De catastrophe, j'en prends la définition donnée par le CNRTL du CNRS: "Événement aux conséquences particulièrement graves, voire irréparables; état qui en résulte, ruine, désastre."
Le sujet principal ici en étant celle politique qui, à terme, mènera à une économique.
Des catastrophes aériennes à celles des chemins-de-fer, l'ingénieries nous a appris que la meilleurs manière d'éviter que d'autres événements calamiteux de même sorte n'adviennent, la meilleurs façon de faire est de les étudier le plus finement possible, d'en tirer un certain nombre de conclusions puis, en dernière étape, d'en promulguer des recommandations qui se devront de se déterminer comme autant d'impératifs.
Or, il est de fait qu'en politique, tout comme en économie, lesdites catastrophes passées ne sont que tout juste étudiées par des historiens sans que, vraiment, les résultats de leurs réflexions soient pris en compte, quand ils n'en sont pas grandement dénaturées, empêchant par là même d'en dégager un ensemble d'expériences que les états tout autant que les populations prendraient en compte.
Le frein principal en étant les processus psychologiques individuels et collectifs qui nous conduisent aux idéologies unilatéralistes, sous une forme ou une autre, dont nous-autres, Homo Sapiens Sapiens, avons beaucoup de difficulté de nous dégager.
A de très rares exceptions près nous en sommes tous empreints et, le plus souvent, ceux qui s'affichent et s'affirment comme n'agissant jamais sous le coup d'une quelconque doctrine font preuve, bien plus que quiconque, d'un verrouillage d'opinion important, voire parfois absolu.
Or, il est de fait que la nouvelle proposition de loi sur les retraites suivit des grèves quasi généralisées peuvent être considérées comme étant du domaine d'une catastrophe autant politique que, pour la suite, économique, tant pour le gouvernement de la France, certes, mais aussi à l'échelle de l'Union-Européenne et celle internationale.
Je serais bien en peine de l'étudier d'une manière approfondie, mais juste pourrais-je en évaluer les causes de façon succincte, peut-être même superficielle.
Tout-du-moins serait-il bien qu'un collège de professionnels des sciences humaines s'y penche et, en en étudiant aussi les origines, qui remonteraient à mon sens à au moins trois bonnes décennies pour ce qui nous occupe, ainsi que ce qu'a généré, génère et générera ces décisions étasuniennes, oligarchiques, unionistes et gouvernementales en France et dans le monde.
Il est vrai que d'étudier un accident industriel est plus aisé, parce que plus simple par le nombre réduit de ses intervenants, qu'un désastre politique qui, lui, fait intervenir un nombre d'acteurs et de facteurs infiniment plus importants.
Ceci d'autant plus quand cela advient en une période, comme la nôtre, où les distinctions professionnelles au plus haut des hiérarchies sociales en viennent à se disjoindre gravement alors que la domination impériale US sur l'Europe, unioniste ou non, est à son zénith, au moment même où ledit empire est en une situation de déclin plus que prononcé.
Rendant les aléas décisionnels plus difficiles encore à définir.
Il est toutefois à remarquer que les armées efficaces se doivent, tant pour les questions stratégiques, tactiques, d'intendances, mais aussi, en cas de conflit, industrielles, politiques et sociétales, d'effectuer ce type d'étude en une tradition que nous pouvons faire remonter à la Rome impériale, aux grecs anciens, voire, en chine notamment, en des ères plus anciennes encore.
Remarquons également que certains choix se fondent sur des appréciations faussées de l'histoire, ainsi les gouvernements allemands successifs considèrent-ils toujours que ce fut en raison de l'inflation des années 20 dans ce pays qui conduisit à l'avènement d'Hitler quand, en réalité, ce fut la déflation due à sa désindustrialisation en raison de la crise de 1929, qui mena à ce que le gouvernement étasunien lui retira ses avoirs, ses prêts, en dollar, au début des années 30 (thèse à laquelle la RDA, l'Allemagne-de-l'Est, adhérait également).
Une déflation étant industriellement plus destructrice qu'une inflation, sauf si cette dernière provient d'une guerre monétaire comme celle menée par les étasuniens au Venezuela.
Sachant que c'est la Germanie qui dirige, pour une large partie, l'union, en tant que factotum des USA.
Nous pouvons donc considérer, me semble-t-il avec raison, que les actuels projets de loi en France, ceci faisant suite du mouvement des gilettistes, sont des catastrophes politique et, dès lors, économiques, dans le sens où leurs effets tant au niveau national, régional et international, aujourd'hui déjà désastreux pour les pouvoirs divers qui dirigent notre pays, mais aussi pour la nation, ne peuvent que se révéler majeur dans les années qui viennent.
Pour le moins, comme je ne cesse de l'expliquer ici, appauvrir encore plus la population, ce à quoi nous mène les décisions gouvernementales depuis les trois derniers quinquennats, ne peut que mener et accroître cette désindustrialisation internationale dont je vous fais écho depuis quelques années déjà, ne pouvant que nous conduire à une cessation des échanges économiques mondialisés.
Ce qui est logique puisque il y a de moins en moins de gens qui sont dans la capacité d'acheter les objets manufacturés qui sont fabriqués dans les pays pauvres et, ce, à cause de n os béances frontalières.
L'instabilité politique de la France devient, de fait, majeur et, pour en discuter de temps en temps avec des personnes de rencontre, l'Union-européenne leur est, pour tous, devenue clairement visible et les conséquences de ses décisions considérées désormais autant grandement mauvaises qu'indésirables.
Les questions frontalières ne sont plus que moins taboues, ce qui, là encore, fragilise une union qui est devenue maintenant voyante, la population comprenant progressivement la nature des GOPE, l'UE en perd mécaniquement son prestige et dès lors son pouvoir.
Ce que nous pouvons observer là c'est qu'une catastrophe politique est, le plus souvent, un phénomène à développement lent à très lent.
Mais aussi qu'elle peut n'atteindre qu'une partie seulement de la société, ici une infime minorité, tendant à se restreindre, de ceux de la population qui ont intérêt à ce que la domination de notre France par ces quatre forces perdure: l'Union-européenne, l'Allemagne, l'oligarchie euro-atlantiste et les Etats-Unis-d'Amérique.
Tout autant, cette catastrophe peut s'étendre sous forme de crise plus ou moins sévère, ce que nous pouvons facilement conjecturer aujourd'hui, au-delà des limites des frontières des états ou des unions lorsqu'ils en sont affectés, tant économiquement, comme je l'ai rapidement montré plus haut, ainsi que politiquement, ce que le mouvement gilettiste nous avait démontré.
Le but de ce billet n'était pas de proposer une opinion sur les événements français actuels mais bien plutôt de porter une réflexion sur ce que pouvait être une catastrophe politique.
Si je prends tout de même une position politique en ce court billet ainsi que dans d'autres, c'est surtout dans le dessein de faire de la contre-propagande en montrant la nature franchement destructrice et autodestructrice des processus mis en place par ceux qui nous dirigent, ce en ne s'appuyant que sur un verbe dévoyé et sur des artifices malveillants, pour mener un projet incohérent parce que illusoire et utopique.
Qui ne pourra jamais, de ce fait, être amener à son terme.
Tout autant que de montrer qu'il est possible de faire des recherches intéressantes sur ce que peut être ladite catastrophe, ce qui pourrait permettre aux responsables politiques futurs, comme il peut en être des accidents aériens, d'avoir en main les savoirs nécessaires pour éviter de semblables ensembles de décisions absurdes qui se suivent, en UE, de décennie en décennie, et mène maintenant dans le décors leurs promoteurs par le rejet populaire de quasiment toute la classe politique, de l'union, de l'oligarchie et des USA.
Quoi qu'il en soit, plus tôt nous autres français nous en sortirons, bien mieux nous nous en porterons.
THEURIC