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  • Ouf, la relève est prête.

    2008 fut une date charnière.

    Certes, il aurait fallu que le pouvoir politique de l'époque cassât les reins des banquiers et oligarques occidentaux qui nous avaient conduit au bord de la faillite généralisée.

    En revanche personne n'était prêt à prendre la relève, en France, d'un personnel politique déjà autant inapte qu'inepte, ni de pouvoir restaurer une économie nationale, européenne et mondiale déjà au bord de l’asphyxie.

    Ni même de remplacer ce fatras d'idéologues de tous poils, surtout journalistes, P1010194.JPGpolitologues et économistes qui, obéissants autant à l'oligarchie euro-atlantiste monétaristes qu'à leurs dogmatismes néolibéraux, ne cessent, dès que la population ne réagit pas de la manière qui leur sied à telle ou telle décision gouvernementale, de se ruer en meute dans les médiats porter leurs bonnes paroles en usant tous des mêmes expressions propagandistes.

    Nous en voyons et en entendons l'exemple type en ce moment même en raison des grèves, dont les chemineaux de la S.N.C.F. sont les fers de lances, qui, progressivement, semblent se propager partout dans le pays.

    Or, aujourd'hui, il est possible d'observer sur internet un ensemble de jeunes qui, contre vents-et-marées, seuls ou en équipes, quelques-uns dans l'indigence, montrent une détermination intelligente pour renouveler une parole journalistique indépendante de toute oppression oligarchique.

    D'autres font de la politique, à l'Union-Populaire-Républicaine ou à France-Insoumise (pas si insoumis que cela, pour l'instant), renvoyant l'oligarchie à leur asile pour vieillard, sinon dans les faits, du-moins, pour l'instant, dans l'esprit et le propos.

    Certains diffusent des cours de vulgarisation sur tel ou tel point scientifique, font des recherches sur des thèmes à peine abordés, remettent en question des vérités si établies que les reposer sur la table c'est faire preuve de provocation.

    Il y en a aussi qui rénovent un art qui, en ce moment, s'est égaré au-dedans d'une vulgarité dont nous pouvons percevoir les détestables effets jusque dans la production monétaire de l'Union-Européenne (observez les billets de l'union) et de notre nation.P1010202.JPG

    Et cette jeunesse, ma foi, me ravit.

    J'étais, jusqu'il y a peu, désappointé par le fait que seuls de vieux barbons, auxquels je dois commencer à ressembler  avec mes 59 berges, seuls eux, dis-je, paraissaient avoir une libre parole, une indépendance d'esprit, une dissidence aux influences à la doxa du politiquement correcte néolibéral.

    Il n'en est rien, cela est fort bien.

    Et je me réjouis de ce renouveau.

    Il est vrai que je peux être en désaccord avec tel ou  tel, ceux soutenant l'existence d'un réchauffement climatique anthropogénique par exemple, mais qu'importe, ils pensent par eux-mêmes et c'est cela qui compte.

    Qui sont-ils?

    Je ne rends visite sur leur site qu'à peu, mais en deux exemples:

    Une Tatiana Ventôse ou à l'équipe du "fil d'actu" auquel elle participe, dont l'attention est porté de renouveler un journalisme indépendant.

    Celle-ci devant faire un boulot de manutentionnaire pour gagner sa vie, ce qui ne peut qu'être considéré que comme dérisoire au vu de sa personnalité et de son intelligence et fait comprendre la colère qui l'habite.

    P1010257.JPGOu celle dont le pseudonyme est "Vue Autrement", travaillant avec celui qui s'exprime sous le surnom de "Penseur Sauvage", la première s'étant présenté aux dernières élections législatives sous la bannière de l'U.P.R..

    Il y en a bien d'autres que j'ai pu visionné sans retenir leur nom ou leur pseudo, traitant de toutes sortes de sujets et vraiment ils font du travail de qualité avec, il faut le souligner, très peu de moyens.

    Si j'ai un reproche à leur faire, il serait de deux ordres:

    Qu'ils cessent d'user d'un anglo-américain devenu d'une vulgarité criante puisque, justement, la politique suivit en France l'est en raison même de son appartenance à la colonie de l'empire U.S. qui se fait appelé l'Union-Européenne, la France n'étant, après tout, qu'à l'image du Vietnam au sein de l'Indochine de l'époque des colonisations française.

    Cet usage, inconscient, je le conçois, affirmant par là même notre appartenance impériale, se décoloniser doit d'abord et avant tout commencer par nous détacher de notre déculturation passée.

    Étant entendu que, dorénavant, la langue anglaise est devenue le langage international comme il en fut, par le passé, du latin en Europe.

    Toutefois, il est à noter que lorsqu'un tel idiome en est venu par être partagé par tous, les élites du moment, pour conserver leur domination, même simplement intellectuelle, en viennent à utiliser une autre langue d'échange, plus complexe et ardue à apprendre.

    Et quelle langue autre que le français réunirait ces conditions, autant de par son orthographie, sa conjugaison que de sa haute précision lorsqu'il en est fait usage dans ses plus complètes délicates subtiles difficultés?

    La langue française devenant déjà, à mon sens, la langue intellectuelle internationale par excellence, comme il en fut hier du grec en Europe en réaction à ce que le "commun" de l'époque en venait à devenir, lui aussi, latiniste.

    Qu'ils évitent, aussi, autant que faire se peu, d'utiliser de la grossièreté, cette inélégance réduit d'autant la porté de leurs réflexions journalistiques, philosophique que politique.

    Sinon, à tous les autres jeunes, s'il y a un conseil que je me permettrais de vous donner, si vous êtes dans la situation de faire des études prolongées, choisissez plutôt les domaines du type de ceux de la technique, des lettres ou scientifiques.... et fuyez tout ce qui a trait au monétarisme et au commerce.P1010269.JPG

    Le premier parce qu'il disparaîtra bientôt (sans que je ne sache quand), le second parce qu'il y a pléthore de vendeurs et de commerciaux et que, quand il s'agira de rebâtir un tissu industriel dans notre pays, le technicien, le tourneur-fraiseur, l'électro-mécanicien, le charpentier, l'ingénieur, l'agriculteur et infiniment d'autres métiers de la sorte seront demandés, contrairement à ceux sus-nommés qui, par la mode de l'idéologie actuelle, deviennent majoritaires sur les bancs des université.

    Et risquent de beaucoup de devenir pour partie inutile.

     

     

    THEURIC

     

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