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Nouvelle réflexions sur le temps présent.

Le processus de désagrégation économique suis son cours et la politique reprend difficilement ses droits, entre autre en Union-Européenne.

L'économisme échevelé, en une bête blessée à mort, rue et mord quiconque paraît lui barrer la route de sa survie.

L'U.E. en rajoute chaque jour un peu plus pour se faire détester.

Le gouvernement U.S. et Wall Street voient s'agrandir toujours plus le gouffre de leur décrépitude.

Les B.R.I.C.A., souffrant de la faillite mondialisée, commencent à prendre leur place dedans un empire étasunien en déliquescence, comme au Proche-Orient.

Alors, allons y voir.

 

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Deux faits majeurs doivent dorénavant être pris en compte pour celui voulant comprendre la dynamique historique en cours:

-La faiblesse des États-Unis-d'Amérique est aujourd'hui patente et s'accentue continuellement;

-Le système économie globalisé se fragilise au même rythme et s'approche toujours plus de son effondrement.

Les E.U.A. montrent, en effet, depuis le début de la crise ukrainienne (qui était passée rapidement à une guerre civile), puis de la forte prise de position de la Russie en Syrie, qu'ils n'ont plus la puissance nécessaire pour être hégémonique.

Militaire, certes, mais aussi économique et politique, cette faiblesse ne peut qu'être visible pour tous ceux sachant s'écarter de l'américanolâtrie de notre époque.

Pour en comprendre la juste dimension, ici seulement politique, je vous propose l'extrait d'un texte de Dmitri Orlov, traduit de l'anglo-américain puis publié sur le site de Monsieur Berruyer ( http://www.les-crises.fr/lempire-le-plus-bete-du-monde-par-dmitri-orlov/ ) et appuyant mon propos:

"Il est difficile de l’admettre, mais tout semble possible à présent. Ainsi, les États-Unis semblent ne plus avoir la moindre politique étrangère : la Maison Blanche dit une chose, le Département d’État une autre, le Pentagone une troisième ; Samantha Power, à l’ONU, fait sa propre politique étrangère viaP1000621.JPG Twitter, et le sénateur John McCain veut armer les rebelles syriens pour qu’ils descendent les avions russes (Tous les cinq ? Ne sois pas stupide, John !). En réaction face à une telle confusion, les hommes politiques à la botte des États-Unis dans l’Union Européenne commencent à s’agiter de façon incontrôlable et ne respectent plus le scénario, pour la bonne raison que le centre nerveux à Washington ne leur envoie plus de signes cohérents."

Cette confusion du gouvernement étasunien est logique et tient en ce que celui-ci n'a plus, maintenant, ni légitimité, ni pouvoir, puisque lui-même est sous la férule des banques, fonds d'investissement et autre Wall Street.

Cela a conduit, depuis sûrement longtemps, à la perte progressive d'influence et de contrôle du président Obama sur l'ensemble de ses administrations et ministères, chacun prenant son indépendance suivant les seuls intérêts et idéologies des groupes ou des individualités, tout en tentant de prendre l'ascendance sur les autres.

Bien sûr, le dernier bastion, la dernière colonie américaine, l'Union-Européenne, ne peut qu'être perturbé par cet état de fait, d'où la double tentative de domination sur celle-ci, là encore logique, du bureau européen, d'une part, et de L'eurogroupe ainsi que de la B.C.E., tous deux assujettis à l'Allemagne, d'autre part.

Sans compter sur le F.M.I. qui, lui aussi, s'écarte au même rythme de l'autorité U.S..

Il est à noter que la F.E.D., la banque centrale étasunienne, et sa directrice, Madame Yellen, sembleraient, eux aussi, être en proie aux plus grandes confusions, ne sachant plus quelle stratégie adopter pour redresser la déplorable situation de l'économie réelle de leur pays, sachant que plutôt que des 5, 5% de chômeurs annoncés, le chiffre s'établirait, plutôt, entre 13 et 23%, ceci sans considérer la faiblesse des émoluments de ceux ayant un emploi et de la disparition dramatique des usines et fabriques.

Le monceau de crédits de toutes sortes, immobiliers, des producteurs de gaz et pétrole de schiste, aux étudiants, par exemple, accentue cette fragilité, il en est de même de l'immense fabrication de monnaies lui faisant perdre toute valeur, ainsi que des bulles spéculatives boursière, comme celle dite des technologies ou de l'incroyable monté de Wall Street, bien au-delà du ciel, ne pouvant que conduire les U.S.A., à terme, à leur ruine, infailliblement définitive.

Militairement aussi la situation de ce pays est déplorable et l'injection massive d'argent (de singe) dans le complexe militaro-industriel n'y change rien: plusieurs fois la Russie a montré à tous une puissance technologique qui lui est bien supérieur, que ce soit en mer Noire ou en Syrie et, ce, grâce à des crédits infiniment inférieurs.

Tout cela ne pourra qu'avoir des effets centrifuges sur ses états qui, d'une manière ou d'une autre, ne peuvent que prendre leur indépendance du gouvernement fédéral et conduire les U.S.A., soit à leur partition, soit à une guerre civile.

Pour finir sur ce sujet, les tensions dites raciales dont nous avons tous entendu parler dans les médiats, des dissensions religieuses que nous pourrions très bien deviner au regard de cette situation catastrophique, des mouvements ouP1000627.JPG groupuscules politiques plus ou moins séditieux ou révolutionnaires, de droite comme de gauche, que nous pouvons, en toute logique, envisager, la grande quantité d'armes que possède une bonne part de la population, peuvent facilement renforcer le sentiment d'une prochaine disparition des E.U.A. dans la violence.

Ainsi ce géant, le dernier empire et le seul universel, se sera lui-même et de lui-même terrassé par ses propres manquements et folies avant d'avoir pu mettre le feu au monde.

 

L'économie-monde se trouve aussi dans un état déplorable et est aux portes de son anéantissement.

Le déséquilibre grandissant entre la réalité de l'économie mondiale et les surproductions monétaires ainsi que de la monté vertigineuses des bourses montre, à qui le veut, que ce système ne tient plus qu'à un fil, très mince, celui du dollar.

Or, comme nous l'avons vu, ce dernier n'est plus soutenu que par un gouvernement américain vaporeux et une F.E.D. aux abois.

Le-dit dollar est autant la monnaie des échanges commerciaux, de remplacement des monnaies sans valeur dans les pays pauvres, de réserve dans les banques centrales que pour les marchés des changes et financiers.

Autant dire que s'il disparaît, que quand il disparaîtra, d'une manière ou d'une autre, cela ne pourra que produire plus qu'une panique, une réelle, terrible, monstrueuse terreur, même pour ceux qui s'y sont préparés, même dans les états faisant tout pour rompre leurs liens avec lui.

Comme je l'ai déjà raconté dans ce blog, ce sera l'ensemble de la chaîne économique et des échanges internationaux qui s'interrompront pour un temps indéterminé, des extractions minières aux récoltes, du tourisme aux autres expatriations, en passant par les usinages et fabrications, jusqu'aux transports maritimes et aériens, passagers et marchandises.

Que les communications électroniques n'en souffrent pas trop et nous pourrons nous considérer comme chanceux.

Sans compter, là encore, aux infiniment nombreuses bulles spéculatives parsemant le monde, dont celle, chinoise, énorme, immobilière, est la plus connue, et a, cet été, fortement ébranlé l'oligarchie économique internationale, bulles spéculatives qui ne pourront qu'éclater, rajoutant encore de défaillances à cette dévastation.

Et les monnaies, non plus, ne pourront s'échanger puisque leurs valeurs respectives n'auront plus aucun sens et que les organismes sensément prévus pour les évaluer, soit divers fonds spéculatifs et banques, auront disparus ou seront nationalisées.

 

Il faut bien comprendre que les situations nationales et internationales sont mises en place et déterminées par trois type de personnes:

-Celles qui comprennent ce double effondrement futur et agissent et décident en conséquence, comme les dirigeants russes et chinois;

-Celles qui comprennent ce double effondrement futur mais ne peuvent agir et décider que dans un cadre étroit en raison de contraintes liées aux trop proches relations de leur pays d'avec les U.S.A., comme il peut en être de certains chefs d'état de l'Union-Européenne;

-Celles qui, quoi qu'il puisse se passer, ne comprendront ou ne voudront jamais comprendre que nous allons droit vers ce double effondrement futur et qui, contre vents et marrées, persistent et persisteront à agir et décider de manière nuisible pour leur pays et P1000448.JPGleur peuple, soit parce qu'ils ne peuvent pas concevoir, par aveuglements idéologiques, que les U.S.A. et la globalisation économique puissent disparaître d'un coup, soit en raison de leur espérance en des récompenses futurs sonnantes et trébuchantes ou de leur place privilégiée, alliée à leurs désirs de pouvoir, puissance et domination, les déterminent à un même aveuglement, mais, là, maladif, d'asservissement des populations et/ou de gains futurs confortables.

 

Il est à noter qu'en France et sûrement ailleurs en Union-Européenne, divers partis politiques, jeunes pour la plupart, tel que l'U.P.R. et le (M.)P.E.P., font campagne pour que notre nation retrouve sa souveraineté, ceci en quittant définitivement, en toute clarté et logique, le bloc U.S.A./U.E./€./O.T.A.N..

Mais qu'ils ne font jamais, également, du-moins dans leur discours officiel, allusion à la flagrance qu'est cette ruine universelle et disparition de l'empire U.S..

Ce que je comprends fort bien, il serait terriblement difficile de se faire entendre en en mentionnant ne serait-ce que l'éventualité, d'autant plus que cela affecterait gravement leur position et leurs discours, surtout qu'une large partie de la population nie avec, parfois, une farouche vigueur, ne serait-ce que sa possibilité.

Quoi qu'il en soit, ils devraient prendre en compte, maintenant, ce fait manifeste, quitte à le taire, ceci pour réagir au mieux dès l'instant où cela débutera.

La position de Monsieur Mélenchon et de son parti est intéressante.

Lui désir l'épreuve de force avec l'eurogroupe, l'Allemagne et la B.C.E., je lui fait confiance, il la gagnera, si je lui ai donné le surnom de Bulldog n'est pas pour rien, j'ai compris sa pugnacité et sa force de caractère.

Toutefois, j'ai l'impression que lui et son parti n'ont pas compris que l'Union-Européenne et tout ce qui s'y rattache ne peuvent que disparaître en même temps que son créateur U.S. et l'économie-monde, cela en tout état de cause, ce qui ne pourra que les déstabiliser, j'espère le moins longtemps possible pour ensuite absorber ce qu'il restera du P.C.F..

Je passe rapidement sur le sujet Vert/P.S./U.D.I./U.M.P, dit "Les Américains", ils n'ont, pour moi, plus aucune espèce importance, hormis quelque individualités qui sauront rebondir rapidement lorsque la globalisation commencera à décliner, voire, pour certains, réagir avec intelligence et vigueur, les divers verrous dus à ce bloc sus-nommé ayant sauté, ils pourront, tout à loisir, développer leur intelligenceP1000632.JPG politique.

Le F.N. ne peut que retenir un bref instant mon attention.

D'un discours paraissant anti-européen, ce parti et ses adeptes sont, en réalité, viscéralement eurolâtre.

il n'est que de voir les œillades appuyées que Madame le Pen lance au petit père des peuples Juncker ou à Frau Merkel, ou bien de savoir que si Le Pen fifille devient présidente de la république elle ne fera que rediscuter les accords de l'eurogroupe, moins, en somme, que ce que fit Monsieur Tsipras et son gouvernement (nous savons tous à quoi cela a pu aboutir), nous ne pouvons que concevoir que ce mouvement n'est que l'un des chevaux de Troie à la solde des eurolâtres et américanolâtres.

La visite de sa présidente aux États-Unis-d'Amérique, à un gala donné par les puissances d'argent de là-bas en son honneur, comme étant la femme la plus importante de l'année pour la France et l'Europe, est également la preuve que ce parti ne mange pas seulement aux râteliers de l'eurogroupe mais aussi à ceux de l'empire U.S..

Il est des traitrises qui ne s'oublient pas!

Tout comme celle perpétuée par Monsieur Sarkozy, lorsqu'il avait vendu l'or de la patrie au même empire, à un prix défiant toute concurrence.

Mais lui, au moins, ne faisait pas preuve d'un tel double discours.

Passons, là encore, le M.E.D.E.F., la C.F.D.T., comme n'ayant, non plus, aucune importance, ils seront, comme d'autres, balayés par cette prochaine déferlante.

Les journalistes en vu dans les médiats officiels seront rapidement remplacés par des gens plus capables, sauf, peut-être, Lise Lucet, d'une certaine intelligence et finesse, si elle sait retourner à temps sa veste.

 

J'ai déjà évoqué les tensions futures qui ne pourrons que se produire entre l'Inde et la Chine.

Ces deux géants, en puissants voisins se toisant dans les hauteurs de l'Himalaya, ne se sont alliés, pour l'instant, au sein des B.R.I.C.A. que pour limiter le pouvoir, devenu de seul nuisance, des États-Unis-d'Amérique.

Leur gouvernement subiront les foudres de leurs populations lorsqu'elle sentiront se retirer sous leurs pieds leur rêve occidental de classe-moyenne et de consommation de masse.

Là se trouve, comme je l'ai déjà écrit, le plus grand danger de notre futur, et non pas sur la cote est de la Méditerranée: Monsieur Poutine et son équipe y veille aux grains.

Pour la Russie, les enjeux, à court terme, sont clairs, voire évidents, écarter la menace étasunienne, apaiser tout le pourtour méditerranéen et le canal de Suez, pouvoir vivre, même chichement, en autarcie lors de l'effondrement fatidique, se rapprocher dP1000430.JPGe l'Europe méditerranéenne et de l'Angleterre et récupérer l'Ukraine, ce programme est dès maintenant sur le point de prendre corps et de bientôt s'achever.

Le Brésil et l'Afrique-du-Sud, chacun dans son continent, auront sûrement la même tentation de dominer sa région, d'y être Amérique chez soi.

L'appel possible à l'Europe, plus précisément à la France, voire à l'Angleterre, par divers pays africains, pourrait dès-lors créer de vives tensions avec l'Afrique-du-Sud, cet appel pouvant survenir en raison d'une certaine agressivité sud-africaine.

De même, il pourrait survenir d'autres tensions aux portes de l'Amérique-du-Sud de part la position géostratégique centrale des Antilles françaises et Anglaises, quasiment en face au Canal de Panama.

L'affection véritable, pas seulement artistique, que la France et le Portugal portent pour le Brésil, je ne sais si il est réciproque, peut les adoucir, d'autant plus que l'existence des fusées Ariane en Guyane pourrait permettre un rapprochement scientifique et technologique plus que bénéfique entre, d'un coté, cet arc atlantico-méditerranéen, de la Grande-Bretagne à la Grèce, dont je vous ai déjà causé, et le Brésil de l'autre.

Les U.S.A. de diluant brusquement, nous pouvons envisager nombre de nouvelles combinaisons, comme un rapprochement continuel de l'Alaska en direction de la Russie, celui du nord des U.S.A. actuel vers le Canada, qui pourrait fort bien voir le Québec prendre son indépendance, avec ou sans Terre-Neuve...

Bref, de rapides et violents mouvements, ceux-là et/ou bien d'autres, pourraient se faire jour dans le monde dans une à deux décennies, changeant à jamais les relations politiques, les rapports de forces et la géographie des frontières.

Chaque homme et femme d'état se devrait de tenir compte de tout cela, c'est d'une absolue nécessité et de cette étrange facile simplicité rarement perçue.

 

Nous entrons dans la quatrième phase de cette mutation des sociétés humaines:

-La première phase fut ce qui avait permis la mise en place des déséquilibres économiques actuels que nous pouvons faire remonter aux accords de Bretton Wood en 1944, déséquilibres contenus par l'existence de la Russie soviétique, qui ont doucement et régulièrement crû jusqu'aux alentours de 1991 et la disparition de l'U.R.S.S.;

-La seconde ce fut la monté en puissance de toute la philosophie économico-politique néolibérale, commencée dès la dernière date mentionnée plus haut, représentée par l'école de Chicago, qui pris fin en 2007 et fut traversée par de nombreuses crises, de violence accrue au fil du temps;

-La troisième est celle qui prendra fin quand faillira le monde, il me semble évident que nous en soyons proche;

-La quatrième, mais pas la dernière, sera d'une étendue indéterminée et aura de période celle de la reconstitution d'une économie mondiale, pays par pays, à peu près valide;

-La cinquième, en espérant que nous en évitions ses effets les plus funestes, mais comme le dis souvent un ami, l'espoir est l'art des crétins, sera parcourue par de nombreux conflit, voire d'une guerre mondiale, ceci dû, pour l'essentiel, à deux causes, paradoxalement à la disparition d'un empire unique et tout puissant, les U.S.A. et sa pax américana, ainsi qu'au terribles stress sociaux que les peuples et les pays auront traversé lors de la troisième et/ou quatrième phase;

-Enfin la sixième, à mon sens, sera une transformation rapide et sans égale desP1000445.JPG sociétés humaines, l'humanité sera-t-elle pire ou meilleurs, je ne le sais ni ne veux le savoir, mais elle sera différente ou aura disparu.

Sûrement, à ce moment là, nos descendants commenceront à parcourir l'immensité des cieux, souhaitons leur, dès à présent, bon voyage...

Mais se souviendront-ils que l'histoire est une garce ne laissant quiconque en repos?

Ou devront-ils régulièrement le redécouvrir?

 

 

THEURIC

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