Je me suis aperçu que ce thème de détermination/indétermination n'était pas vraiment complet, je vous soumets donc l'achèvement d'une réflexion.
Il me semble normal que je puisse être critiqué, que des désaccords, pourquoi pas absolus, se soulèvent, des précisions soient menées par d'autres, ou une refondation sur ma perception de la chose.
En revanche, ce qui me chagrinerait ce serait qu'il y aurait réaction sans qu'il n'y ait eu compréhension.
Quoi qu'il en soit, chacun à le droit de s'exprimer ou de ne pas le faire.
Bon , quand à moi, je vais prendre un bon bouquin et lire un peu, ça me reposera, je corrigerais plus tard.
C'est fou comme une longue concentration me fatigue et, ça, depuis que je suis petit, je pense que c'est pour cela que ne fus pas un élève assidu.
Ceci dit, bonne lecture à tous, je vous conseille de commencer par le premier de ces textes, puis le second et enfin celui-ci, mais vous pouvez faire comme bon vous semble.
Suite, donc, des deux libelles précédents, par ordre chronologique celui-ci puis celui-là.
L'un des effets les plus délétère de l'indétermination d'Être, avec la perte d'identité, est celle de la temporalité.
Or, qui lit mes lignes depuis quelques temps y a vu mon article sur la nature de la pensée y observera qu'à mon sens celle-ci, en scindant conscient et inconscient, en a fait émergé le sentiment de temporalité humaine.
Le fait remarquable d'aujourd'hui est cette rupture plus ou moins importante d'avec la-dite temporalité que notre modernité présente (modernité qui ne fait que s'appeler telle mais n'est, en réalité, que technologique) a fait surgir.
Ce n'est pas tant que les gens aient oublié que la S.N.C.F. et le système hospitalier fonctionnaient infiniment mieux il y a ne serait-ce qu'une vingtaine d'années auparavant, mais qu'ils ont perdu le contact d'avec ce passé en raison de l'affaiblissement de cette fonction psychique qu'est la pensée.
Certes, l'histoire telle qu'elle est enseignée actuellement semble être, de ce que je m'en suis laissé dire, du grand n'importe quoi.
Mais là il s'agit de se qui se relève que d'une génération antérieure, vingt ans, c'est à dire rien à l'échelle d'une vie.
Nos anciens et nos ancêtres avaient, en cela, une mémoire infiniment plus longue que nos contemporains: ainsi, pendant moult génération, chacun savait, en plaine ou à la montagne, qu'il ne fallait pas construire de maison en un endroit précis, en raison d'une crue ou d'une avalanche possible.
Ces connaissances se passaient de générations en générations de bouches à oreilles, vaille que vaille, même si parfois il y pouvait y avoir des oublis et des erreurs.
Je ne dis pas que le passé était idyllique, loin s'en faut, n'oublions pas, justement, que la dernière grande guerre française fut celle d'Algérie qui ne s'acheva qu'en 1962, que la dernière grande famine en Europe-de-l'Ouest eut lieu en Irlande à la moitié du XIX° siècle et qu'en Ukraine, celle qui avait sévi au début des années trente fit de 2 à 5 millions de morts.
Quand aux siècles d'avant, point n'est besoin de s'appesantir sur leurs cruautés, il n'est qu'à penser aux pandémies qui s'y étaient développées, la dernière, celle de la grippe dite espagnole de 1917, fit plus de mort que la première guerre mondiale...
De fait, ce que je veux exprimer ici c'est que notre modernité contemporaine n'en est qu'un succédané, une apparence, une virtualité, se basant, pour l'essentiel, que sur une technologie informatique qui, il faut le remarquer, marque un temps d'arrêt évolutif depuis une à une décennie et demi.
La raison en étant, entre-autre, de cette perte de détermination d'une bonne proportion de la population et, ce, à tous les niveaux des hiérarchies sociales, ce phénomène en touchant infiniment plus fortement les échelons supérieurs.
En cela, je suis un progressiste, en renouant avec une tradition française ancienne, d'où l'intitulé de mon blog: une nouvelle renaissance, en un appel à sa réémergence.
Revenons, je vous prie, au thème de ce billet et, surtout, de sa raison d'être.
Il est remarquable que ceux, nos chers oligarques, qui, après moult manipulations et autres propagandes, voudraient prendre le contrôle, entre-autre, de ces deux services publiques sus-nommés, les services hospitaliers et les chemins-de-fer français, grâce au blanc-seing de l'U.E., ne se rendent pas compte des dangers auxquelles ils s'exposent.
Privatiser et/ou mettre en concurrence le second ne peut pas mener à une meilleurs efficacité du service rendu à un moindre coût, tout au contraire, cela ne pourra que produire sa défaillance, allant jusqu'à des accidents mortels, et à une augmentation du prix du voyage.
Les britanniques s'y sont essayés bien avant tout le monde et nous ont montré, par les accidents, vétusté des infrastructures, retards récurant et hausses des prix des billets, que ce choix ne pouvait qu'être qu'une fausse bonne idée, voire un délire (j'aborderais ce thème important des services publiques en réseau un autre jour).
Ce fut l'une des raisons pour lesquelles le référendum sur le brexit emporta une majorité des votants, d'ailleurs les britanniques veulent, désormais majoritairement, que leur chemin-de-fer soit renationalisé.
Ce qui ne peut que fragiliser l'oligarchie anglaise par la perte de confiance qu'en a la population.
Affaiblir les hôpitaux par leur privatisation larvée est encore pire puisque là il s'agit d'un risque fort de pandémie qui ne pourra être contenu en France, dans l'U.E. et dans le monde et, ce, toujours pour les mêmes raisons: vétusté des infrastructures, réduction du nombre de médecins et infirmiers, hausse du prix des soins, affaiblissement de la sécurité sociale..., tout cela étant déjà en cours.
Nos gros nababs imbéciles, ne percevant que leurs picotins de milliardaires de courte vue, ne pouvant pas comprendre, étant dans la plus totale incapacité de pouvoir comprendre quoi que ce soit, d'ailleurs, que d'affaiblir, amoindrir, rendre partiellement inopérant un service de santé fiable pour tous, mènera inéluctablement à ce qu'une pandémie de grande ampleur tuera certes les petites gens, mais ravagera tout autant leurs rangs.
Et ils auront beau mettre en place la censure qu'ils veulent, cela ne changera rien à l'affaire, il y aura autant de mort chez eux que chez nous, en proportion, cela va de soi, la maladie n'a que faire de la censure, au contraire, elle en profite par le silence des médiats.
Et il n'est que de regarder les vidéos de monseigneur Gattaz pour percevoir que son état de santé ne doit pas être au mieux.
Là encore, par ces deux seuls exemples, nous pouvons percevoir combien nos élites et leurs zélotes zélés sont dans l'impossibilité de se projeter dans un futur possible ou probable, leur rejet populaire en cours, voire leur décès par pandémie, parce que leur indétermination d'Être, menant à leur perte d'identité, affaibli leurs pensées à un point tel qu'ils se retrouve déconnecté autant de leur passé que de leur futur.
De sorte qu'ils ne peuvent plus planifier quoi que ce soit.
C'est pourquoi Monsieur macron provient d'une banque étasunienne, Rothschild, et qu'ils suivent tous toutes les directives de l'Union-Européenne dont l'essence doctrinal provient de l'empire U.S. et, maintenant, d'une Allemagne souffrant, à n'en pas douter, des même maux que nous, et, de ce fait, ne font qu'appliquer le même dogme néolibéral mortifère.
Il est à remarquer que le brexit du Royaume-Uni et l'élection de Monsieur Trump à la présidence étasunienne montre que, dorénavant, les anglo-saxons retrouvent progressivement, collectivement, leur détermination d'Être à toutes les strates sociales.
Sauf, aux U.S.A., une bonne part de leurs oligarques et de toute la mouvance des idiots utiles qui, comme ici, croient dure comme fer à leur futur paradis néolibéral fantasmatique, ceux que l'équipe de Monsieur Trump veut, je n'en doute pas, réduire à rien.
Pour finir sur ce sujet, quand le système économique monétariste globalisé se sera effondré, tous ceux qui, à divers degrés, auront pris pour eux une partie ou tous les bobards (inconscients) néolibéraux déversés dans nos médiats et considérés comme des vérités ultimes, se retrouveront à faire face à un choc émotionnel égal à la part de ces élucubrations qu'ils auront adoptés.
Il en est, toujours les mêmes et caricaturaux exemples, de ce réchauffement climatique anthropogénique ou de l'indépassabilité de l'existence de l'Union-Européenne, ainsi que de tout un tas de croyances qui y sont liés, comme ce qui se fait appelé la théorie du genre ou du délire économique dit de la décroissance...
Tous ceux, donc, qui sont pour ou disent lutter contre le néolibéralisme en un total inverse, se retrouvent dès lors en parti pris à l'intérieur de la même machinerie néolibérale en un recto-verso obscurantiste.
(Vouloir l'exact inverse d'une idéologie c'est n'avoir d'existence politique et, dès lors, pour partie sociale, qu'au regard de la masse doctrinale de cette idéologie, ainsi beaucoup de monde dit vouloir "sauver la planète" et lutte contre le "réchauffement de la planète", les néolibéraux et les anti-néolibéraux, qui tous passent à la télé, preuve s'il en est.)
Ce choc psychologique sera pour tous violent, pouvant mener, pour certains, à de fortes crises psychologiques, puisqu'ils se retrouveront à faire face à leur indétermination, sans avoir cette idéologie en pour ou en contre comme béquille.
C'est pour cela que j'écris ces lignes, pour prévenir d'un futur choc émotionnel, enfin, pour tenter d'en prévenir de la forte éventualité.
Ou du-moins de ne pas être surpris d'en voir les effets chez le voisin ou en soi-même.
THEURIC