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Essai de réflexion sur l'angoisse contemporaine.

Cette angoisse est multiforme avec un soubassement symbolique toujours semblable: celle d'une fin du monde apocalyptique.

Ce sentiment profond et réel, en ce sens où, justement, le monde ancien, agropastoral, hérité et développé pendant dix à quinze mille ans en ligne directe du néolithique, disparaît en un chaos des sociétés humaines allant en s'accroissant, en nous mettant en face d'une modernité dont nous ne sommes que très peu adaptés.

Mais dont nous tirons des bénéfices, surtout pour ceux placés au plus haut de l'échelle hiérarchique des nations qui, du fait même de cette angoisse, en viennent à détruire le fondement même des pays dont ils se devraient d'être les garants, en Union-européenne notamment.

A cette angoisse existentielle vient s'y surajouter un stress social considérable d'une surpopulation doublé d'un accroissement de l'âge de la mortalité humaine dont aucune civilisation n'était prête à s'adapter.P1020443.JPG

Ces formes symboliques sont multiples:

-faux réchauffement climatique anthropogénique et CO² censément polluant, faisant oublier, de plus, les vrai sujets de préoccupations telle que l'existence des matières plastiques pouvant être remplacés, soit quasiment toutes, nous privant de leur existence d'un carburant dont nous avons bigrement besoin;

-l'aspect indépassable, inéluctable et éternelle d'une construction européenne en réalité autodestructrice;

-amour immodéré pour toutes les créations artistiques provenant des États-Unis-d'Amériques, même les plus désespérantes de sottises;

-disparition fantasmé des civilisations humaines, occidentales, française ou autres en une détestation de soi autodestructrice;

-destruction des milieux naturelles qui serait absolu bien qu'en vrai relatif ( il est vrai qu'en certains lieux il y ait de réels problèmes sur ce sujet );

-perte d'un langage précis dans le milieu intellectuel avec souvent un emploi des mots à contresens et une acceptation sans évaluation préalable des croyances de P1020251.JPGl'époque;

-perte des capacités de remise en question, de débat, de différent et de querelle dans les milieux scientifiques;

-perte d'appréciation de la beauté à tous les niveaux sociaux;

-inversion de sens de la notion de démocratie, de l'état de droit et de la séparation des pouvoirs et effondrement du sens du bien commun des élites des pays de l'union-Européenne et des U.S.A.;

-baisse multidécennale de l'instruction nationale (on éduque un  chien mais on ne l'instruit en rien);

-oubli presque général de l'économie réelle par les économistes dans leurs réflexions, au bénéfice, si je puis dire, des seules approches monétaristes et bancaires;

-réduction admise, acceptée, des capacités de concentration et de lecture des  jeunes;

-encensement par les hautes classes-moyennes envers les immigrés en un factice humanisme et violence policière importante appréciées, quasiment militaire, envers les populations provinciales françaises de souche.....

Il nous est donc loisir d'observer à l'envie les multiples instabilitésP1020891.JPG psychosociologiques, dont je n'ai fait que montrer quelques exemples, que génèrent ces angoisses sociales inconscientes,  et qui, plus que toutes autres, ébranlent et désorientent les classes sociales les plus hautes.

Vous remarquerez de plus que nombre de ces faux sentiments sont paradoxaux et grandement visibles, le plus saisissable étant ce rejet des gilettistes, leurs semblables, et ce faux humaniste envers les immigrés en un doudouisme faisant montre d'un racisme irréfléchi.

Cet ensemble de phénomènes, établi en une liste non exhaustive, loin de là, est la résultante de cette angoisse qu'il est possible de définir comme anthropologique.

C'est bien parce que la-dite angoisse est inconsciente qu'elle mène à de tels fantasmes & débordements.

Mon but ici est donc dès lors de ce que le plus grand nombre de gens adopte une conscience pleine et entière d'un processus de délitement mental et sociétal qui, lui, peut nous mener au chaos, ceci pour que cette conscience en devienne collective.

Cette détestation de Soi mène à ce que à force de répéter que l'Homme est mauvais il le redevienne.

Qu'à force de répéter que l'Humanité est un cancer pour la nature que celle-ci ne soit dégradée encore plus.

P1020094.JPGQu'à  force de nous seriner que les immigrés sont de pauvres malheureux, ce qui est le plus souvent vrai par ailleurs, tout en oubliant que les provinciaux font face à de mêmes difficultés, c'est de préparer le terrain de haine inextinguible à leur endroit.

Que si les journalistes, chroniqueurs, personnel politique et les 3/4 des classes-moyennes les plus hautes, européistes et eurolâtres, cessaient de croire et de faire croire à cette fausseté de dire notre pays et l'Union-européenne comme étant de réelles démocraties dotées d'une séparation des pouvoirs et d'un état de droit, cela leur permettrait d'éviter à ce qu'une révolution les mette en grand danger de mort puisque un tel évènement remettrait en cause et à bas les institutions de l'état.

Ce à quoi il serait fortement possible que la famille Rothschild songe après la signature du traité d'Aix-La-Chapelle entre Macron et Merkel.

Il serait ainsi infiniment mieux de laisser parler et débattre dans les médiats les représentant de l'U.P.R. et à ce que l'article 50 de la pseudo constitution européenne, définissant la sortie légale et apaisée de l'U.E., soit largement évoquée, ce qui permettrait une quiète séparation de notre pays de cette union, soit voulu par les urnes, soit en raison de la disparition de la-dite union, ce qui se ferait ainsi sans cri ni heurt, tout au plus certaines personnalités devant faire quelques années, voire décennies de prison bien méritées.

Ainsi, plus qu'en Occident, en France nous avons déjà un double défi à relever, éteindre l'incendie de croyances obtuses et sans grand sens qui nous empêche d'avancer et faire croitre une vision apaisée de notre espèce qui, quoi qu'il en soit,P1020067.JPG est, à mon sens, d'une dimension sans égale.

Et peut-être est-ce là que se trouve l'angoisse primordiale qui nous anime en ce moment, nous ne voyons, en la rejetant, que la bête qui s'agite en nous sans vouloir percevoir le sage qui lui aussi s'y sommeille.

Or, à force de ne contempler que la bête il n'est que de risque qu'elle ne se réveille, et peut-être bien qu'elle s'étire déjà en baillant, et non pas du seul ennui.

 

J'y rajouterais un mot:

Aux scenarii que j'avais pu précédemment vous proposer d'un effondrement plus que probable du système économique mondialisé, j'ai réalisé qu'il y en avait un que je n'avais pas envisagé et qui, pourtant, pourrait se révéler probable.

Cette autre possibilité serait que nous n'assisterions pas à une brusque cessation de fonctionnement de ce système, ni à un effet de domino rapide, U.E. d'abord suivit par les U.S.A., l'Amérique-du-Sud, les pays d'Afrique puis d'Asie, mais plutôt à ce que ce soit la politique qui l'y mènerait en un mécanisme s'étendant sur des années.

P1020040.JPGEn ce cas ce serait l'évanouissement de l'Union-Européenne par la sortie progressive des pays la composant, la France sûrement la seconde après les britanniques, qui mènerait à un recul de cette crise économique en même temps que s'amplifieraient les instabilités politiques de l'empire U.S. et au morcellement de l'Allemagne.

L'Europe, en tant que région du monde et non plus d'union, retrouverait dès lors progressivement un dynamisme économique par la fermeture semi-poreuse des frontières de chacune de ses nations, comme le fait la Suisse, mènerait à ce que les pays hors ouest-eurasiatique obtureraient de la même manière les leurs.

Ce serait dès lors les fragilités bancaires et les hyper-productions monétaires qui conduiraient, suivant cette idée, à un effondrement lent de la sphère économique internationale.

Si nos grands argentiers mondialisés n'étaient pas trop sots, pour leur survie économique, quoi qu'il en soit restant momentanée, la sortie de la France de l'U.E. et la disparition modulée de cette dernière devrait être leur objectif commun, sachant toutefois que nombre des oligarques et banquiers français se retrouveraient dès lors embastillés s'ils restaient en ce pays, ceci en raison de leurs malversations.

Si les événements se passaient de la sorte, nous aurions infiniment moins à souffrirP1020112.JPG de la sortie de l'U.E. et nous pourrions ainsi rebâtir un tissu industriel, agricole, voire minier cohérent infiniment plus rapidement, dans les cinq à sept ans suivant notre France-quitte.

 

 

THEURIC

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