant ce temps là l'Union-Européenne se videra de sa substance, chaque état reprenant ses droits, non pas par plaisir mais juste par esprit de survie, il faudra que chaque gouvernement commence par nationaliser ses banques et ses dernières industries faillies ou il sera renversé.

    Les pays des anciens empires centraux resteront peut-être dans l'euro mais n'est pas sûr que l'Allemagne supportera longtemps une Europe du Sud, une France et une Angleterre vidés de leurs richesses.

    Cela ne m'étonnerais donc pas qu'elle  nous aide à reprendre nos monnaies respectives et nous montre d'un doigt condescendant la porte de sortie de l'union.

    Ce sera sont erreur fatale et notre plus grande chance.

    Si elle ne le fait pas, il nous faudra l'y forcer.

    La faillite universelle approche à grand pas.

    Ce sera notre chance, à nous de la saisir.

     

    Ceci dit, voici ces conseils:

    Si vous avez quelque argent devant vous, il vous sera possible d'aller voir des conseillers sérieux qui vous permettront de ne pas trop perdre de vos valeurs et argents, sortez toutefois, immédiatement, de tout placement spéculatif, quel qu'il soit.

    En revanche, ceux qui tirent le diable par la queue, n'ont pas trop le sou ou n'en ont pas du tout, ceux-là se devront de se préparer à biens des difficultés.

    Comme je fais parti de ces peu argentés je me permets de vous donner quelques conseils qui vous serviront à traverser cette épreuve, je l'espère, sans trop de casse.

    D'abord, conservez chez vous quelques centaines d'euros, dans un coin, bien au chaud, cela vous permettra de tenir avec un peu de liquide le temps que l'état nationalise les banques ruinées et que vous puissiez retirer un peu d'argent.

    Si le gouvernement ne fait pas cela rapidement, alors, quoi qu'il en sera, pauvre de nous.

    Comptez de trois semaines à un mois.

    Il vous faut aussi une réserve de nourriture suffisante pour le même laps de temps, remplissez les placards et les congélateurs.

    Faites des réserves de produits d'entretien, de shampoing, de savons, d'éponge, de batterie de téléphone, d'ampoules, de piles, de papier, d'enveloppe et de toutes ces petites choses qui s'usent régulièrement et  donc nous avons tous besoin, pour tout cela, comptez des réserves pour un ans.

    Soit le temps qu'il faudra pour que des usines pour ces chimies et petits objets pas trop compliquées à fabriquer soient rebâties et misent en marche.

    Conservez également de petites ou grandes choses pour le troc, papier, stylo, vêtement,...,..., n'importe quoi de nécessaire que vous puissiez échanger.

    Si vous avez un magasin, faites des stocks et si vous le pouvez, suivant ce que vous vendez, comptez plusieurs années, l'informatique, les plastiques, les tissus, les papiers et les métaux seront les plus recherchés.

    Il serait possible mais pas certain, les banques et assurances ayant failli, que les crédits soient suspendus, ne comptez tout de même pas là-dessus.

    Les jeunes qui ont reçu une formation de comptable, de commercial, de banquier et d'autres de ce type devrons s'attendre à changer de métier, en effet, les métiers de vente et d'argent vont tous peu ou prou disparaître, à l'exemple de l'immobilier qui, depuis trois décennies, au moins, s'est installé sur une bulle immobilière qui n'attend que l'explosion de la bulle du dollar pour exploser aussi en accompagnement des banques.

    En revanche, tous ceux qui ont reçu une formation manuelle de haute qualification, d'ingénierie, d'architecture..., voire ceux qui ont étudié les science ou la littérature par exemple..., en bac plus tant, seront, avec le temps, de plus en plus courtisés quand ce ne sera pas d'eux-mêmes qu'ils prendront les choses en main.

    (Il en faudra de l'imagination pour rouvrir des mines et en extraire minerais et charbon en préservant l'environnement, réindustrialiser le pays avec un minimum de pollution, explorer de nouvelles façon de produire de l'énergie, parce que l'effondrement de l'économie-monde sera aussi celui du commerce international et que le carburant viendra sûrement à manquer.)

    Les personnes qualifiées au chômage seront  également demandés, réclamées, même.

    Les retraités risqueraient bien d'être appelés à la rescousse pour former de métiers oubliés mais nécessaires cette immensité de jeunes et de moins jeunes qui n'aurons aucune réelle qualification.

    Il faudra que chacun prenne les affaires en main de manière aussi bien individuel que collectif, l'entraide se devra d'être centrale.

    Surtout, nous devrons profiter de cette remise à plat de toute notre industrie pour repenser chacune de nos approches en en étudiant tous ses aspects bénéfique et néfastes.

    L'agriculture sera aussi touchée, ne serait-ce qu'en raison d'une diminution, voire d'une disparition des produits phytosanitaires.

    Toujours, en effet, la question de ce qui se produit en France et dans les proches pays.

    Nous risquons d'avoir  une agriculture bio contrainte et forcée avec des hectares de sol délavés d'avoir été de trop traités, trop peu productifs.

    Le problème en sera la baisse de production et, dès lors, la hausse du prix de la nourriture.

    Le défrichage s'avèrera nécessaire.

    Le manque de carburant sera là encore crucial, autant pour les machines agricoles que pour le transport, les trois grandes agglomérations, Paris, Marseille, Lyon, seront touchées par une diminution de l'arrivée de nourriture et pourquoi pas d'une disette pour les plus pauvres.

    Faudra-t-il aménager des trains  voyageurs, voire des T.G.V.s pour remplacer la myriade de camions qui ne pourront plus rouler?

    Serons-nous contraint à un retour de certains travaux agricoles manuels?

    Ce manque de carburant génèrera la ruine d'un certain nombre de grands magasins et le retour des boutiques de centre-ville.

    Mais pour tout cela, là encore, il faut du temps de mise en place.

    Les deux composantes centrales de notre proche futur, liées l'une à l'autre, seront, dès que l'effondrement de l'économie-monde sera patent, la désorganisation de notre pays et la débandade de nos élites et décideurs.

    De l'ensemble du personnel politique, il y aura deux type de réactions possibles, soit une compréhension plus ou moins rapide de la situation réelle, soit la continuation du déni et rejet de la-dite situation, je crains que ces derniers seront largement majoritaires.

    C'est pourquoi je pense que nous ferons face  à une désorganisation administrative et  sociale de notre société.

    De plus, dès lors que le pouvoir politique se décidera à réagir , il lui faudra faire le ménage du personnel le plus incompétent, ce sera une majorité de la haute  administration et P.D.G. des services publique, privatisés ou pas, qu'il faudra remplacer ou mettre  sous contrôle.

    Cette catastrophe qui vient est, en réalité, notre plus belle chance, même si nous devrons traverser une période difficile et  compliquée.

    La comprendre est d'importance, s'y préparer aussi.

     

     

    THEURIC