Si nos sociétés humaines et, d'autant plus occidentales, se retrouvent aujourd'hui dans une situation calamiteuse c'est bien parce que la médiocrité est devenue la norme.
Vous trouverez ici ( lisez-le avant de poursuivre ce billet ) une bonne définition de ce que peut être la médiocratie, la gouvernance des médiocres, mais où y est glissé toutefois cette hypothèse absurde du réchauffement climatique anthropogénique, preuve s'il en est que cette tendance traverse tous les espaces intellectuels, même là où celle-ci est reconnue dans sa substance.
C'est bien cette médiocrité généralisée qui mène le monde à sa faillite, c'est bien l'impossibilité formelle de ceux qui ont à leur charge la vie publique et économique des pays de conceptualiser les effets temporels de leur décisions et actes, qui entraine le délitement progressif de la mondialisation heureuse et celle des pays.
Cette brève dissertation de ce philosophe québécois, que j'ai découvert sur le site "les crises" de Monsieur Berruyer, nous montre ce court-termisme qui se retrouve à être la trame générale des sociétés s'étant répandu partout depuis maintenant de longues décennies.
C'est, tout compte fait, cette longue médiocrité délétère qui constitua ce moyen-âge moderne consubstantiel au gras obscurantisme qui, telle une chape de crétinisme, a enveloppé la pensée humaine et dès lors la nôtre propre.
Là se trouve cet affaiblissement de la pensée provenant de cette indétermination psychologique dont je vous ai longuement entretenu en Mars de cette années et qui, en ne sachant plus se déterminer en tant qu'Être Humain, rend notre espèce malade de ce non être.
En un exemple vibrant, vous trouverez là, sur le site de Businessbourse, l'annonce de la monté des prix des carburants, phénomène déjà remarqué lors du tout début de la crise dite des subprimes de 2017/2018, ce qui était prévisible mais ne semble pas être souligné par quiconque.
Ce que j'avais prévu depuis des mois et dont je vous avais déjà entretenu: en raison des instabilités financières dues à la fragilité grandissante de l'industrie mondiale, des instabilités boursières et de la perte quasiment totale de la valeur nominale intrinsèque de quasiment toutes les monnaies, les spéculations monétaristes et boursières se reportent désormais sur les matières premières, dès lors sur le pétrole, mais aussi, bientôt, sur la nourriture sur les productions minières.
( Il y eu une telle situation il y a six mois environ qui s'était lentement rétablie par un accroissement des Q.E., mais depuis les dégradations industrielles et boursières ne firent que s'amplifier, ceci d'autant plus que le gouvernement U.S. semble (je suis prudent) tendre à éliminer ses oligarques par leur faillite, d'où la monté des taux de la F.E.D. vers les 3%, la même monté qu'en 2007... )
Ce qui ne pourra que générer deux effets convergents, une instabilité croissante des nations et la fermeture progressive des usines et autres manufactures.
Dès lors, en raison de l'appauvrissement des populations, les bulles immobilières, s'égayant ici et là, commenceront à se racornir, ce qui mettra à mal la situation financière des banques.
Ceci sans compter d'autres bulles tout autant gigantesques, dont nombre se trouvent aux États-Unis-d'Amérique, entre-autre dédiées aux crédits pour les étudiants et à l'achat d'automobiles.
En France, le crédit à la consommation a franchi une nouvelle étape où il est visible que les grands magasins se mettent à devenir banquier et en viennent à faire du crédit pour des dépenses de 50 euro et moins, ce qui est une preuve supplémentaire de cet appauvrissement généralisé.
Ceci quand, dans le même temps, le gouvernement macronnien tend à vouloir restreindre, non pas des avantages, mais la masse des émoluments qui, jusqu'à maintenant, permettait à un ensemble de salariés de faire, cahin-caha, fonctionner l'économie du pays, à la S.N.C.F. notamment.
Tout en voulant privatiser le chemin-de-fer français, quand l'exemple britannique ne peut que nous montrer à l'envi la plus totale inefficacité, parfois mortelle, d'une telle démarche, ne pouvant, là encore, que mener à réduire les capacités économiques du pays.
En fait, même s'il a de très nombreux visages, dont celui des experts, des journalistes en vu, d'une classe politique et économique éreintée, même si une nouvelle équipe gouvernementale et législative, de même essence, nous avait été sorti du chapeau, notre ennemi véritable se cache au fin fond de notre esprit et se nomme la médiocrité et son corolaire, l'obscurantisme.
A nous donc de reprendre en main notre liberté, qui est de comprendre ses propres contraintes, et notre indépendance d'esprit, qui consiste à penser par soi-même en remettant en doute, ce qu'affirme avec raison Mr. Deneault, des évidences qui, en seconde lecture, ne peuvent que se révéler ne pas être telles qu'elles se présentent et telles que nous nous les représentons.
Sinon, le moment me parait propice pour vous redonner, peut-être pour la dernière fois avant que le système économique globalisé n'explose, mes conseils (une partie est du copié-collé d'un texte précédent datant d'Avril 2017, déjà):
Faites donc des réserves, ayant moi-même compté au minimum:
-quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);
-si vous avez des économies dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, l'une peu disparaître mais pas l'autre;
-si vous achetez de l'or, de l'argent et/ou du platine, plutôt en petites pièces, conservez-les chez-vous, bien cachés, dans un trou au fond du jardin par exemple, mais sachez que cette monnaie ne vous servira que dès que le système économique du pays repartira et pas avant;
-si vous avez beaucoup d'argent, même hors des frontières, transformez-le en matières premières et entreposez-les discrètement près de chez-vous, ou achetez des terres agricoles, des concessions minières dans votre propre pays, de petits objets d'art que vous mettrez dans votre maison, enfin, tout ce qui peut permettre à un pays de se refaire une industrie et à vous de ne pas trop perdre d'argent (de toute façon, vous en perdrez et beaucoup);
-trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);
-faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage de printemps, semez des tomates par exemple, pour avoir votre récolte au plus tôt;
-si c'est possible, ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;
-comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;
-ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin, de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;
-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;
-commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;
-conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement d'internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;
-dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autant les pénuries que les risques de désordres et débordements.
C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.
Mais surtout, surtout, surtout, pensez par vous-même, même si cela entre en contradiction d'avec les idées de l'air du temps, même si vous vous retrouvez à vous disputer avec vos proches, et même si vous êtes en désaccord avec ce que j'écris, je ne détiens aucune science infuse (ce qui est une évidence).
THEURIC
Commentaires
Bonjour.
Tiens à propos de médiocrité bien crasseuse, j'ai remarqué que la couleur des tables du plateau de TF1 (si je ne me trompe pas) sont aux couleurs de la Corée du Nord, c'est un détail à la con qui m'a frappé quand j'ai voulu voir les conneries qui se racontent à la télépoubelle.
Tiens, il va me falloir voir ça.
Un conseil, évitez les grossièretés et, tout au contraire, usez de ce langage à l'ancienne comme je m'y essaie cela ne paraît pas mais ça vous permettra d'affiner vos capacités.
Il faut du temps pour le mettre en place, mais vous verrez, les résultats sont à la hauteur du travail fourni.
Désolé, je suis souvent assez brut de décoffrage dans mes dires, surtout quand la moitié de mon entourage familiale est naïve et croit à tout ce qui ce dit à la poubelle télévisuelle, c'est pour éviter de sortir de mes gonds et de vilipender que j'évite d'en parler. Pas toujours facile d'être subtil.
Quand j'écoute discrètement autour de moi, je suis régulièrement exaspéré et désespéré par la naïveté, la faiblesse d'esprit des gens.
Il n'y a pas à être désolé, je ne faisais que donner un conseil.
En fait, il est possible de faire passer le message en douceur.
Par exemple en expliquant que l'Union-Européenne a légiféré sur la cuisson des frites, ou que bientôt, toujours suivant les obligations de l'U.E., une personne pourra porter plainte si elle achète du pain croustillant, pour mise en danger de la vie d'autrui.
Puis en faisant remonter le ridicule de l'affaire.
Employez des synonymes d'absurde, il y en a plein, vous en trouverez la liste ici : ( http://www.cnrtl.fr/synonymie/absurde ).
Si vous affirmez que l'Union-Européenne est une colonie de l'empire U.S. et que la personne défende les U.S.A., répondez que vous n'avez rien à dire contre l'empire puisque la France en était un aussi il n'y pas si longtemps que ça, mais que par contre vous ne comprenez pas pourquoi nous n'entendons que de la musique anglo-saxonne mais jamais grecque, polonaise ou allemande, puis laissez dire et enfin posez la question: "Mais alors pourquoi donc n'entendons-nous jamais de musique espagnole?" ou quelque chose du même genre.
Comprenez bien qu'un formatage idéologique qui a duré des décennies ne peut pas s'estomper rapidement.
Appuyez-vous sur la logique des faits en en dévoilant les incohérences puis en en montrant le ridicule.
Pourquoi, par exemple, la météo à la télé ne parle jamais du temps qu'il fera en Belgique, pourtant si proche de la France?
Quand pourtant nous ferions parti, paraît-il, d'une union.
Il s'agit d'un ensemble de biais cognitif, un bug de la pensée, institué progressivement par les étasuniens, mais qui sont remplis de paradoxes, le tout s'agit de les faire remonter.
Ce fut l'un des neveux de Freud qui a inventé ça, comme quoi la psychanalyse peut mener à tout, du meilleurs au pire.
Passer par le questionnement ou l'humour c'est le mieux, mais il est inutile d'aller plus loin s'il y a en face un refus catégorique.
Il en est de l'U.E. comme de l'économie et de bien d'autres choses.