Une abeille au turbin.
Bonjour amis et inconnus lecteurs,
Avant-propos:
Nous allons de surprise en surprise et l'imagination cocasse et insensé de notre gouvernement, en en accompagnant bien d'autres, ne peut que nous laisser pantois.
Mais au-delà de cette chiche ironie me permettant d'évacuer mon agacement, ceci en raison de la vaporeuse extravagance de nos ribouldingues s'étant attribués cette vêture ministérielle qui leur est si tant et tellement grande qu'ils en viennent à se prendre les deux pieds et deux mains dans leurs pans.
A s'en choir continuellement.
Mais en sont-ils les seuls?
Que nenni, chers lecteurs, l'Occident, de toutes ses forces d'avoir voulu suivre ce jeune vieillard cacochyme que sont devenus les Etats-Unis-d'Amérique, a, dans son ensemble, accouché de ses même vides têtes pensantes qui, tout comme les nôtres, nous démontre ardemment leur vide sidéral d'intellectualisation.
Et il en est de même de leurs chambres délibératives d'où il est à penser qu'hormis ceux qui, s'apercevant de la geste légère de ces dirigeants dirigés par leurs dirigeants autant vaporeux que sirupeux, les fuient et se cachent en comprenant la vacuité dérisoire d'une gouvernance aux abois ne gouvernant plus que par oukases sans grand sens;
Et il en est de même, dis-je, de ceux-là qui, s’asseyant séant toujours présent en leur poste électif, droite/centre/gauche en une unanimité catatonique, et nous font montre de disputes d'importances futiles, comme d'antan se discutaient les religieux byzantins au sujet du sexe des anges quand les turcs étaient déjà au pied des murailles de la ville.
Couvre-feu:
Ainsi a-t-il jailli dans je ne sais quel cerveau brumeux l'idée de mettre les grandes villes française sous l'ordre d'un couvre-feu qui, cela est à noter, ne parait qu'à la suite d'une défaite militaire suivit de l'occupation par les troupes étrangères victorieuses, tel le Paris de 1940 à 1944, quand un coup d'état militaire se produit, comme il en fut dans la capitale du Chili, Santiago, en 1973, lorsque ledit coup d'état échoue ou à la suite d'émeutes incontrôlable et armées, aux Etats-Unis notamment, récurant.
Nos olibrius français se sont donc permis d'installer un couvre-feu dans la capitale ainsi que dans les plus grandes villes et, ce, à l'occasion d'une pandémie aisément guérissable à peu de frais et n'ayant pas un caractère si dangereux que cela, à la morbidité moindre encore aujourd'hui qu'hier.
A croire qu'ils voudraient, mais veulent-ils vraiment quelque chose, à ce que la ville lumière s'éteigne comme à l'époque où elle se trouvait sous les bottes de l'Allemagne hitlérienne.
Ceci au moment même où ils s'aperçoivent, ces pauvres bichoumoumous, que leurs gesticulations ne menaient qu'à la ruine du pays, appelant, invitant, encourageant, convaincant, exhortant les gens à prendre des vacances pour que l'hôtellerie survive.
Nous plongeant de fait dans une double contrainte, à laquelle nos ribouldouilles sont incapables autant de la concocter que d'y songer, en une façon d'injonction paradoxale:
"Si la pandémie revient bien et que je pars en vacance en en étant atteint je risque de contaminer d'autres personnes, sauf si cette pandémie n'était pas si grave que cela et que je peux partir, quiet, mais alors pourquoi me signifier ces deux messages si contradictoires?
Cela ne cacherait-il pas quelques plans nauséeux, quelques complots machiavéliques cachés?"
Voilà ce que se dit chacun en lui-même inconsciemment.
En fin de compte non, il n'y a pas de Machiavel chez nos nounouilles, tout juste il n'y a plus de commandant à bord, Castex est un premier ministre qui ne ministre plus rien, si tant est qu'il ait un jour ministré quelque chose, quand notre président cire ses propres pompes en se contemplant dans son miroir magique:
"Médiat, mon beau médiat, suis-je le plus beau et le plus apprécié de tous les présidents?
-Non," répondit celui-ci, "Trump et Poutine, eux, sont adoré par les foules!
-Comment," s'insurgea notre démiurge tout puissant, notre génie des alpages, "que l'on fasse appelle à tous les journalistes aux ordres, qu'ils déversent sur eux mon courroux olympien en leur crachant dessus tous mes défauts que je ne veut voir...!"
Et pendant ce temps là, le navire vogue dans les flots tempétueux d'une économie s'effilochant au gré des élucubrations pandémistes qui se font dire génies géniaux.
Tout juste il y a-t-il, de temps en temps, une petite voix ministérielle moins sotte que les autres qui dit, qui implore: "Euh, je crois que le bateau coule, partez en vacance, peuple adoré, je vous en supplie, je vous en conjure."
Le monde entier rétréci:
L'un de nos pauvres saltimbanques télévisuels du verbe journalistique empli de fausseté, ouï naguère en une soirée tranquille par votre serviteur, faisait état de ce que le monde entier, lui aussi, luttait contre ce vilain virus aux forces amoindries et, de ce que j'ai pu en saisir, en faisait une liste exhaustive que voici: l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Australie, la Suisse, le Canada, le Brésil (en oublierais-je un ou deux?).
Triste monde rétréci à si peu de pays et à ces moindres continents où même les Etats-Unis-d'Amérique en furent oubliés.
Puis d'énumérer, presque par gourmandise, comme étant de pure normalité, quelques interdits malfaisants antidémocratiques auxquels les peuples se doivent de se plier, interdiction, chez-soi, de réunion familiale ou amicale de tant de personne, nouvelles réclusions, regroupement dans les rues tout aussi prohibé, fermetures de débit de boisson et de restaurant, obligation du masque sous peine de prison, et j'en omets...
A croire que tous veulent assurément cacher à leur population le fait que, dorénavant et en raison des coupes budgétaires drastiques dans leur système de santé, il n'y a encore que moins de place de réanimation dans leurs et nos centres hospitaliers qu'au printemps dernier.
Zeus commence par rendre fou ceux qu'il veut perdre:
La folie, c'en est mon hypothèse de travail, s'est emparé de tout ce clergé américanolâtre néolibéral monétariste en diable.
Dieu Amérique en dollar en en ayant choisi les plus insensés pour leur sacerdoce, se retrouve dorénavant à se coltiner une bande d'énergumènes dont personne ne peut dire la nouvelle bonne et ruineuse idée que chacun prendra.
Là-bas, outre-Atlantique déclinant, les ânes démocrates et les éléphants républicains s'y disputent, bientôt peut-être bien les armes à la main, de savoir qui gouvernera le pays.
Chacun mettant toutes ses forces dans la balance, il n'y reste plus personne pour se pencher sur les décisions malséantes des gouvernements de leurs colonies les plus proches d'eux, ceux sus-nommés.
Ne jetant qu'un œil rapide sur ce qu'il peut se passer dans ses possessions sans prendre le temps de leur donner quelle qu'ordre que ce soit.
Sans plus de gouvernail, ces dernières partent à vau-l'eau, se laissant bercer par ces forces mystérieuses de la fadaise la plus crue les menant vers tous les outrages.
Ailleurs, partout, l'on regarde mi goguenard, mi consterné, cette fuite éperdue de ces gouvernement semblant devenir fou.
Il n'est que la France, quand nous aurons enfin retrouvé notre destin, quand nous serons enfin sevrés des étouffantes embrassades constrictors de Tonton Sam, quand enfin nous seront libérés du carcan manifeste d'une Union-Européenne sous les fourches Claudine d'une Germanie cachant la même ruine que nous-autres, quand enfin nous en seront à notre indépendance nationale;
Oui, alors, il ne sera que la France pour calmer ces jeux absurdes et sans sens dedans lequel nous sommes tous, parce qu'une fois encore, ce sont nous, les français, que les peuples attendent pour qu'enfin la réelle modernité puisse émerger.
Pour qu'enfin le réel progressisme vienne à nous.
THEURIC