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  • De la conduite suicidaire.

    La conduite suicidaire, autrement nommé "fuite en avant", voilà ce que plus de toutes choses au monde ne cesse de me questionner et, ce, depuis fort longtemps.

    La raison en est là, il y a les processus d'aveuglements, c'est à dire ces personnes qui ne perçoivent pas, qui ne peuvent percevoir ni concevoir, quelles qu'en soient les raisons, que la situation qu'elles vivaient auparavant se transforme et que si cette personne ne fait pas évoluer sa manière d'être et de faire, cela la conduira, à terme, à une catastrophe.

    P1000825.JPGCela à ne pas confondre avec l'adolescent, jeune ou vieux, qui prend des risques juste par manque de maturité, parce qu'il ne comprend pas la nature de ces risques.

    Tout comme les suicides, soient en raison appels au-secours qui peuvent tuer si la personne n'est pas sauvée à temps, ou le suicide vrai, de celui ou celle qui a le sentiment, réel ou supposé, qu'il n'y a plus d'existence sociale pour lui ou elle.

    Donc la conduite suicidaire existe et, là, vraiment, je me perds presque en conjecture, c'est pourquoi je me vais tenter d'en démêler les mécanismes.

    Une conduite suicidaire consiste à avoir en main toutes les informations et les capacités requise pour agir au mieux mais de ne pas en tenir compte ou, même, d'agir à l'inverse de ce qu'une action adaptée réclamerait.

    Bien évidemment, des causes psychologiques profondes sont à l’œuvre pour que le sujet prenne ainsi de mauvaises décisions, contraire à ses propres intérêts ainsi que ce ceux des responsabilités dont il a la charge.

    Ce processus, individuel et/ou collectif, ne peut avoir, en effet, d'origine que dans les basfonds de la psychologie humaine.

    Celui-ci, provenant donc d'un aveuglement, c'est à dire d'une impossibilité de percevoir la réalité, ne peut qu'être que la résultante d'une inadéquation plus ou moins totale entre ce qui est perçu et le sens qui en est donné, en une façon d'autosuggestion inconsciente.P1000896.JPG

    Nous avons tous vécu, sous une forme ou une autre, des situations analogues où nous nous retrouvions à nous débattre dans un imbroglio événementiel, parfois plus que détestable, provenant de ce que nous n'avions pas saisi, sur le moment, que nos actions étaient défectueuses parce qu'inadapté au moment vécu.

    Mais c'est lorsque la personne ou le groupe de personne, voire la société, ne perçoit pas l'imbroglio dans lequel il patauge et ne cesse de s'enferrer en continuant d'agir comme à l'accoutumé que nous pouvons parler de conduite suicidaire.

    Et il s'agit donc bien là d'un aveuglement que nous pourrions dire pathologique si la conduite inadaptée se perpétue, quand bien même les effets produits par les actions et les choix faits se révèlent inefficaces, ou pire encore, contreproductifs.

    Ce sont donc ces aveuglements qu'il s'agit ici d'analyser puisque c'est de là que proviennent les conduites suicidaires.

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