Il ne s'agit pas là d'une réflexion historique sur une période révolue mais bien de porter notre réflexion sur notre modernité qui, en Europe et dès lors en France, se révèle d'une morbide sottise.
Certes, cette morbidité ne génère aucun mort, du-moins peu pour l'instant, mais n'en reste-t-elle pas moins destructrice autant de la société que de chaque citoyen.
Que nous reste-t-il de notre esprit de raison?
Se devrait d'être la pensée de chacun.
Ce n'est pas tant que nos anciens étaient des parangons de vertus, ne faisons pas, que diable, d'anachronisme imbécile, mais bien plutôt de ce que cet esprit, quand bien même certains en feraient-ils mention, est continuellement piétiné, bafoué, parfois par les mêmes, sans que cela ne soit, la majorité du temps, compris.
La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité!
Voilà une maxime qui ne se devrait de justifier aucun consensus, aucune relativisation, se devrait même devenir le credo de tous, amis lecteurs, l’imbécillité ne se devrait définitivement plus faire sa loi!
Nous vivons donc la fin d'une époque, celle d'un nouveau haut moyen-âge qui, comme il en fut d'antan lors de l'achèvement des grandes invasions, quand l'empire romain d'occident disparu peu de temps après qu'Ætius eût repoussé Attila en 451, il fallut que nos aïeux traversèrent ces longs siècle avant qu'une époque médiévale n'annonce le renouveau d'une renaissance.
C'est à cela que j'appelle de mes vœux depuis si longtemps.
Et les barbares n'étaient pas là d'attendre à nos frontières de déferler sur la Gaule, ne sont pas les descendants des mêmes ayant pris un pouvoir à la force de l'épée, ne sont pas de ceux gouvernant la Francie Occidentale parce que du peuple franc.
Mais bien aux seins de nos institutions nationales et unionistes, de ceux qui, au nom de croyances obtuses, d’âpreté aux gains, d'un narcissisme dévoyé de se pavaner devant des caméras télés, d'obéissance vaine à des puissances d'argent, de se croire tout puissant parce que détenant un pouvoir, se croient l'alpha et l'oméga du savoir et de la décision quand la réalité montre crûment qu'ils ne sont que l'ombre de ce qu'ils ont l'impression d'être.
Les barbares se trouvent aussi de l'autre coté de l'Atlantique, alors cessons de les copier comme telles des singeries stupides, d’ânonner leur langage en oubliant la richesse du nôtre, de s'en référer, de s'en glorifier, d'en rêver, eux qui n'ont eu que de cesse de nous mettre dans la pire des mouises en voulant de toutes forces à ce que nous perdions notre identité à l'intérieur de l'Union-européenne et nous bassine d'un art aussi dérisoire que médiocre.
Voulez-vous vraiment crever de pauvreté, sots, les armes à la main, comme il en est du peuple étasunien?
Alors, en ces temps obscures s'achevant, c'est à nous, le peuple, de relever la tête, de nous instruire, de nous construire, d'apprendre à penser par nous-même, et qu'importe si nous faisons erreur ici ou là du moment où, cette erreur comprise, nous fassions évoluer nos points de vu, que nous en changions si le besoin s'en révèle...
De développer notre intelligence, d'avoir des avis construits de ce que nous nous sommes instruit, que nous développions les controverses, que les désaccords s'animent, que nous saisissions la nature des contradictions et des paradoxes, que nous apprenions à nous comprendre et savoir ce qui nous anime.
D'avoir confiance en nous, en nos capacités qui sont immenses, affin d'avoir confiance en l'autre, en notre semblable.
Le temps se termine où la crétinerie faisait sa loi, redevenons-nous même, fiers d'être ce que nous sommes et qu'importe d'où nous, nos anciens ou nos ancêtre viennent, nous ne sommes pas le 51ème état américain, nous sommes européens, certes, mais d'abord et avant tout français!
Décidons qu'enfin la sottise soit illégitime.
Retrouvons-nous, comme le coq nous ne chantons jamais mieux que quand nous avons les deux pieds dans la merde.
THEURIC