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Réflexions sur le racisme et les questions juives et noires.

Pour comprendre sur quoi s'établit ces lignes, je vous renvoie au texte présenté sur ce site: ( http://www.les-crises.fr/sanders-cachez-cet-antisemitisme-que-nous-ne-saurions-voir/ ) et, aussi, à certains de ses commentaires.

 

 

Je vais poser la question ô combien provocatrice: pourquoi les personnes à la peau noire et celles qui sont juives, de représentation (soit par le regard porté sur la personne et non pas par une appartenance culturello-religieuse), de culture et/ou de religion n'auraient-elles pas le droit d'être raciste?

Ne serait-ce pas du doudouisme, soit une sorte de racisme hypocrite, que de considérer l'autre plus pure que soi parce que différent, racisme ayant de sens de percevoir des différences incontournables, réelles ou supposées, haïssables chez des êtres humains autres que ceux qui nous ressemblent, le doudouisme étant une tentative de surmonter ce racisme en en inversant le discours conscient?

Que je sache, soit Homo Sapiens Sapiens est de même espèce, quelles que soient les différences religieuses, nationales, culturelles ou de morphotypes, soit nous avons affaire à des espèces diverses, auquel cas la simple appartenance à une autre religion, nation, culture ou morphotypie ne pourrait qu'être considéré que comme celle d'une autre espèce (je vous préviens que la deuxième partie de cette phrase est ironique, vu les temps qui coure, même cette ironie peut être prise au premier degré du pied de la lettre, obscurantisme, quand tu nous tiens...).

Auquel cas il pourrait être possible de rejeter cet autre en raison de ces différences, mais cela soulèverait des absurdités sans nom de représentations de ce nous sommes, autant dans nos origines, notre espèce que dans notre réelle individualité.

Quand aux différences physiques elles n'ont, pour moi, que l'importance que chacun d'entre-nous y porte, sachant toutefois que le poids des inconscients historique et individuel de la représentations de soi, en tant que groupe constitué ou non, et individuel et/ou interindividuel, y sont majeur.

Le racisme prend d'autant plus corps lorsque le sujet et/ou le collectif ne sait plus réellement quel est son identité et/ou quand la société dans laquelle il(s) vi(ven)t est fortement hiérarchisée.

Il s'agit donc, dès lors, d'une projection, soit d'une affirmation identitaire par la différentiation d'avec l'hétérogène visible, soit celle d'une affirmation de son être par la domination de celui qui est dissemblable et, donc, inférieur, soit de ces deux contingences ensembles.

Identité et hiérarchisation sont donc à l'origine des rejets de l'autre dans sa différence avec une particularité êtres humains juifs/noirs.

Cette particularité de cette dualité racialiste êtres humains noirs/juifs (dont je suis pour ce dernier) c'est qu'elle se porte sur le malêtre dû à la modernité, étant entendu là que cette-dite modernité repose non pas seulement sur celle technologique actuelle, mais bien à celle qui bouleversa notre humanité depuis la constitution des villes, soit la fin de la vie en Éden qui ne fut que l'avant du néolithique, la préhistoire.

Le rejet des être humains à la peau noire par les autres êtres humains à la peau blanche et jaune (si tant est que nous puissions parler aussi catégoriquement de couleur de peau) renvoyant à cette ancienneté inconsciente rejetée et attirante de l'époque où notre humanité vivait dans sa dimension animal naturelle originelle, celle dite, à l'ancienne, chasseur-cueilleur.

Mais aussi à celle, plus récente, de la saleté et de la malveillance, ce que nous retrouvons dans de nombreuses expression en langue française telles que avoir de la noirceur d'esprit ou avoir une maison noire de crasse.

Le fait du rejet de l'être humain juif est semblable en son inverse, en ce sens où il s'agit là du rejet de cette modernité par ce qui, symboliquement, la représente, étant donné que le judaïsme fut à l'origine des deux autres monothéismes, le christianisme et l'islam (même si, historiquement, il est possible de faire remonter l'origine du judaïsme monothéisme au zoroastrisme.).

Ce rejet de la modernité provient de ce même malêtre qu'elle génère en nous du fait des contraintes qu'elle a créé depuis le début de son avènement.

De plus, cette représentation consciente noir et juif, qui est la projection inconsciente de nos propres angoisses existentielles et de nos propres défauts rejetés, devient l'identité représentative inconsciente d'une majorité de noirs et de juifs par un aller-retour d'échanges projectifs incessants inconscients, ce qui leur font adopter les défauts dont ils sont affublé (sachant qu'ils sont, en vérité, similaires en tout points aux êtres humains à peau jaune et blanche non juif).

Ainsi est-il stupide, voire criminel, de se représenter tous les noirs comme étant de gentils enfants plus ou moins violent, virilement vigoureux et ignorants et tous les juifs comme étant des savants et/ou des banquiers, ou au moins des gens riches, voulant conquérir le monde, et tous deux comme étant des traitres à la patrie ou de tout autre chose encore de cette sorte.

Le rejet actuel des musulmans a une autre origine quelque peu semblable.

La déreligiosité actuelle de l'Europe génère, encore une fois, une angoisse existentielle projeté sur les musulmans pour la double raison qu'elle y devient importante et qu'elle est la plus proche, religieusement parlant, du judéo-christianisme européen.

N'oublions pas que toute forme de haine est toujours la projection sur un autre de nos propres angoisses, de l'impossibilité de respecter à la lettre les obligations des interdits du surmoi et de nos diverses petites et grandes vilénies.

Le racisme et la xénophobie ont ceci de particulier d'être des projections (et ce mot est d'importance pour ce qui nous occupe, d'où sa réitération) haineuses de ces manquements, c'est pourquoi les noirs et les juifs, dans leur majorité, ne peuvent qu'être racistes et xénophobes comme la majorité du reste de l'humanité.

Ceci parce que nous avons quasiment tous des difficultés avec notre identité et de son affirmation ainsi que nous vivons tous dans une société hautement hiérarchisée et que, dès lors, nous affirmons cette identité par les dissemblances que nous avons avec les autres et par nos projections de nos angoisses sur eux, qu'elles soient réelles ou supposées.

Ainsi pourrions-nous déclarer: "Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es!".

Tout ce que je viens d'écrire n'enlève en rien ce que disait mon arrière-grand-père quand il s'était installé en France, dans l'esprit: "Quand on arrive dans un pays on y adopte la manière de vivre de ses habitants".

 

 

THEURIC

Commentaires

  • Racistes de tous les pays, unissez vous !

  • Ça c'est de l'humour!

  • C'est vrai, vous en avez si peu,
    27 x 4eme reich,çà aurait de la gueule........ça vient, trêve de fantaisies capricieuses d'enfants gâtés et gâteux.
    La question juive est résolue pratiquement et en essence, un camp de concentration fait maison..... cette foi !
    GPS: appris le mot matassin en lisant votre blog, merci.

  • J'en ai parfois, comme là: ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2015/02/01/la-basse-court-5549828.html ), mais bon, c'est vrai, plus par hasard que par habitude, quand j'écris je suis du sérieux d'un pape appelé araignée...
    En fait, les idées qui me viennent le sont par intuition, ensuite je les travaille de tête puis les couche sur le papier (si tant est que nous puissions, ici, parler de papier) en essayant de présenter au mieux leur complexité.
    La concentration que cela me demande fait que je ne puis plus voir ce qu'il se passe autour, d'autant plus que je ne cesse d'améliorer mon écriture.
    J'oubliais de dire que là aussi je fis preuve d'humour: ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/apps/search?s=fable&search-submit-box-search-16212=OK ).
    Pour le mot matassin, je remercie ce site que je conseille ( http://www.cnrtl.fr/synonymie/mot ), vous y trouverez facilement les synonyme.
    Quand à la question juive, je ne présente pas le dixième de ce que j'en comprends, la prudence est mère de sureté, j'y ai croisé l'histoire, la géographie et la psychanalyse et c'est explosif, que voulez-vous, je suis issu de la même tradition que Messieurs Freud, Einstein et Marx, de cette Pologne passée partagée entre la Prusse et la Russie.

  • mon arrière-grand-père quand il s'était installé en France, dans l'esprit: "Quand on arrive dans un pays on y adopte la manière de vivre de ses habitants".
    ...votre grand père n'avait pas prévu que : la colonisation a transformé l'Algérie qui est devenu la France...je réécris pour les novices : L'ALGERIE C 'ETAIT LA FRANCE...de là à ce que certains qui après 132 ans se croient chez eux ici et la bas....et vous aurez fait un grand pas de la compréhension de l'incompréhension entre ces deux ( et mêmes ??) peuples...

  • Ah les pièges de l'histoire.
    Que dire de plus?

  • Et bien ceci vous aidera définitivement à comprendre ce qu'est le peuple élu par lui même: une belle et unique névrose....de se sauver de lui même. Ce n'est pas Robert Faurisson mais Roger Dommergue qui arrive au même conclusion concernant ses congénères, la faute à pas de peau.......au 8eme jour, c'est unique au monde et çà laisse des traces, de jésus à marx ! Hervé Ryssen résume çà autrement: le judaïsme est cette maladie qu'a prétendu guérir la psychanalyse.
    https://www.youtube.com/watch?v=i4dZTCdvFzI

  • Le réflexe ordinaire de chacun d'entre-nous, quelle que soit sa nature de caractère, est d'apporter ce qu'il lui semblerait logique de produire comme réponse attendue à une question au début énigmatique, qu'elle semble formulée ou pas ainsi, à une personne dont nous supputons ainsi cette attente, d'autant plus si la curiosité rend la chose encore plus attractive.

    Il est bien possible que la contine enfantine: "Une souris verte" soit d'essence alchimique, c'est même fort probable, tout comme : "il pleut, il pleut, bergère" était, à l'origine une ritournelle plutôt paillarde ou : "trois jeunes tambours" ou "au près de ma blonde" des marches militaires, sans parler de "la mère Michel" qui était une charge des versaillais à l'encontre de Louise Michelle, la pasionaria de la Commune de Paris (1871).

    De nombreux et différents exemples peuvent être relevés, le plus intéressant étant que l'apparition du père noël suivit de quelques décennies la monté en puissance et l'achèvement de la société occidentale profane (ce qui pose de sérieuse question quand à la réalité de la religiosité étasunienne).

    Quand aux jeux, des billes aux osselets, ..., ils sont nombreux à être tombés dans le domaine de l'enfantin.

    J'ai donné comme nom à ce processus: la juvénilisation des traits adultes manifestes passés.

    Il est à remarqué que c'est à la souris magique à qui l'enfant confie sa dent de lait venant de tomber, pour recevoir, en échange, un petit cadeau.

    J'ai ensuite un petit peu suivit la vidéo de Monsieur Burensteins, jusqu'à la moitié de la deuxième vidéo.

    Au début, je vous avoue que je me suis laissé séduire, puis, plusieurs paradoxes sont apparus, liés aux jeux de mots, les interprétations données pouvaient se révélées contraire à d'autres interprétations tout aussi légitimes (j'aime les jeux de mots).

    Cela m'a fait me souvenir de ce que j'avais remarqué, soit que les suisses avaient un instrument de musique, le cor des Alpes, semblable à celui des tibétains, le dungchen, deux peuples montagnards, de même, nous retrouvons le mot "lama" au Tibet et dans les Andes, même si il exprime deux choses tout à fait différentes, un moine pour le premier, un animal de trait, pour le second.

    Ce qui m'avais fait me demandé si, dans un contexte semblable, la montagne par exemple, les hommes n'avaient pas tendance à exprimer des choses d'une relative similarité en raison même de ce contexte.

    Partant de cette idée, j'émets l'hypothèse qu'il soit possible que la sonorité de certains mots, de certains instruments de musique, puissent renvoyer à une histoire et/ou une symbolique passé désormais inconsciente.

    Sinon, cette vidéo pose surtout la question de la croyance, thème que j'ai déjà abordé dans au moins l'un de mes textes, celui traitant de ce que je nomme la "composition de sens".

    Une croyance est l'une des structures psychiques unilatérales de l'être humain , peut-être la principale.

    Une croyance n'est pas mauvaise en soit, d'ailleurs je me demande si notre psyché pourrait fonctionner sans, mais le problème qu'elle nous pose est note difficulté, voire notre incapacité de percevoir au-delà de la-dite croyance si elle se retrouve à être la seule instance à donner sens à ce que nous percevons, si, en fait, notre composition de sens est plus ou moins totalement recouverte par celle-ci.

    En effet, la personne ayant une croyance forte pourrait fort bien être dans le cas d'une discordance d'entendement si elle se retrouve à se confronter à une situation n'entrant pas dans le cadre de sa-dite croyance et, donc, de se retrouver à souffrir d'un stress post-traumatique plus ou moins grave, ou tout simplement de ne pas percevoir cette nouveauté, d'en nier l'existence, de ne pas pouvoir réagir avec rigueur et rapidité si cette nouvelle situation l'exige ou toute autre réaction totalement inappropriée de cette sorte.

    Toutefois, là encore, je ne porte pas de réel jugement de valeur sur le choix ou le non choix de tel ou tel en une croyance quelconque, même si je peux parfois la penser extravagante, paradoxale ou sans grand sens, et serais content pour la personne si elle y trouve une certaine sagesses et plénitude et heureux pour elle si elle y trouve sa vérité, qu'elle soit personnelle ou collective, d'autant plus si cela n'interfère en rien avec mon existence.

    Ne dit-on pas que le contraire d'une vérité profonde est une autre vérité profonde?

    En revanche, je combattrais et combats toute croyance dangereuse, ne serait-ce qu'en la décrivant et en en montrant les aspects potentiellement destructeurs et meurtriers (et souvent hypocrite) (je ne pense pas que l'Islam Sunnite fondamentaliste soit encore pour longtemps dangereux, trop de contradictions le disqualifiant déjà en allant qu'en s'amplifiant).

    Il est à remarquer qu'une croyance collective tend à s'affaiblir dès que ceux qui en sont les représentant légitimes, comme dans une religion, commencent à ne plus croire, eux-même, à ses fondements.

    Il est aussi à remarquer que lors d'un stress collectif grave, comme lors d'une guerre ou d'un effondrement économique de grande ampleur, si cela est accompagné d'un effondrement idéologique, donc de la ou des croyances de l'époque, la société ainsi touchée aura tendance à revenir sur des bases idéologique, donc de croyance, antérieur, c'est ce que j'appelle: "une rétrogression historique".

    Personnellement, à une croyance, je préfère continuer ma recherche de compréhension de la réalité en un cheminement que je sais infini et que je sais également n'avoir qu'à peine entamé lors de l'achèvement du crépuscule de ma vie.

  • Je crains que vous ne fassiez preuve de quelques anachronismes qui, tout comme l'anthropomorphisme, sont des illusions bien humaines.

    Considérer les religions révélées comme étant des escroqueries depuis leurs origines c'est faire fi de la réalité de la mentalité de l'humanité de l'époque où elles ont éclos.

    Nos ancêtres étaient naturellement bien plus frustres que nous ne le sommes aujourd'hui.

    De plus, cela empêche d'y porter un neutre regard qui nous permettrait d'en observer la substance et la logique dynamique qui s'établit entre leur début et aujourd'hui.

    Je vous propose, à ce sujet, de lire : "Comment le peuple juif fut inventé", de Shlomo Sand, vous y découvrirez, entre-autre, que des peuples non sémites s'étaient convertis au judaïsme bien après la fuite de Palestine au premier siècle de notre ère et que, de plus, les réels représentants des juifs originels sont, justement, les palestiniens (il y eut ainsi des chinois convertis au judaïsme mais personne n'en parle, là se trouve la réelle fumisterie).

    En fait, ce bouquin emmerde tout le monde des anti-sémites (vous pourrez trouver sur mon blogue ce que je considère de cette dénomination auquel je préfère le terme de miso-juif, de miso-, qui hait) et des sionistes, chacun ne pouvant, désormais, vivre sans l'autre.

    Quand à moi, je ne suis juif que dans le regard que l'on me porte, culturellement et symboliquement, ne me considérant pas, en tant que français athée, ni d'une quelconque religion, ni ne faisant parti d'un autre peuple que celui du sol où je vis le jour et vis depuis.

    Toutefois, l'histoire contemporaine me rend nécessaire d'avoir une réflexion approfondies sur ces questions et le parallèle que j'y fit avec les problèmes que rencontrent les gens à la peau noire est, justement, pour bien montrer la dimension fortement symbolique du rejet des personnes juives, religieuses ou pas, qu'elles se considèrent comme telle ou pas, et celle au teint basané et/ou aux traits négroïdes, ainsi que de succinctement exposer les phantasmes qui y sont afférents aussi que leurs origines.

    Je vous remercie, de par vos interventions, de me permettre d'explorer avec vous plus avant ces importantes questions.

  • J'aime bien le ton que vous employez et je pense qu'une rencontre physique est possible !
    Ecoutez attentivement, tout l'objet de titrisation de l'esprit....par les religions !
    http://www.dailymotion.com/video/x1a2dvt_une-souris-verte-recette-de-la-pierre-philosophale-par-patrick-burensteinas-sur-meta-tv_news

  • Le Lustucru était un personnage de l'imagerie populaire, dont l'origine remonterait à la Renaissance. Un forgeron maléfique souhaitait reforger, à sa façon, la tête des femmes acariâtres, rebelles, à grands coups de marteau.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_Lustucru
    Ah la malléabilité des femmes dont parle Dommergue.....sur lequel vous n'avez toujours pas commenté.
    Quand aux versaillais qui chantait cette chanson vous ne voyez que rouge ! Mais, ils ont pu la chanter qui sait ?
    https://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_la_m%C3%A8re_Michel

  • Provocateur!

    La haine a, par nature, trois dimensions, psychanalytique, psychologique et émotionnelle:

    1) psychanalytique parce que ce n'est jamais le sujet haï dont il s'agit mais de la projection sur ce sujet haïssable de cette partie psychique de soi que l'on déteste et qui génère des angoisses, d'où mon petit aphorisme: "Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es!";

    2) Psychologique parce qu'il faut justifier à ses yeux et aux yeux du tiers les raison pour lesquels le sujet est de la sorte haï pour pouvoir se décharger des-dites angoisses;

    3) Émotionnel parce que la haine est la conjugaison complexe de deux émotions élémentaires que sont la peur et le dégout, peur en raison de ces angoisses provenant de ce dégout inconscient de cette partie de soi détestée.

    Sachant que nul ne peut vivre sans avoir un minimum d'estime de soi et celle-ci n'existe que dans la reconnaissance par ceux que nous considérons comme étant nos congénères en tant qu'être humain, que cette reconnaissance soit limité, ceux qui me ressemblent au plus près, ou élargie à toute la race humaine.

    Lorsque cette estime de soi ne peut être atteinte, divers mesures de survie peuvent être entreprise par la personne, soumission, haine, désir de pouvoir, psychopathie, clochardisation (non économique), prise de drogues..., voire même suicide, puisqu'il ne s'agit pas la de l'existence physique de la personne mais de son existence sociale.

    Quand à la chanson: "la mère Michel", voilà donc la dernière petite histoire paternelle qui tombe à l'eau.
    Mon pauvre petit père qui n'a jamais rien compris au monde, du-moins m'a-t-il légué, entre-autre, le respect de la vie, jusqu'au moindre des moucherons.
    Que voulez-vous, nul ne fait évoluer son éducation du jour au lendemain.

  • L'estime de soi Theuric c'est l'estime de ses connaissances, celles qui se réfléchissent dans la réalité, cad le rationnel comme dirait Hegel et le gros qu'ON, anonyme et impersonnel est fasciné justement par le....cinéma, le quand dira t on, etc, ce post religieux dont il est la continuation en images, imago: l'enfer me ment de gens....sans destin,notamment le salarié qui s’exécute lentement mais surement. J'en ai un exemple vivant à la maison; ma femme qui subit un avc, arrêt de la volonté centrale.
    C'est tout le résultat phénoménal de nos sociétés anonymes, très avancées et très stressées.....qui ne peut joindre les 2 bouts et les debout.En ce sens le roi des névrosés jésus est toujours là, mais si incarné, c'est rassurant pour eux , une vraie légion d'horreur, les fantômes qu'évoquent brièvement Gunther Anders(l'autre en allemand) dans son obsolescence de l'homme source aussi du panseur Debord et de sa très vraisemblable Société du spectacle, pas de pot c'est l'inverse et le rideau final n'est plus très loin......A force de tonnes de balivernes théoriques ON arrivera forcement, par défaut à des choses simples....la maison/ nation dont justement nuire de boue, ne peut, ni ne veut parler, c'est un asile psychiatrique à ciel ouvert que je consulte en direct grace au péri scope, c'est à gerber de non sens....désespéré et rant de reconnaissance, le fameux 1/4 quart d'heure de notoriété de Wharol ...en public, living theater !
    GPS: Vous vous couchez tôt où tard c'est comme moi , y a plus d'heures et la nuit porte conseil dans sa paisibilité!

  • J'ai arrêté de courir parce que la seule liberté est de comprendre ses propres contraintes, ma course n'était que celle de la reine rouge, alors je me pose.
    Mais depuis toujours je suis un voyageur de l'immobile, pas par choix mais par nature et par contraintes passées aussi.
    Le monde, l'univers est ce qu'il est mais qu'est-il?
    Il est bien plus complexe que ce qu'il se laisserait entendre, le monde des humains, celui de notre planète, celui des cieux lointains et pour l'instant inatteignable, ainsi rêverais-je que pour mes soixante- dix ans je puisse me promener dans la banlieue de Saturne et voir ses anneaux de mes propres yeux, et pourquoi pas vers Proxima du Sentaure.
    Aujourd'hui je vis une période de transition, notre humanité vit la même chose.
    Elle se voudrait tant aller de l'avant et conserver pour toujours de ses réflexes anciens, voyager dans les azurs infinis et vivre encore dans sa ferme, avec son champs et ses bestiaux.
    Les hommes, de ne vouloir pas choisir, ce seront les événements qui choisiront à leur place, ce que vous montrez au fil des mots.
    Ce sont les passions qui guideront et guident déjà ces acteurs aveugles d'eux-mêmes, chez eux, au pas de leur porte, dans la rue, au cœur de leur cité.
    L'heur n'est plus, pour l'instant, du plaisir, du bonheur, de la joie de la découverte, toute idée nouvelle est bannie, c'est pourquoi nous faisons ce bref retour en arrière, ainsi les femmes musulmane se couvrent-elles la tête comme nos aïeules le faisaient à la belle époque, non par religion, ni par attrait culturel, mais bien parce que cela leur fut demandé inconsciemment, silencieusement, par la majorité des français (idée singulière, je le conçois).
    Alors, les nuits debout ressassent leurs vieilles antiennes en se pensant moderne.
    Que croyez-vous qu'il se passera, sinon qu'ils en arriveront, collectivement, à la seule solution possible au vu de la situation dans son ensemble, eux-même, nous-mêmes faisant parti du problème, ils diront quasiment unanime et avec raison: "il faut quitter les U.E./O.T.A.N./U.S.A./€.", ceci parce que nous ne pouvons échapper à cette rétrogression historique qui dorénavant a son existence propre, et ce sont les gens qui se délimitent aujourd'hui comme étant de gauche qui rempliront demain les casernes et les églises, comme dans les années 1880, avec les enfants et petits-enfants d'immigrés.
    Ceci, surtout, parce que nous buttons au bout du bout d'une logique qui s'était mise en place il y a deux siècles déjà, parce que nous faisons face à un terrible effondrement idéologique, parce que notre monde change et que rares sont les personnes qui veulent qu'il change, qui ont la volonté d'accompagner ce changement.
    Que je vous dise, je m'amuse et pleure de savoir vers quoi l'humanité va, moi qui aimerais tant pouvoir me faire entendre.
    Peut-être avez-vous lu mon "essai de réflexion sur la causalité" ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2012/11/16/idee-n-10-essai-de-reflexion-sur-la-causalite.html )?
    Je ne dis pas avoir raison sur tout ou partie, je dis que j'offre là un début de réflexion pour qui veut bien le lire, mais, surtout, je veux y montrer que la magie n'existe pas, que les liens de causes à effets sont les chaines infinis qui unissent ce qui a construit et construit l'univers ainsi que notre existence et notre vie.
    Pour finir, le bonheur n'est pas un fait ou une situation momentanée mais un état, la clarté d'esprit (autant que faire se peut, d'en être dans le dynamisme de recherche) et les meilleurs dispositions organiques (comme le dirait Alfred Adler), connaître et comprendre ses faiblesses sont de bonnes bases, me semble-t-il, pour le bonheur, en cela, à chacun son cheminement, je ne me donne pas le droit d'y porter un jugement de valeur (même si, ma fois, il peut m'arriver d'écorner ce principe, par réflexe, faiblesse ou égarement).
    Lorsque la complexité d'une situation donnée nous déborde, il ne peut être autrement que de tenter de la comprendre, ceci pour agir de la manière la mieux adaptée, quand bien même la seule solution pourrait consister à en suivre le cours, parce que, de la comprendre, cette situation, cela ne permettrait-il pas d'en infléchir tout doucement ce cours vers un mieux souhaitable, voire même en une patiente résolution?

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