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La basse-court et autres (dé)notes...

Il y a tant d'américanolâtrie en France et en Union-Européenne que si les américains avaient une plume dans le cul, beaucoup de français et d'européens s'y planteraient un plumeau.

Çà ferait une belle une basse-court.

Cot, cot, cot, où se trouve les renards?

 

Les chinois et les allemands devraient se méfier, chaque fois que notre pays se découvre un modèle, celui-ci trouve le moyen d'être ruiné ou proche de l'être.

Les exemples sont nombreux, la Hollande, l'Angleterre, l'Irlande, l'Islande, le Japon, les États-Unis-d'Amérique, la Corée-du-Sud (tiens, celui-là tient le coup)... etc...

C'est bizarre tout de même que nos gourous de l'économie aient ce génie de repérer les nations les plus fragiles et, surtout, de nous les servir en exemple.

(Je viens d'apprendre qu'il y a eu une sorte de coup d'état des partis de gouvernement en Suède, ce pays qui était, parait-il, un parangon de vertu démocratique.

Encore un modèle de perdu, zut alors!)

 

Beaucoup de nos sportifs sont noirs, est-ce parce qu'ils sont bons en sport ou pour que la France ressemble aux États-Unis?

 

La police française porte une casquette à la place du képi, qu'elle est laide!

Que ne ferait-on pas pour devenir le cinquante-et-unième état des États-Unis-d'Amérique?

 

Notre gouvernement n'a que deux solutions:

-soit obéir aux désidératas de la ploutocratie internationale, étasunienne et allemande:

-soit lui désobéir et dire adieu à l'Union-Européenne et à l'économie néolibérale mondialisée.

Mais en ce cas, malheur par qui le scandale arrive!

La Grèce nous a précédé en n'ayant même pas le temps de détruire l'U.E., les U.S.A. s'en chargent très bien aujourd'hui et il n'y aura pas que ces deux unions qui seront ruinés, mais elles disparaitront.

 

Il est imbécile de vouloir manipuler un peuple dans l'affolement et la précipitation, quels qu'en soit les raisons, cela génère souvent des effets contraires.

La patience et la subtilité, en ces choses et en d'autres, sont de bonnes politiques.

Laissons le temps au temps!

 

Les États-Unis-d'Amérique haïssent l'Europe, et plus les pays ont fourni d'immigrants, plus ils sont haïs.

En France, jusqu'à que nous soyons ruinés par la doxa de la concurrence libre et non faussée, il y faisait bon vivre, à quoi bon s'installer ailleurs où les pâturages sont moins vert?

 

Le traité de Verdun en 843 partagea l'empire Franc en trois parties:

-La Francie Occidentale qui deviendra la France;

-La Lotharingie qui deviendra la Lorraine;

-La Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire-Romain-Germanique puis l'Allemagne.

Depuis, le fantasme inconscient fut de recréer cet ancien Empire Franc.

Cela ne nous rajeunit pas, non?

 

Ah, l'Empire Romain, tellement rêvé que les U.S.A. surent en prendre le modèle, à tout point de vu.

L'Europe y joue le rôle de la Grèce antique et les pays d'Amérique -du-Sud, celui de la Gaule.

Mais eux n'ont pas de Pape pour remplacer l'empereur, ou leur président en tant qu'empereur électif.

Mais ils surent, en revanche, les éliminer, de leurs présidents les plus gênants, tout comme le firent les romains.

Mais où se trouve Byzance?

 

Si nous suivons l'idée de ce qui est écrit dans la Bible, tous les pays et les villes où se sont bâties des tours de Babel seraient un jour anéanties.

Aujourd'hui nous appelons cela des grattes-ciel.

Hi, hi, hi, hi, hi, ça chatouille...

 

Les journalistes télévisuels aiment et adorent les représentants du Front-National.

Chacun a les amours qu'il peut.

 

Notre cher Monsieur Juncker, président de l'Union-Européenne est d'un humour irrésistible et n'a pu s'empêcher de laisser cette petite phrase à la postérité:

"Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens."

Est-ce une honnêteté foncière, de la vantardise, de l'inconséquence ou de l'inconscience?

Certes, il faut choisir les plus inconsistants pour ce poste, mais là, c'est de la gourmandise.

 

J'aime la règle de trois, enfant je l'avais apprise dans toute sa complexité, j'en ai depuis oublié beaucoup.

Elle est, entre-autre, utile pour calculer les pourcentages.

Ceux liés à la sécurité routière sont ainsi intéressants, surtout celui concernant le nombre de morts dû aux accidents de la route.

Pour faire ce calcul, c'est très simple, on prend le nombre de mort à une année donnée, ici en 2014, il y en a eu environ 3478.

Environ parce que un mort sur la route se comptabilise après un mois d'attente, le nombre exacte se saura fin Janvier 2015 (tiens, c'est vrai, nous y sommes).

Ce nombre de 3478, allez, disons 3 480, il sera tout rond comme ça, donc, de ce 3480, nous le divisons par le nombre d'habitant dans notre beau pays, soit 66 317 994, arrondissons, là encore, à 66 318 000, une naissance de plus ou de moins, personne n'y verra que du feu.

Cela donne: 3 480 / 66 318 000 = 0,0000525.

Puis il n'y a plus qu'à multiplier le résultat par 100.

Ce qui donne: 0,0000525 x 100 = 0,00525 % de morts sur l'ensemble de la population française.

C'est tout bête, non?

Faisons le même calcul pour savoir ce que représente, allez, disons 15 % de mort de plus sur la route sur une année, en partant de ce nombre de 3480.

Et nous entendrions moult cris et pleurs dans nos médiats, nous les verrions même trépigner de résignation dépités de notre manque de sens civique à tous, snif, j'en ai déjà la larme à l’œil.

Là, le calcul est encore plus ballot à faire, il suffit de multiplier 3480 par 15, puis de le diviser par 100.

Alors, 3480 x 15 = 52 200 / 100 = 522 morts de plus en France.

Si nous additionnons le nombre de mort en 2014, 3480 et notre présupposé augmentation, 522:

3480 + 522 = 4002 morts présupposés, à comparer au nombre d'habitant, soit 66 318 000, plus les cacahouètes dues aux naissances de 2015 (j'aime bien les cacahouète à l'apéro).

Bon, certes, ça fait peut-être beaucoup, mais en proportion, tout de même pas grand chose, et alors, si nous l'évaluons au nombre de mort moyen par journée lors de la guerre 14/18 ou celle de 39/45, là, franchement, ça fait ridicule.

C'est quand même beau les mathématiques, non?

3480 morts pour une population de 66 318 000, presque autant de chance que de gagner au loto.

Eh, eh, là on inverse le calcul: 66 318 000 / 3480 = 19 056, 8966, cela fait que chacun d'entre nous avait eu une chance sur 19 057 d'avoir eu un accident en 2014.

Au tirage comme au grattage, croisons des doigts pour que cela ne nous arrive pas.

C'est vrai, quoi, c'est pas pour ça qu'il faut rouler comme des crétins, nous pourrions nous retrouver face à face!

 

Nous vivons une époque formidable.

Seule l'effondrement des bourses sonnera le glas de l'économie mondiale mais tout est fait pour en retarder l'échéance.

Pendant ce temps là l'économie réelle se désagrège mollement dans tous les pays, il faut être sot pour ne regarder que ce qu'il se passe en France, partout ailleurs c'est la même chose, en Asie, dans les Amériques, en Afrique, en Océanie, seul le continent Antarctique n'est pas concerné, la glace, ça jette un froid et refroidit les ardeurs...

Jusqu'à présent cette désintégration lente renforçait chaque fois Wall Street.

Mais bon, cela durera qu'un temps.

En fait, tout ça pourrait être comparé à une maison qui se désagrègerait déjà toute seule et serait prête à s'écrouler.

Des travaux y sont effectués, mais à chaque fois cela ne fait qu'en affaiblir les murs.

Sur le toit plus que poreux (Wall Street et les autres bourses) y sont rajouté tous les gravas, des tonnes et des tonnes de gravas, provenant de ces travaux.

Alors nous, qui sommes dedans, nous entendons la maison qui grince sans nous affoler, en croyant que ce sont des oiseaux qui chantent.

Nous voyons bien que des morceaux de plafond et de mur, parfois très gros, tombent de temps en temps et de plus en plus souvent, et nous nous disons que, décidément, il faut continuer à les faire, ces travaux.

Et plus des fragments de mur et de plafond dégringolent, plus nous nous efforçons, hardiment, de faire ces travaux qui ne font qu'affaiblir encore et encore cette maison.

Tout en retirant les étais qui soutenaient le peu qui résistait encore à cette destruction...

Et les autres couillons qui croient que c'est en montant sur le toit de cette bicoque qu'ils éviterons son effondrement, et en plus, ils dansent dessus.

J'ai l'impression qu'ils tomberont de haut...

"Eh, les amis, mettez vos casques, ou mieux, allons dans la cave!"

 

Il est des expressions que j'aime bien.

Faire des plans sur la comète, par exemple.

J'imagine le gugusse avec son mètre et sa craie, tout encaparaçonné de son scaphandre, en train de tracer des lignes sur son petit bout de roche.

A quelque chose près, je ressens la même chose quand j'entends tel spécialiste, ou mieux, tel homme politique nous expliquant, doctement, comme quoi les décisions économiques donneront des résultats d'ici 2016 ou 2018, ou même, seront prisent à cette date.

Laissons à chacun sa comète, non?

 

Ah les enfants, tous des graines de voyous.

Il n'est qu'à voir, déjà qu'à huit ans certains se rebellent contre l'état:

"Nan, J'veux pas être Charlie, j'mappelle Tartempion, na!

Et pis j'connais pas m'sieur Chalie!"

Non mais, et puis quoi encore, pour qui qui y's'prend, ce morveux, j'te l'envérait au bagne, celui-là, celui d'Cayenne que veut rouvrir l'père Dupont-Aignan, et pendu par les pieds, en plus, il pourra toujours faire du stop pour aller à Kourou ou bouffer du poivre.

Non mais...

 

Attention, noir, si on frappe un juif, tu es derrière!

Attention, juif, si on frappe un noir, tu es derrière!

 

La langue anglaise, voilà une fadaise.

Mais que cela fait bien, fait chic, fait intelligent de jeter allègrement, en parlant couramment de la sienne de langue, quelques vocables bien sentis du verbe de Bush, ce génie des States faute des Carpates.

L'esclave use et abuse toujours du verbe de son maître même piètre.

Non?

 

Un p'tit banquier qui surgit lors de la nuit,

Et qui veut escroquer le gogo...

Son nom, il le signe de la pointe de son stylo,

D'un € qui veut dire euro.

Euro, euro, banquier rusé qui fait sa loi,

Euro, euro, vainqueur tu n'l'est pas tant que ça.

Euro, euro, euro, euro, euro, euro, euro euro, euro, euro, euro, euro!

(Ouf, ça se fini, il y en a, vraiment, qui se répètent!)

Burp, je viens de le faire, le rot.

 

 

THEURIC

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