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  • De la rétrogression historique à Macron: l'empereur sera-t-il bientôt déchu?

    A l'introduction qui vient, je le fais précéder de ce petit préambule de dernière minute qui me semble nécessaire.

    Ce fut hier, en effet, d'abord en regardant une vidéo de Monsieur Biberian que je ne retrouve pas, datant d'un mois (je vous conseille celle-ci pour celui qui ne connais pas grand chose aux atomes et de leur fusion et fission) traitant, lors d'une conférence, de la fusion froide, où il  y expliquait le conservatisme de ses paires face aux idées nouvelles.

    Puis c'est en songeant à l'accueil possible du billet que je vous propose aujourd'hui, que je me suis rendu compte que mon problème principal est que je sors doublement du cadre de référence conceptuel social de notre époque.

    Déjà en raison de mon statut auquel je ne fais que peu de cachotteries, j'ai le Certificat d’Étude Primaire en sa dernière année d'existence (allez-y voir, les jeunes, de quoi il en retourne), un C.A.P. horticole, été deux ans jardinier communal, pendant 25 ans conducteur de bus à la R.A.T.P. et entre les deux fait plein de petits boulots.

    DSC00065.JPGMais aussi du fait que je ne porte pas un regard habituel sur les événements et prend souvent des positions largement différentes de ce qu'il se dit sur tout un ensemble de sujets.

    Je sors donc doublement de ce cadre de référence et, en cela, je me retrouve à être provocateur sans que cela soit recherché de quelle que manière que ce soit.

    Si, ma seule provocation, si tant est que ça en soit une, est de montrer qu'il est possible de penser par soi-même quel que soit le niveau d'étude de chacun, le principal étant de s'instruire continuellement.

    Je conçois parfaitement que d'aborder des sujets comme il peut en être de l'évolution des ancêtres des singes ou de la présence des extraterrestres, que je nomme les E.I.N.T., les Être Intelligents Non Terrestres, peut surprendre, voire choquer.

    Mais je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas écrire sur ces thèmes qui sont tout aussi sérieux que bien d'autres.

    Le cadre de référence conceptuel social étant l'horizon collectif de ce qui fait sens.P1000898.JPG

    Je ne vais pas m'appesantir la-dessus, vous laissant aux deux lectures suivantes.

     

    J'avais largement commencé à écrire ce texte avant de retrouver le précédent dans mes archives, puis de vous le proposer avant-hier.

    Or, il s'est révélé ces deux-ci sont intimement liés.

    Cette rétrogression historique (en  fin de page), dont je vous avais déjà fait part à plusieurs reprises, entre-autre en vous faisant remarquer le retour de la barbe et la ressemblance entre le burkini et les vêtements de bain que portaient les femmes françaises à la fin du XIX° siècle, pourrait, là encore, s'exprimer par la confrontation, aujourd'hui seulement économique et politique, entre un diablement dérisoire Macron se prenant désormais pour une sorte de Napoléon III dit, par Victor Hugo, le petit, et une Madame Merkel très loin de ce que fut Bismarck.

    Certes, il n'y a rien à voir entre la Prusse de l'époque qui, grâce à Otto Von Bismarck, sut recomposer, de 1862 à 1871, le Saint-Empire-Romain-Germanique défunt sous la forme de l'Allemagne, ainsi que Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, aventurier qui tenta un coup d'état en 1840, fut élu Président de la II° République en 1848 et, en 1852, fut sacré empereur sous le nom de Napoléon P1010318.JPGIII, puis qui abdiqua lors de la guerre de 1870 après la défaite de Sedan.

    Et l'époque actuelle où, de Bismarck nous avons, en Allemagne, Madame Merkel, et en France, de Napoléon III nous en sommes revenu à ce pauvre Monsieur Macron, grandeur et décadence.

    Mais ce qui est remarquable c'est la singulière similitude qui semble prendre corps entre la fin de ce troisième quart du XIX° siècle et l'achèvement de la deuxième décennies du XXI°.

    Bon, bon, je sais, cette similitude paraît tirée par les cheveux, d'autant plus que rien pour l'instant n'est réellement en place, comme souvent je fais ici de la prédictivité en partant du principe que nous sommes entrés dans une phase de rétrogression historique avec, lié, une manière de répétitivité historique.

    Ce fut le refus du Gouvernement allemand de participer aux (petites) frappes en Syrie qui me fit me demander si, par hasard, la Germanie n'aurait pas saisi le repli stratégique qu'effectue l'empire étasunien (là encore, je n'en ai que des preuves peu assurées).

    Mais cela me paraît logique au vu de la situation économique catastrophique dedans laquelle se retrouve les États-Unis-d'Amérique et, comme le firent les romains en leur temps en Bretagne (la Grande-Bretagne d'aujourd'hui), les américains retirent discrètement leurs troupes de l'Europe, mais pas seulement de là.

    C'est pour cela que ce sont les forces spéciales françaises qui furent envoyées aiderP1010087.JPG les kurdes pro-américains à lutter contre l'armée turque, plutôt que celles étasuniennes.

    Donc, bientôt, la France et l'Allemagne vont se retrouver à se regarder en chien de faïence au sein de l'Union-Européenne.

    Allemagne qui semble vouloir quitter une Union-Européenne débutant sa débandade, ceci du fait de l'éloignement progressif de Tonton Sam, mais surtout de percevoir la faiblesse montante de l'empire.

    Elle ne peut donc, à mon sens, que de décider de reprendre sa souveraineté, d'autant plus que l'U.E. la met au-devant de risques économiques ne pouvant que s'aggraver avec le temps (Target 2).

    Mais son problème est que, même si une bonne part de sa population ne serait pas vraiment contre, son oligarchie, elle, ne peut que rester, au moins pour partie, résolument unioniste.

    De l'autre coté du Rhin nous avons le gouvernement Macron et son  président (allez jusqu'à la rose rose pour savoir comment je le perçois) qui de Zeus en fut devenu roi, puis de roi en est maintenant à prendre des allures impériales, décidant de tout, même des actions militaires.

    C'est pourquoi il en vient à être comparé à Napoléon III.

    Ce qui correspond à ce que j'affirme depuis quelques temps, nous entrons dans une P1010215.JPGphase de rétrogression historique, en voici, me semble-t-il, les mécanismes politique qui l'y accompagnent.

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  • Réflexions sur la fin des empires.

    Voici un texte que j'avais publié pile-poil en Avril 2014, comme le temps passe (s'il repassait, ce serait bien pour mon linge), et, à l'aune de 2018, celui-ci me semble d'autant plus pertinent.

    Je le reprends donc et vais le retravailler pour le rendre plus précis.

    Mais, dans l'idée, je ne rejette rien des hypothèses de base que j'avais posé du processus en cours dans les Amériques.

    Ce pays, les États-Unis-d'Amérique, se trouve dorénavant en but à son déclin avancé, et si Monsieur Trump y fut élu en tant que président c'est en raison même de cette situation.

    Certes, ce billet est un essai consistant à démontrer (poil au nez) que ce qu'il se passe en ce moment, les égarements multiples en Syrie et en Ukraine notamment, n'est en rien surprenant mais est la résultante de la décadence impériale.

    Cependant nous, en tant que colonisés sous la bannière de l'Union-Européenne, nous nous devons impérativement de nous débarrasser des sédiments culturels P1010325.JPGU.S. qui, depuis de longues décennies, se sont largement stratifiés en générant, en nous, un état d'acculturation prononcé.

    Ceci étant d'une nécessité absolu (poil au...dessus) ou, sinon, nous nous retrouverions, lorsque le système économique U.S., et dès lors mondialisé, aura cessé tout fonctionnement, au-devant d'immenses difficultés psychosociales, ceci parce que notre libération du joug étasunien ne proviendrait pas d'une décision suivit d'une action collective, mais de la simple survenue d'aléas se situant hors de notre volonté.

    Ce que nous pouvons déjà percevoir dans le milieu oligarchique national et européen où, par exemple, aucune réaction ne s'y fait montre lorsque les bourses U.S., pour se renflouer, ponctionnent, sans vergogne aucune, les richesses du C.A.C.40 français ou du D.A.X. allemand (je ne retrouve plus la vidéo qui, sur Businessbourse, en faisant état).

    Ce manque de réaction est compréhensible en raison même de l'angoisse montante chez nos élites économiques, mais aussi politique et journalistique, en raison de leur confuse compréhension de cette fin prochaine.

    N'oublions pas, en effet, que, si chacun de nous et aussi collectivement nous agissions sur notre milieu (poil aux yeux, cil), le milieu, par nature, agit tout autant sur nous en un échange continuel.

    Une domination telle que peut l'être celle impériale structure autant les sociétés asservies que chacun des individus qui les composent, au même titre que l'empire et sa population en viennent à être ordonnancé, de moindre façon, par les peuples dominés.P1010362.JPG

    Ces élites des pays colonisés ont, plus que tout autre, la crainte en une disparition impériale puisque leur pouvoir ne s'assoie désormais que par sa seule existence: l'empire ne peut exister que si et seulement si il est aidé par l'autorité en place, ou du-moins se disant telle, cette dernière en en tirant tout son bénéfice.

    C'est pourquoi les oligarques eurolâtres, mais surtout américanolâtre, se laisse piller sans que nul ne moufte: ils savent que la disparition de l'impérium signera de manière définitive leur hégémonie sur leur nation, ainsi payent-ils le prix de leur survie.

    Mécanisme que nous pouvons, là encore, remarquer tout au long de l'histoire.

    Un dernier point remarquable en ce préambule, l'extraordinaire ressemblance entre ce que fut l'empire (poêle à frire) romain et celui américain, surtout dans cette relation que le premier avait établi avec la Grèce antique et celle que le second a construit avec l'Europe et peut-être d'avec la Russie qui se considère toujours comme la descendante de l'Empire-Romain-d'Orient, de Byzance.

    Or, tout comme l'empire romain le fit en son époque, l'empire américain est en train de se replier sur ses bases arrières, ce qui est l'une des raisons, la principale peut-être, pour laquelle elle est en train de déstabiliser la France pour qu'elle en vienne au France-quitte, ceci dans l'esprit de détruire l'Union-Européenne.

    Ce que l'Allemagne, désormais, sait pertinemment et qui serait à son relatif avantage.

    D'ailleurs, l'une des raisons pour lesquelles il y eut ce bombardement en Syrie, à cause d'un supposé usage de gaz de combat de la part de l'armée syrienne qui ne tient pas la route, fut justement d'affaiblir grandement un Monsieur Macron qui, décidément ne comprend rien à la nature de la politique et qui a pris là des risques incommensurable, sur les bons conseils de Madame May (au joli mois, poil aux doigts).

    Le texte, donc, que je vous propose en seconde partie, consiste à une explication des raisons pour lesquelles un empire est, par nature, mortel.

    Parce que, en toute chose, il est bien de détenir une compréhension théorique du contexte de la complexité qui nous confronte pour résoudre au mieux les problèmes qu'il peut nous causer, bien que, bien sûr, il puisse être possible de s'en passer, ce qui serait dommage puisque cela P1010412.JPGnous permettrait de nous en faciliter la tâche.

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