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Visite protocolaire et élections...

Je passe rapidement sur les pigeons qui vont voter F.N. sans se rendre compte que c’est le dernier rempart de l’Union-Européenne dressé contre la volonté du peuple:
” ………………………
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
…………………….”
Disait le renard au corbeau de la fable.

beaucoup croient que c'est la solution, mais si nous évaluons les différents discours, dans le proche passé et au présent, nous pouvons comprendre combien ce parti ne fait qu'embrouiller son monde:

Comment peut-on être pour la démocratie et contre l'euro et l'Union-Européenne sans aborder le moins du monde, dans son programme officiel, l'article 50 de la constitution européenne qui permet d'en sortir.

Il est facile de porter toute la responsabilité de nos malheurs sur les musulmans, cela permet de détourner les regards des véritables responsables de nos difficultés actuelles, nos banquiers et nos financiers, c'est une ruse vieille comme le monde.

 

Parlons plutôt de choses importantes:

Voilà, nous y sommes, Monsieur hollande, après avoir, à demi mot, donné son blanc-seing au premier ministre grecque, amène Madame Merkel rendre visite à Monsieur Poutine, en passant, auparavant, par l’Ukraine, histoire de brouiller un peu les pistes.

Monsieur Poutine lui confirmera sa discrète aide indéfectible à la Grèce et mettra dans les mains de Madame Merkel la situation du proche futur de son pays et d'elle-même: la partition nord/sud de l’union, le recul de la position germanique ou la désintégration de l’U.E..

En lui laissant le libre choix mais aucun ne lui sied.

La décision de la B.C.E. met en effet à mal l’Union-Européenne, à l’exemple de la Grèce où son gouvernement n’a plus d’autre choix que de réussir ou de laisser mettre en place une mole dictature de droite, sous quelque forme que ce soit, un retour des colonels, quoi.

Mais il me semble que c’était à s’y attendre, Monsieur Sapir avait envisagé la forte probabilité que la Banque Centrale européenne coupe les ponts de l'euro avec ce pays en menaçant de ruiner ses banques.

Il est à envisager que le gouvernement grecque l'avait prévu avant même d'avoir été élu en en ayant imaginé les réponses les plus efficaces.

L’action étasunienne est aussi intéressante, en effet, que Monsieur Obama intervienne comme il le fit pour défendre de la sorte les décisions du gouvernement grecque contre l'Allemagne et la banque centrale européenne montre autant ses craintes que la faiblesse tragique des U.S.A.: son équipe craint que cela n'entraine la disparition de la monnaie euro.

Monsieur Sapir, là encore, nous l’avait très bien montré lorsque qu’il expliquait que l’euro n'est plus que le dernier rempart du dollar contre les spéculateurs.

Il fut un temps ou les Amériques n’aurait même pas eu besoin de s’adresser ainsi, par médiats interposés, à un pays soumis, le simple froncement des sourcils auraient suffi.

Nous pouvons voir là la disparition, par l’exemple, de la puissance étasunienne et l’indépendance politique que prennent les états de l’union.

Mais la Germanie peut-elle agir autrement qu’elle ne l'a fait?

N'est-elle pas trop piégée par une doxa exigeante d'une monnaie forte et puissance, d'un euro-mark indépassable?

Irions-nous vers un éclatement concerté de l’euro, voire de l’Union-Européenne ou un délitement continue tel que cela a déjà commencé?

Les nouvelles contraintes politiques, géopolitiques et géostratégiques devant lesquels les divers composants de l’U.E. doivent faire face suivant leurs situations respectives, historiques, populaires et/ou idéologiques, ceci allié à des divergences de vus de plus en plus importantes entre les nations, et ce pour les mêmes raisons, génère un effet centripète d’une puissance incroyable qu’une Union-Européenne, aux institutions rendues savamment inopérantes et aux représentants choisis pour leurs légèretés de l’être, pour ne pas dire leur incompétence, ne peuvent en aucun cas réduire et encore moins réprimer, tous n'ayant plus aucune autorité ni légitimité face aux élus des nations européennes.

Il n’est que les chefs d’état et de gouvernement pour faire survivre cette union tant que ces divers contraintes centripètes n’atteindront pas une certaine importance, que les intérêts de leur différents pays et états ne viennent encore pas trop interférer avec la vulgate néolibérale et l'existence U.E. et euro.

Voilà où nous en sommes et, ce me semble, tout ce jouera lors de cette visite protocolaire que Monsieur Hollande et Madame Merkel rendront à Monsieur Poutine.

Mais quelque soit le choix que fera le gouvernement allemand, il lui faudra, à toute fin, décider entre le nord et le sud de l’Europe, c’est là que sera la réelle alternative, crucial parce que ce sera de cela dont dépendra l’avenir réel de l’Allemagne et de son dynamisme futur...

Parce que l'Union-Européenne, déjà, n'est plus seulement qu'une mauvaise habitude.

 

 

THEURIC

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